En plus oes articles de Ken, vous pouvez trouver sur youtube les vidéos de CuriousMarc, ils ont travaillé ensemble et avec d'autres personnes pour refaire fonctionner l'AGC, dumper les différentes versions du logiciel, et travaillé également sur l'électronique de radiocommunication permettant de transmettre son, image, et commandes à distance pour l'ordinateur lors des mission Apollo.
Là, ça tient un peu plus la route, même si cela me semble quasiment impossible (fais l'analogie avec les médocs ou tout autre produit breveté)
ah ben parlons en des brevets. Le deal est à peu près honnête quand c'est bien fait: dans un brevet, une entreprise consignetoutesles informations décrivantune invention. En échange, elle a l'exclusivité sur cette invention pendant 20 ans.
Ça marche assez bien pour les médicaments qui deviennent disponible sous forme de "génériques" fabriqués par d'autres entreprises après expiration de ce délai.
Ce système a été mis en place parce que sinon, les entreprises garderaient leurs inventions secrètes (ce que certaines choisissent d'ailleurs de faire, par exemple, la recette du coca cola, c'est un secret et pas un brevet).
Ce principe aurait pu s'appliquer au logiciel, mais pour des raisons diverses, c'est plutôt le mécanisme du droit d'auteur qui a été retenu à la place. Ce qui faisait sens à une époque ou les logiciels étaient diffusés sur bande magnétiques ou sur disquettes, mais peut-être moins maintenant. Mais bon, faut faire avec!
Il n'y a pas de contradiction: la norme autorise à ne pas définir le type int8_t si on nwa pas envie de l'implémenter (par exemple parce que c'est compliqué à faire). Elle autorise aussi à l'implémenter de façon compliquée et lente.
Pas mal de choses en C sont ainsi laisséesau choix de l'implémentation, comme par exemple le nombre de bits dans un char. Sur certaines choses, le choix était laissé avant et ce n'est plus le cas: l'utilisation d'autre chose que le complément à 2 pour les nombres négatif, le comportement de l'opérateur modulo avec un opérande négatif, par exmple.
Moi ce que j'ai retenu de la norme c'est que int8_t peut ne pas être défini si jamais ton architecture ne permet pas d'adresser les choses par mots de 8 bits.
Par contre il peut y avoir des types int_least8_t (au moins 8 bits) et int_fast8_t (au moins 8 bits, et plus large si ça lui permet d'être plus rapide).
Je crois que ça n'empêche ps d'avoir sizeof(int8_t)=2: ça voudrait dire que le compilateur génère automatiquement des opérations qui masquent 8 des 16 bits pour que le code écrit aie effectivement un type qui se comporte comme s'il n'avait que 8 bits, mais qui prend plus de place, avec des bits qui se retrouve inutilisés.
Il y a plein de décisions discutables mais qui ne changeront pas à cause de la rétrocompatibilité. Pourquoi on a NULL et nullptr? Pourquoi on doit spécifer explicitement const partout alors que ce serait tellement moins piégeux de faire l'inverse et de spécifier les choses qui ne sont pas const? (Le compilateur peut faire un message d'erreur si on essaie de modifier un const, mais pas si on ne modifie pas une variable qui n'est pas const). Pourquoi c'est autorisé d'oublier d'initialiser les membres dans le constructeur d'une classe? Pourquoi on peut stocker des pointeurs mais pas des références dans les conteneurs de la librairie standard? Et ainsi de suite.
Actuellement il n'y en a pas vraiment. En C et en C++, on définit que sizeof(char) vaut 1. Quand on incrémente un pointeur sur un char, il s'incrémente donc de 1. Il est impossible d'avoir un type de données plus petit (sauf les booléens et les bitfields), et les types plus gros sont des multiples de la taille d'un char. Mais, on peut implémenter le C et le C++ avec n'importe quel nombre de bits dans un char.
Il existe quelques architectures incapables d'adresser la mémoire plus finement que 16 ou même 32 octets. En particulier: des machines dont le jeu d'instruction n'est pas un lointain descendant du PDP-11; et certaines familles de DSP conçus par exemple pour le traitement du son en 16 bit.
Pour aaoir récement implémenté un compilateur C sur une telle architecture, je confirme qu'il a été relativement difficile de trouver une chaîne d'outils capable de prendre cela en compte (mais j'ai finalement convaincu les développeurs de vbgc et de vasm de se pencher sur le problème). Je regrette de ne pas pouvoir faire de C++ sur ce système pour l'instant, c'est un langage intéressant pour réaliser de nombreuses optimisations à la compilation qui me seraient bien utiles,
Il faut quelqu'un pour ajouter le code dans le driver.
Je crois qu'il y a aussi des questions de brevets, pour lesquels Microsoft a attribué un droit d'utilisation à l'Open Invention Network, mais uniquement dans le cadre de "la plateforme Linux", dont Haiku ne fait pas partie. Vous pouvez vérifier la liste des projets qui sont autorisés à utiliser exfat: https://openinventionnetwork.com/linux-system/
Pas de problèmes sur le plan technique, mais ça ne fait pas tout.
En fait ses positions sont assez logiques d'après sa façon de penser, et ça va plutôt dans le sens de lever toutes les contraintes légales. Que ça soit sur l'avortement, mais aussi sur les relations sexuelles avec des mineurs adolescents. Pour lui c'est la même chose: ce sont des choses qui n'ont pas à être interdites par la loi.
