thamieu a écrit 634 commentaires

  • [^] # Re: Quelques remarques

    Posté par  . En réponse au journal Lollypop: un lecteur audio pour GNOME aux multiples fonctionnalités. Évalué à 2.

    Oui mais comme dans Gmusicbrowser c'est moins beau et lisible que dans Lollypop, c'est sans doute qu'il y a plus d'information !

    Ton machin a vraiment de la gueule, je vais tâcher de le faire essayer par ma compagne qui avait quand même bien galéré avec Gnome Music (3.14) pour lire un malheureux morceaux. On avait testé Noise sur la précédente Elementary, et on avait pas trouvé non plus comment lire un foutu album simplement.

  • [^] # Re: Protection ?

    Posté par  . En réponse au journal Et dire qu'avec le brevet logiciel on est loin de toucher le fond.. Évalué à 3.

    Attention à ne pas confondre dividende universel (quantité d'argent que n'importe quel citoyen reçoit sans condition) et salaire (quantité d'argent que n'importe qui reçoit en récompense de son travail).

    Le salaire n'est pas une récompense du travail : son montant est généralement déterminé par une convention collective (dans le privé) ou une grille indiciaire (dans le public). Si la charge de travail est fluctuante, avec par exemple un mois très intense suivie d'une période plus calme, le salaire restera le même.

    Par ailleurs, si je développe un logiciel libre sans être rémunéré pour cela, on parlera de hobby. Si je développe un logiciel libre et que je suis payé pour cela, alors on parlera de travail. Du coup, le salaire n'est pas une récompense de mon travail : c'est ce qui permet que mon activité soit socialement reconnue comme du travail.

    Personne ne prétend remplacer tous les revenus d'argent par le dividende universel;

    Oui, le gros avantage du dividende universel est qu'il permet de réduire la complexité administrative des RSA et autres prestations relevant de l'assistanat. Le gros inconvénient est qu'il ne s'attaque pas au fond du problème économique.

    ce dernier peut, tout au plus, suffire à assurer les besoins primaires (logement, nourriture, accès téléphone/internet).

    Tout au plus : les propriétaires qui louent leurs logements (par exemple) ne se priveront pas pour augmenter largement les loyers afin de capter au maximum ce dividende universel. C'est ce qui avait été observé par la cour des comptes, je crois, avec les APL.

    Pour tout le reste il y a le travail !

    Ouais, mais pour la majorité de la population, ce seront toujours les mêmes qui décideront si nos activités relèvent du travail ou non : les employeurs. On aura toujours autant besoin d'un salaire, nos employeurs auront toujours autant la possibilité de nous le retirer, on suspectera toujours autant ceux qui n'ont pas d'emploi d'avoir choisi leur situation, et on leur reprochera toujours autant d'être des parasites vivant au crochet de ceux qui travaillent.

  • [^] # Re: Brevets en général

    Posté par  . En réponse au journal Et dire qu'avec le brevet logiciel on est loin de toucher le fond.. Évalué à 2.

    En quoi les entreprises préfèrent déposer des brevets pour ne pas les exploiter plutôt que cela les incite à passer à la production ? Cela manque d'études sur le sujet.

    Ce n'est pas ce que je dis. Ce que je dis, c'est que le monopole empêche le monde entier (enfin, le monde qui reconnaît le brevet) à produire et commercialiser sans l'aval du titulaire, c'est le principe. C'était en réponse à l'affirmation que la commercialisation des produits était permise par le brevet, affirmation qui mériterait effectivement d'être développée.

  • [^] # Re: Protection ?

    Posté par  . En réponse au journal Et dire qu'avec le brevet logiciel on est loin de toucher le fond.. Évalué à 3.

    Très bonne question, il "suffit" de revenir à la base pour comprendre: un type passe du temps dans son labo, et au bout d'un moment arrive à résoudre un problème humain avec une machine/un procédé. En tant que société on a décidé de le remercier en le payant pour ses efforts.

    En tant que société on devrait surtout lui donner les moyens de travailler à la résolution du problème, pas le laisser dans la débrouille et lui dire après « au fait, merci ». Mais je suis d'accord qu'il est important de reconnaître la contribution de l'inventeur.

    Sauf qu'au lieu de lui donner de l'argent, ce qui serait une calamité en matière de gestion (tout simplement parce que personne ne sera d'accord sur le "combien")

    J'ai pas compris. Décider à qui on donne l'argent, combien et au nom de quoi, on le fait tout les jours. Ça me paraît être le problème politique de fond derrière le brevet, en fait.

    on part du principe que l'inventeur est aussi un bon industriel, et qu'il va donc vendre son procédé.

    Postulat qui repose sur quoi ? Je suis d'accord avec toi sur le fait que le brevet a pour conséquence de réserver la recherche à qui dispose d'un gros capital, mais ce me semble être plus l'objectif politique poursuivi par le brevet qu'une situation de départ.

