Justement, il a pour objectif de ne pas rester un méta-moteur. Mieux, il a pour projet de substituer un mode de recherche décentralisé au mode actuel qui est centralisé.
À mon avis (avis qui ne repose sur rien de rationnel), si le protocole de pair à pair est bien pensé, cela est promis à un bel avenir. Je ne suis même pas certain que la masse critique pour que ça fonctionne soit réellement importante: une petite communauté d'utilisateurs aux goûts divers doit rapidement débroussailler un champ du web susceptible de répondre aux requêtes les plus fréquentes.
Quant à la possibilité que les moteurs de recherchent bloquent les méta-moteur, cela n'affecte pas Seek, puisque, justement, il est décentralisé: comment le méta-moteur peut-il savoir que la requête vient de seek et pas de firefox?
Après, il est certain que si personne ne l'utilise, il ne fonctionnera jamais...
Seek est un très beau projet: Au stade actuel, je le trouve bien plus performant que les autres agrégateurs de moteurs de recherches que j'ai pu essayer. J'utilise Seek depuis quelques semaines, et je n'ai jamais ressenti le besoin d'aller chercher ailleurs.
J'ai une question concernant l'avenir. J'ai du mal à comprendre ce qu'est ce « module pair à pair pour le regroupement automatique des utilisateurs sur la base de la similarité de leurs requêtes » :
– Est-ce la possibilité de clavarder en direct avec un quidam qui cherche la même chose que moi au même moment?
– Est-ce la possibilité de discuter de façon indirecte de l'indexation des résultats, à l'image d'une discussion dans wikipedia sur la pertinence de telle ou telle phrase?
– Est-ce le fait d'indexer les résultats en fonction de ce qu'ont choisi d'autres utilisateurs lors de requettes similaires?
– Ou autre chose?
Je n'ai rien trouvé de très explicite sur le site à ce sujet, mais peut-être ai-je mal cherché.
J'ai fait quelques essais de recherches, et le tout me semble concluant.
Ce qui est agréable, c'est qu'on a l'impression de pouvoir chercher activement et intelligemment grâce aux fonctions de tri.
* Le lien « similar » est étonnant, et m'a semblé plus efficace que l'équivalent chez google.
* Le mode « cluster » n'a pas vraiment fonctionné, et ne m'a pas semblé faire un tri pertinent. Mais il est peut-être utile lorsqu'on ne sait pas vraiment ce qu'on recherche. Je ne comprends d'ailleurs pas tout à fait ce qu'il fait: est-ce un équivalent de « similar » qui affiche les groupes trouvés plutôt que le contenu d'un groupe?
* À mi-chemin entre « cluster » et « similar », il me semblerait utile de pouvoir faire un tri par similarité à partir d'une sélection de trois ou quatre réponses (avec une case à cocher par exemple).
En tout cas, je l'adopte pour voir ce que ça donne au quotidien. J'installerai vraisemblablement la version collaborative quand elle sera prête, histoire de lui donner toutes ses chances.
Suivant vos bons conseils et mes mauvaises habitudes, j'ai pris la décision suivante:
* Système de fichier ext4
* Vraisemblablement avec journalisation, car je veux justement que mes données soient propres et accessibles vite fait bien fait (sans fsck complet) en cas de crash, bien que j'hésite encore un peu.
* Avec l'option noatime (qui implique l'option nodiratime), et qui évite plus d'écritures que l'option relatime.
* Les sauvegardes seront effectuées avec tar (tar saibien).
J'ai essayé de choisir une carte de bonne qualité en m'appuyant sur certains comparatifs. Elle est par ailleurs garantie 10 ans, j'imagine que le constructeur a pris soin de coder proprement son contrôleur afin d'éviter d'avoir trop de retours...
En lien avec les remarques de NeoX ci-dessus, j'hésite sur le sens de cette phrase: «ce qui compte c'est le nombre total d'accès pas l'endroit ( au sens adresse logique donc secteur) où tu les fait».
Est-ce le nombre total d'accès sur la carte qui compte (~366 par an dans mon cas), ou le nombre total d'accès par endroit (moins de 366 par an pour certains endroit si j'utilise un logiciel qui ne ré-écrit pas une donnée non modifiée par la nouvelle sauvegarde)?
Zut... C'est le hardware qui me dit quel software utiliser pour mes sauvegardes!
Adapter le système de fichier au matériel fait sens selon moi.
Par contre, pour le choix du logiciel de sauvegarde, j'avais pris en compte d'autres critères que les contraintes posées par la mémoire flash...
Je pensais ne pas le faire avec Rsync, car outre le duplicata de l'état actuel de mon répertoire, je veux aussi conserver l'état d'il y a quelques jours (environ une semaine).
Après lecture de ce comparatif des différents logiciels de sauvegardes pour les unix, j'en ai conclu que dar ou tar convenaient à mes besoins. Comme il est d'usage dans ces conditions, je me contente de ce qui est installé d'office, à savoir tar. Ça me semble être un très bon choix: simple, robuste, efficace, portable, durable.
Est-ce incompatible avec les contraintes d'une carte compact-flash?
Je connais cette dépêche. Le problème, c'est qu'à l'heure de son écriture aucune solution ne semblait réellement efficace:
* JFFS2 est critiquable pour le temps nécessaire au montage (ma carte fait 8Go soit 8x3,3 secondes selon l'article).
