Prae a écrit 2839 commentaires

  • [^] # Re: Mouais…

    Posté par  . En réponse au journal [hors-sujet] Rendez nous Colbert et John Stewart !. Évalué à 1.

    Avec ce raisonnement, on peut tout faire accepter alors, même le plus inacceptable…
    Si une personne refuse de travailler pour une autre personne, ce dernier a-t-il le droit de le forcer la première à travailler pour lui ?

  • [^] # Re: ...

    Posté par  . En réponse au journal OpenSSL est mort, vive (le futur) LibreSSL. Évalué à 2.

    En quoi c'est contradictoire avec ce que je viens de dire ?

  • [^] # Re: ...

    Posté par  . En réponse au journal OpenSSL est mort, vive (le futur) LibreSSL. Évalué à 1.

    Les propos sont - si mes souvenirs sont exactes - de l'auteur de HB. Donc je pense qu'il a peut-être un peu plus de connaissance que nous sur l'utilisation de la chose qu'il a implémenté dans OpenSSL.

  • [^] # Re: et ca compile ?

    Posté par  . En réponse au journal OpenSSL est mort, vive (le futur) LibreSSL. Évalué à 2.

    C'est pire, c'est nuisible selon les propres convictions bien personnelles de Ted. A aucun moment, il n'a pensé que cela pouvait être intéressant dans certains domaines de la sécurité (et désolé d'avoir réussi à péter la sécu openssl sur certains produits non FIPS, hein…). En gros "ce qui est inutile/nuisible suivant mes propres convictions est inutile/nuisible pour tous". (Bon, perso, je m'en fous, j'utilise pas le code FIPS)

  • [^] # Re: Debian aussi!

    Posté par  . En réponse au journal La Quadrature du Net veut-elle nous placer sous surveillance ?. Évalué à 2.

    Désolé maclag, je n'ai vu ton commentaire que maintenant. Cela fait un peu bizarre de revenir sur ce thread, malheureusement j'y suis obligé pour compléter certains éléments. :-/

    Du coup je suis plus optimiste sur la volonté des gens à participer: si j'aime un artiste et que j'écoute ses chansons en boucle, j'ai envie qu'il soit rétribué en échange. Si je refuse, je dois accepter que cet artiste puisse disparaître faute de moyens.

    Malheureusement peut-être un peu trop optimiste. Dans les faits, je doute réellement que les gens le fasse. (Il suffit de voir, comme j'ai du l'énoncer avant, le syndrome Arte/TF1). Je doute réellement que les gens votent pour des oeuvres qu'ils ont téléchargé.

    On oublie aussi que dans la proposition de logiciel pour tracking, il faudra prévoir une version pour chaque plateforme possible: Windows, Mac, Linux, BSD, Android, iOS, Freebox? etc… (Je fais une petite dérive: Qui va payer les plateformes de collectes, les développeurs/mainteneurs et le personnel administratif pour la répartition ?)

    Je ne pense pas que ce soit autrement plus compliqué que voir tous les acteurs maintenir leurs systèmes internes et financer la lutte contre la contrefaçon en même temps. Le logiciel pour chaque plateforme, pourvu que le système soit transparent, peut très bien être Libre et faire appel à la communauté des développeurs.La maintenance du système de répartition peut être l'État.

    Vous ne vous rendez pas compte comment c'est difficile. Pourquoi à votre avis l'Etat n'a jamais géré de distribution dans ce domaine ? SACEM, SACD, même le CNC ! et HADOPI, ils ne gèrent même pas eu même la partie technique, il la sous-traite (plus personne ne parle de TMG ?). Et depuis quand le bon peuple va gérer (gratuitement) un système pour le financement d'un tiers privé ?

    Le fait est que le but du logiciel n'est pas de faire du tracking, mais de transmettre de façon fiable une information sur ce que l'utilisateur consulte.

    Tu te rends compte que tu opposes deux informations dans la même phrase ? :)

    • "ne pas faire de tracking"
    • "transmettre de façon fiable une information sur ce que l'utilisateur consulte"

    Qu'est ce que le tracking: "Le Tracking est l'ensemble des moyens mis en oeuvre pour poursuivre les internautes et noter leurs moindres faits et gestes afin d'établir leurs profils".

    Le processus de création, excuse-moi de te dire que c'est certainement la partie la plus simple à résoudre:

    As-tu déjà participé au processus de création d'une oeuvre ? Rien que le moindre élément est déjà compliqué. La moindre vidéo sur Internet un peu élaboré est d'une complexité (le plus petit tournage que j'ai pu faire c'est avec 5 personnes + plateaux + matos).

    Si j'achète un DVD à la FNAC, le bénéfice sera réparti. Je ne vois pas pourquoi ce serait d'un seul coup un problème insurmontable.

    C'est bien là que je vois que beaucoup ici méconnaisse le processus de redistribution. La distribution entre le vendeur et le créateur est plus complexe qu'un handshaking entre deux partenaires. Prenons le cas d'un couple (réalisateur, scénariste) à aucun moment ils ne récoltent directement des vendeurs type FNAC. D'abord cela passe par un distributeur, puis le distributeur le donne peut-être à un autre distributeur plus global, qui donne aux producteurs ou au "committee". Puis… Plus rien. En règle général, les membres du casts de création en font pas partie de la redistribution, ils ont été payé et basta. Soit ils ont négocié pour récupérer une partie des ROI.

    Je conseille un article sur SoFilm à propos du retour sur investissement: http://www.sofilm.fr/entretien-michel-hazanavicius-vincent-maraval-cinema-francais-jusquici-tout-va-bien

    La réponse est dans la façon de distribuer les œuvres: pourquoi donc irais-je télécharger DVDRip.avi quand je peux directement me fournir à la source sur un serveur rapide avec une version officielle?

    Pourquoi irais-je donc sur un torrent si j'ai la même chose en légal et gratuit ? Il suffit de voir comment Wakanim se fait pourrir et que les gens continuent de chercher à télécharger sur des plateformes illégales. De plus, LQDN ne propose absolument pas cela, il propose un partage entre personne. A aucun moment ils ne parlent de plateforme commune (une preuve comme une autre, c'était une proposition conjointe qu'on avait imaginé avec bluetouff il y a bien 4 ou 5 ans parce que LQDN ne proposait absolument pas cela)

    C'est un investissement, c'est sûr, mais je ne pense pas que ça coûte autrement plus cher que les systèmes existants (ou qu'attendre que la contrefaçon disparaisse d'ailleurs…).

    Cela a un coût. Et puis la plupart des boites de distributions ou de productions (voire même les artistes indépendants) ne savent absolument pas géré cela. Allez, je vais être optimiste: on leur propose une plateforme commune. Qui la gère ? Comment est-elle financé ? sont les questions qui viennent assez rapidement.

