Renault a écrit 7255 commentaires

  • [^] # Re: C’est à tout un chacun d’agir en fonction de ses convictions.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Débat public sur l'agriculture. Évalué à 3.

    Bah, je ne pense pas. Certaines techniques alternatives ont des rendements tout à fait intéressants.

    Qui restent plus faible que l'actuelle, or si on déforeste c'est pour justement produire plus de nourriture pour que tout le monde mange.

    Et la lutte contre le gaspillage fait partie des directions à explorer (je pense aux légumes calibrés, par exemple). Il faudrait certainement beaucoup plus d'agriculteurs par contre.

    Bien sûr qu'on peut améliorer, mais ce n'est pas simple et une bonne partie du problème vient des consommateurs. La moitié du gaspillage c'est dans nos maisons que cela se passe. L'industrie agroalimentaire a réduit au maximum son impact là dessus (car cela lui coûte cher).

    Sans compter que ce sont aussi les consommateurs qui n'achètent pas les produits car ils sont un peu étranges par rapport au modèle standard. Donc ils sont rejetés en amont.

    Alors non, ce n'est pas vrai. Certaines peuplades avaient des comportement respectueux de leur environnement et n'étaient pas obsédées par la croissance. Je pense par exemple aux cheyennes ou à certaines tribus sud américaines. Sans prétendre que tout était rose dans ces civilisations, elles ne généraient pas de problèmes environnementaux.

    Oui et des tribus ont aussi parfois réduit à néant leur environnement. Bref, il n'y a pas de règles, et cela n'a rien à voir avec qui détient du capital. Le capitalisme n'est qu'une idéologie pour dire comment le capital est géré, il ne dit pas que cela doit être fait pour générer de la croissance ou pas, contre l'environnement ou en harmonie avec lui…

    Donc le problème n'est pas le capitalisme, ce sont les êtres humains à la manœuvre. Tu peux avoir les mêmes problèmes avec des sociétés non capitalistes. Pour la bonne raison que cela est indépendant de ce concept.

    Néanmoins, ce n'est pas parce que le communisme productiviste a laissé un souvenir pour le moins mitigé que la critique de notre propre système devient inopportune.

    On peut critiquer notre système. Mais il ne faut pas se tromper de combat. Tu peux avoir une société capitaliste respectueuse de l'environnement. Tout comme une société égalitaire qui ne l'est pas. Le problème est : que veulent les gens et quelles contraintes ils sont prêts à supporter ? Quelles sont leur priorités ?

    Actuellement l'environnement n'est pas le sujet numéro 1, donc forcément il n'est pas traité à la hauteur de l'enjeu.

    Donc, première mesure : changer d'indicateur.

    Changer le PIB ou améliorer le concept de PIB serait en effet une bonne chose à faire.

    Mais cela ne suffit pas, tant que le peuple veut les vacances à l'autre bout du monde, un salaire toujours plus gros, la dernière TV ou smartphone qui est sorti, avoir tout tout de suite, les problèmes continueront.

    Une solution qui s'énonce simplement n'est pas nécessairement simpliste.

    Non mais dire sans source que supprimer les pesticides règle plus de problèmes qu'il n'en entraine reste une hypothèse simpliste non démontrée. D'autant qu'elle élude la possibilité que certains pesticides sont très positifs par rapport à d'autres. Bref, aucune nuance.

    Or c'est le problème dans les médias ou les mouvements militants sur le sujet : les pesticides c'est mal et on doit les bannir. Or ce n'est pourtant pas si simple.

    En accusant "les gens" de vouloir toujours plus et d'être individuellement responsable de la direction du navire, on oublie qu'on est complètement submergé de messages nous invitant à aller dans cette direction.

    Oui c'est un problème mais on est aussi des adultes responsables. Ou alors tu es d'accord pour dire que la démocratie n'a pas de sens si les gens sont aussi impulsifs et facilement manipulables.

    Note aussi, et on le voit, dès qu'une limitation forte est mise en place tu as des levers de boucliers au sein de la population. Tu crois que cela se passerait comment si le gouvernement impose toutes les mesures écologiques nécessaires d'un coup ? Les gilets jaunes à côté ce serait de la rigolade.

    J'ai dit un truc comme ça ? Soyons sérieux.

    Cf plus haut, si les gens n'ont pas un minimum de contrôle d'eux même, de capacité de recul ou n'accordent pas un minimum de temps à s'informer, je ne vois pas comment tu pourrais trouver que la démocratie est un concept possible. ;)

  • [^] # Re: Importation et exportation simultanée

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Débat public sur l'agriculture. Évalué à 5.

    Ça m'apparaît comme un problème. Qu'est-ce qui cloche ici pour qu'on s'amuse à acheter à l'étranger quelque chose qu'on produit sur place et qu'on envoie à l'étranger ?

