Lien Le conseil de la CNAM s’oppose au transfert d’une copie du SNDS dans le Health Data Hub

Bonsoir nal,
Tout le monde a, je crois, entendu parler du RGPD. Il y a peu de temps de publié un journal à ce sujet : Je viens de déposer plainte à la CNIL : mon retour d'expérience.
S'agissant du recueil du consentement de l'internaute, la CNIL rappelle (je grasse) :
4 critères cumulatifs doivent être remplis pour que le consentement soit valablement recueilli. Le consentement doit être :
Libre : le consentement ne doit pas être contraint (…)
Bonjour nal,
Tandis que j'ai très récemment réinitialisé mon Firefox [*], je viens de suivre un lien qui me conduit à une page du site cairn.info qui m'amène à déposer cette plainte en ligne auprès de la CNIL :
Bonjour,
Lorsque je me rends sur le site www.cairn.info, et par exemple la page https://www.cairn.info/revue-migrations-societe-2017-3-page-25.htm, un encadré m'est affiché précisant :
Notre plateforme utilise des cookies à des fins de statistiques, de performances, de marketing (…)
Dans une ordonnance rendue publique ce jour, le Conseil d’État, saisi par le collectif Santenathon, reconnaît que le gouvernement des États‑Unis peut accéder sans contrôle aux données de santé des Français hébergées par le Health Data Hub chez Microsoft, et demande des garanties supplémentaires.
Cette décision est justifiée par l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) du 16 juillet 2020, dit « Schrems II », qui juge que la surveillance exercée par les services de renseignements américains sur les données personnelles des citoyens européens est excessive, insuffisamment encadrée et sans réelle possibilité de recours. La CJUE en a déduit que les transferts de données personnelles depuis l’Union européenne vers les États‑Unis sont contraires au règlement général sur la protection des données (RGPD) et à la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, sauf à apporter des garanties particulières ou dans certains cas dérogatoires.
Les jours sont donc bien comptés pour cette plate‑forme développée depuis deux ans, sans appel d’offre, et au mépris de l’offre des sociétés françaises et européennes, notamment des acteurs du logiciel libre. Le Gouvernement a en effet exprimé, jeudi dernier devant le Sénat, sa volonté de transférer le Health Data Hub sur des plates‑formes françaises ou européennes. Dans l’intervalle, la juge du Conseil d’État demande au Health Data Hub de travailler à minimiser ce risque, notamment en concluant un nouvel avenant avec Microsoft, et à ce que la CNIL instruise les demandes d’autorisation des projets de recherche utilisant le Health Data Hub en vérifiant que l’intérêt du projet, compte tenu de l’urgence sanitaire actuelle, est suffisant pour justifier le risque encouru et que le recours à la plate‑forme est nécessaire.