arnaudus a écrit 4626 commentaires

  • [^] # Re: Et on peut dire qu'on l'a échappé belle !

    Posté par  . En réponse au lien 1 280 individus seulement: l'humanité aurait failli disparaître il y a près de 900 000 ans. Évalué à 6. Dernière modification le 03 septembre 2023 à 23:01.

    La taille efficace, c'est une estimation de l'effet d'échantillonnage (dérive génétique) dans une population ou une espèce. On peut la calculer de plusieurs manières différentes; je n'ai pas lu l'article mais j'imagine qu'à cette échelle de temps la seule chose possible c'est de calculer un taux de coalescence (une sorte d'approche généalogique basée sur les séquences des génomes complets, avec plein de statistiques—c'est une méthode assez imprécise, surtout quand on remonte loin).

    Pour des raisons historiques et statistiques, cette mesure est homogène à un nombre d'individus, d'où le nom "taille de population". Techniquement, la taille efficace serait la taille d'une population idéale dans laquelle tous les individus contriburaient à la reproduction avec la même probabilité. Quand on la calcule sur des espèces contemporaines, on s'aperçoit que la taille efficace est souvent 10 à 100 fois plus petite que le nombre d'individus qu'on peut recencer. C'est logique : on ne compte pas les vieux, ni les jeunes, ni les individus qui ne contriburont pas à la reproduction; s'il y a un accès inégal à la reproduction (par exemple un système du style "harem"), la grande majorité des mâles ne comptent pas, etc. Pire, la structuration des populations affecte énormément la taille efficace; on peut par exemple imaginer une espèce avec des millions d'individus sur le continent, et 1000 sur une île. Si pour n'importe quelle raison la population continentale finit par s'éteindre, quand on fait la généalogie, on ne retrouve que la population de l'île, donc à très faible effectif, alors qu'à aucun moment l'effectif de l'espère n'est tombé si bas. Idem lors de l'appartition d'une nouvelle espèce (spéciation); on observe très peu d'individus fondateurs. Bref, c'est un très mauvais indicateur démographique, donc il n'y a pas de quoi en conclure quoi que ce soit de très précis sur les tailles réelles des populations.

  • [^] # Re: Et on peut dire qu'on l'a échappé belle !

    Posté par  . En réponse au lien 1 280 individus seulement: l'humanité aurait failli disparaître il y a près de 900 000 ans. Évalué à 5.

    Il faut réaliser qu'on parle de taille efficace de population, et pas de taille démographique. Il pouvait donc y avoir beaucoup plus d'individus vivants que ça, et les changements de taille efficace peuvent être dûs à autre chose qu'à des fluctuations démographiques (par exemple, des changements dans la structure des populations, typiquement, un isolement entre les populations).

    Ça reste un petit nombre de reproducteurs pour un primate.

  • [^] # Re: Quelques petites réflexions en passant, qui ne valent pas grand chose

    Posté par  . En réponse au message Imposer aux salariés ou usagers de signer un contrat tiers ?. Évalué à 4.

    Quid de la clause de non-garantie? (Clause qui est probablement illégale en France de toutes manières. )

  • [^] # Re: Faut signer le CLUF au boulot ?

    Posté par  . En réponse au message Imposer aux salariés ou usagers de signer un contrat tiers ?. Évalué à 5.

    S'il s'agit de conditions générales de vente, le code de la consommation est assez clair: en cas de contrat à durée indéterminée, le professionnel peut modifier les conditions, te le notifier (par courrier électronique, j'imagine, ou peut-être par voie d'affichage), et tu as le choix de résilier ou de continuer à utiliser le service (auquel cas ça vaut acceptation).

    « Passer la porte d'entrée de mon magasin vaut acceptation de la dernière version des conditions d'utilisation que j'aurai publiée sur mon site Web » : vous pensez que ça tiendrait, en cas de litige ?

    J'imagine que ce n'est que la vente qui vaut acceptation des conditions générales de vente, par contre, rentrer dans le magasin doit valoir acceptation d'une sorte de règlement intérieur. Un peu comme aller sur un site vaut acceptation des conditions d'utilisation.

    La jurisprudence est assez constante, tu n'as pas besoin d'un accord explicite (et encore moins signé) pour qu'un contrat soit conclu. Si par exemple la modification des conditions d'utilisation est visible ou affichée (par exemple, "on ne prend plus les chèques", ou "amende de 10€ si vous perdez votre carte") et que tu continues à utiliser le service, jamais tu ne pourras opposer de ne pas avoir signé un avenant à ton contrat. Tu as peut-être plus de chances si c'est un clause cryptique (par exemple sur les conditions de résiliation) et si tu peux montrer que rien n'a été fait pour te prévenir. En tout cas, à ma connaissance, il n'est absolument pas envisageable pour un professionnel de devoir maintenir en parallèle plusieurs versions des CGV en fonction de la date à laquelle ils ont signé le contrat, donc soit tu acceptes de t'aligner sur la version la plus récente, soit tu ne peux plus utiliser le service.

