Yusei a écrit 4649 commentaires

  • [^] # Re: oui, mais non

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal IE7.... Évalué à 4.

    Si tu utilises un serveur X, tu peux attribuer à une touche l'action de la "touche Compose" qui permet de composer des caractères accentués à la manière de LaTeX. Par exemple, tu pourrais faire:

    [compose] ' e => é
    [compose] ` e => è
    [compose] " e => ë
    [compose] ^ e => ê
    etc.

    Avec Gnome, la touche compose peut se régler dans les préférences du clavier, avec les autres gestionnaires de bureau je ne sais pas. En règle générale, on peut aussi le faire avec xmodmap (sauf sous Gnome, pff).
  • [^] # Re: oui, mais non

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal IE7.... Évalué à 5.

    «Je ne pense pas que microsoft fera de IE7 un produit tout pourri et tout sale.»

    Il y a quand même un problème qui va se poser: ils peuvent essayer de corriger les problèmes de sécurité de IE, mais peuvent-il corriger son manque de conformité avec les standards ?

    Si MS fait un navigateur conforme avec les standards, alors IE7 sera incompatible avec les IE précédents, ce qui va faire râler plein de monde. Maintenant, admettons qu'ils veuillent respecter les standards, mais garder une couche de compatibilité. Ils ont le choix entre recoder le moteur de rendu, ou bien étendre l'ancien moteur de rendu. Je ne crois pas qu'ils puissent faire un produit fiable en étendant l'ancien moteur sans cesse, mais est-il possible de recoder à partir de rien un moteur qui soit compatible avec l'ancien rendu des IE ?

    Pour autant que je sache, le moteur résultant de plein d'ajouts et de bricolages successifs, il n'y a pas de norme écrite qui définisse comment IE 4-5-6 rend le HTML, il y a seulement une "machine à test". Si on envoie une page dans IE, on voit comment il le rend, mais peut-on avoir une certitude quant à la manière dont il va rendre une page sans tester ?

    Je peux me tromper, peut-être qu'ils ont une spécification exacte du moteur de rendu, mais dans le cas contraire, ils sont coincés et obligés de le garder.
  • [^] # Re: Hmmm

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal L'oeuf ou la poule ?. Évalué à 3.

    Pour répondre à ta question "qu'est-ce qui écrit le prog sur le disque", en fait on peut suivre le même raisonnement. C'est forcément un "logiciel" qui écrit le prog sur le disque.

    En admettant que ton informaticien ait du matériel à sa disposition, s'il n'a vraiment pas d'autre solution il devra concevoir un processeur matériel dont le rôle sera d'écrire les données sur le disque. Comme je le disais au dessus, du point de vue logique, peu importe que ce soit programmé avec des circuits électroniques ou avec des bits dans une mémoire, c'est pareil. On peut donc remplacer:

    [ matériel ] <- [compilateur] <- [ logiciel qui dit comment écrire les données ]

    par un:

    [ matériel qui dit comment écrire les données ]

    Mais ça va être long et compliqué à faire, on a bien besoin d'avoir un informaticien "parfait" pour faire ce genre de choses :)

    (si ça t'intéresse, je te conseille "l'architecture des ordinateurs" d'andrew tanenbaum, qui explique bien le découpage en "couches" logiques d'un ordinateur.)
  • [^] # Re: Hmmm

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal L'oeuf ou la poule ?. Évalué à 10.

    (attention, je vais essayer d'expliquer un truc en étant théorique, c'est pas gagné)

    En fait, un ordinateur fonctionnel le plus simple possible est une machine de Turing, c'est à dire un ruban de papier (le "disque dur") et une tête de lecture (le "processeur") qui lit une lettre sur le ruban, et fait quelque chose de prédéterminé en fonction de la lettre qu'elle a lue, et de l'état dans lequel elle se trouve. Nos ordinateurs actuels sont des machines de Turing, mais de conception assez compliquée, et donc cet aspect n'est pas très visible.

    On pourrait donc, pour simplifier, poser ta question dans le cas des machines de Turing. Si j'ai un stylo, une bande de papier assez longue, et une tête de lecture qui marche, alors il suffit que j'écrive des instructions sur le papier dans un langage compréhensible par la tête de lecture. L'élément important ici, c'est que je dois avoir une tête de lecture qui sache interpréter mes instructions. Si je n'ai pas de tête de lecture (et que je ne peux pas en fabriquer une), mon papier et mon stylo ne servent à rien.

