La proposition par defaut (utiliser EMR pour sauvegarder les donnees avec un MapReduce) est une grosse blague et coute une fortune, parce que EMR.
Pareil, c'est pour ça que j'ai écrit mon propre programme. J'en ai fait un article sur mon blog. En gros, un programme démarre X instances dans le cloud, leur allour chacune une read capaacity et elles font un dump complet d'une table, compressant les données et les sauvegardant sur s3. :)
Avis strictement perso : si London était prononcé à peu près pareil partout, et écrit pareil,
Il suffit de regarder autour de soi l'état des langues parlées pour se rendre compte que ce “si” n'a aucune chance d'être réalisé.
À l'intérieur d'une même langue, il y a plein de variations de prononciation pour un même mot (en général c'est l'accent ou le dialecte qui le détermine). Ensuite pour ce qui est de l'écriture phonétique d'une langue, l'anglais et le français sont à peu près ce qui peut se faire de plus éloigné en la matière. Pour simplifier, on peut pratiquement dire que, en tout cas pour les noms propres, il n'y a pratiquement pas de règle de prononciation. (Gloucestershire, Louis de Broglie, Camille Saint Saëns, Metz, Port Leucat, etc. Mayence).
L'allemand a presque une orthographe phonétique, mais certaines voyelles ont plusieurs nuances qui ne sont pas retranscrites à l'écrit et ici aussi, c'est aussi une affaire d'accents et de dialectes.
Ensuite, certaines langues ignorent certaines voyelles, par exemple l'anglais ne connaît pas le u, ou toutes nos semi-voyelles (ain, in, un, on, en, an, etc.), ce qui constitue un obstacle inamovible pour une prononciation universelle des noms propres ou même une retranscription phonétique des mots. Donc même si on imagine une seconde que l'anglais ait des règles de prononciation vaguement cohérentes on n'aurait aucune chance d'y retranscrire Saint-Jean-de-Luz, Saint-Jean-de-Cuculles ou l'une quelconque des milliers de communes françaises nommées Saint-Jean de quelque chose.
Enfin, si on choisissait de renoncer à la retranscription phonétique du mot pour conserver la graphie originale, il faudrait connaître les règles (ou leur inexistance) de prononciation pour toutes les langues dont on veut mentionner les lieux, c'est aussi inconcevable d'un point de vue pratique.
mais il faut vraiment se forcer pour persister à nommer une ville (ou une personne : Jules CESAR, au lieu de Julius) de manière différente de « la réalité ».
Pour commencer “la réalité” à laquelle tu te réfères n'existe pas vraiment, puisque Genève s'appelle aussi Genf ou Ginevra. (Si un Suisse traîne par ici, pourrait-il nous dire si la ville a un nom officiel?) Ensuite il ne faut apparemment pas trop se forcer, puisque c'est l'état actuel, et qu'il n'y a pas de haut commissariat au contrôle de l'usage des noms propres qui se chargerait de vérifier l'exactitude de l'emploi des noms propres.
Détail amusant de l'histoire, certains auteurs français (comme Sand et Musset je crois) aimaient donner à Shakespear le nom de Shakspeare, et faisaient de cette orthographe et de cette prononciation une sorte d'étendard!
Amazon fait une promesse équivalente avec AWS mais le besoin en architectes et en admins sys n'a pas baissé pour autant…
Quelqu'un qui, comme moi, vient de terminer d'écrire un programme de sauvegarde pour les tables DynamoDB (le NoSQL de AWS) ne peut qu'abonder dans ton sens! Et vu que pour certaines clefs, la lecture seule des items dure plus de quatre heures, il va bien falloir que coco se décarcasse pour revoir le modèle de données. :)
D'après ce que je comprends, le calcul matriciel de numpy utilise une bibliothèque de type BLAS qui est a des chances d'être codée … en Fortran! :) C'est au moins le cas d'OpenBLAS une des principales implémentations, et l'implémentation historique qui a fait long feu.
D'où mes précautions de langage. Mais ping sert à tester la connectivité et le réseau plus que la présence d'une machine. Par exemple envoyer un seul paquet ICMP ne marche pas si le réseau est congestionné.