    Je m'étais dit qu'il serait peut-être judicieux de considérer une taxation des transports internationaux de produits identifiés comme étant dans ce cas, pour décourager ce genre de dérive absurde.

    Je ne suis pas expert du PP, mais ce n'est parfois pas si absurde que cela.
    Prenons un exemple le pétrole. Les USA sont récemment un très grand producteur au point d'exporter de la production de pétrole de schiste plutôt léger. Mais ils doivent malgré tout en importer car ce pétrole n'a pas la qualité nécessaire pour tous les usages, et ils ne sont pas en mesure non plus de le raffiner en si gros volume. Donc ils importent un produit qu'ils exportent mais ils pourraient difficilement faire autrement même avec de la bonne volonté.

    Cela pourrait être pareil pour le PP. L'autre explication possible est que le raffinage du pétrole, dont on a besoin pour nos voitures et le chauffage, génère aussi des composés pour la pétrochimie et de fait le PP.

    On produira forcément des molécules pour la pétrochimie en produisant du carburant automobile ou de chauffage. Et il y a probablement des pays dans le monde qui en génèrent aussi mais sans industrie pétrochimique sur place pour utiliser leur production. Donc la France pourrait acheter bien moins cher ce PP à l'étranger et exporter plus cher ce qu'elle a produit elle même ce qui fait du bénéfice. Et il n'est pas impossible que cette production aille pas très loin de chez nous.

  • [^] # Re: la prolifération des pesticides dans nos assiettes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Débat public sur l'agriculture. Évalué à 5.

    Il faudrait que les gouvernements prennent des mesures extrêmement vigoureuses pour permettre l'émergence d'études sérieuses. En particulier, un chercheur ou groupe de chercheurs convaincus de pipotage devrait être lourdement condamné, une grande entreprise qui dissimule des faits ayant un impact sur la santé publique ou l'évolution climatique ne devrait pas pouvoir s'en remettre (en tout cas, pas ses dirigeants… Je pense à EXXON qui savait depuis les années 70 que le climat risquait de dégénérer en raison de la surexploitation des énergies fossiles).

    Une étude est rarement suffisante en elle même. Il y a forcément des limites dans l'étude à cause de l'échantillon retenu, de la méthode employée (et aucune étude ne peut tout couvrir), ou encore du besoin d'approfondir pour en tirer une conclusion plus définitive.

    D'où la nécessité d'avoir beaucoup d'études indépendantes les unes des autres et de devoir faire du croisement et une synthèse pour tirer un bilan de la connaissance dessus.

    Le problème n'est d'ailleurs pas souvent dans les études mais dans leur interprétation. Les journalistes prennent souvent peu de précautions, ils remplacent le conditionnel par une affirmation, d'une expérience sur des rats ils généralisent à l'être humain, de dose astronomique d'une substance pour mesurer un effet ils jettent le doute sur l'usage à des doses bien plus faibles dans notre quotidien.

    Sans compter les manipulation idéologique avec parfois du cherry picking (Greenpeace qui cite ce qui l'intéresse du rapport du GIEC) voire du mensonge éhonté (le bilan carbone du nucléaire selon Greenpeace qui est contraire aux études sur le sujet).

    Bref, oui il faut des études sérieuses. Mais souvent elles sont là, mais la communication par les médias et des militants politiques ou associatifs n'est pas vraiment à la hauteur du sérieux de ces études et est un vrai problème aussi. Je suis d'accord qu'il faudrait sanctionner dans ce cas les contrevenants, mais tu risquerais d'être surprise de voir qui serait condamné dans certains cas.

  • [^] # Re: C’est à tout un chacun d’agir en fonction de ses convictions.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Débat public sur l'agriculture. Évalué à 2.

    Oui, alors, ça, j'en doute un peu. Depuis qu'on en utilise, tous les indicateurs sont dans le rouge (écroulement de la population animale, et en particulier des insectes, augmentation progressive mais indiscutable des cancers…).

    Beaucoup de choses ont changé depuis 50 ans, attribuer tous les maux aux pesticides de manière large ce n'est pas raisonnable. Et beaucoup de ce que tu énonces peut être expliquer par d'autres choses : allongement de la durée de vie, augmentation de la population, monoculture, etc.

    Donc il faut se référer aux études pour tirer le bilan. Et même si les pesticides sont mauvais, il faut voir aussi quelle est la contrepartie de ne pas s'en servir. Cette contrepartie peut être plus dommageable que de s'en servir d'où la nécessité de l'évaluer scientifiquement et pas en raisonnement simpliste.

    Car si pour nourrir tout le monde sans pesticide il faut déforester pour augmenter la surface agricole, qu'il faut travailler plus dur encore ou si cela génère des famines plus fréquemment, ce n'est pas spécialement mieux pour l'environnement ou la santé humaine.

