Tiberium a écrit 77 commentaires

  • # C'est hyper cher!

    Posté par  . En réponse au journal Linutop. Évalué à 0.

    280¤ HT
    Soit 335¤ TTC en France !

    Pour 60¤ de plus on a un HP AMD Atlhon 64 avec 512 de Ram et Vista à Carrefour !

    Je veux bien croire que l'effort de miniaturisation est coûteux, m'enfin quand même...
  • # Et bien

    Posté par  . En réponse au journal [TROP LONG] Réflexions sur le libre. Évalué à -10.

    = Résumé pour décideur =

    On entend souvent dire que le GNU/Linux c'est over-top super trop méga-bien pour le desktop.
    Moi je dis : mouais, bof.


    = Résumé un peu moins résumé =

    Je m'intéresse ici à voir qu'est ce qui pourrait faire adopter Linux sur le desktop (je ne m'intéresse pas au coté serveur, le problème n'est pas à ce niveau), voir quelle sont les faiblesses, et pourquoi sa progression n'est pas aussi importante qu'on pourrait l'espérer.

    Aux dernières nouvelles les stats d'utilisations de Linux ne sont pas très encourageantes, écrasé par le règne quasi sans partage de Windows. Je me pose donc les questions qui pourrait expliquer cet état de fait, et essayer de voir delà de la rhétorique auquelle je n'adhère pas franchement : "les con-sommateurs sont des veaux", "big billou graisse la patte aux constructeurs", "les constructeurs sont des gros nazes", "La vente liée est le vrai problème", ...

    C'est un peu long, je dois l'admettre, j'espère que vous lirez jusqu'au bout et saurez voir au delà du "vendredi, c'est permis" (qui après le preumsage, le lol, voire le ptdr, serait la nouvelle forme de commentaires parasites ?).

    Je sais aussi que ce n'est pas très encourageant de répondre à ce genre de texte, sans doute que Linuxfr n'est pas vraiment le meilleur endroit pour poster ça, d'autant plus que mon capital délit de sale gueule^W^W^W^W^Wkarma ne me permet pas d'accèder au panthéon de la première page.

    Je suis un peu déçu de n'avoir pas vu ces questions posées plus tôt sur ce genre de forum. C'est comme s'il y avait une sorte de tabou, un blasphème à vouloir critiquer ce que les autres ont fait bénévolement sur leur temps libre, avec à chaque fois le risque de clore le débat avec la réplique habituelle : si ça te plait pas, t'as qu'à contribuer. Si c'était si simple ...

    = Argumentaire =

    Bon, pour moi, l'élément central de tout système d'exploitation, ceux qui devraient être mis sur un piédestal, dont la présence est une bénédiction, engendrant un cercle vertueux de croissance et de progrès, et qui fera revenir femme et enfants et cas de divorce : ce sont les développeurs. Je ne vais pas jusqu'à refaire la monkey dance d'un certain Steve B., mais je pense que la quadrature du cercle est simple : pas (ou peu) de développeurs, pas (ou peu) d'applications ; pas d'applications, pas d'utilisateurs ; pas d'utilisateurs, pas de développeurs.

    Une fois n'est pas coutume, je vais annoncer directement à quoi rime toute cette prose. Cette phrase je l'ai lue sur ce forum ici-même (deo gratias à son auteur, que j'ai oublié), et qui résume très bien la problématique : "Il n'y a pas que les électrons à choisir le chemin de la plus faible résistance".

    Or qu'est ce qui est sensé favoriser la venue de nouveaux développeurs sous Linux ? Bah, perso, je ne sais pas trop, mais je peux déjà vous dire ce qui les fait fuir.


    == Format de package, API, ABI ==

    Oui, je me souviens encore du troll^W^W de la dépêche [1] sur le support du format binaire sous Linux. On va donc la faire courte (la problématique, hein) : quand on est nouveau venu dans le monde Linux, le ticket d'entrée dans ce domaine est beaucoup trop élevé.

    Faut bien voir que dans le monde Windows et Mac OS, on a plus trop à se soucier de ce genre de problème depuis pas mal de temps. Ok, j'en vois déjà qui se pointe avec leur DLL-Hell. Bon, ce n'est pas parce qu'une bande de bras cassé, auto-proclamé informaticien s'y prennent comme des manches, que toute la profession supportant entre autre Windows fait pareil. Avec un minimum de rigueur, ce problème n'en est pas un, pour faire court [2].

    Mais revenons à la source : le point commun de tous les formats, c'est bien-sûr le fu^Hameux autoconf. En supportant ça, on a de bonne chance de voir apparaître un paquet pour chacune des distribs. Sauf que je pense que les mots ne sont pas assez durs pour dire combien ce truc est pourri, assemblage improbable de scripts shell, macros m4, à la courbe d'apprentissage quasi verticale, ou il est préférable de faire une petite prière, brûler un cierge et faire l'imposition des mains, pour ne pas tomber sur un cas d'erreur, concrètement indéchiffrable par une personne autre qu'un développeur chevronné.

    Certes, il faut reconnaître que c'est toujours mieux que rien. Mais là encore, sous Windows et Mac OS on trouve une tétrachié d'outils pour faire du déploiement d'applications convivial (pour le développeur et l'utilisateur). Pour n'en citer qu'un je dirais NSIS, qui malgré son langage anté-diluvien, est très bien documenté, efficace, exhaustif et avec une large communauté qui le supporte derrière (comprendre : qui ont essuyés les plâtres avant vous). Sous Mac OS X, c'est encore plus simple (dossier zippé avec un beau fond d'écran qui vous invite à copier votre_belle_appli™ où vous voulez).

    Ok, sous Linux ce type de solution est difficilement viable : il y a une flopée d'architectures à prendre en compte, sans parler du rangement des fichiers complètement hétérogène d'une distrib à l'autre. Pour les architectures, on peut largement relativiser, en disant que le x86 représente la plus grosse partie, le PPC une grosse part ce qui reste, et le restant ne sont que des poussières parmi les miettes, qui se contenteront parfaitement des sources. Pour l'arborescence, on peut se contenter des recommandations, avec une possibilité de relocation : ce n'est pas parfait, mais cela suffit dans bien des cas.

    En cherchant un peu, sur comment supporter convivialement cette plus grosse part, on tombe bien évidemment sur auto-package, qui apporte de vraies réponses à un vrai problème. Ces développeurs ont fait un très bon boulot dans la limite de ce qui est faisable en l'état des lieux : le système de soft declare devrait être en standard dans gcc depuis des lustres, pour éviter en partie les affres de cette glibc. Un système de relocation des fichiers de données aussi.

    Mozilla aussi s'est toujours bien démerdé dans ce domaine. OpenOffice aussi. D'un autre coté ça laisse un peu une impression qu'il faut une armée de développeurs pour arriver à ce qu'il est trivial de faire ailleurs par soi même. Je ne pense pas qu'attendre que quelqu'un de la communauté de la distrib veuille bien packager chaque logiciels soit une solution. Primo, ce n'est pas viable, ça ne passe pas l'échelle. Deuxio, pour susciter l'engouement d'un logiciel, ces qualités techniques et des fonctionnalités qui déchirent ne suffisent pas (surtout quand il y en a 50 autres qui font à peu près la même chose, mais avec chacun sa petite fonctionnalité en plus). Passer des heures à triturer des fichiers de configs, recomposer des dépendances, pour finir sur un segfault ... application qui déchire ou pas, les premières impressions sont tenaces, geek ou utilisateur lambda, la persévérance à ses limites.