    Si le système existe, il existera aussi mécaniquement une offre chez les hébergeurs avec du tout prêt pour les artistes indépendants, et paiement au volume de données envoyées, ou plus simplement en pourcentage sur la part de la cagnotte (un peu comme l'hébergement des "apps" sur les stores, d'ailleurs).

    Cela existe déjà. Exemple: iTunes ou moins gros Believe. Et ils prennent plus ou moins une (grosse) part sur la vente.

    Je sais que c'est le contre-pied de ce que propose LQDN, mais du point de vue de la vie réelle, moi-même je ne vois pas pourquoi je prendrais un torrent plutôt qu'un serveur à haut débit qui me garantit la version officielle.

    Dans les faits, actuellement, ce n'est pas ce qui se passe (ex Wakanim)

    Et quand bien même tu téléchargerais DVDRip.avi, on peut imaginer ajouter un tag dans les torrents pour reprendre cet identifiant unique avec un plugin sur le client pour faire le lien avec le "traqueur". Ou alors tu ne fais aucun lien, et tu ne participes pas au calcul de la répartition des recettes.

    Encore maintenant: qui va générer ce tag ? qui va entretenir ce tag ?
    Les systèmes ISBN ou ISAN sont d'une complexités. Tu n'imagines pas comment cela est géré, c'est un véritable bordel.
    (Pour l'avoir fait, j'ai du passer des journées pour traduire ou rechercher les véritables UUID locaux ou internationaux de certaines oeuvres, de toute ma carrière, j'ai rien vu d'aussi chiant et laborieux à faire, c'est très difficilement automatisable).
    Et enfin: LQDN ne propose absolument pas cela, il propose que chacun partage ses contenus. Aucun serveur central, aucun tag.

    Enfin, pour le cas particulier des œuvres introuvables sur les systèmes centralisés, et bien c'est exactement comme aujourd'hui: quand on s'échange un fichier introuvable dans le commerce, les ayant-droits peuvent difficilement venir pleurer sur le manque à gagner!

    Désolé, mais là tu fais juste un gros "fuck" au principe des droits d'auteurs: Un auteur a le droit ou non que son oeuvre soit distribuée. Personne n'a le droit de faire justice soit-même. C'est un principe de base. Je ne vois pas pourquoi les gens changent de concept démocratique quand ils sont derrière leur ordinateur.

    On peut même voir que ce serait encore plus simple d'éditer de vieilles œuvres: il "suffit" de les stocker sur le serveur de téléchargement! Pas de presse, pas de boites, pas de stock!

    Et le coût dans tout ceci ? :)
    Editer des vieilles oeuvres, c'est déjà les faire sortir de leurs supports: 8MM ? 16MM? 35MM? HDCAMSR ? Disque magnétique ? Quand ils sont récupérés (cela demande beaucoup de temps et je ne parle pas des supports détériorés), Est-ce qu'on les conserves dans leur forme actuelle ou bien on restaure les oeuvres ? Au niveau du stockage: combien de Tb ? la bande passante ? la baie ? l'énergie ?
    En gros: Qui gère la préservation ? Qui finance cette préservation ? Ce n'est malheureusement pas gratuit comme on peut le voir.

    La relation entre ce qui est consulté et l'identification de l'oeuvre relève d'un processus volontaire de toutes façons.
    Les consommateurs (consultants? internautes?) doivent comprendre qu'il est dans leur intérêt de remonter des infos fiables et donc aussi éviter les malwares qui remonteraient des stats bidonnées.

    Malheureusement, je doute que cela soit le cas.
    Et le peu d'études dessus ou les quelques observations dans la consommation actuelle vont plutôt dans le mauvais sens. :-/

  • [^] # Re: ...

    Posté par  . En réponse au journal OpenSSL est mort, vive (le futur) LibreSSL. Évalué à 1.

    Sauf erreur de ma part, j'ai entendu dire que c'est parce que personne n'utilisait Heartbeat que la faille n'avait jamais été détecté. (et c'est aussi pour cela que le code HB a été supprimé par la suite)

  • [^] # Re: et ca compile ?

    Posté par  . En réponse au journal OpenSSL est mort, vive (le futur) LibreSSL. Évalué à 6.

    Je te rejoins là-dessus, ce qui me fait peur, c'est le fait de virer du code parce que "on l'utilise pas" et notamment tout ce qui se rapporte à FIPS… C'est juste "un peu" utilisé dans l'industrie…

  • [^] # Re: euh ?

    Posté par  . En réponse au journal Un autre son de cloche sur le droit d'auteur par un avocat non libriste. Évalué à 3.

    Gérer le droit de paternité pour une oeuvre fait en équipe doit être un cauchemar… Ah, en fait, non. Chaque partie définit son taux de participation dans l'oeuvre et dépose le tout à un tiers (SACD par exemple). Je vous rejoins cependant sur une chose, une oeuvre classique est dite finalisée. Alors qu'un logiciel est en perpétuelle modification.

  • [^] # Re: Debian aussi!

    Posté par  . En réponse au journal La Quadrature du Net veut-elle nous placer sous surveillance ?. Évalué à 3.

    Tu abordes le problème avec ta façon de penser. Les gens se contrefoutent de savoir si le logiciel qu'ils installent permet de les traquer. Ils ont déjà Google, Facebook et d'autres qui le font et s'en moquent ou choisissent de l'ignorer. (…)
    D'ailleurs, j'imagine bien la pilule passer à travers un logiciel qui permettrait d'accéder à tout le catalogue (VLC avec des raccourcis?) et qui installerait le traqueur en même temps, avec une question innocente posée pendant l'installation.

    A une différence, les gens ne payent pas Google ou Facebook. On parle d'une contribution payante. On oublie aussi que dans la proposition de logiciel pour tracking, il faudra prévoir une version pour chaque plateforme possible: Windows, Mac, Linux, BSD, Android, iOS, Freebox? etc… (Je fais une petite dérive: Qui va payer les plateformes de collectes, les développeurs/mainteneurs et le personnel administratif pour la répartition ?). Enfin, il me choque de lire que d'installer un logiciel de tracking supplémentaire n'est pas si terrible. Si HADOPI, en son temps, avait proposé cela, tout le monde aurait crier au scandale. Là, c'est la Quadrature, cela ne choque personne.

    Et l'argument n'est pas "pour aider à la contribution", mais bien pour aider le/les artistes dont ils apprécient le contenu.

