Le problème c'est que l'utilisation d'un ordinateur est orientée tâches : chaque programme est chargé d'aider à traiter une tâche.
Écrire une lettre ? -> traitement de texte
faire 3 stats ? -> tableur
écrire un courriel, graver un CD, lire une vidéo, gérer ses photos, etc? ? -> une application pour chaque tâche
Du point de vue du développeur : cool, vive la modularité, toussa, la ligne de commande en trois pipes au p'tit déj., etc.
Du point de vue utilisateur : ouh là, faut que j'apprenne tout ça, j'me sers toujours des trois mêmes applications, c'est compliqué. Pourquoi que le tableur il pourrait pas servir à faire des tableaux vu qu'il sait les faire ? Pourquoi qu'écrire un courrier papier c'est différent que d'écrire un courrier électronique ? Pourquoi je dois ouvrir quatre applications pour avoir les documents qui concernent le même dossier client ? etc.
Résultat : on augmente les fonctionnalités des applis, on fait des bloats, du genre : les applications savent envoyer un courriel (ou, moins lourd, ont une entrée supplémentaire dans le menu pour ouvrir le MUA avec le courriel préparé).
Corollaire : quand on a compris le principe des tâches et la façon dont elles sont découvertes/découpées, on n'arrive plus à comprendre l'utilisateur, on se met à trouver normal que tout le monde doive passer par la ligne de commande de quatre ligne pour avoir l'heure...
L'utilisation du PC est à repenser : la modularité est à conserver mais son utilisation doit être transparente, tout en évitant les bloats. C'est pas simple.
Je pense que le point de mire devrait être de faire du PC un secrétaire, dans le grand sens du terme : il garde nos secrets, il range nos affaires, nous permet de les retrouver, s'occupe des tâches pénibles, etc.
Il faut éviter d'en faire un simple outil, type couteau suisse¹ : 14 lames, 4 tire-bouchons mais qui n'empêche pas de se servir de la lime à ongle comme tournevis.
¹ : C'est pas que le couteau suisse soit pas bien, c'est juste qu'il faut savoir s'en servir, avoir une utilité pour chaque outil et qu'un PC ça peut faire plus.
Le « quand elle est prête » ne signifiait pas grand'chose (ça veut dire quoi « prête » ?).
Maintenant, le release manager (riliz manadjeur en français) pose des buts : des paquets ou des fonctionnalités majeures à intégrer.
« Quand elle est prête » signifie donc maintenant « quand le système de paquet est stable et que les fonctionnalités prévues sont intégrées », ce qui permet de fixer quelques bornes temporelles.
Le mot négritude, est assez vieux : années 1930, Léopold Sédar Senghor, ac. fr.
De toute façon, les termes dépendent du contexte. P.ex., dire « les noirs ceci » a de fortes chances d'être raciste, dire « M. Dupont, c'est le monsieur noir assis à la table là-bas » quand le fait que sa peau est noire est un trait disctinctif simple pour reconnaître ce M. Dupont des autres personnes de la table, ce n'est pas raciste.
Remarquez, si c'est aussi le seul à avoir une cravate, est-ce que cela devient raciste de parler de sa couleur de peau plutôt que de sa cravate ?
Vous avez 4h, je ne ramasserai pas les copies.
Les machines Lisp n'existaient pas en 1958, pourtant Lisp, lui, fonctionnait.
Mais c'est vrai que le fait d'avoir : une machine virtuelle + un « framework » graphique + un tas d'outils de développement (instrospection, débogage, etc.), c'est smalltalk.
Bloquer à 10000, ça veut dire que la limite en binaire est au moins de 32768 (à moins que cela ne soit codé en BCD, ce qui est un peu ridicule). Cela veut donc dire que l'UI bloque au _tiers_ du maximum (228% de potentiel). (Pour 100 000 : 131 072, 31 %.)
Je ne vois pas l'intérêt de ne pas utiliser le maximum que le code permet.
Ensuite, en ce qui concerne les limites matérielles, 2^32 en particulier, il est clairement plus rapide et pratique de manipuler des entiers qui tiennent dans les registres de la machine que des bignum (avec des structures et des fonctions qui les manipulent). (Et je ne vois franchement pas l'intérêt d'aller plus loin que 2^32...)