    J'en entends aussi qui vont me dire, que sous Windows et Mac OS X, on triche : les dlls sont bien souvent inclues avec l'appli, alors que sous Linux on limite la redondance autant que possible. Réponse courte : sur Windows et Mac OS X, on peut se permettre, pas sous Linux, parce que :


    == Diversité des frameworks ==

    Bon, ce point c'est vraiment le plus douloureux, je dirais même que c'est le noeud du problème. Au risque de faire hérisser les poils de certains, je dirais même que trop de diversité dans les frameworks, cela nuit à la liberté de l'utilisateur.

    Je vais expliquer ce qui semble en apparence un paradoxe, et qu'un autre journal a abordé timidement [3]. Autant le format de package, c'est un poil pénible, mais on peut encore s'en sortir. Là par contre, il n'y a rien à faire : il faut mettre les mains dans le cambouis, avoir une sacré dose de persévérance. Un système qui me parait beaucoup trop élitiste, et qui doit faire fuir beaucoup trop de développeurs.

    Étudions un cas d'école : j'aimerai développer une appli pour Linux (peu importe quoi). Que dois-je faire (en laissant le problème de package de coté) ?

    === La partie émergée de l'iceberg ===

    D'abord choisir un toolkit : ce qui dessinera les menus, boutons, listes, etc ... Là où quasiment tous les systèmes ayant une sortie graphique proposait un toolkit pour développer des applications (AmigaOS, Atari, Mac, Windows, BeOS, OS 2, ...), sous Unix (enfin X11), il n'y avait rien.

    À la décharge de X11, il y avait quand même Xaw (X Athena Widgets) à sa sortie, mais ce truc était une bouse si immonde et a si mal évolué, que ce n'est pas plus mal qu'on soit en train de planter les derniers clous dans son cercueil. C'est d'autant plus décevant que les couches inférieures (Xt et Xlib) sont relativement bien faîtes, même à l'heure actuelle. Je pense que ça a été une des erreurs les plus monumentales dans l'histoire du desktop informatique. Erreur qui s'est déjà payée en années d'errements et qui va encore en faire perdre un bon paquet.


    Cela a conduit à la situation qu'on connaît aujourd'hui : multiplication des frameworks, dont la seule base commune est la libX11, voire la libc. Un peu léger pour proposer une intégration poussée des applications se basant sur l'un ou l'autre.


    Bon, j'entends déjà certains hurler que c'est pour la diversité de choix, que quand on voit l'orientation de Gnome, on est bien content que KDE existe (et inversement). Que sans cette diversité, on serait encore à faire du Xaw tout pourri, et Linux ne serait que l'ombre de l'ombre qu'il est actuellement. Et puis de toute façon les distributions sont là pour harmoniser tout ça.


    Vision typique de l'informatique où le point de vue libre passe avant celui des développeurs / utilisateurs.


    Je pense que l'inverse est tout aussi important, sinon plus. Si certains choix font chiés l'un ou l'autre des groupes (ou pire, les deux), c'est que quelque part on se marche sur la tête et qu'il serait bien de voir si on ne peut pas y remédier, tout en garantissant une liberté, pour éviter de tomber dans les affres du proprio.

    Pour prendre un exemple plus terre à terre : il suffit de regarder le web. Quand Netscape et Microsoft rivalisaient pour pourrir les standards, on était dans une situation de stagnation, exacerbée une fois que Microsoft avait réussi à éradiquer Netscape. Ce n'est que lorsque les navigateurs se sont mit à suivre les standards, et non plus les standards qui suivaient les navigateurs, qu'on a enfin vu le vrai potentiel du web. En restreignant la frénésie de gadgétisation et d'implémentations incompatibles, on a pu faire en sorte que tout le monde puisse utiliser une base commune suffisamment flexible pour ne pas brider la créativité.

    Ce qui a fonctionné avec le web, ne fonctionnera évidemment pas avec le libre. Le web est chapeauté par une seule et même entité (W3C) ayant une vision relativement claire de ce qu'ils veulent et surtout de ce qu'ils ne veulent pas. Ça fait grincer les dents de certains, mais tant pis, ils iront voir ailleurs. La grande force du libre, c'est justement de suivre à la lettre ces standards, mais quand il n'y en a pas, ça part dans tous les sens et pas forcément pour le bien de l'utilisateur.

    C'est à mon sens vraiment ce qui manque dans le desktop libre : un dictateur bienveillant qui saurait trancher à la Linus sur des sujets où une décision arbitraire est à prendre, où le consensus mou n'aboutit à rien d'autre que la contre-productivité.

    Je ne dis pas qu'on doit imposer le clickodrome à la Windows (voire KDE), ou le monde figé de Mac OS X (voire Gnome). Mais construire un framework suffisamment évolutif, efficace, stable pour éviter de réinventer la roue des années plus tard et permettre une diversité à un niveau qui soit productif : le niveau applicatif.

    Qu'on vienne pas me faire croire que parmi tous les bureaux qui existent il n'est pas possible de partager des pans entier de code : tout le monde y gagnerait, à commencer par les développeurs qui éviteront de se palucher des centaines de pages de docs, tout cela pour prendre en compte des différences parfois anecdotiques.


    === La partie immergée de l'iceberg ===

    Certains me diront que Gnome et KDE (voire XFCE, E17) ont des points de vue trop différents sur de trop nombreux détails pour espérer un jour un quelconque rapprochement. Le langage de programmation, la licence du framework de base, sa politique d'API, d'ABI, des technologies utilisées (je pense notamment à la lourdeur de CORBA, comparé au pragmatisme de DCOP), etc ...


    Quand on est habitué au libre, on trouve cela normal. Un développeur venant d'ailleurs, trouvera que c'est un peu overkill en matière de travail à fournir pour intégrer une application. Pour l'utilisateur on notera pas mal d'inconvénients aussi : look'n feel hétérogène, empreinte mémoire, lourdeur (chargement), intégration bancale. Qui oserait dire qu'utiliser une application KDE sous Gnome se fait avec une merveille d'intégration ? S'il y avait un équivalent potable à K3B sous Gnome, je mets ma tête à couper que tous ceux sous Gnome l'utiliseraient. On pourrait s'étaler des heures comme cela, mais ça déjà été fait trop souvent sur ce forum, avec à chaque fois ce même sentiment de déception.


    C'est d'autant plus rageant que ni Gnome, ni KDE n'ont fondamentalement révolutionné le desktop. Ils ont certaines applications qui sortent de l'ordinaire, mais la vision du desktop se résume toujours à un bureau, un explorateur, une barre des tâches, un menu à la "Démarrer Windows", des bureaux virtuels, une API ultra-banales (mais incompatibles) et quelques gadgets autour (ok, beaucoup de gadgets dans le cas de KDE, ...).


    Genre pouvoir factoriser des composants ultra-classiques, comme le sélecteur de fichier/police/couleurs (combien de trolls à ce sujet ?), le gestionnaire de fichiers (par exemple permettre depuis une application d'ouvrir un certain dossier et sélectionner un fichier qu'elle vient de créer, en utilisant les préférences de l'utilisateur, soit via Konqueror, via Nautillus, Rox, E17, Thunar, permettre d'afficher les propriétés du fichier, rajouter des extensions pour afficher des attributs étendus, ...), le composant HTML (on pourrait par exemple switcher de gecko à khtml). Sans parler de la doc développeur (il avait fallu un paquet d'années avant que la doc de GTK soit à peu près au niveau de QT), des tutoriaux, meilleure stabilité (moins de code = moins de bugs), légèreté (moins de composant à charger), donc rapidité, etc ...


    Cela permettrait d'avoir une granularité nettement plus fine en matière de liberté : pouvoir personnaliser jusque dans les moindres détails son environnement pour le faire correspondre à son besoin. À l'heure actuelle, on est plus proche du tout ou rien, du tout Gnome ou du tout KDE (ou du tout E17, XFCE ou alors de gros blocs de l'un mélangés à la truelle avec de gros blocs de l'autre).