    Du coup si on veut vraiment abolir les brevets, il faut revenir aux sources et se demander: comment remercier les inventeurs ? (Je pars du principe qu'on veut bien les remercier, parce qu'on est pas des rats)

    Oui. Mais tu ne dis pas ce qu'est un inventeur dans un système où le brevet est aboli ? J'aurais donc tendance à penser qu'il y aurait surtout des gens qui travailleraient à inventer, et ils auraient droit à un salaire (plus élevé par la suite si les inventions sont reconnues). J'ajouterais d'autres questions. Dans quelle recherche faut-il investir ? Qui en décide ? Comment financer ces investissements ?

    Le dividende universel suffirait-il ? Ya pas vraiment de "remerciement" dans le sens où l'inventeur n'empoche pas plus que les autres. Mais au moins ça pourrait aider à financer tous ces pauvres inventeurs qui n'ont pas pu aller au bout (voire même commencer) parce qu'ils n'avaient pas les fonds

    Nan mais on paye déjà des milliers de chercheurs avec du salaire (ressource monétaire garantie, modulable, reconnaissant du travail). Je vois pas quel progrès un dividende universel pourrait apporter par rapport au salaire, en particulier s'il s'agit de se débarasser du brevet : on ne ferait que remplacer une rente (celle hypothétiquement tirée du brevet, réservée à quelques uns) par une autre (généralisée).

    Le don ? Même s'il est vrai qu'il est techniquement infiniment plus facile de donner aujourd'hui qu'à l'époque où les brevets ont été mis en place, je doute sur la viabilité de la chose. D'autant que ça voudrait dire qu'au lieu d'être un industriel, l'inventeur devrait être un "marketeux" pour convaincre les gens de lui donner

    Franchement le don j'y crois absolument pas. On voit bien comme les travailleurs du libre galèrent avec les campagnes de financement participatif, et se prennent souvent de grosses bananes.

    Moi je serais plutôt pour un mix des deux, avec un bonus si l'inventeur ne brevète pas mais décide juste de faire un papier (pour prouver l'antécédent), tout en punissant bien les officines de brevets qui ne font pas leur boulot autant que ceux qui ne commercialisent pas le fruit du brevet (si le monopole n'est pas utilisé, il doit y avoir sanction et retrait du monopole)

    Moi je serais plutôt pour l'abolition pur et simple du brevet, la seule punition que méritent les officines de brevets, et la seule sanction susceptible de mettre un terme à leur action nocive. Généralisation du salaire à tous les inventeurs du territoire, indépendamment de quelque chiffre d'affaire que ce soit, présent ou futur. Les inventeurs salariés n'auraient aucune raison de cacher leur travaux, tandis que la publication leur faciliterait l'accès à un salaire plus élevé. Les travaux ainsi publiés seraient réutilisables par quiconque, sans crainte de quelque poursuite judiciaire : ce serait la fin de tous les juristes en « propriété intellectuelle ». Les différents équipements nécessaires à la recherche, ainsi que les salaires, seraient financés par des côtisations économiques, sur un modèle similaire à celui évoqué ici (pour la presse).

  • [^] # Re: Brevets en général

    Posté par  . En réponse au journal Et dire qu'avec le brevet logiciel on est loin de toucher le fond.. Évalué à 3.

    L'idée, à la base, c'est que l'inventeur commercialise son invention pour se payer la recherche. Le monopole lui assure que la commercialisation marche, et qu'il gagne effectivement de l'argent avec.

    Donc le plan c'est de laisser les chercheurs se démerder avec rien sur une période indéterminée, et s'il y en a qui parviennent à un résultat avant de mourir, ben là on se décide enfin à lui laisser la possibilité de voir le travail passé être payé. Mais ça implique encore que les brevets trouvent des applications pratiques et marchandes immédiate, que le chercheur ait monté un business plan du tonerre et su s'entourer pour lancer lancer une commercialisation des produits. Tout ça toujours avec du pognon sorti d'on ne sait pas où.

    Les bénéfices sont là, théoriquement: la société profite de l'invention au travers de la commercialisation des produits finis. Elle n'a juste pas accès à la fabrication, au sens où elle ne peut modifier la machine. Mais elle profite bien de l'invention.

    La commercialisation des produits finis n'est absolument pas permise ni favorisée (au contraire !) par les brevets. Donc les bénéfices que le brevet serait supposé apporter à la société, il sont certainement pas là.

  • # Protection ?

    Posté par  . En réponse au journal Et dire qu'avec le brevet logiciel on est loin de toucher le fond.. Évalué à 4.