Par contre, oui, c'est possible que ça soit des histoires de ABCD (nom des colonnes / lignes).
Ben non, puisque le nombre maximum de colonnes est IV = 256, pas ZZ = 676.
1. Je vais numéroter les idées puisque, sinon, le contradicteur en profite toujours pour « oublier » l'idée principale et s'attaquer à des détails des idées secondaires.
2. Tu ne réagis pas sur la disctinction inspirer - utiliser.
3. Je donne des exemples simples, compréhensibles par tous, pour ne pas entrer dans des détails qui pourraient être spécifiques et à partir desquels tout à chacun peut imaginer d'autres exemples plus précis. Ces exemples sont donc génériques et les fonctions envisagées sont effectivement certainement rencontrables facilement ailleurs (c'est pour cela que j'ai parlé des bouquins et d'internet).
4. Tu fais bien de parler de la STL : il faut avoir lu son code pour savoir que, avec un itérateur i, il est plus rapide de faire ++i que i++...
5. Et puis la STL, ce sont des templates, donc le code est dans le prototype, donc dans les .h. Mais toute bibliothèque n'est pas une bibliothèque de templates et les prototypes ne sont pas :
- forcément lisibles (merci les macros) ;
- forcément plus intéressants que la doc dont tu faisais mention et qui peut d'ailleurs donner des indications sur la mise en ½uvre.
6. Savoir comment un problème a été résolu ailleurs permet :
- de donner des pistes pour résoudre un problème similaire ;
- de rester cohérent dans la façon dont sont traités les problèmes similaires.
7. Ce n'est pas parce qu'il y a des cas où avoir accès au code n'est pas nécessaire qu'il n'y a pas de cas où cela peut être utile.
Comptons aussi les colonnes : IV au max., I = 9, V = 22, 9*26+22 = 256
Les feuilles : ?
Peut-être que feuille*colonne*ligne doit tenir dans 2^32 ?
Faudrait aussi voir la taille des données pour une case, etc.
Bref, pas facile de savoir pourquoi à moins de regarder le code.
Sinon, ils sont passés de 32768 à 65536. Ils utilisent un bit de plus.
Est-ce que le nombre maximal de feuilles a diminué ?
Est-ce qu'ils se sont mis à utiliser le bit de signe ?
En fait, je suis d'accord, ce qu'il manque à Fvwm c'est un outil de configuration, pour les néophytes ou les actions simples, un peu comme le couple Kyle / LaTeX.
Sinon, le scriptage, c'est génial, on peut tout faire (ou presque).
Il manque aussi une configuration de base plus, euh, « moderne » (en gros, on a le choix entre un mwm rose/bleu ou un win95 de 1994).
gnap gnap dit « s'inspirer du code », pas « utiliser la bibliothèque ».
Par exemple, il arrive que l'on ait besoin de faire deux choses à la fois et que l'une de ces choses soit déjà très bien faite par une fonction déjà existante, disons que l'on aurait besoin de faire une manipulation sur chaque structure S pendant que l'on trie un tableau de S et que l'on ne [vp]eut pas faire la manipulation après le tri. Des fonctions de tri bien écrites et optimisées pour le langage que l'on utilise, c'est quand même plus facile de s'en inspirer que de les réécrire.
De la même façon, on peut s'inspirer du code des itérateurs pour écrire ceux de sa structure à soi, etc.
Tu vas me dire que l'on trouve tout cela dans les bouquins ou sur le net, mais, entre autres, le code utilisé dans les autres modules est, justement, utilisé, contrairement à celui des bouquins qui est souvent pédagogique, générique ou inadapté au langage que l'on veut/doit utiliser.
Ouais ! Des photos volées des vacances de Linus, des photos de RMS dansant sur les tables dans une soirée arrosée, des foules de pingouins nus sur les plages (si, si, ya pas de raison : le film a bien marché, lui)...
