Afin d'être en conformité avec la licence GPL, Palm a mis à disposition du public le code source des packages utilisé dans son webOS basé sur Linux. Le système webOS est notamment utilisé sur les Palm Pre, commercialisés aux USA depuis le mois de Juin.
L'OS de Palm s'appuie sur un noyau Linux 2.6.24 modifié par environ 1.000 patches, dont la majorité sont spécifiques à l'architecture ARM du Pre et aux pilotes matériel (le pilote de l'accéléromètre par exemple).
La plupart des packages seront déjà connus de ceux qui ont eut affaire à un Linux embarqué : BusyBox, un outil de configuration du framebuffer pour l'affichage (pas de X11 évidemment) et GStreamer couplé à ALSA pour la lecture multimédia.
Palm a bien entendu inclus ses propres développements, comme par exemple un greffon GStreamer pour décoder le format audio ADPCM ou des bibliothèques qui permettent l'accès à certaines fonctions système depuis les applications.
NdM : cet article est la traduction de "Source code for Palm WebOS released" : nous n'acceptons pas les copies d'articles en temps normal, ce fait étant passé à travers les mailles du filet des modérateurs/relecteurs, nous nous en excusons.
Sortie de PHP 5.2.10
Une semaine après la sortie de la RC, les développeurs de PHP, langage de scripting open-source disponible sous licence PHP v3.01, annoncent la sortie de la version finale de PHP 5.2.10.
Cette version corrige plus de 100 bugs et améliore la stabilité de la branche 5.2.x de PHP. Tous les administrateurs de serveur PHP sont invités à mettre à jour leurs machines avec cette nouvelle version.
Cette version corrige plus de 100 bugs et améliore la stabilité de la branche 5.2.x de PHP. Tous les administrateurs de serveur PHP sont invités à mettre à jour leurs machines avec cette nouvelle version.
Jython supporte maintenant Python 2.5
Le 8 juin dernier, la version 2.5.0 de Jython a été publiée. Pour rappel, c'est un interprète Python écrit en Java. Cette nouvelle version supporte désormais les fonctionnalités de Python 2.5 (version de Python sortie en 2006, voir les nouveautés de Python 2.5).
Le développement de Jython s'était essoufflé fin 2004 avec le départ du développeur le plus actif, Samuele Pedroni, qui s'est consacré à PyPy (implémentation de Python, écrite en Python). Jython était alors figé sur Python 2.2. En mars 2008, le projet est relancé par SUN (éditeur du langage Java) qui embauche Ted Leung et Frank Wierzbicki pour développer Jython. Jython 2.5 est le fruit de ce travail.
La 2e partie de cette dépêche contient d'autres brèves Python : vidéos de Pycon FR, Python 3.1, compilateur à la volée PyPy et EuroPython.
Le développement de Jython s'était essoufflé fin 2004 avec le départ du développeur le plus actif, Samuele Pedroni, qui s'est consacré à PyPy (implémentation de Python, écrite en Python). Jython était alors figé sur Python 2.2. En mars 2008, le projet est relancé par SUN (éditeur du langage Java) qui embauche Ted Leung et Frank Wierzbicki pour développer Jython. Jython 2.5 est le fruit de ce travail.
La 2e partie de cette dépêche contient d'autres brèves Python : vidéos de Pycon FR, Python 3.1, compilateur à la volée PyPy et EuroPython.
Meilleurs contributeurs LinuxFr : Les gagnants de mai 2009
On continue sur notre lancée de récompenser ceux qui chaque mois contribuent positivement au site LinuxFr (dépêche, commentaire, logo, journaux, etc.). Vous n'êtes pas sans risquer de gagner un abonnement à Linux Magazine France ou un livre des éditions Eyrolles et InLibroVeritas. Voici les gagnants du mois de mai 2009 :
Abonnement d'un an à Linux Magazine France
Tous nos remerciements aux contributeurs du site ainsi qu'à Linux Magazine France et aux éditions Eyrolles, InLibroVeritas et ENI.
N'oubliez pas de contribuer ; LinuxFr vit pour vous et par vous !