    Plusieurs commentaires d'auteurs plutôt favorables au brevet parlent de protection. Quand je dis plutôt favorable, c'est que selon eux, ce truc revêtait une certaine pureté à la base, et son application aurait été dévoyée avec le temps. Dans ce postulat où c'était mieux à vent, aucun des effets néfastes qu'on ne manquerait d'observer ne saurait trouver sa cause dans le principe même du brevet, qui n'est pas un problème. Du coup, l'enjeu autour de ce non-problème serait de déplacer les curseurs (durée de validité des brevets) ou modifier à la marge les institutions (responsabilité des offices) afin de faire en sorte que la pratique du brevet soit plus proche d'une intention originale au-dessus de tout soupçon. Cette intention originale est construite à partir de deux types d'ingrédients : des objectifs concrets d'une part (exemple : permettre la reproduction des inventions) et de vertus morales d'autre part (exemple : défendre les « petits » contre les grosses sociétés). Au final, l'emploi de cette réthorique (et indépendemment des intentions et intérêts des auteurs) ne semble mener qu'à une chose énoncée dans le postulat de départ : préserver le système de brevet.

    Dans les discours qui se veulent critiques à l'égard du brevet tout en se refusant à sa remise en cause fondamentale (critique pour le moins modérée), la protection revient inlassablement comme vertu cardinale.

    Pour Renault, « Un brevet sur les freins à disque ne protège pas tous les systèmes de freinages »

    Pour redo_fr, il s'agirait de « protéger un "petit" inventeur contre l’accaparement de son idée par une grosse société ».

    Pour rakoo, « les brevets ne protègent pas tant le procédé lui-même que l'"inventeur" et le phénomène même d'invention »

    Pour freem, « L'auteur donne le moyen de recréer son invention, et en échange, on lui accorde une protection pour l'exploitation pendant un temps déterminé ». Un jeu-vidéo, au-delà de 5 ans, « plus personne ne le vend mais tout est encore protégé (code source et ressources multimédia) ».

    Pour zylabon, un brevet « protège l'algorithme d’Euclide étendu ».

    Ainsi, le brevet serait une protection à la fois pour la société en général, pour la découverte, et pour l'inventeur. Mais contre quel(s) danger(s), au juste ? Pour la société et la découverte, on comprend aisément que c'est de l'oubli dont il s'agit de se prémunir. Quels risques un inventeur coure-t-il une fois sa découverte brevetée, qu'il ne courrait pas avant le dépôt de brevet, et qu'aucune autre personne ne coure ?

  • [^] # Re: Brevets en général

    Posté par  . En réponse au journal Et dire qu'avec le brevet logiciel on est loin de toucher le fond.. Évalué à 4.

    Mon idée, elle est géniale. Mais si quelqu'un d'autre a la même, je lui pète la gueule, ou alors il me file du frique.

    Je suis assez d'accord. Même en admettant les bénéfices pour la société évoqués par Renault, je vois pas très bien l'intérêt :
    - d'accorder au dépositaire un monopole qui lui permettra de tirer une rente
    - de reporter les bénéfices dont pourrait bénéficier immédiatement la société

    Pour répondre à FDF :

    Mais un domaine me semble encore plus malsain que le brevet logiciel. Le brevet lié au vivant. Dans le cas d'un logiciel, on peut encore considérer que certains ont eu une idée originale.

    Non.

    En France, l'INPI rejette officiellement les brevets d'idée. En pratique, elle les accepte bien volontiers, comme j'ai pu le constater chez un fleuron de l'informatique française.

  • [^] # Re: Et Enigmail ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Whiteout, chiffrement de bout en bout des courriels, convivial et OpenSource. Évalué à 2.

    Cette dernière remarque s'applique également aux adultes, sauf qu'on ne peut pas trop forcer des adultes à aller prendre des cours…

    Aujourd'hui en France, on force des millions d'adultes à se rendre au boulot quotidiennement ou à payer l'impôt sur le revenu chaque année, je vois pas pourquoi on pourrait pas les forcer à chiffrer leur correspondance. Ce serait très con(treproductif), mais faisable. Mais bon, les gens qui contrôlent l'État sont plus intéressés par promouvoir les iPad et Facebook que le chiffrement. Quand on voit la politique qu'ils mènent et les outils de répression dont ils se dotent, on se demande vraiment pourquoi, c'est absolument pas cohérent tout ça. Ou peut-être que si ?

  • [^] # Re: À mort les SS2I

    Posté par  . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 10.

    J'ai toujours pensé que le principe de 'prestation' des SS2I avait quelquechose d'illégal… Un masquage de contrat direct entre l'ingé et le 'client final'.

    Délit de marchandage ça s'appelle.