    Le tout est de définir qui est l'artiste : Beaucoup méconnaissent le processus de création d'une oeuvre ou d'un produit culturel. Il n'y a pas qu'un seul artiste, mais une multitude de personnes qui travaillent dessus (et pas forcément "artiste"). L'artiste qui a travaillé tout seul chez lui avec ses propres moyens est soit rare, soit une légende. Une multitude de personnes participent à la création d'une oeuvre.
    Enfin, comment fait-on le lien entre "l'oeuvre" et les "contributeurs à la création" ? Personne n'a été capable d'y répondre (même LQDN). Ce n'est point VLC qui pourra faire le lien entre "DVDRip.avi" et une oeuvre définie qui permettrait la répartition. On voudrait tous que ce soit automatique, mais cela ne le sera pas.

    Rien ne te dit que les gens ne le feront pas.

    Et rien en dit que les gens le feront. Cela va dans les deux sens. :)
    Ce que semble oublier LQDN.

    Comme je le disais, il suffit de mettre une bonne carotte: un logiciel qui intègre l'accès à tout le catalogue simplement, le traqueur est intégré dedans, ou vient en tant qu'option à l'installation.

    Le logiciel d'accès au catalogue est une piste intéressante, c'était même une piste d'une forme de distribution qu'on avait commencé a identifier avec bluetouff à l'époque (à une époque bien lointaine, nous avions plus ou moins défini une méthode pour du téléchargement légal tout en contribuant à la création et un peu plus respectueuse de la vie privée des utilisateurs)

    On peut même imaginer le rendre obligatoire: qui veut de la licence globale paie en échange d'un certificat unique qui permettra de télécharger tout et n'importe quoi, avec le bon logiciel ou à travers le bon serveur.

    Piste encore intéressante, c'était aussi une piste identifiée avec l'ami bluetouff.
    Dommage ce ne soit pas dans les propositions de LQDN.

    En ce qui concerne les soucis de répartition, ce n'est pas simple, mais je ne vois pas en quoi ça pourrait être pire qu'aujourd'hui et la taxe sur les supports de stockage.

    Ce n'est pas parce que c'est n'importe quoi maintenant qu'on doit faire aussi pire :-)
    La gestion des liens entre "oeuvre téléchargée" (qui peut avoir un nom improbable) et "véritable oeuvre" (qui possède des identifiants spécifiques) et les créateurs (à qui la répartition/contribution va être donnée) est quelque chose de complexe. Sauf dans le cas d'un catalogue déjà défini. Le soucis est que ce n'est pas la proposition de LQDN (échanges non marchands entre personnes)

    L'algorithme de répartition peut être totalement ouvert, les données entrantes accessibles dans une certaine mesure au monde entier (ex: stats sur les artistes, pas qui les écoutent évidemment!). C'est vrai qu'on aura du mal à vérifier que des opportunistes ne se téléchargent pas eux-mêmes à coups de giga-octets. Encore une fois: certificat unique par licencié ? L'algo de répartition sera, très certainement, âprement négocié et renégocié avec le temps, mais rien d'impossible.

    Rien n'est impossible, en effet. Pour l'instant, LQDN (je sais je parle souvent d'eux ;) n'a pratiquement rien proposé de concret, hormis une étude de faisabilité et de discussions possibles sur beaucoup de point.

  • [^] # Re: Debian aussi!

    Posté par  . En réponse au journal La Quadrature du Net veut-elle nous placer sous surveillance ?. Évalué à 3.

    Debian veut tous nous espionner?

    Si Debian voulait le savoir, il le pourrait. Vous oubliez cette notion.

    Ah?! Tiens? Si je le vire, il ne se passe rien de particulier non plus.

    Effectivement. Cela voudrait donc dire que les statistiques de la LG seraient donc biaisées. (tout comme les statistiques Debian si tout le monde n'utilisait pas popcorn, hormis une poignée. (cela existe même durant une élection: si l'absentéisme progresse, seuls ceux qui votent font le résultat).

    Tu as certainement raté ça:

    par des logiciels qui sont installés volontairement sur les ordinateurs des gens

    La question est "pourquoi les gens accepteraient d'installer un logiciel qui permet de faire du tracking, sur leurs ordinateurs ?". Personne n'a su répondre à cette question hormis l'argument un peu trop facile "pour aider à la contribution". Si les gens n'installent pas le logiciel "volontairement". La prochaine étape étant "les serveurs chez les FAI qui vérifieront le trafic du téléchargement" (source direct: un des membres de la Quadrature). (et ne parlons pas des tentatives de hack qui cibleraient le programme en question et qui pourraient biaiser les statistiques globales)

    De même que j'accepte avec plaisir de faire savoir à l'équipe Debian de quoi je me sers (et donc ce qui est important pour moi), on peut supposer que des gens acceptent avec plaisir que la répartition d'allocations se fasse suivant ce qu'ils regardent et pas suivant des critères obscurs décidés par la SACEM.

    L'argument "les gens accepteront" est fallacieux. Elle s'appuie sur l'espérance d'une chose - et que la plupart des gens ne feront pas. Quid de savoir ce que vont devenir ces statistiques ? Quid de savoir comment sera fait la répartition puisque la répartition, comme proposée, sera effectuée suivant un algorithme: Qui va avoir accès à ces algorithmes ? Qui va avoir accès aux entrées (statistiques brutes) et sorties (statistiques travaillées) pour vérifier la validité des chiffrages ? Et surtout qui pour faire le long travail de répartition et de lien entre "contenu téléchargé" et "véritable contenu licencié par…". Cela à un coût (direct ou indirect).

  • [^] # Re: feedbacks

    Posté par  . En réponse au journal Domaine public, rétribution équitable ET oeuvres à prix presque nul. Évalué à 2.

    La question initiale était "Y a-t-il des gens contre le droit d'auteur ?". La vraie réponse c'est non. Peut-être Champeau, peut-être Korben, mais aucune source fiable n'a été donnée dans les commentaires. ("Tout le monde le sait", "je l'ai lu il y a 6 mois" ou "lis les 50 derniers billets qu'il a publié pour y trouver une phrase" ne sont pas des arguments.)

    Vous vous trompez de commentateur, ou bien de passage, ou même de citation. A aucun moment je ne dis que LQDN, Champeau ou Korben sont contre le droit d'auteur, je dis par contre qu'ils ont tenu des propos comme je citais auparavant aka "trouver un autre boulot à côté".

    Pour refaire rapidement l'historique : A l'origine, "defense" réplique sur ce passage :

    (moi) J'abonde dans son sens. On oublie (et moi le premier au tout début) que la première préoccupation des auteurs est la rémunération de l'oeuvre présent ou de la suivante.

    (defense) Ref needed.
    (defense) Qui sont les « défenseurs du partage non marchand » ?

