Yth a écrit 2621 commentaires

  • [^] # Re: Bizarre le cadeau d'EDF...

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Le Top 500 des supercalculateurs de juin 2016. Évalué à 7.

    Option de base à 15,37c€ le kWh, ça fait :
    * 15,37/100/1000 €/Wh ;
    * 15,37*24*365.25/100000 €/Wan
    -> 1 Watt pendant un an coûte 1€347.

    Les tarifs ont augmentés par rapport à vos souvenirs !

    Si on fait un calcul avec heures creuses et pleines, sachant qu'il y a 8 heures creuses et 16 heures pleines, avec une consommation de 1W permanent, donc sans optimiser les heures :
    (16,62*16+11,89*8)*365.25/100000 €/Wan
    -> 1 Watt pendant un an coûte 1€319

    A priori l'utilisation heures creuses/pleines est un poil plus rentable pour un serveur branché 24/24, mais ça change pas grand chose…

    Sans compter l'abonnement bien sûr, mais comme il faut le répartir sur la consommation totale, on n'a pas assez d'information pour le prendre en compte :)

    Ici en mode basique pour le super-calculateur à 510kW, ça ferait à l'année :
    510000*(15,37*24*365.25/100000) = 687k€ annuels !
    Je suppose que la machine consomme plus quand elle travaille effectivement que quand elle ne fait rien, si il n'y a aucun calcul ça doit baisser, donc on a ici un maximum, au tarif particuliers, qui n'est très certainement pas le tarif UPMC (mais j'avoue n'avoir aucune idée de ce qu'ils peuvent avoir comme tarif).

    Ça fait quand même une sacrée blinde…

    Yth.

  • [^] # Re: Slackwariens/puristes complètement déconnectés de la réalité

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Slackware 14.2. Évalué à 3.

    Concernant les paquets, tu ne comprend même pas ce que j'ai voulu écrire, tu prends le problème par ton petit bout de la lorgnette comme si j'agressais tout ce que tu crois bon dans le monde Linux !

    J'ai compté les paquets pour donner une indication de la quantité de logiciels disponibles sous Slackware, et indiqué que les paquets ne sont pas découpés à la façon Debian pour donner une idée pour comparer, tes 3000 paquets doivent valoir grosso-modo les 1300 de la Slack de base.
    Mais pour comprendre ça il aurait fallut que tu comprennes que je ne cherche nulle part à dénigrer les autres façon de faire ! Contrairement à toi qui continue à cracher sur une distrib que de toute évidence tu ne connais ni ne comprends…

    Oui comme pas mal de chose, apparement dans ton univers statique.

    Tsss, j'ai probablement oublié plus de choses en informatique que tu n'en connais, et joué avec plus de logiciels et de technos que tu ne crois qu'il en existe, s'il-te-plaît, ne parle pas de ce que tu ne connais pas…

    Ça se passe de commentaire:
    https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Linux_distributions

    Non, ça ne s'en passe pas, il y a plus de dérivés de Debian PARCE QUE il y a plus d'utilisateurs, mais si on regarde en proportions, ça donne quoi ?
    Dérivés de Debian : 53
    Dérivés de Ubuntu : 60
    Dérivés de RedHat/Fedora : 44
    Dérivés de Slackware : 24

    Maintenant pour quelques stats d'utilisation, allons voir sur Linux Counter ici :
    https://www.linuxcounter.net/statistics/distributions
    Et puis on va faire le rapport nombre de machines sur nombre de dérivées, pour faire rapide, sinon il faudrait les classer par famille et comparer, j'ai pas tant de temps que ça à te consacrer.
    Ubuntu : 657 machines/dérivés
    Debian : 509 machines/dérivés
    Fedora/RH : 335 machines/dérivés
    Slackware : 406 machines/dérivés
    Ça donne une idée de combien d'utilisateurs (sans unité de volume) il faut pour avoir une distribution dérivée.
    À l'évidence la plus facile à dériver des 4 est la Fedora, puis la Slackware, puis la Debian, puis Ubuntu en dernier.

    Tu vois, les chiffres à la con, on peut leur faire dire ce qu'on veut…
    Reste qu'il y aurait 16% de Linuxiens sous Slackware, quand on compte des centaines de distributions Linux. Et selon toi, ils sont tous arriérés mentaux, bravo.

    Je n'ai besoin de faire ni l'un, ni l'autre. C'est de base dans la version serveur.

    Ah, et il sait déjà à quelle machine te connecter, où se trouvent tes partages, quels sont les accès ?
    Putain, ils sont trop forts chez Ubuntu, un vrai truc de malade…
    Bref, ils ont fait quoi, packagé le logiciel et fournit une configuration par défaut ? Diantre, ça change vraiment tout ! Je veux dire, par rapport à compiler un logiciel et modifier sa configuration par défaut, c'est terrifiant…
    C'est sûr, je vis dans le passé, très très loin dans le passé.
    Aucun doute là-dessus, probablement même un passé alternatif, où les gens compilaient leur propre noyau Linux.

    Je parle de bidouiller des fichiers de configuration pour des trucs qui auraient dû être réglés par le mainteneur de la distribution.

    Mais quelle bidouille ?
    Configurer un logiciel ce n'est pas de la bidouille, c'est un métier, et ça s'appelle Admin Système. Comment il fait ton mainteneur pour avoir conçu le fichier de conf dont TU as besoin, c'est un mentaliste ? C'est ton coloc ?

    Non, la période pré-mobile par opposition à un environnemnet dynamique et multi-utilisateur qui change: Périph audio/écran/carte graphique usb/pcie/displayPort, audio/clavier/souris/tablet bt/unify, wifi, etc,… Gestion dynamique des interfaces dans une VM et j'en passe.