J'ai voulu vérifié mes derniers propos avant de les poster et c'est là que j'ai vu que Wikipedia (entre autres) était déjà au courant (avec des exemples similaires d'ailleurs, peut-être a-t-on la même source ou simplement que ce sont les noms qui viennent le plus souvent quand on cherche un exemple à particule).
Il y a toujours la solution psfrag (remplacement de texte par du LaTeX).
Sinon suivant les graphiques que tu fais, il y a
- asymptote (qui vient d'arriver en paquet debian) : un MetaPost survitaminé ;
- OOo draw ou tout autre programme de graphisme d'une suite bureautique + export en pdf.
pattern a plein de sens, dont, entre autres, ceux de motif, patron ou gabarit.
motif : 1. dessin répétitif, ou 2. motivation.
patron : 1. propriétaire d'un esclave, (d'où) protecteur, (d'où) chef, d'où 2. modèle, exemple (à suivre), d'où forme découpée.
gabarit : (terme de construction, en anglais : templet, template), morceau de bois, de fer..., utilisé comme guide pour le travail à réaliser (en général : découpe) (p.ex. pour la marine : gabarit de courbure).
1. les mots motif, patron, gabarit ont moins de sens en français que pattern n'en a en anglais et 2. pattern est utilisé en franglais informatique d'une façon plus polysémique qu'il ne l'est en anglais informatique (où il est souvent accompagné d'un qualificatif).
Pour les trucs qui te font tourner en bourrique (et qui me font préférer la langue analytique qu'est le français ;o) :
1. le fait que les mots ne changent pas de forme quand ils changent de fonction est un mécanisme que le proto-chinois a subi il y a pas mal de siècles : la grammaire devient positionnelle et la distinction de fonction se fait sur la prononciation¹.
2. le fait que les groupes nominaux sont quasiment agglutinés : il n'y a pas de charnière comme une jolie préposition qui permettrait de spécifier la relation.
¹ : un truc que nous, francophones, avons du mal à percevoir si on y est pas habitué, et qui s'appelle l'« accent ». P.ex. le verbe record est accentué record et le nom est accentué record (ou l'inverse, il y a des fois je sais plus). Tu noteras que c'est vachement pratique à l'écrit...
Mais tu oublies aussi les âneries qu'on nous répète :
- l'anglais a une grammaire simple : ben voyons, il n'y a pas de conjugaison ;
- l'anglais a une prononciation simple : toutes les lettres sont prononcées... sauf là, là, ici et encore là..., il y a les diphtongues, il y a des sons que même un anglophone de naissance (et monoglotte) n'arrive pas à distinguer avant l'âge de 3 ans et qu'il n'arrive pas à produire avant 5 (p.ex. les th...), etc.
- l'anglais a un plus gros vocabulaire : tu m'étonnes, ça change tout le temps et les dico ne suppriment jamais rien pour pouvoir continuer à dire qu'ils parlent la langue de Shakespeare et autres Chaucer ;
- l'anglais a un vocabulaire simple (oui, il y en a qui n'ont pas peur des contradictions) : 90 % des mots n'ont qu'une seule syllabe, bonjour la polysémie et les prononciations variées...
L'anglais a effectivement de gros défauts... mais bon, les Anglais semblent contents de l'utiliser.
Il paraît aussi que le français a des défauts. Mais ça, c'est du FUD ;o)
Ce n'est pas parce que tu n'as pas tort qu'il faut prendre le mot le plus polysémique de la langue anglaise (qui plus est un verbe, dont le sens est donné par la préposition).
Tu aurais pu donner un autre exemple, comme, au hasard (ou presque), pattern, que beaucoup trouvent bien plus clair, bien moins équivoque, de compréhension bien plus directe que motif, patron, gabarit...
En pratique, la bonne foi est à démontrer : si tu achètes à 3x moins cher que le prix moyen, il y a de forts doutes sur ta bonne foi.
Avec toute la propagande sur le téléchargementCmal, tu dois avoir des doutes, donc te renseigner, donc tu sais. Si tu n'as pas de doutes, ben soit c'est parce que tu les crois, donc tu sais, soit c'est parce que tu sais la vérité, donc tu sais.
Je schématise un peu le raisonnement mais c'est pour expliquer pourquoi ce n'est pas facile de dire « je savais pas ».