    Dans la série, c'était mieux à vent, le moulin qui animait les machines Amiga était exemplaire à ce niveau. Le système était 100% proprio, mais si bien documenté, avec une API et une ABI figées dans le marbre (et très loin d'être pourrie par la compatibilité ascendante), les bidouilleurs de tout poil s'en donnait à coeur joie : tout ou presque du système pouvait être remplacés par un autre composant. Vu le peu de ressource de la machine, il n'y avait de toute façon pas trop le choix.


    Pour en revenir aux problèmes d'homogénéisation et d'intégration, certains seraient tentés de dire que c'est à la distribution en question de faire en sorte que le tout tourne le plus harmonieusement possible. Dans look'n feel, il y a "look", pour lequel il possible de faire quelque chose moyennant une bonne dose de bidouille bien gore, pour le "feel", il va falloir s'accrocher : les fameux composants standards dont j'ai énumérés, les widgets aux comportements légèrement différent, rien de vraiment dramatique, mais qui laisse un arrière goût de bidouille, de mauvaise finition et d'amateurisme, que seul un amateur plus qu'éclairé pourra en apprécier la juste valeur.


    Je pense que c'est ce qui va arriver, mais pas avant plusieurs années. D'ici là Microsoft aura encore plus ancré son monopole, brossé encore plus dans le sens du poil des développeurs et de l'industrie (faut quand même pas trop marcher sur ses plates bandes, hein), qui à leur tour feront venir les utilisateurs.

    Certains seraient aussi tentés de dire que le jugement lapidaire de certains utilisateurs ne les prédestinent pas vraiment à utiliser GNU/Linux Le Pur. Je pense que c'est une grave erreur, tous les utilisateurs doivent être les bienvenus, quand bien-même ils switcheront pour un oui ou un non (Si c'est le cas, c'est que le desktop Linux doit encore faire des progrès) ou ne contribueront sans doute pas à promouvoir l'esprit libriste.

    C'est, je pense, un excellent exercice. Cela remet l'informatique là où ce domaine se trouve chez beaucoup de gens : un outil, rien de plus. Les querelles de clochers (KDE c'est plusse mieux, tout est configurable, Gnome c'est encore plus mieux, c'est pensé neuneu-friendly) passe au mieux pour de l'amateurisme quand on voit qu'une application d'un environnement s'intègre relativement mal avec l'autre environnement.


    Il faut savoir aussi ce qu'on veut : apporter un maximum de personnes pour réellement favoriser la diversité et la créativité, ou alors prôner l'élitisme et se retrouver bien seul lorsqu'il s'agit de faire des demandes auprès de constructeurs, au risque de passer pour de simples râleurs.


    Si un exemple illustre magistralement cette règle élémentaire, je pense qu'il viendrait non pas de l'informatique, mais de la musique. Certains doivent sans doute connaître l'excellent site Over Clocked Remix (OCRemix pour les intimes). Pour faire court, car il mériterait un journal à lui tout seul[4], c'est un site qui regroupe des passionnés de musique de jeux vidéos et qui ont entreprit de remasteriser les mélodies des jeux de la génération Playstation 1 et antérieure. A ce jour plus de 1500 titres sont disponibles au téléchargement (plus ou moins légal tant que les auteurs originaux ne font pas trop valoir leur droit d'auteur, ce qui en général se solde par le retrait du morceau. Ça arrive. Rarement, mais ça arrive).

    Ce site en question regroupe de tout, pour tous les goûts, dans tous les genres. Mais faut pas se voiler la face : le pire côtoie le meilleur, quand bien même l'appréciation est souvent subjective. Il faut tout de même reconnaître que certains morceaux sont plus proches du bruit agaçant ou de la cacophonie inaudible et exaspérante, qu'un flot apaisant de notes, transcendant le travail bien fait, au point où ça force le respect. Est-ce un mal ? Non, si la barre de sélection était de plus en plus haute, au bout d'un temps, plus personne n'oserait soumettre de nouvelles créations, de peur de passer pour un gros nul. Là on encourage n'importe qui a apporter sa pierre, même si ça ne risque pas d'être supra-transcendantal, dans un premier temps.


    D'un autre coté voir un afflux massif de développeurs de tout horizon et pas forcément sensible à la juste cause, pourrait faire craindre à certains que les affres du monde Windows viennent polluer celui de Linux. Spyware, Adware, Shareware à la con qui foutent la pagaille dans le système.

    A mon avis, cela n'arrivera pas, parce que chaque distrib est fournie avec un système nettement plus complet que Windows, des sharewares à 30 pièces pour décompresser du .zip, ça n'existera jamais. Et quand bien même cela existerait, il n'y a pas un flingue sur votre tempe qui vous forcera à les utiliser. Ok, certains de vos proches, moins technophiles, sans doute, avec le risque d'un appel au secours quand une de ces choses aura foutu le bordel. D'un autre coté si on tenté de voir ailleurs, c'est que le libre ne réponds pas (ou mal) à un besoin, et qu'il serait bien de se remettre en question ...


    Certains seraient tenté de me faire remarquer que j'ai un peu trop longuement critiqué cette hétérogénéité bancale des desktop libres, mais sous Windows ce n'est guère mieux, pour ne pas dire pire. Une profusion d'interfaces playskool-like et débile-ready, belle sur une plaquette marketing, une horreur à l'usage quotidien. Sans doute, mais il y a 2 détails fondamentaux qu'il est bien de garder à l'esprit :

    1. Si le desktop Linux, dans une certaine mesure, refait les mêmes erreurs que Windows, à quoi bon switcher s'il n'y a pas de réelles plus values aptes à intéresser un utilisateur lambda (non, les sources, 90% des gens s'en foutent). D'autant plus que certaines applications phares du monde libre sont aussi dispo sous Windows, voire sont nettement meilleures que l'équivalent Linux (Firefox pour ne citer que lui, du il me semble à un manque de développeur motivé : on en revient à ce que je disais au début : pas de développeur, pas d'application; pas d'application, pas d'utilisateur; pas d'utilisateur, pas de développeur).

    2. Si on veut faire une application bien intégrée (de Win95 à WinXP) sous Windows, on peut. Il suffit d'utiliser un framework se basant sur l'API Win32, soit la majeure partie d'entre eux. Compatibilité binaire assurée depuis 15 ans, documentations littéraire et électronique exhaustives, énorme communauté et base de connaissance, ... Mieux : on peut utiliser du C ANSI (ce que je fais), C++, C#, même XUL semble se baser sur les Win32, une tétrachié d'environnement proprios, ... la facilité d'intégration n'est même pas comparable avec ce qui se fait sous Linux.


    Là encore j'en entends hurler, que Microsoft à des moyens considérables pour ce qui est documentation, que Windows n'est pas aussi configurable qu'un système Linux, donc l'intégration est forcément plus simple.


    Que Microsoft à des moyens largement supérieurs à toute la communauté opensource réunie, je n'en doute pas (faut pas se leurrer : des développeurs payés 8 heures par jour feront en quelques heures des tâches over-chiantes, là où un bénévole prendra plusieurs jours, pour rester gentil. Je dirais même que sans les boîtes qui financent certains projets libres, l'écosystème autour de Linux serait au point où le Hurd se trouve à l'heure actuelle : mort). Il à mon avis primordial de prôner l'union, pour agir en force, que de se diviser, qui permet aux autres et en particulier à Microsoft de régner.


