Hier soir 31 août, en protestation envers la rentrée et la fin de l'été, le serveur LinuxFr.org (le vserver de la partie web en fait) a connu une corruption SQL sur une des tables de la base de données. Le temps d'être averti et d'intervenir, nous n'avons pu que constater que la machine hôte et l'ensemble des vservers (web, courriel, Jabber/XMPP, développement, ...) de l'association avaient disparu du monde IP.
Ne disposant pas de carte d'administration distante sur l'hôte, nous avons contacté le NOC de la fondation Free (qui nous héberge) pour obtenir plus d'infos. À 2h du matin, nous avons eu confirmation que la baie concernée n'avait pas connu de souci et que le problème venait de notre serveur. Aujourd'hui, le NOC a confirmé ce que nous pressentions, un kernel panic sur la console (un problème sur le RAID apparemment) et le serveur a été redémarré.
Après analyse des logs (identification d'une saturation disque sur un des vservers par exemple), vidage des files d'attente courriel notamment et lancement des tâches cron en retard, le retour à la production a été possible (sinon vous ne liriez pas cette dépêche d'ailleurs).
Bref, une bonne occasion de tester nos adminsys, la politique de sauvegarde (ah les révisions à la rentrée), l'utilité d'une carte d'administration distante (ah les fournitures à la rentrée...). Et merci au NOC pour son efficacité et la rapidité des réponses.
Revue de presse de l'April pour la semaine 35
La revue de presse de l'April est régulièrement éditée par les membres de l'association. Elle couvre l'actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s'agit donc d'une sélection d'articles de presse et non de prises de position de l'association de promotion et de défense du logiciel libre.
Sommaire de la revue de presse de l'April pour la semaine 35
Sommaire de la revue de presse de l'April pour la semaine 35
- [01net.com] La licence GPL s'essouffle
- [madeinpoker.com] Poker et logiciel libre, un mariage contre nature ?
- [pcinpact.com] Red Hat et Microsoft publient des pilotes virtualisés sous GPL
- [journaldunet.com] Unix fête ses 40 ans dans une forme olympique
- [itrmanager.com] Les 7 péchés capitaux de Windows 7 selon la Free Software Foundation
- [pcinpact.com] FramaDVD, une compilation qui carbure au libre
- [zdnet.fr] SCO renaît de ses cendres et peut de nouveau menacer Linux
- [ecrans.fr] De citoyen à internaute, des libertés oubliées
- [lemondeinformatique.fr] Mozilla organise une semaine solidaire autour du Web
- [usinenouvelle.com] La Luciole, première voiture électrique open source
- [atelier.fr] Des kernels Linux renforcent les capacités d'Internet
- [zdnet.fr] Les utilisateurs Linux et Mac privilégient la recherche sur Google
Le BilboPlanet en version 0.2 est sorti !!
Le mois dernier sortait la toute première version stable du BilboPlanet, nous revenons donc aujourd'hui avec une nouvelle version, encore plus stable, corrigeant pas mal de bugs et une interface d'administration améliorée.
Pour rappel, le BilboPlanet est le moteur du Planet-Libre, avec une interface graphique. Un Planet est un agrégateur de flux RSS sur internet (comparable à Google Reader si l'on veut). Le BilboPlanet permet donc à tout un chacun d'avoir son propre agrégateur de flux Online. Enfin le BilboPlanet est open source, sous licence AGPL v3.
Fonctionnalités et changelog :
Vous trouverez plus d'information sur le blog des développeurs : http://blog.bilboplanet.org
Un aperçu de ce qu'est un Planet tournant sous BilboPlanet :
http://www.planet-libre.org
http://planet.vinux.info/
Pour rappel, le BilboPlanet est le moteur du Planet-Libre, avec une interface graphique. Un Planet est un agrégateur de flux RSS sur internet (comparable à Google Reader si l'on veut). Le BilboPlanet permet donc à tout un chacun d'avoir son propre agrégateur de flux Online. Enfin le BilboPlanet est open source, sous licence AGPL v3.