    Maintenant, revenons à notre ordinateur traditionnel. Si j'ai une mémoire de stockage, un moyen d'écrire dessus, et un processeur, alors il suffit que j'écrive dans la mémoire des instructions dans un langage compréhensible par le processeur. Mais là encore, je dois avoir un processeur en état de fonctionnement.

    Le problème de l'oeuf ou la poule tel que tu le vois, c'est "comment est apparu le premier compilateur, alors qu'on n'avait pas de compilateur pour l'écrire ?" Le premier "compilateur" (en fait un interpréteur) a été construit matériellement, pas programmé. La tête de lecture, ou le processeur, est un interpréteur de code. Et donc, avant de pouvoir écrire un programme "logiciel", on doit d'abord construire un interpréteur "matériel".

    Une fois ce premier pas effectué, on peut écrire un logiciel en "langage machine" destiné à l'interpréteur matériel. Ce logiciel sera probablement un "compilateur", parce que le langage machine est assez imbitable, donc par exemple on va coder un compilateur du C vers le langage machine. On aura:

    [Interpréteur matériel, processeur] <- [langage machine] <- [compilateur] <- [langage C]

    Le petit "déclic" pour comprendre comment ça marche est de se rendre compte que du point de vue logique, il n'y a pas de différence entre un interpréteur matériel et un interpréteur logiciel. Pour les gens qui sont à droite d'une flèche "<-", ce qu'il y a à gauche est indifférent, on est confronté à un langage, mais on ne sait pas si le truc qui comprend ce langage est construit avec du matériel ou pas. Par conséquent, seule la brique la plus à gauche de la chaine a besoin d'être matérielle.

    Voila voila, c'est compréhensible ?
  • # Hmmm

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal L'oeuf ou la poule ?. Évalué à 5.

    La question est: comment écrit-il sur son disque dur ? s'il a des pouvoirs mentaux qui font qu'il peut écrire sur le disque sans avoir à booter l'ordinateur, il peut peut-être s'en sortir, sinon ça va être dûr.

    Mais je pense que c'est un détail technique qui n'est pas important dans ton expérience de pensée.

    En fait, même si le disque dur est vierge, il y a déjà un "logiciel" dans l'ordinateur: le processeur. C'est suffisant, puisque le processeur fournit un langage binaire, qui permet à l'informaticien de programmer un compilateur de son langage favori vers le langage binaire, et à partir de là de coder autre chose. Pour commencer, il va programmer dans le MBR (secteur de démarrage du disque), qui sera exécuté par le BIOS lors de l'allumage du PC... rassure moi, y'a un BIOS ?
  • [^] # Re: ca avance.

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal le libre est pret pour le desktop de .... Évalué à 4.

    «cela sous entend que le libre n'offre un service à qualité garantie qu'a une minorité»

    Tout à fait, et si on t'a fait croire que tu avais une garantie de service en installant une Ubuntu gratuite, on t'a menti :)

    Par exemple, si un utilisateur me fait une demande sur un logiciel que je développe, je vais sûrement l'aider s'il est gentil et si sa demande n'est pas trop exigeante. L'utilisateur a donc, au mieux, la garantie que je vais faire de mon mieux suivant mon humeur, c'est pas vraiment ce qu'on peut appeler une garantie de qualité de service non ?

    «ce que je propose est dans le journal, l'integration de la notion de la gestion utiliateur.»

    Mais:
    - d'une part, comme tu le dis, ça existe en partie pour certains projets, mais ça reste sans garantie de qualité tant que c'est fait par des bénévoles. D'où ma question, comment faire pour que, sans être payés, se sentent tenus à résultat ? Si on compte uniquement sur la bonne volonté des gens, ça peut marcher dans la plupart des cas, mais il y aura toujours des gens qui feront remarquer que le service est moins bon/rapide/courtois qu'avec un service payant.

    - d'autre part, même si c'est possible de faire un "service client" lorsque le projet est centralisé, comme le sont KDE ou Debian, c'est impossible de demander à tous les développeurs de projets indépendants de sourceforge de le faire. Alors, comment faire pour que l'utilisateur ne soit confronté qu'au "service client", quand il utilise un logiciel indépendant ? Formulé autrement, comment trouver quelqu'un qui, bénévolement, va intercepter la question de l'utilisateur, et faire tout ce qu'il faut, même s'il ne connaît pas le logiciel en question ?