Et si je ne sais pas qu'il redistribue, ça devient légal alors ?
Seulement s'il est de bonne foi.
Dans l'absolu, la bonne foi est présumée. Mais la présomption est facilement démontable (« comment pouviez-vous ne pas savoir ? », « un bon père de famille aurait eu des doutes »...).
Pour le matériel de connexion, c'est difficile : doit-on le considérer comme un matériel « stupide » comme le serait un pont dans le cas d'un accident de la route¹, ou doit-on le considérer, comme tu le suggères, comme un matériel sous l'entière responsabilité du sysadmin.
Dans le cas d'un fil, d'un répéteur ou d'un switch, tu répondras « matériel stupide », pour le proxy, qui, même par le protocole p2p, fait passer du légal, tu veux répondre « c'est la faute au sysadmin »...
¹: un type qui roule à 180 km/h, qui tue, disons, 5 pompiers. Est-ce que le type qui a construit le pont est co-responsable parce qu'il sait que des abrutis vont rouler trop vite ? Non.
[^] # Re: Qu'est ce qu'un tableur?
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Sortie de gnumeric 1.6. Évalué à 3.
Écrire une lettre ? -> traitement de texte
faire 3 stats ? -> tableur
écrire un courriel, graver un CD, lire une vidéo, gérer ses photos, etc? ? -> une application pour chaque tâche
Du point de vue du développeur : cool, vive la modularité, toussa, la ligne de commande en trois pipes au p'tit déj., etc.
Du point de vue utilisateur : ouh là, faut que j'apprenne tout ça, j'me sers toujours des trois mêmes applications, c'est compliqué. Pourquoi que le tableur il pourrait pas servir à faire des tableaux vu qu'il sait les faire ? Pourquoi qu'écrire un courrier papier c'est différent que d'écrire un courrier électronique ? Pourquoi je dois ouvrir quatre applications pour avoir les documents qui concernent le même dossier client ? etc.
Résultat : on augmente les fonctionnalités des applis, on fait des bloats, du genre : les applications savent envoyer un courriel (ou, moins lourd, ont une entrée supplémentaire dans le menu pour ouvrir le MUA avec le courriel préparé).
Corollaire : quand on a compris le principe des tâches et la façon dont elles sont découvertes/découpées, on n'arrive plus à comprendre l'utilisateur, on se met à trouver normal que tout le monde doive passer par la ligne de commande de quatre ligne pour avoir l'heure...
L'utilisation du PC est à repenser : la modularité est à conserver mais son utilisation doit être transparente, tout en évitant les bloats. C'est pas simple.
Je pense que le point de mire devrait être de faire du PC un secrétaire, dans le grand sens du terme : il garde nos secrets, il range nos affaires, nous permet de les retrouver, s'occupe des tâches pénibles, etc.
Il faut éviter d'en faire un simple outil, type couteau suisse¹ : 14 lames, 4 tire-bouchons mais qui n'empêche pas de se servir de la lime à ongle comme tournevis.
¹ : C'est pas que le couteau suisse soit pas bien, c'est juste qu'il faut savoir s'en servir, avoir une utilité pour chaque outil et qu'un PC ça peut faire plus.
[^] # Re: La version française mieux que l'américaine ?
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Détaxe windows bientôt plus facile?. Évalué à 2.
[^] # Re: Si j'ai tout suivi
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Les paris sont ouverts. Évalué à 3.
Maintenant, le release manager (riliz manadjeur en français) pose des buts : des paquets ou des fonctionnalités majeures à intégrer.
« Quand elle est prête » signifie donc maintenant « quand le système de paquet est stable et que les fonctionnalités prévues sont intégrées », ce qui permet de fixer quelques bornes temporelles.
[^] # Re: Et ubuntu ?
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche Pour Microsoft, l'Afrique ne saura pas utiliser le logiciel libre.... Évalué à 2.
[^] # Re: Gens de couleur, l'expression pas très maline
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche Pour Microsoft, l'Afrique ne saura pas utiliser le logiciel libre.... Évalué à 4.