    Pour ce qui est de la configurabilité, Linux permet effectivement de tourner sur des machines considérées comme obsolète par Windows. Mais d'un autre coté, il faut relativiser : on utilise en général un système adapté à l'époque de la machine. Un système de 2007 tournera effectivement difficilement sur une machine de 1995, que ce soit Windows, Mac OS X ou Linux. Ok, Linux s'en sortira un peu mieux avec quelques composants plus à jour, mais aura globalement un niveau fonctionnel de la même époque.


    Au risque de me répéter, je ne pense pas qu'il faille sacrifier la diversité qui fait en partie la force des desktops libres. Je rêve d'un desktop où chacune des parties seraient interchangeables par des composants issus de groupes différents, et ce jusqu'à un niveau infinitésimal : widgets pour toolkit, plugin pour format de fichiers que toutes applications pourra profiter (ah, les datatypes de l'Amiga : il suffisait de rajouter un fichier et pouf toutes les applications utilisant ce mécanisme supportait un nouveau format d'import ET d'export : son, image, document texte, html, source), pareil pour les formats vidéos, compression (pour lire de manière transparente les archives tgz, bzip2, 7z, rar, lzh, zip ...), indexage, ...

    Je n'ai malheureusement pas utilisé assez longtemps le système BeOS pour en parler en long et en large, mais il y a une chose qui m'avait frappé à l'époque de sa sortie : l'engouement qu'il a généré. Voilà un système sorti pratiquement de nulle part, qui débarque avec des fonctionnalités vraiment novatrices pour l'époque : toute une communauté a suivit et a développée pas mal de logiciels, surtout orienté multi-média. Comment c'est arrivé ? Je dirais une combinaison de système performant, allié à une API bien foutue, un peu plus haut niveau que l'assembleur et donc "productive" (oui, je sais, ce n'est pas marrant de taper toujours sur les mêmes, mais GTK à encore beaucoup à apprendre à ce niveau), le tout avec une apparence propre et homogène : cela faisait que c'était FUN à utiliser et à programmer. D'un autre coté, s'il est mort, c'est avant tout à cause de son caractère proprio, on ne va donc pas s'éterniser sur son sort, hélas tellement banal. La liberté et l'indépendance doit être primordiale.

    Certains me diront que KDE se rapproche de l'idéal. Certes, mais quid de Gnome, E17, XFCE, aux dernières nouvelles, ils font et feront toujours bande à part. Pour certainement tout un tas de bonnes raisons, mais au moins une extrêmement mauvaise : les développeurs ne se feront jamais chié à supporter toutes les combinaisons de desktops.

    Tiens, j'aimerais faire un petit aparté entièrement subjectif sur KDE. Je dois dire que je n'ai jamais vraiment aimé cet environnement, sans doute que mes premiers contacts avec ce système n'ont jamais été très encourageant : à l'époque de KDE 1, j'avais un P133 avec 32M de RAM (avec la Mandrake 6 que j'avais récupérer d'un numéro de feu-login). Tout était lent : le système mettait une éternité à se lancer, les applications étaient longue à démarrer, ça manquait désespérément de réactivité, là où Windows 95 s'en sortait pas trop mal (mais avec la stabilité qu'on lui connaît). Je suis passé à un Merdon 333 avec 64M de RAM (qui a tenu jusqu'à la Mandrake 9.2), je voulais donc essayer KDE2 à l'époque. Même topo : ça bouffait beaucoup trop de RAM, le swap était trop sollicité, tellement que ça devenait pénible au quotidien. Comble des emmerdes, ma carte son n'était pas reconnue et arts bouffait 100% de ce pauvre CPU si on avait le malheur de le lancer. Mauvaise machine, changer machine, c'est ce que j'ai fait quelques années plus tard (entre temps je tournais avec XFCE) : un P4 "brûle-couille"^WXeon 2.8GHz avec 512M de RAM. Bon, cette fois, c'était un peu près réactif, mais extrement décevant en comparaison de la puissance de la machine et surtout de ce qu'un BeOS arrivait à faire pratiquement 10 ans avant (avec 10x moins de ressources) : clignotement intempestif (absence de double-buffering ou routines de rafraîchissement vraiment mal foutues), toujours cette impression de lourdeur dans les interfaces avec une profusion de boutons ou de GUI codées à l'arrache. Quand on est passé par Mac OS X, où chaque quart de pixel a été étudié pour être à sa place, ça fait un peu mal aux yeux. En fait, je me suis amusé un jour de désoeuvrement à virer tout ce qui ne me plaisait pas dans KDE : je me suis retrouvé avec une barre des taches, sans applet (même pas d'horloge, en fait j'avais gkrellm), quelques raccourcis pour les applications, 3 bureaux virtuels et un terminal ouvert en permanence (même pas d'icône sur le bureau) : le pire, c'est que c'était toujours aussi lent à se charger. Pouf, retour XFCE.


    Je racontais donc ces incompatibilités entre les différents bureaux. Certains serait encore tenté de me faire remarquer qu'on commence à tourner en boucle : tous ces environnements ont des visions trop différentes, des positions trop tranchées pour envisager un rapprochement. Le libre c'est pas définition l'autonomie absolue. La coopération entre équipes hétérogènes est pratiquement vouée à l'échec, puisque bien souvent issue d'un fork ayant eu des visions différentes de l'équipe d'origine (Gnome vs KDE et même, heureusement avorté maintenant, GonMe Vs Gnome, KDE vs SimpleKDE, etc ...). On fait ce qui nous plaît, rien à foutre que ça fout le bordel, chezmoicamarche.org, envoie_le_patch™ ou pour les goûts prémachés, il y a Windows.


    Ce que à mon avis beaucoup de développeurs doivent choisir bien avant de se le faire dire. Ça parait sans doute normal pour quelqu'un qui suit l'évolution de tout cela au jour le jour depuis des années, mais quelqu'un de nouvellement parachuté, aura l'impression de se trouver au milieu d'une véritable guerre des tranchées, avec peu d'espoir de vouloir servir de chair à canon. Quitte à dépenser son énergie, autant le faire là où il y aura le moins de travail à fournir, une histoire d'électron, toussa ...

    Cette diversité est dans un sens bien pour les plus pointilleux qui ne peuvent utiliser une application que si elle correspond à 100% de ce qu'ils espèrent. C'est une horreur pour les développeurs qui doivent batailler avec une tétrachiée de détails overkill et supra-contre-productif, et les oblige à faire des choix quasi arbitraires, qui ne satisfera au mieux qu'une partie d'un pool d'utilisateur, déjà minoritaire à la base.

    Dans un sens, c'est amusant : lorsque Linux, le noyau, commença à avoir une certaine visibilité, les spécialistes pensaient qu'il allait y avoir le même phénomène de dispersion que les systèmes BSD : des forks incompatibles, divisant la communauté et éparpillant les efforts. Dieu merci, ce fork n'a jamais eu lieu au niveau du noyau (chaque distrib le patche, mais se synchronise toujours avec la branche officielle à un moment ou un autre), par contre il est bel et bien arrivé au niveau du desktop.

    Cela dit, soyons réaliste, à la base le métier de ... euh, non, ce n'est pas ça. Imposer une API figée, avec une politique de rétrocompatibilité claire et documentée, c'est :

    1. Un boulot d'une chiantitude absolue.

    2. Imposer des méthodes de développement du monde proprio.

    Autrement dit : de la science fiction. D'autant plus que des méthodes du monde proprio, apporteraient aussi des applications du monde proprio. Un blasphème pour beaucoup de libristes, qui pourraient craindre, à juste titre d'ailleurs, un noyautage d'éléments critiques du système par des composants proprios (je pense notamment aux drivers proprios, qui posent de gros problèmes même avec une API/ABI stable).