    Tu peux voir ça comme pour la mise à jour d'un logiciel. Si la licence a changé, tu n'es pas nécessairement prévenu; pourtant, tu ne peux pas te prévaloir de l'ancienne licence pour la nouvelle version.

  • [^] # Re: Faut signer le CLUF au boulot ?

    Posté par  . En réponse au message Imposer aux salariés ou usagers de signer un contrat tiers ?. Évalué à 5.

    Si c'était le cas, ça ne peut pas impliquer implicitement qu'on accepte les licences de ces outils.

    Non, mais il n'y a pas besoin, en fait. La charte informatique annexée au règlement intérieur contient très probablement une phrase du type "Les logiciels doivent être utilisés conformément à leur licence", donc quand ta hiérarchie te dire "on change de logiciel pour telle ou telle activité", soit tu utilises le logiciel sans respecter la licence (et donc, tu contreviens au règlement intérieur), soit tu refuses d'utiliser le logiciel (et donc, tu suspends potentiellement ton contrat de travail, puisque le respect des consignes hiérarchiques n'est pas optionnel).

    "certainement pas par les versions ultérieures.": je pense que tu te trompes dans ton analyse, puisqu'il est bien indiqué que c'est l'utilisation du service qui vaut acceptation des conditions. Dans ton contrat, tu ne t'engages pas à accepter de futures conditions qui n'existent pas encore, ce qui serait en effet contestable, mais tu t'engages à ce que l'utilisation du service tienne lieu d'acceptation des conditions en cours—tu es donc libre d'arrêter d'utiliser le service à tout moment si tu es en désaccord avec l'une des conditions d'utilisation.

  • [^] # Re: Faut signer le CLUF au boulot ?

    Posté par  . En réponse au message Imposer aux salariés ou usagers de signer un contrat tiers ?. Évalué à 5.

    Ça me semble évident. Les employés sont soumis aux clauses des contrats signés par l'employeur; charge à l'employeur de faire respecter ces clauses en interne, via son règlement intérieur.

    Extrait de la charte informatique de l'Université de Lorraine (premier lien Google, ne me demandez pas pourquoi): ne pas installer, télécharger ou utiliser sur le matériel de l’Université de Lorraine, des logiciels ou progiciels sans respecter les droits de licence ; les logiciels doivent être utilisés dans les conditions des licences souscrites ;"

    J'ai même l'impression que d'essayer de faire des choses visiblement absurdes (diffuser les codes de déverrouillage des logiciels, ou violer la confidentialité des données fournies par un client sous prétexte que l'employé n'a pas signé de cause de confidentialité directement avec le client) ne sont même pas du ressort du règlement intérieur, mais carrément du code du travail.

  • [^] # Re: Sous le coup de la Loi ?

    Posté par  . En réponse au lien Google demande aux applications d'utiliser un niveau d'API Android de moins de deux ans. Évalué à 4. Dernière modification le 29 août 2023 à 12:09.

    Cet article me semble particulièrement mal rédigé. Si tu vends des porte-clés connectés, et que tu t'aperçois que les articles vendus entre 2014 et 2016 avaient une faille de sécurité permettant à un attaquant MITM de connaitre la localisation du porte clé, ça semble logique de leur interdire l'accès à tes serveurs. C'est un cas où tu réduis délibérément la durée de vie du produit, pour une question de sécurité. Tu pourrais dire qu'éventuellement dans un monde idéal tu devrais proposer une mise à jour du firmware, mais sur des produits qui ont 8 ans, qui n'ont pas forcément de connectique, comment en pratique tu peux mettre en place un service de flashage des puces?

    J'ai toujours eu un problème avec le concept d'obsolescence programmée dans sa "vraie" définition, parce que c'est un phénomène hyper-marginal. Dans la réalité, l'obsolescence arrive par la sortie de modèles plus performants et/ou moins coûteux (par exemple, tu remplaces ta console de jeu par un nouveau modèle plus performant, sur lequel tous les nouveaux jeux vont sortir), pour des raisons économiques (typiquement, il arrive un moment où le support des versions anciennes nécessite de maintenir une quantité croissante de patches pour une base d'utilisateurs décroissante, ce qui finit par ne plus avoir de sens), pour des raisons de sécurité (protocole trouvé impatchable…), parce que l'entreprise a été rachetée 72 fois et délocalisée, parce que quelqu'un a oublié de prolongé le nom de domaine, parce que la boîte a coulé, parce que les serveurs ont claqué et que personne ne savait plus à quoi ils servaient. Tout ça est plus ou moins délibéré, mais ça n'est que marginalement dû à une forme de malveillance. Le mieux qu'on pourrait faire, c'est d'exiger qu'en cas d'interruption ou de dégradation du service, le consommateur puisse obtenir le remboursement partiel du logiciel ou de l'objet connecté, éventuellement proratisé sur une durée contractuelle d'utilisation garantie, clairement indiquée lors de l'achat (le but serait d'augmenter le coût de l'abandon du produit, afin de faire pencher la balance vers la durabilité). Mais ça serait absurde d'imposer par la loi de maintenir un logiciel de 18 ans parce qu'il y a 3 utilisateurs dans le monde, ou pire, d'inciter les entreprises à laisser fonctionner des logiciels qui ont des trous de sécurité béants, parce qu'il serait interdit de bloquer le service.