Le mot négritude, est assez vieux : années 1930, Léopold Sédar Senghor, ac. fr.
De toute façon, les termes dépendent du contexte. P.ex., dire « les noirs ceci » a de fortes chances d'être raciste, dire « M. Dupont, c'est le monsieur noir assis à la table là-bas » quand le fait que sa peau est noire est un trait disctinctif simple pour reconnaître ce M. Dupont des autres personnes de la table, ce n'est pas raciste.
Remarquez, si c'est aussi le seul à avoir une cravate, est-ce que cela devient raciste de parler de sa couleur de peau plutôt que de sa cravate ?
Vous avez 4h, je ne ramasserai pas les copies.
[^] # Re: C'est quoi la propriete intellectuelle ?
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Propriété intellectuelle : Peut-on verser dans le libre une technologie très novatrice ?. Évalué à 2.
Mais c'est vrai que le fait d'avoir : une machine virtuelle + un « framework » graphique + un tas d'outils de développement (instrospection, débogage, etc.), c'est smalltalk.
[^] # Re: Mais c'est pour ça qu'on l'aime !
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Firefox cache mal son jeu. Évalué à 2.
Tu peux sauvegarder (et restaurer) plusieurs onglets d'un coup.
[^] # Re: Formation???
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Avec sa version 2.0, OpenOffice arrive en force dans l'administration. Évalué à 3.
Non, c'est inputenc. Disponible de base, pour tous.
Tu peux aussi les taper en unicode, avec le paquet du même nom, disponible partout lui aussi.
[^] # Re: L'avis des Africains?
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche Pour Microsoft, l'Afrique ne saura pas utiliser le logiciel libre.... Évalué à 2.
[^] # Re: Pourquoi 65.536 lignes ?
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche OpenOffice 2.0. Évalué à 10.
Je ne vois pas l'intérêt de ne pas utiliser le maximum que le code permet.
Ensuite, en ce qui concerne les limites matérielles, 2^32 en particulier, il est clairement plus rapide et pratique de manipuler des entiers qui tiennent dans les registres de la machine que des bignum (avec des structures et des fonctions qui les manipulent). (Et je ne vois franchement pas l'intérêt d'aller plus loin que 2^32...)
Ben non, puisque le nombre maximum de colonnes est IV = 256, pas ZZ = 676.
[^] # Re: Libre regard du code source, POINT.
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Licence Microsoft MSR-SSLA. Évalué à 3.
2. Tu ne réagis pas sur la disctinction inspirer - utiliser.
3. Je donne des exemples simples, compréhensibles par tous, pour ne pas entrer dans des détails qui pourraient être spécifiques et à partir desquels tout à chacun peut imaginer d'autres exemples plus précis. Ces exemples sont donc génériques et les fonctions envisagées sont effectivement certainement rencontrables facilement ailleurs (c'est pour cela que j'ai parlé des bouquins et d'internet).
4. Tu fais bien de parler de la STL : il faut avoir lu son code pour savoir que, avec un itérateur i, il est plus rapide de faire ++i que i++...
5. Et puis la STL, ce sont des templates, donc le code est dans le prototype, donc dans les .h. Mais toute bibliothèque n'est pas une bibliothèque de templates et les prototypes ne sont pas :
- forcément lisibles (merci les macros) ;
- forcément plus intéressants que la doc dont tu faisais mention et qui peut d'ailleurs donner des indications sur la mise en ½uvre.
6. Savoir comment un problème a été résolu ailleurs permet :
- de donner des pistes pour résoudre un problème similaire ;
- de rester cohérent dans la façon dont sont traités les problèmes similaires.
7. Ce n'est pas parce qu'il y a des cas où avoir accès au code n'est pas nécessaire qu'il n'y a pas de cas où cela peut être utile.
[^] # Re: Pourquoi 65.536 lignes ?
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche OpenOffice 2.0. Évalué à 2.
Les feuilles : ?
Peut-être que feuille*colonne*ligne doit tenir dans 2^32 ?
Faudrait aussi voir la taille des données pour une case, etc.
Bref, pas facile de savoir pourquoi à moins de regarder le code.
Sinon, ils sont passés de 32768 à 65536. Ils utilisent un bit de plus.