    En fin de compte, "défense" me demande des explications sur ce propos aussi :

    (citation) Somme toute, le Partage Marchand bénéficierait plus aux auteurs et éditeurs d’e-books. Ces derniers ne peuvent vivre de spectacles ou de concerts comme dans le secteur de la musique. (fin de citation)

    (moi) J'ai pourtant entendu des voix du partage non-marchand avancer des "ils n'ont qu'à faire un boulot à côté" (oui, parce que être auteur, c'est un hobby :)

    Ne m'appliquez pas la phrase de l'autre texte ( "Ils sont contre le droit d'auteurs" ) à moi-même, vu que je ne fais que citer ce passage de ce texte dont je ne suis aucunement l'auteur: http://menbienscommuns.com/2014/01/04/domaine-public-retribution-equitable-et-oeuvres-a-prix-presque-nul/

    Le fait est que la Quadrature du Net n'est pas contre.

    LQDN est pour une révision du droit d'auteur: A aucun moment je ne dis qu'ils sont pour l'abolition du droit d'auteur. Je ne fais que citer l'article :

    (citation) Je pense qu’ils sont tellement obnubilés par la guerre contre le droit d’auteur qu’ils en omettent de résoudre le problème de la rémunération des créateurs. Le Partage Marchand en fait sa motivation principale, avec la défense des consommateurs. (fin de citation)

    (moi) J'abonde dans son sens. On oublie (et moi le premier au tout début) que la première préoccupation des auteurs est la rémunération de l'oeuvre présent ou de la suivante.

    "J'abonde dans son sens" … sur la rémunération des créateurs. Rien d'autre. C'est pour cela que dans la phrase suivante, je ne parle que rémunération. Ma faute - je veux bien le reconnaitre - a été d'inclure ce passage-ci (et avant) dans la citation complète: " Je pense qu’ils sont tellement obnubilés par la guerre contre le droit d’auteur ". Alors que je ne pointais que le passage sur l'omission de résoudre le problème de la rémunération des créateurs ( "ils en omettent de résoudre le problème de la rémunération des créateurs" ) en précisant qu'on l'oublie généralement - et moi le premier à l'époque - que le problème majeur est le sujet de la rémunération des auteurs.

    Que la Quadrature du Net défende ou pas la licence globale ne change pas que l'assertion originale "les défenseurs des libertés sont obnubilés par la guerre contre le droit d'auteur" est fausse. Véhiculer ce message relève du mensonge, du moins d'une altération de la vérité.

    Vu que l'assertion originale n'est pas de moi, je passe sur ce passage, je me suis déjà exprimé dessus.

    Concernant la licence globale, vous m'excuserez mais c'est un sujet lancé par "défense" lui-même et non par moi. Je le cite : " RMS (et pas transitivité la FSF) partage peu ou prou les vues de la Quadrature du Net. Une différence entre les deux : Mécénat global vs contribution créative (ex licence globale). ". Je ne fais que répondre à sa mise dans le débat du sujet de la licence globale. Je ne vois pas pourquoi je n'y répondrai pas. Surtout que cela vient pile-poil dans le sujet que nous avons traité précédemment : "ils en omettent de résoudre le problème de la rémunération des créateurs" : La licence globale est une rémunération des créateurs, nous débattons toujours dessus.

    Apres, changer de sujet sur la licence globale pour noyer le poisson et dire que son interlocuteur refuse le débat, c'est un peu de la mauvaise foi.

    Aucun "noyage" de poisson vu que nous restons sur le fil de débat entre "'la rémunération des auteurs" et étant donné que :

    1. Je ne suis pas l'auteur de l'assertion sur la négation du droit d'auteur
    2. Je ne refuse pas le débat, je ne vois pas où vous m'avez vu le dire. Je me cite : "Tu es violent dans tes propos. Va falloir que tu calmes sinon on va pas pouvoir débattre sereinement". J'ai le droit de dire à mon contradicteur qu'il vocifère pour rien et qu'un dialogue apaisé est meilleur. A aucun moment je ne ferme les portes du débat.
    3. Concernant la mauvaise foi, je ne vois pas vu que tous les points dont vous me mettez comme responsable sont caduques.

    Quand "défense" dit :

    La rémunération des auteurs est au cœur des préoccupations de la Quadrature du Net. Jamais l'association n'a fait de déclarations fantaisistes du style « il suffit de trouver un travail à côté laule ». Philippe Aigrain (co-fondateur de la Quadrature du net) a même passé des mois et des mois à rédiger Internet et Création, qui détaille, études à l'appui, les dites positions. Le livre est évidemment sous licence libre (et donc s'appuie sur le droit d'auteur)

    Je ne peux qu'être en désaccord - et je lui fais part de cela - puisque plus d'une fois, en conversations privées ou publiques, les propositions ou réponses, que l'on m'a présentées à propos de la rémunération des créateurs, me semblaient mal étudiées ou biaisées. Je veux bien me tromper, mais pour l'instant, je n'ai eu aucune contradiction, même venant de membres de LQDN. Et comme je le disais, fondamentalement: "Pourquoi pas ?". Mais il me faut des propositions plus abouties qu'un étrange partage se basant que sur deux unique types de culture et des chiffres mal définis se modifiant à chaque présentation.

    Pour ce qui est de ta dernière phrase… Faut-il interdire popcon aussi ?

    Je n'ai malheureusement pas compris la question. Elle fait référence à quoi ? Pouvez-vous apporter plus de précision à ce que vous avez voulu exprimer ?

    Sans transition, rien à voir avec vous:
    Je remercie les gens qui ont voté en négatif à mon précédent commentaire sans en débattre…

  • [^] # Re: feedbacks

    Posté par  . En réponse au journal Domaine public, rétribution équitable ET oeuvres à prix presque nul. Évalué à 0.

    Mais on ne peut pas débattre avec toi. Tu ne débats pas. Tu affirmes.

    Effectivement, j'ai plus de mal à débattre calmement quand on me vocifère dessus. Tu remarqueras que je discute calmement avec les autres.

    « Des membres de la Quadrature du Net » ça ne veut rien dire. Qui ? Quand ?
    « ont dit des choses » Quoi ?
    « Regardes juste les propositions de la Quadrature du Net sur la licence globale » C'est fait.
    « et tu verras que rien n'est sérieux. » Argument ?
    Je suis choqué que des gens puissent volontairement installer des logiciels sur leurs ordinateurs. C'est honteux.

