De tout, de rien, des bookmarks, du bla‐bla #44

Posté par  (site web personnel) . Édité par Davy Defaud, baud123, Nÿco, Benoît et Bruno Michel. Modéré par baud123. Licence CC By‑SA.
46
1
nov.
2012
Technologie

NdM : CrEv publiait cette série de veille technologique orientée Web dans ses journaux. Nous (modérateurs) lui avions demandé s’il souhaitait les publier en dépêches, ce qu’il a fait déjà à deux reprises. Voici donc le résultat de l’étape, CrEv a rédigé cette dépêche dans l’espace de rédaction. Merci donc à tous.

Comme à sa presque habitude, voici un petit condensé de ma veille.
Il s’agit comme souvent (mes journaux et maintenant mes dépêches) essentiellement de bookmarks, très légèrement commentés. C’est plutôt orienté développement, essentiellement côté Web et JavaScript, mais j’essaie aussi de toujours avoir deux ou trois petites choses annexes. Le but étant juste de partager et d’initier discussions, débats, avis, tousckevouvoulez.

Comme toujours, vous trouverez une liste des liens présentés en fin d’article, pour que les plus rapides puissent cliquer directement sans lire le bla‐bla qui traîne autour.

Bonne lecture !

Sommaire

Un peu de contenu

Développement

Pour bien commencer cette dépêche, voici un article résumant rapidement pourquoi utiliser TypeScript. Je trouve l’article plutôt bien, assez objectif. Il compare TypeScript, Dart et CoffeeScript. D’ailleurs, j’aime bien la comparaison avec Coffee, en gros TypeScript et Coffee c’est un peu pareil, si vous venez de Ruby faites du Coffee, si vous venez de C# ou Java faites du TypeScript. Dans tous les cas, vous pouvez prendre le temps de lire cet article, il est plutôt court et facile à lire.

Pour rester sur le même type de sujet, CoffeeScript vient de sortir en version 1.4.0. Le journal des modifications est plutôt limité pour le coup.

Toujours côté JavaScript, voici une comparaison entre Ajax et Socket.IO avec un serveur Node.js. Plutôt intéressant, il y a aussi pas mal de liens à suivre si le sujet vous intéresse, notamment côté performances.

Vous noterez aussi que Google Web Toolkit est sorti en version 2.5. L’une des premières choses qui peut marquer est que le code est plus petit, environ 20 % de moins. Côté nouveautés, on trouve un mode de développement supplémentaire, qui ne nécessite pas de greffon navigateur, appelé Super Dev Mode et Elemental, une nouvelle API pour pouvoir utiliser directement les API JavaScript des navigateurs. À noter aussi l’utilisation (optionnelle) de Closure Compiler pour avoir des optimisations supplémentaires lors de la compilation du JavaScript.

Pour ceux qui voudraient quelque chose d’un peu plus léger, vous pouvez peut‐être jeter un coup d’œil à Flask. Il s’agit d’un microframework en Python sous licence BSD. Il est basé sur Jinja 2 comme moteur de template et Werkzeug comme interface entre serveurs et applications Web (WSGI). Je ne l’ai pas testé (faut dire que je ne suis pas un fana de Fython), mais ça semble plutôt intéressant.

Puisque je sais qu’il y a beaucoup de personnes qui apprécient les vrais programmes, le côté KISS, UNIX, toussa, en voici un parfait pour vous : bashttpd. Comme son nom l’indique, il s’agit bien d’un serveur HTTP écrit en bash. En revanche, je ne sais pas si ça « scale » correctement…

Que serait cette dépêche sans quelques liens vers Go ? Tout d’abord, voici une discussion sur golant-nuts annonçant l’utilisation de Go pour propulser http://dl.google.com.

Voici également une présentation de Go chez Google par Rob Pike. C’est plutôt intéressant, la présentation explique certaines motivations et indique également certains points sur lesquels il reste du travail. Moins technique que certaines, cette présentation est intéressante pour comprendre pourquoi ils se sont lancés dans ce langage.

Toujours côté langage, Ruby a annoncé son gel de fonctionnalités pour la version 2.0. Cette nouvelle version devrait être disponible pour le 24 février 2013. Je laisse les connaisseurs nous indiquer quelles seront les fabuleuses nouveautés de ce langage. :)

Le développement c’est bien, mais il ne faut pas s’arrêter au code. Un bon code qui ne peut — ou difficilement — être mis en production est toujours problématique. Voici, par exemple, un article d’un ingénieur de Facebook expliquant comment ils cherchent à résoudre le problème, et surtout à quel point les hommes et les outils sont importants face aux serveurs, lorsqu’on veut avoir une architecture qui tient l’augmentation de la charge. Un exemple tiré de l’article indique qu’ils sont passés de 7 semaines à 7 jours pour mettre en route 10 000 serveurs. Et là, finalement, ça change tout.

Pour continuer côté ops, voici une présentation (avec les commentaires) d’un employé de GitHub sur l’état de la supervision open source. Je trouve la présentation assez complète et bien réalisée. En tant que développeur, on a souvent tendance à oublier cette partie. OK, lorsqu’on est dans une grosse équipe, il y a quelqu’un pour le faire. Lorsqu’on est dans une plus petite, ce n’est plus le cas. Et d’ailleurs, le côté devops devient obligatoire pour bien faire les choses (je code, rends opérationnel mon code et dois savoir si tout se passe bien ou pas). Et faut dire que la supervision, la surveillance lorsqu’on est dev à la base, ben c’est pas toujours ça. Mais on se soigne, on met un Nagios à l’interface… heu… horrible. Finalement, il y a pas mal d’autres solutions, dont certaines bien plus intéressantes, agréables, lisibles. Et vous les trouverez dans la présentation.