    Sans doute. Ou pas. C'est bien de cela dont il s'agit. Pour savoir ce qu'il faut faire, c'est tout un travail de recherches bourré d'études et de contre-études dont il est très difficile de démêler le vrai du faux car il faut, pour chacune, aller regarder qui l'a faite et comment pour être sûr qu'il ne s'agit pas juste d'un fake destiné à décrédibiliser une autre étude…

    Oui, et c'est pourquoi je ne fais pas confiance en mon instinct sur la question et que je me méfie des solutions simplistes sans prise en compte de tous les éléments.

    n'auront au final que peu d'importance face à la machine capitaliste dont l'oeil est rivé sur la croissance (des profits d'une partie réduite de la population).

    Les problèmes environnementaux de ce genre arrive quelque soit le modèle économique de la société. Le communisme productivisme ce n'est pas top. Accuser le capitalisme de tous les maux c'est là encore simpliste, tous modèles de société peut arriver à ces dérives.

    Et derrière le capitalisme tu as surtout des êtres humains qui veulent du confort, du loisir, du matériel, du travail bien rémunéré avec des vacances. C'est cette demande généralisée qui stimule l'économie en ce sens pour produire plus.

    Le jour où les gens se contenteront de moins, le reste suivra car les politiques et les entreprises s'adapteront à ce changement de paradigme.

    (revenus : il faut déjà manger et avoir un toit avant de commencer à consacrer du temps à cultiver son esprit critique.

    Cela tombe bien dans les pays développés cela concerne la population qui doit changer son mode de vie.

    métier : un type qui trime à fond de balle pendant 8h par jours grâce à des process sur-optimisés rentre lessivé et ne souhaite la plupart du temps que regarder une série pas trop difficile à comprendre avant d'aller se coucher).

    Donc on leur supprime le droit de vote aussi car ils ne sont pas en capacité de réfléchir ? Soyons sérieux…

    • la croissance

    Le frein risque de venir de la population malheureusement, qui veut toujours plus de sous et de biens matériels ou services. Tant que les gens resteront dans cette logique, cela ne changera pas.

    • la mondialisation à tout crin (il serait clairement temps d'arrêter de signer des accords qui rendent les produits canadiens moins chers que les produits bretons.

    Cela tombe bien l'idée d'une taxe carbone fait son chemin, cela aidera clairement dans ce but.

  • [^] # Re: C’est à tout un chacun d’agir en fonction de ses convictions.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Débat public sur l'agriculture. Évalué à 9.

    Si, pour l'attribution des subventions, l'agriculture Bio et les circuits courts étaient récompensés, les pesticides et les circuits longs pénalisés (par exemple par une taxe calculée sur l'exponentielle de la distance parcourue), nul doute que la conversion serait plus rapide.

    Sauf que tous les pesticides ne sont pas mauvais pour la santé ou l'environnement, certains sont même essentiels si tu veux alimenter tout le monde à un prix raisonnable sans déboiser massivement. Et pour info la culture bio a des pesticides aussi.

    Puis en terme environnemental (gaz à effet de serre comme impact sur l'affectation des sols) ou du point de vue santé il vaut mieux consommer une tomate espagnole ou sud américaine en pleine hiver que son équivalent en poids en bœuf du fermier du coin.

    Tout n'est pas si manichéen. Cela ne signifie pas qu'on doit changer certaines choses.

    La situation nécessite un changement de direction profond et rapide de la société. Les entreprises individuelles n'y suffiront en aucun cas. Il n'y a qu'à regarder les courbes pour se rendre compte que malgré les prises de conscience indubitables que l'on peut constater tout autour de soi, rien ne change quant à la direction. On reste sur une courbe de +6° à la fin du siècle.

    Mais tant que la préoccupation politique principale de la population c'est le pouvoir d'achat, le chômage ou l'immigration, c'est certain que rien ne changera en terme d'environnement non plus.

  • [^] # Re: Microsoft France, partenaire stratégique numérique de la région Grand Est

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien attaque informatique de grande ampleur concernant les systèmes informatiques du Grand-Est. Évalué à 5.

    Le problème serait donc le même quelque soit le système retenu. Je doute que si Linux avait été choisi cela serait pourtant pointé du doigt ainsi.

  • [^] # Re: Microsoft France, partenaire stratégique numérique de la région Grand Est

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien attaque informatique de grande ampleur concernant les systèmes informatiques du Grand-Est. Évalué à 0.

    Et ?

    Non pas que Windows et MS soient sans reproches, mais je ne vois pas le lien.
    Rien ne dit qu'une telle attaque serait impossible sous Linux. Et il n'est pas improbable que la maintenance n'ait pas été optimale ce qui est problématique quelque soit le système derrière.