    On est d'accord, les bugs reports c'est pas pour tout le monde. Il faut au minimum être capable d'identifier clairement le problème, alors que la plupart des utilisateurs "neuneu" (no offence) que je connais diraient plutôt:
    -- ça marche pas.
    -- pourquoi ?
    -- ben y'a eu une fenêtre, il m'a dit un truc, et ça marche pas.
    -- il t'a dit quoi ?
    -- ben je sais pas, j'ai cliqué, et ça marche pas.

    Mais en admettant qu'on veuille que l'utilisateur puisse protester quand ça marche pas, et qu'on veuille mettre une "interface" entre lui et les développeurs, je ne vois que deux choix:

    - Une équipe de bénévoles qui essaye de faire de son mieux, mais qui risque fort d'envoyer balader un type franchement insultant et qui croit que tout lui est dû, comme j'en ai vu parfois sur la mailing list d'entraide sur Gnome, ou bien qui des fois sera incapable de résoudre le problème, soit parce qu'il est trop compliqué, soit parce qu'il prend trop de temps, pour qu'un des bénévoles puisse le faire sur son temps libre.

    - Une équipe de gens qui sont payés et formés pour faire ça à plein temps, avec une garantie de réponse à toutes les questions. Mais dans ce cas, celui qui paye est très probablement l'utilisateur, donc bouuuh c'est mal, c'est ségrégationniste.

    Donc je réitère ma question: tu vois une autre solution ?

    «est ce encore possible d'evoquer un probleme sans avoir de solution ?»

    Mais rappelons nous que « s'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème » (proverbe shadock). D'où ma question, y a-t-il une solution ? ;)
  • # Pas mal

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Je chante comme une casserole !. Évalué à 2.

    C'est plutôt sympa, je pense que tu es assez bien placé pour détrôner la version traditionnaliste de la free software song (par opposition à la version metal, bien sûr).

    D'un autre côté, comme tu ne chantes pas "Gnouslashlinux", si tu postules pour détrôner la FSS, tu risques ta vie.
  • [^] # Re: ca avance.

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal le libre est pret pour le desktop de .... Évalué à 7.

    En fait, il est fort probable que tout cela découle d'un gros malentendu, dû à la barrière de la langue, car la première réponse à ton bug report n'était pas agressive.


    My own interpretation would be that it has nothing to do with amaroK
    because I am sure you just forward the search string to amazon


    Ici, on a une traduction de ton report par un type qui n'est probablement pas développeur d'amaroK, et qui rajoute son avis à lui. Quand il dit "I am sure you just forward..." il s'adresse aux développeurs d'amaroK. En gros, en paraphrasant:

    "Ma propre interprétation est que ce n'est pas lié à amaroK, parce que je suis sûr qu'amaroK ne fait qu'envoyer la requête à amazon, et que s'il avait fait la même recherche sur amazon, il aurait eu le même problème. Mais je n'ai pas essayé."

    Le traducteur suppose que le fait que tu n'aies pas la bonne jaquette vient du fait que la recherche amazon ne la donne pas en premier. Mais il n'a pas essayé.


    If you need me to translate your response back to him just remind me in the channel with a link back here.


    Le type était probablement dans un salon (channel) IRC, et les gens qui ont vu le bug report lui ont demandé de le traduire, parce qu'il parle français. Il a traduit, et il dit aux développeurs: si vous voulez que je traduise votre réponse de l'anglais vers le français pour lui envoyer, rappelez-moi de le faire sur le channel.

    Par la suite, les développeurs se sont joint à la conversation, mais croyant toujours que ton problème venait du fait qu'amazon ne trouvait pas les bons résultats, ils ont cru que le problème était résolu si on te permettait de choisir parmis la liste de ces résultats. Or, ton problème venait pas de là, mais ils n'avaient aucun moyen de le savoir avant ton dernier message.
  • [^] # Ma vie

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal le libre est pret pour le desktop de .... Évalué à 4.

    «tu connais beaucoup de gens qui font des bugreports à Microsoft ?»