  • [^] # Re: Le telephone pro

    Posté par  . En réponse au journal Maltraitance informatique. Évalué à 1.

    J'ai du mal à savoir si c'est un troll ou si tu ignores que les enseignants sont en train d'enseigner pendant les heures ouvrables, ce qui fait que les seuls créneaux pour communiquer (entre enseignants, avec l'administration, ou avec les parents d'élèves), c'est justement en dehors des heures ouvrables?

  • [^] # Re: Problème de méthodologie

    Posté par  . En réponse au lien Éducation : voici pourquoi les "données probantes" ne disent pas tout. Évalué à 6.

    Je méprise les charlatans, c'est évident. Mais je pense que les charlatans sont des gens éminemment méprisables, de toutes manières. Certains ne sont pas conscients qu'ils sont des charlatans (ça semble être le cas de certains naturopathes, etc), mais ça n'enlève pas qu'ils gagnent leur vie en tant qu'imposteurs, et en se gardant bien de se poser des questions.

    Par contre, je n'ai absolument rien contre toi, je ne sais pas du tout comment tu as pu imaginer le contraire. Tu as répondu à mon post de manière super-agressive et ad-hominem, ce qui a définitivement pourri la discussion.

  • [^] # Re: Problème de méthodologie

    Posté par  . En réponse au lien Éducation : voici pourquoi les "données probantes" ne disent pas tout. Évalué à 8.

    C'est pas grave puisque justement je n'ai pas parlé de sciences de l'éducation. J'ai parlé des théories pseudoscientifiques fumeuses mises en avant par les charlatans de l'éducation, et les raisons pour lesquelles ils font tout pour qu'elles ne soient pas remises en cause par des choses aussi vulgaires que de la science et des données.

    Après, si tu n'aimes pas mon style, tu n'es pas obligé de lire.

  • [^] # Re: Problème de méthodologie

    Posté par  . En réponse au lien Éducation : voici pourquoi les "données probantes" ne disent pas tout. Évalué à 5. Dernière modification le 25 août 2023 à 15:54.

    J'ai l'impression qu'on parle quand même de choses qui sont très différentes. La recherche en sciences de l'éducation, c'est un domaine des sciences humaines, qui cherche à comprendre l'influence des différentes méthodes d'enseignement sur les élèves, à court terme (par exemple sur la note qu'ils auront au contrôle), à long terme (par exemple sur les scores d'alphabétisation), et sur la société (niveau de vie, emploi, criminalité, etc).

    Je ne connais rien au sujet, mais les sciences de l'éducation, c'est un domaine dominé par les courants dogmatiques. Différentes philosophies de l'enseignement sont apparues pour coller à différents courants religieux, politiques, ou pseudo-scientifiques (comme la psychanalyse); puis à différents mouvements ou tendances de la société (avant/après Mai 1968, typiquement). Les changements de ministres sont souvent associés à des innovations drastiques, soufflées par des conseillers douteux, à qui ont doit par exemple les maths modernes ou la méthode globale. Par dessus, en France, tu as des "innovations" qui viennent des ministères et des écoles supérieures de formation (IUFM, puis ESPE), qu'on peut sans trop exagérer assimiler à un mouvement pseudoscienfique (c'est eux qui inventent le fameux jargon ridicule), et dont les réformes successives ont pour principal objectif de diminuer leur pouvoir de nuisance.

    Tout ça pour dire qu'il faut bien se rendre compte que quasiment rien dans les programmes scolaires ou la formation des enseignants n'a de base scientifique, et c'est aussi vrai dans la plupart des domaines liés (typiquement, la formation professionnelle). Une des raisons, c'est que les multiples "pédagogues" issus d'une école de pensée ou d'une autre ne souhaite absolument pas que les méthodes qu'ils proposent soient testées. La raison, c'est juste que la méthode est basée sur des considérations idéologiques (souvent avec de bonnes intentions), et que la pédagogie n'est qu'une excuse.

    Par exemple, les défenseurs des méthodes fondées sur la "bienveillance" (absence de sanctions en cas d'échec ou de non-respect des règles) prétendent qu'on apprend mieux dans ce genre de contexte. Il faut bien avoir conscience qu'ils se moquent complètement que cette dernière phrase est vraie ou fausse, et ne souhaitent absolument pas que cette affirmation soit testée. L'augmentation du niveau d'étude au recrutement (master au lieu de licence) est fondée sur l'argument de la qualité de l'enseignement, mais c'est évidemment sans rapport avec la question (qui tourne plutôt autour des effectifs universitaires, des durées des carrières, de la revalorisation des grilles de salaires, etc). Je ne vais pas faire une liste avec des centaines d'exemples, mais tout est comme ça : l'introduction d'outils numériques, les devoirs à la maison, l'évaluation, les classes de niveau, etc etc; tout ça n'est que du dogme politique.