    Bigre, je ne me rappelle franchement plus quand était la dernière fois que j'ai branché un truc dans une de mes machines sans que ça fonctionne directement.
    Heureusement, c'est le travail du noyau Linux, qui de façon fort surprenante est commun à environ toutes les distributions GNU/Linux.

    Diable, je sens venir les différences fondamentales d'architectures d'une distrib à l'autre, genre chacune doit gérer sa propre pile USB… Eh, non, attends, tout ça ce sont des logiciels libres, et ça s'échange dans tout les sens, et… Oh merde, on utilise les mêmes ! Nan, ton Scribus c'est pas le même que le mien, le tiens est packagé par un mainteneur qui fait un fichier de conf spécialement pour toi, alors que le miens, il est compilé à partir des sources officielles et packagés automagiquement, et configuré par défaut, et… ah ben c'est le même diantre, sans que moi ça s'affiche pas pareil, j'ai pas le même thème dans mon environnement de bureau, ah oui, toute la différence dans le packaging !

    Mais c'est dingue ?
    Tu imagines qu'elles sont construites comment les distribs ?
    Parce que la dépêche écrit qu'on utilise le noyau 4.4, tu crois que c'est tout nouveau et qu'avant on était encore en 2.2 ?
    La Slackware fonctionne aussi en rolling-release, des logiciels à jour, des mises à jours régulières, et le passage officiel à la 14.2 pour moi c'était sept paquets mis à jour (et là je t'écris avec Firefox 47, ça a changé par rapport à hier), et rien de fondamental qui change.
    La 14.1 c'était en novembre 2013, à ce moment là il y avait wicd, mais ça a changé il y a… j'en sais trop rien en fait, mais ça fait un sacré moment, suffisamment pour que j'oublie.
    Ce que tu vois écrit dans « les nouveautés » ce sont les grosses différences par rapport à la 14.1 il y a plus de deux ans et demi, pas comment les gens l'utilisent au quotidien.
    C'est un peu comme de critiquer ce qui existe dans la Debian Wheezy (mai 2013) en comparant avec la Jessie (ou la Sid peut-être).
    Ça n'a aucun sens au quotidien, si quelqu'un utilise la Wheezy il a de bonnes raisons pour le faire, mais ces raisons n'incluent pas un desktop récent, à jour, avec des logiciels qui n'était pas plus intéressant qu'un autre il y a trois ans, mais qui a évolué bien plus depuis.

    Après les logiciels ce sont les mêmes.
    La seule vraie différence c'est comment tu aimes administrer ta machine, pour le reste, ça s'utilise ou ça se configure de la même façon. Parce que les distribs ne créent pas les logiciels, elles les empaquettent.

    Donc non, tu n'utiliseras pas différemment une Slackware ou une Ubuntu.
    Mais tu utiliseras peut-être (sûrement) d'autres logiciels, qui eux vont s'utiliser différemment.

    Franchement, je ne sais pas ce que tu t'imagines, mais redescend sur terre, soit plus pragmatique, regarde la réalité.
    J'ai le gestionnaire de paquets de la Slackware en partie à cause de son absence de gestion des dépendances, mais aussi parce qu'il permet de réparer des systèmes tout pétés, que lui ne peut pas être cassé, ne peut pas t'interdire d'installer un paquet, ne t'empêche jamais de faire des conneries. Ou c'est POUR ça que je l'apprécie.
    Et ça n'enlève rien de l'intérêt ou de la qualité d'APT, c'est différent.

    Pourquoi ça te blesse quand je dis qu'Ubuntu offre une expérience utilisateur complète avec le moins de choix possible ? C'est bien ! C'est très bien pour découvrir et comprendre, et utiliser Linux ! C'est ce qu'il faut !
    Et évidemment que rien n'empêche de changer les choix par défaut et d'aller plus loin, on parle de Linux ici, de Logiciels Libres, tu fais comme tu veux.
    Le point d'accès est différent c'est tout, mais derrière, c'est tout pareil…

    Tu es sur un sacré piédestal là, persuadé qu'il y a des univers de Logiciels Libres différents, auxquels un utilisateur de Slackware n'aurait pas accès.
    Redescend !

    Yth.

  • [^] # Re: Slackwariens/puristes complètement déconnectés de la réalité

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Slackware 14.2. Évalué à 4.

    Tu fais exprès de comprendre de travers, c'est agaçant…

    lorsque tu as un gestionnaire de paquet performant et automatique.

    Tu portes ici un jugement de valeur, en comparant les paquets Slackware et Debian/Ubuntu, et en affirmant que les second valent mieux que les premiers.
    Ils sont différents, et je préfère ceux de la Slack pour un certain nombre de raisons, qui n'incluent évidement pas la gestion de dépendances.
    Mais jamais je ne m'amuserais à dire que le .deb est à chier parce qu'il gère les dépendances, ça n'aurait aucun sens !

    Tu peux plus facilement créer une installation minimaliste, avec strictement le nécessaire en utilisant une Debian. Sur mon dernier serveur ARM, je ne me suis même pas foulé, c'est une Slack complète, avec X/KDE et cie, totalement inutiles.
    Mais c'est parce que dans sa situation précise, que l'OS prenne 1Go ou 6Go je m'en moque.

    Quand je dis « Ubuntu t'offre une expérience utilisateur complète » je parle tu comportement de base, et de ce que cherchent à te donner les gens qui la maintiennent et la construisent. C'est un point positif pour Ubuntu, dans un segment plutôt large du marché.

    T'as vu le nombre de "spin-off" issue de Debian/Ubuntu autant x86 qu'ARM? Ça montre bien la flexibilité de cette dernière.