    La SS2I ne crée pas d'emploi en soit

    Ni aucune autre société.

    elle ne sert que d'intermédiaire qui pervertit le système et prend tout dans le tiroir caisse

    C'est fondamentalement le rôle de l'employeur. Pourtant je partage ton avis sur la perversion du système : en faisant accepter les pratiques des SSII sur les travailleurs des classes moyennes à hautes (bac+5, salaires dans les 3 déciles supérieurs), il est très facile ensuite de généraliser. Le contrat de projet par exemple est tout droit calqué sur les « missions » des SSII. L'intention est clairement affichée : alors que nous avons conquis un salaire indépendant de notre travail concret (puisque négocié dans la convention collective des CDI ou la qualification des fonctionnaires), il s'agit de nous faire retourner à un paiement à la tâche (les tâches étant déterminées pour 18 mois). Mais encore une fois, ce n'est jamais que l'employeur qui cherche à reconquérir son pouvoir d'antan.

  • # heureusement, les syndicats sont là

    Posté par  . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 10. Dernière modification le 07 avril 2015 à 22:15.

    À Bull, sous-traité, je m'adresse à deux syndicalistes CFE-CGC :

    • mais quand même, les nanas de l'accueil, elles n'ont pas toujours été embauchées par des boîtes de sous-traitance ?
    • nan, avant elles étaient Bull
    • et les syndicats se sont pas mobilisés contre leur externalisation ?
    • ben ça rassure les gens de Bull, en fait : lorsqu'il y a des baisses d'activités, on sait que c'est leur poste qui va sauter et pas le sien

    Faudrait que je leur re-pose la question maintenant que Bull a été racheté par Atos…

  • [^] # Re: Intervention police...

    Posté par  . En réponse au journal Le chiffrement en France. Évalué à 5.

    Au passage, il y a au moins trois cas où il est stupide de ne pas donner la clé quand on nous la demande : 1) on est totalement innocent du délit (auquel cas donner la clé ne peut que nous disculper, alors qu'on risque au moins des poursuites du fait de ne pas l'avoir fait),

    Je crois que c'est absolument faux. Si les données ainsi déchiffrées ont (ou semblent avoir) un rapport avec les faits reprochés, alors elles pourront être lues avec une grille particulière qui tendra à t'incriminer de toute façon. Exemple, quelqu'un fait des blagues avec « Bitcoin », « Lennart Pottering » et « tuer » dedans. Si demain on retrouve le cadavre de Lennart, et que ce quelqu'un a le malheur d'être soupçonné, les traces de ces messages malheureux seront utilisées comme des éléments à charge a posteriori, alors qu'a priori il ne s'agissait que d'un troll. À l'inverse, si les données n'ont visiblement aucun rapport avec l'enquête, elles ne disculpent de rien : « absence de preuve n'est pas preuve d'absence ».

    Subjectivement, il faut y réfléchir à deux fois avant de donner les clés de la boîte de Pandore.

  • [^] # Re: ultra-fin

    Posté par  . En réponse au journal Tic-tac, tic-tac, tic-tac... plouf.. Évalué à 3.

    Pure spéculation, mais je ne serais pas surpris si Dell avait sous le coude un nouveau chassis pour ses Dell XPS 15 (semblables à celui du XPS 13), qu'il réserverait pour la nouvelle architecture d'Intel.

    Enfin bon, en attendant mon Inspiron vieux de 10 ans fonctionne très bien :o

  • [^] # Re: Mwai

    Posté par  . En réponse au journal Tic-tac, tic-tac, tic-tac... plouf.. Évalué à 2.

    Du coup, j'imagine qu'il me manque une application prenant en charge les «mouvements», ou quelque chose de similaire, non ?

    Oui, les librairies sur lesquelles s'appuie GNOME ne prenne pas en charge les mouvements.. J'ajoute à ce que dit freem :

    • il faut que ton noyau supporte ton touchpad
    • un ticket est ouvert pour Gtk+ mais pas de date de livraison envisagée.
  • [^] # Re: ultra-fin

    Posté par  . En réponse au journal Tic-tac, tic-tac, tic-tac... plouf.. Évalué à 4.

    Je viens de découvrir aussi le dernier Dell XPS 15 qui me fait de l'oeil du fait de sa puissance (et 16 Go de RAM), mais 2.01 kg (+25% par rapport à l'autre discuté juste avant, quand même), plus épais (18 mm, +20% par rapport à l'autre), plus large, et ça compte ces petits volume/poids en plus. Bon, il se positionne en plein contre le MacBook Pro 15", mais "que maintenant" (la dernière fois que j'ai regardé le XPS 15, c'était autre specs).

    C'est vieux de 2 ans ce machin : core i7 de 4ème génération, puce nVidia 750m… Ils ont mis 16 Go de RAM de série à l'occasion de la sortie du XPS 13, mais c'est tout.

    un ZenBook 15"? Je peux toujours réver

    Ça existe mais c'est 2700 boules.

  • # Fedora se cale sur Debian ?