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- haypo pour sa dépêche sur le remplacement de la glibc par eglibc chez Debian ;
- claudex pour l'annonce de la sortie de KOffice 2.0.0 ;
- Boa Treize pour sa dépêche sur l'abandon des tgz par Slackware ;
- iMil a quitté son antre des lutins pour nous prévenir de la sortie de NetBSD 5.0 et l'interview de son mainteneur ;
- hocwp pour sa dépêche sur l'appel à mainteneur sur xbindkeys, notre façon de le remercier aussi pour tout son travail ;
- et enfin MCMic, initiateur du débat portant sur les clauses NC et ND des licences Creatives Commons.
Tous nos remerciements aux contributeurs du site ainsi qu'à Linux Magazine France et aux éditions Eyrolles, InLibroVeritas et ENI.
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Répartition de charge : axes de réflexion et quelques exemples de solutions libres
Il vous est sans doute arrivé de ne plus être en mesure de faire face aux nombres de transactions d’une application, d’avoir des impératifs de résultat vis-à-vis des pannes matérielles (réduire votre temps d'indisponibilité), de vouloir améliorer les performances de votre système ou d’en augmenter les capacités.
Nous avons souvent vu, chez des clients victimes de leur succès, une application devant faire face à des centaines de transactions par seconde alors qu’elle était prévue pour une dizaine seulement.
Dans ce cas, on améliore le système par l’adjonction de nouveaux éléments qui permettent d’augmenter sa capacité transactionnelle. Il existe également des techniques de basculement dans le cas de crash. Dans ce cas, on ne fait que des reprises automatiques d’activité sans faire appel à de la répartition de charge.
Cette solution est intéressante lorsqu’un nœud supporte le volume de transaction et que l’ajout d’un répartiteur de charge fait augmenter la charge du système.
Dans ce qui va suivre, j'essaierai de vous présenter quelques solutions applicables à différentes parties d'une chaîne applicative n-tiers classique.
Nous avons souvent vu, chez des clients victimes de leur succès, une application devant faire face à des centaines de transactions par seconde alors qu’elle était prévue pour une dizaine seulement.
Dans ce cas, on améliore le système par l’adjonction de nouveaux éléments qui permettent d’augmenter sa capacité transactionnelle. Il existe également des techniques de basculement dans le cas de crash. Dans ce cas, on ne fait que des reprises automatiques d’activité sans faire appel à de la répartition de charge.
Cette solution est intéressante lorsqu’un nœud supporte le volume de transaction et que l’ajout d’un répartiteur de charge fait augmenter la charge du système.
Dans ce qui va suivre, j'essaierai de vous présenter quelques solutions applicables à différentes parties d'une chaîne applicative n-tiers classique.
La République Populaire de Chine impose un logiciel de contrôle d'accès défaillant
Au premier juillet 2009 et conformément à une directive du 19 Mai 2009 émise par le Ministère de l'industrie, de l'information et des technologies (MIIT), tout ordinateur vendu en Chine devra être livré avec 绿坝·花季护航 (la muraille verte, l'escorteur de mineurs) un logiciel de contrôle d'accès dont l'objectif officiel est de protéger les mineurs de la pornographie toujours réprimée en Chine. Il pourra être pré-installé ou livré sur CD-ROM. Les fabricants devront rapporter aux autorités le nombre de machines distribuées avec le logiciel.
Le 11 juin 2009, trois chercheurs de l'université du Michigan (Scott Wolchok, Randy Yao et J. Alex Halderman) ont révélé deux failles importantes (dépassement de tampon) affectant 绿坝·花季护航. Une simple page Web fait ainsi planter un navigateur (ou un onglet). Des shellcodes plus raffinés sont déjà disponibles : exploit .NET pour Internet Explorer (contourne les contre-mesures DEP et ASLR de Windows).
绿坝·花季护航 (prononcez Lubà·Huajì Hùháng) utilise OpenCV (bibliothèque de traitement d'image libre, développée à la base par Intel, spécialisée dans le traitement d'image temps réel) en violation de sa licence BSD puisque sans mention du copyright. Il utilise en outre des données issues de CyberSitter un concurrent développé par la société Solid Oak.