    Y'a moi. Un jour, en achetant un nouvel ordi avec WinMeuh dessus, j'ai décidé de l'essayer pour voir ce que devenait Windows. J'ai passé une semaine dessus, c'était assez catastrophique, et pour rigoler un peu j'ai fait une liste des choses qui ne marchaient pas (par exemple, lire un CD audio et déclancher un son quelconque en même temps). Puis j'ai envoyé un email à Microsoft avec cette liste, dans laquelle je leur demandais quand je pouvais espérer voir ces bugs corrigés.

    Jamais eu de réponse.

    (J'en ai pas conclu pour autant que le modèle propriétaire était condamné... en fait j'avais déjà fait cette conclusion avant :)
  • [^] # Re: ca avance.

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal le libre est pret pour le desktop de .... Évalué à 9.

    « donc si je comprend bien ... c gratuit pour celui qui peut se debrouiller tout seul mais pas pour celui qui ne peut pas.»

    Disons que des fois, c'est pas une mauvaise chose de se mettre à la place de son interlocuteur. Étant donné que tes interlocuteurs ici étaient des développeurs, et probablement bénévoles, ta manière d'exiger une certaine qualité de service est un peu étrange. Tu ne peux exiger de qualité de service que quand tu payes pour ce service, et même dans ce cas c'est généralement bien vu de rester correct et poli, ce qui n'était pas ton cas.

    Il me semble que, encore une fois, libre ne veut pas et n'a jamais voulu dire gratuit.

    «est ce comme la liberté d'entreprendre sans l'egalité des chances ?»

    Voila, on sort les bon gros clichés. Je te fais remarquer que si tu payes, tu pourras être odieux avec ton interlocuteur à loisir, donc je suis un partisan du MEDEF :)

    Lorsqu'un logiciel propriétaire ne me convient pas, j'ai le choix entre:
    - m'adresser à son éditeur, et payer
    - changer de produit, et payer

    Lorsqu'un logiciel libre ne me convient pas, j'ai le choix entre:
    - demander poliment à son développeur, et espérer qu'il ait envie de me rendre service
    - demander à quelqu'un d'autre qui aurait envie de me rendre service gratuitement
    - payer un développeur pour faire la correction
    - le faire moi même.

    Pour celui qui n'est pas capable, ou qui n'a pas le temps, de se débrouiller tout seul, ça laisse quand même un plus large choix, non ?

    «les utilisateurs sont prisonniers de ces softs qu'ils utilisent si ils ne savent pas coder et/ou n'ont pas les sous pour financer un dev : désolé, le logiciel aura beau etre GPL, GNU, BSD, pouet-compliant, le logiciel n'en restera pas moins non libre.»

    Donc pour toi, un logiciel est libre s'il existe des développeurs qui sont à ton service pour répondre à tes moindres besoins bénévolement ? C'est la seule solution que je vois pour te convenir si tu n'as pas envie de coder, que tu ne trouves personne pour vouloir le faire à ta place, et que tu ne peux/veux pas payer quelqu'un.

    C'est quoi ta solution à ce "problème" ? Une équipe de développeurs pas payés, mais qui serait tenu à résultat ? Et s'ils sont trop méchants avec les pauvres utilisateurs, on les vire ? (ah non, on peut pas les virer, ils sont pas payés, je suis con des fois).

    C'est bien beau de te draper dans tes beaux principes et de lancers des accusations ("bouuuh, vous n'êtes pas défenseurs de la liberté"), mais concrêtement tu proposes quoi pour motiver des gens pour offrir gratuitement un service à qualité garantie à tous les utilisateurs ?
  • [^] # Re: ca avance.

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal le libre est pret pour le desktop de .... Évalué à 9.

    Quand tu as un problème à la banque, tu t'adresses à un "conseiller", un type payé pour parler avec toi et t'aider à résoudre tes problèmes, qui justement t'évite de devoir te coltiner le jargon du comptable bancaire. Tu en as l'habitude, et donc quand tu as un problème tu vas voir ton conseiller, pas le comptable.

    Bon, maintenant, tu as eu un problème avec un logiciel. Tu es allé voir les développeurs. Dans ton analogie, c'est comme si tu allais voir le comptable au lieu d'aller voir un conseiller. Tu connais le langage des développeurs, donc tu peux te permettre de faire ça, mais il faut garder à l'esprit que l'utilisateur de base, lui, il va aller voir son conseiller (ie. une hotline). Le fait que le libre soit prêt pour le desktop ne dépend pas du fait que les développeurs sachent "gérer" les réclamations des utilisateurs, mais dépend plutôt du fait qu'il existe (ou pas) des hotlines compétentes et abordables.

