psychoslave__ a écrit 5873 commentaires

  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 1.

    Avec tout l'argent du monde, tu ne feras pas sortir de la culture de quelque chose qui n'a rien à exprimer.
  • [^] # Re: A propos de propriété intellectuelle

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 1.

    Bon juste pour dire qu'entre propriété intellectuelle et propriété matérielle, il n'y pas vraiment de lien. On ne duplique pas des maisons comme on duplique de l'information.

    Je dit ça parceque je vois venir gros comme un camion les histoires de voitures comparées à l'information et les phrases du genre «le communisme on a vu ce que ça donnait».

    Mais n'empêche c'est vrai, le communisme c'est bien en théorie, mais dans la pratique ça vaut pas mieux que le capitalisme.
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 1.

    Bon visiblement pour toi la culture c'est avant tout un moyen de se faire du fric. Pour moi c'est avant tout un moyen d'expression.

    C'est sûr qu'avec des préceptes aussi différents on ne peut pas tomber d'accord.
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 1.

    Et bien la contre-façon en question c'est la personne qui en joui qui la fabrique elle même (c'est elle qui copie le fichier). Si demain on peut acheter une machine qui me permet de fabriquer de manière utra rapide n'importe quel objet pour un coût dérisoire (un peu d'électricité), bah c'est ikéa qui fera la gueule.

    C'est comme ça, les innovations technologiques font disparaître certains marchés, je ne vois pas de raison de les faire survivre artificiellement.

    Avec la venu des appareils photo numérique, les vendeurs et développeurs de pellicules ont perdu un sacré marché. Mais bon, les gens ne collent pas des posters de leur vendeur de pellicules dans leur chambre, alors c'est pas grave.
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 1.


    - fournir un cadre légal aux licences copyleft (qui augmentent immédiatement le bien commun, qui plus est de façon héréditaire), et autres licences permettant d'obtenir un effet ou un autre selon le souhait de l'auteur.

    Oui mais sans droit d'auteur on aurait pas besoin du copyleft, la copie étant justement toujours autorisé. Disons qu'on pourrait faire de l'open source façon BSD, mais en plus sans la possibilité d'interdire quoi que ce soit sur les binaires (copie, désassemblage, etc.)


    forcer un maximum la diffusion par des canaux rémunérant les créateurs (ce qui les encourage dans leur activité, et augmente le bien commun à terme). Empêcher le téléchargement de masse peut concourir à cela, mais les ayant-droit peuvent décider que la diffusion gratuite permet de promouvoir le spectacle vivant. C'est aussi le droit de l'auteur.

    Il y a un hic dans ton raisonnement. Malheureusement les canaux rémunérateurs dont tu parles n'ont pas et n'auront jamais la capacité d'absorber toute la culture qui se fait. À berlin par exemple il y a des DJs à qui on demande de payer pour pouvoir jouer sur une scène.

    De plus tout le monde ne conçois pas de la culture pour se faire de l'argent. Et les canaux les plus rémunérateurs ne récompensent pas forcément les plus talentueux concepteurs.

    Le blues trouve ces origines dans les champs de coton, pas dans la possibilité de se faire un max de fric en faisant le moins possible. Le gospel viens d'une inspiration spirituelle, etc.

    La musique et toute autre forme de bien culturel sont avant tout des moyens d'expression. Tant qu'ils auront des choses à exprimer, les êtres humains concevront de la culture. Nul besoin de mettre des sommes astronomiques en guise de carotte.

    Si pour toi la culture c'est le «star system», alors oui, peut être que ne pas respecter le droit d'auteur nuit à la «culture». Mais cette culture là, elle peut mourir, je ne la pleurait pas.
  • [^] # Re: Meilleur solution

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 0.


    qui a dit qu'elle devenait magiquement publique et libre de diffusion ? sa diffusion peut être assortie de conditions, si tu les violes c'est toi qui est dans l'immoralité la plus complète.

    Elle ne deviens pas magiquement public, c'est son auteur qui la publies et la fait ainsi sortir du cadre privé.

    Après une fois qu'une information est publié, à moins d'oppresser la liberté d'expression, je vois mal comment tu peux empêcher sa libre diffusion.


    ta vision des choses est trop manichéenne

    Dans un tas de sujet, dont celui-ci, c'est sûrement vrai.

    Mais je suis comme ça, si quelque chose me trotte dans la tête, j'y réfléchis jusqu'à ce que je pense avoir compris et que l'ensemble forme un tout cohérent. Je ne peux pas m'endormir le soir en pensant «interdire à quelqu'un de diffuser des informations sous droit d'auteur, ça n'est pas opprimer sa liberté d'expression».