On peut admirer la cohérence et la logique implacable et le fait qu'il n'hésite pas à l'appliquer, ou trouver ça quand même dérangeant et penser qu'il pousse son système de pensée un peu loin et que ça montre peut-être ses limites.
Ensuite, on peut se demander si la FSF fait bien de garder quelqu'un d'aussi rigide sur ses points de vue (fussent-ils progressistes) et incapable de faire de la nuance à sa tête. Ce qui n'empêcherait pas Stallman de penser et dire ce qu'il veut par ailleurs.
Malheureusement, je dois dire que je m'y attendais plus ou moins ici.
Il y a eu le même genre de phénomène sur HackerNews où les votes négatifs font disparaître le lien tout en bas de la liste où personne ne le verra.
On a pas le cul sorti des ronces, comme on dit…
Tu peux ajouter dans les arguments:
La création et le développment de la Free Software Conservancy pour tenter d'avoir une organisation un peu plus diverse et accueillante que la FSF,
La FSFE et d'autres organisations similaires dans d'autres pays et continents qui en sont rendues à afficher clairement leur désaccord et leur indépendance vis-à-vis de la FSF.
Si j'ai bien compris les sondes sont montées sur un bras flexible mais lesté (ou un truc comme ça) qui fait qu'on peut simplement les poser sur le circuit imprimé, et elles ne bougent plus.
Pas besoin de les clipser (ce pour quoi il faudrait que le circuit offre un moyen de le faire, pas juste un pad tout plat), ni d'essayer de les tenir en équilibre avec une main pendant qu'on essaie de régler l'oscilloscope de l'autre, de risquer de déraper, de faire un court circuit et d'endommager le matériel.
Avec Android, 1Go de RAM et un écran 1024x600, bonjour la souffrance quand même. Les 2/3de la mémoire vont être remplis par le système et le reste par le navigateur web. La moindre page web va faire planter le truc, et même si elle s'affiche, l'écran sera trop petit pour la voir en entier.
Je crois qu'il faut reconnaître que c'est pas un ordinateur, mais un gadget inutile. C'est triste, parce qu'il y a 20 ans, ça aurait été une plutôt bonne configuration. Si on maîtrisait le voyage dans le temps, on pourrait faire fortune en envoyant nos poubelles dans le passé
C'est presque deux siècles plus tôt, mais elle a également travaillé sur un catalogue répertoriant les objets célestes (étoiles, planètes, comètes, …) qui est un peu l'ancêtre des bases de données, avec un index permettant de trouver les informations ainsi que les différentes observations.
Alors oui, mais aussi on apprend assez rapidement (soit sur un bon conseil, soit à ses dépends) à ne pas essayer de réparer quelque chose qui n'est pas complètement cassé. Comme ça on ne peut pas rendre les choses encore pires qu'elles ne le sont déjà
Utiliser un oscilloscope ou un analyseur logique pour trouver les pins Tx et Rx de l'UART de debug
Lors du démarrage, voir si on a accès à un prompt u-boot à ce niveau ou si ça a été verrouillé par mot de passe ou si ça utilise un autre bootloader
Si on ne peut pas avoir la main sur uboot: déssouder la puce eMMC ou NAND ou NOR et la souder sur une autre carte pour en extraire et analyser le contenu
Essayer de recompiler un uboot pour le même CPU et de le reflasher (soit sur la puce après l'avoir ressoudée, soit en démarrant sur carte SD si c'est possible
Une fois l'accès au prompt uboot obtenu d'une ou l'autre façon:
- Récupérer le device tree (soit à partir du dump de flash, soit directement dans uboot)
- Essayer de booter un Linux pour ARM en utilisant ce device tree (ou un autre OS, pourquoi pas)
- Voir jusqu'où ça va avant de planter
- Corriger les bugs
- Recommencer jusqu'à que ça marche
Si tu embauches un informaticien compétent, arrivé là, il peut déjà t'envoyer une facture pour les quelques heures passées, qui va te revenir plus cher que le prix d'un ordinateur plus puissant. Et il y a aussi une chance de détruire le matériel ou le logiciel de façon irrécupérable au passage.
Économiquement ce n'est pas viable. Par contre si tu as envie d'apprendre à faire un bringup de Linux et U-Boot sur une plateforme non documentée et à faire du reverse engineering, et des très longues soirées d'hiver à remplir sans rien de mieux à faire, ça peut s'envisager.
Il yea une époque où Linux c'était seulement un truc de niche et un peu militant. Aujourd'hui c'est aussi un système professionnel utilisé dans plein de grosses entreprisese y compris celles comme Microsoft ou Google qui sont pas mal à l'opposé des idéessur la protection de la vie privée, etc.
Aujourd'hui, dire "je fais du logiciel libre" ne suffit plus à faire de toi un militant, (techniquement ça n'a jamais été le cas, bien sûr, mais en pratique c'était souvent lié).