Fonctionnalités et changelog :
- Ajout d'une pagination dans l'interface d'admin ;
- Mise à jour du mode d'emploi dans INSTALL.txt ;
- Nouvel algorithme de génération de Captcha ;
- Autorisation de suppression d'utilisateur et mise en place de la gestion des cas particuliers ;
- Changement du layout des fichiers de logs pour les rendre plus lisible ;
- Check de la validité des URL pendant l'update ;
- Mécanisme pour empêcher de lancer plusieurs cron de mise à jour en parallèle ;
- Forcer le redimensionnement des images dans l'affichage principal ;
- Désactivation automatique des flux qui génèrent des erreurs lors de l'update ;
- Suppression de toutes les allusions au "planet-libre" dans le code ;
- Francisation du code ;
- Corrections des bugs de découpage des liens ;
- Correction des bugs dans le formulaire de contact ;
- Mise en place d'une interface pour modifier le texte de la page d'inscription ;
- Mécanisme pour activer/désactiver les votes ;
- Mécanisme pour activer/désactiver la page de contact ;
- Ajout d'un script d'affichage des images externes dans un iframe plutôt que dans une nouvelle page ;
- Vérification des valeurs dans les formulaires (membre et flux) afin de refuser les insertions incorrectes.
Vous trouverez plus d'information sur le blog des développeurs : http://blog.bilboplanet.org
Un aperçu de ce qu'est un Planet tournant sous BilboPlanet :
http://www.planet-libre.org
http://planet.vinux.info/
Salon Logiciels et Oeuvres Libres dimanche 27 septembre 2009 près de Rennes
En prolongement des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre qui ont eu lieu en juillet 2009 à Nantes, nous vous proposons une journée pour comprendre.
Il s'agit de faire connaître au grand public le concept du "Libre" ? Qu'est-ce-que c'est, d'où cela vient-il ?
Beaucoup de gens utilisent OpenOffice, Firefox, ou Wikipédia sans en connaître l'origine.
Comment se fait-il que des outils d'une telle qualité et accessibles à tous, puissent voir le jour et avoir un tel succès ?
Malgré la crise, le logiciel libre représentera sur le seul marché français 1,5 milliards d'Euros en 2009 avec 38.8% de croissance selon Pierre Audoin Consultants.
Un marché, une croissance à deux chiffres, des millions de contributeurs dans le monde entier, qu'est-ce donc que ce phénomène de société ?
Cette manifestation est co-organisée par l'association LanPower de Chavagne, l'association Gulliver de Rennes, avec la participation et le soutien de la Mairie dont la Cybercommune.
Ateliers et stands :
Bureautique, jeux, éducation, handicap visuel, astronomie, dessin, montage audio et vidéo, cartographie, langue bretonne…
Programme des conférences :
Programme des démonstrations :
Découvrez le libre, une source de richesses numériques à la disposition de tous.
Où et quand :
Ouvert à tous, salle de l'Entre 2 rives derrière la mairie de 10h à 17h, dimanche 27 septembre à Chavagne 14 km sud-ouest de Rennes.
Il s'agit de faire connaître au grand public le concept du "Libre" ? Qu'est-ce-que c'est, d'où cela vient-il ?
Beaucoup de gens utilisent OpenOffice, Firefox, ou Wikipédia sans en connaître l'origine.
Comment se fait-il que des outils d'une telle qualité et accessibles à tous, puissent voir le jour et avoir un tel succès ?
Malgré la crise, le logiciel libre représentera sur le seul marché français 1,5 milliards d'Euros en 2009 avec 38.8% de croissance selon Pierre Audoin Consultants.
Un marché, une croissance à deux chiffres, des millions de contributeurs dans le monde entier, qu'est-ce donc que ce phénomène de société ?
Cette manifestation est co-organisée par l'association LanPower de Chavagne, l'association Gulliver de Rennes, avec la participation et le soutien de la Mairie dont la Cybercommune.
Ateliers et stands :
Bureautique, jeux, éducation, handicap visuel, astronomie, dessin, montage audio et vidéo, cartographie, langue bretonne…
Programme des conférences :
- 14h-15h : Présentation des logiciels et œuvres libres, par David Mentré (Gulliver) ;
- 15h-15h30 : Description du serveur multifonction réalisé sous Linux à l'école de Le Verger, par Jean-Sylvain Geffroy ;
- 16h-17h : Framasoft et la Framakey, des logiciels libres dans la poche, par Gaëtan Maison (Gulliver).
Programme des démonstrations :
- 10h-11h : Dessin 2D avec The Gimp par Yohann Petitbon graphiste : http://www.rekyuarts.com/ ;
- 11h-12h : Dessin 3D avec Blender par Nicolas Lemoine ;
- 12h-13h : Enregistrement multipiste audionumérique par Gilles Boudet : http://www.mdesigner.fr/ ;
- 13h-14h : Arts libres : Xaos, bb, Big Buck Bunny, musique libre par LanPower ;
- 14h-14h30 : Cartographie libre avec OpenStreetMap par Gulliver ;
- 15h-16h : Astronomie avec Stellarium par le Club astronomique de Chavagne.