    Par exemple, ma grand mère, quand elle a un problème, elle ne fait pas de bug report aux développeurs, elle m'en parle, et soit je résoud le problème, soit je fais le bug report. Si je ne remplissais pas le rôle de hotline, elle serait sûrement obligée d'en prendre une payante, exactement comme les utilisateurs lambda de Windows, qui ont généralement un service d'assistance vendu avec l'ordinateur.
  • [^] # Re: ca avance.

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal le libre est pret pour le desktop de .... Évalué à 10.

    «aujourd'hui, si linux doit s'adapter au desktop il y a 2 possibilités :
    - apprendre aux devs le marketing, la gestion des relations humaines
    - soit laisser les devs dans leurs coins et mettre des specialiste de la GRC devant pour gerer tout cela.
    »

    Tu as l'air de ne pas bien réaliser que:
    - Ça ne concerne pas Linux
    - Les devs n'ont souvent pas de chef qui pourrait décider de leur apprendre le marketing ou de les remiser dans un placard. Je te vois mal aller dire à tous les développeurs de tous les projets sur sourceforge de ne pas répondre aux utilisateurs.

    Ceci mis à part, tu veux un interlocuteur compétent, calme et poli pour résoudre tes problèmes ? Alors pourquoi ne pas opter pour un service (payant) de support technique ? On entend souvent des "les logiciels sont gratuits, on fait payer le service", mais finalement y'en a pas tant que ça qui sont prêts à payer le service...
  • [^] # Re: ca avance.

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal le libre est pret pour le desktop de .... Évalué à 10.

    «Et c'est un modérateur de linuxfr qui dit ca, ca craint les gars»

    Et dire que je viens de lire un journal dans lequel Fabien Penso envisage d'acheter un Mac mini... et d'utiliser MacOS. Tout fout l'camp ma bonne dame... les modéros sont (presque) tous vendus à l'ennemi :)

    (https://linuxfr.org/~penso/17142.html(...) )
  • [^] # Re: c'est quoi ?

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Code (très) laid. Évalué à 5.

    Bon alors si je me rappelle bien, la virgule sert à enchaîner deux instructions qui sont évaluées de gauche à droite, et la valeur résultat est l'évaluation de l'instruction de droite.
  • [^] # Re: ArXiv

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche PERSEE, portail de diffusion de revues scientifiques en SHS. Évalué à 5.

    C'est bien arxiv, même si des fois j'y ai trouvé des choses un peu louches, qui ne seraient sûrement pas passées à travers l'étape relecture d'une revue. Et même si c'est souvent, comme tu le dis, des articles techniques, on trouve aussi parfois des articles très accessibles pour le public motivé, en particulier ceux de Chaitin en math/info:

    http://arxiv.org/find/grp_cs,grp_math/1/au:+chaitin/0/1/0/all/0/1(...)
  • [^] # Re: facile

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Brevets Logiciels : le Parlement néerlandais à la rescousse. Évalué à 3.

    Comme tu peux le voir ici (bien que j'aie pu m'amuser à traffiquer le screenshot), j'ai encore la possibilité de voter pour ton commentaire, donc je n'ai pas pu l'inutiliser précédemment à moins de m'amuser à changer de compte pour ça:

    http://ragondux.com/toto.png(...)

    Je suis désolé à l'idée que ça puisse te faire te rendre compte que quelqu'un qui n'était pas moi a jugé ton post inutile...

    (ce post étant encore plus inutile, je ne vais pas porter plainte si vous l'inutilisez :)
  • [^] # Re: facile

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Brevets Logiciels : le Parlement néerlandais à la rescousse. Évalué à 1.

    «Donc il faut arrêter de voir l'économie de cette manière arriérée et simpliste ! Tu prends n'importe quel pays, si personne ne travaille, les richesses sont nulles !»

    Euh, justement, c'est pas un peu simpliste, ta vision des choses ?

    Le principe qui a motivé les 35h, en résumant beaucoup, c'est que la consommation définit un niveau de demande, et que pour produire assez de biens pour satisfaire cette demande, les producteurs ont besoin d'une certaine quantité de travail, disons X heures-humaines de travail. Les producteurs engagent des travailleurs pour atteindre ce X, donc si un travailleur travaille 40 heures, il faudra X/40 travailleurs. Si on réduit le temps de travail d'un travailleur à 35, alors il faudra X/35 travailleurs pour que le producteur puisse satisfaire la demande. On a donc augmenté le nombre total de gens employés, mais on a diminué le salaire de chaque employé, puisqu'il travaille moins. Il s'agit bien ici de découper un 'gâteau' en plus de parts, ce qui réduit les parts.