    Du coup, il faut lire entre les lignes. Quand un professionnel de la pédagogie dit "Les sciences de l'éducation sont trop complexes pour être approchées par les méthodes réductionnistes issues de la pensée positiviste", il veut en faire dire "il est hors de question que mes convictions dans le domaine puissent être remises en cause sur des bases rationnelles".

    Regarde ce qu'il écrit: Le discours sur les données probantes est souvent très exclusif. Certains auteurs proposent même une hiérarchie formelle des approches méthodologiques et de la robustesse des « preuves » en recherche. Ah bah oui mon gars, c'est un peu ça l'idée de la recherche scientifique, en fait. Si tu as sorti tes méthodes pédagogiques de ton fondement et que tu te refuses à les évaluer de manière contradictoire, c'est que tu fais un peu de la m***, en fait. Seuls les charlatans tiennent ce genre de discours.

    Ça me fait un peu penser à la chroniqueuse que France Inter a eu l'idée saugrenue de mettre à l'antenne cet été; elle milite pour plus de dialogue entre la médecine et la psychanalyse. Il y a un côté "Je rêve d'un monde où les Juifs et les Nazis pourraient discuter paisiblement."

  • # Problème de méthodologie

    Posté par  . En réponse au lien Éducation : voici pourquoi les "données probantes" ne disent pas tout. Évalué à 4.

    En fait, cet article serait plutôt "Pourquoi certains acteurs des sciences sociales refusent la méthode scientifique?". Par contre, c'est étonnant, beaucoup aiment bien coller le mot "sciences" devant le nom de leur discipline, tout en continuant à publier leurs élucubrations qui ne sont pas censées être testables ou vérifiables par des expériences ou des données.

  • [^] # Re: Titre vs contenu de l'article

    Posté par  . En réponse au lien Comment Elon Musk et Starlink ont, pour 400 millions de dollars, "trahi" l'armée ukrainienne. Évalué à 1.

    L’observation en direct ne concerne que l’astronomie amateur ; en l’état les starlinks sont de la pollution. C’est « dommage » mais cet argument ne concerne pas les professionnels.

    La discussion, c'était que c'était la fin de l'astronomie. La réalité, c'est que ça gêne réellement quelques observations pour la recherche (champ large, radio-télescopes avec des longueur d'onde bien particulières…), et j'ai du mal à imaginer que ces limitations ne puissent pas être contournées par des moyens algorithmiques (il n'y a aucun moyen de confondre une trainée satellite avec quoi que ce soit d'autre; les observations sont déja de toutes manières imparfaites—avions, satellites existants, phénomènes atmosphériques, rentrées de poussières ou de bolides…), et au pire les orbites des satellites sont très bien documentées, ce qui permettrait de savoir à la seconde près quand le satellite va entrer dans le champ du télescope). Après, il y a surtout des arguments moraux (pourquoi une entreprise peut décider de modifier le ciel nocturne sur toute la planète, etc), mais quand on voit le massacre des milieux naturels (y compris pour consruire des télescopes dans des lieux isolés), des petits points dans le ciel de magnitude inférieure à 6 (donc, invisibles à l'oeil nu en théorie), ça semble assez marginal (en plus d'être un combat perdu d'avance, au passage).

    Et là encore, les satellites en orbite basse ne sont visibles que lorsqu'ils ne sont pas dans le cône d'ombre de la terre. 600km, c'est moins de 10% du rayon de la terre, les satellites ne sont donc éclairés qu'à l'aube et au crépuscule. Ces moments sont souvent inexploitables pour l'observation astronomique de toutes manières, puisque la nuit n'est pas parfaite. Donc, pareil, en effet, peut-être que ces satellites vont réduire la période d'observation d'une heure ou deux, mais pas de quoi arrêter les observations astronomiques, même professionnelles.

  • [^] # Re: Titre vs contenu de l'article

    Posté par  . En réponse au lien Comment Elon Musk et Starlink ont, pour 400 millions de dollars, "trahi" l'armée ukrainienne. Évalué à -1.

    une ressource stratégique qui dépend d'un seul homme sans aucun mandat.

    Certes, mais il ne les a pas volés, ses satellites. Il les a achetés et les a envoyés avec ses fusées.

    Les autres grandes puissances vont certainement en faire autant.

    En théorie, il suffit de 3 satellites géostationnaires pour couvrir l'ensemble de la Terre… Les satellites en orbite basse, ça permet d'abaisser le ping (sans que ça soit complètement ouf non plus…), mais j'ai du mal à voir pourquoi des satellites géostationnaires dédiés aux opérations militaires ne pourraient pas faire l'affaire.

    outre la fin de l'astronomie depuis la Terre

    C'est ce qu'on lit, mais ça reste très exagéré. Le ciel, c'est plus de 41000 degrés carrés; il y a moins d'une chance sur 10 d'avoir un satellite Starlink dans le champ d'un télescope. Pour l'observation en direct, un satellite ne va pas gêner, on va voir un point qui bouge dans le champ, c'est tout. Les magnitudes sont assez petites (ce n'est pas un flash iridium, qui pouvait se voir en plein jour). Et surtout, les satellites en orbite basse ne sont visibles qu'une heure après le coucher et une heure avant le lever du soleil, c'est à dire dans des conditions qui de toutes manières ne sont pas compatibles avec l'observation astronomique (crépuscule). Bien sûr, certains appareils scientifiques vont être gênés (ceux qui observent à des longueurs d'onde proche de celle des satellites par exemple), et il faudra traiter les images en pause longue pour l'astrophoto, mais je trouve que les nuisances dues aux satellites sont considérablement inférieures à celles liées à la pollution lumineuse des éclairages nocturnes.