Découvrez le libre, une source de richesses numériques à la disposition de tous.
Où et quand :
Ouvert à tous, salle de l'Entre 2 rives derrière la mairie de 10h à 17h, dimanche 27 septembre à Chavagne 14 km sud-ouest de Rennes.
e-venement, la billetterie informatisée en mouvement
Ce n'est pas l'été que les prestataires de solutions informatisées pour le spectacle vivant, les lieux de sport, les cinémas et autres musées chôment. C'est l'époque des commandes, des mises en places, des demandes d'évolutions... L'inter-saison bat son plein !!
C'est dans ce contexte qu'e-venement, le seul logiciel libre de billetterie informatisée, vient de sortir en version 1.8.0, appelée "Breton Beer". Les nouveautés sont multiples et importantes. Dans les grandes lignes :
Notons également avec cette version 1.8.0 la publication des manuels utilisateurs de e-venement sous licences libres (CC by-sa 2.0).
C'est dans ce contexte qu'e-venement, le seul logiciel libre de billetterie informatisée, vient de sortir en version 1.8.0, appelée "Breton Beer". Les nouveautés sont multiples et importantes. Dans les grandes lignes :
- Édition de bons de commande et de factures directement depuis le logiciel ;
- Placement numéroté graphique nettement amélioré ;
- Nouvelle interface de vente de billets, totalement interactive, beaucoup plus efficace et ergonomique, améliorant largement son usage sur écran tactile ;
- Arrivée dans l'aire des web services du module de billetterie informatisée.
Notons également avec cette version 1.8.0 la publication des manuels utilisateurs de e-venement sous licences libres (CC by-sa 2.0).
Barry : BlackBerry et Linux
Les téléphones BlackBerry ne font pas l'unanimité du monde des utilisateurs OpenSource en raison de leur OS plus que fermé ! Il était pour l'instant impossible d'utiliser son téléphone sous Linux.
Chris Frey a lancé le projet Barry fin 2005. Le projet a perdu de son souffle puis, après la contribution de plusieurs développeurs propose une nouvelle version 0.15.
Cette version permet à présent de :
Barry supporte l'ensemble des BlackBerry, même les plus récents !
Chris Frey a lancé le projet Barry fin 2005. Le projet a perdu de son souffle puis, après la contribution de plusieurs développeurs propose une nouvelle version 0.15.
Cette version permet à présent de :
- Lire et modifier le contenu de votre téléphone ;
- Synchroniser votre téléphone (carnet d'adresses, agendas, mémos et tâches) ;
- Utiliser votre téléphone en tant que modem.
Barry supporte l'ensemble des BlackBerry, même les plus récents !
Skrooge, le petit nouveau de la gestion des finances personnelles
Skrooge, est un jeune logiciel de gestion de finances personnelles pour KDE 4. Il vient de sortir le samedi 29 août dans sa version 0.5. Il permet de suivre et de détailler les mouvements financiers, les investissements, les dépenses et les revenus de façon simple et agréable.
Jusqu’alors développé indépendamment de KDE, Skrooge a récemment été intégré au dépôt de KDE. Contrairement à KMyMoney 1.0 qui vient de sortir, Skrooge utilise les bibliothèques de KDE 4 et s’intègre donc pleinement à KDE 4.3 sorti au début du mois.
Jusqu’alors développé indépendamment de KDE, Skrooge a récemment été intégré au dépôt de KDE. Contrairement à KMyMoney 1.0 qui vient de sortir, Skrooge utilise les bibliothèques de KDE 4 et s’intègre donc pleinement à KDE 4.3 sorti au début du mois.
Nokia N900 : le téléphone-ordinateur, puissance Linux
Le Nokia N900 a suscité de vives réactions positives sur internet : en effet, la série de tablettes internet Nokia de la série N (N770, N800, N810) aboutit donc à ce petit joyau, que le finlandais numéro 1 mondial du mobile n'hésite pas à qualifier de véritable ordinateur.
