bubar🦥 a écrit 6933 commentaires

  • [^] # Re: Sacré Denis

    Posté par  . En réponse au journal Le domaine public et ses ennemis. Évalué à 2.

    Cela résume assez bien les avantages d'une armée de professionnels sur une armée de conscrits.

    C'est sèchement dit

    Oui, tout à fait. Les mots "pas de regrets" n'étaient pas nécessaire. Ce qui nous à fait le plus vomir n'est pas tant la franchise nécessaire amenant à regarder la réalité en face. C'était l'insistance sur les mots, on pouvait sentir leur fierté. Et plus encore comprendre que dans notre section certains se sont sentis valorisés, et on été galvanisés, par ces propos. C'est (c'était) un des intérêts majeurs du service obligatoire : regarder des réalités en face, quelles soient militaires ou sociales.

    Quant à l'utilisation du mot rebelle, ça me fait sourire.

    C'est la même chose qu'au dessus.
    Essaye de t'imaginer chef d'un stick de conscrits, et dans le lot, il y a deux gars qui ne te semblent pas fiables voir dangereux. Sans porter de jugement sur le bien fondé ni de ce qui amène à cette réflexion, ni du comportements des personnes. Juste en regardant ce fait : le responsable, sur le terrain, dans une certaine autonomie, voit deux personnels comme potentiellement compromettant. A cette époque il n'était pas question de permettre ça. Chose pourtant certainement courante lorsqu'il s'agit d'appelés. Là encore l'armée de métier évite ce genre de situation. Et plus encore, les moyens de communications et de liaison tendent à faire disparaître toute autonomie décisionnelle.

    Je suppose qu'au delà de la formation tu as eu l'occasion de fréquenter des "anciens", et d'écouter leur culture. Pas seulement celle de cette nouvelle armée.

  • [^] # Re: Thanks to Free???

    Posté par  . En réponse au journal Free software from Freebox is now free, thanks to Free.. Évalué à 6.

    Ou plus simplement le pragmatisme ?
    La fuite des geeks chez SFR doit les faire réfléchir, peut être ?
    SFR livre les sources de sa neufbox, et laisse le droit d'installer un firmware alternatif dessus, en conservant l'utilisation de la neufbox sur le réseau SFR. Côté mobile, si tout n'est pas rose, ils ont quant même au moins développeur kernel. Pas un type qui fait des patchs proprios, mais un vrai, un pur un dur, un tatoué, et qui code sur le vanille.

    Bref de ce pur point de vue là, pragmatique aussi, SFR se débrouille mieux que Free, et est plus attirant pour le geek (que je suis). Bon après on peut tempérer en disant "ouhai mais vivendi quant même, et puis Free c'est Free l'historique, quant même). Ouhai, ok.

  • [^] # Re: À propos de la dette grecque...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Debtocracy. Évalué à 3.

    D'une part je n'ai pas les compétences pour répondre à ces questions précises, d'autre part je ne manquerai pas de poser ces questions, mais surtout je ne crois pas qu'un changement de structure bureaucratique change la donne.

    La centralisation étatique de la création de la monnaie a échoué ici, et ailleurs de manière plus flagrante encore. Quant à la centralisation (de ce pouvoir) dans le secteur bancaire, elle a échouée également, aujourd'hui. De plus les banques ont échouées également sur leurs capacités à se protéger elles même des attaques du marché. Bref non seulement elles n'ont pas fait mieux que la république de papier, mais elles ont réussies à faire pire.

    Il me semble logique alors de réfléchir à une juste répartition, car nous avons des objectifs différents, entre états nations (au niveau des collectivités locales comme au niveau d'un pays europe) et secteur bancaire. Le pouvoir de création de monnaie devrait être équilibré entre les deux pouvoirs, politiques et économiques. Or, si dans les textes la bce a cela comme prérogative, nous savons tous que ceci n'est pas appliqué.

    Bref "reprendre le contrôle de la planche à billets", dans son sens le plus simple et le plus limpide : celui d'avoir la prérogative de la création de monnaie.