    ça va finir par faire du monde là-haut.

    Évidemment, il va falloir mettre en place une sorte de contrôle aérien international. Ça s'est fait pour l'aviation; au début les avions volaient comme ils voulaient, et puis il y a eu quelques collisions, du coup on a mis en place des règles et un contrôle. J'ai du mal à comprendre pourquoi il n'y a pas déja des "couloirs" pour les satellites qui suivent une orbite similaire, les collisions dangereuses (haute vélocité) sont celles entre des orbites qui se croisent, et je ne comprends pas comment il est autorisé d'avoir des orbites équatoriales et polaires à la même altitude, par exemple.

    L'avantage de l'orbite basse, c'est que ça finit quand même par retomber (dans les 25 ans).

  • [^] # Re: d'un Z qui veut dire …

    Posté par  . En réponse au journal Poursuites contre z-library : l'accès à la connaissance est un droit humain. Évalué à 3.

    Tu veux dire que le livreur ne va pas balancer le colis par dessus la barrière?

    Si c'est le cas, il faudrait que je trouve un dealer qui vend des bouquins et des bobines de PLA.

  • # Titre vs contenu de l'article

    Posté par  . En réponse au lien Comment Elon Musk et Starlink ont, pour 400 millions de dollars, "trahi" l'armée ukrainienne. Évalué à 7. Dernière modification le 23 août 2023 à 16:09.

    C'est bizarre, l'article dit un peu le contraire du titre. Musk semble avoir commencé à râler et à dire qu'il voulait être payé après (i) qu'il ait été avéré que Starlink était utilisé par les unités engagées au front (et que la guerre c'est caca, tout ça), (ii) que des responsables Chinois lui ont un peu expliqué que ça se pourrait bien que les Tesla se vendent moins bien du côté de Pékin si Vladimir était fâché, et (iii) il a eu Vladimir lui-même au téléphone, et que ça l'a un peu refroidi (peut-être lui a t-on expliqué qu'il ferait mieux d'intégrer les techniques de résistance au plutonium à son programme d'entrainement au MMA).

    Du coup, ce que je comprends, c'est que le pognon, c'est une excuse, et que pour tout un tas de raisons inavouables, ses amis dictateurs lui ont fait comprendre qu'aider l'Ukraine n'était pas très bon pour les affaires (et pour la santé).

  • [^] # Re: d'un Z qui veut dire …

    Posté par  . En réponse au journal Poursuites contre z-library : l'accès à la connaissance est un droit humain. Évalué à 7.

    Le principe d'un abonnement Premium pour distribuer de la contrefaçon ne te choque pas? Ce n'est pas un appel aux dons pour faire tourner un serveur associatif, c'est un abonnement commercial pour accéder à un service ostensiblement illégal. La prochaine étape, c'est quoi? Amashit Prime, avec une livraison en scooter en moins de 24h contre un abonnement exclusif au dealer? Ou bien un paywall cookies vs. abonnement pour un site pédoporno? La philosophie de Z-library, c'est l'anarcho-ultralibéralisme? Les recettes du capitalisme non-régulé appliquées aux activités illicites?

    Je ne suis même pas en train de dire que ça n'existe pas, puisque bien sûr la contrefaçon est très largement industrialisée depuis Megaupload et compagnie; ce qui me choque c'est de tenter l'histoire de l'"accès à la connaissance". Mais bien sûr, les films de boule en streaming sur des serveurs plein de pubs, c'est aussi pour la culture. Je trouve ça assez irrespectueux pour les vrais militants qui essayent de limiter les dérives de l'"industrie de la culture"…

  • [^] # Re: d'un Z qui veut dire …

    Posté par  . En réponse au journal Poursuites contre z-library : l'accès à la connaissance est un droit humain. Évalué à 5.

    C'est marrant quand même, la contrefaçon c'est acceptable quand on veut récupérer une œuvre commerciale, même si un intermédiaire se fait du beurre dessus, par contre, la contrefaçon d'un logiciel libre c'est le capitalisme qui habite Satan.

    L'idée du droit d'auteur, c'est qu'il est amoral. L'auteur décide des modalités de diffusion de sa création; s'il le souhaite il l'échange contre de l'argent, s'il le souhaite il le diffuse gratuitement, avec ou sans restrictions. Moi, dans cette histoire, je ne vois qu'un site parasite, qui monnaie l'accès à des œuvres qu'il n'a pas le droit de distribuer.