    Posté par  . En réponse au journal Vidéos DevConf 2015 disponibles. Évalué à 2.

    le but est maintenant que Fedora Workstation reste leading edge sans pour autant être bleeding edge (donc une plus grande stabilité)

    Quel impact sur le cycle de développement de Fedora ; on reste sur une publication tous les 6 mois, mais avec un train de retard sur GNOME ? Et quel impact pour GNOME ?

    Red Hat est en train d'engager des nouveaux développeurs pour Fedora et RHEL Workstation, allant du kernel jusqu'aux applications GNOME. Pourquoi des devs kernel ? Le but est d'avoir un excellent support matériel pour quelques ordinateurs, au lieu d'avoir un support moyen pour tous (en tout cas lors de la sortie d'un nouvel ordi). Ils pourront ensuite recommander ces ordis sur le site de Fedora.

    Ça c'est particulièrement intéressant ! Connais-tu les critères qui serviront à sélectionner les ordinateurs ? J'imagine naïvement que ça s'orientera surtout vers du pc portable 13 à 15 pouces pour cibler les développeurs ? Peut-être quelques tablettes aussi ?

  • [^] # Re: NationalisER ?

    Posté par  . En réponse au journal Projet pour une presse libre. Évalué à 1.

    Des emplois "protégés", il en existe plein, pour des tas de raisons (fils/maîtresse du patron, délégué syndical, mafioso, … l'imagination est la seule limite). Je ne prétends pas que c'est l'exclusivité du public, juste que c'est effectivement favorisé par le statut de fonctionnaire (et, de manière générale, par l'état d'esprit qui fait que les quelques possibilités qui existent de dégager un nuisible sont rarement exploitées).

    Pour lutter contre les privilèges des « fils/maîtresse du patron, délégué syndical, mafioso », il faudrait supprimer les statuts de la fonction publique ? Au contraire ! Parce que le patron il a sa vision du bon travail (qui sera parfois le plus rapide et le mois cher), tandis que le travailleur aura la sienne (qui nécessitera parfois plus de temps pour être accomplie). Mais ce rapport de force est très inégal, et un statut pour le travailleur est un outil formidable pour rééquilibrer cela !

    Non. Ton concurrent te pique des clients? C'est que tu fais moins bien que lui. Tu lui en piques? C'est l'inverse. C'est très sommaire et ça ne rend pas compte de la complexité de certains situations, mais c'est rapidissime à calculer et toujours disponible. Sauf en situation de monopole.

    Soit. Le marché est un régulateur tout à fait intéressant pour les produits, je ne le conteste pas ! Par contre il y a un marché dont, à mon avis, il faut se débarrasser impérativement, c'est celui de l'emploi. Sortir de l'emploi, c'est un excellent moyen ou de dégager les nuisibles ou de dégager soi-même lorsqu'on est entouré de nuisibles ! Sans effectuer de chantage au salaire ni sur les uns, ni sur les autres, et sans considérer qu'une personne qui n'a pas trouvé sa place sur un lieu de travail doit être condamnée à la chercher chez Pole Emploi.

  • [^] # Re: Nationalisé ?

    Posté par  . En réponse au journal Projet pour une presse libre. Évalué à 2.

    L'idéal serait des journaux financés uniquement par les lecteurs. Cela n'existe pas vraiment (Pour le Figaro, et le Monde, si on retire l'aide d'état et les achats énormes d'Air France, il ne leur reste plus grand chose).

    Mais cela peut exister, et c'est exactement ce en quoi consiste le projet !

    Un contenu financé uniquement par les lecteurs (pas par des aides publiques, pas par des publicitaires) :

    les entreprises de presse demeurent dans leur diversité mais avec un statut non lucratif, un périmètre salarial restreint aux journalistes, une interdiction de la concentration.

    Une mutualisation des services, non contrôlés par l'état :

    Qui dirigerait le Service, cet organisme mutualiste comptant à la fois plusieurs milliers de salariés et une grande variété de métiers ? Un mode de gestion paritaire, tel qu’il fut expérimenté au sein des caisses de Sécurité sociale entre 1945 et 1960, découle assez logiquement du mode de financement par la cotisation. Des représentants élus des diverses branches du Service, mais aussi des éditeurs, des journalistes, des lecteurs définiraient ensemble les besoins à satisfaire, les orientations à prendre, les investissements à réaliser.

  • [^] # Re: NationalisER ?

    Posté par  . En réponse au journal Projet pour une presse libre. Évalué à 3.

    C'est vrai, mais c'est aggravé par l'absence d'encouragement au boulot bien fait. Tu es mauvais? Pas grave, ça ne coûte pas très cher un fonctionnaire (moins que de le sortir, en tous cas), et puis il y a les collègues pour faire le boulot. Tu es bon? Tu ne gagnes pas plus cher, et en prime tu fais le boulot du collègue mauvais.