Contrairement à ses prédécesseurs, qui n'avaient que le wifi et le Bluetooth, le N900 hérite de la téléphonie grâce à une puce GSM (quad-band GSM EDGE 850/900/1800/1900 et WCDMA 900/1700/2100 MHz). C'est la grosse nouveauté. Autre évolution, il tourne sous le système d'exploitation Linux Maemo 5. Le processeur est un TI OMAP3 avec un coeur ARM Cortex-A8 cadencé à 600 MHz. L'écran est de 3,5″ de diagonale, avec une définition de 800 × 480 pixel, et l'appareil est capable de supporter l'OpenGL ES 2.0. L'appareil est de type slider avec un clavier physique et un écran tactile. Il mesure 110.9 × 59.8 × 19.55 mm et pèse ses 181 g.
L'APN est de 5 Mpx avec optique Carl Zeiss (lentilles Tessar), l'appareil est muni d'un objectif frontal, d'un capteur de proximité et de luminosité, autofocus, et flash à LED. La vidéo est au format 16:9 (WVGA), en MPEG-4 et de 848 × 480 pixels à 25 images par seconde.
Au niveau connectique, on a une prise jack AV 3,5 mm et une micro USB. Dans la machine, on a un A-GPS, des accéléromètres, et une batterie 1320 mAh. Pour la mémoire, le N900 a 1 Go de mémoire pour les applications, en vérité 256 Mo de réelle et 768 Mo de virtuelle (en flash donc plus rapide qu'un disque dur), ainsi que 32 Go de stockage flash et un emplacement MicroSD,
Pour profiter de l'internet pleinement, Mozilla Fennec est préinstallé et il est accompagné de tout plein de logiciels qui parlent les vrais protocoles interopérables de l'internet. Inutile de préciser que l'OS est évidemment multi-tâche, ce serait dingue de faire un OS mono-tâche en 2009. Les mises à jour se font « Over the Air », sans obligation de connexion filaire. Adobe Flash et Skype sont hélas préinstallés.
La machine sera officiellement présentée au Nokia World en Allemagne, le 2 septembre. L'appareil sera disponible sur le marché en octobre, le prix nu sans abonnement étant annoncé à 649 euros. On verra plus précisément avec le jeu des indemnisations des opérateurs.
Contrairement à ses prédécesseurs, qui n'avaient que le wifi et le Bluetooth, le N900 hérite de la téléphonie grâce à une puce GSM (quad-band GSM EDGE 850/900/1800/1900 et WCDMA 900/1700/2100 MHz). C'est la grosse nouveauté. Autre évolution, il tourne sous le système d'exploitation Linux Maemo 5. Le processeur est un TI OMAP3 avec un coeur ARM Cortex-A8 cadencé à 600 MHz. L'écran est de 3,5″ de diagonale, avec une définition de 800 × 480 pixel, et l'appareil est capable de supporter l'OpenGL ES 2.0. L'appareil est de type slider avec un clavier physique et un écran tactile. Il mesure 110.9 × 59.8 × 19.55 mm et pèse ses 181 g.
L'APN est de 5 Mpx avec optique Carl Zeiss (lentilles Tessar), l'appareil est muni d'un objectif frontal, d'un capteur de proximité et de luminosité, autofocus, et flash à LED. La vidéo est au format 16:9 (WVGA), en MPEG-4 et de 848 × 480 pixels à 25 images par seconde.
Au niveau connectique, on a une prise jack AV 3,5 mm et une micro USB. Dans la machine, on a un A-GPS, des accéléromètres, et une batterie 1320 mAh. Pour la mémoire, le N900 a 1 Go de mémoire pour les applications, en vérité 256 Mo de réelle et 768 Mo de virtuelle (en flash donc plus rapide qu'un disque dur), ainsi que 32 Go de stockage flash et un emplacement MicroSD,
Pour profiter de l'internet pleinement, Mozilla Fennec est préinstallé et il est accompagné de tout plein de logiciels qui parlent les vrais protocoles interopérables de l'internet. Inutile de préciser que l'OS est évidemment multi-tâche, ce serait dingue de faire un OS mono-tâche en 2009. Les mises à jour se font « Over the Air », sans obligation de connexion filaire. Adobe Flash et Skype sont hélas préinstallés.
La machine sera officiellement présentée au Nokia World en Allemagne, le 2 septembre. L'appareil sera disponible sur le marché en octobre, le prix nu sans abonnement étant annoncé à 649 euros. On verra plus précisément avec le jeu des indemnisations des opérateurs.
Mobilité, été 2009
En juillet 2008, LinuxFr.org faisait une revue du monde de la mobilité téléphonique. En août 2009, bien que rien n'ait complètement changé mais plutôt évolué, il est temps de refaire un petit tour d'horizon.