    Il y a un gouffre quand on compare à sci-hub, puisque sci-hub diffuse des pdf d'articles scientifiques à perte (pas de revenus), et les œuvres distribuées le sont avec la bénédiction des auteurs (qui ne sont pas rémunérés sur les profits des éditeurs).

  • [^] # Re: Faut-il vraiment faire confiance à CHATGPT pour ce genre de choses ?

    Posté par  . En réponse au lien Shai : assistant de ligne de commande. Évalué à 2. Dernière modification le 22 août 2023 à 15:32.

    Tout dépend de ce que tu veux. Si tu veux un avis un peu random, comme tu aurais eu sur un forum ou en demandant à ton collègue de bureau, ChatGPT fait parfaitement le job. Si tu veux la réponse qu'aurait donné un des développeurs du projet, alors non : chatGPT ne peux pas connaitre la réponse à une question qui ne peut être répondue que par un spécialiste.

  • [^] # Re: UI

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de GIMP 2.99.16 : édition Wilber Week 2023 !. Évalué à 2.

    Je n'ai jamais lu la doc de Gimp hein

    20 ans de recherches Google peuvent facilement remplacer la doc, ça n'est pas un signe d'interface intuitive.

    Un outil en ligne de commande, tu sais que tu vas devoir lire une doc pour comprendre comment il marche. Un logiciel muni d'une interface graphique, tu peux légitimement t'attendre à pouvoir l'utiliser sans aller suivre une formation. Ça marche aussi pour les jeux par exemple; souvent, les jeux commerciaux sont conçus pour être utilisables directement, ce qui n'est pas le cas de tous les jeux non-commerciaux.

    Même sur des trucs très très grand public comme OFfice, vas éditer un powerpoint ou un document word remplis de captures d'écrans réalisé par une autre personne

    Oui, mais ça c'est lié à la mauvaise utilisation des outils. C'est une question de philosophie, soit le logiciel t'interdit de faire ce genre de choses, mais du coup il est limitant, soit il l'autorise, et du coup il permet de produire des fichiers irrécupérables. Avec Gimp tu peux aussi encoder une image avec un pixel par layer, ça ne va pas être facilement manipulable non plus.

    C'est essentiellement une des tares du concept WYSIWYG

    Tu veux dire que tu penses qu'il n'est pas possible de créer un document Latex irrécupérable? :-)

    c'est assez compliqué d'étiter des images en WYSIWYM

    GIMP est scriptable…

    à part pour les générer via deep learning.

    Une interface AI du type "chatbot" me semblerait tout à fait faisable, avec des séries de commandes séquentielles ("éclaicis un peu l'image", "diminue le contraste à l'arrière plan", "retire les fils électriques", "non, tu as retiré les cheveux des personnes, seulement les fils électriques", etc.).

  • [^] # Re: UI

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de GIMP 2.99.16 : édition Wilber Week 2023 !. Évalué à 3. Dernière modification le 21 août 2023 à 18:23.

    Je suis aussi utilisateur de Gimp depuis plus de 2 décades, j'avoue que je suis toujours perplexe devant ces supposés manquemant en terme d'UX

    Je pense qu'il est habituel de partir du principe qu'un logiciel muni d'une GUI, c'est comme un site web, ça ne nécessite pas de doc ou de tutoriel pour comprendre son fonctionnement, ce qui ne marche pas vraiment avec GIMP. Justement, GIMP pourrait aussi trouver son public auprès d'utilisateurs occasionnels, via une interface simplifiée par exemple. Ce n'est pas la direction qui est prise, et il n'y a rien de mal à ça, mais du coup il ne faut pas s'étonner que certains se plaignent de son interface (en tout cas, en tant qu'utilisateur occasionnel, je trouve son interface souvent très frustrante).

    Exemple typique: j'ouvre une image avec Gimp pour trouver un exemple, bah je l'ai tout de suite: il n'y a pas de barres d'outils. J'ai dû les fermer en me gourant de fenêtre la dernière fois ou quelque chose comme ça. J'ai cliqué au pif dans Windows -> Toolbox et j'ai retrouvé une partie des trucs, mais franchement, je pense que personne ne veut ouvrir un logiciel et ne rien voir. Si moi je dois aller farfouiller pour même de faire quoi que ce soit, quelqu'un d'un peu moins habitué aux ordinateurs n'arrivera jamais à commencer.

    Deuxième exemple: je veux rajouter du texte à mon image, je clique sur texte, je clique dans l'image, je tape mon texte. Je veux fermer le dialogue, je clique ailleurs dans l'image; ça crée une autre zone de texte. Je clique en dehors de l'image, ça crée une zone de texte en dehors de l'image. Ça, aucun logiciel ne le fait, c'est juste non-intuitif. Sous Powerpoint, LibreOffice, ou n'importe quel logiciel en fait, cliquer en dehors du menu fait disparaitre le menu. Bah là, non.