    C'est là qu'un dictateur bienveillant serait salvateur : avoir une vision claire des couches critiques du système pour éviter à tout prix le moindre noyautage. La problématique est simple : si un logiciel proprio veut supporter (avec ses méthodes) Linux, on évite de lui mettre des bâtons dans les roues. Mais surtout : si jamais la boite qui le maintient se pète la gueule, quelle sera les conséquences pour la communauté : si d'une manière où d'une autre cela fait du tort, un équivalent libre est préférable.


    Certains ont sans doute du mal à comprendre cet acharnement à vouloir supporter ces logiciels proprios, purs produits capitalistiques à but uniquement lucratifs, exploitant la misère prolétarienne pour engraisser de riches actionnaires et venant souiller le monde si pur de la communauté libre. Personnellement je travaille dans un milieu où les logiciels libres répondent extrêmement mal aux besoins : on veut des interfaces simples qui marchent immédiatement, avec des besoins qui sont les mêmes depuis quelques décennies, et surtout avec du support derrière (et pas uniquement technique). Pouvoir appeler quelqu'un à 2h du mat parce que la production s'est arrêtée à cause d'un logiciel de merde ou d'une défaillance matérielle, avoir des conseils sur telles ou telles machines, le moyen d'optimiser les workflows, même de l'administration système ... Croire que la communauté peut répondre à tous les besoins, même les SSLL, ce n'est même pas utopique, c'est complètement stupide. Il y a des domaines où cet écosystème est tout simplement hors course faute de compétences ou de ressources. Progiciels pilotant des machines coûteuses, specs qui ne s'obtiennent que sous NDA, etc ...

    On serait aussi tenté de dire que si ces gros nazes de constructeurs filaient les specs de leur machine, il y aurait du support depuis belle lurette de leur matériel. C'est oublier deux détails : il est loin le temps où la spec de la machine tenait sur une feuille de papier toilette. Je ne pense pas particulièrement à nvidia et ATI, qui gagnerait sans doute à ouvrir leurs matos tant il y a de la demande, mais j'ai déjà vu des constructeurs de matériel qui n'avaient tout simplement pas de specs. Toutes les informations, je les ai obtenues par email, avec un amateurisme flagrant (je trouvait un truc bizarre, hop, nouvelle doc, nouveau firmware pour mettre à jour le tout). Et surtout ce qui pourri tout : les brevets logiciels.

    J'ai l'impression qu'on se trouve au milieu d'une guerre des tranchées : le modèle de développement ne correspond pas à une large part de l'industrie et de développeurs passionnés, et d'un autre coté l'écosystème Linux ne veut rien entendre d'autre que le code source (GPL, BSD, DWTFYWPL). Je pense que c'est mettre la barre beaucoup trop haute, qui fait que beaucoup doivent aller voir ailleurs.


    == Nos camarades tombés ==

    Il y a aussi une autre catégorie de développeurs potentiels complètement largués sous Linux. Bon, vous me direz qu'il y a d'autres priorités en ce moment. Ce sont ceux qui ont des formations initiales dans d'autres domaines que l'informatique, mais dont une partie de leur travail peut-être automatisé via l'informatique. La communauté du libre est avant tout spécialisée dans l'informatique, il y a peu de chance de voir apparaître des applis métiers spécialisées dans des domaines qui sortent un peu de ce cadre, genre en médecine (où absolument tout coûte la peau du cul et où tout est ultra-proprio), ...

    Pour ce genre de personne il faut des outils de développement simples et bien documenté, avec une courbe d'apprentissage un peu plus proche de l'horizontale que de la verticale. Coder en C avec GTK et manipuler du autoconf, déployer du J2EE avec du JBoss, Struts, EJB, Hibernate, voire générer de l'assembly .NET, on nage en pleine science fiction. En fait ce n'est pas tant le langage qui pose problème que le framework : ça doit non seulement être simple, un minimum fonctionnel, avec une communauté qui peuvent les aider, sans les envoyer chier à la première question stupide qu'ils pourraient poser. En ce moment, cette place est plutôt vide sous Linux.

    En général ça commence sous Windows avec des trucs proprios bien crades, à faire hurler de rire un développeur utilisant des technos open source, mais qui permettent d'avoir un truc un peu près fonctionnel très vite, mais surtout avec une courbe d'apprentissage moins intimidante. Ça porte des noms comme 4D (mention spéciale pour cette bouse infâme, dont j'ai du reprendre le développement d'une base écrite avec cette usine à bugs), Visual basic, Windev pour les plus courageux ou RealBasic pour les plus avertis (qui est de très loin le moins pire de tous et qui supporte Linux x86/GTK2 en plus, je dis bien GTK, pas Gnome).

    Quand l'appli en question commence à avoir une certaine envergure, de vrais informaticiens prennent en général le relais, et refont le tout avec des outils corrects. Mais bon, la base de clients sera sous Windows, voire Mac OS X, et Linux se retrouvera une fois encore comme la cinquième roue du carrosse.



    == Les constructeurs ==

    On entend souvent que les constructeurs ne veulent pas proposer Linux par peur des représailles de Microsoft, ou parce qu'ils sont en partenariat avec Microsoft. Sans doute mais quelle alternative face à Windows ? Il me semble que Dell voulait proposer du Linux pour les machines à destination des particuliers (bon Mac OS X aussi, mais c'est aux antipodes de la politique d'Apple[5], et tant que les souris Microsoft seront de meilleures qualité que celle d'Apple, rien ne changera), sa préférence allant pour Ubuntu, mais faute de consensus dans la communauté, il préférait se contenter de fournir Freedos (et encore juste pour le marché pro). Autrement dit, seuls ceux qui savent déjà se démerder, choisiront cette offre, soit quasiment personne.

    Ajoutez à cela un support plus que timide de l'industrie du logiciel (en dehors du coté serveur, bien sûr), il ne faut pas s'étonner que les constructeurs choisissent ce qui posera le moins problème avec leur hotline (genre : je fais comment pour lancer Half-life 2 ? Avec wine.c ou wine.h ?). Surtout cela sera compatible avec ce qu'ils trouveront dans la plupart des boutiques, contre qui, même avec la meilleure volonté, la communauté libre pourra difficilement rivaliser.

    Windows laisse souvent ses utilisateurs dans la merde, à un point où l'association entre informatique et problèmes est devenue quasi instinctive, mais quid de Linux ? Un geek saura se démerder avec, mais pour un geek satisfait, combien de clients qui ne connaissent moins que rien vont râler et faire exploser le coût de la hotline ? Croire que tous les geeks de la terre vont faire le service de support est au mieux d'une naïveté touchante, au pire d'une hypocrisie malhonnête. Linux n'a jamais été autant déployé que Windows auprès du grand public, il est donc difficile de savoir à l'heure actuelle si ça serait pire ou meilleur que Windows. À mon avis, on aurait un beau match nul.

    Mais il est clair que tant que Linux ne sera pas proposé comme alternative à Windows sur les machines des constructeurs, Linux ne progressera jamais. L'installation d'un système est une tâche ardue, quand bien même les distributions font des efforts gigantesques pour simplifier cela. Passer une semaine à peaufiner une installation pour que le tout fonctionne à 99% : là encore pour un geek qui réussi, combien vont abandonner longtemps avant cela. C'est d'autant plus rageant que les constructeurs savent parfaitement quel matériel ils mettent dans leur machine, et pourraient sans doute faire une installation bien plus rapidement que le plus motivé des geeks.


    == L'avenir ==

    Contrairement à ce que ce journal laisse supposer, je ne suis pas un multi de pBpG ou TImaniac. Je n'apprécie que moyennement Microsoft (enfin surtout ses dirigeants), leur vision de l'informatique se résume trop souvent à comment rendre captif les utilisateurs, même s'il y a eu des progrès ces dernières années (la pression de l'open source doit y être pour quelque chose). Et comme disait l'autre Steve : "ils n'ont aucune classe", ils copient les autres avec 3 trains de retard et balance leur rouleau compresseur marketing pour faire croire qu'ils ont tout inventé. Un peu de diversité permettrait de leur botter le cul, quand ça devient vraiment flagrant qu'ils se foutent royalement des utilisateurs (au hasard Firefox vs IE).