Ça ne veut pas forcément dire qu'il y a moins de militants qu'avant. Mais on en voit un peu l'effet dans des conférences raitant de logiciels libres comme le fosdem ou le capitole du libre: des stands tenus par des entreprises, sponsoring de Google, des tables rondes avec des strtuppers de la french tech ou des politiques qui sont en faveur de la vidéoprotection, …
Donc on se retrouve à devoir faire du militantisme pour la protection oe la vie privée et tout ça dans un milieu qu'onpensait être acquis. Ça donne sûrement l'impression d'être un peu tout seul.
Et le pire c'est oe devoir se battre pour qu'un projet de logiciel libre… utilise des logiciels libres, et pas Github ou Discord par exemple. Là aussi, c'était évident il y a quelques années (à l'époque de sourceforge), mais ça ne l'est plus.
Je penses que pour vous qui avez presque grandi en meme temps que l'informatique, avez pu, pour ceux qui s'y sont interessés, apprendre a mesure de sa progression…
Ce que je trouves tres dommage c'est que l'on apprenent pas l'informatique a l'ecole…
Je crois qu'il y a une idée que les jeunes (ou moins jeunes maintenant) générations qui ont grandi avec l'informatique auraient appris ça par elles-mêmes et sans aucune formation. Ben bien sûr que non.
Les gens qui sont nés dans les années 1960 ou 1070 n'ont pas appris à conduire des voitures tout seuls, pourtant ils étaient bien entourés de voitures partout.
Je suis passé peut-être dans la seule génération qui a eu des cours d'informatique à l'école (j'ai 36 ans). À l'école primaire ça a commencé avec des jeux éducatifs sur les Thomson MO5 du plan informatique pour tous (qui étaient vieillissants, mais toujours vaillants). Ensuite j'avais un prof un peu en avance sur son temps et qui avait réussi à récupérer pas mal de matériel: Atari ST, Macintosh Plus, quelques vieux PCs (ensuite revendus pour en acheter un seul mais plus performant), et également négocié avec la mairie pour obtenir une connexion internet, qui nous avait permis de monter un site web pour l'école (avec un éditeur WYSIWYG).
Ensuite au collège j'ai eu des cours pour apprendre à utiliser un tableur et un traitement de texte (et du coup aussi naviguer à la souris, utiliser des icônes, …). Au début c'était Windows 3.11 et Word/Excel, et ensuite il y a eu une migration vers Windows Me et StarOffice. Il y avait à la fin un diplôme (Brevet Informatique et Internet) certifiant que j'avais les bases.
Au lycée il n'y avait pas de cours d'informatique dans ma filière (Bac S) mais j'ai fait une année de "mesures physiques et informatique" où il y avait de la capture de données via des cartes d'acquisition sur des montages électroniques. C'était aussi le début des ENT (Environnement Numérique de Travail, d'ailleurs le domaine cyberlycee.fr pointe toujours sur le site de mon lycée tellement c'était le futur à l'époque!
Ensuite j'ai fait un IUT informatique. Là aussi personne n'a supposé que je savais utiliser un ordinateur: il y avait un TP de 1h30 où on nous a demandé de faire quelques exercices: traitement de texte (utilisation de styles, rédiger une lettre), tableur (additionner des valeurs, calculer une moyenne, …). Cela permettait de vérifier qu'il n'était pas nécessaire de faire les cours sur ce sujet (prévus au programme national des IUT informatiques). J'ai également pu valider le Certificat Informatique et Internet pour montrer que j'avais tout bien compris (avec une utilisation un peu plus avancée des outils bureautiques + un examen sous forme de QCM). Il y a eu aussi des cours sur l'utilisation de la ligne de commande.
Même ensuite en école d'ingénieurs j'ai également eu droit à un cours d'"environnement graphique" explicant tous les détails de l'utilisation et de la configuration de l'environnement UNIX CDE (que personne n'avait envie d'utiliser, c'était plutôt l'époque de GNOME 2 ou 3 et de XFCE). Le cours avait vraisemblablement été rédigé 20 ans plus tôt et jamais mis à jour. L'environnement en question était encore disponible sur certaines machines dans l'école (mais en voie de disparition).
J'ai l'impression que maintenant tout ça a disparu, et que certains étudiants arrivent en IUT sans savoir ce qu'est un dossier, comment retrouver ou copier un fichier, etc. Mais ce n'est pas des choses qu'on savait "magiquement" dans les générations précédentes: c'est parce qu'on a eu des cours d'initiation en école, collège ou lycée. Peut être que ce n'était pas le cas pour les un peu plus anciens que moi.
Ils ont changé les règles pour ajouter des plugins sur la page du site web:
License open source approuvée par l'OSI obligatoire
Audit du code source par quelqu'un de confiance de la communauté Pidgin
Ils ont aussi indiqué quels plugins sont développés par des contributeurs connus ou pas.
Pour l'instant la colonne des dates d'audit sur la page des plugins est bien vide (il n'y en a qu'un seul de fait), espérons que ça va se remplir petit à petit.
Ce n'est pas possible de faire des dons "fléchés" vers une utilisation spécifique via Haiku inc. L'association a été conçue pour isoler les dons des développeurs (ou inversement) et empêcher que quelqu'un puisse "acheter" Haiku par ce moyen.