* Les autres solutions étaient qualifiées de jeunes, soit au sens ou elles devaient encore faire leur preuve, soit au sens ou leur mode de développement paraissait encore incertain.
Avec le temps, j'imagine que les choses sont un peu tassées, et que certains par ici ont une expérience réelle à partager.
Je ne cherche pas à archiver des données pour le long terme.
Le but est d'avoir un duplicata _à jour_ de mes données en cas de crash du disque dur, ou d'erreur de manipulation:
Une sauvegarde par jour, un nettoyage toutes les semaines environ des données vieilles de plus d'une semaine.
Plus que la journalisation, c'est le cycle d'écriture, d'effacement et de ré-écriture qui me fait peur pour la mémoire flash.
Je n'ai pas lu le brevet lui-même, je me suis contenté du compte-rendu fait par PcInpact, qui n'est pas toujours très clair, et à vrai dire, je m'intéresse plus aux implications de ce système concernant l'avenir du réseau tel qu'il est rêvé par certains que concernant une énième péripétie de Hadopi.
La notion de griffe est très ambigüe dans le texte de PcInpact:
* Est-ce un identifiant du contenu du paquet (musique copyrightée ou libre)?
* Est-ce simplement un identifiant des caractéristiques dans lesquelles le paquet est émis?
* Est-elle émise en tout début de chaîne (sur le cd contenant le morceau de musique)?
* Ou est-elle émise lors de l'émission du contenu numérique sur le réseau?
Bref, il faut lire le brevet pour en savoir plus...
Quoi qu'il en soit, il ne faut pas confondre ce brevet et les procédures techniques proposées par la Hadopi: la Hadopi va beaucoup moins loin que ne va le brevet, même s'il y a des ressemblances.
Pour finir, s'il y a une question à se poser à propos d'un tel brevet, c'est à mon avis celle de sa validité. Qu'est-ce qui est breveté ici: un logiciel? Nous savons tous ici que le brevet logiciel n'est pas valide en Europe...
En vous lisant, et en résonance avec une de mes interrogations ci-dessus, j'ai l'impression que les concepts de « neutralité des réseaux » de « end-to-end » et d' « intelligence du réseau » s'articulent ainsi:
* Le concept « end-to-end » est un concept régulateur des procédures techniques mises en œuvres sur le réseau. Il affirme en un premier sens que l'intelligence est à la périphérie du réseau (chez l'utilisateur final).
* Il est contrebalancé par le concept d' « intelligence du réseau »: dans certains cas, la qualité du transport suppose que le réseau sache différencier les paquets, et les transporter différemment d'autres paquets.
* Ceci-étant, un second sens du concept « end-to-end » doit-être proposé: Si la qualité de service suppose que le réseau soit intelligent et qu'il différencie les paquets, il faut cependant que l'ordre des priorités du transport des paquet soit décidée à la périphérie.
* Le concept de neutralité des réseaux est quant à lui un concept juridique: Il faut des lois interdisant au réseau de contrevenir aux décisions prises en périphérie.
* Alors que le « end-to-end » a été choisi dans un but technique, la neutralité des réseaux est nécessaire dans un but éthique.
Je suis vraiment très heureux de lire les arguments que tu apportes: ils sont une réponse précise et technique aux discours de Riguidel. À vrai dire, c'est le genre de choses que je voulais lire en postant cet article.
Il me faudra du temps pour éplucher et comprendre les liens que tu cites. J'ai pourtant d'ores et déj'ai deux question à te poser:
1) À deux reprises, tu affirmes que la décision doit résider à la périphérie du réseau: dans ton premier post, lorsque tu indiques que la qualité de service n'est pas antinomique avec la neutralité des réseaux à condition que cela «reste entre les mains des utilisateurs finaux»; et dans ton second post, lorsque tu mets en évidence le fait que la QOS peut-être une réponse à la saturation des réseaux, «tant que ce sont les extrémités qui définissent les classes à prioritiser ou pas et pas l'ISP en fonction d'accord commerciaux».
Je crois comprendre que le fait que la décision réside dans la périphérie suppose deux éléments:
* une procédure technique, positive, grâce à laquelle les extrémités déterminent les ordres de priorité.
* une procédure légale, négative, empêchant un opérateur d'imposer ses règles de priorités.
Est-ce bien le cas, ou peut-on considérer qu'il y a des procédures techniques qui garantissent qu'aucun opérateur n'impose ses règles de priorité?
2) Faute d'avoir lu le pdf concernant le principe end-to-end, j'ai l'impression que le concept de neutralité des réseaux ne recouvre plus celui d'intelligence à la périphérie pour le simple fait que le réseau prend d'ores et déjà des décisions sur les contenus qu'il transporte, et ce sans nuire à sa neutralité. Pourtant, à deux reprises tu indiques que la décision concernant les priorités doit être décidée à la périphérie (quitte à être relayée par le réseau même): n'est-ce pas finalement considérer que la neutralité du réseau suppose le principe end-to-end? Es-tu certain que ton discours n'assimile pas in fine neutralité et end-to-end?
Oui, l'argument n'est peut-être pas si faible que ça finalement.