    On peut s'amuser à compter les dérivées de la Slackware aussi, largement plus nombreuses rapportées au nombre d'utilisateur, alors laquelle est la plus flexible ? Difficile à dire hein ? Pour chacun ça sera celle dont il a l'habitude, et c'est tout…

    Ma plus vieille machine est de 2006, […] et oui, ça marche en mode serveur

    Bah ouais, et la mienne, 2006 aussi, AMD Turion 64 X2 1,8Ghz, un portable, et je l'utilise avec un écran 27" full-HD, et j'utilise firefox 45.2.0 pour t'écrire ce commentaire dessus (sans flash, mais sinon tout est là), un autre brouteur (selon l'humeur, seamonkey, chrome, midori, palemoon) presque toujours à côté pour faire des tests, faire tourner un serveur apache avec une base MySQL de 2,3Go, une base Redis avec quelques millions de clés, des outils de dev, de communication (HipChat bien lourd, psi, etc.), des vidéos le midi quand je pique-nique devant mon écran, et de la musique.

    Et c'est tout à fait utilisable, je dois être patient quand je réencode des vidéos 1080p vers du 480p parce que la carte vidéo est incapable de lire même le 720p sans flancher, mais je peux le faire quand même.

    Alors quoi, sous prétexte que la machine est vieille je ne devrais plus l'utiliser pleinement encore aujourd'hui ? Pourquoi ça ?

    Openstack et autres techno Cloud?

    Je ne connais pas du tout OpenStack, comment te répondre alors ?
    En « autre techno Cloud », par exemple owncloud a son slackbuild, donc ça ressemble à un problème trivial à résoudre. Il vient de me falloir à l'instant moins de deux minutes pour créer un paquet Slackware et l'installer. Pour le reste, encore une fois, je ne connais pas, mais c'est de l'admin owncloud, ça n'a pas de raison d'être fondamentalement différent d'une distrib à l'autre…

    Deux minutes pour trouver cette page : http://www.hansneervoort.nl/projects/2noderac/iscsiinitiator.html qui t'expliquait déjà en 2012 comment configurer de l'ISCSI sous Slackware. Encore une fois je ne connais pas du tout, mais la portion spécifique à la Slackware semble se résumer à « wget les_sources | dé-tare && make && make install » soit rien de bien tuant, le reste c'est de l'admin ISCSI, qui n'a aucune raison d'être fondamentalement différente sous Slackware que sous autre chose…
    Il faut peut-être recompiler le module noyau, et l'ajouter dans l'initrd, il faut très certainement savoir ce que l'on fait à un moment. Mais bon, configurer un Apache aussi nécessite de savoir ce que l'on fait à un moment… Ou n'importe quel logiciel serveur d'ailleurs.

    Sans avoir à bidouiller?

    Ah, est-ce que pour toi télécharger des sources, les compiler et les installer c'est de la bidouille ?
    Si oui, on s'est mal compris depuis très très longtemps : un slackbuild c'est exactement ça : télécharger des sources, les compiler, et créer un paquet Slackware qu'on installe. Et ça c'est l'utilisation normale de la Slackware.
    Et non, jamais personne n'a prétendu que c'était à la portée de tout le monde ni pensé pour tout le monde. La Slackware c'est ça, tu édites tes fichiers de conf à la main, si pour toi c'est une étape rebutante, il faut t'arrêter bien plus tôt dans la discussion, passe ton chemin, cette distribution ne te parlera jamais !

    Mais je crois que ça parle à beaucoup de gens, et pas uniquement aux amateurs de Slackware.

    Mais ne prétend à la flexibilité ou robustesse comme avantage de Slackware sur le reste.

    Qui a parlé de flexibilité ? J'ai parlé d'une base robuste sur laquelle construire quelque chose. Et dans construire il y a « construire ».
    Tu parles de la période « pré-mobiles » c'est quoi pour toi, le passage de l'admin système au clicodrôme ?
    Tout se fait avec des grosses icônes ?
    Diantre, ce n'est pas d'une époque plus ancienne dont tu parles, mais d'un fork dans les usages…
    Et c'est moi qui suis resté dans un coin ? Sous prétexte que tu rejettes tout ce qui ne se fait pas « à-la-mobile-fashion-du-moment » ?

    Wouhouhou !

    On ne vit en effet pas dans le même monde ^

    Yth.

  • [^] # Re: Slackwariens/puristes complètement déconnectés de la réalité

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Slackware 14.2. Évalué à 3.

    j'aurais vraiment BCP apprécié une réponse de messieurs "je contrôle tout ce qui se passe sur ma bécane"

    Je suppose que je dois me sentir visé.
    Désolé, je ne contrôle pas tout les bugs, et pas souvent les bugs kernel.
    Cela dit j'en ai un avec ma carte AMD, pour le coup bien ancienne, puisque c'est une Radeon RS482M (Mobility Xpress 200).
    Il y a pas mal de situations liées au passage en veille de l'écran (blank mode, ou l'éteindre ou qu'importe, tant que ça touche à la carte vidéo), ou au changement de résolution, où l'affichage part en vrille. Pas d'écran noir, mais des lignes blanches, verticales, en bordel, parfois d'autres trucs.

    Le reste des symptômes c'est comme toi : tout fonctionne, en ssh depuis une autre machine tout fonctionne à la perfection, tu peux lancer des programmes sous X, lancer une vidéo tu auras le son, et il n'y a rien dans aucun log système.

    J'ai une solution pratique : passer l'ordinateur en veille soft, et le rallumer.
    Et là tout fonctionne.
    Sans ça ? Je suppose que j'aurais changé d'ordinateur, ou peut-être que je l'utiliserais en mode VESA qui n'a pas ce soucis. Ou alors que j'aurais essayer de composer avec un vieux kernel pour avoir un vieux driver Catalyst, mais c'est franchement pas gagné ce genre de bidouilles…

    Maintenant tu peux aussi, sous XFCE, essayer de désactiver tout les modes d'économies d'énergie de l'écran, ne jamais l'éteindre, ne jamais le mettre en blank, rien du tout, peut-être que ça annulera le problème, en te forçant à contrôler toi-même la gestion d'énergie, donc penser à passer manuellement en veille à chaque fois.