Mais on est pas obligé de passer par Haiku inc. Il est possible oe simplement poster un message sur le forum de Haiku annonçant qu'on souhaite offrir des euros au développeur qui implémentera la fonctionalité (ou même à l'association Haiku inc mais une fois le travail complété). Je crois qu'il est également possible de passer par la plateforme Bountysource, si elle existe encore? Mais c'est peu fréquenté,
Cela prête un peu à débat pour différentes raisons:
certain.es des développeurs n'ont pas envie d'être "chasseurs de primes" et préfèrent des offres rémunérées au nombre d'heures de développement plutôt que au résultat accompli.
le développement sous Haiku prend souvent des tournants imprévus: par exemple dans ce cas, il est probable que le développeur (ou la développeuse) qui s'y attèle se retrouve à débugger des problèmes dans la gestion de l'usb et/ou dans le Media Kit; àécrire de la documentation pour ces composants, ou toute autre tâche qui se trouverait sur le chemin. Difficile d'évaluer si le montant de la récompense va couvrir le temps passé à investiguer le problème
De la même façon, ces travaux préparatoires pourraient être réalisés par une autre personne. Dans ce cas, qui doit toucher la prime? Celle qui a construit toutes les fondations, ou celle qui pose juste la dernière pierre?
Parfois les montant proposés sont trop petits pour assurer un paiement correct. Lorsque Haiku inc établit des contrats, c'est pour permettre à quelqu'un de se débarasser (pour plus ou moins longtemps) d'un emploi salarié ou rémunéré par ailleurs, et de maximiser le temps passé à améliorer Haiku. Dans cette vision de; choses, une récompense de quelques dizaines ou quelques centaines d'euros n'aurait pas forcément un grand intérêt (mais ça dépend de la situation de chaque personne qui pourrait répondre à l'offre)
En bref: il n'y a bas d'infrastructure ou de processus formalisé pour le faire. Mais ça n'est pas forcément un problème, beaucoup de choses dans Haiku sont faites de façon informelle.
En attendant, il est possible d'utiliser des caméras IP, dont en particulier une application android permettant de transformer un ordiphone en caméra IP.
C'est vendu en pièces détachées : il faut fournir la main d'oeuvre, l'électricité pour le fer à souder, l'étain, etc.
Il ne reste donc que la fabrication du PCB (grosse économies d'échelle possible, on en fabrique facilement plusieurs centaines d'un coup puis on découpe la planche en circuits plus petits) et surtout l'emballage du kit (récupération des différents composants pour les mettre dans des pochettes).
L'emballage ne doit pas être très amusant à faire, mais si on s'organise bien ça doit être autour d'une minute par kit?
En amont de tout ça il y a la fabrication des composants, mais ça, j'imagine que c'est assez bien automatisé et qu'il y a encore plus d'économies d'échelle (fabrication par milliers ou par millions).
Il y a peut-être aussi un composant considéré obsolète par son fabricant, dans ce cas ça peut être une manœuvre permettant de se débarrasser du stock qui ne se vendrait pas autrement. Il y a quelques années j'avais ainsi récupéré 2 carte de développement gratuites chez TI: le processeur équipé dessus a un défaut de fabrication et est assez fragile en cas de décharge électrostatique par exemple, il est donc inutilisable sur des "vrais" produits, mais ça va bien pour un gadget/carte de développement.
Faut savoir qu'on est passé de 8MB à 276Kb en conservant la résolution et les fps d'origine!
Pour nuancer un peu: une assez grosse partie de ces gains vient du stockage en mémoire flash de tout ce qui est en lecture seule (voir même un peu plus: une partie de la flash est réécrite pendant le chargement de niveau avec des données précalculées).
Ça n'enlève rien à l'exploit, mais on pourrait croire sinon que John Carmack avait écrit du code très inefficace pour Quake. Ce n'est pas le cas, il y a juste des contraintes matérielles différentes (mémoire flash avec un accès relativement rapide, CPU un peu plus efficace, beaucoup moins de RAM) qui conduisent à des choix techniques différents.
Je fais énormément de choses avec vim (y compris quelques configurations pur exemple pour afficher un marqueur sur les lignes ajoutées ou modifiées dans ma copie de travail).
Mais pour m'y retrouver dans un dépôt git avec plusieurs branches, ou quand j'ai à faire un rebase ou à comprendre l'historique de quelque chose (par exemple, consulter les commits qui modifient un ensemble de fichier), je suis bien content d'avoir gitk (qui ne fait que de la visualisation)
[^] # Re: L'electronique des missions Apollo
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche La conquête de l’espace : une affaire féminine, deuxième partie les missions Apollo. Évalué à 4.
En plus oes articles de Ken, vous pouvez trouver sur youtube les vidéos de CuriousMarc, ils ont travaillé ensemble et avec d'autres personnes pour refaire fonctionner l'AGC, dumper les différentes versions du logiciel, et travaillé également sur l'électronique de radiocommunication permettant de transmettre son, image, et commandes à distance pour l'ordinateur lors des mission Apollo.
Et ça ce n'est qu'un seul de leurs projets!
[^] # Re: cela peut même être une excellente chose
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Se détacher des multinationales qui contrôlent les systèmes GNU/Linux ?. Évalué à 4. Dernière modification le 24 octobre 2024 à 17:31.
ah ben parlons en des brevets. Le deal est à peu près honnête quand c'est bien fait: dans un brevet, une entreprise consignetoutesles informations décrivantune invention. En échange, elle a l'exclusivité sur cette invention pendant 20 ans.