Concernant Facebook, on peut concevoir assez facilement qu'un protocole bien pensé d'échanges amicaux au quotidien puisse lui faire de l'ombre.
Concernant google — je pense au moteur de recherche — , la tâche est beaucoup plus difficile par contre. Cependant, il y a quelques mois, un journal parlait d'un moteur de recherche expérimental décentralisé (et libre): il s'agit surtout d'un logiciel permettant l'indexation de sites, associé à un protocole de partage des index. Bref, un protocole qui pourrait faire de l'ombre au moteur de recherche hégémonique.
J'ai effectivement galéré avec les guillemets français:
* sans espace le guillemet ouvrant voit son code utf-8 découpé, et est donc invalide.
* avec espace insécable idem.
* certains navigateurs (dont le mien: midori) ne comprennent pas les espaces insécables.
Par ailleurs, il fut un temps où j'avais mappé l'espace insécable et l'espace fine sur Shift-Espace et Alt-Espace: résultat, j'en insérais par inadvertance dans mes scripts, ce qui fût un plaisir à débugger. Du coup, j'ai radié l'espace insécable de mon clavier et j'écris à la canadienne (j'insère la ponctuation sans espace), mon traitement de texte les rajoute là où c'est nécessaire.
Merci pour ces remarques qui permettent de situer les opinions de Ridiguel dans leur cadre technique et historique, dont je n'ai pas la connaissance.
Sur les critiques qui sont formulées contre la pensée de Ridiguel:
* Je pense personnellement que le premier point est finalement assez fragile: l'hégémonie de Google et de Youtube ne sera pas réduite par des protocoles inter-opérables...
* Quant au second point, outre les remarques techniques que tu proposes contre lesquelles je n'ai rien à dire, mon opinion personnelle n'est pas de plaider le retour au quotas de trafic puisqu'à mon avis la saturation du réseau est loin d'arriver. Par contre, si l'hypothèse d'une prochaine saturation du réseau est confirmée, j'aimerais trouver un argument qui contrebalance celui du filtrage proposé par M. Ridiguel. Celui du quota est effectivement très gênant, quel autre argument proposer alors?
Enfin, si je fais cas de ce bonhomme, c'est avant tout parce qu'il me semble être un représentant exemplaire de cet internet que je ne souhaite pas, et qu'il a de l'influence sur les sphères décisionnaires. Je serais heureux qu'il ait moins d'influence, et que sa pensée soit publiquement critiquée. Or, pour cela il faut d'abord qu'il soit connu, et que sa pensée soit présentée de la façon la plus rigoureuse possible pour que les critiques qui y sont faites aient de la force (on ne critique pas une pensée en commençant par en présenter une image affaiblie).
Peut-être qu'entrer une référence par page citée est la solution la plus pratique. Jusqu'alors, j'ajoutais le numéro de page dans le corps de texte, avec l'appel de référence bibliographique. Je vais reconsidérer la question.
Concernant les styles bibtex, j'utilisais un des styles de bib-fr (je ne sais plus lequel), associé avec une macro latex qui insérait les références en notes de bas de page. Je voulais avoir le nom de l'auteur en petites capitales, et me conformer à la norme iso 690-2, clairement résumée ici: http://www.revue-texto.net/Reperes/Themes/Kyheng_References.(...)
J'ai malheureusement perdu le hack que j'avais fait. Il n'était pas parfait, je n'arrivais pas à rajouter un point à un endroit...
Par ailleurs un bon gestionnaire de référence ne se contente pas de l'afficher en respectant les normes: il la remplace par «Idem.» si la référence est la même que celle qui la précède, «op. cit. ci-dessus.» si la référence est déjà citée dans la même page, «op. cit. p. xx.» si la référence est citée dans une autre page. Dans chacun de ces cas, il convient de n'ajouter que le champ modifié (généralement le numéro de page), et le couple auteur titre s'il y a risque d'équivoques (il y a risque d'équivoque lorsque «op. cit.» est affiché). De plus, lors de la première apparition de la référence, il faut que les données éditoriales soient précisées, ce qui n'est plus nécessaires par la suite. Enfin, quitte à faire les choses correctement, autant ajouter un index des citations.
Je n'avais pas trouvé dans le Ctan d'outils qui fasse tout cela. Peut-être qu'il existe maintenant. Il n'y en avait pas non plus de fourni avec groff, mais, même si c'était long, je n'ai pas eu grand mal à le faire.
Si j'ai bien compris, le champ abstract est un des champs de la référence bibliographique, comme il y a le champ auteur, titre, etc...
Or, je peux avoir jusqu'à une cinquantaine de textes extraits d'un même ouvrage. Il faudrait alors entrer cinquante fois la même référence bibliographique, ce que je veux justement éviter.
En fait, je cherche une base de donnée de textes, qui fasse le lien avec des références bibliographiques, plutôt qu'une base de donnée de références bibliographiques. Si je ne trouve rien, je vais peut-être le faire sur mesure cet outil: j'avais déjà fait un wiki spécialement pour cela, mais à l'usage je me suis aperçu que je n'aimais pas travailler sur le navigateur internet, et je n'avais pas une confiance totale en mon code...
Sinon, j'ai exploré ce qui se dit de jabref sur la toile, et cet outil a l'air très puissant. Je vais l'essayer.