    J'ai besoin de trouver un système cohérent dans lequel placer mes idées, sinon je ne dors pas. C'est physiologique.


    je crois que c'est toi qui a besoin d'une thérapie

    Bah oui mais maintenant que j'ai donné tout mes sous à la star ac', je peux plus me la payer. :P
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 1.


    - pour la corrélation droit d'auteur/création : ok il faudrait une étude sérieuse, mais c'est le bon sens qui dit que tu préfères travailler quand tu es payé... Pour l'instant, je ne vois pas d'argument historique suggérant le contraire.

    Je n'ai rien contre payer les heures de travail qui permettent de faire quelque chose qui profite à l'intérêt général. Mais quand tu achètes un morceau de musique, tu pais plus le droit d'écoute que les heures de travails qui ont été nécessaire à la conception du morceau. Je pense qu'une fois ces heures payés, l'½uvre doit tomber dans le domaine public. Après si je la télécharge sur un serveur donnée, je veux même bien filer un peu de tune pour l'électricité.

    Payer pour un service (qui demande des heures de travail), oui.
    Payer pour un droit (qui demande d'accepter la servitude), non.


    - quand tu fais de la contrefaçon, ce n'est pas l'information que tu violes, ne joue pas celui qui ne veut pas comprendre !

    Je n'ai rien contre la «contre-façon» dans la mesure où l'on sais ce que l'on achète. Si il y a des gens qui veulent payer pas trop chère pour avoir un logo donné sur un produit quelconque, et qu'ils savent qu'ils n'auront pas focément la même qualité que la marque d'origine, je ne vois pas le problème.

    En fait je trouve le principe de marque débile. Ce dont on a besoin c'est de l'assurance qualité, de contrôles de conformités aux normes. Tout le monde n'a pas besoin de ce qui fait de plus perfectionné dans une catégorie de produit donnée. Si demain je voulais m'acheter des skis, je ne m'achèterais pas du matériel dignes des JO.

    Après le logo qu'on colle dessus, ça ne change pas la qualité d'un produit.

    L'autre problème des marques et aussi de donner l'illusion d'une unité, ce qui est d'autant plus faux que l'entreprise est grande. On peut très bien être satisfait d'un produit d'une grande entreprise et totalement déçus par un autre, et en fait les deux produits n'auront pas du tout été fait par la même équipe, et si ça se trouve les deux équipes ne se connaissent même pas.

    Je ne suis pas là entrain de faire l'apologie de l'artisanat face à l'industrialisation, chacun des deux modèles à ses avantages et inconvénients.

    Bon sinon, pour te répondre, je n'assimile pas la contre-façon à quelque chose de malsain dans la mesure ou le client est au courant.

    Ça me fait penser quand j'était à l'aéroport il y avait un affiche où l'on voyait un téléphone portable avec un motif qu'on vois sur certains sacs. Le motif avec une fleur de lyse, je sais pas si tu vois ce dont je parle, bon en tout cas ça doit être une marque. Et en dessous il y avait marqué «la contre-façon est un véritable fléau».

    Franchement je me suis bien marré en lisant ça. Comme si c'était une catastrophe qui pourrait potentiellement conduire à la fin du monde.

    Si il y a des gens pour acheter, c'est qu'il y a un marché que ne couvre pas les marchés des originaux. S'il y en a pour acheter une montre à 10¤ qui imite une à 10.000¤, je vois pas le mal. Ça ramène de l'argent aux personnes qui fabriquent des montres à 10¤ (qui ont donc bosser pour fabriquer), et celui qui vend des montres à 10.000¤ il y perd sûrement pas un client.


    Il faut bien sûr militer pour un texte plus juste, respectant réellement l'intérêt général. N'empêche que je ne militerai pas pour la suppression du droit d'auteur.

    Bon d'accord, j'y suis aller peut être un peu fort en parlant de suppression totale du droit d'auteur. Le droit de paternité me semble correct. De plus payer les gens pour leur travail (heures de travail + frais de production), ça me semble également correct. Mais interdire le partage culturel je ne l'admet sous aucun prétexte.
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 1.

    Oui mais quand la loi est dicté par l'intérêt particulier(majors), elle n'est pas favorable à l'intérêt général, mais à l'intérêt particulier qui l'a dicté.
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 1.


    Pour ce qui est de la création, elle a été particulièrement vivace ces derniers siècles, donc oui, le système de droits d'auteur, s'il n'est peut-être pas optimal, est efficace.

    Oui et l'espérance de vie à grandement augmenté ces derniers siècles, ça doit être grâce au droit d'auteur également.


    Si, il s'agissait bien d'un homme de paille, car la question que tu formulais était sur la moralité de l'oppression, alors que ce qui nous intéressait était la moralité du droit d'auteur.