  • [^] # Re: À propos de la dette grecque...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Debtocracy. Évalué à 2.

    :-))

    sinon sur le dernier point, précis :

    et l'approvisionnement en réserves

    ceci inclut la création de l'Euro. Or 97% de la création de l'Euro est réalisé par le secteur bancaire privé. 97 euros sur 100 sont crées par les banques. Tout au plus, au mieux, on nous promet une réforme passant de 7 à 10% le droit de la planche de billet par rapport aux actifs réels, en réserve. Du délire. Et la bce n'est pas si indépendante que ça, effectivement! Merci de toutes les précisions.

  • [^] # Re: Sacré Denis

    Posté par  . En réponse au journal Le domaine public et ses ennemis. Évalué à 2.

    Tout à fait, d'où la phrase d'intro : "Lorsque les bidasses ont compris où ils étaient et ce que voulaient leur faire faire certains officiers"
    la majorité des bidasses est parti la fleur au fusil.
    et il est probable que même lorsqu'ils ont compris où ils étaient, pas mal sont restés avec la fleur au fusil (sinon il n'y aurait pas eu des mutineries, mais une révolte globale).
    "de ne généralise pas, il s'agit juste de ceux commençant à se poser des questions " De plus pas mal de gradés ce sont également rebellés semble t il, contre les "cerveaux" de Paris.

  • [^] # Re: Sacré Denis

    Posté par  . En réponse au journal Le domaine public et ses ennemis. Évalué à 2.

    il précisait qu'il y avait eu des mutinerie dans les hôpitaux mais que celles-ci était assez anecdotiques

    C'est ce que j'avais retenu également.

    me laisse à penser qu'on est loin de savoir tout sur ce qu'il se passe en temps de guerre.

    Clair.
    Lorsque les bidasses ont compris où ils étaient et ce que voulaient leur faire faire certains officiers, ça m'étonnerait beaucoup qu'ils se soient assis autour d'une table avec les officiers locaux et sous-officiers, pour discuter. Ils n'avaient pas le choix. C'étaient soit tenter de survivre en obéissant aux ordres, soit n'avoir aucune chance de survire. Au mieux, avec beaucoup de chance être fait prisonnier puis juger déserteur. Dans la plupart des cas, se recevoir une balle, discrètement. Bref, ça m'étonnerait beaucoup qu'ils se soient assis et aient discuter : ils ont été obligés. Et on oblige pas un homme armé facilement... (quant je dis "ils", je ne généralise pas, il s'agit juste de ceux commençant à se poser des questions au moins sur la stratégie, parfois sur le bien fondé)

  • [^] # Re: À propos de la dette grecque...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Debtocracy. Évalué à 2.

    ouhaip, j'ai rebondis sur ton commentaire. Et non pas une réponse à ton commentaire. Désolé si cela a été pris comme une remise en cause, mais non, j'avais bien compris qu'on était à peu près d'accord et cherchaient tout deux à mieux comprendre. C'était plus un complément à ton commentaire qu'une réponse.

  • [^] # Re: Affligeant

    Posté par  . En réponse à la dépêche Conférence Hadopi Versus Licence Globale : quels enjeux ?. Évalué à 3.

    j'l'attendais.
    et tu as raison.
    le raccourci était bien trop rapide.

    Un économiste certainement pas. Mais l'économie évoluant dans un cadre réglementaire, la connaissance approfondie de ce cadre permet certainement d'avoir une excellente vision de ce que l'économie est et pourrait devenir. Tout comme il ne s'agit pas de musée, mais de bibliothèques, dont la gestion est certainement différente mais se rejoint sur un point : celle de la difficulté de l'équilibre économique pur et de l'importance du libre accès.

    Amende honorable, donc.

  • [^] # Re: Sexe : maintenant que j'ai votre attention :

    Posté par  . En réponse au journal Nucléaire retraitement sud France boum. Évalué à 3.

    (aborde-t-on les controverses en cours de physique?)

