Lien l'Académie des sciences pour la Journée des femmes et des filles de science (11/02)
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En octobre 2024, on était allé à la conquête de l’espace, cette fois-ci, on va se concentrer sur l’exploration de l’espace vu de la Terre. Pour cela, on se penchera sur la vie et les travaux de trois femmes : Nicole-Reine Lepaute qui, au siècle des Lumières, a calculé la date du retour de la comète de Halley, Janine Connes qui prendra la direction du premier centre de calcul en France et Françoise Combes qui vient d’être élue présidente de l’Académie des sciences. C’est aussi l’occasion de voir l’évolution des outils utilisés en astronomie.
Illustration des douze phases principales selon les calculs de Nicole-Reine Lepaute
Salut les gens et les autres,
Si vous ne savez pas quoi lire, offrir, découvrir, ces quelques notes de lecture pourraient ou pas vous aider. Les livres sont notés de un à trois manchots 🐧, plus précisément sous cette forme : +🐧 au cas où le manchot ne s’afficherait pas à l’écran, et -👎 pour le livre qui m’a franchement énervée.
Pas un perdreau de l’année (le livre, pas l’auteur, bon l’auteur non plus), il est (…)
Dans l’histoire de l’espace, les épisodes qui ont le plus marqué les esprits sont, probablement, ceux des marches sur la Lune qui ont été le fait des missions Apollo. Dans cette deuxième dépêche à l’occasion de la journée Ada Lovelace de 2024, on retrouvera donc un portrait de quatre femmes qui ont codé ou calculé les missions Apollo, Judith Love Cohen (1933 – 2016), Margaret Hamilton, JoAnn H. Morgan et Frances (Poppy) Northcutt mais aussi une histoire de celles, plus anonymes, qui ont tissé les mémoires des modules Apollo.
Ces biographies sont précédées d’un genre d’état des lieux de l’informatique en URSS et aux USA et suivies d’une sitographie pour prolonger un peu plus l’exploration.
Pour cette journée Ada Lovelace, on vous invite à la conquête de l’espace, une histoire qui n’aurait peut-être pas pu se faire sans les femmes. Pas uniquement parce que ce sont des femmes : les anonymes qui ont tressé les mémoires en tore de ferrite des missions Apollo, ou les plus connues qui ont voyagé dans l’espace. Mais aussi parce qu’elles ont calculé ou codé les explorations spatiales. Et comme c’est un sujet vaste, il s’agit, pour l’instant, de la première partie consacrée à trois femmes afro-américaines qui ont travaillé au NACA puis à la NASA : Dorothy Vaughan (1910 – 2008), Katherine Johnson (1919-2020) et Mary Jackson (1921 – 2005). Les portraits de ces trois femmes sont précédés d’une chronologie de la conquête de l’espace.
Si on devait définir Claire Mathieu en mots-clés, ce serait, dans le désordre : algorithmes, Parcoursup, CNRS, pédagogie et éthique. Mais comme c’est très réducteur, ce portrait de celle qui a codé l’algorithme de Parcoursup évoquera, outre ces sujets, son parcours et son passage au Conseil présidentiel de la science. Et, si vous ne savez pas vraiment ce qu’est un algorithme, normalement, cette notion devrait vous être plus familière après la lecture de la dépêche, et qui sait, peut-être vous donner envie de vous y mettre.
Au départ, une nécrologie de Lorinda Cherry qui se fait très très tardive. À l’arrivée une dépêche qui évoque aussi deux de ses contemporaines, Evi Nemeth et Jude Milhon, pour célébrer la journée des femmes en science ou journée Ada Lovelace.
Lorinda Cherry a été membre de l’équipe qui a conçu UNIX, Evi Nemeth a été surnommée la « grand-mère de l’administration de système », quant à Judith Milhon, elle est tout simplement la première hackeuse et l’inventrice du terme « Cypherpunk ».