    Je suis d'accord qu'il est absolument crucial de permettre et encourager le boulot bien fait. Et je sais pour l'avoir vécu combien il est frustrant dans un collectif de travail de savoir que dans une même équipe, la personne la plus payée est aussi celle qui en fout le moins. Et non, cette personne n'était pas fonctionnaire.

    Arbitrairement

    La question était « comment [choisit-on] que cette performance doit être mesurée par tel critère plutôt que tel autre ? », et je crois que tu y réponds parfaitement.

    et faute de mieux,

    Le mieux dépend des objectifs qu'on cherche à atteindre, et c'est bien là qu'est l'enjeu !

    les lois de la concurrence?

    Les lois de la concurrence, c'est vague. À quel niveau tu situes cette concurrence ? Entre deux entreprises équivalentes ? Entre deux individus travaillant dans une même équipe ? Entre des candidats sur un marché de l'emploi ? J'attends éventuellement une image plutôt qu'une réponse du style « le meilleur rapport qualité/prix », qui ne dit toujours pas ce qu'est une « vraie évaluation de la performance ».

  • [^] # Re: Nationalisé ?

    Posté par  . En réponse au journal Projet pour une presse libre. Évalué à 4.

    L'article du monde diplo parle de nationalisé une parti de la production des journaux. Dans le but de les rendre plus pérenne et de mieux payer ceux qui font les journaux. J'ai un gros doute sur le fait que l'état puisse faire cela correctement, mais bon.

    Je partage ton doute mais de ce que j'ai compris, la proposition du monde diplomatique n'est pas - nécessairement - une nationalisation de la production. On peut imaginer différentes échelles et des réseaux d'imprimerie et de distribution réparties sur le territoire en cohésion avec le public visé par le journal.

    "A qui profiterait la mutualisation et à quelles conditions ? A toute la presse d’information d’intérêt général, sans distinction d’opinion, de prestige ou de taille, pourvu que ses éditeurs adoptent le statut d’entreprise à but non lucratif (le bénéfice n’est pas distribué aux actionnaires), ne possèdent pas plus d’un titre dans chaque type de périodicité (quotidien, hebdomadaire, etc.) et proscrivent toute publicité de leurs colonnes ainsi que de leurs écrans."
    Mouais… Il suffit que le statut juridique donne droit à des aides automatiques, et le résultat sera le même, sans l'usine à gaz administrative.

    L'un des éléments les plus intéressants à mes yeux. Pierre Rimbert ne parle pas d'attribuer « des aides », il parle de ne plus laisser les propriétaires et les publicitaires décider de ce qui doit être produit. En remplaçant le financement publicitaire par une cotisation, les différents corps de métiers ne produiront pas moins ! Il ne s'agit pas de remplacer une activité productive par une activité improductive, il s'agit de reprendre aux annonceurs et détenteurs de capitaux le pouvoir de décider ce qui vaut ou non !

    et le financement :
    "Le mode de financement qui ne doit rien au marché ni à l’Etat existe déjà : la cotisation sociale."
    La différence est quand même ténu d'avec les impôts… Il est plus simple de faire une sorte de TVA sur le secteur comme avec le CNC, et la taxe de 2€ sur les billets de cinéma.

    Remplacer la pub par un impôt ou une cotisation, ça change pas grand chose sur le plan comptable. Ce que dit Friot (mentionné dans l'article), c'est que l'impôt est prélevé une fois que la valeur ajoutée a été répartie entre les salaires et les profits. Il a besoin que la valeur soit produite par l'état et le marché pour faire l'objet d'une *re*distribution, typiquement sous forme « d'aide ». La cotisation, quant à elle, est prise immédiatement sur la valeur ajoutée : elle reconnaît une production en-dehors de l'état et du marché. Tu te demandais comment à la fois faire baisser les coûts et augmenter les salaires ? Pierre Imbert propose de prendre exemple sur la production de soins : on arrête de rémunérer les détenteurs de capital, tout simplement parce que nous n'en avons pas besoin. Ça mérite d'être étudié, non ?

    Vu le succès de l'état la dedans, le plus simple est de ne pas avoir de structure. Il faut simplement une règle simple pour l'aide financière, et financer le développement de logiciel libre utile à tous, par exemple.

    Comment tu verrais ça, un peu plus précisément ? Il faut quand même une structure minimale pour que cette règle soit appliquée. Et si cette structure est composée d'un seul élément (que ce soit l'état ou un employeur quelconque) qui à la fois détient les cordons de la bourse, oriente et contrôle ce qui doit être produit, on se retrouve avec les contraintes dont doit se débarrasser la presse. Peut-être peut-on envisager 2 ou 3 entités très simples avec chacune un rôle bien délimité ? Du genre une caisse pour la cotisation destinée au salaire d'un côté, d'un autre côté une instance de délibération publique pour orienter l'investissement vers les projets considérés les plus utiles ?