    Ah oui, je comprends maintenant. En fait le droit d'auteur n'interdit à personne de communiquer. Par exemple il n'interdit pas de communiquer une chanson soumise au droit d'auteur.


    Le droit d'auteur ne se limite pas à interdire le téléchargement. C'en est juste une conséquence, mais elle pourrait être supprimée (par exemple avec un système de licence globale). Donc je maintiens, le droit d'auteur est dans l'intérêt général, même si ses abus ont des conséquences contraires.

    Bon alors il faut que tu m'expliques quelles sont les autres limitations imposés par le droit d'auteur qui selon toi sont bénéfiques pour l'intérêt général.


    Effectivement, on ne t'interdit pas de communiquer. On ne t'interdit pas de faire l'amour non plus, mais si tu violes ta voisine, je te promets que ça risque de mal se passer...

    Oui mais ma voisine quand je la viole, elle n'est pas consentante. Jusqu'à aujourd'hui j'ai jamais rencontré une information qui n'était pas consentante à ce que j'en fasse ce que je veux.


    Il n'y a pas d'hypocrisie ici. On parle de généralités, de lois, de principes, on n'a donc pas à parler de ce qu'on fait nous-mêmes, c'est hors-sujet

    Si tu veux oui. Il n'empêche que la loi ne me semble pas aller dans l'intérêt général (dont mon intérêt particulier fait partie). Avec DADVSI on a bien vu qui c'est qui dictait les lois à voter. On a même un amendement universal! Franchement, ils s'en cachent même pas!
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 1.


    dans ce cas, tu peux lui faire découvrir en lui faisant écouter et si cela lui plait, elle pourra aller s'acheter la chanson

    Ma s½ur habite à l'autre bout de la france alors j'ai pas souvent l'occasion de lui faire écouter quelque chose de visu.

    Personnellement je connais pas d'endroit où tu peux «acheter une chanson». Y en a plein ou tu peux payer pour un droit d'écoute limité d'une chanson, mais où tu peux acheter une chanson, franchement je vois pas.


    Par contre, pour quelle raison devrait-elle posséder cette musique sans respecter son auteur ?

    Bah pour se faire plaisir en l'écoutant? Et tu appels quoi le respect de l'auteur? Accepter de payer un droit d'écoute? C'est ça ta conception du respect? ...


    Je vais dans la rue avec ma guitare, je chante une chanson sous droit d'auteur, je me film et je balance le tout sur le net. -> Et c'est interdit pour plaggiat ... Pourquoi veut tu absolument reprendre le travail des autres ? Rien ne t'inderdit de créer par contre

    Ah je vois, donc quand JE vais dans la rue avec MES pieds, que JE joue avec MA guitare et MA voix à partir de MA mémoire et MON savoir faire, que JE film avec MA caméra, c'est le travail de quelqu'un d'autre...

    Rien ne m'interdit de créer, mais en tant qu'être humain, j'en ai pas la capacité. Sinon je me casserais pas le cul à bosser, je créerais ce dont j'aurais besoin en le faisant jaïr du néant. Une poire? POUF! Une poire.

    Ensuite pourquoi je veux reprendre le travail d'un autre? Etbien si j'apprécie une chanson, j'ai envie de la rejouer/rechanter, c'est une pulsion instinctive, et si tu es un tantiné humain, tu devrais le savoir. Ça n'a rien a voir avec le manque de respect, au contraire, je vois pas quel plus grand hommage je pourrais faire à un artiste que d'apprendre une de ces chansons tant je l'apprécie.


    on t'interdit simplement de communiquer certaines informations. -> Toujours pas, on t'interdit de donner quelques choses qui ne t'appartient pas ...

    Les informations possibles n'appartiennent ni à moi, ni à personne. M'empêcher d'utiliser une information, c'est m'empêcher d'utiliser une information.
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 0.


    Ils n'ont pas mis la main dessus, ils l'ont produit et/ou crée.

    Si par produire créer tu veux dire concevoir, je suis d'accord. C'est les premiers (connus) à avoir découvert une combinaison donnée.


    - où tu considères que que tu as un droit d'exploitation, et de diffusion sur l'ensemble des ½uvres de la planète. Quelques soit le prix initial et l'investissement qui a été nécessaire.

    Je serais bien d'accord de payer pour consulter une ½uvre dans la mesure où le prix initial et l'investissement qui a été nécessaire n'est pas déjà largement dépassé.


    - où tu considère ta liberté est supérieure à celles des créateurs/diffuseurs de contenu.

    Au contraire, je considère leur liberté égale à la mienne, ni inférieur, ni supérieur. Ce sont eux qui estime que ma liberté d'expression à moins de valeur que leur liberté de faire du profit.