  • [^] # Re: a

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Firefox 73. Évalué à 9.

    Firefox est de mon côté d'une extrême stabilité. Donc probable que tes bogues en fait ne sont pas rapportés et donc corrigés car trop rares.

    Tu devrais peut être essayer avec un profil vierge et sans extensions avant de les activer progressivement pour essayer de définir le responsable.

  • [^] # Re: Laisser faire ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche WikHaiePédia. Évalué à 5.

    Je trouve ça tellement triste que des gens dépensent autant d'énergie, de temps et d'argent (bon sang, il y en a qui PAIENT pour utiliser une MACHINE le DIMANCHE)

    Il y a jardin et jardin. Personnellement mon jardin permet à mon enfant en bas âge de prendre l'air, ou de manger dehors, ce n'est pas vraiment faisable avec des herbes qui font plus d'un mètre.

    Sans compter le risque d'incendie si c'est trop proche de la maison quand l'herbe est très sèche, en cas de canicule ça arrive.

    Et les gens font ce qu'ils veulent de leur dimanche.

    L'ONF va passer dans le privé

    Source ? Et en quoi cela signifiera que ce sera une catastrophe ?

    les grosses scieries rachètent les petites, la gestion est faite de moins en moins par des gens qui connaissent le terrain précis (propriétaire qui habite à 400m, bûcheron qui a l'exclusivité du chantier depuis 20 ans..)

    En quoi le fait qu'une petite structure s'en charge signifie une meilleure qualité ? J'ajouterais que de toute façon l'essentielle des forêts de France appartiennent à de petits propriétaires et ne sont pas concernés par la gestion des forêts de l'ONF. Ce qui est d'ailleurs aussi un problème car le particulier n'est pas non plus un expert dans la gestion optimale d'une forêt.

  • [^] # Re: Bof bof...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Benjamin Griveaux et Facebook : De la bonne utilisation des réseaux sociaux…. Évalué à 10.

    Tu ne peux pas réduire le mariage au droit des contrats, ce n'est pas basé la dessus. Le mariage est basé sur le droit des régimes matrimoniaux. C'est ce qui explique que tu dois passer devant le juge pour divorcer et que tu dois publier aux bans pour te marier.

    Oui, et ? Cela ne relève pas du droit pénal pour autant, l'État ne peut pas attaquer un couple car ils n'ont pas divorcé alors qu'ils vont voir ailleurs.

    Les rares cas où l'État peut mettre son nez dedans sans accord des époux c'est dans le cadre où cela octroi à l'un des époux un nouveau status par ce biais comme la nationalité française.

    C'est d'ailleurs le cas pour à peu près tout. Le droit du travail aussi repose sur des contrats très règlementés. Tu ne peux pas tout faire et l'État ne peut pas s’immiscer partout dans le cadre de ces contrats non plus. Mais il peut le faire dans certains cas évidemment.

    L'expression "contrat de mariage" est clairement trompeuse.

    Pas du tout, le contrat de mariage précise les conditions dans lesquelles fonctionne ce mariage d'un point de vue de la propriété commune et propre à chaque membre du couple. C'est un contrat entre deux individus. Qui doit respecter évidemment certains principes légaux mais c'est pareil pour tout contrat que ce soit commercial ou du travail.

    Cela permet de se substituer au régime par défaut qu'est le régime de la communauté universelle qui est prévu par la loi dans ce cas.

    Pour en revenir à ma question, est que, si chacun des époux a refait sa vie avec une autre personne, il est légal de ne pas divorcer, par exemple pour payer moins d'impôts. Je pense toujours que ça ne doit pas l'être, ça revient quelque part à transitionner vers une forme de mariage de complaisance.

    Tu oublies la contrepartie. En cas de décès, d'accidents, de biens communs liés à cette union, etc. continuer un mariage alors que finalement tu ne restes marié que pour des raisons fiscales est un risque aussi. Bref ce n'est pas quelque chose d'anodin à faire pour ce seul motif.

    Le droit du mariage rappelle des principe de ce que doit être un couple marié basé sur la culture chrétienne. Fidélité, soutien mutuel, etc. C'est une base par défaut, mais le couple peut librement choisir de s'en foutre. Mais si ce n'est pas le cas, la justice peut être saisie pour y mettre un terme. Et heureusement l'État n'a rien à dire dessus de lui même. Le couple à l'ancienne n'est pas une obligation légale même avec un mariage. Et heureusement.

    Perso, je comprends ton point de vue sur la question fiscale associée, mais pour moi la bonne réponse est de mettre à bas ce régime avantageux plutôt que l'État puisse se mêler de l'organisation du foyer. Plutôt que d'avoir une part fiscale par membre du foyer, on impose individuellement et si un membre du couple ne bosse pas il touche un revenu universel ou le RSA comme si la personne était célibataire. Ce serait plus égalitaire et résout ce genre de problématiques d'un coup.