    Yth.

  • [^] # Re: Slackwariens/puristes complètement déconnectés de la réalité

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Slackware 14.2. Évalué à 4.

    Sérieusement, tu as vu la taille de la barre de titre des fenêtres sur ces captures d'écran ? Des grands espaces vides (barre du haut et barres de titres) avec des marges (mais la barre du haut est suffisamment fine, elle).

    C'est un design épuré, plein de vide, plein d'espace, le moins de trucs possibles visibles : juste un bouton pour fermer la fenêtre, rien pour la réduire, ou la maximiser - je me doute que ça doit se faire facilement avec des double-clics, ou la molette - mais l'idée derrière Gnome c'est d'abord d'épurer. Ce n'est pas un design discret du tout. Ce n'est pas un design conçu pour être fonctionnel en premier lieu.
    C'est conçu pour te donner une ambiance et une expérience utilisateur.

    Dans toutes les captures tu as des marges terrifiantes, il y a de l'espace vide partout, mais ça n'a rien de minimaliste, rien de discret, l'espace vide ça prend une tonne de place ! Avec des barres d'icônes ou de miniatures qui se rajoute de partout, il est où le minimalisme là ?
    Et les icônes d'applications sur le bureau (dernière capture de la page) sont énormes avec un texte minuscule à la limite de l'illisible dessous.

    Apparemment, chercher une application, ça prend tout l'écran, tu ne fais pas ça avec des fenêtres ouvertes à côté, je n'appelle pas ça discret, pas léger, ça ne correspond pas du tout à ma définition de « moins de choses à l'écran ».
    Et lister les fenêtres qui tournent semble aussi nécessiter de passer dans un mode d'affichage spécial qui prend tout l'écran, même un simple alt-tab - certes joli est probablement assez utilisable vu la capture - est tout seul au milieu de l'écran. Comment est-ce que c'est discret, comment est-ce que ça peut être moins lourd qu'une zone d'affichage par dessus tes fenêtres, plus petite et qui n'efface pas tout ton écran ?

    Donc des choses à en redire, il y en a, beaucoup !
    Ce sont des choix de la part de Gnome, et je ne critique pas leur intérêt, mais bigre, ce ne sont pas les miens, ça n'a rien de discret ou de minimaliste, ça prend au contraire tout l'espace, ça cadre les usages, ça prend tout en charge.

    Et c'est mal, pour ma façon d'utiliser mon ordinateur.

    Yth.

  • [^] # Re: I wqs mqde for loving you bqby!

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Slackware 14.2. Évalué à 3.

    Bah je suis pour le coup totalement de ton avis.

    Le clavier pourrait bien dire « azerty » (ou « bépo »), l'OS choisit la version standard de l'azerty, et derrière on peut changer avec en premier dans la liste toutes les variantes de l'azerty.

    On aurait un truc correctement utilisable dès le début, et facile à paramétrer plus finement juste après.

    Yth.

  • [^] # Re: Slackwariens/puristes complètement déconnectés de la réalité

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Slackware 14.2. Évalué à 4.

    La machine n'est pas un foudre de guerre (mais mon portable de 2006 l'est encore moins), elle doit avoir quatre ans, et je la maintiens à jour - et bien sûr sous Slackware, c'est de ça qu'on parle.
    J'ai eu de mauvaises expériences avec KDE et cherchant à créer des raccourcis vers des trucs non disponibles dans le menu, je lui avais installé un jeu, acheté sur GoG ou HiB, version Linux, hors du système de paquets, non dispo dans le menu KDE, et je voulais mettre un raccourcis sur le bureau, et c'était terriblement casse-couille.
    Déjà des plombes juste pour le mettre, sans comprendre pourquoi, il calculait des machins, mettait à jour une base de trucs, bref, juste une icône qui lance un programme ça devrait être plus simple que ça.
    Ensuite côté ergonomie de la chose, faut bien choisir où tu déposes ton icône dès le début, parce que la déplacer après c'est contre-intuitif. Et il t'affiche un petit menu avec quatre actions en icônes sans texte au dessus, dont une permet de gicler sans autre forme de procès le raccourcis qu'il a eu tant de mal à créer (pour moi c'était finalement assez facile, mais c'est KDE derrière qui a eu du mal).

    À côté de ça, faire pareil avec ROX est tellement plus simple pour un nerd comme moi. Glisser-déposer du binaire ou du script de lancement, clic-droit pour fixer l'icône, ou construire une ROX-app. Je comprend ce qu'il se passe et rien n'est fait dans mon dos pour soi-disant me simplifier l'existence.
    KDE fait plein de trucs, probablement géniaux pour les gens qui les utilisent, ou peut-être qui se contentent de survoler leur système et veulent l'utiliser sans chercher à le comprendre. Ça alourdit, par définition, par rapport à ne rien faire, c'est obligatoirement plus lourd, plus lent, plus poussif.
    Moi, si je ne comprend pas, ça ne me sert pas, et même pire, ça me dérange, ça me ralentit, ça me gène.

    C'est la philosophie KDE/Gnome, épuré, mais qui fait de la magie dans ton dos.
    C'est la philosophie MacOS X.
    C'est la philosophie Windows récente (avant il n'y avait que le côté faire des trucs dans ton dos, mais pas épuré du tout).