    Mieux que les controverses, les questions en suspends.
    Il est intéressant de titiller l'esprit curieux. Et regrettable qu'aujourd'hui nous n'abordions toujours pas physique et mathématiques aussi sous cet angle là : celui du possible, et pas seulement celui du réalisé. Il est probable qu'en gardant cet angle d'attaque dans les études supérieures on passe à côté de certains élèves, il est probable que la simple méthode d'apprentissage actuelle empêche certains élèves de s'intéresser à ces domaines. Mais il est probable aussi que cela soit volontaire de favoriser au collège ceux ayant une capacité d'apprendre par coeur sans explications ni interrogations. Le tri par l'intérêt se fait plus tard. Si on l'appliquait plus tôt dans le parcours scolaire, dès le collège, cela ne serait que bénéfice. Il est possible de faire rêver un gosse avec les maths et la physique. Non ?

  • [^] # Re: Sacré Denis

    Posté par  . En réponse au journal Le domaine public et ses ennemis. Évalué à 2.

    Et dis moi, tu as été professionnel, donc tu as forcément appris bien plus que moi.

    Comment se constitue exactement la leçon on l'on apprends que le premier ennemi est le rebelle, et que sur le front il faut abattre en premier lieu le premier ennemi. Hum, remarque, peut être qu'on apprenait ça qu'aux appelés ? Entre professionnels, il ne devrait pas y avoir ce genre de soucis.

    J'me souviens de cette leçon. Et puis d'une autre. Où un jour on nous a fait rentrer en salle de cours, et cette salle était déjà rempli par une autre section. Le cours a commencé. Puis au milieu, ils ont fait sortir l'autre section, et se sont adressés à nous : "vous avez compris ? si besoin c'est ce genre d'hommes que vous devrez envoyés au front se faire tuer. N'ayez pas de regrets". Et hop, comme une lettre à la poste, et le cours a embrayé sur l'aspect tactique en zone urbaine. Fin de la leçon.

  • [^] # Re: Sacré Denis

    Posté par  . En réponse au journal Le domaine public et ses ennemis. Évalué à 3.

  • [^] # Re: Sacré Denis

    Posté par  . En réponse au journal Le domaine public et ses ennemis. Évalué à 3.

    C'est effectivement plus clair. J'avais peur de comprendre, maintenant j'ai peur d'avoir compris.

    a fait juger pour désertion des soldats en train d'être soignés

    Mais qui t'as appris une énormité pareille ?
    Et ceux là, ils étaient en train d'être soigner ?
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Mutineries_de_1917

    L'incompétence des officiers, et l'obéissance aveugle des sous-officiers, a mener à des boucheries atroces.

  • [^] # Re: Sacré Denis

    Posté par  . En réponse au journal Le domaine public et ses ennemis. Évalué à 2.

    Je n'ai rien compris à ton propos.

    il y avait beaucoup de soldats étaient envoyés dans les hôpitaux

    Ils ont donc jugé comme déserteurs certains de ceux qui n'étaient pas au front

    Enfin, j'espère que je n'ai pas compris (...)

  • [^] # Re: À propos de la dette grecque...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Debtocracy. Évalué à 4.

    Tu va te régaler de la fin du film
    ;-)

  • [^] # Re: À propos de la dette grecque...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Debtocracy. Évalué à 10.

    C'est ce que font actuellement certains banquiers français : demander la fin de l'Euro, sous couvert de "défendre l'industrie française". Bullshit, sortir de l'euro, signer son arrêt de mort et revenir aux monnaies nationales aura comme effet encore plus d'instabilité monétaire. Encore de pouvoir au marchés seuls.

    Lorsque les banquiers qui ont sciemment participer à ce jeu de dupes demandent la fin de l'euro, j'ai tendance à me méfier...

    Ce n'est pas sortir de l'Euro qu'il faut, mais prendre le contrôle de l'Euro.
    L'avantage de l'indépendance de la banque centrale devait être une gestion trans-nationale. Or c'est un échec. Seule la zone rhénane tire profit de l'Euro. Et secondo il n'est pas nécessaire de laisser filer ce pouvoir pour avoir une gestion trans-nationale.