  • [^] # Re: PAF !!!!!!!!!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Weboob a dix ans !. Évalué à 9.

    C'est évidemment un problème de confiance aussi. Si tu n'as pas confiance dans les développeurs de weboob, que Debian se mette au milieu ne va pas changer grand chose à cette confiance. Tu ne devrais pas t'en servir.

    Notons par ailleurs que si Debian investit autant dans la compilation reproductible, c'est parce que Debian a aussi une fragilité dans son process interne. Chaque paquet est fait sur la machine du mainteneur du dit paquet. Si la machine du mainteneur est compromis, l'utilisateur n'a aucun moyen de s'assurer que le logiciel compilé correspond au code source sur lequel il croit se baser. La compilation reproductible permet de vérifier que cela a bien été respecté.

    D'autres distributions comme Fedora ou OpenSuSE ont une approche plus centralisée, c'est une machine (ou un ensemble de machines) commun à tous les mainteneurs qui font ces tâches. Le mainteneur ne fait que de créer le fichier source à l'origine du paquet. Or ces machines sont gérés par des administrateurs systèmes ce qui n'est pas forcément le cas de chaque mainteneur de paquets. La confiance dans ce process est donc plus élevé.

    Il faut tenir compte de ça aussi dans la chaine de confiance qu'on accorde à un logiciel qui passe par une distribution.

  • [^] # Re: Lecture batterie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Diskio Pi : l’aventure continue. Évalué à 5.

    Normalement il n'y a pas besoin de faire un programme en espace utilisateur pour ça. Le démon upower (que les environnements de bureaux modernes exploitent) se charge de récupérer les données du noyau pour gérer l'icône de la batterie et fournir les informations relatives à celle-ci à l'écran.

    Donc si le contrôleur de la batterie n'est pas pris en charge par le noyau, il faut juste écrire un pilote correspondant en respectant l'interface standard d'un module lié à la batterie. Le reste détectera et prendra en charge tout seul cet aspect.

  • [^] # Re: Parfois, ça passe

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Un libriste dans une liste pour les municipales 2020. Évalué à 6. Dernière modification le 12 février 2020 à 09:27.

    Pour moi, le libre est éminemment politique, et même si je comprends que les utilisateurs et même des défenseurs puissent avoir telle fibre partisane ou telle autre, je vois dans les libertés du Logiciel Libre des « « valeurs de gauche » ». Souveraineté certes, partage, union et fraternité dans la coopération, universalité (absence de frontières dans les faits), diversité (encouragée par la liberté de modification), résilience à travers cette diversité et la coopération…

    C'est ce que toi tu vois, c'est largement sujet à discussion. En fait tout parti sur l'échiquier politique peut retrouver de ses valeurs dedans.

    Le LL est aussi très libéral, en faisant en sorte que l'utilisateur d'un programme libre ait accès à son code, il peut facilement trouver un autre prestataire pour l'améliorer si le créateur d'origine ne donne pas satisfaction ou disparaît. Tu n'es pas bloqué ce qui favorise la concurrence.

    D'ailleurs le fait qu'aucune liberté ne parle de communauté et ne force à faire du développement communautaire est un indice que ce n'est pas si de gauche que cela peut en avoir l'air. Tu peux faire du libre à la Google en libérant le code mais en verrouillant son développement et en ne renversant rien aux projets d'origine. La FSF n'a rien fait pour que le libre oblige quoique ce soit à ce sujet.

    J‘y vois un fil conducteur avec l’écologie, qui ne peut-être que décroissante et donc anticapitaliste (cf dernièrement cette excellente conférence de Bégaudeau : https://terhemis.fr/aiguillage/#08022020).

    Je trouve un peu pénible de toujours opposer des notions qui n'ont en fait pas de rapport.

    Le capitalisme a une définition pourtant simple. C'est juste que les moyens de production et le capital sont détenus de manière privée. C'est tout.

    Ton boulanger qui détient sa boulangerie et ses outils fait donc du capitalisme. Pourtant son activité n'a rien de fondamentalement anti-écologique, anti-social ou à la recherche du profit avant tout le reste. En fait l'orientation d'une entreprise capitaliste dépend de ce que veut faire le détenteur de l’entreprise, en l’occurrence le patron. Intrinsèquement le capitalisme n'a aucune orientation de ce genre.

    De même que dans le communisme tu peux faire une orientation écologique ou pas, le communisme productiviste n'est pas un mouvement très écologiste au contraire.