Ça marche assez bien pour les médicaments qui deviennent disponible sous forme de "génériques" fabriqués par d'autres entreprises après expiration de ce délai.
Ce système a été mis en place parce que sinon, les entreprises garderaient leurs inventions secrètes (ce que certaines choisissent d'ailleurs de faire, par exemple, la recette du coca cola, c'est un secret et pas un brevet).
Ce principe aurait pu s'appliquer au logiciel, mais pour des raisons diverses, c'est plutôt le mécanisme du droit d'auteur qui a été retenu à la place. Ce qui faisait sens à une époque ou les logiciels étaient diffusés sur bande magnétiques ou sur disquettes, mais peut-être moins maintenant. Mais bon, faut faire avec!
[^] # Re: Question probablement bête
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal #define CHAR_BIT 8. Évalué à 5.
Il n'y a pas de contradiction: la norme autorise à ne pas définir le type int8_t si on nwa pas envie de l'implémenter (par exemple parce que c'est compliqué à faire). Elle autorise aussi à l'implémenter de façon compliquée et lente.
Pas mal de choses en C sont ainsi laisséesau choix de l'implémentation, comme par exemple le nombre de bits dans un char. Sur certaines choses, le choix était laissé avant et ce n'est plus le cas: l'utilisation d'autre chose que le complément à 2 pour les nombres négatif, le comportement de l'opérateur modulo avec un opérande négatif, par exmple.
[^] # Re: Question probablement bête
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal #define CHAR_BIT 8. Évalué à 5.
Moi ce que j'ai retenu de la norme c'est que int8_t peut ne pas être défini si jamais ton architecture ne permet pas d'adresser les choses par mots de 8 bits.
Par contre il peut y avoir des types int_least8_t (au moins 8 bits) et int_fast8_t (au moins 8 bits, et plus large si ça lui permet d'être plus rapide).
Je crois que ça n'empêche ps d'avoir sizeof(int8_t)=2: ça voudrait dire que le compilateur génère automatiquement des opérations qui masquent 8 des 16 bits pour que le code écrit aie effectivement un type qui se comporte comme s'il n'avait que 8 bits, mais qui prend plus de place, avec des bits qui se retrouve inutilisés.
[^] # Re: J'hésite
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal #define CHAR_BIT 8. Évalué à 4.
Il y a plein de décisions discutables mais qui ne changeront pas à cause de la rétrocompatibilité. Pourquoi on a NULL et nullptr? Pourquoi on doit spécifer explicitement const partout alors que ce serait tellement moins piégeux de faire l'inverse et de spécifier les choses qui ne sont pas const? (Le compilateur peut faire un message d'erreur si on essaie de modifier un const, mais pas si on ne modifie pas une variable qui n'est pas const). Pourquoi c'est autorisé d'oublier d'initialiser les membres dans le constructeur d'une classe? Pourquoi on peut stocker des pointeurs mais pas des références dans les conteneurs de la librairie standard? Et ainsi de suite.
[^] # Re: Question probablement bête
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal #define CHAR_BIT 8. Évalué à 4.
Actuellement il n'y en a pas vraiment. En C et en C++, on définit que sizeof(char) vaut 1. Quand on incrémente un pointeur sur un char, il s'incrémente donc de 1. Il est impossible d'avoir un type de données plus petit (sauf les booléens et les bitfields), et les types plus gros sont des multiples de la taille d'un char. Mais, on peut implémenter le C et le C++ avec n'importe quel nombre de bits dans un char.
Il existe quelques architectures incapables d'adresser la mémoire plus finement que 16 ou même 32 octets. En particulier: des machines dont le jeu d'instruction n'est pas un lointain descendant du PDP-11; et certaines familles de DSP conçus par exemple pour le traitement du son en 16 bit.
Pour aaoir récement implémenté un compilateur C sur une telle architecture, je confirme qu'il a été relativement difficile de trouver une chaîne d'outils capable de prendre cela en compte (mais j'ai finalement convaincu les développeurs de vbgc et de vasm de se pencher sur le problème). Je regrette de ne pas pouvoir faire de C++ sur ce système pour l'instant, c'est un langage intéressant pour réaliser de nombreuses optimisations à la compilation qui me seraient bien utiles,
[^] # Re: Précédemment
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Stop using Brave Browser. Évalué à 5.
Un rappel ne fait pas de mal pour certaines choses, c'est comme les vaccins il faut renouveler régulièrement :)
[^] # Re: multiboot : LUKS?
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Haiku a 23 ans - Haiku R1 bêta 5 (partie 1 : applications). Évalué à 3.
Il faut quelqu'un pour ajouter le code dans le driver.
Je crois qu'il y a aussi des questions de brevets, pour lesquels Microsoft a attribué un droit d'utilisation à l'Open Invention Network, mais uniquement dans le cadre de "la plateforme Linux", dont Haiku ne fait pas partie. Vous pouvez vérifier la liste des projets qui sont autorisés à utiliser exfat: https://openinventionnetwork.com/linux-system/
Pas de problèmes sur le plan technique, mais ça ne fait pas tout.
[^] # Re: Quelques position progressistes de RMS au cours de juillet - octobre 2024
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Un rapport répertorie les prises de position problématiques de Richard Stallman en matière sexuelle. Évalué à 6.