Ce projet formalisé officiellement en décembre 2008 sous l'impulsion des dirigeants chinois est financé par le MIIT pour environ six millions d'euros (41,7 millions de yuan). Testé depuis octobre 2008 dans plusieurs grandes métropoles chinoises, il a été réalisé par la société Jinhui en collaboration avec une université pékinoise qui a déjà développé des produits similaires pour l'armée populaire de libération.
NdM : Selon l'article Wikipédia anglophone, 绿坝·花季护航 (Green Dam) est inefficace. Utiliser Mac OS X et Linux suffit pour contourner le filtrage par exemple. Green Dam n'est pas non plus capable de détecter un contenu pornographique pour des peaux de couleur rouge ou noire. De plus, plusieurs failles de sécurité peuvent mener à une attaque massive (botnet ou attaque ciblée) des ordinateurs équipés de Green Dam.
Le 11 juin 2009, trois chercheurs de l'université du Michigan (Scott Wolchok, Randy Yao et J. Alex Halderman) ont révélé deux failles importantes (dépassement de tampon) affectant 绿坝·花季护航. Une simple page Web fait ainsi planter un navigateur (ou un onglet). Des shellcodes plus raffinés sont déjà disponibles : exploit .NET pour Internet Explorer (contourne les contre-mesures DEP et ASLR de Windows).
绿坝·花季护航 (prononcez Lubà·Huajì Hùháng) utilise OpenCV (bibliothèque de traitement d'image libre, développée à la base par Intel, spécialisée dans le traitement d'image temps réel) en violation de sa licence BSD puisque sans mention du copyright. Il utilise en outre des données issues de CyberSitter un concurrent développé par la société Solid Oak.
Ce projet formalisé officiellement en décembre 2008 sous l'impulsion des dirigeants chinois est financé par le MIIT pour environ six millions d'euros (41,7 millions de yuan). Testé depuis octobre 2008 dans plusieurs grandes métropoles chinoises, il a été réalisé par la société Jinhui en collaboration avec une université pékinoise qui a déjà développé des produits similaires pour l'armée populaire de libération.
NdM : Selon l'article Wikipédia anglophone, 绿坝·花季护航 (Green Dam) est inefficace. Utiliser Mac OS X et Linux suffit pour contourner le filtrage par exemple. Green Dam n'est pas non plus capable de détecter un contenu pornographique pour des peaux de couleur rouge ou noire. De plus, plusieurs failles de sécurité peuvent mener à une attaque massive (botnet ou attaque ciblée) des ordinateurs équipés de Green Dam.
Journée de rencontre démo Blender chez Eyrolles à Paris
FormaCD organise une grande journée gratuite sur le thème de l'illusion 3D. Quatre professeurs (Guy Cerry, Jean Marc Van Den Broek, Alexis Flamand, Francois Grassard) vont réaliser un workflow complet en commençant par le dessin, puis Maya, suivi de ZBrush, et le travail se terminera sur... Blender !
C'est Francois Grassard, célèbre pour ses articles sur Blender dans Computer Arts qui va officier et finaliser le projet (attention les yeux !).
La journée aura lieu le Samedi 26 Septembre 2009 à Paris à la librairie Eyrolles. L'inscription à cette journée sympa (on a même pensé au pot en fin de journée :-)) est obligatoire.
C'est Francois Grassard, célèbre pour ses articles sur Blender dans Computer Arts qui va officier et finaliser le projet (attention les yeux !).
La journée aura lieu le Samedi 26 Septembre 2009 à Paris à la librairie Eyrolles. L'inscription à cette journée sympa (on a même pensé au pot en fin de journée :-)) est obligatoire.
Festival des Arts Libres le 20 juin 2009 à Paris (Mairie du IIème)
Dans le cadre du 2ème festival des Arts Libres et à la suite des assises Internet et Création, Libre Accès organise trois tables rondes animées par Alix Cazenave et Jérémie Nestel afin de mieux analyser et cerner les enjeux toujours d'actualité entre liberté publique, internet, et évolution des modes de diffusion de la culture. Les acteurs de l'Art Libre en France seront également présents et apporteront leur point de vue, et notamment l'association Musique Libre !, les entreprises InLibroVeritas, Kassandre, Ralamax, Pragmazic ...