Merci pour les liens concernant les références bibliographiques, mais je commence à avoir mes habitudes à ce sujet (et c'est dur d'en changer):
* L'année dernière, j'utilisais le couple Latex/Bibtex, qui manquait de souplesse à mon goût (j'ai du modifier un style bibtex pour l'adapter aux normes françaises et aux usages qui prévalent en lettres, et ce fut un enfer).
* Depuis j'ai découvert Roff (Groff): c'est pareil, mais en plus simple et en plus léger. L'inconvéniant de Roff, c'est qu'il n'y a que très peu de macro publiée, mais l'avantage c'est qu'écrire une macro n'est pas très difficile.
* Groff est fourni avec l'outil Refer, qui gère les références bibliographiques. Je me suis fait une macro sur mesure pour leur affichage, et je crois que je ne trouverais pas mieux du côté des macros latex.
J'ai néanmoins noté l'existence de bibus, qui me semble pas mal (il gère lui aussi les références au format refer).
Si un champ «texte» était ajouté à la base de donnée de Jabref, ce serait exactement ce que je cherche, d'autant plus qu'il semble comprendre le format de références bibliographiques de l'ancestral refer que j'utilise.
Utiliser un lien vers un texte en local ne me convient pas car, pour mon usage, plusieurs textes correspondent à un même ouvrage, et donc à une même référence bibliographique.
Pour sa décharge, il est codé en java (les goûts et les couleurs...)
C'est cependant un bel exemple dont je vais étudier l'ergonomie.
Aigaion semble ressembler à ce que je cherche, hormis qu'il s'agit d'une application web que j'aimerais éviter.
J'aime beaucoup grep, mais gérer manuellement un fichier par texte me semble peu pratique:
* trouver un nom différent à chaque fichier est difficile quand ceux-ci sont nombreux.
* la recherche par auteur ou titre risque d'être laborieuse.
À ce propos, le véritable intérêt de linux, c'est que nous avons un choix tant rabaché que je ne comprends pas certaines remarques ci-dessus:
* Une debian stable et tranquille où tu te contrefiches du dernier effet de mode.
* Une archlinux, où « pacman -Syu » t'installe d'un coup, les nouvelles versions de tous les logiciels installés.
* Et toutes les combinaisons imaginables entre ces deux extrêmes...
Pour avoir essayé la démo, la question de l'habileté n'est, à mon avis, qu'un prétexte dans ce jeu.
Si le jeu est plaisant c'est parce qu'il nous convie à une expérience esthétique: la musique minimaliste est d'une grande beauté et donne une certaine profondeur au style de jeu qui oblige à minimiser nos actions au profit de l'attente patiente du moment opportun. S'il faut savoir saisir le temps de l'action quand il se présente, le temps de l'attente n'est pas un temps mort, mais est la condition d'une autre approche du présent: le présent contemplatif.
Car, ce n'est pas parce que nous ne faisons rien qu'il ne se passe rien dans ce jeu: chacune des bulles navigue selon son cheminement propre, et l'écosystème évolue, à l'image de l'esprit de la musique minimale qui crée un effet esthétique par l'association de sons simples se répétant selon des rythmes indépendants mais accordés. D'ailleurs, la réussite de l'objectif proposé, ou la mort de la bulle que nous incarnons, ne signent pas la fin du jeu, mais nous laissent l'occasion de contempler ce qu'il se passe après.
Les graphismes renforcent cet aspect contemplatif: la palpitation de chacune des bulles, est à l'image de la symphonie qu'elles composent; observer cette palpitation peut suffire à contenter le regard, selon la même fascination que provoque l'iris des yeux clairs.
Enfin, les effets d'échelles, l'aspect cristallin et lumineux des graphismes, le mouvement empruntant à la fois à la logique des fluides et à celle des forces gravitationnelles, inscrivent l'univers du jeu à cheval entre le système cellulaire et le système planétaire, renforçant la force esthétique du jeu d'une charge symbolique.
Il est à craindre, par contre, que l'esthétique du jeu ne parvienne pas à évoluer suffisamment aux cours des tableaux et que l'aspect contemplatif finisse par lasser. Le pire serait que cette lassitude soit combattue par des défis d'habileté et de rapidité contredisant in fine ce qui fait la richesse de ce jeu.
PS: Dans la démo, on peut avaler la bulle gravitationnelle (le soleil?). Il est intéressant aussi d'y plonger un bulle volumineuse.
[^] # Re: Beau projet mais dommage...
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Seeks en version stable 0.2.4. Évalué à 4.
À mon avis (avis qui ne repose sur rien de rationnel), si le protocole de pair à pair est bien pensé, cela est promis à un bel avenir. Je ne suis même pas certain que la masse critique pour que ça fonctionne soit réellement importante: une petite communauté d'utilisateurs aux goûts divers doit rapidement débroussailler un champ du web susceptible de répondre aux requêtes les plus fréquentes.
Quant à la possibilité que les moteurs de recherchent bloquent les méta-moteur, cela n'affecte pas Seek, puisque, justement, il est décentralisé: comment le méta-moteur peut-il savoir que la requête vient de seek et pas de firefox?
Après, il est certain que si personne ne l'utilise, il ne fonctionnera jamais...