    Et je trouve qu'il y a une énorme différence entre épuré et hors de ton chemin, discret. Gnome ou KDE ne sont pas discrets, ils font plein plein de choses pour toi. Ils sont aujourd'hui plutôt épurés, mais très très présents dans l'utilisation au quotidien.

    Sauf qu'un outil qui sait mieux que moi ce que je veux, ça me rappelle Windows il y a 17 ans quand je l'utilisais, avant de tomber dans Linux. C'est pas ma faute, je suis un atroce nerd, sans maîtrise le pouvoir n'est rien, j'ai besoin de cette maîtrise complète, quitte à rendre l'accès initial plus difficile. Aucun logiciel ne sait mieux que moi ce que je veux…

    Et donc Gnome ou KDE sont lourds, lents, poussifs, pénibles et se mettent en travers de mon chemin, pour tout un tas de broutilles à la con.
    Et tout ça c'est très certainement génial pour des gens qui n'ont pas le même besoin que moi, mais on est fondamentalement différents, et je suis dans une minorité.

    Yth.

  • [^] # Re: Slackwariens/puristes complètement déconnectés de la réalité

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Slackware 14.2. Évalué à 2.

    Oui, ça marche, tu as un paramétrage en cascade, toutes les application, et les application/truc-spécifique, idem pou images et image/jpeg par exemple, tu as une appli par défaut pour toutes les images, mais certaines peuvent s'ouvrir avec des logiciels spécifiques.

    Mais ça n'est même pas configuré par défaut das ROX, cette première étape est à faire soi-même (ou avoir un skel qui inclut ce genre de chose dans sa distrib).

    Yth.

  • [^] # Re: Slackwariens/puristes complètement déconnectés de la réalité

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Slackware 14.2. Évalué à 7.

    Rustique, ou tout simplement hors de ton chemin, discret, effacé ?

    Windowmaker, avec des docklets, c'est propre, non intrusif, ça laisse un maximum d'espace visible à l'écran, pas de barre de tâche à l'utilité discutable (question de choix et de goûts, l'alternative WindowMaker fonctionne, c'est pas meilleur ou moins bon, c'est différent).
    Mais WindowMaker n'est plus assez maintenu, et commence à être incompatible avec les évolutions du reste de l'environnement graphique Linux.

    Moins de choses à l'écran, c'est bien. C'est en tout cas ce que je veux. Et je ne suis certainement pas le seul au vu du nombre de WM minimalistes qui existent.
    Pour moi l'environnement de bureau doit être invisible, on ne doit pas se rendre-compte de son existence, on ne doit même pas savoir comment le configurer : on y a passé quelques semaines au début pour tester des options et choisir celles qui nous plaisent, et après oublier complètement comment le configurer.
    Les gestionnaires de fichiers de Gnome ou KDE sont terriblement lents quand on a l'habitude de ROX… Les ROX Apps, c'est simple, facile, et tellement évident quand tu as l'habitude du terminal. C'est vraiment du terminal à la souris.

    Ça me fait de la peine, réellement, de voir KDE aller moins vite pour afficher une liste de fichiers aujourd'hui qu'il y a quinze ans, parce qu'il se sent obligé de faire je-ne-sais-quoi pour m'améliorer l'existence.

    Yth.

  • [^] # Re: Slackware, oui, mais avec respect pour les autres distributions/logiciels ?

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Slackware 14.2. Évalué à 6.

    En fait, en relisant deux fois la news, à part cette portion de phrase : « les deux environnements graphiques les plus avancés disponibles aujourd'hui » qui porte effectivement un jugement de valeur par rapport au reste des environnements graphiques, et est donc de fait discutable, le reste se contente de décrire la distrib, ses points forts et les raisons de ses choix.

    Est-ce critiquer les distributions ayant choisi systemD que de dire que la Slackware se maintient avec son propre système d'init ? Et de dire qu'il est « composé de scripts aisément éditables. » ?
    Il n'est pas écrit que c'est meilleur, juste que c'est aisément éditable, ce qui est vrai.

    « Slackware utilise aussi son propre système d'empaquetage logiciel, lui aussi particulièrement simple et robuste. »
    Là aussi, ça l'oppose à toutes les autres distribs ou presque, mais c'est là aussi simplement vrai. Et ça ne porte aucun jugement de valeur, ce n'est pas meilleur, pas forcément le plus simple, ni le plus robuste, mais simple et robuste. Pas infaillible, pas parfait, juste simple et robuste.
    Et pour qui le connaît, c'est vrai, c'est descriptif, tout simplement.

    Yth.

  • [^] # Re: Slackwariens/puristes complètement déconnectés de la réalité

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Slackware 14.2. Évalué à 0.

    À quel prix ?

    • Y :)
  • [^] # Re: I wqs mqde for loving you bqby!

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Slackware 14.2. Évalué à 5.

    Je ne peux pas te donner complètement tort ici, c'est vrai.
    D'autant plus qu'il n'y a rien pour choisir la locale par défaut du système, il faut savoir où la configurer (et ça marche très bien), mais sinon on est en en_US et basta.
    Il n'y a pas de travail spécifique pour améliorer l'internationalisation de la distrib, même si tout fonctionne très bien dans n'importe quelle langue dispo sous Linux, et il faut installer soi-même le paquet de langue pour KDE et Calligra.

    C'est d'ailleurs probablement la raison majeure des versions dérivées de la Slackware qui disent « C'est basiquement une Slack en français avec deux trois trucs qui changent, quelques paquets rajoutés ».

