Sous l'impulsion notamment de François Marthaler, conseiller d'État du
canton de Vaud en Suisse (un membre de l'exécutif cantonal, responsable du département des infrastructures), un mouvement de fond en faveur des logiciels libres s'y développe.
Comme dans d'autres administrations publiques de par le monde, des logiciels propriétaires sont progressivement remplacés par des logiciels libres, c'est le cas par exemple avec l'utilisation de
typo3 pour les sites officiels du canton (
http://www.vd.ch/) ;
OpenOffice.org est aussi en cours d'évaluation pour un futur déploiement.
Mais là où cela devient encore plus intéressant, c'est quand le canton décide de prendre à bras le corps la mise à disposition à ses administrés d'un
progiciel de gestion intégré (PGI, un
ERP en anglais) en mandatant des entreprises pour développer une adaptation aux contraintes locales d'un logiciel libre bien connu dans le domaine :
TinyERP. Le résultat est d'ores et déjà
disponible.
M. Marthaler déclare notamment sur son site :
Les logiciels libres échappent à la logique marchande des grands éditeurs, genre Microsoft, qui dominent le marché mondial. Ils sont disponibles gratuitement. Ils sont le fruit de la coopération et d'un travail motivé par la joie de créer plus que par les bénéfices escomptés. Les logiciels libres sont une contribution au développement durable.
On peut se réjouir de voir les logiciels libres prendre constamment une place plus importante pour l'administration et les politiques et, plus encore, lorsqu'un tel discours est tenu : précis, factuel et ne se préoccupant pas uniquement de l'aspect gratuit des logiciels libres.
NdM : cette nouvelle vient confirmer les orientations retenues en 2004 par le canton de Vaud et la ville de
Lausanne.