Cette présentation m’a d’ailleurs fait connaître logstash un outil qui collecte, analyse et présente des journaux tout en les stockant pour permettre leur recherche. Étant donné que c’est une des choses qui m’intéressent particulièrement en ce moment pour remplacer des outils maisons, quelqu’un l’aurait‐il déjà utilisé et pourrait‐il faire un petit retour d’expérience dessus ?

Côté HTML 5, le W3C a publié une nouvelle push API (il s’agit d’un brouillon — draft — pour le moment). Le but est donc de permettre au serveur de pousser des informations vers les clients Web. L’exemple typique est la notification de l’arrivée d’un nouveau courriel dans un webmail. Les possibilités sont vraiment vastes et, de mon point de vue, très importantes. Autre exemple tout bête, on lance un traitement côté serveur et on veut savoir lorsqu’il est terminé. Actuellement, pour faire ça, on fait du pull. Le client, à intervalle régulier, va appeler une méthode côté serveur qui va lui indiquer le statut. Mais c’est sous‐performant, inélégant et pas agréable. Et c’est consommateur de bande passante : combien d’appels inutiles (juste pour que le serveur lui réponde que rien n’a changé) ?

En revanche, comme indiqué dans cet article de h-online, a priori cette API ne serait pas parfaite, il serait trop facile de faire des attaques de type DDoS et des problèmes d’extensibilité existeraient.

Outillage

Je pense que nombre d’entre vous utilisent SSH. Mais, connaissez‐vous et utilisez‐vous toutes les possibilités de configuration offertes ? Si ce n’est pas le cas, courrez lire cet article, ça risque de vous simplifier légèrement la vie !

Pour poursuivre dans le côté « utilitaire », voici un très intéressant article (et le dépôt Git associé) sur la manière d’écrire des outils pour se faciliter la vie. Bon OK, c’est flou ce que je viens de dire. Mais prenons simplement un exemple : vous êtes sur votre poste de dev, et vous voulez simplement faire un petit traitement sur un serveur distant. Il faut chaîner un SSH, un ou plusieurs scripts, et un scp pour récupérer des données. Au début, en général, on commence à la main. Puis, ça devient un peu trop lourd, un peu trop fréquent. Alors, on fait un petit script (Shell, Ruby, etc.). Et, au final, chacun fait ses petits scripts, plus ou moins dans son coin. Et c’est là qu’intervient sub. C’est une manière d’organiser et exécuter des scripts, basés sur des conventions. Pas surprenant sur ce choix, ça vient quand même des créateurs de Rails (qui est fortement convention plutôt que configuration).

Le gain de structurer tout ça est que ça permet d’avoir facilement du complètement et de la documentation. Ça devient aussi plus agréable à l’usage, ça encourage à rajouter des outils, etc.

J’ai commencé à l’utiliser et, franchement, ça me plaît. Je vais probablement y rajouter pas mal de choses, pour en faire la petite boîte à outils accessible partout pour mon taf (par exemple, pour faire les clones des projets Git sans connaître les adresses URL, se connecter aux différentes machines de dev, pré‐prod, prod, etc.).

Par exemple, pour me connecter sur le serveur de base de données, je peux faire :

  • tea connect dev db, pour le serveur de dev ;
  • tea connect preprod db, pour le serveur de pré‐prod.

Le tout avec de le complètement automatique sur les commandes, par exemple.

En tout cas, très bon ressenti de mon côté, allez l’essayer ça peut vous donner quelques idées.

Misc

Comme vous le savez probablement (ou pas) IE 10 est sorti. Et, comme à son habitude (qui date en fait de la sortie de Firefox 2), les équipes IE et Mozilla en profitent pour s’échanger des gâteaux. :) Voilà, aucune information supplémentaire, juste que je trouve ça cool.

Un peu en marge du développement, voici une réflexion intéressante à laquelle j’adhère particulièrement : ne soyez pas un développeur PHP, Python, Ruby, JavaScript… mais soyez un développeur Web. En fait, j’irais même plus loin, soyez un développeur. Pour ma part, j’ai (et pourtant, je n’ai pas non plus un max d’expérience) fait du front, du back, du lourd et du Web, du JS, du C#, du Java, du C++, du Ruby, etc. Et sans passer par des SSII, sinon ça ne serait pas drôle. Soyez juste des développeurs, apprenez des nouveaux langages, des nouveaux outils, des nouvelles méthodes, etc. C’est surtout de cette façon que ça vous permettra d’avoir un esprit ouvert et critique et vous permettra de mieux réfléchir sur les problèmes (et solutions) que vous rencontrerez.

Liste des liens présentés

Développement

Outillage

Misc

Aller plus loin

  • # Contributeurs

    Posté par  . Évalué à 2.

    Merci à CrEV pour cette dépêche, mais merci également à X, Y, Z pour leur importante contribution !

    • [^] # Re: Contributeurs

      Posté par  . Évalué à 4.

      Tu cherches un garde du corps ?

      • [^] # Re: Contributeurs

        Posté par  . Évalué à 1.

        Je n'ai aucune idée de ce dont tu parles.

        Pour information, c'était juste de l'ironie sur le "merci également à X, Y et Z pour leurs contributions" qui apparaissait au début du texte de la dépêche quand j'ai commenté.

        • [^] # Re: Contributeurs

          Posté par  . Évalué à 2.

          Je n'ai aucune idée de ce dont tu parles.

          Hier c'était férié, j'ai fais banquette-télé toute l'après-midi et je devais être sans doute dans un état second ;) la 8ème puce

    • [^] # Re: Contributeurs

      Posté par  . Évalué à 1.