    Troisième exemple: j'écris "Toto" en haut, j'écris "Tutu" en bas de l'image, je me dis "en fait, je vais supprimer "Toto", alors je clique sur la gomme, et paf, ça ne marche pas, parce que la sélection est autour de Tutu. Echap? Non. Clic droit? Non. On reprend l'outil de sélection, on sélectionne autour de "Tutu"? Non, il y a maintenant deux zones sélectionnées (wtf?). C'est hyper frustrant. Mon expérience avec GIMP, c'est de passer 80% du temps à essayer de comprendre pourquoi ça n'écrit pas sur le dessin, et d'écraser ma souris en grinçant "P***ain, mais écris!".

    Évidemment, GIMP n'est pas buggué. Il a juste un comportement qui est hyper non-intuitif. Ça n'est même pas qu'il est mal conçu, c'est qu'il est juste trop "pensé", comme si c'était mal de faire comme les autres logiciels, comme s'il fallait en quelque sorte "payer" le droit d'utiliser les fonctions de base en pleurant des larmes de frustration.

    C'est nettement plus facile à dire qu'à faire, mais les designers, normalement, ils prennent un échantillon des clients potentiels du logiciel, ils les mettent devant, et ils leur demandent de faire un tâche simple (passer la photo en noir et blanc, la tourner de 90°, etc). Ils prennent des notes sur ce que les gens font, et font évoluer le logiciel pour que ce que les gens font intuitivement fasse en fait ce que c'est sensé faire.

    Encore une fois, l'argument du public visé, de l'originalité, de la dette technique, tout ça s'entend. Mais les réponses du style "je ne vois pas ce qui ne va pas dans l'interface avec Gimp", c'est quand même bizarre, parce qu'en tout cas pour moi ce qui ne va pas, ça me crève les yeux : le truc ne fait juste pas ce que tu lui demandes de faire, et les raisons pour lesquelles il ne le fait pas sont incompréhensibles. C'est une sorte de vi en mode graphique, en fait :-) J'utilise souvent vi et je m'en sors honorablement la plupart du temps, mais en effet, la complexité de son interface me semble quand même évidente.

  • [^] # Re: pas si simple

    Posté par  . En réponse au lien FUN : L’intelligence artificielle n’existe pas, par Luc Julia. Évalué à 1.

    Cadre sup dans une entreprise de tech vs logicien muni d'une thèse de philo. C'est vrai, après tout, le dir com de Total a des argument 'achement intéressants sur le changeent climatique, pourquoi on écoute les climatologues? D'ailleurs, ceux qui disent que la com de Total est creuse et "greenwhashed" doivent manquer d'intelligence, c'est la seule explication. Heureusement que ni66 a tout plein d'intelligence à revendre.

  • [^] # Re: Vu, et pas complètement approuvé

    Posté par  . En réponse au lien FUN : L’intelligence artificielle n’existe pas, par Luc Julia. Évalué à 4.

    Ben il est pas pour toi, t'es toujours limité à 90.

    Je connais plein d'endroits comme ça; je ne sais pas si je suis une AI mais ça me fait bugguer aussi.

    J'ai peur que la conduite autonome, encore pour un certain temps, ne puisse pas vraiment se régler sans une carte GPS de bonne qualité, par rapport à laquelle les informations des caméras seront analysées. On peut aussi envisager que les voitures partagent les "points noirs", qui pourront être mis à jour à la main.

    Pour le mec qui se ballade avec un panneau stop, c'est de toutes manières un problème pour tout le monde. On peut imaginer une blague avec un faux panneau stop, avec un panneau stop orange et pas rouge, etc. Les situations ambigües, c'est souvent, même pour les humains. Ce matin, c'était un ouvrier sur un chantier qui faisait signe aux voitures de passer au feu rouge dans une zone où on ne pouvait plus se croiser à cause du chantier. Il n'y a pas besoin de consulter le code pour savoir que si un flic mal luné passe par là, l'excuse du Village People torse nu avec son casque qui fait signe de passer, ça ne va pas marcher des masses. La voiture autonome va avoir tendance à être prudente et à rester bloquée à un feu coincé au rouge, pas exemple. C'est normal, et c'est même ce qu'on lui demande.

    Si on veut que la voiture autonome force le passage dans les embouteillages, alors il faudra aussi assumer les bosses sur la carrosserie. Je croyais que l'idée, c'était de conduire mieux qu'un humain, pas de se comporter comme un parisien au volant.

    Et puis, son truc, ça n'est pas censé être une expérience de pensée. En vrai, si on colle une voiture autonome sur la place de l'étoile, il se passe quoi? Parce que oui, elle pourrait peut-être rester bloquée, mais a-t-il vraiment essayé? Si ça se trouve elle s'en sort honorablement. C'est ça le problème avec les préjugés, on construit ses arguments sur ce qu'on pense qu'il est possible qu'il soit vrai, ça ne fait pas beaucoup avancer les choses.

  • [^] # Re: pas si simple

    Posté par  . En réponse au lien FUN : L’intelligence artificielle n’existe pas, par Luc Julia. Évalué à 3.