En fait ses positions sont assez logiques d'après sa façon de penser, et ça va plutôt dans le sens de lever toutes les contraintes légales. Que ça soit sur l'avortement, mais aussi sur les relations sexuelles avec des mineurs adolescents. Pour lui c'est la même chose: ce sont des choses qui n'ont pas à être interdites par la loi.
On peut admirer la cohérence et la logique implacable et le fait qu'il n'hésite pas à l'appliquer, ou trouver ça quand même dérangeant et penser qu'il pousse son système de pensée un peu loin et que ça montre peut-être ses limites.
Ensuite, on peut se demander si la FSF fait bien de garder quelqu'un d'aussi rigide sur ses points de vue (fussent-ils progressistes) et incapable de faire de la nuance à sa tête. Ce qui n'empêcherait pas Stallman de penser et dire ce qu'il veut par ailleurs.
[^] # Re: anti-tout
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien petit écart vers le succès de Starlink dans certains territoires isolés, et son impact sur les commu. Évalué à 3.
Pour référence, Starlink utilise plus de 6000 satellites actuellement, avec un objectif d'en avoir 42000. (source: https://www.space.com/spacex-starlink-satellites.html)
Tous les autres opérateurs de satellites (commerciaux, militaires, télécommunications, …) ont, au total, entre 1000 et 2000 satellites. (source: https://www.ucsusa.org/resources/satellite-database)
Est-ce que un accès à Internet pour quelques millions de personnes justifie une telle débauche de moyens?
[^] # Re: Faut lire les étiquettes
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Debian Linux Doesn't Want Straight White Men. Évalué à 3.
Je n'ai pas envie de cliquer sur le lien, augmenter le compteur de vues Youtube, tout ça.
Est-ce que quelqu'un peut nous dire de qui il s'agit? Que je sache les zones à éviter lors de ma navigation sur Internet.
Merci :)
[^] # Re: Moinssage
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Un rapport répertorie les prises de position problématiques de Richard Stallman en matière sexuelle. Évalué à 3.
Malheureusement, je dois dire que je m'y attendais plus ou moins ici.
Il y a eu le même genre de phénomène sur HackerNews où les votes négatifs font disparaître le lien tout en bas de la liste où personne ne le verra.
On a pas le cul sorti des ronces, comme on dit…
Tu peux ajouter dans les arguments:
[^] # Re: multiboot : LUKS?
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Haiku a 23 ans - Haiku R1 bêta 5 (partie 1 : applications). Évalué à 2. Dernière modification le 14 octobre 2024 à 15:10.
Pour le chiffrement nous avons un outil compatible avec TrueCrypt: https://github.com/axeld/driveencryption
Je ne sais pas si LUKS utilise le même format.
Pour les systèmes de fichier, il y a le support:
En lecture écriture: FAT32, NTFS, EXT2,3 et 4, UFS2, et je crois aussi reiserfs
En lecture seule: exfat, btrfs, xfs au moins (sans compter bien sûr ISO9660 pour les CD et UDF pour les DVD).
[^] # Re: C'est très simple
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Danew DBook 110 : l'ordinateur des nouilles. Évalué à 4.
Si j'ai bien compris les sondes sont montées sur un bras flexible mais lesté (ou un truc comme ça) qui fait qu'on peut simplement les poser sur le circuit imprimé, et elles ne bougent plus.
Pas besoin de les clipser (ce pour quoi il faudrait que le circuit offre un moyen de le faire, pas juste un pad tout plat), ni d'essayer de les tenir en équilibre avec une main pendant qu'on essaie de régler l'oscilloscope de l'autre, de risquer de déraper, de faire un court circuit et d'endommager le matériel.
[^] # Re: Tu n'en as pas besoin
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Danew DBook 110 : l'ordinateur des nouilles. Évalué à 3.
Avec Android, 1Go de RAM et un écran 1024x600, bonjour la souffrance quand même. Les 2/3de la mémoire vont être remplis par le système et le reste par le navigateur web. La moindre page web va faire planter le truc, et même si elle s'affiche, l'écran sera trop petit pour la voir en entier.
Je crois qu'il faut reconnaître que c'est pas un ordinateur, mais un gadget inutile. C'est triste, parce qu'il y a 20 ans, ça aurait été une plutôt bonne configuration. Si on maîtrisait le voyage dans le temps, on pourrait faire fortune en envoyant nos poubelles dans le passé
[^] # Re: Autres noms
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche La conquête de l’espace : une affaire féminine, première partie du NACA à la NASA. Évalué à 5.
Puisqu'on parle des femmes qui ont fait des calculs à la main avant l'arrivée de l'informatique, je pense aussi à Caroline Herschel: https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Caroline_Herschel
C'est presque deux siècles plus tôt, mais elle a également travaillé sur un catalogue répertoriant les objets célestes (étoiles, planètes, comètes, …) qui est un peu l'ancêtre des bases de données, avec un index permettant de trouver les informations ainsi que les différentes observations.
[^] # Re: C'est très simple
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Danew DBook 110 : l'ordinateur des nouilles. Évalué à 2.
Alors oui, mais aussi on apprend assez rapidement (soit sur un bon conseil, soit à ses dépends) à ne pas essayer de réparer quelque chose qui n'est pas complètement cassé. Comme ça on ne peut pas rendre les choses encore pires qu'elles ne le sont déjà
# C'est très simple
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Danew DBook 110 : l'ordinateur des nouilles. Évalué à 10.