  • [^] # Re: NationalisER ?

    Posté par  . En réponse au journal Projet pour une presse libre. Évalué à 9.

    -Du point de vue des gérants, quelles sont les incitations à fournir un bon service et adopter une démarche qualité?
    --Aucune. Un service public est en situation de monopole. En dehors d'une décision politique, rien ne changera.

    -Au niveau individuel, quelles sont les incitations à bien travailler pour les fonctionnaires?
    --Quasiment aucune. La structure est figée et on est promu à l'ancienneté plutôt qu'aux performances.

    Tu remplaces fonctionnaire par pigiste pour le 20 minutes ou présentateur du JT de 20h sur France 2, ça marche tout pareil. Il y a effectivement des grilles qui assurent une augmentation minimale des fonctionnaires à l'ancienneté. Sur le fond, ça me semble exprimer l'idée que plus tu as passé de temps à travailler, mieux tu sais travailler. En revanche ceci ne relève absolument pas de la promotion : pour changer de grade, ils passent devant une commission d'évaluation qu'ils doivent convaincre.

    Évidemment, il y a toujours de braves fonctionnaires qui y croient encore et essaient de bien faire. Gageons que les autres leurs feront comprendre assez rapidement qu'il ne vaut mieux pas s'aliéner trop de leurs collègues, ça pourrait nuire à leur carrière!
    Ex: j'ai fait un stage d'archivage dans ma jeunesse dans le secteur public, pour remplacer une personne en vacances. On est venu me reprocher de travailler trop vite: Figure-toi que cette personne a demandé du renfort parce que "elle est débordée". Et ben un connard de stagiaire à failli rattraper le retard en 2 semaines (sans forcer, aucune heure sup'). Si ça se sait, aucune chance que le renfort soit recruté.

    Tu ériges cet exemple en règle générale et décide peinard que les fonctionnaires sont des branleurs, mais comme toute règle a des exceptions dans le lot y en a quand même un qui bossent. C'est important de se reposer sur son expérience personnelle mais là tu ne démontres rien : évidemment que tu trouves des glandeurs finis dans la fonction publique qui se plaignent constamment d'être surchargés de boulot ! Figure-toi que c'est pas spécifique à la fonction publique, et qu'on peut tous y aller de sa petite anecdote authentique…

    Ex : le dernier médecin généraliste libéral que j'ai vu (dans le cadre d'un recrutement) m'a demande « votre tension, c'est combien ? ». J'ai répondu « 12 / 8 », il a dit « ça me va ». J'ai jamais fait de visite médicale aussi rapide.
    Évidemment, il y a toujours de braves médecins qui y croient encore et essaient de bien faire.

    Ex : dans mon appartement toujours, la plomberie était à chier, aussi (arrivée et évacuation d'eau inversées sur la chaudière, ce qui a provoqué une innondation le jour de mon aménagement, pente des tuyaux d'évacuation à l'envers ce qui empêche l'écoulement des eaux…)
    Évidemment, il y a toujours de braves plombiers qui y croient encore et essaient de bien faire.

    Ex : dans mon ancien boulot (en ssii), mon employeur a préféré me licencier pour un prétexte bidon que m'aider à exercer des compétences chez des clients ou me former entre deux missions. Un licenciement n'étant pas sans conséquence, il décide tout simplement de me faire porter à moi seul les conséquences de son incapacité à jouer son rôle de commercial.
    Évidemment, il y a toujours de braves commerciaux qui y croient encore et essaient de bien faire.

    Ha ben tiens, il est intéressant ce dernier exemple, parce que la rémunération réelle des commerciaux est en grande partie variable, et ces gens sont réputés payés à « la performance », c'est à dire produire ce que l'on attend d'eux. Cette production fait (aussi souvent que possible, idéalement en continu) l'objet d'une évaluation. Hé ben la « performance », t'as des gens pour en définir les critères, d'autres gens pour la mesurer. Mais tu n'as absolument aucune garantie que cette « performance » s'apparente de près ou de loin au « bon travail ». Tout simplement parce que ces deux choses ne sont pas des vérités naturelles et universelles, mais l'objet de décisions.

    Autre exemple: à côté de toutes les conneries qu'il a faite, un certain N.S., président de la République, a proposé une fois qu'on ait une vraie évaluation de la performance dans la fonction publique: levée de bouclier immédiate. Tu imagines la pression avec laquelle ils auraient dû travailler? Les pauvres…

    C'est quoi, concrètement, une « vraie évaluation de la performance » ? Comment tu choisis que cette performance doit être mesurée par tel critère plutôt que tel autre ?

  • [^] # Re: On en parle dans la fonction publique..