      Je plussoie, faisant pas mal de veille dans mon coin aussi (c'est chronophage !), il y a quand même plein de choses que je rate, partager cette information avec cette dépêche est une très bonne chose !

      Merci beaucoup. :)

  • # fléchette

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    L'article pour convaincre d'utiliser Typescript m'a plutôt convaincu d'utiliser Dart :-)

    Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

  • # Flask

    Posté par  . Évalué à 4.

    Pour avoir utiliser Flask sur quelques petits projets, je trouve que c'est un framework formidable. Le côté micro-framework est très plaisant. En allant piocher dans les nombreuses extensions, on peut facilement se construire son framework à la carte tout en gardant une cohérence. La doc est très bien faite, la mailing-liste et le projet sont actifs. Bref, je le conseille vivement :)
    À noter que l'auteur de Flask est Armin Ronacher, c'est également à lui que l'on doit Jinja2 et Werkzeug.

    Si vous avez un peu de temps libre pendant ce long week-end et que vous êtes intéressé par le développement web, je vous recommande de dérouler le tutoriel, c'est une très bonne introduction à ce micro-framework.

  • # C'est qui X, Y et Z ?

    Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 01 novembre 2012 à 16:47.

    C'est qui X, Y et Z ?

    Edit: C'est apparemment corrigé, mais quand même. C'est qui X, Y et Z ?

    CrEv a rédigé cette dépêche dans l'espace de rédaction, avec l'aide de X, Y et Z. Merci donc à tous.

    • [^] # Re: C'est qui X, Y et Z ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      En fait, il y a eu quelques corrections (et suggestions de liens) de Nyco, baud123 et Benoit (si je ne me trompe, mais je ne sais pas quel compte)

      Donc merci à eux.

      C'est la première fois que je tente l'espace collaboratif. Je pense que je vais bientôt ouvrir une nouvelle dépêche pour l'épisode suivant, si certains sont intéressés c'est possible.

  • # Pousse-toi de là

    Posté par  . Évalué à 3.

    Le mode "push" en web s'obtient actuellement via WebSocket ou Comet. Personnellement j'utilise avec bonheur le framework Play! 2.0 qui est particulièrement adapté à l'envoi de messages asynchrones du serveur vers le client, notamment grâce aux très élégants Iteratees en Scala. Il n'en reste pas moins qu'une API push HTML5 standardisée comblerait un manque certain, et ouvrirait (encore plus) la voie aux applications Internet riches (RIA comme disent le jeunes).

    • [^] # Re: Pousse-toi de là

      Posté par  . Évalué à 4.

      Pour le boetien que je suis, quel est le manque. Pour ce que j'en sait le long polling était un hack, Comet un truc non standard et websocket la solution standard.

      Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

      • [^] # Re: Pousse-toi de là

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Je suis sans doute un peu béotien mais que vient faire un boétien dans ton commentaire ? 'fin, maintenant on sait où tu es né :-)

        • [^] # Re: Pousse-toi de là

          Posté par  . Évalué à 7.

          Mon dieu je me retrouve aussi bête que quand j'ai découvert que je prononçais mal pizza.

          Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

          • [^] # Re: Pousse-toi de là

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            excuse moi de te demander pardon, mais tu prononçais ça comment ?

            \Ö<

            • [^] # Re: Pousse-toi de là

              Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 01 novembre 2012 à 23:30.

              « pigza » au lieu de « pidza »… J'étais jeune.

              Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

      • [^] # Re: Pousse-toi de là

        Posté par  . Évalué à 4.

        Le long polling est Comet. Comet est donc bien standard, d’une certaine manière.

    • [^] # Re: Pousse-toi de là

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

      Le mode "push" en web s'obtient actuellement via WebSocket ou Comet.

      Et surtout avec Server Sent Events, qui est vraiment fait pour ça et qui répond très bien à ce besoin.

      Mais que ce soit du Server Sent Events, du WebSocket ou du Comet, le « push » se fait d'un serveur vers un onglet d'un navigateur. Cela veut dire que si j'ouvre 10 onglets avec la tribune de LinuxFr.org dans mon Firefox, je vais ouvrir 10 connexions vers le serveur qui vont toutes recevoir les mêmes données. C'est dommage de ne pas mutualiser ces ressources. La push API permet cela en ouvrant un canal de communication entre le navigateur et un serveur particulier, le serveur de push. Les applications pourront pusher des messages à ce serveur qui les transférera au navigateur, qui lui-même fera en sorte de les délivrer aux bons onglets.

      Dans l'autre sens, si je ferme tous mes onglets, je ne pourrais plus recevoir d'événements. Un des cas d'usage de la push API est justement de pouvoir lancer une webapp quand un message arrive qui lui était destiné. Par exemple, si j'ai utilisé une webapp de météo pour configurer des alertes, je pourrais être prévenu qu'une tempête se prépare même si j'ai fermé l'onglet de cette webapp.

      Il y a d'autres cas d'usage qui me laisse plus perplexe. Si j'ouvre mon webmail dans 2 navigateurs, alors je pourrais profiter de la même connexion (au sens TCP) pour recevoir des notifications pour les deux. Je suis d'autant plus perplexe que le choix de la méthode pour se connecter au serveur de push (Server Sent Events, SIP, SMS, etc.) est laissé au choix du navigateur.

      Enfin, je doute que cette API soit rapidement utilisable : elle pose pas mal de questions de sécurité et vie privée. En particulier, je ne pense pas que ça puisse fonctionner sans la Web Crypto API, qui n'est, à ma connaissance, implémentée par aucun navigateur.

      • [^] # Re: Pousse-toi de là

        Posté par  . Évalué à 2.