Les trois tables rondes (14h-18h) sont ouvertes au public. Elles seront suivies de concerts de 18h à minuit (voir le programme complet dans la suite de la dépêche).
Rendez-vous à la Mairie du 2ème arrondissement
8 rue de la banque 75002 paris - M° 3 : Bourse
Samedi 20 juin 2009 à partir de 14h00.
Vous pouvez également suivre ces débats sur le site d'Oxyradio.
Les trois tables rondes (14h-18h) sont ouvertes au public. Elles seront suivies de concerts de 18h à minuit (voir le programme complet dans la suite de la dépêche).
Rendez-vous à la Mairie du 2ème arrondissement
8 rue de la banque 75002 paris - M° 3 : Bourse
Samedi 20 juin 2009 à partir de 14h00.
Vous pouvez également suivre ces débats sur le site d'Oxyradio.
Test de la Fedora 11 Leonidas
La distribution Fedora 11 (Leonidas) est sortie en ce beau mois de juin comme annoncé sur LinuxFr.org, et j'ai réalisé un test de cette dernière avec les captures d'écran d'usage.
J'ai pour l'occasion téléchargé la version x86_64 sur mon portable (Intel Core 2 Duo T7300 avec 2 Go de RAM et carte vidéo Nvidia 8xxx mobile) et mon IBM x61s (3Go de RAM et carte vidéo Intel).
Fedora 11 contient une belle liste de nouveautés : Compiz 0.7.8, Firefox 3.5b4, glibc 2.10.1, noyau 2.6.29.4, GNOME 2.26, KDE 4.2.3, XFCE 4.6.0, Thunderbird 3, Xorg Server 1.6, ext4 par défaut et OpenOffice.org 3.1. PackageKit gère également à présent l'installation de polices et d'applications.
Je vous invite donc à consulter ce petit survol des nouveautés à la sauce FRLinux (petit rappel, comme pour la plupart des distributions testées, le but est de fournir un avis rapide sur une distribution pour l'utilisateur ou le décideur pressé).
J'ai pour l'occasion téléchargé la version x86_64 sur mon portable (Intel Core 2 Duo T7300 avec 2 Go de RAM et carte vidéo Nvidia 8xxx mobile) et mon IBM x61s (3Go de RAM et carte vidéo Intel).
Fedora 11 contient une belle liste de nouveautés : Compiz 0.7.8, Firefox 3.5b4, glibc 2.10.1, noyau 2.6.29.4, GNOME 2.26, KDE 4.2.3, XFCE 4.6.0, Thunderbird 3, Xorg Server 1.6, ext4 par défaut et OpenOffice.org 3.1. PackageKit gère également à présent l'installation de polices et d'applications.
Je vous invite donc à consulter ce petit survol des nouveautés à la sauce FRLinux (petit rappel, comme pour la plupart des distributions testées, le but est de fournir un avis rapide sur une distribution pour l'utilisateur ou le décideur pressé).
AppScale 1.1 est sorti : où comment se créer son propre Google App Engine
AppScale est une implémentation libre du Google AppEngine (GAE) de l'université de Santa Barbara, également à l'origine d'Eucalyptus, l'IaaS compatible Amazon EC2 à base de Xen/KVM. Le Google App Engine permet de développer des applications web hébergées par Google. AppScale permet de s'affranchir de l'hébergement Google.
AppScale permet l'exécution d'applications GAE au choix au sein :
Composants d'AppScale :
AppScale permet l'exécution d'applications GAE au choix au sein :
- D'une fabrique de cloud computing (EC2, Eucalyptus) ;
- De VMs Xen/KVM/VMware/etc. ;
- De serveurs physiques.