    D'un autre côté, je maintiens quand même ce que j'ai écris : 161 dispositions, classées (non c'est pas une liste aléatoire ou en vrac, mais oui, faut connaître un peu les noms des dispositions, mais bon, trouver fr dans une liste alphabétique c'est pas si compliqué), si ça te rebute vraiment, sérieux, passe ton chemin, tu ne vas pas aimer la Slackware, je dis ça sincèrement, je dis ça pour toi (ou qui veut bien me lire). Je peux même dire que tu n'as jamais envisagé de jeter un œil à LFS, ce n'est pas pour toi, et ce n'est pas une raison pour que ça n'existe pas. Mais c'est une raison pour que d'autres solutions existent, et il y en a pléthore, heureusement !
    S'il n'y avait que la Slackware, yuk, pauvre Linux !
    Mais bon, s'il n'y avait que Debian, je serais sous BSD…

    Yth.

  • [^] # Re: Slackwariens/puristes complètement déconnectés de la réalité

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Slackware 14.2. Évalué à 9.

    Sais-tu décrire les frictions que tu rencontre ?

    Oui.
    J'ai besoin d'un gestionnaire de fenêtres qui fait juste son travail, et pour ça même Windowmaker est très bien, je l'ai d'ailleurs utilisé une dizaine d'années.
    J'ai commencé à avoir des problèmes lors des changements de résolution d'écran, pour jouer, une mise à jour plutôt malheureuse, et un comportement explosif, mais c'est peu maintenu alors je n'en attendais plus grand chose.
    J'ai utilisé Enlightenment e18 quelques temps aussi, mais au final trop instable (mise à jour qui fout en l'air la zone de notifications, plantages réguliers uniquement du WM qui se relance très bien, mais c'est casse-pieds, etc.), ce qu'on ne peut pas reprocher à WindowMaker.
    Là je suis sur XFCE, juste une barre de tâche correctement configurée, le comportement des fenêtre parfaitement paramétrable, le reste ne m'intéresse pas.

    L'environnement graphique est là pour servir de base, pas pour m'orienter ou me guider. Le menu des applications n'a quasiment aucun intérêt, les effets visuels font perdre du temps et chauffer le processeur (j'ai un vieux portable, il chauffe vite).
    L'organisation de l'écran, le placement des fenêtres, la gestion des bureaux, c'est moi, tout seul, je contrôle sinon rien.

    Le moindre truc qui se fait à ma place me fait perdre du temps.

    Presque tout les navigateurs de fichiers graphiques sont lourds et plein de fonctionnalités inutiles, que ce soit ceux de KDE, Gnome ou même Thunar sur XFCE.
    J'utilise ROX, et là aussi je peux t'expliquer pourquoi :
    C'est vraiment léger à l'usage, une fenêtre t'affiche le contenu d'un répertoire et basta, ya rien autour, pas d'aperçus (tu peux mettre les miniatures des images, je ne l'active même pas). Et à partir de là tu peux tout configurer comme tu veux.
    L'appli à utiliser pour tel type de fichier ? Tu la changes au clic droit, et tu entres une commande shell, donc tu peux fournir des options spécifiques, par exemple pour audio/ogg tu mets « audacious -e "$@" » pour ajouter à la liste de lecture au lieu d'en créer une nouvelle ou de remettre la courante à zéro.
    Besoin de plusieurs choix ? Pareil, clic droit « Personnaliser le menu » et là tu as un répertoire qui s'ouvre, et tu crées des scripts shell ou des liens vers des binaires, pour exécuter la commande que tu veux.
    Par exemple pour les images j'utilise geeqie par défaut au clic gauche classique, pour les voir. Au clic droit dans le menu j'ai gimp, et un script pour transformer le noir dans les images en presque noir, parce que j'en ai eu besoin quand ma cartouche d'imprimante noire était vide, ça permet d'imprimer l'image en utilisant la cartouche de couleur pour le noir.
    Sur les répertoires, j'ai un script qui fait « audacious -e "$@" » pour ajouter tout le contenu à la liste de lecture, et un autre pour du backup, ça tar.xz le répertoire avec la date dans le nom de l'archive.

    Généralement, les environnements les plus intégrés te proposent l'outil à utiliser parmi la liste des outils enregistré sur le système (typiquement les .desktop disponibles au bon endroit), tu peux faire un « ouvrir avec » et ne pas choisir un script spécifique personnel, et devoir ouvrir un terminal et le faire à la main.

    Pour moi, ROX ne cherche pas à deviner ce que tu veux faire, il te laisse le faire comme tu le sens.
    Certes, il faut mettre les mains dans le cambouis, regarder sous le capot, et coder en shell. C'est plus abrupt d'utilisation qu'un GNOME pour lequel à l'installation ça marche. Ici par défaut cliquer sur un fichier ça te dit que tu n'as pas configuré quoi faire avec ce fichier, et à toi de connaître le nom de la commande, parce qu'il va falloir l'écrire et pas le chercher dans une liste.

    Mais c'est exactement ça dont j'ai besoin.
    Un gestionnaire de fenêtre qui ne soit pas sur mon chemin mais qui sache gérer efficacement les fenêtre, le focus de la souris, les bureaux, et ROX par dessus qui me laisse faire du shell à la souris. Personne qui ne choisit pour moi, aucun outil qui ne sache mieux que moi ce que je ne veux pas faire.
    Windowmaker à cet avantage de te permettre la même chose que ROX dans le menu général au clic droit sur le bureau, tu paramètres les entrées du menu avec des commandes shell complexes (par exemple : X -config /etc/X11/xorg-perso.conf :1& sleep 3; xterm -display=:1). Je n'ai pas trouvé de solution triviale avec XFCE mais je l'utilise depuis trop peu de temps pour l'avoir correctement exploré.