        Enfin, je doute que cette API soit rapidement utilisable : elle pose pas mal de questions de sécurité et vie privée. En particulier, je ne pense pas que ça puisse fonctionner sans la Web Crypto API, qui n'est, à ma connaissance, implémentée par aucun navigateur.

        Ça marche pas un peu sur les plates-bandes de HTTPS ?

        Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

  • # Espace de rédaction : une très bonne idée, mais gare au franglais !

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Rédiger cette revue technologique dans l'espace de rédaction est une très bonne idée. Par rapport au journal, l'article a gagné en densité et en qualité. Je pense qu'il prend avec brio la relève des petites brèves où l'on agrégeait quelques nouvelles, chacune étant insuffisante pour en faire une dépêche.

    La seule ombre que je vois est l'usage abusif de termes anglais ou ésotériques alors que la traduction exacte en français existe. On pourrait gagner en lisibilité et ouvrir la lecture à plus de monde.

    Des exemples issus de ce texte :

    • template = modèle
    • je ne sais pas si ça scale correctement : si ça tient la charge - to scale = mettre à l'échelle,
    • côté ops : Ops est la déesse romaine de l'Abondance… Que fait-elle ici ?
    • devops : devops est un néologisme
    • qui parse, parseur : qui analyse, analyseur
    • scalabilité : mise à l'échelle, montée en charge
    • [^] # Re: Espace de rédaction : une très bonne idée, mais gare au franglais !

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Merci :)

      l'usage abusif de termes anglais ou ésotériques alors que la traduction exacte en français existe

      Hum, là je ne suis pas d'accord.
      Déjà, je fais un effort pour en enlever (sinon il y en aurait beaucoup plus)
      Et surtout, la traduction exacte n'existe pas toujours.

      devops : devops est un néologisme

      Peut-être, mais il n'existe par contre pas d'équivalent en français à ma connaissance, et surtout le terme est à mon avis compréhensible par beaucoup étant donné que la majorité des conférences/documents sur le sujet sont en anglais.
      S'il y avait un terme français pourquoi pas, en attendant non.

      côté ops

      Ok, j'aurais du écrire côté opérationnel

      scalabilité

      Ce n'est pas que la mise à l'échelle, c'est surtout la capacité à être mis à l'échelle, à résister au changement lors de la mise à l'échelle.
      D'ailleurs l'article wikipedia sur scalability est plutôt clair, indiquant (et je partage cet avis) qu'il « n'a pas d'équivalent communément admis en français »

      Sur les autres, ok.

      Maintenant, de manière globale, la majorité des contenus sont en anglais. Et oui il m'arrive souvent d'en prendre des termes qui sont plus parlant que leurs équivalents français lorsqu'ils existent.

      De la même manière je ne parlerai pas de cadriciel, mais de framework. Côté néologisme c'est pas mal non plus. A la rigueur en partant sur des dérivés de l'industrie pourquoi pas, mais les machiniciels me donnent en général des boutons.

  • # Est-ce est-ce Dezi ?

    Posté par  . Évalué à 2.

    L'entrain que l'on perçois et ton partage sont agréables mais quitte à faire trouble-fête dans cette envolée je dirais que :

    "Et sans passer par des SSII, sinon ça ne serait pas drôle"

    est vrai et pratiquement impossible à la fois dans la région sud est à Sophia.
    Je souhaite vraiment retrouver mon métier de développeur comme tu le dis, je souhaite fortement éviter d'avoir à faire à cette catégorie "d'employeurs" mais ils ont une mainmise quasiment monopolistique. Et même si le cout journalier d'un prestataire est énorme comparé à ce que serait un salarié, les sociétés ici ne passent que par ce biais pouvant ainsi s'en débarrasser du jour au lendemain.

    Si je me laissait aller à mon imagination / projection je lancerai une idée comme:
    Au lieu d'être "simple salarié" chacun serait responsable de son activité en tant que freelance et que les sociétés ferait appel à ces salariés pendant un projet. Dans ce monde idyllique futuriste (soyons positifs), cela serait possible car ces sociétés joueraient le jeu. Oui: plutôt que d'utiliser-jetter les développeurs, chefs de projets et autres admins systèmes, ils auraient ""conscience"" du rôle de ces personnes en tant que rouage et donc feraient en sorte qu'une certaine dynamique issue d'un échange de bons procédés existe
    je t'emploie tu sera sur le prochain projet, tu es mauvais/incompétent/trop cher j'utilise la concurrence

    • [^] # Re: Est-ce est-ce Dezi ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      ho pas de problème pour jouer le trouble-fête :)

      C'est sur qu'il est parfois compliqué de ne pas passer par des SSII. Et de mon côté c'est un vrai choix, assumé. Je veux dire par là que j'ai refusé, à chaque fois que je cherchais du boulot, des postes. J'ai aussi été amené à me déplacer (au début 200km/jours pour aller bosser, chez un éditeur), puis Metz en étant à Nancy, puis carrément déménager à 400km.
      Evidemment ce n'est pas simple, ça m'a coûté de l'argent (entre du chomage jusqu'à trouver une boite intéressante, trajets/déménagements) et ce n'est pas tout le temps possible (je l'ai fait avec peu (et non pas) d'attaches, aujourd'hui avec des gosses c'est plus complexe. Mais si je devais je le ferais encore.

      Le côté futuriste que tu décris pourquoi pas. Mais finalement ça reste à peu près sur le même modèle, un modèle de service à la base.

      Ce que je vois, c'est beaucoup plus le côté création de logiciel et non service/projet. Ok, ça ne correspond pas à tous les jobs, mais c'est ce que je recherche en priorité.
      Et au final il y en a des boites comme ça, plus qu'on ne le croit. Bon par contre c'est rarement des grosses boites (lorsqu'on atteint 100 personnes c'est déjà beaucoup).