L'an passé, on voyait plutôt le smartphone comme un coït entre PDA et téléphone mobile. Cette année, il est beaucoup plus clair qu'il s'agit de vrais ordinateurs personnels ultra-miniaturisés. Mais qu'est-ce-qui fait dire ça ? Voici une liste d'éléments de réponses :
L'an passé, on voyait plutôt le smartphone comme un coït entre PDA et téléphone mobile. Cette année, il est beaucoup plus clair qu'il s'agit de vrais ordinateurs personnels ultra-miniaturisés. Mais qu'est-ce-qui fait dire ça ? Voici une liste d'éléments de réponses :
- Machines : Les téléphones-PDA géraient un carnet d'adresses, un calendrier, des tâches, des notes et quelques applis, alors que les téléphones-ordinateurs peuvent surfer sur le web, faire du mail, de la messagerie instantanée, du multimédia et des jeux. Certains smartphones ne nécessitent même plus de logiciel de synchro sur ordi, mais font toutes les mises à jour et synchro directement sur internet (calendar, mail, contact, réseaux sociaux, etc.).
- Constructeurs : Les constructeurs d'ordi entrent dans la danse : Acer, Dell, Archos, Lenovo, Toshiba et Asus (et, bien sûr, Apple il y a trois ans, mais ça n'avait échappé à personne). Ce marché n'aura échappé à aucun gros constructeur.
- OS : Les OS spécifiques aux constructeurs de téléphone sont progressivement abandonnés, pour passer à un modèle proche de l'industrie de l'ordinateur personnel : le constructeur conçoit le matériel, le construit et/ou l'assemble (ou le fait assembler), puis un éditeur tiers fournit l'OS et le SDK, et on lui développe des pilotes spécifiques au matériel et on personnalise éventuellement son interface, ainsi que son offre logicielle pré-installée. Sauf qu'ici, on n'assiste pas à un monopole de Microsoft, mais à un vrai choix avec Android bien évidemment, mais également Windows Mobile, mais encore Symbian et LiMo. En effet, Apple et RIM ne fournissant pas à des tiers leurs OS respectifs, j'ai nommé iPhone OS et BlackBerry OS. On arrivait à saturation avec la foultitude des OS spécifiques des constructeurs de téléphones : il n'y avait pas ou trop peu de partage de code, même au sein d'un même constructeur, les équipes étant souvent mises en concurrence. Cette ère est désormais quasiment teminée, on utilise des OS tiers upstream ou adaptés.
- Apple : Apple était présent dans le monde des ordinateurs personnels, avec un matériel iMac ou MacBook et un OS Mac OS X spécifique, le tout intimement lié : la firme de Steve Jobs rejoue le même scénario avec cette fois-ci matériel iPhone et l'OS « iPhone OS », le tout intimement lié. Aucun constructeur n'a le droit à l'OS sur son propre matériel, aucun éditeur d'OS n'a le droit à s'installer sur le matériel d'Apple (à moins de bricolages). Les applemaniacs s'y retrouvent. Avec l'iPhone, seul matériel de la lignée malgré ses trois version (Edge, 3G et 3GS), on assiste à un business gigantesque autour des accessoires, comme avec les Mac. À noter que RIM fait la même chose avec sa ligne BlackBerry et son OS.
- Opérateurs et FAI : Les opérateurs telco vendent désormais des « data plan » ou « forfait internet 3G » et se transforment donc en fournisseurs d'accès à internet (FAI, ou ISP en anglais pour Internet Service Provider). Excepté ces grossières arnaques : les forfaits vendus comme « illimités » sont plafonnés à quelques centaines de méga-octets ou quelques giga-octets en volume mensuel ; la VoIP est interdite sur la 3G (pas sur le wifi), la VoIP entrant en collision directe avec le business-model séculaire consistant à vendre de la voix à la minute ; enfin, certains opérateurs bloquent allègrement de nombreux ports. Cette situation de « sous-internet » va probablement changer sous la pression des clients (que vous êtes tous), ne s'agissant que de dérapages spécifiques aux débuts des telco dans le monde de l'Internet. En revanche, l'indemnisation d'ordis par les FAI ne s'est toujours pas généralisée, comme c'est le cas des opérateurs avec les combinés mobiles.
- Wifi ouverts : Les FAI français poussent tous les wifi ouverts et partagés comme FON, FreeWifi, ou NeufBox de SFR. Bouygues de son côté pousse le quadruple-play avec une box et un forfait mobile. FON est également accessible dans de nombreux pays.