Je ne sais pas trop ce que tu veux faire, mais la commande ping est plutôt faite pour tester le réseau que la présence d'une machine. Si tu veux tester la présence d'une machine avec un certain service, tu peux utiliser “nc -z mamachine monport” (nc, c'est netcat).
Sans parler que c'est aussi s'imposer une limite concernant les performances…. Ce qui peut être un problème pour un langage qui se veut "avec des performances proches du C".
En réalité c'est un problème très subtil, un cas classique où un programme ou la mémoire est gérée de façon manuelle va se comporter plus mal qu'un programme dont la mémoire est gérée automatiquement, est celui d'un programme avec des allocations de longue durée qui va fractionner sa mémoire. Le fractionnement de la mémoire a un impact critique sur la performance lorsqu'il empêche la localisation des données en mémoire, c'est à dire lorsqu'à cause du fractionnement, les données allouées simultanément pour un calcul vont se retrouver dans des pages de cache différentes. Dans un langage où la mémoire est gérée automatiquement, le ramasse-miette peut déplacer les données en mémoire et garantir une bonne localisation tandis que dans un langage comme C, c'est impossible de garantir cette localisation sans utiliser un système spécialisé.
J'utilise OCaml pour mon travail de DevOp – et j'ai écrit un petit texte (en anglais) pour partager mon expérience très fructueuse de l'utilisation d'OCaml dans ce domaine où on ne l'attend pas forcément.
J'ai publié sur GitHub quelques outils que j'ai écrit pour cela, surtout des bibliothèques généralistes, mais par exemple il y a aussi un ramasse-miette pour Docker. Docker produit plusieurs type de ressources susceptibles de passer au ramasse miette, les “images” les “containers” (arrêtés) et les “volumes”. Pour l'instant mon programme ne traite pas les “volumes” et je n'ai pas encore commencé à travailler là-dessus. Si tu t'intéresses à OCaml et à Docker, traiter le cas des volumes serait un exemple de petit projet qui me semble pas trop mal pour commencer. C'est ici: https://github.com/michipili/dockertk
Sinon en industrie, les applications principales de OCaml sont à ma connaissance celles que tu cites (compilateurs et analyse de code, pour Intel, Microsoft, Facebook) les simulations numériques en maths financières (LexiFi, Jane Street) et les preuves automatiques (pas de noms à citer, désolé, je sait juste qu'il y a une boîte qui fait ça à Dresde), et les micro-noyaux (Unisys).
Mouais, malin dans le sens affiché comme premier par l'atilf.fr, «Qui est enclin à faire du mal, du tort à autrui.», me semble vieilli
Oui, c'est pour ça que je proposais d'utiliser avec une forme féminine, parceque dans ce cas on fait plus facilement le lien avec ce sens vieilli (il me semble).
La traduction exacte pour malicious serait “malin“ mais dans ce sens de malveillance on le comprend mieux au féminin “maligne” (à cause de l'expression “tumeur maligne” par exemple). On pourrait dire “erreur maligne” dans le code de Image Magick ou “erreur maligne dans Image Magick” – dont le pendant bénin serait “erreur bénigne”.
Pour un transfert ponctuel, tu peux peut–être aller dans un endroit avec une bonne connexion (il doit bien il y avoir quelqu'un qui propose ce genre de services, j'espère) ou bien envoyer tes données sur support physique (cela existe pour certains services de stockage en ligne.)
Pour du stockage avec un accès fréquent, le service Amazon idoine serait S3 plutôt que Glacier, qui comme son nom l'indique est une sorte de congélateur pour données longue conservation! :)
Pour perde du poids, je diminue ma quantité de viande (j'en mange environ 1-2 par semaine)
Je suis loin d'être nutritionniste mais il me semble que pour perdre du poids, la première chose à faire est de porter plus d'attention à la quantité de glucides qu'on ingère dans une journée et qui correspond à l'apport calorique le plus important (pour ceux qui ne se gavent pas de sucreries) et est souvent surdimensionnée. Ce qui au contraire pousse à augmenter la part d'aliments moins caloriques que les glucides, comme par exemple la viande ou les légumes.
(Aussi, diversifier ses aliments permet de réduire la part de glucides. Par exemple les lentilles sont un peu moins riches que les pâtes.)
Ceci-dit, charcuterie mise à part, je consomme aussi en général 1-2 fois par semaine de la viande, et je suis en bonne santé! :)
Le but est d’éviter que l'auteur, que ce soit en art ou logiciel, ne garde trop de pouvoir et bloque les évolutions.