    On ne pourra jamais être d'accord. La discussion pour moi va s'arrêter là.

    Tu as sûrement raison. Bonne journée à toi aussi.
  • [^] # Re: Meilleur solution

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à -2.


    non, à force je ne t'excuse plus. "de l'information" ce n'est pas intrinsèque dans le monde réel, tu vois, et une information n'a pas de fait vocation à être partagée. il y a même des gens pour parler d'informations personnelles : allez, ouvre-nous ton disque dur et ne crypte rien, ça serait immoral.

    Ah mais je respecte la vie privée. Mais quand on publie une information, on la fait sortir du cercle privée. Vouloir contrôler une information public, c'est ça qui est immorale.


    "découverte" ? hormis les cas les plus triviaux, on parle de "création" et c'est pour une bonne raison.

    Oui on parle aussi de création d'un fossile. Je creuse dans mon jardin, je découvre des fossiles de dinosaures, hop je viens de créer des fossiles. Créer ce n'est pas faire sortir du néant. Ce qu'on appel communément créer, c'est découvrir.


    c'est vrai. mais c'est aussi crétin que m'annoncer que mon numéro de CB et mon mot de passe root trainent dans /dev/random, quelque part... il y a aussi le détail de tes rêves zoophiles, pas loin...

    Tu peux trouver cela aussi absurde que tu veux, c'est la réalité.


    ton problème à la base c'est que tu veux partager quelque chose qui n'est pas à toi (ni à tout le monde, genre mis dans le domaine public) : ne t'étonne pas si en retour on te traite de "voleur" faute de mot plus approprié.

    Le problème c'est que des gens s'approprie des informations et veulent le contrôle de tout ce qui pourrait être fait en utilisant ces informations.

    De plus, à moins de faire une ablation d'une partie de ton cerveau, je ne peux pas te voler une idée. Dans le vol il y a l'idée de privée autruis contre son grès d'un bien pour en jouïr soit même. Mais quand j'utilise une information que quelqu'un à découvert avant moi (que je sois au courant ou non de cette antériorité), je ne prive pas cette personne de la jouissance que peu lui procurer cette information. Ce dont je la prive, si tu veux, c'est du contrôle qu'elle désire avoir sur cette information. Et comme cette information peut entrer dans mon esprit, ce que veut cette personne, c'est le contrôle de mon esprit.


    violeur des droits de l'artiste créateur, violeur de propriété intellectuelle.

    Ah je ne doute pas qu'un artiste souffre de graves troubles psychologiques après que des millions de personnes l'aient violé en copiant l'½uvre qu'il à conçu le premier. Vraiment je les plaints. Ça doit leur coûter chers en thérapie tout ça, je comprends mieux la taxe sur les supports de stockage.
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 1.


    Dis-donc, tu ne serais pas un peu buté sur ta position jusqu-au-boutiste ?

    Un peu? Non! Je pense qu'on franchement parler de fanatisme là! :P


    Si.
    Quand on diffuse une ½uvre sans le consentement des ayant-droit, on diminue l'intéressement (mercantile ou autre) à la création, et donc à terme on diminue la création (puisque peu de gens créent de façon complètement désintéressée). Si la création est diminuée, le patrimoine culturel sera moins enrichi, et donc tout le monde y perd. Bref, ne pas respecter le droit d'auteur c'est, à terme, dégrader le bien commun.

    Je sais pas si tu es au courant, mais l'être humain à pas attendu le droit d'auteur pour concevoir des biens culturels. Et si demain il devait disparaître, les gens n'arrêterait pas subitement de faire de la peinture, de la musique, de la poterie, de la pâte à sel, des écrits, de la pâte à modeler, de la cuisine.

    Faut être franchement gonflé pour prétendre que l'abondance culturelle est dépendante du droit d'auteur et que sans lui il n'y aurais que vide et stérilité.


    L'oppression, c'est l'excès de contraintes causés par des lois. Pour l'instant, tu ne m'as pas dit pourquoi on est en présence ici d'une oppression caractérisée.

    Bah je discute avec ma s½ur, je lui parle d'un morceau de musique que j'apprécie, je n'ai pas le droit (légalement) de le lui copier.


    Maintenant que l'homme de paille est esquivé, revenons au sujet : protéger le droit d'auteur est-il moral ? Certainement, au vu de ce que j'ai dit au début de ma réponse.

    Comment ça l'homme de paille esquivé? Moi ma s½ur je peux toujours pas lui copier (légalement) la musique que j'apprécie (si elle est soumis au droit d'auteur stricte bien entendu). Tu n'esquives pas un homme de paille, tu nies la réalité! C'est fou ça quand même.