Composants d'AppScale :
- Google App Engine SDK ;
- Mongrel ;
- Hadoop pour son FS clusterisé HDFS (remplaçant GFS) ;
- Hbase ou hypertable ou MySQL pour le key/value datastore (remplaçant bigtable) ;
- Un connecteur GAEbackend générique ouvrant la voie au support d'autres bases très tendance comme Cassandra, Voldermort ou encore MongoDB.
Palmarès Trophées du Libre 2009
Les 5 & 6 juin derniers se sont déroulés à l'IUT de Cuffies-Soissons la cinquième édition des Trophées du Libre organisés par CETRIL.
23 projets dans chacune des sept catégories (plus trois prix spéciaux) ont été récompensés par les membres du jury, présidé par Pierre Spilleboudt :
Cette cinquième édition se distingue par une multitude de projets de nationalités différentes : parmi les 125 projets en lice, 35 nationalités sont représentées : Manu Konchady d'Inde, Arturo Busleiman d'Argentine et Waseem Daher des USA ....
L'objectif de ce concours est multiple. Il s'agit bien entendu de valoriser le travail des développeurs de solutions libres, mais aussi d'encourager les initiatives et l'innovation ; c'est la raison pour laquelle la "Communauté d'Agglomération du Soissonnais" a décidé d'offrir un an de loyer aux lauréats qui choisiraient de s'installer dans la pépinière locale.
23 projets dans chacune des sept catégories (plus trois prix spéciaux) ont été récompensés par les membres du jury, présidé par Pierre Spilleboudt :
- Sécurité
- Collectivités
- Éducation
- Entreprise
- Multimédia
- Loisirs
- Sciences
- Prix Spécial du Jury
- Prix du projet de grande envergure
- Projet le plus innovant
Cette cinquième édition se distingue par une multitude de projets de nationalités différentes : parmi les 125 projets en lice, 35 nationalités sont représentées : Manu Konchady d'Inde, Arturo Busleiman d'Argentine et Waseem Daher des USA ....
L'objectif de ce concours est multiple. Il s'agit bien entendu de valoriser le travail des développeurs de solutions libres, mais aussi d'encourager les initiatives et l'innovation ; c'est la raison pour laquelle la "Communauté d'Agglomération du Soissonnais" a décidé d'offrir un an de loyer aux lauréats qui choisiraient de s'installer dans la pépinière locale.
OpenNMS passe en version 1.7.4
La nouvelle version instable (bien que tout à fait utilisable) d'OpenNMS est sortie.
OpenNMS est une solution de supervision réseau écrite en Java qui prend en charge la plupart des activités liées à ce domaine d'application : découverte d'équipements et de services, suivi de disponibilité de ces équipements et services, collecte de données (SNMP, HTTP, JMX) et présentation graphique de ces données (RRD, jrb), traitement d'événements (traps SNMP, syslog), alarmes, corrélation d'événements (drools) et enfin rapport.
OpenNMS possède une branche stable 1.6 (1.6.5) et une branche instable 1.7 (1.7.4). Instable mais pas inutilisable : les nouveautés de la dernière version portent sur l'intégration d'un éditeur de cartes SVG utilisable sous Firefox, la mise en œuvre de nouvelles méthodes de découvertes d'équipements ou de services, l'intégration avec RANCID, l'inter-opérabilité avec de nombreux outils de gestion de tickets de dérangement/maintenance (OTRS…).
Enfin et surtout, OpenNMS est réellement libre : il ne repose pas sur une "version entreprise" comme le font (malheureusement) de plus en plus de pseudo "logiciels ouverts" (à moins qu'il ne faille dire "logiciels pseudo ouverts").
D'ailleurs le meneur du projet et principal investisseur (Tarus Balog) aime à souligner cet engagement vers le libre
NdM: OpenNMS est distribué sous Licence GPL v2. Des paquets sont disponibles pour les distributions à base de RedHat (yum), Mandriva (urpmi), Debian (apt-get) ainsi que pour Mac OS X et Microsoft Windows.
OpenNMS est une solution de supervision réseau écrite en Java qui prend en charge la plupart des activités liées à ce domaine d'application : découverte d'équipements et de services, suivi de disponibilité de ces équipements et services, collecte de données (SNMP, HTTP, JMX) et présentation graphique de ces données (RRD, jrb), traitement d'événements (traps SNMP, syslog), alarmes, corrélation d'événements (drools) et enfin rapport.