- Wifi dans les machines : Désormais, tous les smartphones ou presque savent parler le wifi. En effet, il est inadmissible de vendre un appareil surfant sur Internet sans wifi, vérifiez bien à l'achat. De l'autre côté, les laptop/netbooks commencent à intégrer la 3G, soit sous forme de clef USB munie d'un forfait 3G par un opérateur indemnisant le netbook, soit directement dans le matériel. Il devient donc courant en milieu urbain de bénéficier de la mobilité ultra-connectée (par exemple grâce aux outils Android de connexion automatique aux FreeWifi).
- Guerre des navigateurs : Enfin, un dernier fait marquant est la guerre des navigateurs qui a repris de plus belle sur ce nouveau champs de bataille. Bien que chaque OS inclue le sien par défaut (comme IE dans Windows, à ceci près qu'ils ne sont souvent pas « implantés ») : IE Mobile dans Windows Mobile, Safari Mobile dans iPhoneOS, Chrome Mobile dans Android, le navigateur mobile dans le webOS de Palm et le BlackBerry (qui vient de racheter Torch Mobile, éditeur de Iris, basé sur WebKit)... Opera tente de challenger Safari et Chrome avec Opera Mobile et Opera Mini (proxy de compression), mais Opera doit maintenir ces deux déclinaisons sur d'innombrables terminaux. Mozilla Fennec avance bien et est d'ores et déjà disponible en versions alpha et beta respectivement sur WM6 et Maemo. Encore peu de choses sur Symbian, et rien d'annoncé sur iPhone et Android. Il est clair que la fondation Mozilla se concentre sur les plateformes ayant des navigateur de moindre qualité, et pouvant être upgradé vers Fennec. Les atouts de ce dernier sont Weave qui permet la synchro (historique, bookmarks mots de passes) et les extensions (qui sont déjà au nombre de 30 pour le moment). On voit également une poignée d'autres acteurs mineurs, dont NetFront de Access, ou encore Skyfire, qui vont très probablement péricliter, victimes du combat des titans
SCO de retour sur le devant de la scène après une décision contradictoire d'une cours d'appel américaine
Un tribunal fédéral a cassé le 24 Août 2009 un jugement de 2007 qui reconnaissait à Novell la propriété d'UNIX et sommait SCO de cesser ses attaques contre la communauté du libre.
Ce nouveau jugement permet à SCO de revenir sur le devant de la scène.
Ce nouveau jugement permet à SCO de revenir sur le devant de la scène.
EulerGUI 1.2, environnement pour les règles et le Web sémantique
EulerGUI est un environnement de développement pour le Web sémantique, sous licence LGPL. Il permet de mettre au point des règles avec plusieurs moteurs d'inférences : Drools en Java, Euler en Prolog, CWM et Fuxi en Python.
Nous avons un noyau d'ontologies et de règles en logique N3 (Notation 3), et de moteurs d'Inférence, offrant la génération de formulaires et d'applications à partir d'un modèle métier et d'un minimum de spécifications annexes. EulerGUI est centré sur le langage N3, qui permet s'exprimer à la fois des données, des modèles, des règles et des requêtes.
Dans EulerGUI :
Ceci signifie que, après lecture et traduction en N3 de fichiers eCore EMF, UML XMI, ou RDF Schéma, EulerGUI traite des modèles OWL. Avec EulerGUI on peut créer des pipelines de projets et importer des sous-projets.
Les application Swing générées utilisent un moteur Drools à l'exécution en temps réel pour créer les formulaires à partir du modèle.
Nous avons un noyau d'ontologies et de règles en logique N3 (Notation 3), et de moteurs d'Inférence, offrant la génération de formulaires et d'applications à partir d'un modèle métier et d'un minimum de spécifications annexes. EulerGUI est centré sur le langage N3, qui permet s'exprimer à la fois des données, des modèles, des règles et des requêtes.
Dans EulerGUI :
- N3 est la syntaxe de convergence, comparable en cela à JSON ou XMI.
- La modélisation de convergence est assurée par OWL du W3C.
Ceci signifie que, après lecture et traduction en N3 de fichiers eCore EMF, UML XMI, ou RDF Schéma, EulerGUI traite des modèles OWL. Avec EulerGUI on peut créer des pipelines de projets et importer des sous-projets.
Les application Swing générées utilisent un moteur Drools à l'exécution en temps réel pour créer les formulaires à partir du modèle.