    Pour ce qui est de la désobéissance civile, c'est ton problème, mais je ne suis pas en train de dire que le droit d'auteur c'est bien parce que c'est dans la loi. Je te dis juste que c'est dans l'intérêt général de le protéger (et c'est en partie pour cela que la loi existe).

    Si c'est dans l'intérêt général, pourquoi est-ce que des millions (milliards?) de personnes se retrouve à télécharger illégalement ? Peut être que c'est pas tant l'intérêt général, mais l'intérêt particulier que défend cette loi. Mais non, si c'est des millions de personnes font ça, c'est parceque ces gens sont tous de villes pirates sanguinaires, les gens bien comme il faut, ils respectent l'intérêt général (haha).

    D'ailleurs on a bien vu lors de DADVSI comme l'intérêt général est venu raller face à la molesse des propositions initiales. Alors que les intérêt particulier tentaient désespérément de faire une loi plus morale et qui pouvait vraiment s'appliquer.


    Personne ne t'interdit de communiquer. On t'interdit simplement de reprendre publiquement une ½uvre telle quelle (droit d'auteur) où la mise en ½uvre d'une idée non triviale (brevet).

    Je vois. Je vais dans la rue avec ma guitare, je chante une chanson sous droit d'auteur, je me film et je balance le tout sur le net. Et bien je ne viens pas de communiquer. Non Monsieur, puisqu'on ne m'interdit pas de communiquer.

    Tu te rends bien comptes que tu es entrain de me dire : personne ne t'interdit de communiquer, on t'interdit simplement de communiquer certaines informations.

    Si toi tu ne vois pas l'incohérence dans ce raisonnement, je vois mal comment je pourrait te convaincre de quoi que ce soit.


    Après l'homme de paille, l'attaque ad hominem. Et les raisonnements corrects, ce serait possible ?
    Qu'est-ce que cela change à un problème universel, que moi, dans mon cas, je pirate ou pas ?

    Ça change que tu défends des choses que tu ne respects pas toi même. Et si jamais tu les respects, il y a des millions de gens la dehors (le général dans «l'intérêt général») qui ne le font pas.


    Un alcoolique peut très bien tenir un discours complètement sensé sur la nécessité d'une politique contre l'alcoolisme.

    J'ai jamais vu quelqu'un mourir ou tomber malade de s'être trop cultiver pour ma part.


    Qui plus est, je n'ai jamais dit que j'étais satisfait par le système actuel. Mais ce qui est clair, c'est que je rejette en bloc ta position simpliste (qui d'ailleurs ne convainc personne ici, visiblement... ).

    Bah oui je convainc personne. En attendant dire d'un coté le droit d'auteur c'est bien, et de l'autre ne pas le respecter, c'est une position hypocrite. Tu peux prendre ça mal, et le nier, ça n'en reste pas moins concret.

    Mais puisque tu trouves ma position simpliste (mais au moins cohérente et honnête), je t'en pris, exprime toi.
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 1.

    J'ai pas mis les guillemets pour rien.
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 1.


    Communiquer n'est pas seulement diffuser.

    Peut être, mais diffuser, c'est toujours communiquer.


    La culture n'est pas une collection de MP3. La culture n'appartient pas aux riches, parce que la culture est ce que tu EST.

    Les riches veulent le contrôle de la culture parce que ça peut leur rapporter de la tune. Une collection musical toute seule n'est pas de la culture, mais quand un individu écoute une collection musicale, il fait sa culture musicale.


    Tu as une vision bien étriquée qui considère la personne comme un consommateur plus qu'un citoyen.

    Je ne sais pas comment tu arrives à une tel conclusion, faudrait vraiment que tu me développes ton raisonnement pour que je puisse avoir une infime idée de ce qui t'y mène.

    Je suis contre le fait de faire de réduire la culture à un produit mercantile. Je suis pour un libre échange de la culture.


    Perso, si des gens ne veulent pas que j'ai accès à leurs produits (que ça soit une discrimination par le prix, par des mesures techniques...) je vais chercher ailleurs des gens plus accueillant.

    Et bien moi je ne suis pas prêt à sacrifier un bien culturel sur l'autel du St profit parce que ce sont des despotes qui ont mis les premiers la main dessus.

    Tu dis que j'ai «une vision bien étriquée qui considère la personne comme un consommateur», mais c'est toi qui parle de «produit» pour un bien culturel.
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 1.


    Je dirais même que plus l'½uvre est mercantile, moins elle contient d'informations méritant d'être diffusées. C'est pour cela que l'usage de restriction sur ce genre d'½uvre ne me gène pas trop.

    Par exemple les morceaux conçus par des formations comme simon & garfunkel ou nirvana. C'est sûr ça c'est bien vendu ça peut être que mauvais d'un point de vu culturel.
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 2.