OpenNMS possède une branche stable 1.6 (1.6.5) et une branche instable 1.7 (1.7.4). Instable mais pas inutilisable : les nouveautés de la dernière version portent sur l'intégration d'un éditeur de cartes SVG utilisable sous Firefox, la mise en œuvre de nouvelles méthodes de découvertes d'équipements ou de services, l'intégration avec RANCID, l'inter-opérabilité avec de nombreux outils de gestion de tickets de dérangement/maintenance (OTRS…).
Enfin et surtout, OpenNMS est réellement libre : il ne repose pas sur une "version entreprise" comme le font (malheureusement) de plus en plus de pseudo "logiciels ouverts" (à moins qu'il ne faille dire "logiciels pseudo ouverts").
D'ailleurs le meneur du projet et principal investisseur (Tarus Balog) aime à souligner cet engagement vers le libre
- en explicitant son "business model" dans son blog ;
- en usant ou abusant de termes spécifiques ("opencore", "fauxpensource") dans ce même blog ;
- en affichant le logo de la FSF sur son site commercial.
NdM: OpenNMS est distribué sous Licence GPL v2. Des paquets sont disponibles pour les distributions à base de RedHat (yum), Mandriva (urpmi), Debian (apt-get) ainsi que pour Mac OS X et Microsoft Windows.
Intel < WindRiver, Mediawiki, Opera Unite, Android et Jingle
- Intel Corporation rachète WindRiver Systems
Intel Corporation a racheté la société WindRiver Systems, Inc., éditrice de systèmes d'exploitation embarqués et temps-réel, qui a longtemps boudé (voire attaqué) Linux pendant des années, avant de l'adopter pleinement.
On peut se poser donc la question des avenirs relatifs de WindRiver Linux et Moblin.
- Interface Mediawiki revue et corrigée
Mediawiki, le moteur libre en PHP de wiki qui motorise Wikipedia et une foultitude d'autres sites publics et privés, voit son interface utilisateur en refonte. Quelques prototypes sont accessibles. Cette re-conception fait partie de la Usability Initiative.
- Opera Unite, l'anti-Minitel 2.0
Opera Labs annonce Opera Unite, un serveur web côté client/navigateur. Ce projet (propriétaire) encore au stade alpha permettra aux utilisateurs de publier du contenu sans passer par des tiers massifs, comme MySpace, Facebook, Youtube, Google, et al. évitant ainsi l'effet Minitel 2.0. Enfin pas tout à fait puisque la base d'utilisateurs, l'authentification et les DNS sont hébergés chez Opera.
Notons que Firefox dispose de l'extension POW pour Plain Old Webserver, sans doute moins poussée, mais sous licence libre (GPL).
- Android Scripting Environment (ASE)
Google a publié Android Scripting Environment (ASE), permettant de scripter Android en Python, Lua et BeanShell (Ruby et JavaScript planifiés), sous licence Apache 2.0.
- Jingle bells
Les spécifications de Jingle, le protocole de sessions multimédia sur XMPP/Jabber, sont sorties en version 1.0 (statut "Draft"), elles sont donc stables et peuvent être implémentées.
Le travail initial de conception et d'implémentation livré par Google en 2005, puis d'élargissement, de revue et de correction par les implémenteurs et protocol-designers de la XSF (XMPP Standards Foundation) franchit donc une étape majeure, tout en sachant bien que la suite de protocole était déjà relativement stable depuis quelques mois et continuera de subir des corrections mineures à l'avenir.
Symbian bouge enfin !
Depuis l'annonce de la mainmise de Nokia sur Symbian dans le but d'unifier OS et interfaces, et enfin fournir le tout en open source, on avait peu de nouvelles sur ce système d'exploitation pour téléphones mobile (issu de l'OS EPOC de Psion).