    Il y a donc quand même un espoir, même si ça va prendre à mon avis beaucoup de temps (5 à 10 ans encore à mon avis) pour le desktop Linux ait un début de visibilité :

    - Le Web : c'est de loin ce qui est le plus prometteur pour s'affranchir de la plateforme pour le desktop, bien plus que .NET et Java. Même dans mon domaine il commence à y avoir de la demande. Ça ne m'étonne pas que Microsoft freinait des quatre fers avec IE, pour éviter que ça ne se répande. D'un autre coté, il faut être aussi réaliste : les possibilités d'intégration avec le bureau d'une appli web sont nulles et cela restera comme ça par choix de conception. Mais cela reste une excellente échappatoire à la dictature Windows.

    Bon, certains seraient tentés de me faire remarquer qu'avec les bras cassés qui conçoivent actuellement les sites, c'est plutôt mal barré pour le respect des standards du W3C. Je pense que c'est une question de génération, celle qui vient est un peu plus sensibilisé à ce problème. Ce n'est à mon avis qu'une question de temps.


    - Plus généralement en fait : Les formats ouverts. Ce qui a fait le beurre de MS Office, c'est son format à la con qui prenaient les données des utilisateurs en otage. Ses pratiques étant devenues un peu trop flagrante, Microsoft a du heureusement lâcher un peu leste et ouvrant dans une certaine mesure son format.

    Que personne ne veuille utiliser un desktop Linux, pourquoi pas. Mais dans ce cas, il est préférable que ceux qui veulent l'utiliser ne soient pas emmerdés par des formats qui imposent la taxe d'un système dont on ne veut pas. Au moins, peu importe qu'on soit minoritaire du moment qu'on peut continuer à l'utiliser.

    - Vista : bon, c'est plus du conditionnel pour l'instant, car c'est trop tôt, ce système n'a que quelques semaines d'existence, il est impossible de tirer la moindre conclusion (notamment au niveau des DRMs, j'attends de voir). Mais il sera très intéressant de voir comment il sera accueilli par les utilisateurs (bien qu'à mon avis ça ne changera pas grand chose par rapport à XP), et surtout comment il sera accueilli par les fouteurs de merde : script-kiddies, virus, trojan, spyware, ... Je suis vraiment impatient de voir si Microsoft à retenu la leçon avec XP.

    - L'adoption de Linux coté entreprise : la résistance au changements y est un peu moins forte que dans le grand public. Par effet domino, les particuliers pourraient suivre. Mais Microsoft à encore une bonne longueur d'avance, quand on voit le nombre de ventes forcées annuelles et la rente que ça génère. L'écosystème qu'il y a autour, l'armée de développeurs qui supporte souvent très bien Windows, l'inertie risque d'être très longue, à moins d'innovations techniques très nettes, aptes à intéresser les développeurs (bon, je ne répète pas la quadrature ...).

    S'il y a bien un domaine où Linux pourrait enfoncer Windows, c'est là où BeOS avait marqué beaucoup de points : un système simple, réutilisation d'un max de composants, intégration à tous les étages, framework évolutif, sécurité intégrée, concepts élégants, etc ... Windows est enfoncé jusqu'au cou dans la compatibilité ascendante, il suffit de voir combien de temps cela prends pour intégrer les innovations des concurrents : 5 à 10 ans (accélération 3D, Média player, indexage [la grosse blague qu'était cette fonction de recherche dans XP], browser [IE6, le vilain petit canard du web], widgets [dashboard, karambar], ...). Il y a clairement encore de la marge pour d'éventuels concurents.

    Je pense que tout un chacun de la communauté libre devrait avoir en tête la conclusion du reportage "nom de code: Linux" : "il serait dommage que Linux ne libère rien d'autre que du code source".


    [1] http://linuxfr.org/2007/01/04/21845.html (326 commentaires à date)

    [2] Pour anecdote, il m'est arrivé un jour de décompresser un vieux programme qui moisissait sur mon disque. Quand je le lançais via ./mon_prog, bash me balançait un magnifique "No such file or directory". P...n, il m'a fallu du temps pour comprendre que c'était la version de l'éditeur de lien dynamique (ld.so) qui avait changé entre temps. Je me suis senti un peu las sur le coup ...

    [3] http://linuxfr.org/~jchampavere/23613.html

    [4] Ne mourrez pas sans avoir écouté au moins ces morceaux, ils sont vraiment des
    moments d'anthologie, même si on un réfractaire de jeux vidéos :

    - Phantasy Star 4 LastBreathFirs de djpretzel
    À tout seigneur, tout honneur. Djpretzel, a.k.a. David Loyld,
    fondateur d'OCRemix et contributeur talentueux de son propre
    site. C'est en fait le premier morceau qui m'a fait découvrir
    ce site (bon, je l'avoue en recherchant la ROM de Phantasy
    Star 4 sur le réseau pire to pire), ce n'est pas son meilleur
    titre, mais il se débrouille bien (bon, je sais, je ne lui
    arrive pas à la cheville moi même, alors je pourrais me mettre
    mes jugements péremptoire DMC). En général, je trouve ses
    morceaux très bien retravaillé, un vrai boulot de pro, on dirait
    presque qu'il a manqué son métier (il est développeur). On lui doit aussi :
    Actraiser Lord PROTEKTOR (qu'il a réalisé en 1h30. Arf, même
    en 6 mois je serais incapable de faire ça), Final Fantasy 9
    dubnofantasyaloneman, Legend of the Mystical Ninja OedoPentatonic,
    Sonic the Hedgehog Love Hurts, Zillion InsideTheRoadhouse,
    Phantasy Star 4 Millennial (faites attention au volume), Phantasy Star
    Alis Overture (ouais, j'ai beaucoup aimé Phatasy Star, sauf le 3
    qui était une grosse daube), tient, puisqu'on parle de Phantasy
    Star, rajoutons Phantasy Star Wanta Phanta d'analoq.

    - Earthbound Dreaming on Distant Shores de Rellik
    Bon, j'avoue que je ne sais pas trop pourquoi je n'arrête pas
    d'écouter ce morceau en boucle. Sans doute que si vous avez
    un bon système Hi-fi, qui rends bien les basses, il y a de
    quoi faire trembler un peu les murs :-)

    - Bust a Groove Bust This Groove '81 OC de AkumajoBelmont
    Magnifique prestation vocale de la chanteuse, qui interprête
    les paroles comme une pro. En fait, sa voix me fait
    penser à http://en.wikipedia.org/wiki/Sandra_Cretu .

    - Super Street Fighter 2 Turbo New Mexican Thunderbird de Vurez
    Une musique tout droit sortie d'un Western, magnifiquement
    retravaillée par Vurez. Du même auteur, il y a aussi Ninja
    Gaiden Basilisk Run.

    - Human Race Bando alle Seghe de DHS
    Un mix entre Jarre, Vangelis, Enigma et Deep Forest (ne vous
    fiez pas aux premières secondes). Parfait pour
    atteindre la zen-attitude. Le jeu original tournait sur
    commodore 64, ça permet d'apprécier d'autant plus
    l'excellent travail pour redonner vie à cette mélodie.


    - Oddworld: Abe's Oddysee The Monsaic de The Orichalcon
    Un autre titre très zen. Excellent quand ton boss te crie
    dessus pour retrouver ton calme.