      Après, lorsque j'écris mon bla bla je ne passe que rarement par la case compromis (ça serait beaucoup moins drôle). Mais il existe tout de même des boites de services qui elles sont bien, correctes, avec des projets intéressants, des conditions correctes, et techniquement bien. J'en connais peu, mais il y en a.

      • [^] # Re: Est-ce est-ce Daisy ?

        Posté par  . Évalué à 1.

        Je pense (et c'est ce qui à motivé ma réponse) que ce sujet est pertinent dans cette conjoncture variable; Et puis je suis dans la même expectative que tu décris, me demander si malgré les gamins, faire un -ou plusieurs- sacrifices sur ma vie actuelle pour aller trouver une situation professionnelle qui me permette de m'épanouir comme j'ai déjà connu, ne serait pas mieux.

        Maintenant, pour le "côté futuriste" je ne sais pas le dissocier (j'ai peut-être mal compris aussi) de ce que tu appelle création de logiciel. En fait, je vois la forme et le fond: créer des logiciel + et la façon dont je les vends.
        D'ailleurs en osant une métaphore bien "de chez nous" je dirais: dans la structure actuelle trop monolithique on aurait plutôt intérêt à s'orienter vers du microkernel des microservices.

      • [^] # Re: Est-ce est-ce Dezi ?

        Posté par  . Évalué à 3.

        Mais si je devais je le ferais encore.

        Plus compliqué à dire qu'à faire avec comme tu le dis des enfants et peut être leur mère qui vie avec toi.

        Ce que je vois, c'est beaucoup plus le côté création de logiciel et non service/projet. Ok, ça ne correspond pas à tous les jobs, mais c'est ce que je recherche en priorité.

        Je ne comprends pas très bien. De ma maigre expérience un projet consiste en une création de logiciel qui passé le moment où il répond au cahier des charges initial entre en phase de TMA qui correspond à de la correction de bugs et de l'évolution du logiciel. La création de logiciel c'est cycle de vie en différentes versions, mais à part éventuellement le fait de maintenir des versions spécifiques pour divers clients, je ne vois pas bien ce qui diffère d'un coté plutôt que l'autre.

        En terme de SI je pense que le boulot vraiment le plus gratifiant c'est de travailler dans une entreprise qui n'est pas informatique et à développer leur logiciel, car tu es face au problème global du système d'information, tu peut vraiment faire des propositions et l'évolution n'est pas simplement faire évoluer un logiciel mais tout le système (après personnellement si je me sens concerné par ces problèmes c'est pas ce qui me botte le plus).

        Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

        • [^] # Re: Est-ce est-ce Dezi ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          Plus compliqué à dire qu'à faire

          Plus compliqué, oui.
          Impossible, non.
          Après c'est un choix, et une question de priorité.
          S'il le fallait, je repartirais ailleurs pour avoir une meilleur situation, je ne suis pas fixé, et je préfère ça à avoir un job dans lequel je ne me plais pas du tout.

          Pour le reste, peut-être que je m'exprime mal, mais j'oppose surtout service et édition (plutôt que création) de logiciel. Typiquement logiciel sous licence.
          Par exemple, dans les boites où je suis passé il n'est jamais question de TMA.
          Je parle d'édition de logiciel où le logiciel n'est pas créé pour répondre à un cahier des charges pour un projet. En fait on est justement hors projet.

          Je sais pas comment décrire, car j'ai l'impression que tu vois l'histoire par la porte projet/service. Mais c'est loin d'être la seule vision.

          En fait, pour faire simple, ce dont je parle n'est ni société de service ni "client final".
          Mais vraiment éditeur de logiciel, sous licence, acheté par d'autres.

          /me n'a pas l'impression d'être plus clair qu'avant…

          • [^] # Re: Est-ce est-ce Dezi ?

            Posté par  . Évalué à 2.

            S'il le fallait, je repartirais ailleurs pour avoir une meilleur situation, je ne suis pas fixé, et je préfère ça à avoir un job dans lequel je ne me plais pas du tout.

            C'est le cas de tes enfants ? C'est par là que ça me semble plus compliqué à faire.

            Par exemple, dans les boites où je suis passé il n'est jamais question de TMA.

            C'est tout de même un travail que vous effectuez. Les clients reportent des anomalies et demandent des évolutions. J'ai probablement trop peu d’expérience pour voir la différence, mais justement je veux bien qu'on m'éclaire.

            Je parle d'édition de logiciel où le logiciel n'est pas créé pour répondre à un cahier des charges pour un projet. En fait on est justement hors projet.

            Il n'est pas construit de la même façon, mais il y en a un, je pense. Qu'est ce qui est prévu pour la prochaine version de votre logiciel ou quels sont les critères qui vont vous faire dire qu'à partir de maintenant vous sortez une nouvelle version et vous travaillez sur la suivante ?

            Je sais pas comment décrire, car j'ai l'impression que tu vois l'histoire par la porte projet/service. Mais c'est loin d'être la seule vision.

            Je présume, mais je ne vois pas bien les différences. La principale et celle qui me gène en service, c'est la subordination au client. Un logiciel est fait pour un client. Je trouverais plus intéressant d'en avoir plusieurs.

            À la réflexion je suis peut être dans un cas particulier de service où :

            • je travail au forfait
            • je travail à créer un logiciel, je ne suis pas dans une logique, je reste un petit temps sur tel projet pour faire tel fonctionnalité et partir par la suite

            Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

            • [^] # Re: Est-ce est-ce Dezi ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

              C'est le cas de tes enfants ?

              Pour le moment oui, à 3 ans et -2 mois ils suivent :)
              Et ma femme reste du même avis.
              Mais attention, je ne dis surtout pas que c'est facile, loin de là.