    Qu'est ce que la licence globale en résumé ?
    La licence globale, c'est une sorte de pot commun qui permet de rémunérer les auteurs suivant l'utilisation (les échanges) de leurs oeuvres sur Internet. La licence globale c'est un peu plus de 1Mds€ (le chiffre changeant souvent, je suis resté sur le chiffre de 1.4Mds) et cela par le prélèvement d'un surcoût sur l'abonnement Internet aux alentours des 4-5€ (le montant changeant périodiquement). Le pot commun est subdivisé en deux parts : 60% pour l'audiovisuel (cinéma en particulier), 40% pour la musique. (source: Présentation de LQDN lors d'un colloque)

    Déjà, on tique sur un aspect: il n'existe que 2 types de cultures: le cinéma et la musique. On exclut alors les autres formes d'art: la littérature, la photographie, les jeux-vidéo, etc… (et pourquoi pas les logiciels ?)

    Que ce passerait-il si on intégrait les autres supports, le % - pour les 2 secteurs déjà présent - serait mécaniquement diminué. Le fond propre, numéraire, pour chaque secteur perdrait alors une part importante. Je doute que les personnes du secteur en question acceptent la nouvelle donne. Que faire ? La seule méthode, c'est de faire grossir le fond global afin de maintenir les montants de chaque part au même niveau d'avant la dilution des nouveaux entrants. Pour faire grossir ce fond, il n'y a qu'une méthode: augmenter le prélèvement sur l'abonnement. On passerait donc de 4-5€ à 7-8€ voire plus. Ce surcoût aura un impact sociologique sur les utilisateurs à Internet: Passer son abonnement de 29.90 à 37€ environ ne se fera pas sans douleur: Soit les abonnements stagneront, soit ils diminueront. Effet pervers: on arrivera à ce qu'on a vu dans le secteur de l'immobilier: de la colocation. L'abonnement étant trop cher pour une frange de la population, une personne prendra un abonnement et partagera sa ligne avec plusieurs autres personnes. Chaque personne ne payera pas 4 à 5€ chacun, mais plutôt autour des 1 à 2€. La conséquence: on assistera donc à une autre augmentation de l'abonnement pour compenser cette stagnation ou cette diminution du nombre d'abonnement.

    Je passe maintenant sur la répartition. Comment s'effectue-t-elle ? A l'époque, j'avais demandé en aparté à LQDN car je ne comprenais pas la mécanique de la répartition et comment elle allait être calculé: "Les gens vont installer des plugins sur leurs ordinateurs pour voter sur la répartition". Je vois déjà le syndrome "Arte" comme j'aime l'appeler: Tout le monde dit regarder Arte, pourtant TF1 est en tête dans les audiences. L'autre élément, c'est "Pourquoi les gens installeraient un logiciel supplémentaire" sur leurs ordinateurs, tablettes, iScreen, téléphones ? Qui va faire cela hormis des geeks (et encore) ? Que cela leurs rapporteraient-ils ? A l'époque, on m'avait rétorqué "Et bien c'est comme Médiamétrie ! les gens acceptent de participer à Médiamétrie". Incompréhension de mon interlocuteur quand je lui rappelle que chez Médiamétrie, c'est un panel et surtout que les gens sont rémunérés (via cadeaux, bons d'achats, etc…). Moment de solitude: il ne savait pas. C'est alors que j'ai eu le droit à un furieux "Et bien, nous installerons des serveurs chez les FAI pour effectuer cette vérification !". "Serveurs ? FAI ? du DPI ?! … Un peu comme ce que proposait la HADOPI à ses débuts ?". La seule réponse que j'ai eu le droit est un "Les serveurs seront contrôlés par la Quadrature". Je ne sais pas si je suis plus rassurer… (je vais passer sur le reste du dialogue qui est tout aussi étrange)

    Je vais même te faire une petite révélation: Après ce petit échange, et comme je te le disais: cela ne m'empêche pas d'avoir du respect pour certains d'entre eux même avec nos conflits sur des éléments du dossier, je suis donc aller avec eux boire un petit verre. L'un d'entre eux s'est approché de moi et m'a doucement glissé "Tu sais, entre nous, moi non plus j'y crois pas trop à la licence globale. Et je ne suis pas le seul à le penser [à l'intérieur de LQDN]".

    A titre personnel, en tant que "Distributeur" dans l'audiovisuel, la licence globale pourrait me ravir (je ne suis jamais réfractaire aux innovations, il faut juste me prouver la faisabilité de la chose): Zéro coût sur la BP pour effectuer la distribution de mes films/séries et je ne récolte que la répartition en fin de chaîne: Le bonheur. Par contre, en tant que citoyen, cela me désole de devoir fliquer mon prochain pour arriver à cela…

  • [^] # Re: feedbacks

    Posté par  . En réponse au journal Domaine public, rétribution équitable ET oeuvres à prix presque nul. Évalué à 1.

    Un peu de sérieux svp.
    Un lien pour Korben et Guillaume Champeau ou c'est juste une affirmation gratuite ?
    Vous le dites vous-même : « de tête ». On a déjà fait plus sérieux.

    Korben, il suffit de faire un tour sur son blog. Pour Guillaume idem, il suffit de voir les nombres allusions dans les articles (quand il ne se vautre pas dans ses recherches: http://sherpadown.net/2010/10/20/tmg-thierry-lhermitte-detient-moins-de-3-du-capital/ ) et ses commentaires sur Twitter. Certes, on a tous des défauts, Guillaume n'est pas le pire.

    Quand à « certains membres » de la Quadrature du Net, c'est la phrase la plus bullshit que je n'ai jamais entendue.

    Précision sur le bullshit ? Tu souhaites que je cite le nom des personnes en question ?

    Un membre de la Quadrature du Net, ça n'existe tout simplement pas. Il y a des co-fondateurs, des bénévoles, des salariés ou des stagiaires. Plus récemment, depuis que la Quadrature du Net est une association déclarée, il y a des membres. Mais au sens « adhérent d'association », sans fonction définie, pas au sens « porte parole ».

    Ouais, en gros, un membre de la Quadrature du Net. Tu tournes autour du pot parce qu'on touche à "ta" Quadrature du Net. J'ai pas besoin d'un cours sur le terme "membre" pour désigner une ou plusieurs personnes en particulier.

    Il y a des gens qui font des déclarations fantaisistes en privé !!! Tu veux dire que les gens qui parlent à des amis ne s'expriment pas avec la même retenue qu'un ministre apparaissant à la télévision à une heure de prime time ? Incroyable !!!

    Quand c'est un des "haut-dirigeants" de la Quadrature qui dit en public et parfois en privé des choses rocambolesques et qui va à l'encontre du respect de la vie privée, oui, c'est "incroyable". Désolé de te faire faire une syncope. Respire un bon coup :)

    Ton mépris pour les groupes que tu conchies t'égares. La question était : est-ce que oui ou non il existe une demande tangible de gens un tant soit peu sérieux qui prônent l'abolition pure et totale du droit d'auteur.