Entre temps, Symbian s'est quelque peu éclipsé au profit de ses concurrents : iPhoneOS (sortie de l'iPhone 3G, annonce de l'iPhone 3GS), BlackBerry (Storm, Bold, Curve, Tour), Android (sortie de la version Cupcake/1.5, sorties des HTC Dream/G1 et Magic/G2, annonce du Samsung Galaxy et d'une pléthore de téléphones et netbooks pour 2009/2010, dont HTC, Samsung, Sony Ericsson, Lenovo, Acer, Dell, Archos, LG, Asus, etc.) et quelques autres.
Le site developer de Symbian vient d'ouvrir ses portes en version bêta : au programme de cette forge communautaire, un wiki (sous Mediawiki), un bugtracker (Bugzilla), un forum (vBulletin), de la documentation, du code source (Mercurial, Open Grok), des conseils (fonctionnalités, interface utilisateur, architecture et publications), etc. Cette nouvelle forge nécessite une inscription, avec validation par e-mail. Les développeurs peuvent choisir leurs langages et plates-formes favorites : Python, Ruby et Web ou encore Java ME (et même .Net et Flash Lite).
On y apprend que le futur Symbian^2 sera prêt en 2009, compatible avec Symbian OS v9.x, S60 3ème et 5ème Edition, puis Symbian^3 et Symbian^4 en 2009 et 2010. Symbian^2 aura un écran d'accueil personnalisable, un vrai navigateur avec plugins, et possédera une interface à clavier, stylet et/ou tactile.
Entre temps, Symbian s'est quelque peu éclipsé au profit de ses concurrents : iPhoneOS (sortie de l'iPhone 3G, annonce de l'iPhone 3GS), BlackBerry (Storm, Bold, Curve, Tour), Android (sortie de la version Cupcake/1.5, sorties des HTC Dream/G1 et Magic/G2, annonce du Samsung Galaxy et d'une pléthore de téléphones et netbooks pour 2009/2010, dont HTC, Samsung, Sony Ericsson, Lenovo, Acer, Dell, Archos, LG, Asus, etc.) et quelques autres.
Le site developer de Symbian vient d'ouvrir ses portes en version bêta : au programme de cette forge communautaire, un wiki (sous Mediawiki), un bugtracker (Bugzilla), un forum (vBulletin), de la documentation, du code source (Mercurial, Open Grok), des conseils (fonctionnalités, interface utilisateur, architecture et publications), etc. Cette nouvelle forge nécessite une inscription, avec validation par e-mail. Les développeurs peuvent choisir leurs langages et plates-formes favorites : Python, Ruby et Web ou encore Java ME (et même .Net et Flash Lite).
On y apprend que le futur Symbian^2 sera prêt en 2009, compatible avec Symbian OS v9.x, S60 3ème et 5ème Edition, puis Symbian^3 et Symbian^4 en 2009 et 2010. Symbian^2 aura un écran d'accueil personnalisable, un vrai navigateur avec plugins, et possédera une interface à clavier, stylet et/ou tactile.
Revue de presse de l'April pour la semaine 24
La revue de presse de l'April est régulièrement éditée par les membres de l'association. Elle couvre l'actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s'agit donc d'une sélection d'articles de presse et non de prises de position de l'association de promotion et de défense du logiciel libre.
Sommaire de la revue de presse de l'April pour la semaine 24
Sommaire de la revue de presse de l'April pour la semaine 24
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[ecrans.fr] « Nous sommes des milliers de "gus dans des garages" »
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[lepoint.fr] Hadopi : les "mouchards filtrants", l'autre censure du Conseil constitutionnel
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[e-alsace.net] APRIL : 5000 membres et un pique-nique
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[zdnet.fr] Vente liée : Bruxelles veut savoir si Microsoft exerce des pressions sur les constructeurs
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[lemonde.fr] Malgré sa censure, les partisans d'Hadopi ne désarment pas
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[lemagit.fr] Open Source : les entreprises s'inquiètent de la sécurité
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[datanews.be] 4 entreprises du Benelux sur 10 utilisent de l'open source
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[digitalworld.fr] Après deux ans de succès, les netbooks préparent leur révolution
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[tdg.ch] Michel Rocard, héros des logiciels libres