    - Rygar Trippin' on Snails de MazeDude
    Un moment de pure anthologie dans le style funky-jazz. L'original
    était sur Famicom (on peut la réécouter sur tasvideo.org), avec
    des sons bien asthmatiques, un
    excellent travail de MazeDude a qui on lui doit aussi
    Doom 2 Blood Bath (un peu plus hardcore, qui mérite vraiment
    son titre :-), Deadly Towers Quest for Conan (genre médiéval),
    Doom 2 Gothic Sandy, Lemmings LoungeLemmings,
    Wolfenstein 3D Nazi Requiem, Chrono Trigger Island of Zeal.

    - Street Fighter 2 DeeJay's Caribbean Rave de McVaffe
    Encore un remixer talentueux que ce McVaffe ! Auteur de ce
    légendaire remix, un mix de musique salsa avec une trame
    jouée à la flûte, qui déchire tellement qu'on aimerait apprendre à
    en jouer. On lui doit aussi Panzer Dragoon Groove, comme
    son nom l'indique avec un style un peu plus groovy,
    Red Alarm Red Dimension, Street Fighter 2 ZangiefRetroRussian,
    Super Street Fighter 2 Cammy's London Drizzle, ...

    - Metal Gear Solid 2 BigShellWestBristol de BenCousins
    Un remix qui sort de l'ordinaire, c'est le moins qu'on
    puisse dire. La première minute ressemble beaucoup au
    générique de fin (insipide) de MGS 2 sur PS2, ensuite
    c'est là que ça déchire : une inspiration très forte de
    Portishead, qui ne plagit en rien le groupe, bien au
    contraire même, c'est un hommage magnifique.

    ETC (ma playlist fait plus de 300 titres :-) Pour ceux qui recherchent
    de la musique qui ne passera jamais à la radio (forcément),
    ça vaut la peine d'y prêter une oreille. Un an que je carbure avec
    ça, et je ne m'en lasse toujours pas ...

    [5] Ha, ha, cette parodie d'interviou vaut son pesant de cacahuètes. À
    lire au moins pour le dernier paragraphe, à mourrir de rire :
    http://florian.innocente.free.fr/?p=393


    +1
  • [^] # Re: Je confirme ...

    Posté par  . En réponse au journal Mandriva sux. Évalué à 2.

    Encore mieux : allez sur n'importe quel site et écrivez des grosses conneries.
    Incroyable! on vous sanctionne ! Trop fort le net.
  • # La question à 1 million

    Posté par  . En réponse au journal Tux à l'assemblée !. Évalué à 2.

    Mais quelle sera la distribution choisie ?
  • [^] # Re: Portefeuille de Brevets ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Novell et Microsoft main dans la main !. Évalué à 2.

    C'est le genre d'arguments qui pourrait faire passer des entreprises de Red Hat vers Suse voire même des particuliers de Ubuntu/Mandriva vers Suse.


    Ca va changer quoi pour le particulier de passer de Mandriva à Suse à la suite de ce partenariat ?
  • # Arghhhh!

    Posté par  . En réponse au journal Mais pourquoi 2 ?. Évalué à 10.

    Un manchot en 3D !
    C'est inutile ça bouffe des ressources, c'est playskool, c'est copié sur windows.
    LinuxFr n'est plus ce qu'il était. Qui est partant pour en faire un fork ?
  • [^] # Re: Flop

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mandriva Install Party à Nantes. Évalué à 2.

    En juin dernier Mandriva avait remis un rapport à l'AMF. A l'intérieur on y apprenait ça (dans les premières pages) :

    Afin d’accélérer le retour à la rentabilité, un plan de réduction des coûts a été mis en ½uvre fin février 2006 ; ce plan vise la suppression d’environ 20 emplois (dont 10 en France et 10 au Brésil) et l’arrêt de dépenses jugées discrétionnaires (notamment dépenses de marketing et de communication)


    Pour ceux qui sont intéressés par le document :
    http://www.mandriva.com/en/content/download/18256/200479/fil(...)

    Faut donc pas s'étonner si le niveau marketing de Mandriva est au plus bas.
  • [^] # Re: C'est bien...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les étudiants de la région Centre sous Linux. Évalué à 2.

    Bin justement, vu qu'elles sont toutes (-1) à gauche, elles pourraient se mettre d'accord pour répandre cette initiative à grande échelle (comme pour l'opération livres scolaires gratuits).

    Chaque région proposerait à ses étudiants, gratuitement ou non (selon le budget de chaque université), un portable avec un dual boot XP + Linux.

    Bon maintenant faudrait contcater tous les présidents de région et les sensibiliser à ce sujet et c'est là où ça coincerait à priori
  • [^] # Re: ....

    Posté par  . En réponse au journal Test de la Mandriva 2007. Évalué à 1.

    Haha, ton argument serait valable si l'on considérait que l'installation fait partie de l'utilisation d'un produit. Car la pub, il ne la voit qu'à l'installation, pèriode pendant laquelle il n'utilise pas encore le produit en question. L'utilisation, c'est après l'installation, pas pendant.

    Alors à moins qu'il considère qu'utiliser un produit c'est passer son temps à l'installer, son critère de choix n'est pas pertinent.
  • [^] # Re: ....

    Posté par  . En réponse au journal Test de la Mandriva 2007. Évalué à 4.

    Je vais te dire franchement. Je te moinsse pas parce que t'as critiqué Mandriva (si on peut appeler ça une critique...), ça n'a rien à voir avec la distribution.

    Mais ne pas utiliser une distribution qui fonctionne et qui répond à nos besoins uniquement parce que y'a 3 images de pub à l'installation, tout en prétendant que la philosophie Linux c'est d'être anti-pub (source?), c'est carrément stupide, tu vas te priver d'un produit de qualité pour satisfaire ton idéologie de Linux qui n'est même fondée.
  • [^] # Re: Kde 4, évidemment...

    Posté par  . En réponse au sondage Vivement. Évalué à 7.

    "mais bon ça n'engage que moi..."

    Cette phrase je la trouve géniale.

    On peut raconter tout et n'importe quoi, les pires conneries si on veut, il suffit de rajouter à la fin ce module : <mais bon ça n'engage que moi...> et nous voilà sauvé de l'obligation d'assumer nos paroles, tout en échapant à l'accusation du troll.

    GNOME c'est moche mais bon ça n'engage que moi...

    Ses utilisateurs sont des pauvres bêtes qui deviennent fous quand ils voient plus de 2 options à l'écran mais bon ça n'engage que moi...

    Des commentaires comme ça c'est super constructif !

    mais bon ça n'engage que moi :)
  • # GNOME utilisé pour cloner XP

    Posté par  . En réponse au journal Linux XP Desktop. Évalué à 10.

    Et après on vient nous dire que KDE c'est trop copié sur Windows...
  • # Que fait ce journal ici ?

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Consommation d'électricité. Évalué à -10.

    Cette news d'une extrême importance devrait être en 1ère page ! C'est un scandale !
  • [^] # Re: comparaison faussée

    Posté par  . En réponse au journal Du carton d'Ubuntu à la braderie de Lille. Évalué à 5.

    J'ajouterai que si le CD Ubuntu permet l'installation de logiciels Windows ou de jeux, sa francisation partielle l'oblige à télécharger les paquets nécessaires pour avoir un envrionnement entièrement traduit.
    Alors que la Mandriva One, sans internet, est entièrement traduite dans la langue désirée.
  • [^] # Re: EN vs FR

    Posté par  . En réponse au journal Du carton d'Ubuntu à la braderie de Lille. Évalué à 2.