Slackware XIII point zéro
On l'attendait pour la rentrée, elle arrive aujourd'hui ! La version 13.0 de la plus vieille distribution du monde est enfin là, avec son lot de nouveautés :
Mais ce qui marque vraiment la nouveauté de cette Slackware 13.0, c'est le port officiel sur 64 bits.
Patrick Volkerding nous apprend dans les notes de versions qu'un prochain rapprochement avec s390 (port sur IBM) et avec ARMedslack est en cours. Par rapprochement on parle d'intégration au projet officiel.
NdM : merci root_rtfm pour avoir proposé un article similaire
- Dernier xorg, avec pilotage evdev des périphériques
- KDE 4.2.4
- Changements du format de paquet
- ...voir la suite en 2ème partie de dépêche.
Mais ce qui marque vraiment la nouveauté de cette Slackware 13.0, c'est le port officiel sur 64 bits.
Patrick Volkerding nous apprend dans les notes de versions qu'un prochain rapprochement avec s390 (port sur IBM) et avec ARMedslack est en cours. Par rapprochement on parle d'intégration au projet officiel.
NdM : merci root_rtfm pour avoir proposé un article similaire
Show Your Places : une galerie photo cartographique
Show Your Places (SYP) est sorti en version 0.3
Commencé début juin, ce projet vise à la base à présenter une galerie photo sur un site web où les photos sont indiquées sur un fond de carte par un marqueur. Lorsque le visiteur sélectionne un marqueur, la photo, ainsi que sa description et son titre s'affichent. C'est donc idéal pour présenter vos photos de vacances, les endroits où vous avez voyagé ou tout simplement votre quartier ou votre région.
On peut également l'utiliser sans rentrer d'image, en indiquant juste un titre et/ou une description pour chaque endroit.
Commencé début juin, ce projet vise à la base à présenter une galerie photo sur un site web où les photos sont indiquées sur un fond de carte par un marqueur. Lorsque le visiteur sélectionne un marqueur, la photo, ainsi que sa description et son titre s'affichent. C'est donc idéal pour présenter vos photos de vacances, les endroits où vous avez voyagé ou tout simplement votre quartier ou votre région.
On peut également l'utiliser sans rentrer d'image, en indiquant juste un titre et/ou une description pour chaque endroit.
Simon, vous connaissez ?
Depuis un bon moment, la communauté kde recherche une application tierce de reconnaissance vocale qui serait bien intégrée à l'environnement. L'une de ces applications s'appelle simon.
Qu'est-ce que simon ?
Il s'agit d'un système de reconnaissance vocale qui peut être intégré aussi bien à X11 qu'à windows, et qui utilise une architecture basée sur des greffons pour en contrôler l'interface.
Il tire son nom d'un jeu pour enfant "Simon dit", mais dans le cas présent "Simon écoute". Ce nom est en minuscule exprès, car l'organisation financière qui le supporte s'appelle "SIMON listens". C'est aussi un acronyme pour "Speech Interaction MONitor".
Peter Grash, l'un des développeurs de cette application indique à propos de l'origine du projet :
Il était dans une école (en 2006) qui proposait un sujet nommé "project development" pour lequel des groupes d'étudiants devaient développer des projets avec des sociétés externes. Alors qu'il cherchait un projet, il a été contacté par Franz Stieger, un enseignant qui s'occupait d'enfants en difficultés, notamment des problèmes de paralysie spasmodique spasticity. Du fait de leur problèmes moteurs, ces enfants ont des difficultés pour écrire et pour taper au clavier. Franz voulait savoir si un logiciel de reconnaissance vocale pourrait les aider à participer plus dans la classe. Après cet exposé, Peter et 4 de ses camarades ont cherché des logiciels de ce type, mais sont rapidement arrivés à la conclusion qu'aucun des logiciels de reconnaissance vocale existants, qu'ils soient commerciaux ou non, était capable de s'adapter aux éventuels problèmes de diction de leurs sujets de tests. C'est ainsi que le projet est né.
Dès 2007, Peter Grash et son équipe avait déjà un prototype fonctionnel. Le premier mot que simon reconnut était "thunfish" (thon en allemand) qui, quand il était prononcé, affichait une image plein écran d'un thon. Peu de temps après, simon avait deux commandes : exécutables et lieux. Depuis, beaucoup de commandes ont été ajoutées, mais il vaut mieux se référer à la vidéo de démonstration pour s'en faire une idée précise et voir simon en pleine action.
Pour le moment, les commandes sont implémentées sous forme de greffons configurables.