C'est un but très important, et très probablement c'est dans la musique et dans les arts numériques que le besoin me semble le plus grand.
À ta liste d'exemples je peux ajouter celui de quatre copines qui ont monté un quatuor pour jouer les œuvres de Piazzolla. Aux difficulté financières qui ressemblent à celles de la troupe de théâtre que tu cites on peut ajouter une difficulté toute pratique qu'elles ont eue à établir la liste des ayant-droits pour les morceaux qu'elles voulaient avoir sur le disque et à entrer en contact et négocier avec eux! Je souligne cependant que cette difficulté n'a pas empêché le projet de voir le jour, mais la prise de contact avec tous les ayant-droits semble inutilement compliquée, principalement parcequ'il n'y a pas d'organisation.
Dans la peinture et les arts plastiques “voisins” l'imitation et la “réutilisation” semblent être des pratiques aussi anciennes que les arts en question. En témoignent par exemple les enluminures, les courants, écoles, ou modes – comme les peintres flamands de l'époque de van Eyck qui s'inspirent beaucoup des sujets et des techniques des uns des autres, ou bien des écoles de peinture italiennes, où des élèves apprennent à peindre dans le style de leur maître qui parfois amende et signe leurs toiles, comme le raconte Françoise Chandernagor dans son roman “couleur du temps” ou une interview donnée à l'occasion de la sortie du roman. Plus proche de nous, on peut penser au style “art-nouveau” qui s'est beaucoup popularisé dans les publicités de l'époque et ces œuvres s'imitent largement les unes et les autres. On trouve de la réutilisation sous forme de citation, par exemple chez Paul Delvaux qui reprend sur beaucoup de ses toiles le “professeur Otto Lindenbrock” une illustration de l'édition Hetzel du roman “Voyage au centre de la Terre” de Jules Verne. On peut aussi citer Andy Warhol qui a beaucoup réutilisé (par exemple la boîte de conserve de soupe de tomate), ou bien les collages de Max Ernst ou de Jacques Prévert. Il y a aussi l'exemple de ce fameux faussaire qui a publié une biographie récemment et gagne maintenant honnêtement sa vie en peignant des toiles “à la manière de”.
Bien-sûr on pourrait aimer savoir comment certaines œuvres on été produites, mais cela n'a souvent pas d'intérêt pour ceux qui maîtrisent déjà les techniques d'exécution utilisées (il existe des œuvres qui utilisent des techniques de production innovantes, mais cela me semble assez marginal). L'acquisition de ces techniques d'exécution me semblent plutôt du ressort des écoles de de la formation, de même que lorsqu'on publie un logiciel libre, on n'y accole pas un manuel de programmation pour débutant.
Dans les arts plastiques il semble que la réutilisation et la production d'œuvres dérivées soit une pratique assez courante et pas spécialement empêchée – au contraire de la diffusion des reproduction d'œuvres qui elle, semble très encadrée.
Pour la musique, la situation est beaucoup plus complexe, probablement du fait qu'on a une véritable industrie très organisée qui a fermement influencé le pouvoir législatif pour défendre ses intérêts. Qu'on pense aux “blues-rock” de Led Zeppelin, qui ont souvent fait l'objet d'accusation de plagiat, ou au procès entre les ayant-droits de Marvin Gaye et Robin Thicke pour “Blurred Lines” on voit que l'imitation est bien moins bien acceptée – alors que pourtant la reprise et l'improvisation de “standards” ou de morceaux plus ou moins connus fait partie intégrante de la pratique musicale, soit pour rendre hommage, soit en guise de manifeste, soit juste pour s'amuser. En ce qui concerne l'exécution des œuvres musicales, la législation en vigueur demanderait d'une chorale universitaire qui se réunit pour chanter des œuvres pop qu'elle verse une somme aux ayant droits des morceaux ainsi qu'aux personnes ayant préparées les arrangements – ce qui pour dix heures de répétition pourrait facilement représenter plus de cinq heures de travail, en pratique cela reste un vœu pieux!
C'est une approche intéressante, par curiosité t'est-il arrivé d'avoir des bugs de production avec le binaire GCC que tu ne pouvais pas reproduire avec le binaire LLVM?