# Question
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Seeks en version stable 0.2.4. Évalué à 2.
J'ai une question concernant l'avenir. J'ai du mal à comprendre ce qu'est ce « module pair à pair pour le regroupement automatique des utilisateurs sur la base de la similarité de leurs requêtes » :
– Est-ce la possibilité de clavarder en direct avec un quidam qui cherche la même chose que moi au même moment?
– Est-ce la possibilité de discuter de façon indirecte de l'indexation des résultats, à l'image d'une discussion dans wikipedia sur la pertinence de telle ou telle phrase?
– Est-ce le fait d'indexer les résultats en fonction de ce qu'ont choisi d'autres utilisateurs lors de requettes similaires?
– Ou autre chose?
Je n'ai rien trouvé de très explicite sur le site à ce sujet, mais peut-être ai-je mal cherché.
# Essai concluant
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse au journal Pour revenir sur les buts du projet Seeks, un moteur de recherche collaboratif et décentralisé. Évalué à 2.
Ce qui est agréable, c'est qu'on a l'impression de pouvoir chercher activement et intelligemment grâce aux fonctions de tri.
* Le lien « similar » est étonnant, et m'a semblé plus efficace que l'équivalent chez google.
* Le mode « cluster » n'a pas vraiment fonctionné, et ne m'a pas semblé faire un tri pertinent. Mais il est peut-être utile lorsqu'on ne sait pas vraiment ce qu'on recherche. Je ne comprends d'ailleurs pas tout à fait ce qu'il fait: est-ce un équivalent de « similar » qui affiche les groupes trouvés plutôt que le contenu d'un groupe?
* À mi-chemin entre « cluster » et « similar », il me semblerait utile de pouvoir faire un tri par similarité à partir d'une sélection de trois ou quatre réponses (avec une case à cocher par exemple).
En tout cas, je l'adopte pour voir ce que ça donne au quotidien. J'installerai vraisemblablement la version collaborative quand elle sera prête, histoire de lui donner toutes ses chances.
# Merci!
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse au message Système de fichier pour carte compact-flash. Évalué à 2.
Suivant vos bons conseils et mes mauvaises habitudes, j'ai pris la décision suivante:
* Système de fichier ext4
* Vraisemblablement avec journalisation, car je veux justement que mes données soient propres et accessibles vite fait bien fait (sans fsck complet) en cas de crash, bien que j'hésite encore un peu.
* Avec l'option noatime (qui implique l'option nodiratime), et qui évite plus d'écritures que l'option relatime.
* Les sauvegardes seront effectuées avec tar (tar saibien).
[^] # Re: besoin de plus de détails
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse au message Système de fichier pour carte compact-flash. Évalué à 1.
http://www.halfgaar.net/backing-up-unix
[^] # Re: besoin de plus de détails
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse au message Système de fichier pour carte compact-flash. Évalué à 1.
À lire Luten ci-dessous, dans mon cas, le nombre de ré-écritures successives n'est pas problématique.
Du coup, je peux décoreller le choix du logiciel de sauvegarde des problématiques de la mémoire Flash.
Quant au lien sur la FAQ de ext4, il est parfait.
[^] # Re: Qui dit flash
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse au message Système de fichier pour carte compact-flash. Évalué à 1.
J'ai essayé de choisir une carte de bonne qualité en m'appuyant sur certains comparatifs. Elle est par ailleurs garantie 10 ans, j'imagine que le constructeur a pris soin de coder proprement son contrôleur afin d'éviter d'avoir trop de retours...
En lien avec les remarques de NeoX ci-dessus, j'hésite sur le sens de cette phrase: «ce qui compte c'est le nombre total d'accès pas l'endroit ( au sens adresse logique donc secteur) où tu les fait».
Est-ce le nombre total d'accès sur la carte qui compte (~366 par an dans mon cas), ou le nombre total d'accès par endroit (moins de 366 par an pour certains endroit si j'utilise un logiciel qui ne ré-écrit pas une donnée non modifiée par la nouvelle sauvegarde)?
[^] # Re: besoin de plus de détails
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse au message Système de fichier pour carte compact-flash. Évalué à 2.
Adapter le système de fichier au matériel fait sens selon moi.
Par contre, pour le choix du logiciel de sauvegarde, j'avais pris en compte d'autres critères que les contraintes posées par la mémoire flash...
Je pensais ne pas le faire avec Rsync, car outre le duplicata de l'état actuel de mon répertoire, je veux aussi conserver l'état d'il y a quelques jours (environ une semaine).
Après lecture de ce comparatif des différents logiciels de sauvegardes pour les unix, j'en ai conclu que dar ou tar convenaient à mes besoins. Comme il est d'usage dans ces conditions, je me contente de ce qui est installé d'office, à savoir tar. Ça me semble être un très bon choix: simple, robuste, efficace, portable, durable.
Est-ce incompatible avec les contraintes d'une carte compact-flash?
[^] # Re: Qui dit flash
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse au message Système de fichier pour carte compact-flash. Évalué à 1.
Tu précises que cela concerne aussi les autres FFS, mais quels sont ces autres FFS: LogFS, JFFS2?
Est-ce dire que rien d'autre ext[3-4] n'a de sens?
[^] # Re: Qui dit flash
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse au message Système de fichier pour carte compact-flash. Évalué à 1.