    Il ne faut pas oublier que Mandriva a une portée européenne, du fait que ce soit la seule distribution commerciale européenne (elle y est implantée depuis longtemps maintenant).
    Mandriva doit donc s'adresser au plus grand nombre en priorité. SI Mandriva s'était concentrée sur le français, les autres utilisateurs européens se seraient sentis délaissés.
    Ceci dit Mandriva, du fait de sa forte présence en France, devrait faire un effort pour les communiqués, je suis d'accord.
  • [^] # Re: Zenwalk

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu par ci, ubuntu par là.... Évalué à 3.

    Entièrement d'accord !
    Pour ma part hier j'ai choisi des carottes rapées Bonduelle.

    ...
  • [^] # Re: Pourquoi Ubuntu plutôt que Mandriva ?

    Posté par  . En réponse au journal Debriefing braderie de Lille. Évalué à 3.

    En même temps y'a pas de shipit chez Mandriva et elle n'a probablement pas les mêmes moyens pour le faire de toute façon.
  • [^] # Re: La communauté lui pardonne

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu : La MAJ de xserver-xorg fait planter le serveur X. Évalué à 2.

    En effet, grossière erreure de ma part, j'ai été un peu trop vite.
    Il ne s'agit pas de toute la communauté française, mais celle d'Ubuntu-fr. Toutefois, je ne peux pas vraiment dire "quelques fans inconditionnels". Promène toi sur le topic concerné, tu verras qu'il s'agit de la quasi totalité des intervenants.
  • # La communauté lui pardonne

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu : La MAJ de xserver-xorg fait planter le serveur X. Évalué à 2.

    Encore une fois, la communauté française a fait preuve d'un regard critique et d'une grande objectivité face à cette affaire. Morceaux choisis du forum ubuntu-fr :

    On fait tous des boulettes


    Il y a d'autres programmes qui se veulent pro et qui plantent beaucoup plus souvent.


    le serveur X est indépendant de Ubuntu


    Vous êtes pas content ?
    -> GO windows


    Dans le pire des cas, c le serveur X qui démarre plus, et alors ??!! ça se répare en 2-2


    L'erreur est humaine c pas non plus impardonnable faut arréter de dire ce qui aurait du ou non etre fait c tout


    Cela prouve que la distrib est vivante


    j'arrive toujours pas à comprendre cet archanement sur le programmeur qui a fait la bourde.
    Enfin je sais pas mais il ne me viendrait pas à l'esprit d'engueuler un ami ou ma femme parce-qu'elle casse mon verre de ricard préféré en faisant la vaisselle!!...

    Ben c'est pareil, faisez-là vous-même la vaisselle....


    Et enfin celle que je trouve excellente

    Quand je pense que des gens crèvent de faim dans le monde, qu'on fait la guerre ailleurs, et que la plupart des victimes sont des innocents n'ayant rien demandé de plus que de vivre en paix, et qu'on vient balancer son fiel parce qu'un développeur a fait une erreur - certes gênante - je trouve cela indécent.


    Et j'en passe...
  • [^] # Re: [hors sujet]Pas très discret..

    Posté par  . En réponse à la dépêche Glade 3 : l'échappée belle. Évalué à 9.

    LinuxFR est manifestement en train de soutenir l'utilisation manifeste d'un logiciel manifestement destiné à télécharger des oeuvres manifestement protégées par des droits manifestement d'auteurs.
  • # A propros de PC Expert

    Posté par  . En réponse à la dépêche Revue de Presse - Été 2006 (suite). Évalué à 10.

    J'ai acheté le hors-série de PC expert consacré à Kubuntu et je le déconseille fortement.

    En fait il faut savoir que PC Expert n'a fait que traduire en français la version anglaise du magazine nommé "Computer Active".

    Résultat : Tous les screenshosts montrent Kubuntu dans sa version anglaise. Non seulement ils ne disent pas comment mettre le système en français, mais en plus l'absence totale d'explications à ce sujet laisse penser que Linux est un OS uniquement en anglais.

    Pire : les tutos et explications sont basées sur la version anglaise. C'est ainsi que l'on peut lire tout au long du magazine des phrases telles que : "Choisissez File, New Project etc puis activez l'option verifiy written data etc"...

    Ils ont même oublié de traduire certains titres de chapitre, ainsi p.46 : "Use K3B to burn data and audio discs".

    Bref, quand l'utilisateur Windows ira feuilleter le magazine, il verra que Linux est uniquement en anglais, et le refermera aussitôt. PC Expert nous donne ici une belle image de Linux.

    Je ne m'étendrai pas sur les fautes d'orthographe, les mots et les lettres qui manquent à certaines phrases.

    Ça c'était sur la forme.

    Sur le fond c'est pas vraiment ça non plus. Si les articles sur les logiciels KDE sont intéressants (je dis ça vite), il y a quelques curiosités. Ainsi dans la partie "Journal du migrant sous Linux", ils ont décidé d'utiliser une Kanotix comme exemple. Alors que 2 pages après, ils détaillent la distribution Kubuntu...
    D'ailleurs dans ce journal du migrant la 1ère chose que l'utilisateur fait c'est d'installer Wine pour retrouver son logiciel fétiche...

    Bref c'est très mauvais.
  • [^] # Tout à fait !

    Posté par  . En réponse au journal Kubuntu déception. Évalué à 10.

    Quand ça marche, on répond à l'utilisateur que c'est grâce à la distribution.
    Quand ça marche pas, on répond à l'utilisateur que c'est de sa faute.
    ...
  • # A propos du kernel foireux

    Posté par  . En réponse au journal Kubuntu déception. Évalué à 3.

    Le nouveau kernel était-il proposé en tant que MAJ de sécurité ?

    Apparemment cette MAJ du noyau aurait entraîné des kernel panics en cascade pour les utilisateurs d'Ubuntu.

    Effectivement ça fait pas très sérieux.
  • # Mise au point

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu veut devenir une distribution commerciale. Évalué à 7.

    Suite à mon article certains ont réagi et ont visiblement mal compris :

    http://www.think-underground.com/index.php/2006/08/05/325-ub(...)
    http://www.commentcamarche.net/actualites/ubuntu-payant-2328(...)
    http://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?id=53588

    Je m'adresse à ces auteurs.

    Une distribution commerciale ne signifie pas qu'elle va devenir payante pour tout le monde, de la même façon qu'une distribution Linux, sous prétexte qu'elle est libre, n'a pas l'obligation d'être gratuite.
    Les titres "Ubuntu payant ?" sont donc totalement inappropriés, voire complètement hors-sujets. Une distribution commerciale est une distribution qui génère de l'argent, d'une façon ou d'une autre.

    Relisez bien l'interview !

    En l'occurrence, nulle part dans l'interview il n'est question de faire payer la distribution pour les simples particuliers. D'ailleurs l'interview ne dit pas non plus quel sera le modèle économique adopté, mais il y a fort à parier qu'il sera calqué sur le modèle actuel de Suse ou de RedHat. C'est à dire que la version professionnelle d'Ubuntu sera probablement payante, car accompagnée de services et de support. Pour les particuliers, rien ne devrait changer.

    Mark dit simplement qu'Ubuntu ne sera plus basée exclusivement sur la communauté (ce qui était déjà un peu vrai aujourd'hui), contrairement par exemple à debian (c'est un exemple !). Et ce virage est délicat à négocier car il faudra satisfaire à la fois les exigences des clients (orientées stabilité) et les exigences de la communauté (orientées innovations).

    Vu que ça partait dans tous les sens il me semblait important de faire cette mise au point.
  • # A l'attaque

    Posté par  . En réponse au journal DADVSI : le conseil constitutionnel a fini son boulot. Évalué à 10.

    Aller je me dénonce, j'utilise des logiciels de P2P. Qu'on me mette en taule !

    Et pour faciliter le travail :

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    Voilà, mon post devrait être facilement repèrable.