Une fois l'accès au prompt uboot obtenu d'une ou l'autre façon:
- Récupérer le device tree (soit à partir du dump de flash, soit directement dans uboot)
- Essayer de booter un Linux pour ARM en utilisant ce device tree (ou un autre OS, pourquoi pas)
- Voir jusqu'où ça va avant de planter
- Corriger les bugs
- Recommencer jusqu'à que ça marche
Si tu embauches un informaticien compétent, arrivé là, il peut déjà t'envoyer une facture pour les quelques heures passées, qui va te revenir plus cher que le prix d'un ordinateur plus puissant. Et il y a aussi une chance de détruire le matériel ou le logiciel de façon irrécupérable au passage.
Économiquement ce n'est pas viable. Par contre si tu as envie d'apprendre à faire un bringup de Linux et U-Boot sur une plateforme non documentée et à faire du reverse engineering, et des très longues soirées d'hiver à remplir sans rien de mieux à faire, ça peut s'envisager.
[^] # Re: L'épineux problème du renouvellement
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Association en détresse dans les landes (LANDINUX). Évalué à 4.
Il yea une époque où Linux c'était seulement un truc de niche et un peu militant. Aujourd'hui c'est aussi un système professionnel utilisé dans plein de grosses entreprisese y compris celles comme Microsoft ou Google qui sont pas mal à l'opposé des idéessur la protection de la vie privée, etc.
Aujourd'hui, dire "je fais du logiciel libre" ne suffit plus à faire de toi un militant, (techniquement ça n'a jamais été le cas, bien sûr, mais en pratique c'était souvent lié).
Ça ne veut pas forcément dire qu'il y a moins de militants qu'avant. Mais on en voit un peu l'effet dans des conférences raitant de logiciels libres comme le fosdem ou le capitole du libre: des stands tenus par des entreprises, sponsoring de Google, des tables rondes avec des strtuppers de la french tech ou des politiques qui sont en faveur de la vidéoprotection, …
Donc on se retrouve à devoir faire du militantisme pour la protection oe la vie privée et tout ça dans un milieu qu'onpensait être acquis. Ça donne sûrement l'impression d'être un peu tout seul.
Et le pire c'est oe devoir se battre pour qu'un projet de logiciel libre… utilise des logiciels libres, et pas Github ou Discord par exemple. Là aussi, c'était évident il y a quelques années (à l'époque de sourceforge), mais ça ne l'est plus.
[^] # Re: L'épineux problème du renouvellement
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Association en détresse dans les landes (LANDINUX). Évalué à 8.
Je crois qu'il y a une idée que les jeunes (ou moins jeunes maintenant) générations qui ont grandi avec l'informatique auraient appris ça par elles-mêmes et sans aucune formation. Ben bien sûr que non.
Les gens qui sont nés dans les années 1960 ou 1070 n'ont pas appris à conduire des voitures tout seuls, pourtant ils étaient bien entourés de voitures partout.
Je suis passé peut-être dans la seule génération qui a eu des cours d'informatique à l'école (j'ai 36 ans). À l'école primaire ça a commencé avec des jeux éducatifs sur les Thomson MO5 du plan informatique pour tous (qui étaient vieillissants, mais toujours vaillants). Ensuite j'avais un prof un peu en avance sur son temps et qui avait réussi à récupérer pas mal de matériel: Atari ST, Macintosh Plus, quelques vieux PCs (ensuite revendus pour en acheter un seul mais plus performant), et également négocié avec la mairie pour obtenir une connexion internet, qui nous avait permis de monter un site web pour l'école (avec un éditeur WYSIWYG).
Ensuite au collège j'ai eu des cours pour apprendre à utiliser un tableur et un traitement de texte (et du coup aussi naviguer à la souris, utiliser des icônes, …). Au début c'était Windows 3.11 et Word/Excel, et ensuite il y a eu une migration vers Windows Me et StarOffice. Il y avait à la fin un diplôme (Brevet Informatique et Internet) certifiant que j'avais les bases.
Au lycée il n'y avait pas de cours d'informatique dans ma filière (Bac S) mais j'ai fait une année de "mesures physiques et informatique" où il y avait de la capture de données via des cartes d'acquisition sur des montages électroniques. C'était aussi le début des ENT (Environnement Numérique de Travail, d'ailleurs le domaine cyberlycee.fr pointe toujours sur le site de mon lycée tellement c'était le futur à l'époque!
Ensuite j'ai fait un IUT informatique. Là aussi personne n'a supposé que je savais utiliser un ordinateur: il y avait un TP de 1h30 où on nous a demandé de faire quelques exercices: traitement de texte (utilisation de styles, rédiger une lettre), tableur (additionner des valeurs, calculer une moyenne, …). Cela permettait de vérifier qu'il n'était pas nécessaire de faire les cours sur ce sujet (prévus au programme national des IUT informatiques). J'ai également pu valider le Certificat Informatique et Internet pour montrer que j'avais tout bien compris (avec une utilisation un peu plus avancée des outils bureautiques + un examen sous forme de QCM). Il y a eu aussi des cours sur l'utilisation de la ligne de commande.