    Posté par  . En réponse au journal Le début de la fin du vote électronique. Évalué à 3.

    Chez nous, il y a une liste spéciale syndicats sur laquelle tout le monde est inscrit (et on peut se désabonner si on veut) et ils envoient quand ils ont envie. Simple, efficace. Mais ça n'empêche pas qu'on reçoit plein de mails.

    J'aurais plutôt vu un site web, mais une liste de diffusion commune c'est déjà très bien. Par contre, une liste de discussion serait prendre le risque de voir émerger des débats, ce qui nuirait à la productivité, au contraire des solutions si élégantes présentées plus haut.

    Et on ne va pas se plaindre de devoir voter

    Personnellement je suis assez content que voter soit un droit. Si c'était un devoir j'apprécierais moyennement.

    on ne peut pas vraiment dire qu'on souffre d'un trop plein de démocratie en ce moment, ça serait même plutôt le contraire. Déjà que le gouvernement a supprimé les élections prud’homales…

    Absolument d'accord. Mais le vote pour être un acte de démocratie doit répondre à certaines conditions. Le vote électronique c'est la mascarade la plus totale. La démocratie dans le monde professionnel, ça nécessite a minima que les producteurs aient le contrôle sur ce qui doit être produit et comment. Quand les syndicats d'une part acceptent de retirer le contrôle des électeurs pour assurer le profit de détenteurs de capitaux, d'autre part mettent une pression de fou sur le personnel pour tenir une charge de travail absurde et insurmontable, c'est inqualifiable.

  • [^] # Re: On en parle dans la fonction publique..

    Posté par  . En réponse au journal Le début de la fin du vote électronique. Évalué à 6.

    Depuis aujourd'hui se déroulent les élections professionnelles dans la Fonction Publique. Sous forme de scrutin électronique : c'est la deuxième fois.

    Qui dit vote électronique, dit propagande électronique, et c'est le festival de décisions des décideurs :
    - il faut diffuser cette propagande au personnel concerné, donc il faut créer des listes de diffusion
    - il faut que chaque syndicat puisse envoyer un message à chaque scrutin pour lequel il se présente, donc il faut créer une liste par scrutin par syndicat, ce qui en fait des centaines
    - il faut que chacun puissent se désabonner de la liste, donc il faut un lien de désinscription différent pour chaque utilisateur, donc un message unique par personnel, histoire d'empêcher toute économie d'échelle sur les serveurs

    Alors les syndicats, qui n'ont visiblement rien à foutre que que le scrutin échappe totalement aux électeurs, sont très préoccupés par les potentielles discriminations qui pourraient avoir lieu. Du genre « si le syndicat voisin envoi son mail après moi, il apparaîtra comme plus récent dans le client mail du destinataire, du coup l'autre syndicat jouira d'un avantage compétitif ». Alors il faut déterminer un ordre aléatoire de validation des messages sur les listes qui devra être suivi scrupuleusement. Comme ça, les organisations peuvent contrôler que si leur message est pas arrivé en dernier, c'est parce qu'il est bien arrivé dans le désordre.

    Et on aboutit à un bon gros DDOS républicain sur la messagerie, et on mobilise solidairement les admins soirs et week-ends pour réguler le transit, et on inflige à des dizaines de personnes un stress citoyen pour cet évènement démocratique indispensable.

  • [^] # Re: Idée idiote

    Posté par  . En réponse au journal Le début de la fin du vote électronique. Évalué à 2.

    Le vote électronique est une belle idée sur le papier

    Qu'est-ce que ça a de beau, sur le papier ?

  • [^] # Re: Ansible

    Posté par  . En réponse au message Remplacer un (petit) cluster pour consommer bcp moins tout en gardant de la puissance. Évalué à 3.

    Ansible a un sens (à mon avis) dès 3 machines.

    Ansible a un sens dès 1 machine. Combien de fois voit-on les gens faire les trucs à la rache pensant être débarassés, pour après découvrir qu'il devront refaire les mêmes choses sur une nouvelle machine ?

    Je plussoie pour Ansible par rapport à Puppet (je ne connais pas les autres). Ansible en lui-même est très simple à prendre en main, le plus dur c'est de trouver une organisation qui reflète tes besoins : l'internet fourni des myriades d'exemples de gestion de configuration, mais si tu veux faire du déploiement d'applications d'un coup c'est plus rare.

  • [^] # Re: Je préfère XFCE!

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNOME 3.14 rebat les cartes. Évalué à 3.

    Donc tu consideres que lorsque les choix "ergonomique" de l'un empeche ou diminue de facon drastique l'utilisation des autres c'est aux autres de se plier au desiderata du un?

    Tu rends tu compte que ce que tu dis vas a l'extreme oppose du pourquoi du logiciel libre?

    https://www.gnu.org/philosophy/imperfection-isnt-oppression.html