    Ton mépris envers moi t'aveugles.
    Regardes juste les propositions de la Quadrature du Net sur la licence globale, et tu verras que rien n'est sérieux. Les chiffres sont au doigt mouillé, tout l'aspect social est jeté par dessus bord et quand on le fait remarquer à un des "membres-dirigeants", les réponses sont folkloriques - quand cela n'est pas dangereux pour la vie privée des gens.

    Désolé de te décevoir, je connais certains "membres" de la Quadrature du Net depuis presque 10 ans, des gens que j'ai côtoyé, apprécié (et apprécie encore malgré nos différents). En ce qui concerne la neutralité du net, je n'ai aucun reproche à faire à LQDN. Quand il commence à sortir de leur rôle, là, j'ai plus de mal. Comme le disait Menbiens: "On peut remettre en cause certaines idées portée par un groupe sans remettre en cause le groupe ou toutes les idées portées par un groupe", il vient de tout résumer.

    Je te conseille cet interview : http://journaleuse.wordpress.com/2013/12/29/culture-corruption-jeremie-zimmermann/

    Morceau choisi :

    Il y a plusieurs façons de le faire : par des logiciels qui sont installés volontairement sur les ordinateurs des gens, par une étude statistique des flux au niveau des fournisseurs d’accès ou au niveau des nœuds d’échanges type Piratebay et cie.

    Tu es violent dans tes propos. Va falloir que tu calmes sinon on va pas pouvoir débattre sereinement.

  • [^] # Re: feedbacks

    Posté par  . En réponse au journal Domaine public, rétribution équitable ET oeuvres à prix presque nul. Évalué à 1.

    • « pour un film (ou une série) ce sont en général 4 à 5 financiers différents qui interviennent dans le financement d'une production. S'ils ne touchent pas un retour sur investissement, rien ne peut se faire »

    Je ne peine à comprendre le problème. Pourquoi ne serait-il pas prévu un revenu escompté qui comprend les retours sur investissements comme cela doit se faire actuellement ?

    Je n'ai pas compris ce que tu voulais dire, est-ce que tu pourrais préciser ?

  • [^] # Re: feedbacks

    Posté par  . En réponse au journal Domaine public, rétribution équitable ET oeuvres à prix presque nul. Évalué à 1.

    Un groupe qui existe ? Un exemple identifiable ?
    Ou juste un homme de paille ?

    De tête: Certains membres de la Quadrature du Net, Guillaume Champeau (Numerama), Korben.

    La rémunération des auteurs est au cœur des préoccupations de la Quadrature du Net. Jamais l'association n'a fait de déclarations fantaisistes du style « il suffit de trouver un travail à côté laule ».

    Et pourtant, les déclarations fantaisistes, y'a en eu plusieurs. Surtout en privé, parfois en public.

    Philippe Aigrain (co-fondateur de la Quadrature du net) a même passé des mois et des mois à rédiger Internet et Création, qui détaille, études à l'appui, les dites positions. Le livre est évidemment sous licence libre (et donc s'appuie sur le droit d'auteur)

    Soyons sérieux. Philippe Aigrain… Si cela continue, on va me dire la licence globale, c'est un sujet qui a été étudié sérieusement.

    RMS (et pas transitivité la FSF) partage peu ou prou les vues de la Quadrature du Net. Une différence entre les deux : Mécénat global vs contribution créative (ex licence globale)

    Bingo !
    Quand les tenants de la licence globale n'oublient pas la moitié de la création dans leurs calculs et ne modifient pas les calculs quand cela les arrangent, on pourra parler sérieusement. Et surtout ne proposent pas des trucs complètement WTF quand ils s'agit d'établir la viabilité de la distribution de ce pot commun.

  • [^] # Re: feedbacks

    Posté par  . En réponse au journal Domaine public, rétribution équitable ET oeuvres à prix presque nul. Évalué à 2.

    Merci beaucoup pour ce retour. :)

    De rien :)
    Je vais rajouter quelques précisions par rapport aux points évoqués :

    « Puis, après, aucun prix fixe maximum n'est défini. Seul le prix minimum l'est ».
    Il est vrai que cela implique un changement de mentalité, qui ne sera peut-être pas possible pour tous. Mais le prix maximum pourrait aussi être relativement élevé et les ventes facilitées par le fait que les coûts soient réduits. Ça n’empêcherait donc finalement pas un bon retour sur investissement. Ce serait un choix à faire, éventuellement après une étude de marché.

    Il m'a fallu pratiquement 5 à 6 ans pour faire changer d'avis des gros studios sur certains points de la distribution. Des détails mais qui permettait une fluidification de la distribution. Je n'imagine même pas leur dire qu'il faudra faire une croix sur le mieux-disant en terme de retour sur investissements. En général, un film/série qui marche bien permet d'éponger les 9 autres séries ou films qui se sont vautrés - et pas forcément parce qu'ils étaient mauvais, juste qu'ils n'ont pas trouvé leur public. Miramax faisait beaucoup cela: pour un film pop-corn, elle finançait des films indés (c'est ce que font maintenant certains grands studios comme 20thFox avec Fox SearchLight)

    Moui. Terrible. À croire qu’ils ne se rendent pas compte qu’un auteur sera nécessairement moins prolifique en ayant un boulot à côté et que ça revient finalement à se priver d’une partie de la culture potentielle.

    Exactement.
    Pour travailler avec des créateurs, ils font souvent des boulots à côté, c'est du temps perdus pour la création pure.

    Il y a quand même une grande différence. Dans cette hypothèse, on paye pour des biens différents : une place de ciné et la VOD ne représentent pas la même chose.

    Y'a une part de vérité là-dedans: Effectivement, ce n'est pas la même chose, entre le cinéma et la VOD, ce ne sont pas les mêmes processus de post-production, de distribution et rémunérations (et souvent effectués par différents distributeurs). La différence entre la proposition de Laurent et ce qu'il se passe au cinéma, c'est que son rapport se situe sur le nombre de personne, alors que dans le cinéma, c'est au temps (chronologie).

    A priori, le créateur ne pourrait pas relever le seuil.

    C'est pour cela que je définissais un prix de base très élevé. Plus besoin de le relever. (c'est un des effets pervers)

    Il serait possible d’intégrer l’ensemble des coûts de production dans le prix global de vente. Il est même possible de répartir le revenu escompté entre plusieurs personnes. De nombreuses œuvres sont réalisées à plusieurs, certains éditeurs jouent un rôle fondamental,…

    J'ai répondu précédemment à ce point justement : http://linuxfr.org/nodes/101200/comments/1519141
    Pour en faire un résumé: les coûts de productions peuvent intégrer le coût de distribution (cela arrive), mais cela voudra dire que le coût de "production" global va enfler. Donc la rentabilité sera donc plus difficile a obtenir. Effets pervers: les productions se concentreront sur des productions qui marchent déjà, soit n'effectueront pas de distribution dans certaines langues/pays, soit le doublage sera médiocre, soit le marketing, soit le prix d'une oeuvre à la vente/location va grossir. Si la rentabilité n'est pas assurée: soit la production ferme ses portes, soit elle mettra plus de temps pour faire d'autres productions.