    J’estime que l’open source et le Logiciel Libre sont deux versants d’une même idée, l’une se passant de morale donc, l’autre s’appuyant du moins sur des valeurs et les promouvant (en incitant à contribuer au pot commun - il ne s’agit pas d’une simple mise à disposition)…

    Le libre et l'OpenSource sont dans les faits la même chose. C'est voulu par les fondateurs de l'OSI qui aimaient le LL mais pas la communication de la FSF. La FSF communique au delà du libre, son idéologie repose sur des ajouts aux libertés qu'elle a crée sans jamais le formaliser ce qui réduit la porté de ce qu'ils font finalement. Non pas qu'ils ne croient pas en leur discours, mais que si c'était si important, ils l'auraient mis dans la définition même du LL.

    Là où je bloque en l’état de ma réflexion, c’est quand le noyau Linux sert de base à un mouchard globalisé réparti sur plus d’un milliard d’appareils qu’est Android. En l’état, on peut dire que le Logiciel libre contribue à un système de surveillance généralisée, qualifié par Amnesty International de menace pour les libertés. On peut se rassurer en se disant que sans ce noyau, Google aurait fait autrement, et que c’est sans doute du fait de ce noyau que des projets tels que /e/ sont possibles… mais pour moi ça indique surtout qu’il y a un couac et quelque chose à améliorer dans notre gestion des biens communs logiciels, ou plus concrètement qu’il nous manque une gouvernance pour qu’on puisse véritablement parler de bien commun

    Le libre permet de concevoir des logiciels tueurs de gens, destructeurs de l'environnement, qui aide au maintient d'une dictature et d'autres. Même à partir de logiciels à la base innocents.

    C'est voulu, c'est le côté libéral du LL par ailleurs qui le permet. C'est aussi une bonne chose. On a tous des points de vue différents sur ce qui est bien ou mal, si tu commences à mettre des limitations arbitraires dans l'usage possible du code tu contrevient à une liberté fondamentale du LL qui rend le concept presque caduque.

    Pour certains l'usage commercial devrait être interdit, pour d'autre cela ne doit pas servir au monde politique, pour certains ce sont certaines personnes ou pays qui ne devraient pas pouvoir s'en servir, etc. Des concepts tellement vague que tu limiterais très arbitrairement l'usage possible du LL et qui aurait des conséquences fâcheuses.

    Il faut voir ça comme les Droits de l'Homme, l'universalisme d'une définition (ici juridique) implique qu'on doit limiter au maximum les exceptions sous peine de réduire la portée de ce qui est promu. Même si dans le lot tu as des effets de bord.

    Je digresse encore un peu, mais c’est pour ça que je tiens à ma clause NC. J’estime qu’elle n’est pas une régression anti-Libre, mais une progression, correspondant à l’aspiration d’une société non marchande.

    Ce n'est donc pas libre, c'est tout. Après tu fais ce que tu veux. C'est peut être un indice que finalement le LL n'est pas finalement ce que tu recherches. Ce n'est pas un mal en soit évidemment mais tu devrais peut être réfléchir sur ce point.

  • # Ce n'est pas vraiment possible

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Comment "striper" les sources du noyau?. Évalué à 4.

    Cela n'est pas possible de manière automatisée et gérée par le projet. Car finalement cela a peu d'intérêts et ajouterait beaucoup de complexité pour un gain très relatif.

    Car oui une configuration X dans un noyau version Y aura besoin uniquement de certains fichiers. Mais cette configuration peut être évolutive. Demain peut être que tu voudras changer la configuration pour la même machine. Pour gérer un nouveau périphérique branché dessus (via USB ou autres) par exemple. Ou pour changer certains réglages plus internes. Cela ne serait plus possible car tu perds les fichiers nécessaires.

    Je dirais que ton cas d'usage ressemble à une compilation unique du noyau. Dans ce cas tu compiles et tu supprimes les sources à la fin, non ?

    Si la place manque vraiment, soit tu nettoies à la main avant avec ton script maison, soit tu augmentes ton espace de stockage si vraiment nécessaire. J'ajouterais que si l'espace te manque vraiment, pourquoi compiles tu ton noyau à la main plutôt que d'en utiliser un déjà précompilé pour le RPi ? Ce n'est aps comme si aucune distribution n'en faisait spécifique pour cette carte.

  • [^] # Re: sans étiquette partisane

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Un libriste dans une liste pour les municipales 2020. Évalué à 7.

    Comme Devnewton, chez moi liste sans étiquette rime avec étiquette politique honteuse.

    Et pourquoi donc ce serait nécessairement le cas ?

    Sans étiquette signifie sans appartenance à un parti politique spécifique. Donc le financement et la communication ne repose pas sur celle d'un parti.

    Cela fait sens si tu n'es pas lié à un parti ou si tu souhaites plus de libertés vis à vis de ceux-ci.