    Personne ne t'empêche de diffuser l'information d'un film en en faisant un résumé, une caricature... Mais diffuser le film contre la volonté de l'auteur oui. L'information n'est pas perdue

    Donc tu es d'accord (d'ailleurs je vois mal comment on ne pourrait pas l'être), on interdit aux gens de diffuser certaines informations, par exemple un film.


    La première voiture, le premier microprocesseur, le premier avion ont été les premiers à être créer.

    Ça dépend ce que tu appels par création alors. Si pour toi création est un synonyme de conception, je suis d'accord. Mais tu ne fais pas jaïr une voiture, un microprocesseur ou autre du néant : tu assemble des choses déjà existantes (la matière) dans une configuration qui t'intéresse.


    L'idée de l'abolition de l'esclavage a été créer à un moment.

    On l'a conçu (ce qui n'est pas un acte de création) et on a décidé de la mettre en place.


    Procès d'intention détected* Attribuer aux gens l'unique intention de gagner de l'argent, c'est d'abord cette généralité est fausse, ensuite, s'ils font de l'argent, c'est qu'ils y a des gens qui sont intéressés par payer le contenu.

    Intéressé ou forcés et contraints. Bien sûr qu'il y a des gens qui conçoivent des informations sans vouloir en tirer un profit pécunier. Mais ce ne sont pas ces gens là non plus qui essaient de développer des technologies pour empêcher le partage d'information (DRM) ou qui magouillent pour mettre en place des taxes dignes de la dime (taxe sur les supports de stockage d'information).


    La liberté d'expression est bien plus précieuse et vaste que juste diffuser du contenu pour lequel tu n'as pas de droit dessus.

    Ah formidable, j'ai le droit de partager de l'information que si on m'en donne le droit, ça c'est de la putain de liberté d'expression dis donc!



    Mais je vois bien que ça vexe ta vision de consommateur passif étriquée.

    Ahah, mdr. Non sérieux t'es tellement loin de la réalité que ça ne peut que me faire rire ce genre de propos.


    A ce que je sache, personne ne t'empêche de t'exprimer.

    Et bien tu ne sais pas voila tout. Encore l'autre jour dans un forum j'ai vu un gars qui disait qu'il fallait fermer un poste parceque emule y été évoqué, et que ça risquait d'attirer les ennuis, qu'on pouvait fermer le forum. Les gens ne s'exprime pas librement, ils ont peurs, ils n'osent pas dire ce qu'ils pensent sous crainte de représailles.



    Et je te rassure, il y a des gens sur cette planète qui veulent qu'on diffuse leurs ½uvres. Les logiciels libres en font parti. Si les conditions d'utilisations des majors te gène, change de fournisseur.

    Mais ça c'est déjà fait. Seulement ce qui me dérange ce n'est pas les conditions, c'est le fait qu'il soit légalement possible de mettre de tels conditions.

    Aussi j'ai envie de partager et qu'on partage avec moi de la culture sans que personne ne vienne empêcher ce processus figure toi. Peut être que pour toi le partage culturel est moins important que le porte monnaie d'une poignée de personnes, mais c'est pas le cas de tout le monde vois-tu.
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 2.

    Une ½uvre n'est pas forcément artistique. Puis de toute manière ce pour quoi je limite c'est le libre échange de l'information, comment tu nommes les informations à bien peu d'importance.
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 0.


    Or tout ce que dit le principe de liberté d'expression c'est qu'on ne peut interdire un acte d'expression public pour la seule raison qu'il exprime une certaine opinion ou idée. En revanche, si on s'exprime en taggant les murs, en criant dans les oreilles des gens, en utilisant un mégaphone dans un hôpital, en détournant une station de radio, ou en volant le stylo de son voisin, évidemment que tout cela sera illégal !


    Mais dans tout tes exemples on nuit à autrui, ce qui n'est pas le cas quand je copie une ½uvre.

    Quand on tagge un mur,on «dégrade» une propriété physique qui ne nous appartiens pas (ou alors c'est notre mur et on fait ce qu'on veux avec).

    de même en criant dans les oreilles des gens, en utilisant un mégaphone dans un hôpital, en détournant une station de radio, ou en volant le stylo de son voisin, on commet des agressions physique.


    Ainsi s'exprimer en plagiant l'½uvre d'autrui sera de même illégal sans que cela ne contredise le principe de liberté d'expression, à partir du moment où il a été décidé que le droit d'auteur était digne d'être protégé par des lois.

    Je ne vois pas en quoi protéger l'oppression qui rapporte de l'argent est quelque chose de moral. Ce n'est pas parce qu'il y a une loi qu'il faut la respecter, il y a un truc qui s'appel la désobéissance civil.