    J'ai souvent essayé d'imaginer un modèle de distribution centralisée. J'ai vu ses avantages, mais aussi ses limites, malheureusement :-(

  • [^] # Re: feedbacks

    Posté par  . En réponse au journal Domaine public, rétribution équitable ET oeuvres à prix presque nul. Évalué à 4.

    Je reprends quelques unes de tes précisions :

    • L'auteur ne peut pas modifier la valeur du revenu escompté car la publication est signée et horodatée, et si l'auteur re-publie la même oeuvre, cela se verra et les acheteurs n'apprécieront pas qu'on les abuse.

    Je parle bien évidemment d'une valeur à la base (et non modifiée par la suite). Un auteur (ou ayant-droits) peut très bien définir un prix très haut dès le début (ne pas oublier que la plupart des oeuvres sont vendues avant tout à des intermédiaires immuables qu'on appelle Distributeur ou Diffuseur)

    • Ce n'est pas "l'ayant-droit" qui touche le revenu, mais le créateur ou les créateurs (pondération fixée au départ),

    Le tout est de savoir qui est le créateur. Dans le monde de l'audiovisuel, nous avons le ou les scénaristes, nous avons aussi le réalisateur. Dans le cadre d'une série, nous avons le showrunner (le créateur de base de la "Bible") et les auteurs associés (des petites mains qui vont pondre les différents épisodes). Ne pas oublier que pour un film (ou une série) ce sont en général 4 à 5 financiers différents qui interviennent dans le financement d'une production. S'ils ne touchent pas un retour sur investissement, rien ne peut se faire. (ou alors les créateurs détiennent directement les cordons de la bourse, mais alors d'où vient l'argent ? Quid des premiers entrants ?)

    car il y a dé-intermédiation totale. Le cas de Microsoft se réclamant "ayant-droit" à la mission Lescure ne peut pas se produire avec le PM. On ne s'échange qu'entres humains. Je sais que c'est difficile à comprendre après des années de pratiques des industries culturelles, mais avec le Net, on peut être des auto-entrepreneurs,…on peut faire des contrat classiques avec des personnes morales, mais seuls les créateurs touchent un revenu direct.

    Pour le cas d'un livre, peut-être. Une musique aussi. En ce qui concerne l'audiovisuel (séries, films), cela sera plus difficile. J'ai déjà essayé d'imaginer un workflow de distribution du créateur pur jusqu'aux spectateurs : Je pense que c'est difficilement applicable. Pour plusieurs raisons: Les distributeurs locaux se chargent de la traduction, du doublage, de la distribution (cinéma, télévision, vod) et du marketing autour. Imaginons qu'on supprime cet intermédiaire. Ca sera donc la producteur (souvent étranger) qui se chargera de la distribution (souvent local) de tous les travaux liés à la localisation. La plupart ne veulent pas le faire car c'est un très gros travail et ne savent pas faire pour les pays concernés (ne pas oublier qu'ils devront alors gérer entre 50 et 100 pays minimum). Cela voudra donc dire que la production et la distribution auront un budget commun: Indirectement dit: Cela sera complètement différent en terme de budget entre une production qui produit puis vend à des distributeurs locaux à une production qui produit puis doit gérer la localisation pour chacun des pays (en général, il faut déposer entre 50 et 100.000 euros par doublage, sans compter les frais de marketing et de copie).

    • Aucun frais de plateforme, tout est en P2P comme avec Bitcoin (sauf que c'est plus stable que Bitcoin)

    Le rêve pour un distributeur: aucun frais de BP.
    Cependant, comme je le disais juste en haut: Qui se charge du doublage et de la localisation ?

  • # feedbacks

    Posté par  . En réponse au journal Domaine public, rétribution équitable ET oeuvres à prix presque nul. Évalué à 6.

    Ainsi, si un auteur souhaite 100 € pour un texte, il peut aussi bien vendre ce texte à 10 euros dix fois, qu’à 1 € cent fois ou à 0,1 € mille fois. Plus de personnes acquièrent une œuvre, plus son prix tend vers zéro. Le prix est dégressif en fonction du nombre d’acheteurs qui se présentent. De sorte, les acquéreurs d’une œuvre peuvent être presque intégralement remboursés de la somme qu’ils ont versée au départ.

    Laurent Fournier présuppose que l'auteur souhaite définir un prix maximum pour son oeuvre: En général, quand on finance un projet "culturelle" (livres, séries, films, musiques, etc…), il y a un coût de base pour la création de la dite oeuvre (en gros, le budget et les dépenses liées à la production). Puis, après, aucun prix fixe maximum n'est défini. Seul le prix minimum l'est.

    Si les défenseurs du partage non marchand voulaient donner une chance au partage marchand, pour le bien des artistes, des consommateurs et de toute la société, alors ils n’auraient plus besoin de demander la légalisation du piratage.
    Je pense qu’ils sont tellement obnubilés par la guerre contre le droit d’auteur qu’ils en omettent de résoudre le problème de la rémunération des créateurs. Le Partage Marchand en fait sa motivation principale, avec la défense des consommateurs.

    J'abonde dans son sens. On oublie (et moi le premier au tout début) que la première préoccupation des auteurs est la rémunération de l'oeuvre présent ou de la suivante.

    Le financement actuel par les places de cinéma n’est pas remis en cause, car il fait partie de la catégorie « spectacle ».

    La TSA rapport moins de 17% du budget total du CNC.
    Le CNC couvre - quand les productions ont de la chance - entre 6-8% d'un film. (et à limitation de 500.000 euros, pas plus).
    Le financement du cinéma est assuré en majeur partie par les chaînes de télévisions (Canal+, France-Televisions, TF1, M6, …)

    Somme toute, le Partage Marchand bénéficierait plus aux auteurs et éditeurs d’e-books. Ces derniers ne peuvent vivre de spectacles ou de concerts comme dans le secteur de la musique.

    J'ai pourtant entendu des voix du partage non-marchand avancer des "ils n'ont qu'à faire un boulot à côté" (oui, parce que être auteur, c'est un hobby :)

    Pour un auteur, la plus grande difficulté est de fixer a priori le montant maximal de revenu qu’il souhaite tirer d’une œuvre et de publier ce montant. L’auteur doit renoncer à un revenu potentiellement infini.