    KDE avait ce côté très technique, où tu pouvais tout paramétrer aux petits oignons (comme Gnome 1 d'ailleurs), te laissant faire tes propres choix. Je ne sais pas trop ce qu'il en est aujourd'hui, je l'ai quitté il y a assez longtemps pour sa lourdeur, et j'ai installé le 4 pour ma femme, en me disant que ça serait plus convivial, mais il est tout lent, lutte comme un âne pour faire des trucs à la con, comme de mettre un raccourcis d'application sur le bureau.
    Je n'ai pas compris, je l'ai vécu comme une terrible régression à tout point de vue par rapport au KDE 2 que j'avais quitté pour sa lourdeur toute relative.
    Il y a des effets visuels inutiles pas plus jolis que ce qui existe sous Enlightenment. C'est mieux que ce qu'on a avec Windowmaker c'est sûr, mais inutile, donc très très dispensable.

    Comme tu le comprends (j'espère) mon environnement de bureau est vraiment un outil, que j'utilise à ma convenance, comme je veux, pour ce que je veux. Ça n'a rien de générique, rien de transposable, rien de paramétrable par défaut pour d'autres utilisateurs, tout est dans mes mains, et j'ai besoin d'outils qui me laissent faire ce que je veux. Ces outils n'incluent pas Gnome ou KDE.
    L'OS dont j'ai besoin n'inclue pas Ubuntu, Windows, MacOS (peut-être ma pire expérience utilisateur depuis que je joue avec des ordinateurs, soit environ 25 ans).

    Yth.

  • [^] # Re: Slackwariens/puristes complètement déconnectés de la réalité

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Slackware 14.2. Évalué à 10.

    2,6Go sans les sources, environ 6Go installée complètement c'est à dire sans réfléchir, sans réduire à un usage donné, en installant TOUT.
    Sur le DVD il y a les versions 32 et 64 bits, avec les sources des logiciels installés.
    Aucun service lancé au démarrage, à part ceux que tu sélectionnes à l'installation : c'est facile, je comprend tout les processus lancés sur mes machines, et je sais pourquoi ils tournent.

    Un peu plus de 1300 paquets, sachant qu'ils ne sont pas découpés à-la-debian en binaire-serveur/binaire-client/headers/lib/data/config/spécial.
    Environ 5500 paquets dans les slackbuilds.
    La version 64bits avec compatibilité 32bits aisée à mettre en place si besoin.

    Sur un serveur, les paquets à rajouter sont peu nombreux, par exemple chez moi j'ai juste ajouté openSMTPD, dovecot, bottle, ferm, redis et syncthing.
    Et il n'y a que les deux premiers que je pourrais préférer avoir d'origine, à la place de sendmail, le reste c'est vraiment du besoin spécifique, et dispo en slackbuild donc aisé à installer.

    Bien sûr, sur ma machine perso, j'use et j'abuse des slackbuilds, en bloatant mon système avec des tonnes de trucs que je n'utilise pas (entre 250 et 400 paquets selon la machine, probablement 10% d'utiles…), pour tester ou m'amuser cinq minutes, mais ça ne change pas foncièrement par rapport à n'importe quelle distrib et c'est mon usage :)

    Alors, déconnecté de la réalité ?
    Trouve-moi un truc pertinent que je ne peux pas faire avec ma Slackware.
    Et essaie d'installer une Ubuntu sur mon vieux portable qui a dix ans, avec Unity/Gnome, systemd, et cie, tout ce que tu feras avec c'est probablement aller sur un site de vente de PC pour en acheter un neuf et jeter l'ancien. Je bosse avec. Et je n'ai pas de fond d'écran animé, ni d'économiseur d'écran, je me demande bien à quoi ça peut servir à part à les montrer aux copains…

    Sérieusement, les différences entre distribs se font rarement sur le fait que les logiciels sont à jour ou pas, ou sur la troisième décimale de la version du kernel.
    La Slackware t'offre une base très solide sur laquelle construire ce que tu veux, alors qu'Ubuntu t'offre une expérience utilisateur complète en te laissant le moins de choix possibles pour ne pas te perdre, et te tenir par la main dès le début. Quant-à la Debian, elle cherche à être utilisable à l'identique partout et à fournir tout les outils dont tu pourrais avoir besoin.
    Elle est surtout là la différence, et je ne critique pas Ubuntu ou Debian pour leurs choix.
    Je suis surtout surpris que ton avis soit aussi agressif et que tu craches sur une philosophie différente de celle que tu pratiques sous prétexte que tu as une vision étriquée de ce que devrait être Linux sur le Desktop.
    C'est prétentieux, hautain, intolérant et blessant.

    Achètes-toi de l'ouverture d'esprit, et par pitié pas à la hache.
    Remballe ta bile aussi, laisse le venin aux vipères.

    Yth.

  • [^] # Re: Slackware 14.2

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Slackware 14.2. Évalué à 3.

    Je te bat !
    Slacker depuis 1999, installée aujourd'hui partout (7 machines utilisées), y compris sur ARM :)

    J'ai d'ailleurs toujours un onglet ouvert sur ton site depuis quelques mois, je veux aller regarder tes modifications sur Microlinux, mais le temps me manque un peu…

    Yth.

  • [^] # Re: I wqs mqde for loving you bqby!

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Slackware 14.2. Évalué à 9.

    En fait il n'y a aucun soucis ici.
    La Slackware ne cherche pas à séduire tout le monde.
    Si quelqu'un est irrémédiablement rebuté par l'interface d'installation en ncurses, il est fort probable qu'il n'aimera pas le fonctionnement sous le capot, autant alors abandonner à cette étape.

    Yth.

  • [^] # Re: Slackwariens/puristes complètement déconnectés de la réalité

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Slackware 14.2. Évalué à 0.

    En voulant troller, franchement, Gnome c'est pas fait pour être utilisé.
    Gnome 1 était plus utilisable que le 2 ou le 3…
    Non, Gnome c'est un peu comme MacOS, c'est fait pour faire joli et bling-bling, pas pour être utilisé.
    Gnome c'est une « expérience utilisateur », pas un outil.