              En fait ce qui change beaucoup entre service et éditeur de logiciel, c'est surtout qui décide quoi (même si dans les deux cas ce n'est ni blanc ni noir, mais la balance penche dans un sens ou un autre assurément).
              Dans le cas d'une boite de service, tu développes ce que le client veut. C'est lui qui décide au final. Et il y a tout le côté malsain de la boite de service en tant que telle. Je sais qu'il existe des boites de services qui sont capables de dire non au client, et de ne pas faire tout ce qui est idiot, qui ont une vrai idée de la qualité. J'en connais peu par contre, et ça reste l'exception.
              Dans le cas d'un éditeur de logiciel, c'est principalement toi qui décide du logiciel. Evidemment il faut qu'il corresponde au minimum à une cible d'utilisateurs, sinon ça ne fonctionnera pas beaucoup. Mais reste que c'est toi qui est à l'initiative principale. En fait ce n'est même pas d'avoir plusieurs clients et non un, c'est plus complexe que ça. Ce que je trouve intéressant c'est même de faire le logiciel pour répondre à un besoin, les clients étant "annexes". (ça reste un point de vue caricatural, c'est pour opposer plus facilement les deux points de vue)

              Après, qu'il y ait des cahiers de charge et autre, oui ça arrive. Je suis plutôt friand des méthodes agiles, où cette notion est quelque peu différente (et j'ai la chance de bosser de la sorte depuis maintenant quelques années).

          • [^] # Re: Est-ce est-ce Dezi ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

            Mais vraiment éditeur de logiciel, sous licence, acheté par d'autres.

            Dommage que ton modèle soit incompatible avec la création de logiciels libres (ou du moins entièrement libres, certaines briques pourraient l'être). J'ai cela dit déjà entendu parlé de boites faisant des logiciels libres, mais qu'elles ne distribuaient (et donc leurs sources) qu'à leurs clients ; ce système ne marche qu'avec des logiciel de niche je dirais. En tout cas c'est assez éloigné de ma vision idéale de diffusion de la connaissance ; après ce n'est pas le but de tous les libristes, j'en suis conscient.

            En tant qu'éditeur de logiciel libre, je pense arriver à combiner:
            - une vison produit 'originale', pas une commande bizarre de la part d'un seul client (même si cette vision est amené a évoluée en fonction des retours des utilisateurs, heureusement).
            - du service (développement, formation, déploiement, hébergement, conseil…), rémunérateur.

            Je suis même régulièrement amené à sortir du cadre de l'informatique pure, genre préparation d'un stand sur un salon (banderole, goodies …) ; ça ne fait pas de moi un meilleur programmeur mais c'est intéressant aussi (pour aller dans ton sens de l'ouverture d'esprit).

            • [^] # Re: Est-ce est-ce Dezi ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Dommage que ton modèle soit incompatible avec la création de logiciels libres (ou du moins entièrement libres, certaines briques pourraient l'être)

              Au contraire, tout logiciel peut avoir une licence libre, quelques exemples d'éditeurs, non exhaustive :

              • Talend (ETL, ESB/EAI)
              • Alfresco (GED)
              • drupal (CMS)
              • Nuxeo (ECM, GED)
              • Code Aster (simulation numérique)

              Après, oui, cela diffère du modèle un logiciel <=> une licence payante (à la CPU, au siège, au nombre d'instances…). Mais il y a tout de même quelques modèles économiques qui ont été discutés sur LinuxFr.org ;-)

              • [^] # Re: Est-ce est-ce Dezi ?

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

                Je remets la citation initiale

                Mais vraiment éditeur de logiciel, sous licence, acheté par d'autres.

                Alors j'ai peut-être mal interprété le "sous licence" (qui ne veut pas dire grand chose au final), mais je l'ai interprété comme "licence payante". Et je n'ai peut être pas saisi ce que tu voulais dire, mais j'ai l'impression que tu dis la même chose que moi. Dans tes exemples, je vois des boites qui gagnent de l'argent grâce :

                1. aux services autour de leur produit (services payants, pas la licence).
                2. à la vente de versions propriétaires bâties au dessus de leur version libre (d'où ma remarque sur un produit pas entièrement libre, c'est bien le propriétaire qui rapporte de l'argent au final)
                3. à leur activité principale, pas lié à ce logiciel, mais qui est libéré gracieusement (ce qui est très bien hein).

                Donc CrEv n'a l'air de parler ni de 1 ni de 3, et 2 n'est pas entièrement libre, ce que je disais.

                • [^] # Re: Est-ce est-ce Dezi ?

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3. Dernière modification le 03 novembre 2012 à 13:08.

                  Oui, quelque part nous disons la même chose ;-)

                  Hormis que tu fais passer le message "un éditeur ne peut pas faire de libre", alors que je fais plutôt passer "tout éditeur pourrait faire du libre". Nous éludons tous les deux plus ou moins la partie "et cela a des conséquences sur le modèle économique retenu", laissée à titre d'exercice.

                  La différence est principalement une question de formulation et d'accroche effectivement :-)
                  Et tu as sans doute loupé http://linuxfr.org/news/lisez-en-liberte-avec-teabook-open-reader qui remet en cause certains de tes a priori sur le modèle effectivement retenu ;-)

                  • [^] # Re: Est-ce est-ce Dezi ?