Est-ce que le nombre maximal de feuilles a diminué ?
Est-ce qu'ils se sont mis à utiliser le bit de signe ?
[^] # Re: Oui mais...
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Un gestionnaire de fenêtres par mois... Fluxbox. Évalué à 2.
Si, et d'ailleurs : hou ! t'es méchant !
En fait, je suis d'accord, ce qu'il manque à Fvwm c'est un outil de configuration, pour les néophytes ou les actions simples, un peu comme le couple Kyle / LaTeX.
Sinon, le scriptage, c'est génial, on peut tout faire (ou presque).
Il manque aussi une configuration de base plus, euh, « moderne » (en gros, on a le choix entre un mwm rose/bleu ou un win95 de 1994).
[^] # Re: Libre regard du code source, POINT.
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Licence Microsoft MSR-SSLA. Évalué à 4.
Par exemple, il arrive que l'on ait besoin de faire deux choses à la fois et que l'une de ces choses soit déjà très bien faite par une fonction déjà existante, disons que l'on aurait besoin de faire une manipulation sur chaque structure S pendant que l'on trie un tableau de S et que l'on ne [vp]eut pas faire la manipulation après le tri. Des fonctions de tri bien écrites et optimisées pour le langage que l'on utilise, c'est quand même plus facile de s'en inspirer que de les réécrire.
De la même façon, on peut s'inspirer du code des itérateurs pour écrire ceux de sa structure à soi, etc.
Tu vas me dire que l'on trouve tout cela dans les bouquins ou sur le net, mais, entre autres, le code utilisé dans les autres modules est, justement, utilisé, contrairement à celui des bouquins qui est souvent pédagogique, générique ou inadapté au langage que l'on veut/doit utiliser.
[^] # Re: c'est où?
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Je n'en dis pas plus.... Évalué à 3.
« [Le dessin d']Araignée c'est [le dessin d']une bestiole et [une bestiole,] ça se dit bug en anglais ;) »
[^] # Re: faut pas s'étonner !!!!!
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche Posse Press en difficulté. Évalué à 2.
¹ : et hop, un peu de FUD ;o)
[^] # Re: Trop d'offre?
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche Posse Press en difficulté. Évalué à 5.
[^] # Re: de
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche DMCA français : lettre à Dominique de Villepin. Évalué à 2.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Particule_(onomastique)
http://fr.wikipedia.org/wiki/De_Gaulle
J'ai voulu vérifié mes derniers propos avant de les poster et c'est là que j'ai vu que Wikipedia (entre autres) était déjà au courant (avec des exemples similaires d'ailleurs, peut-être a-t-on la même source ou simplement que ce sont les noms qui viennent le plus souvent quand on cherche un exemple à particule).
[^] # Re: Sans doute comme de nombreuse personnes
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au sondage J'utilise comme suite bureautique. Évalué à 2.
Sinon suivant les graphiques que tu fais, il y a
- asymptote (qui vient d'arriver en paquet debian) : un MetaPost survitaminé ;
- OOo draw ou tout autre programme de graphisme d'une suite bureautique + export en pdf.
[^] # Re: Pourquoi je suis passé sous Ubuntu ?
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche Gaël Duval répond à Mark Shuttleworth. Évalué à 2.
[^] # Re: paquet, package, paquetage
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche Gaël Duval répond à Mark Shuttleworth. Évalué à 4.
motif : 1. dessin répétitif, ou 2. motivation.
patron : 1. propriétaire d'un esclave, (d'où) protecteur, (d'où) chef, d'où 2. modèle, exemple (à suivre), d'où forme découpée.
gabarit : (terme de construction, en anglais : templet, template), morceau de bois, de fer..., utilisé comme guide pour le travail à réaliser (en général : découpe) (p.ex. pour la marine : gabarit de courbure).
1. les mots motif, patron, gabarit ont moins de sens en français que pattern n'en a en anglais et 2. pattern est utilisé en franglais informatique d'une façon plus polysémique qu'il ne l'est en anglais informatique (où il est souvent accompagné d'un qualificatif).