    Bref, la sortie de l'Euro n'aurait qu'un seul avantage : redonner le contrôle de la planche à billet à chaque gouvernement de chaque pays (et aux mêmes qui ont vendus leurs derniers pouvoirs) Or, pour faire cela, au lieu de reculer, si nous avancions ? En prenant le contrôle de la création de l'Euro.

    mes deux cents.

  • [^] # Re: À propos de la dette grecque...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Debtocracy. Évalué à 10.

    à cause de l'euro

    Méfiance.
    Ce n'est pas tant l'euro qui est à remettre en cause que la manière dont il est crée.
    déjà que les banques sont largement les principales créatrices de monnaies, en plus nous avons rendue totalement "indépendante" (touss fort) la bce.
    Résultat ? La création de l'euro est aux seules mains des besoins du marché. L'Europe n'a aucun contrôle sur la planche à billet de l'Euro. Ce n'est pas tant l'Euro en tant que monnaie qui est un problème (enfin, si, pour les américains, dont ce billet du nyt est une enième illustration) mais plutôt le fait que les politiques ont totalement cédés leur meilleur outil.

    Et là, on devrait entendre les perroquets libéraux s'exprimer "ouhai mais non , les politiques ne savent pas gérer une monnaie". Il n'est pas question de nationaliser ni de revenir à un contrôle total par l'état. Mais il n'est pas question non plus de continuer à accepter l'autre extrème. Il faut un équilibre des pouvoirs sur la planche à billet.

  • [^] # Re: À propos de la dette grecque...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Debtocracy. Évalué à 6.

    Intéressant.
    C'est le seul reproche que je formulerai sur le film debtocraty : l'absence totale de responsabilité interne. Toutes les fautes sont rejetées sur les acteurs d'autres pays, et contre le pouvoir politique corrompu. Ce qui laisse un gout amer de populisme pour le ton général du film. Mais sans abîmer les faits exposés par ailleurs.

    Rappeler que la fraude fiscale est là bas un sport national largement toléré, et pointer le patronnât local, ainsi que ses syndicats, comme en étant les principaux artisans et bénéficiaires n'aurait pas fait de mal... D'un autre côté, ce film étant destiné à la Grèce elle même avant tout, le risque de zizanie a dû être mesurer, à l'heure où les Grecs ont besoins d'une 'union sacrée'. Donc on peut comprendre que cela ne fasse l'objet qu'une d'une ou deux phrases au début du film. Surtout sans connaitre le poids de cela comparé au poids des marchés publiques truqués, fait à l'encontre des intérêts du pays.

    L'énorme point positif du film : mettre en avant une rébellion par le texte. Plutôt qu'un rejet global, qui ne serait que populisme, et souvent ensuite terreau du pire. Et c'est un réel espoir que nous montre la fin de ce film.

  • [^] # Re: Cycle de développement

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu : une nouvelle version tous les mois ?. Évalué à 0.

    Désolé pour les deux commentaires précédents. Inutiles.

  • # version politiquement incorrecte

    Posté par  . En réponse à la dépêche Conférence Hadopi Versus Licence Globale : quels enjeux ?. Évalué à 3.

    Acte 1)
    Les "majors" que certains accusent aujourd'hui de tout les maux de la terre, ont à la fois favoriser le développement d'une activité culturelle rémunérée et sa diffusion.
    C'était le boulot essentiel des producteurs et managers.

    Acte 2)
    Les conditions ont commencées a se re-serrer. Ceux, les artistes, y étant se la fermaient. Le bisness était pour eux très juteux. Ceux rejetés pour divers motifs constituaient les premiers labels indépendants. Les producteurs ont commencés à modifier la balance grosses-ventes équilibre pour diversité, vers celle de grosses-ventes équilibre pour nos actionnaires.

    Acte 3)
    Ceux, les artistes, qui se la sont fermée, voit leur bénéfice, au moins la progression de celui-ci, s'amoindrir. On leur explique que le grand méchant internet est très technique. Les labels indépendants sont tués : le contrôle des canaux de distributions a été concentré. En dehors de la distribution elle même indépendante les labels indépendants ne sont plus distribués. Maintenant c'est au tour de la diversité de diffusion de suivre exclusivement les règles du volume de vente.