Il est d'ores et déjà disponible en version 0.2, car toujours en développement, mais semble déjà bien fonctionnel, comme le montre la vidéo de démonstration sur la page de la news.
NdM : ceci est une traduction de l'article de Troy Unrau sur KDEnews avec son autorisation, merci à Gyro Gearllose (geo_trouvetout) et Troy ; merci aussi à gnumdk pour son journal sur le sujet.
Qu'est-ce que simon ?
Il s'agit d'un système de reconnaissance vocale qui peut être intégré aussi bien à X11 qu'à windows, et qui utilise une architecture basée sur des greffons pour en contrôler l'interface.
Il tire son nom d'un jeu pour enfant "Simon dit", mais dans le cas présent "Simon écoute". Ce nom est en minuscule exprès, car l'organisation financière qui le supporte s'appelle "SIMON listens". C'est aussi un acronyme pour "Speech Interaction MONitor".
Peter Grash, l'un des développeurs de cette application indique à propos de l'origine du projet :
Il était dans une école (en 2006) qui proposait un sujet nommé "project development" pour lequel des groupes d'étudiants devaient développer des projets avec des sociétés externes. Alors qu'il cherchait un projet, il a été contacté par Franz Stieger, un enseignant qui s'occupait d'enfants en difficultés, notamment des problèmes de paralysie spasmodique spasticity. Du fait de leur problèmes moteurs, ces enfants ont des difficultés pour écrire et pour taper au clavier. Franz voulait savoir si un logiciel de reconnaissance vocale pourrait les aider à participer plus dans la classe. Après cet exposé, Peter et 4 de ses camarades ont cherché des logiciels de ce type, mais sont rapidement arrivés à la conclusion qu'aucun des logiciels de reconnaissance vocale existants, qu'ils soient commerciaux ou non, était capable de s'adapter aux éventuels problèmes de diction de leurs sujets de tests. C'est ainsi que le projet est né.
Dès 2007, Peter Grash et son équipe avait déjà un prototype fonctionnel. Le premier mot que simon reconnut était "thunfish" (thon en allemand) qui, quand il était prononcé, affichait une image plein écran d'un thon. Peu de temps après, simon avait deux commandes : exécutables et lieux. Depuis, beaucoup de commandes ont été ajoutées, mais il vaut mieux se référer à la vidéo de démonstration pour s'en faire une idée précise et voir simon en pleine action.
Pour le moment, les commandes sont implémentées sous forme de greffons configurables.
Il est d'ores et déjà disponible en version 0.2, car toujours en développement, mais semble déjà bien fonctionnel, comme le montre la vidéo de démonstration sur la page de la news.
NdM : ceci est une traduction de l'article de Troy Unrau sur KDEnews avec son autorisation, merci à Gyro Gearllose (geo_trouvetout) et Troy ; merci aussi à gnumdk pour son journal sur le sujet.
Fedora 12 "Constantine" Alpha disponible
La version Alpha de Fedora 12 "Constantine" est disponible ! Pour voir dès maintenant quelles en sont les principales nouveautés, rendez-vous sur la page de téléchargement.
Pour cette version, il y a du changement dans la manière dont Fedora est distribuée. Au lieu des versions Alpha, Bêta, Preview Release et Finale, il n'y aura désormais plus qu'une version Alpha, Bêta et Finale.
Qu'est-ce qu'une version Alpha ? La version Alpha contient toutes les fonctionnalités de la version finale (feature complete) sous une forme que tout le monde peut tester. Une série de journées de tests, guidées par le groupe Fedora QA, nous aide à cerner et identifier les bugs. Quand ces bugs sont corrigés, une version Bêta de l'OS est produite. La version Bêta est complète au niveau du code (code complete) et se veut proche de la version Finale, prévue pour le mois de novembre.
Pour cette version, il y a du changement dans la manière dont Fedora est distribuée. Au lieu des versions Alpha, Bêta, Preview Release et Finale, il n'y aura désormais plus qu'une version Alpha, Bêta et Finale.
Qu'est-ce qu'une version Alpha ? La version Alpha contient toutes les fonctionnalités de la version finale (feature complete) sous une forme que tout le monde peut tester. Une série de journées de tests, guidées par le groupe Fedora QA, nous aide à cerner et identifier les bugs. Quand ces bugs sont corrigés, une version Bêta de l'OS est produite. La version Bêta est complète au niveau du code (code complete) et se veut proche de la version Finale, prévue pour le mois de novembre.