    C'est pareil pour l'évaluation du bénéfice/risque d'une IA : il faut la faire même si on sait que le résultat de l'évaluation sera impacté par les externalités que tu cites.

    Bah du coup, franchement, je ne vois pas. Ce n'est pas la météo que tu demandes, pour la météo, on a un modèle physique, et des exabytes de données mondiales sur des dizaines d'années d'archives pour calibrer les modèles. Là, il faut juste prédire le futur de l'humanité. Tu vas interroger des dizaines d'experts dans plein de domaines qui vont te raconter un peu ce qu'ils veulent, et après tu vas devoir intégrer ça.

    Tu vas avoir au moins quatre cas, en fait. Un cas où l'IA ne fait qu'améliorer un algorithme existant. Typiquement, les prévisions météo. Dans ce cas, ce n'est pas très dur d'imaginer ce que serait un monde avec de meilleures prévisions météo, et ça ne fait pas très peur. Tu peux aussi avoir des moteurs de recherche encore plus performants, ça fait un peu peur mais pas tant que ça, et ça aurait très bien pu exister sans IA.

    Le deuxième cas, c'est quand on ne voit pas quel est le bénéfice, sauf pour des activités illégales. Par exemple, un générateur de spam, ou une analyse de vidéo qui permet de reconstituer le code des CB à partir du mouvement des bras des gens qui tapent leur code. OK, donc ces IA sont à bannir, mais ces IA ne seront probablement jamais distribuées dans le cadre légal qui permettrait à l'État de les contrôler.

    Le troisième cas, c'est une IA qui va remplacer le boulot d'un humain, dans le démarchage téléphonique, les hotlines, les cabinets de conseil, les administrations, etc. Là, il ne va pas y avoir trop d'effets directs, à part celui d'avoir un service plus fiable, plus reproductible, plus rapide, 24h/24, etc. Bien sûr, l'IA va aussi parfois faire des erreurs, mais probablement moins que les humains. Les externalités ne sont "que" sociales, et le dilemme est insoluble (on le sait, parce qu'on n'a jamais été capables de le résoudre pour les machines et les robots) : on décharge des gens d'une tâche répétitive, on améliore la rentabilité des entreprises et souvent la qualité du service, mais on prive des gens d'emploi; et gnagna chômage, et gnagna partage du temps de travail, et gnagna croissance, et gnagna néolibéralisme, et gnagna valeur travail, etc. Aucun consensus n'existera jamais sur ces questions; si on fait un moratoire le temps de décider qu'on n'arrivera jamais à se décider, les US ont pris 10 ans d'avance et + 50% de PIB par rapport à nous, le marché sera de toutes manières dominé par de nouveaux GAFAM, et on n'y aura rien gagné.

    Le quatrième cas, c'est les nouveaux services, qui ne remplacent rien de ce qui existe. Alors là, boite noire totale, on ne peut rien prédire, il n'y a aucun cadre, aucun modèle, c'est tout du pifomètre. Par contre, ce qui est certain, c'est que les pays qui auront autorisé ces nouveaux marchés vont bénéficier d'un boom économique, et qu'ils domineront le monde sur les 50 prochaines années. Nous on n'aura peut-être pas accès à ces technologies, ou seulement sur le darknet, et on sera heureux, si on arrive collectivement à gérer le déclassement dans le bonheur.

    Franchement, j'exagère à peine. Je pense qu'il est juste totalement impossible d'évaluer l'impact d'une technologie sur l'avenir. En essayant de faire ça, on va passer à côté des vrais problèmes, on va se faire doubler économiquement et technologiquement, ça ne nous amènera qu'à des débats stupides du style "technophile" vs "grand-mère à moustaches" sur lesquels on n'arrivera jamais à un consensus.

    Par "vrai problème", j'entends par exemple une loi qui interdit à un système automatique d'interagir avec un humain sans clairement s'identifier comme un système automatique, et une autre loi qui interdit de diffuser un document sans clairement l'identifier comme généré par un système automatique (et de faire des délits de ces actions, au même niveau que la tromperie ou l'escroquerie). Mais ça, ça concerne tous les algorithmes, donc pas besoin de parler d'IA.

  • [^] # Re: PDF dynamique

    Posté par  . En réponse au journal Copie d'une pièce d'identité. Évalué à 5.

    Ce n'est pas tout à fait ça, mais est-ce que ce ne serait pas possible de mettre une copie de sa carte d'identité dans un PDF avec dedans du code pour que, après une date donnée, au lieu de la carte d'identité, ce soit un message genre « copie expirée » qui s'affiche ?

    Et du coup, quand les services fiscaux contactent la banque pour connaitre l'identité du titulaire du compte qui vient de récupérer 200 Btc, la banque répond qu'elle n'arrive plus à ouvrir le pdf qui contient la copie du passeport?

    Si tu vas par là, un filigrane se retire aussi assez facilement. Tout marquage numérique sautera également avec une impression / scan. Dès que tu transmets une copie du fichier ou une copie papier, la confidentialité est cassée, et toute "solution" est facilement contournable.