    ça y est, l'exception culturelle à la Française est morte.

    Acte 4)
    On organise des débats, et on interpelle les politiques. La seule réponse est la possibilité d'une taxe globale, dont la réelle importance (la re-distribution) est élaguée. On juste le droit de débattre c'est bien, ou pas. Pour le contrôle, ciruclez y aura rien à voir. Et que économiquement le secteur privé, majors comme indé, s'en tirait assez bien dans acte 1 et 2 est totalement oublié. Zou, hop, à la trappe. Cela ne peut plus être que le public qui finance la diversité. Ben voyons.

    Acte 5)
    On fout tout en l'air.

  • [^] # Re: Affligeant

    Posté par  . En réponse à la dépêche Conférence Hadopi Versus Licence Globale : quels enjeux ?. Évalué à 2.

    deux trois gus dans une cave, une vaste fumisterie.

    allez, hop, un lien : le dernier journal de patrick.g (le . se prononce aussi), ça cause du blog d'un gars dans une cave, justement.

  • [^] # Re: Affligeant

    Posté par  . En réponse à la dépêche Conférence Hadopi Versus Licence Globale : quels enjeux ?. Évalué à 4.

    C'est très concret.
    La possibilité de modifier un logiciel peut s'appliquer en dehors du champ des sources. Directement sur le binaire. Mais le niveau de compétences requis va encore au delà.

    C'est donc non seulement concret légalement : on le droit de le faire. Mais c'est également concret pratiquement : de part la conception même des distributions il est possible facilement de se mettre à essayer de comprendre. Vraiment.

    On pourrais résumer avec une maxime du genre :
    "ce n'est pas parce que peu de monde franchit la porte que nous devons la fermer"

  • [^] # Re: Cycle de développement

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu : une nouvelle version tous les mois ?. Évalué à 3.

    sont une des grandes forces du libre

    C'est une des forces du libre, oui, il n'y a pas de contestation de cela dans mon commentaire. C'est une force plus pour y participer que pour l'utiliser, souvent.

    avec une conf système aux petits oignons

    Il y a besoin d'installer un système pour ça ? Non, le système de base sait le faire : être modifié pour être en adéquation avec l'usage, avec le domaine d'activité.

    Mais la musique est un bon exemple, toute distrib orientée audio fournira un noyau temps temps réel patché comme il faut

    Plus à jour. Plus besoin d'avoir le patch _rt depuis, pfiou... La majorité des avancées de ce patch ont été intégrées à la branche principale. Celles restantes concernent plus les électroniciens que les musiciens, il me semble bien (...). Enfin, l'usage du noyau RT avec Jack est un exemple kékés. La majorité des besoins dont l'usage de jack découle n'ont pas de nécessité de noyau RT, ni de configuration système fine. Le RT et Jack en RT ne concerne que quelques usages dans la vaste catégorie musique. C'est effectivement un bon exemple, tu vois ?

    Je ne comprends pas trop ta problématique. Tu voudrais

    Je ne voudrais rien. Je me contente très bien de ma distribution actuelle telle qu'elle est. Mais le personnel n'est en question ici.

    qu'une distrib spécialisée puisse être généraliste ? Ou l'inverse ?

    Non.
    Que l'utilisateur puisse installer une distribution standard, classique, genre Debian, et l'utiliser pour son domaine d'activité, avec les dernières versions stables des logiciels, tel que les projets eux mêmes les définissent comme stable. Que l'utilisateur de bureautique puisse avoir la dernière version de LibreOffice et de Scribus, sur son système stable, avec un empaquetage de qualité. C'est pas compliqué à comprendre ?
    Et cela se décline en secteur d'activité, effectivement : bureautique, musique, sysadmin, électronique, etc etc.