    Je suis d'accord d'attibuer le mérite d'une découverte au premier à la faire. Je suis d'accord de payer des chercheurs à chercher. Mais qu'on m'interdise de communiquer pour que des personnes gagnent sans fin de l'argent parce qu'en cherchant ils ont découvert quelque chose, je m'y oppose fermement.

    Mais bon, tu peux continuer à faire ton hypocrite, dire que le droit d'auteur c'est quelque chose de moral et retourner matter tes divx téléchargé sur la mule. Oh bien sûr maintenant tu es peut être pété de tune et tu te la pètes avec ta collection de DVD originaux que tu mattes sur ton écran HD de 5m, et tu penses peut être que la culture devrait rester un loisir réservé aux riches.

    Mais je me demande combien sur ce site, peuvent me dire sans mentir «je n'ai jamais téléchargé ou utilisé illégalement d'une quelconque manière une ½uvre couverte par le droit d'auteur». Et à moins que tu puisses me dire ça, alors tu es un hypocrite.

    Faites ce que je dis pas ce que je fais hein...
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 1.


    Je te renvoi aux définitions communément admisse http://www.google.fr/search?q=define:oeuvre maintenant, si tu as ta propre définition, le dialogue n'est pas possible.


    Bah j'aimerais savoir laquelle de ses définitions tu te bases. Est ce que c'est celle qui commence par «puisqu'elle est aujourd'hui plus insaisissable que jamais» ou par «toute création protégeable par le droit de la propriété littéraire ou artistique» (génial tautologie, toute ½uvre doit pouvoir être protégé, et une ½uvre c'est toute chose qui peut être protégé).


    La création n'est pas de partir de zéro à chaque fois. C'est justement parce que créer demande un effort qu'il faut protéger les gens qui font cette effort.

    Ah et quel effort fourni une personne lorsque j'observe une ½uvre qu'elle à conçu? De plus il ne s'agit pas de protéger ces gens (personne ne cherche à les agresser à ce que je cherche), mais de priver tout les autres de faire un usage quelconque d'informations trop approchantes des conceptions de ces personnes.


    Les idées nouvelles existent. Elles émergent de l'existant, c'est un fait. Mais quand Einstein a sorti sa formule ou quand Freud a sorti ses théories, ces idées étaient neuves.

    On ne les connaissais pas encore, c'est un fait. Ça ne veut pas dire qu'elles n'existaient pas. Einstein n'a pas inventé l'univers et les lois qui le régisse que je sache, pas plus que freud n'a inventé le fonctionnement du psychisme humain. Ils ont découvert des théories qui semble expliquer plus ou moins bien des phénomènes. Les (re)découvertes existent. Les créations non.


    Ce faire du fric n'est vraiment pas le problème. Je ne vois pas trop le rapport avec la choucroute, les droits de l'homme et la liberté d'expression.

    Tu ne vois vraiment pas le rapport? Le rapport c'est que l'argent est la motivation des personnes qui commettent l'oppression de la liberté d'expression de leurs pairs. Oppresser la liberté d'expression est une affaire qui rapporte beaucoup, beaucoup d'argent.
  • [^] # Re: Décentraliser pour mieux centraliser.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Orange implémente l'OpenID sur son portail Web. Évalué à 2.


    Non c'est clair que rentrer ton mot de passe ne te tue pas, mais en entreprise. (Oui, oui ça existe) Il est très rébarbatif de faire la même opération, alors si elle peut être automatisée (Single Sign On) pourquoi s'en priver ? D'ailleurs quand on voit le prix des solutions SSO on se doute bien que beaucoup de personnes sont interressées dans la solution, pas mal de sociétés sont spécialisées là dedans. Mais bon faut sortir de chez soit pour s'en apercervoir. Aller à des salons etc,...

    J'ai moi même bossé sur de l'intégration SSO dans des applis web. Donc je suis pas le trou du cul qui est jamais sortit de chez lui...

    De plus tu me parles tout à coups de SSO dans une entreprise. Mais là il s'agit d'un fournisseur d'abonnement téléphonique, de la vie privé des gens. À contexte différents, problèmes différents, solutions différentes.


    De toute façon être anonyme sur le net est une utopie. Sauf peut-être pour des gens malins, ayant une très bonne connaissance de tous les systèmes et qui prennent le temps de le faire.

    Bah moi j'ai bonne espoir dans des solutions comme tor. Ce n'est pas encore ça, mais on en est qu'au balbutiement.


    Le truc bien, c'est qu'avant de critiquer une technologie, on se renseigne un peu dessus. Afin d'éviter de transmettre de fausses idées aux autres...