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                    tu fais passer le message "un éditeur ne peut pas faire de libre"

                    Désolé si je n'ai pas été clair, mais en me présentant comme un éditeur de logiciel libre, je ne pensais pas que c'est le message qui passerait.

                    tu as sans doute loupé http://linuxfr.org/news/lisez-en-liberte-avec-teabook-open-reader

                    En effet, malgré mon assiduité sur LinuxFr je n'avais pas lu cette intéressante dépêche. Mais sauf si j'ai loupé un truc :
                    - le modèle de TEA est un subtile mélange de mes points 1 & 3 (et c'est bien), ce qui ne remet pas en cause en ma conception du business autour du libre.
                    - l'expression "à licence" n'était pas très claire ; avec le recul j'imagine que ça s'opposait juste à "logiciel développé pour un client et auquel on cède le copyright". Désolé si tout le monde avait compris ça sauf moi.

            • [^] # Re: Est-ce est-ce Dezi ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

              Je crois qu'il s'agit d'une petite incompréhension.

              Pour le coup, comme l'a indiqué baud123 je bosse actuellement dans une boite où un logiciel est libre

              En fait, j'ai volontairement grossi le trait, en le stéréotypant. Et évidemment si tu le prend à la lettre tu tombe sur du logiciel pas libre pour un sous.
              J'opposais surtout "logiciel créé par sous-traitance à une boite de service pour un besoin précis" à "logiciel développé par un éditeur" hors projet pour un client, hors service, que le logiciel soit vendu directement sous licence, ou fourni gratuitement, ou libre, avec par exemple des services à côtés.
              Et il est vrai que je suis passé au raccourcis "logiciel sous licence" car en forcissant le trait je pensais que la comparaison serait plus évidente.

        • [^] # Re: Est-ce est-ce Dezi ?

          Posté par  . Évalué à 1.

          De ma maigre expérience un projet consiste en une création de logiciel qui passé le moment où il répond au cahier des charges

          Quand tu vends du logiciel ce concept n'existe pas. Ça fait 30 ans que Word est développé et tant qu'il répondra aux besoins des gens et qu'il y aura des gens pour acheter ça continuera.

          En terme de SI je pense que le boulot vraiment le plus gratifiant c'est de travailler dans une entreprise qui n'est pas informatique et à développer leur logiciel,

          Tu arrives à dire ça sans rigoler ? A partir du moment où tu parles de SI en tant que dev il faut prendre ses jambes à son coup. Aucun vrai problème à résoudre, tu utilises des boîtes, tu pisses de la glue et basta.

          • [^] # Re: Est-ce est-ce Dezi ?

            Posté par  . Évalué à 3.

            Quand tu vends du logiciel ce concept n'existe pas. Ça fait 30 ans que Word est développé et tant qu'il répondra aux besoins des gens et qu'il y aura des gens pour acheter ça continuera.

            Microsoft fait comment pour gérer les versions ? Il me semblent qu'ils définissent un ensemble de fonctionnalités que le logiciel doit avoir, c'est la roadmap. Quelle est la différence entre une roadmap et un cahier des charges (mis à part que ce dernier est contractuel) ?

            Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

    • [^] # Re: Est-ce est-ce Dezi ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Message à caractère informatif: ma boite pas SSII recrute une fournée de devs (sur Paris intramuros).

      Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

      • [^] # Re: Est-ce est-ce Dezi ?

        Posté par  . Évalué à 3.

        Message à caractère informatif : dans les sites « amis » de linuxfr, il y a lolix.

        Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

    • [^] # Re: Est-ce est-ce Dezi ?

      Posté par  . Évalué à 2.

      Au lieu d'être "simple salarié" chacun serait responsable de son activité en tant que freelance et que les sociétés ferait appel à ces salariés pendant un projet.

      Ça ne me plairait pas du tout. Je ne suis pas commercial et je ne veux pas le devenir. Négocier le prix de mon travail ou plus précisément de chacune de mes tâche ne me plaît pas particulièrement. Après je ne sais pas ce que c'est pour toi un monde idyllique, mais si la notion d'argent y existe (ce qui semble être le cas dans vu que tu parle de travail trop chère) encore ça m'embêterais d'avoir à faire le boulot de commerciaux.

      Je ne pense pas que le problèmes soit les SSII, mais plutôt des SSII. En cherchant du boulot, j'en ai vu ça se voyait de loin que c'était des caricatures avec des plans foireux d'entreprises qui sous-louent et sous-sous-louent des compétences qu'elles n'ont pas. D'autres sont mieux. Sont-elles aussi agréables que des éditeurs ou des entreprises non spécialisés ? Je ne sais pas.

      Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

      • [^] # Re: Est-ce est-ce Dezi ?

        Posté par  . Évalué à 1.

        Ça ne me plairait pas du tout. Je ne suis pas commercial et je ne veux pas le devenir.
        Négocier le prix de mon travail ou plus précisément de chacune de mes tâche ne me plaît pas particulièrement

        Je comprends et dans le cas que je décris la partie commerciale serait pratiquement inexistante puisque les besoins seraient pour les 2 parties: le fournisseur du bien ( (le développement) et le demandeur. J'ai tenté ce genre de chose, et les salaires que l'ont m'a proposé étaient 4 fois (avec charges je précise) ce je pouvais gagner en tant que salarié. Ca me fait vraiment réfléchir -d'où ma projection imaginaire- d'autant que j'ai déjà eut l'occasion de voir combien j'étais facturé à un client en tant que prestataire, je préférerais m'organiser et payer la part patronale et les charges.

        Après je ne sais pas ce que c'est pour toi un monde idyllique, mais si la notion d'argent y existe (ce qui semble être le cas dans vu que tu parle de travail trop chère)

        Eh oui, idyllique n'est pas irréaliste. En toute franchise (si tu le répète je saurais que ça vient d'ici)- j'aimerai tellement que la notion d'argent ne soit pas, qu'un moyen comme le SEL ou autre paiement qui permette plus d'humanité soit en place. Las ! les économiste, banquiers et financiers ne sont pas trop d'accords.