Je connais cette dépêche. Le problème, c'est qu'à l'heure de son écriture aucune solution ne semblait réellement efficace:
* JFFS2 est critiquable pour le temps nécessaire au montage (ma carte fait 8Go soit 8x3,3 secondes selon l'article).
* Les autres solutions étaient qualifiées de jeunes, soit au sens ou elles devaient encore faire leur preuve, soit au sens ou leur mode de développement paraissait encore incertain.
Avec le temps, j'imagine que les choses sont un peu tassées, et que certains par ici ont une expérience réelle à partager.
[^] # Re: besoin de plus de détails
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse au message Système de fichier pour carte compact-flash. Évalué à 1.
Je ne cherche pas à archiver des données pour le long terme.
Le but est d'avoir un duplicata _à jour_ de mes données en cas de crash du disque dur, ou d'erreur de manipulation:
Une sauvegarde par jour, un nettoyage toutes les semaines environ des données vieilles de plus d'une semaine.
Plus que la journalisation, c'est le cycle d'écriture, d'effacement et de ré-écriture qui me fait peur pour la mémoire flash.
[^] # Re: Juste une chose
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse à la dépêche Michel Riguidel et la Hadopi. Évalué à 2.
La notion de griffe est très ambigüe dans le texte de PcInpact:
* Est-ce un identifiant du contenu du paquet (musique copyrightée ou libre)?
* Est-ce simplement un identifiant des caractéristiques dans lesquelles le paquet est émis?
* Est-elle émise en tout début de chaîne (sur le cd contenant le morceau de musique)?
* Ou est-elle émise lors de l'émission du contenu numérique sur le réseau?
Bref, il faut lire le brevet pour en savoir plus...
Quoi qu'il en soit, il ne faut pas confondre ce brevet et les procédures techniques proposées par la Hadopi: la Hadopi va beaucoup moins loin que ne va le brevet, même s'il y a des ressemblances.
Pour finir, s'il y a une question à se poser à propos d'un tel brevet, c'est à mon avis celle de sa validité. Qu'est-ce qui est breveté ici: un logiciel? Nous savons tous ici que le brevet logiciel n'est pas valide en Europe...
[^] # Re: En vrac
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse à la dépêche Michel Riguidel et la Hadopi. Évalué à 4.
* Le concept « end-to-end » est un concept régulateur des procédures techniques mises en œuvres sur le réseau. Il affirme en un premier sens que l'intelligence est à la périphérie du réseau (chez l'utilisateur final).
* Il est contrebalancé par le concept d' « intelligence du réseau »: dans certains cas, la qualité du transport suppose que le réseau sache différencier les paquets, et les transporter différemment d'autres paquets.
* Ceci-étant, un second sens du concept « end-to-end » doit-être proposé: Si la qualité de service suppose que le réseau soit intelligent et qu'il différencie les paquets, il faut cependant que l'ordre des priorités du transport des paquet soit décidée à la périphérie.
* Le concept de neutralité des réseaux est quant à lui un concept juridique: Il faut des lois interdisant au réseau de contrevenir aux décisions prises en périphérie.
* Alors que le « end-to-end » a été choisi dans un but technique, la neutralité des réseaux est nécessaire dans un but éthique.
Est-ce correct?
[^] # Re: On a trouvé
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse à la dépêche Michel Riguidel et la Hadopi. Évalué à 1.
« Il a déposé plusieurs brevets: sur les pare-feu, le tatouage et contre le téléchargement illégal.»
[^] # Re: En vrac
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse à la dépêche Michel Riguidel et la Hadopi. Évalué à 3.
Je suis vraiment très heureux de lire les arguments que tu apportes: ils sont une réponse précise et technique aux discours de Riguidel. À vrai dire, c'est le genre de choses que je voulais lire en postant cet article.
Il me faudra du temps pour éplucher et comprendre les liens que tu cites. J'ai pourtant d'ores et déj'ai deux question à te poser:
1) À deux reprises, tu affirmes que la décision doit résider à la périphérie du réseau: dans ton premier post, lorsque tu indiques que la qualité de service n'est pas antinomique avec la neutralité des réseaux à condition que cela «reste entre les mains des utilisateurs finaux»; et dans ton second post, lorsque tu mets en évidence le fait que la QOS peut-être une réponse à la saturation des réseaux, «tant que ce sont les extrémités qui définissent les classes à prioritiser ou pas et pas l'ISP en fonction d'accord commerciaux».
Je crois comprendre que le fait que la décision réside dans la périphérie suppose deux éléments:
* une procédure technique, positive, grâce à laquelle les extrémités déterminent les ordres de priorité.
* une procédure légale, négative, empêchant un opérateur d'imposer ses règles de priorités.
Est-ce bien le cas, ou peut-on considérer qu'il y a des procédures techniques qui garantissent qu'aucun opérateur n'impose ses règles de priorité?
2) Faute d'avoir lu le pdf concernant le principe end-to-end, j'ai l'impression que le concept de neutralité des réseaux ne recouvre plus celui d'intelligence à la périphérie pour le simple fait que le réseau prend d'ores et déjà des décisions sur les contenus qu'il transporte, et ce sans nuire à sa neutralité. Pourtant, à deux reprises tu indiques que la décision concernant les priorités doit être décidée à la périphérie (quitte à être relayée par le réseau même): n'est-ce pas finalement considérer que la neutralité du réseau suppose le principe end-to-end? Es-tu certain que ton discours n'assimile pas in fine neutralité et end-to-end?