    Ya des gens, ici et ailleurs, qui utilisent leur ordinateur, qui ne font pas juste jouer, de la bureautique, et surfer sur le net. Bah moi j'ai besoin d'un outil, pas d'une expérience utilisateur.
    Alors Gnome, c'est juste impossible.

    Heureusement il y a pléthore de solutions, qui apportent a peu près autant (un peu plus par ici, un peu moins par là), sans essayer de mouler les usages dans une vision unique de l'expérience utilisateur.

    Booya !

    Yth.

  • [^] # Re: Un bon guide...

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche LinuxFr.org, un site adulte. Évalué à 7.

    L'informatique ne se réduit pas au développement, je te trouve assez restrictif dans ta vision des choses.

    Yth, et si on mélangeait les torchons et les serviettes ?

  • [^] # Re: Vrai IDE ?

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche CodeBusters, concours d'intelligence artificielle en ligne du 25 juin au 3 juillet 2016. Évalué à 7.

    Ah non, emacs est un OS Turing-complet, auquel il manque juste un bon éditeur de texte.

    Yth.

  • [^] # Re: Nostalgie ...

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Quake. Vingt ans déjà. Évalué à 2. Dernière modification le 23 juin 2016 à 14:32.

    Tu dois me battre, j'ai débuté sur un Apple IIe, le ZX81 était dans un carton…

    Yth ^^

  • [^] # Re: Pas encore à la hauteur

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Promotion d'XMPP, message pour nos amis. Évalué à 5.

    J'aime bien Psi.
    Ça fait pas loin de 15 ans que j'aime bien psi.
    J'ai bien aimé encore la version 0.15 sortie il y a presque 4 ans.

    Mais c'est complètement mort…
    Je ne suis pas très sûr de ce qu'ils font, mais ils avaient promis l'audio il y a des siècles.
    Le client s'interface terriblement mal avec certaines fonctionnalités d'autres clients : j'ai des contacts pros qui utilisent hangouts, ou trillian, ou d'autres logiciels comme ça, bah je leur parle dans des onglets où ils sont marqués hors-ligne, alors que rien ne s'affiche dans l'onglet d'à côté, du même contact, où il est indiqué comme étant en ligne, je peux avoir trois ou quatre onglets pour le même contact, et les messages s'affichent un peu au petit bonheur la chance, oscillant souvent entre deux…
    Il manque la gestion promises depuis des millénaires des IDs multiples pour un seul contact.
    Je ne reçois pas des messages envoyés hors-ligne, alors que c'était une des fonctionnalités magiques de jabber il y a 10 ans : utiles en synchrone, asynchrone, et même offline !
    L'envoi de fichier marche très bien, si on ouvre le bon port sur le firewall et qu'on lui fournit l'adresse IP publique de notre connexion internet.

    Alors je sais bien qu'entre deux psi ça fonctionne toujours comme avant, c'est à dire que j'aime bien, mais je ne comprend pas ce qu'ils font.

    J'aime bien psi depuis presque 15 ans, mais c'est complètement à la ramasse aujourd'hui.
    Je l'aime bien comme je l'aimais il y a 10 ans, mais pas comme j'aimerais l'aimer aujourd'hui…

    Yth.

  • [^] # Re: Bottle vs Flask

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de Flask 0.11. Évalué à 5.

    Bottle n'a rien par défaut, n'a aucun écosystème
    Mako, Jinja2, Cheetah pour les templates.
    Il y a une quinzaine de plugins dont un ORM pour SQlite, et des plugins pour Redis, Mongo, SQLAlchemy, memcached, et même Werkzeug.

    il ne recharge même pas le serveur de développement par défaut.
    C'est faux, si tu le lances en disant « serveur de dev » il recharge automatiquement.

    Ma question était sérieuse et n'appelait pas un troll, surtout aussi peu informé…

    Yth.

  • # Bottle vs Flask

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de Flask 0.11. Évalué à 9.

    Dans le genre framework web léger en Python il y a Bottle aussi, je connais un peu mais pas du tout Flask.
    Quelles différences majeures entre les deux ?
    Bottle a l'air bien plus minimaliste, donc la question pourrait être qu'est-ce qu'apporte Flask par rapport à Bottle ?

    Yth.

  • [^] # Re: Je soutiens Cellou Diallo

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Comité de soutien pour Cellou Diallo contre son expulsion. Évalué à 1.

    C'est vrai.
    C'est aussi contrebalancé par le fait que l'isolation est de bien meilleure qualité aujourd'hui, donc que la chaleur produite est « plus durable », ou en d'autres termes, qu'on a besoin de moins de chaleur pour obtenir le même niveau de confort, ou qu'avec la même quantité de chaleur on a un confort supérieur. En plus d'avoir une production au minimum six fois plus efficace, donc d'avoir six fois plus de chaleur produite pur la même quantité de bois.

    Il faudrait faire une étude précise pour évaluer tout ces facteurs, et ça dépend aussi du type d'habitation (un corps de ferme avec les quartiers d'habitation au dessus de l'étable est chauffé par les bêtes, ce qui n'existe plus aujourd'hui par exemple).

    L'ordre de grandeur semble cependant cohérent : le confort supérieur est obtenu grâce à la meilleure isolation, il reste l'efficacité de la production de chaleur.

    Yth.

  • [^] # Re: Super article

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Dossier jeux sous Linux sur jeuxvideo.com. Évalué à 5.

    Il existe un slackbuild pour slackware et steam fonctionne aussi sans accrocs dessus.

    On a beau dire (à mon avis à tort) que les distributions ça disperse l'univers Linux, dans la majorité des cas un truc qui marche sous un Linux marche sur tout les Linux…

    Yth.