    Dans le cadre d'une municipale, être lié à un parti national ne fait pas grand sens en particulier dans les petites localités. La municipalité a peu de possibilité d'exprimer une idéologie marquée et fort. On parle de projets autour d'une villes, d'aménagements et de quelques arbitrages (parfois ridicules tellement l'entité est faible et avec un budget presque nul).

    Dans beaucoup de campagnes municipales, si on te cachait le nom du parti du candidat tu aurais du mal à définir à quel parti il appartient. Car le conseil municipal ne peut pas taper de manière importante dans les thématiques nationales faute de budget et de compétences.

    Bref, sans étiquette cela a un sens évident pour une élection très locale. Cela ne signifie pas que les membres de la liste n'ont pas une préférence personnelle pour un parti national derrière. Car tout le monde en a un.

  • [^] # Re: hygiène personnelle ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien « Voici les localisations réelles de millions d’Américains.». Évalué à 3.

    Le concept de la phrase si c'est gratuit, c'est toi le produit n'a aucun rapport avec ça.

    Je précise, elle sous-entend que le client n'est pas l'utilisateur du produit gratuit, mais que cet utilisateur est de fait le produit d'une entreprise pour le réel client du service. Prenons un exemple.

    Sur Google Maps l'utilisateur n'est pas forcément le client de Google selon cette phrase. Car il ne paye rien directement à Google en échange de cet usage. Le véritable client est donc l'annonceur, celui qui paye Google pour les publicités au sein de ses services. L'utilisateur serait donc le produit car c'est la cible des annonceurs qui payent Google pour exploiter les données personnelles de ces utilisateurs.

    Ce que tu cites n'a rien à voir avec ça. Par exemple Red Hat vend du support pour RHEL. Si tu utilises admettons Fedora ou CentOS, en quoi tu es le produit ? Oui tu n'as pas de support de Red Hat directement en cas de problème. Et alors ? Red Hat ne fait rien à ton détriment. En contribuant aux logiciels qu'ils utilisent ou développent tu les aident c'est certain mais ce n'est pas un prérequis à l'usage de tout ceci. Tu peux utiliser tous les logiciels libres que tu veux sans contribuer une minute de ton temps à ces projets. Tu peux contribuer volontairement à ces projets sans que cela n'ait une quelconque influence sur toi.

  • [^] # Re: hygiène personnelle ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien « Voici les localisations réelles de millions d’Américains.». Évalué à 8.

    Déjà si c'est gratuit, c'est vous le produit n'est pas un mythe.

    Attention avec ce genre de propos passe partout.

    Car bon, Wikipédia, Linux, Linuxfr.org ou autres rendent bien des services et ne sont pourtant pas payant. Pourtant je ne pense pas que tu dirais que l'utilisateur est le produit dans ces cas ci.

    Cela n'empêche pas qu'il faut être vigilant et se poser la question éventuelle du financement d'un service (qui a un coût) mais la conclusion n'est pas systématiquement celle-ci. Et ce n'est pas toujours très simple de le savoir.

  • [^] # Re: liberté

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De retour du FOSDEM 2020. Évalué à 4.

    "Les francais sont nombreux a aller se balader ou travailler a Paris" 😂 😂 😂

    Paris n'est pas détesté par tout le monde, et même si je ne souhaiterais pas vivre à Paris personnellement j'y trouve du plaisir à assister à des évènements parisiens et à visiter la ville de temps en temps.

    Il faut savoir faire la part des choses, en tout cas je ne trouve pas que les Wallons rejettent si fortement Bruxelles que cela, et encore moins que cela soit un blocage pour assister à un évènement qui a lieu sur place.

  • [^] # Re: liberté

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De retour du FOSDEM 2020. Évalué à 10.

    Le FOSDEM c'est pas trop belgian-friendly (les flamands parlent anglais, pas les wallons

    Même si les Wallons ou Français n'ont pas une réputation positive pour les langues étrangères, cela n'empêche pas qu'ils viennent au FOSDEM. La proximité géographique et le fait que beaucoup de contributeurs francophones manient assez bien l'anglais aide.

    Bruxelles à très mauvaise presse en wallonie donc tout le monde l'évite

    Tu es bien le premier à me soutenir un truc pareil. Les Wallons sont nombreux à aller travailler ou se balader le weekend à Bruxelles tu sais… Et il y avait des Wallons au FOSDEM aussi, je t'assure, j'en ai vu. ;)

    Et bien, tu connais bien mal la Belgique.

    À moins que tu aies des éléments concrets et probant sur ce point, je pense surtout que comme d'habitude tu te reposes sur tes clichés pour établir tes jugements (cf le paragraphe précédent). Car jusqu'ici je ne vois aucun élément qui démontre que le Belge moyen défend plus ses libertés fondamentales que le Français moyen.