[^] # Re: En vrac
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse à la dépêche Michel Riguidel et la Hadopi. Évalué à 1.
Concernant Facebook, on peut concevoir assez facilement qu'un protocole bien pensé d'échanges amicaux au quotidien puisse lui faire de l'ombre.
Concernant google — je pense au moteur de recherche — , la tâche est beaucoup plus difficile par contre. Cependant, il y a quelques mois, un journal parlait d'un moteur de recherche expérimental décentralisé (et libre): il s'agit surtout d'un logiciel permettant l'indexation de sites, associé à un protocole de partage des index. Bref, un protocole qui pourrait faire de l'ombre au moteur de recherche hégémonique.
[^] # Re: Typo
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse à la dépêche Michel Riguidel et la Hadopi. Évalué à -1.
* sans espace le guillemet ouvrant voit son code utf-8 découpé, et est donc invalide.
* avec espace insécable idem.
* certains navigateurs (dont le mien: midori) ne comprennent pas les espaces insécables.
Par ailleurs, il fut un temps où j'avais mappé l'espace insécable et l'espace fine sur Shift-Espace et Alt-Espace: résultat, j'en insérais par inadvertance dans mes scripts, ce qui fût un plaisir à débugger. Du coup, j'ai radié l'espace insécable de mon clavier et j'écris à la canadienne (j'insère la ponctuation sans espace), mon traitement de texte les rajoute là où c'est nécessaire.
[^] # Re: En vrac
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse à la dépêche Michel Riguidel et la Hadopi. Évalué à 3.
Sur les critiques qui sont formulées contre la pensée de Ridiguel:
* Je pense personnellement que le premier point est finalement assez fragile: l'hégémonie de Google et de Youtube ne sera pas réduite par des protocoles inter-opérables...
* Quant au second point, outre les remarques techniques que tu proposes contre lesquelles je n'ai rien à dire, mon opinion personnelle n'est pas de plaider le retour au quotas de trafic puisqu'à mon avis la saturation du réseau est loin d'arriver. Par contre, si l'hypothèse d'une prochaine saturation du réseau est confirmée, j'aimerais trouver un argument qui contrebalance celui du filtrage proposé par M. Ridiguel. Celui du quota est effectivement très gênant, quel autre argument proposer alors?
Enfin, si je fais cas de ce bonhomme, c'est avant tout parce qu'il me semble être un représentant exemplaire de cet internet que je ne souhaite pas, et qu'il a de l'influence sur les sphères décisionnaires. Je serais heureux qu'il ait moins d'influence, et que sa pensée soit publiquement critiquée. Or, pour cela il faut d'abord qu'il soit connu, et que sa pensée soit présentée de la façon la plus rigoureuse possible pour que les critiques qui y sont faites aient de la force (on ne critique pas une pensée en commençant par en présenter une image affaiblie).
[^] # Re: Jabref
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse au message base de donnée de textes avec références bibliographiques. Évalué à 1.
Concernant les styles bibtex, j'utilisais un des styles de bib-fr (je ne sais plus lequel), associé avec une macro latex qui insérait les références en notes de bas de page. Je voulais avoir le nom de l'auteur en petites capitales, et me conformer à la norme iso 690-2, clairement résumée ici:
http://www.revue-texto.net/Reperes/Themes/Kyheng_References.(...)
J'ai malheureusement perdu le hack que j'avais fait. Il n'était pas parfait, je n'arrivais pas à rajouter un point à un endroit...
Par ailleurs un bon gestionnaire de référence ne se contente pas de l'afficher en respectant les normes: il la remplace par «Idem.» si la référence est la même que celle qui la précède, «op. cit. ci-dessus.» si la référence est déjà citée dans la même page, «op. cit. p. xx.» si la référence est citée dans une autre page. Dans chacun de ces cas, il convient de n'ajouter que le champ modifié (généralement le numéro de page), et le couple auteur titre s'il y a risque d'équivoques (il y a risque d'équivoque lorsque «op. cit.» est affiché). De plus, lors de la première apparition de la référence, il faut que les données éditoriales soient précisées, ce qui n'est plus nécessaires par la suite. Enfin, quitte à faire les choses correctement, autant ajouter un index des citations.
Je n'avais pas trouvé dans le Ctan d'outils qui fasse tout cela. Peut-être qu'il existe maintenant. Il n'y en avait pas non plus de fourni avec groff, mais, même si c'était long, je n'ai pas eu grand mal à le faire.
[^] # Re: Jabref
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse au message base de donnée de textes avec références bibliographiques. Évalué à 1.
Or, je peux avoir jusqu'à une cinquantaine de textes extraits d'un même ouvrage. Il faudrait alors entrer cinquante fois la même référence bibliographique, ce que je veux justement éviter.
En fait, je cherche une base de donnée de textes, qui fasse le lien avec des références bibliographiques, plutôt qu'une base de donnée de références bibliographiques. Si je ne trouve rien, je vais peut-être le faire sur mesure cet outil: j'avais déjà fait un wiki spécialement pour cela, mais à l'usage je me suis aperçu que je n'aimais pas travailler sur le navigateur internet, et je n'avais pas une confiance totale en mon code...