Même ensuite en école d'ingénieurs j'ai également eu droit à un cours d'"environnement graphique" explicant tous les détails de l'utilisation et de la configuration de l'environnement UNIX CDE (que personne n'avait envie d'utiliser, c'était plutôt l'époque de GNOME 2 ou 3 et de XFCE). Le cours avait vraisemblablement été rédigé 20 ans plus tôt et jamais mis à jour. L'environnement en question était encore disponible sur certaines machines dans l'école (mais en voie de disparition).
J'ai l'impression que maintenant tout ça a disparu, et que certains étudiants arrivent en IUT sans savoir ce qu'est un dossier, comment retrouver ou copier un fichier, etc. Mais ce n'est pas des choses qu'on savait "magiquement" dans les générations précédentes: c'est parce qu'on a eu des cours d'initiation en école, collège ou lycée. Peut être que ce n'était pas le cas pour les un peu plus anciens que moi.
[^] # Re: -
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien pidgin et un malheureux plugin. Évalué à 4.
Ils ont changé les règles pour ajouter des plugins sur la page du site web:
Ils ont aussi indiqué quels plugins sont développés par des contributeurs connus ou pas.
Pour l'instant la colonne des dates d'audit sur la page des plugins est bien vide (il n'y en a qu'un seul de fait), espérons que ça va se remplir petit à petit.
[^] # Re: Financer une partie spécifique ?
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Haiku a 23 ans - Haiku R1 bêta 5 (partie 3 : documentation, finances et GSOC). Évalué à 3.
Ce n'est pas possible de faire des dons "fléchés" vers une utilisation spécifique via Haiku inc. L'association a été conçue pour isoler les dons des développeurs (ou inversement) et empêcher que quelqu'un puisse "acheter" Haiku par ce moyen.
Mais on est pas obligé de passer par Haiku inc. Il est possible oe simplement poster un message sur le forum de Haiku annonçant qu'on souhaite offrir des euros au développeur qui implémentera la fonctionalité (ou même à l'association Haiku inc mais une fois le travail complété). Je crois qu'il est également possible de passer par la plateforme Bountysource, si elle existe encore? Mais c'est peu fréquenté,
Cela prête un peu à débat pour différentes raisons:
En bref: il n'y a bas d'infrastructure ou de processus formalisé pour le faire. Mais ça n'est pas forcément un problème, beaucoup de choses dans Haiku sont faites de façon informelle.
En attendant, il est possible d'utiliser des caméras IP, dont en particulier une application android permettant de transformer un ordiphone en caméra IP.
[^] # Re: hallucinant le prix
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Un ordinateur à monter soit même pour 1€. Évalué à 4.
C'est vendu en pièces détachées : il faut fournir la main d'oeuvre, l'électricité pour le fer à souder, l'étain, etc.
Il ne reste donc que la fabrication du PCB (grosse économies d'échelle possible, on en fabrique facilement plusieurs centaines d'un coup puis on découpe la planche en circuits plus petits) et surtout l'emballage du kit (récupération des différents composants pour les mettre dans des pochettes).
L'emballage ne doit pas être très amusant à faire, mais si on s'organise bien ça doit être autour d'une minute par kit?
En amont de tout ça il y a la fabrication des composants, mais ça, j'imagine que c'est assez bien automatisé et qu'il y a encore plus d'économies d'échelle (fabrication par milliers ou par millions).
Il y a peut-être aussi un composant considéré obsolète par son fabricant, dans ce cas ça peut être une manœuvre permettant de se débarrasser du stock qui ne se vendrait pas autrement. Il y a quelques années j'avais ainsi récupéré 2 carte de développement gratuites chez TI: le processeur équipé dessus a un défaut de fabrication et est assez fragile en cas de décharge électrostatique par exemple, il est donc inutilisable sur des "vrais" produits, mais ça va bien pour un gadget/carte de développement.
[^] # Re: avec la résolution et la vitesse d'origine!
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Comment faire fonctionner Quake quand on a que 276Ko de RAM. Évalué à 9.
Pour nuancer un peu: une assez grosse partie de ces gains vient du stockage en mémoire flash de tout ce qui est en lecture seule (voir même un peu plus: une partie de la flash est réécrite pendant le chargement de niveau avec des données précalculées).
Ça n'enlève rien à l'exploit, mais on pourrait croire sinon que John Carmack avait écrit du code très inefficace pour Quake. Ce n'est pas le cas, il y a juste des contraintes matérielles différentes (mémoire flash avec un accès relativement rapide, CPU un peu plus efficace, beaucoup moins de RAM) qui conduisent à des choix techniques différents.
[^] # Re: quel est l'avantage de ce genre d'outil, par rapport à un IDE ?
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Gitnuro, un interface graphique pour Git, sort en version 1.4. Évalué à 3.
Tout le monde n'utilise pas un IDE avancé :)
Je fais énormément de choses avec vim (y compris quelques configurations pur exemple pour afficher un marqueur sur les lignes ajoutées ou modifiées dans ma copie de travail).
Mais pour m'y retrouver dans un dépôt git avec plusieurs branches, ou quand j'ai à faire un rebase ou à comprendre l'historique de quelque chose (par exemple, consulter les commits qui modifient un ensemble de fichier), je suis bien content d'avoir gitk (qui ne fait que de la visualisation)