    Les loi liberticides passent tout aussi bien des deux côtés de la frontière franco-belge avec la même passivité du citoyen lambda. Et ils ne semblent pas plus choquer de subir des fouilles un peu partout pour améliorer leur sentiment de sécurité. Les attentats ça n'a pas affecté que les Français…

  • [^] # Re: liberté

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De retour du FOSDEM 2020. Évalué à 2.

    En France, on n'a pas le choix de ne pas faire. Si les instances administratives, et, notamment, policières, le demandent, on est tenu de payer des gens pour fouiller à l'entrée.

    Oui, mais cela dépend de la municipalité ou du préfet, cela arrive aussi en Belgique, tout comme il y a des endroits où en France où tu es tranquille de ce côté. Il n'y a pas de généralités à faire.

    Aux RMLL 2017 à Saint-Étienne, il y avait un vigile à l'entrée quand j'y étais.

    À Strasbourg en 2018 c'était accès libre sans problèmes. Comme quoi.

  • [^] # Re: liberté

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De retour du FOSDEM 2020. Évalué à 5.

    Je m'étais dit qu'un événement comme celui-là ne serait plus possible en France, du moins organisé ainsi, où pour la première conférence, les gens arrivent au fur et a mesure dans le grand amphi de l'ULB sans contrôle ou attente devant la porte, et j'étais vraiment heureux de ça.

    C'était juste quelques mois après un attentat en plus, cela faisait particulièrement plaisir de voir que les Belges semblaient plus attaché à leur liberté que les Français.

    Mouais, pour vivre en Belgique je ne partage pas ce point de vue.

    Tout d'abord en France les évènements type portes ouvertes de ce style n'ont pas des contrôles de partout non plus. Je me souviens des RMLL après 2015, il n'y avait pas de contrôles comme à d'autres évènements. Certes c'est plus petit que le FOSDEM mais cela reste un rassemblement large.

    Je pense que surtout c'est lié au fait que c'est organisé dans une université et que l'organisation ne souhaite pas payer pour des fouilles. Dans les évènements de grande envergure, l'entrée étant payante il y a une volonté de contrôler les tickets et donc tant qu'à faire s'assurer qu'il n'y ait rien de dangereux dans la foulée. Il y a le budget et déjà un contrôle donc ça change peu.

    Après il y a les évènements organisés par une municipalité ou l'État et cela dépend de l'évènement et du lieu. Les moyens sont là pour la population.

    Car bon, en Belgique tu es aussi contrôlé un peu partout de manière intensive aux aéroports, évènements payants, aux entrées des lieux publics, etc. Pour moi la différence avec la France est faible sur ce point. Et il n'y a pas grand monde pour contester ces mesures non plus.

  • [^] # Re: Taxation

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal JSON est dans les airs. Évalué à 9.

    Ce n'est pas de la pureté en tout cas.

    Le kérosène a surtout la meilleur densité énergétique, à masse égale, tu as une plus forte autonomie. C'est d'autant plus important pour un avion qui fait de longues distances et où l'énergie nécessaire pour permettre le vol est grand.

    Et le kérosène de sûr a un point de congélation suffisamment bas pour permettre une exploitation à haute altitude.

  • [^] # Re: Plusieurs serveurs en ligne...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal JSON est dans les airs. Évalué à 10.

    En DAL-A ou DAL-B les contraintes sont énormes. Tu dois démontrer que ton programme fait ce qui est attendu et que tous les cas sont gérés. Au niveau matériel il n'est pas envisageable non plus d'utiliser des processeurs trop complexes et modernes que ce que tu as sur ton propre ordinateur.

    Tu n'as le droit de programmer qu'avec un sous ensemble du langage C, du genre pas d'allocation dynamique, de nombreuses instructions sont interdites, etc. L'objectif étant d'apporter des garanties.

    Donc tu ne peux pas y mettre des systèmes aussi complexes que Linux. En général tu vas plutôt faire du développement dit bare metal sur un petit microprocesseur qui ne gèrera pas grand chose pour respecter ces contraintes.

  • [^] # Re: Taxation

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal JSON est dans les airs. Évalué à 7.

    C'est surtout que le bateau a un meilleur ratio tonnage / énergie nécessaire à ce transport. En partie grâce à sa faible vitesse et à sa grande charge utile par bateau. D'où le fait qu'il est important dans le commerce mondial.

    Donc si tu passes à l'avion, cela coûterait plus cher et tu épuiserais plus vite les réserves de carburant.

  • [^] # Re: Taxation

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal JSON est dans les airs. Évalué à 10.

    Alors au final, c'est quoi l'important le CO2 ou les particules ?

    Au niveau mondial et global, le CO2.
    Au niveau local (centre ville par exemple), les particules.
    Il faut savoir doser.