Sinon, j'ai exploré ce qui se dit de jabref sur la toile, et cet outil a l'air très puissant. Je vais l'essayer.
Merci pour les liens concernant les références bibliographiques, mais je commence à avoir mes habitudes à ce sujet (et c'est dur d'en changer):
* L'année dernière, j'utilisais le couple Latex/Bibtex, qui manquait de souplesse à mon goût (j'ai du modifier un style bibtex pour l'adapter aux normes françaises et aux usages qui prévalent en lettres, et ce fut un enfer).
* Depuis j'ai découvert Roff (Groff): c'est pareil, mais en plus simple et en plus léger. L'inconvéniant de Roff, c'est qu'il n'y a que très peu de macro publiée, mais l'avantage c'est qu'écrire une macro n'est pas très difficile.
* Groff est fourni avec l'outil Refer, qui gère les références bibliographiques. Je me suis fait une macro sur mesure pour leur affichage, et je crois que je ne trouverais pas mieux du côté des macros latex.
J'ai néanmoins noté l'existence de bibus, qui me semble pas mal (il gère lui aussi les références au format refer).
[^] # Re: Jabref
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse au message base de donnée de textes avec références bibliographiques. Évalué à 1.
Si un champ «texte» était ajouté à la base de donnée de Jabref, ce serait exactement ce que je cherche, d'autant plus qu'il semble comprendre le format de références bibliographiques de l'ancestral refer que j'utilise.
Utiliser un lien vers un texte en local ne me convient pas car, pour mon usage, plusieurs textes correspondent à un même ouvrage, et donc à une même référence bibliographique.
Pour sa décharge, il est codé en java (les goûts et les couleurs...)
C'est cependant un bel exemple dont je vais étudier l'ergonomie.
Merci!
[^] # Re: Bibtex + outils Unix
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse au message base de donnée de textes avec références bibliographiques. Évalué à 1.
Aigaion semble ressembler à ce que je cherche, hormis qu'il s'agit d'une application web que j'aimerais éviter.
J'aime beaucoup grep, mais gérer manuellement un fichier par texte me semble peu pratique:
* trouver un nom différent à chaque fichier est difficile quand ceux-ci sont nombreux.
* la recherche par auteur ou titre risque d'être laborieuse.
Concernant jabref, voir ci-dessous.
[^] # Re: Installinging software was never this easy and powerful !
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse au journal Brainstorming : ce que Linux a de mieux que mac os. Évalué à 2.
* Une debian stable et tranquille où tu te contrefiches du dernier effet de mode.
* Une archlinux, où « pacman -Syu » t'installe d'un coup, les nouvelles versions de tous les logiciels installés.
* Et toutes les combinaisons imaginables entre ces deux extrêmes...
[^] # Re: C'est moche
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse au journal Google: Que pasa ?. Évalué à 4.
http://pix.toile-libre.org/?img=1273224925.jpg
[^] # Re: C'est quoi le concept ?
Posté par Sygne (site web personnel) . En réponse au journal Osmos, un nouveau jeu pour Linux. Évalué à 6.
Si le jeu est plaisant c'est parce qu'il nous convie à une expérience esthétique: la musique minimaliste est d'une grande beauté et donne une certaine profondeur au style de jeu qui oblige à minimiser nos actions au profit de l'attente patiente du moment opportun. S'il faut savoir saisir le temps de l'action quand il se présente, le temps de l'attente n'est pas un temps mort, mais est la condition d'une autre approche du présent: le présent contemplatif.
Car, ce n'est pas parce que nous ne faisons rien qu'il ne se passe rien dans ce jeu: chacune des bulles navigue selon son cheminement propre, et l'écosystème évolue, à l'image de l'esprit de la musique minimale qui crée un effet esthétique par l'association de sons simples se répétant selon des rythmes indépendants mais accordés. D'ailleurs, la réussite de l'objectif proposé, ou la mort de la bulle que nous incarnons, ne signent pas la fin du jeu, mais nous laissent l'occasion de contempler ce qu'il se passe après.
Les graphismes renforcent cet aspect contemplatif: la palpitation de chacune des bulles, est à l'image de la symphonie qu'elles composent; observer cette palpitation peut suffire à contenter le regard, selon la même fascination que provoque l'iris des yeux clairs.
Enfin, les effets d'échelles, l'aspect cristallin et lumineux des graphismes, le mouvement empruntant à la fois à la logique des fluides et à celle des forces gravitationnelles, inscrivent l'univers du jeu à cheval entre le système cellulaire et le système planétaire, renforçant la force esthétique du jeu d'une charge symbolique.
Il est à craindre, par contre, que l'esthétique du jeu ne parvienne pas à évoluer suffisamment aux cours des tableaux et que l'aspect contemplatif finisse par lasser. Le pire serait que cette lassitude soit combattue par des défis d'habileté et de rapidité contredisant in fine ce qui fait la richesse de ce jeu.
PS: Dans la démo, on peut avaler la bulle gravitationnelle (le soleil?). Il est intéressant aussi d'y plonger un bulle volumineuse.