    En réalité, c'est plus subtil que ça pour plein de raisons, dont:

    - Un producteur n'a pas pour but de satisfaire la demande au maximum, mais de la satisfaire tant que cela augmente son bénéfice, donc passé un certain point il aura intérêt à ne pas engager de nouveaux travailleurs, si cela lui coûte plus cher que ce qu'il gagnerait en satisfaisant un peu plus la demande. C'est sûrement un des points les plus gênants.

    - Les entreprises se rendent compte du fait qu'on a réduit le temps de travail des gens, et donc essayent de gruger un peu en essayant qu'un employé produise plus d'une heure de travail en une heure, donc en essayant de produire autant en moins de temps, sans engager plus de gens. Ce point là n'est pas très gênant, parce que c'est le genre de choses qui disparait avec le temps, lorsque la réforme n'en est plus une et que, finalement, on ne peut plus forcer les gens à travailler plus que leur rendement normal (sur le long terme)

    - Il y a un certain point où si on réduit trop la part de chacun, ce n'est plus assez. C'est la même réponse que celle qu'on fait aux gens qui disent qu'imposer un salaire minimum cause du chômage, en empêchant le marché de l'emploi de s'auto-réguler. En fait ce point est proche de mon premier point, qui est lié à l'existence du salaire minimal.
  • [^] # Re: Myrmécophile ou muscophile ?

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Brevets Logiciels : le Parlement néerlandais à la rescousse. Évalué à 3.

    Monsieur ne verrait-il pas la différence entre un site où on peut supprimer tes messages s'ils déplaisent, et un site où l'avis de la majorité décide de quels messages seront visibles par défaut ?

    Indice: la différence c'est que si tu veux, tu peux afficher tous les messages, même ceux qui sont "censurés". C'est original comme censure, non ?

    Je ne suis pas un fan du style de modération actuelle, mais ça fait bien longtemps que je serais parti sur un autre site, s'il était possible pour n'importe qui d'effacer mes messages.
  • [^] # Ah elle est belle, la France

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Brevets Logiciels : le Parlement néerlandais à la rescousse. Évalué à 6.

    «regarde les dernires études, elles disent que les francais placent leus loisirs avant leur boulot»

    Quelle décadence... ah ma bonne dame, c'était mieux avant, quand on avait cette bonne vieille idéologie protestante qui nous expliquait que l'homme trouvait son salut dans son métier.
  • [^] # Re: facile

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Brevets Logiciels : le Parlement néerlandais à la rescousse. Évalué à 4.

    À priori, le "forum" est défini par les gens qui y participent. Si ces gens ont envie de parler de politique, alors c'est un forum qui inclue les sujets politiques.

    (Certaines personnes auront toujours ce "don" pour se convaincre qu'ils peuvent s'isoler de la politique)
  • [^] # Re: facile

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Brevets Logiciels : le Parlement néerlandais à la rescousse. Évalué à 3.

    «Je dis le contraire: pour moi, être contre les brevets logiciels est une attitude libérale.»

    Nous disons donc la même chose, puisque je dis qu'être pour n'est pas une attitude libérale... je ne vois sincèrement pas comment ma formulation pouvait laisser entendre le contraire.
  • [^] # Re: facile

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Brevets Logiciels : le Parlement néerlandais à la rescousse. Évalué à 2.

    «ll l'avait été.»

    Non, il avait atteint un score négatif, et donc avait été "masqué" par défaut. Il était toujours accessible en cliquant sur le [+], ou bien en choisissant dans la barre d'outils (si elle existe toujours) d'afficher aussi les commentaires avec un score négatif.
  • [^] # Re: facile

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Brevets Logiciels : le Parlement néerlandais à la rescousse. Évalué à 8.

    «La droite: anti-sociale, anti-liberté.... La gauche: sociale, pour les libertés.»