    Bonne chance pour tenter de vendre cela. Je sais qu'il parle essentiellement de livre, cependant - et si j'extrapole dans mon domaine - je me vois mal dire à un producteur "Bonjour, pourriez-vous financer un film à hauteur de 5M€ mais ne vous attendez pas à un bon retour-sur-investissement". Je prendrais la porte direct.

    Alors qu’en attendant quelques mois ou quelques années, vous ne la payerez probablement que quelques centimes car beaucoup de personnes l’auront acheté avant vous.

    C'est le principe de la diffusion: vous "louez" votre place de cinéma à 10€. Vous vous louez la VOD à environ 7€, puis les films plus anciens à moins que cela, puis diffusion sur les chaînes non cryptés: 0€. (oui, je sais, il parle que des livres :)

    Aussi, pour simplifier, les plus aisés prennent juste plus de risques que les moins bien lotis en étant plus pressés.

    Sauf erreur de ma part (je connais pas assez), c'est, je crois, ce principe dans les jeux-vidéos: le prix se trouve "capé" autour des 60-70€ parce que les éditeurs savent qu'en cas de revente d'occasion, ils ne toucheront rien (c'était même un bizmodel proposé par Microsoft pour la XboneOne il me semble)

    Le prix d’une œuvre décroit progressivement. A un moment, il passe de 1 et à 0 centime (cas simplifié d’une précision de 2 chiffres après la virgule). Et, cet instant marque son passage dans le domaine public.

    Effet pervers que je vois assez rapidement: Alors l'ayant-droit lèvera donc le seuil du montant rémunérateur pour que le 0 ne s'atteigne jamais ou le plus tardivement possible.

    Le passage d’un coût marginal faible (cas de la production industrielle) à une valeur nulle (cas du Net) change toute la donne.

    Quand on passe sur les 3/4 des coûts effectivement :)
    Dans les coûts de production, la distribution en elle-même() est une quasi-goutte d'eau.
    (
    distribution de l'oeuvre et non le travail d'un distributeur)

    Je reviens sur les points de sa théorie rapidement via l'article résumé (il me faudrait m'y pencher plus), ceci dit, Laurent Fournier est le seul à ma connaissance à mettre, avant tout, en avant le besoin de rémunération. En cela, c'est une bonne chose.

  • # Feedback Disconnect

    Posté par  . En réponse au journal Ghostery toujours pas open source, on fait quoi ?... Disconnect !. Évalué à 7.

    J'utilise Disconnect depuis quelques mois déjà. C'est vraiment pas mal. Ca permet de filtrer énormément de chose. On peut mettre en whitelist-blacklist certains sites : Ce principe est qu'en whitelist, le site visité n'est plus filtré par Disconnect. Ca permet de voir si un truc passe ou ne passe pas (par exemple pour des vidéos). Y'a certains sites qui peuvent poser problème (c'est rare, mais cela arrive, notamment sur les layers pubs par dessus des vidéos => les deux ne se lancent plus). On peut filtrer par type de contenu: Advertising, Analytics, Social et Content. Dans chacune de ses sections, plusieurs lignes composant les différents sites contactés pour les contenus.

    Par contre, le truc le plus relou, c'est le "Waiting Disconnect". De temps à autres, pour une raison inconnue (je n'ai pas regardé les sources), Le module Disconnect semble interroger les serveurs Disconnect et parfois, ils ne répondent pas/plus. Et là, impossible de se connecter à vos sites préférés. On a l'impression que les sites ne répondent plus et on peste contre tout: Le site, la BP, le Wifi, etc…. Jusqu'à comprendre que c'est Disconnect qui bloque tout. La seule méthode: Soit attendre quelques secondes/minutes, le temps que les serveurs reviennent, soit carrément désactiver le module.

  • [^] # Re: Bien essaye

    Posté par  . En réponse au journal La GPL est un échec (FreeBSD 10 est sorti). Évalué à 10.

    Je te rejoins, c'est un peu ce que je dénonce depuis quelques années déjà: le système de notation n'est plus le fait de "pertinenter" un commentaire mais de voter en terme d'accord/désaccord. On arrive à des situations étranges où des commentaires inutiles ont des notations hautes et des commentaires utiles (mais souvent apportant un autre son de cloche) se retrouvent avec des notations très basses. On a beau rappeler les règles: "Le système de votation sert à définir si un commentaire est pertinent ou inutile par rapport à la source de la nouvelle ou la source du fil de discussion et non un système de votation sur le fait d'être en d'accord ou non avec le posteur". Rien n'y fait: certaines personnes continuent de voter avec leurs tripes et non avec leur tête.

  • [^] # Re: Rien à craindre !

    Posté par  . En réponse au journal La loi sur la programmation militaire est adoptée !. Évalué à 7.

    "Taxe", le mot est mal vu; Parlons plutôt de "Contribution pour la sécurité du pays et de la Nation contre ces méchants pabô" ou "Valeur Ajoutée pour la protection des petits enfants".

  • [^] # Re: RIP

    Posté par  . En réponse à la dépêche Décès de Cédric Blancher, chercheur en sécurité informatique. Évalué à 5.

    En général, les journalistes accentuent sur les problèmes de dangerosité de la pratique de la chute libre. J'ai jamais vu un sport aussi clean dans ses pratiques et son respect de la sécurité. Pour en faire depuis quelques années, j'ai déjà vu plusieurs le D(irecteur) T(echnique) dire clairement "un manquement dans le règlement, vous êtes viré de la drop zone temporairement ou à vie". Ca rigole pas. De mes souvenirs des statistiques de la fédération, les accidents surviennent surtout avant la montée dans l'avion et après l'atterrissage. Et à chaque fois qu'il y a un problème, les journalistes (et les commentaires) ressortent la pratique dangereuse de ce sport sans connaitre les tenants et les aboutissants.

  • [^] # Re: on s'poile !

    Posté par  . En réponse au journal [Film]La stratégie d'Ender. Évalué à 1.

    Réponse cryptique. Réponse inutile.
    (ou alors tu t'exprimes mieux)

  • [^] # Re: on s'poile !

    Posté par  . En réponse au journal [Film]La stratégie d'Ender. Évalué à 1.

    Et t'as l'air content de spoiler en plus…

    Raconter la fin d'un film, c'est comme pisser sur un tableau de Maître…

  • # on s'poile !

    Posté par  . En réponse au journal [Film]La stratégie d'Ender. Évalué à 2.

    Je n'ai pas lu le livre, ni même vu le film; est-ce que "Vous passerez à côté de raccourcis (l'ansible, le jeu, l'ordi du jeu…)" n'est pas un mini-spoil ? :)