Pour les trucs qui te font tourner en bourrique (et qui me font préférer la langue analytique qu'est le français ;o) :
1. le fait que les mots ne changent pas de forme quand ils changent de fonction est un mécanisme que le proto-chinois a subi il y a pas mal de siècles : la grammaire devient positionnelle et la distinction de fonction se fait sur la prononciation¹.
2. le fait que les groupes nominaux sont quasiment agglutinés : il n'y a pas de charnière comme une jolie préposition qui permettrait de spécifier la relation.
¹ : un truc que nous, francophones, avons du mal à percevoir si on y est pas habitué, et qui s'appelle l'« accent ». P.ex. le verbe record est accentué record et le nom est accentué record (ou l'inverse, il y a des fois je sais plus). Tu noteras que c'est vachement pratique à l'écrit...
Mais tu oublies aussi les âneries qu'on nous répète :
- l'anglais a une grammaire simple : ben voyons, il n'y a pas de conjugaison ;
- l'anglais a une prononciation simple : toutes les lettres sont prononcées... sauf là, là, ici et encore là..., il y a les diphtongues, il y a des sons que même un anglophone de naissance (et monoglotte) n'arrive pas à distinguer avant l'âge de 3 ans et qu'il n'arrive pas à produire avant 5 (p.ex. les th...), etc.
- l'anglais a un plus gros vocabulaire : tu m'étonnes, ça change tout le temps et les dico ne suppriment jamais rien pour pouvoir continuer à dire qu'ils parlent la langue de Shakespeare et autres Chaucer ;
- l'anglais a un vocabulaire simple (oui, il y en a qui n'ont pas peur des contradictions) : 90 % des mots n'ont qu'une seule syllabe, bonjour la polysémie et les prononciations variées...
L'anglais a effectivement de gros défauts... mais bon, les Anglais semblent contents de l'utiliser.
Il paraît aussi que le français a des défauts. Mais ça, c'est du FUD ;o)
[^] # Re: Le bleu a certainement des connexions avec l'esprit humain.
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche Gaël Duval répond à Mark Shuttleworth. Évalué à 4.
C'est vrai, contrairement à ce que la pub veut nous faire accroire, même les 4x4 sont rarement marron...
[^] # Re: paquet, package, paquetage
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche Gaël Duval répond à Mark Shuttleworth. Évalué à 2.
Tu aurais pu donner un autre exemple, comme, au hasard (ou presque), pattern, que beaucoup trouvent bien plus clair, bien moins équivoque, de compréhension bien plus directe que motif, patron, gabarit...
[^] # Re: Version débile du bousin
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche L'EUCD en Finlande et le virus de protection des oeuvres. Évalué à 2.
Avec toute la propagande sur le téléchargementCmal, tu dois avoir des doutes, donc te renseigner, donc tu sais. Si tu n'as pas de doutes, ben soit c'est parce que tu les crois, donc tu sais, soit c'est parce que tu sais la vérité, donc tu sais.
Je schématise un peu le raisonnement mais c'est pour expliquer pourquoi ce n'est pas facile de dire « je savais pas ».
[^] # Re: Version débile du bousin
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche L'EUCD en Finlande et le virus de protection des oeuvres. Évalué à 2.
Seulement s'il est de bonne foi.
Dans l'absolu, la bonne foi est présumée. Mais la présomption est facilement démontable (« comment pouviez-vous ne pas savoir ? », « un bon père de famille aurait eu des doutes »...).
Pour le matériel de connexion, c'est difficile : doit-on le considérer comme un matériel « stupide » comme le serait un pont dans le cas d'un accident de la route¹, ou doit-on le considérer, comme tu le suggères, comme un matériel sous l'entière responsabilité du sysadmin.
Dans le cas d'un fil, d'un répéteur ou d'un switch, tu répondras « matériel stupide », pour le proxy, qui, même par le protocole p2p, fait passer du légal, tu veux répondre « c'est la faute au sysadmin »...
¹: un type qui roule à 180 km/h, qui tue, disons, 5 pompiers. Est-ce que le type qui a construit le pont est co-responsable parce qu'il sait que des abrutis vont rouler trop vite ? Non.