    Je ne vois pas où, dans le court paragraphe auquel tu réponds, tu as vu ce genre de propos. Il prétend que la droit a démoli les 35h contre l'avis de la population, c'est un fait sur lequel on peut discuter sans avoir à accuser son interlocuteur de véhiculer une "bonne vieille idéologie". Si c'est faux, il suffit de montrer que:
    1- la droit n'a pas démoli les 35h, ou
    2- que la majorité des gens étaient d'accord.

    «La droite actuelle, que certains qualifient d'ultra-libérale»

    Donc tu les accuses de véhiculer l'idée "la droit est anti-liberté", et puis aussi de véhiculer l'idée que la droite est "ultra-libérale" ?

    «Quant au fait d'être contre les brevets logiciels, pour moi, il s'agit d'une mesure libérale»

    On est d'accord que les brevets logiciels ne sont pas en accord avec le libéralisme, et que par conséquent, les défenseurs des brevets logiciels peuvent difficilement être qualifiés de libéraux (même s'ils se vantent de l'être). Mais ça ne change rien au fait que les gens qu'on appelle les "grands patrons" ne sont libéralistes que quand ça les arrange, et que ça ne les arrange pas dans le cas des brevets logiciels.

    D'une manière intéressante, les patrons de PME, eux, préfèreraient sûrement un peu plus de libéralisme, dans le sens "pas de brevets logiciels", et un peu moins, dans le sens "plus de protections pour pas que je me fasse trop mal si ma boîte se casse la figure". Ici l'accusation principale est que la droite au gouvernement préfère favoriser les "grands patrons" plutôt que les autres.
  • [^] # Re: facile

    Posté par  (Mastodon) . En réponse à la dépêche Brevets Logiciels : le Parlement néerlandais à la rescousse. Évalué à 1.

    Je n'ai pas de dictionnaire français sous la main alors je vais prendre le dictionnaire anglais:

    censorship
    n 1: counterintelligence achieved by banning or deleting any
    information of value to the enemy [syn: {censoring}, {security
    review}]
    2: deleting parts of publications or correspondence or
    theatrical performances [syn: {censoring}]

    Puisque j'ai pu lire ton commentaire, c'est qu'il n'a pas été effacé. Puisqu'il n'a pas été effacé, c'est qu'il n'a pas été censuré. C'est certainement très énervant de se voir dire que son commentaire est inutile, mais ce n'est pas une raison pour faire un amalgame entre notation et censure.
  • [^] # Re: Politique ?

    Posté par  (Mastodon) . En réponse au journal Les Inrocks, le téléchargement et la censure. Évalué à 3.

    «De plus ton exemple du documentaire n'est il pas un problème différent ?»

    C'est un problème qui est un peu différent, mais très lié quand même. En fait, (presque) tout le monde est d'accord sur l'existence d'un copyright attribué à l'auteur d'une oeuvre, mais tout le monde n'est pas d'accord sur son étendue. Et donner au copyright une portée trop étendue, ça conduit à brider la culture en empêchant, dans le cas de la musique, les remixes, dans le cas de la vidéo, les "citations" dans le cadre d'un documentaire, etc.

    Mon but était de souligner que le problème est plus large et plus profond que celui du téléchargement de musique sur Internet, et peut avoir des conséquences plus graves que d'empêcher des ados d'écouter le dernier Britney Spears gratuitement.

    «Ensuite il y a aussi l'idée que les individus ne pas le droit de vivre de leur "propriété intellectuelle", idée que je ne partage pas.»

    La plupart des défenseurs du copyright-au-maximum prétendent que les "copyfighters" pensent que les artistes ne devraient pas pouvoir tirer un revenu de leurs oeuvres, mais je n'ai jamais entendu un seul de ces "copyfighters" prétendre ça.

    Il n'y a bien sûr pas qu'un seul avis parmis les copyfighters, mais l'avis qui me semble ressortir le plus souvent, c'est que vivre de son oeuvre c'est bien, tant que ce n'est pas trop dommageable au reste de l'humanité, en terme de culture. Pour reprendre mon exemple, tirer un revenu de ses vidéos d'accord, mais tant que ça ne cause pas la disparition de documentaires importants, ou bien l'interdiction de la diffusion de ces documentaires dans des salles de classe (véridique).

    Faut pas oublier non plus que ce sont souvent les artistes les moins connus qui sont le plus favorables à la libre diffusion de leurs oeuvres, c'est à mon avis révélateur du fait que le problème ne se situe pas au niveau du "gagner assez d'argent pour vivre", mais plutôt du "comment gagner un maximum d'argent".