        • [^] # Re: Est-ce est-ce Dezi ?

          Posté par  . Évalué à 2.

          Je comprends et dans le cas que je décris la partie commerciale serait pratiquement inexistante puisque les besoins seraient pour les 2 parties:

          Outre la partie négociation le commercial va aussi faire des recherches de projets. Tu gagne 4 fois plus pendant X mois mais derrière il faut que tu te trouve un autre projet (oui en théorie tu peut faire des économies et prendre 3 fois X moi pour trouver un autre projet).

          Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

          • [^] # Re: Est-ce est-ce Dezi ?

            Posté par  . Évalué à 1.

            C'est là que se pose le problème dans la vrai vie et du coup ce que je soulignais dans ce monde idyllique: les 2 acteurs développeur(s) <-> demandeur(s) jouent le jeu, c'est dans cet esprit que je parlais de concurrence et de qualité. Un peu plus de relation sans passer par la prestation ni de short listes qui shuntent les particuliers. Car il faut quand même souligner que Freelances, indépendants et cie réussissent -avec difficulté- à en vivre.
            C'est surtout que les règles du jeu on besoin de changer, trop d'intermédiaires: il n'est pas rare de voir une SSII qui passe par une autre SSII (intérim, CDD, etc) pour répondre à un appel d'offre de candidature.

            • [^] # Re: Est-ce est-ce Dezi ?

              Posté par  . Évalué à 4.

              […] les 2 acteurs développeur(s) <-> demandeur(s) jouent le jeu, c'est dans cet esprit que je parlais de concurrence et de qualité.

              Vouloir n'est pas pouvoir. On voit de gros problèmes pour mettre en relation des demandeurs d'emploi avec des entreprises. Ils ont du mal à se trouver l'un l'autre. Souvent ils ne veulent pas financer de formation, donc ils cherchent quelqu'un de compétent directement sur le projet. Et ça c'est une grande part du problème, les entreprises surtout quand elles ne sont pas particulièrement informatiques ne savent pas faire la différence entre quelqu'un de compétent et quelqu'un qui sait bien se vendre, elles s'en rendront compte quand le projet commencera à avoir des problèmes. C'est ça qui explique la frilosité des entreprises à embaucher et la recherche de flexibilité du travail par des contrats précaires (intérim, CDD, stage, etc). Ce que l'on trouve dans certaines SSIIs est en bonne partie liée à ces contraintes.

              Derrière ce « joue le jeu », il y a une problématique qui n'a rien avoir avec l'informatique en particulier et qui est bien plus compliqué qu'il en a l'air.

              Comprends bien que je ne défend pas le modèle actuel, c'est juste qu'il me semble plus facile d'en énoncer les problèmes que de proposer un modèle qui les résous (mais peut être que dans d'autres pays ça se passe mieux).

              […] trop d'intermédiaires: il n'est pas rare de voir une SSII qui passe par une autre SSII (intérim, CDD, etc) pour répondre à un appel d'offre de candidature.

              Je suis tout à fait d'accord.

              Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

              • [^] # Re: Est-ce est-ce Dezi ?

                Posté par  . Évalué à 1.

                Ce que l'on trouve dans certaines SSIIs est en bonne partie liée à ces contraintes.

                Certainement, c'est exactement ce que je souhaite dénoncer: hors SSII peu voire point de salut dans la majorité des cas.

                Derrière ce « joue le jeu », il y a une problématique qui n'a rien avoir avec l'informatique en particulier et qui est bien plus compliqué qu'il en a l'air.

                Justement, il serait temps de simplifier les choses plutôt que les entreprise de se masquer la réalité; Quand on voit en l'état actuel des choses que beaucoup d' entreprises estiment qu'un manager, un développeur, un admin system - bref un informaticien en ce qui me concerne- n'est qu'une ressource dont la valeur est liée au rapport : rentabilité / salaire. Donc une entreprise recherche une ressource, la SSII répond à sa demande et si jamais il y à mal-être, de mauvaises conditions de travail, ou que l'employé se soit fait avoir (déplacement national, "salaire package", etc compléter ici par vos innombrables expériences vécues ) engendre le syndrome "quand quelqu'un part un autre arrivera bien pour le remplacer" et la SSII est ce pool de ressource en question. Ceci se fera nécessairement dans des conditions encore plus difficiles car le départ du mécontent ne s'est pas bien déroulé: docs/specs manquantes, incomplètes ou introuvables, code du même tenant.

                C'est ça qui explique la frilosité des entreprises à embaucher et la recherche de flexibilité du travail par des contrats précaires

                Je suis assez d'accord même si c'est réducteur. Justement le meilleur exemple que je puisse évoquer est Linux. Je me rappelle trop les cas où les entreprises avait peur de l'utiliser, je passe les "pour les barbus, les geeks, et autres bidouilleurs" que tous connaissons[1].
                N'empêche aujourd'hui c'est une chanson et Linux… comme le mouvement OpenSource
                est largement connu sinon utilisé dans ces entreprises qui hier en avait peur.
                Ce que je souhaite souligner c'est que les idées de ce genre sont possibles, avec bien du temps et des difficultés, mais possibles.

                [1] Je ne me lasserai pas de citer WindRiver qui avait fait un papier pour décrier Linux comme système inutilisable et quasiment instable à côté de VxWorks, sans support ni de société pérenne. Aujourd'hui ils participent à Yocto.

  • # Logstash et son compagnion

    Posté par  . Évalué à 1.

    Pour info, logstash est souvent associé à Graylog2 et elasticsearch. Pour ceux qui veulent collecter les logs et les exploiter, ce sont des outils très intéressants:
    Graylog2

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.