    Aujourd'hui l'utilisateur à trois choix :
    Installer une Debian stable, et ne jamais avoir les dernières versions des logiciels de son secteur d'activité.
    Installer une distribution spécialisée. Qui souvent n'apporte pas ce qu'apporte un système plus standard.
    Installer un système instable, pour quelques logiciels récents de son domaine d'activité.
    En plus des problèmes pour l'utilisateur (qu'on ne va pas re-lister encore une fois ici : switch vers de petites distros, ras le bol retour windows ou sur mac clique on installe, avoir un système instable, avoir des logiciels obsolètes, etc etc) il y a les inconvénients pour les distros (effritement des forces, multiplication des chemins de retour, etc etc).

    Chaque distro cherchent à répondre à cette problématique à sa façon. Debian en proposant les backports, comme d'autres. Fedora en mettant à jour ce type de logiciels tiers sans attendre la nouvelle version du système (...) Donc visiblement le problème est parfaitement identifié. La solution pas encore trouvée. Quoique Fedora est devenue exemplaire sur ça.

    Je ne sais pas si tu cherches à noyer le poisson, où a vraiment poser une question. Et je ne sais pas pourquoi j'ai remis cette question sur le tapis, tellement souvent il a été noyé que j'ai fini par abandonner.

  • [^] # Re: de la folie pure

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu : une nouvelle version tous les mois ?. Évalué à 2.

    Bien que tu ne le fasse pas dans ce commentaire directement, on ne peut s'empêcher en te lisant de lire aussi "fedora" entre les lignes.

    Et tout le monde ne pas suivre le rythme Fedora, surtout depuis presque deux ans (c'est ça ?). Un utilisateur comme moi qui installe une Fedora a de grandes chances d'être très satisfait : une distribution à la fois stable et à jour. Avec des logiciels tiers à jour et stable eux aussi (dépôts audio, électronique, sysadmin, etc etc). Et sans avoir besoin d'artifices tels que des mises à jour plus incrémentales ou un /opt transformé en \programfiles avec la remise en cause du fonctionnement même des _packages managers au final. Bref du bonheur, clairement, objectivement. Mais tout le monde ne peut pas suivre ce rythme en gardant cette qualité, visiblement.

    Les mises à jour plus incrémentales semblent être une solution sympa pour répondre à la même problématique, autrement et plus simplement : avoir un système stable et des logiciels tiers très à jour.

    ps : des dépôts de binaires statiques destinés à /opt permettraient d'augmenter drastiquement le nombres de testeurs, pour les retours au projet upstream. Le système reste stable, les utilisateurs ne sont pas obligés d'avoir un système cassé la moitié de l'année pour tester des logiciels de leur domaine d'activité. Ils pourraient même avoir des versions différentes du même logiciel, sans impact. M'enfin bon, c'est juste une idée ça, force est de reconnaître qu'allier les deux est mieux et possible : fedora y arrive.

  • [^] # Re: Marrant ça ...

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu : une nouvelle version tous les mois ?. Évalué à 1.

    Avec les backports disponibles mais pas en update automatique, ça permet aux gens de choisir s'il veulent la version plus récente ou s'ils s'en foute. C'est une solution mais ça demande beaucoup de boulot.

    ça demande beaucoup de boulot.
    ça frustre les utilisateurs parce que les backports n'ont pas la qualité de la distribution.
    ça épuise les contributeurs parce qu'ils n'ont pas la satisfaction des utilisateurs.

    bref, les backports, pour les avoir vu fonctionner pendant longtemps dans mandriva, je ne le recommenderais à personne, même pas à Debian (pour la touche d'humour)

    Ubuntu apporte sa réponse à la question, si elle suit l'idée de Scott James Remnant. Toujours proposer des logiciels très à jour, très proche de ce que les projets nomment eux même leur production comme stable. Tout en réduisant les impacts éventuels sur le système. Est ce meilleur que du static dans /opt : une séparation tranchée entre système et logiciels tiers ? En tout cas, ça semble mieux pour le desktop linux chez le particulier.

    moinssez moi, moinssez moi, moinssez moi, c'est le chant du commentaire

  • [^] # Re: Cycle de développement

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu : une nouvelle version tous les mois ?. Évalué à 2.

    et à force de pas trancher cette question, on va tous finir indagooglecloud