    Ce qui serait pas mal aussi, c'est de ne pas prendre son interlocuteur pour le dernier des crétins qui parle sans avoir aucune notion du sujet juste parcequ'il n'a pas la même opinion que soi.
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 0.


    Donc bon bon, le droit de propriété d'½uvre n'est pas discutable.

    Je ne le discute pas. Tu peins un tableau, c'est ton tableau. Je refait la même peinture sur un autre tableau, c'est mon tableau.


    Je crois que tu confonds information et l'½uvre en elle même.

    Ah bah non, c'est toi qui fait cette amalgame.


    Tu as le droit de diffuser les idées et les informations qui sont dans une ½uvre, mais pas l'½uvre elle même. Tout comme l'information dans les journaux sont repris par d'autres journaux mais la forme de l'article n'est pas copié collé.

    Il faudrait déjà que tu commences par me définir ce que tu entends par «½uvre». Pour moi une ½uvre c'est de l'information, indépendamment du support physique sur lequel elle repose éventuellement.


    Maintenant, si tu as la flemme de faire un résumé, un film... pour diffuser l'information, c'est ton problème. Mais ne vient pas parasiter les gens qui eux sont des créateurs, et des diffuseurs d'idées.

    Les parasites, c'est tes soit disant «créateurs». C'est eux qui se font du fric sur le dos de la liberté d'expression de leurs prochains. Et si tu as un tant soit peu de sens logique, tu peux te rendre compte par toi même que créer n'est pas à la portéde l'être humain. On ne peut jamais que découvrir parmi les innombrables combinaisons possibles d'informations que permettent la réalité. Mais tu ne fais jamais rien sortir du néant, tu ne crée pas.
  • [^] # Re: Tu donnes combien ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ARTE+7. Évalué à 1.

    Mais je suis pour que

    chacun ai droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l'auteur

    dans la mesure où cela n'empêche pas

    tout individu du droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
  • [^] # Re: Décentraliser pour mieux centraliser.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Orange implémente l'OpenID sur son portail Web. Évalué à 1.


    Qui te dit que les mots de passe sont stockés en clair ? Par contre, un truc dont je suis sûr, c'est que la plupart des sites sur lesquels je vais ne proposent pas de SSL, donc les mots de passe sont transmis en clair. Avec OpenID, on peut forcer le SSL pour l'envoie du mot de passe, pour tous les sites. Rien que pour ça, c'est intéressant.

    C'est fort ça, tu arrives à force à fournir un service qu'il ne fourni pas?

    Si le serveur n'a pas de certificat SSL et n'accepte pas de requète sécurisé, j'ai du mal à voir comment il va accepter ta connexion openID.

    Mais bon openID c'est encore mieux que la poudre verte, même pas besoin que le service auquel on se connecte inclus openID, openID peut forcer le serveur à ce reconfigurer pour qu'il utilise openID.


    Et si on les oublie, on peut toujours demander un nouveau mot de passe, qui sera envoyé en clair par email.... Géniale la sécurité.

    Ça dépend du service. Puis si tu arrives pas à retenir tes mots de passe, imprime les et range les dans un classeur. C'est pas ce qu'il y a de plus sécurisé, mais pour les obtenir il faudrait déjà rentrer chez toi (physiquement je veux dire).
  • [^] # Re: Décentraliser pour mieux centraliser.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Orange implémente l'OpenID sur son portail Web. Évalué à -3.

    Le serveur openID centralise ton authentification, donc cracker ton compte openID, c'est cracker tout tes comptes. Etpuis je doute qu'orange, puisqu'on parle de cette entreprise, se prive d'analyser ce que tu fais «pour améliorer la qualité du service».

    Après si tu as des services où tu t'authentifie en clair, et bah tu as pas le choix, tu t'authentifie en clair. Si ils ont un service d'authentification chiffré pour openID, je vois pas pourquoi il en aurait pas sans openID, et inversement.

    Tu m'excuseras mais pour moi «plus simple» c'est pas forcément synonyme de progrès.

    C'est du discours de marketeu de bas étage qu'on nous balance dans cette dépêche :
    - «simplification des usages du web» :et donc mieux, bien entendu, créer un compte et taper un mot de passe, c'est tellement compliqué!
    - «Un gain de temps non négligeable» : c'est sûr c'est des heures de productivité que je perd à taper des mots de passe!
    - «[inutile de] se rappeler de quel compte on dispose sur quel site» : à trop cool, vivement le jour où je n'aurais enfin plus besoin de retenir quoi que ce soit, et qu'enfin où puisse me faire l'ablation de cet organe indésirable qu'est le cerveau
    - une avancée considérable dans l'utilisation du Web : enlarge your p3nis!
    - expérience utilisateur révolutionnaire : VI4GR4!!!!!

    Je me marre.