Ça dépend des clients :) Je me souviens que BitchX était tout fleuri d'ASCII-art multicolore de partout, du genre de ce qu'on trouvait dans les fichiers NFO. Et de mémoire mIRC permettait de faire des arc-en ciel de couleurs avec des clignotements, il y a plein de gens qui s'amusaient à flooder les canaux comme #montpellier avec des effets multicolores aussi quand j'étais à la fac. :)
Je dirais plutôt qu'il est ambisexué, ses attributs sont facilement identifiables et s'ils se distinguent, c'est plus par leur nombre que par leur genre! :)
Donc comment tu veux que ces gens fassent ? Changer de travail, de lieu de vie, de mode de transport ? Impossible. Tout le boulot est au même endroit et les habitations n'y sont pas. Et les transports, franchement…
Pour beaucoup, c'est impossible ou très difficile, tu as raison. Cependant, cette “société de la voiture” n'est pas apparue comme ça, sortie de nulle part, mais elle est le résultat d'une évolution de la société. Il n'est pas inimaginable de changer le cours des choses, mais, tu le soulignes, on ne peut pas se reposer uniquement sur les comportements individuels pour opérer ce changement: il s'agirait donc d'un projet politique.
Seul une volonté politique peut changer la donne, une volonté de développer les modes de déplacement doux, de reprendre de l'espace à la voiture.
Introduire un bonus écologique de 10000 € pour motiver l'achat et l'utilisation d'un vélo par exemple? Avec cet argent, il y aurait de quoi s'acheter un chouette vélo! :)
Réduire la dépendance de nos sociétés à la voiture est effectivement un projet politique d'envergure. Pour réduire cette dépendance, il y a plein de choses à faire comme par exemple développer le télé-travail, développer les autres formes de transport (transports collectifs et vélo par exemple), décentraliser un maximum les services essentiels.
Exemple de paragraphe où tu ne parles pas d'écologie:
Pour finir, il est dommage qu’il n’y ait pas de bonus écologique sur les motos, mais comme pour cela il faudrait également un malus… c’est pas prêt de changer.
[^] # Re: sysadmin
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal L'informatique de papa. Évalué à 3.
Pareil, c'est pour ça que j'ai écrit mon propre programme. J'en ai fait un article sur mon blog. En gros, un programme démarre X instances dans le cloud, leur allour chacune une read capaacity et elles font un dump complet d'une table, compressant les données et les sauvegardant sur s3. :)
[^] # Re: Sage dicton
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal salut@toto — salutation, règle éditoriale et nom sur Internet. Évalué à 4.
Il suffit de regarder autour de soi l'état des langues parlées pour se rendre compte que ce “si” n'a aucune chance d'être réalisé.
À l'intérieur d'une même langue, il y a plein de variations de prononciation pour un même mot (en général c'est l'accent ou le dialecte qui le détermine). Ensuite pour ce qui est de l'écriture phonétique d'une langue, l'anglais et le français sont à peu près ce qui peut se faire de plus éloigné en la matière. Pour simplifier, on peut pratiquement dire que, en tout cas pour les noms propres, il n'y a pratiquement pas de règle de prononciation. (Gloucestershire, Louis de Broglie, Camille Saint Saëns, Metz, Port Leucat, etc. Mayence).
L'allemand a presque une orthographe phonétique, mais certaines voyelles ont plusieurs nuances qui ne sont pas retranscrites à l'écrit et ici aussi, c'est aussi une affaire d'accents et de dialectes.
Ensuite, certaines langues ignorent certaines voyelles, par exemple l'anglais ne connaît pas le u, ou toutes nos semi-voyelles (ain, in, un, on, en, an, etc.), ce qui constitue un obstacle inamovible pour une prononciation universelle des noms propres ou même une retranscription phonétique des mots. Donc même si on imagine une seconde que l'anglais ait des règles de prononciation vaguement cohérentes on n'aurait aucune chance d'y retranscrire Saint-Jean-de-Luz, Saint-Jean-de-Cuculles ou l'une quelconque des milliers de communes françaises nommées Saint-Jean de quelque chose.
Enfin, si on choisissait de renoncer à la retranscription phonétique du mot pour conserver la graphie originale, il faudrait connaître les règles (ou leur inexistance) de prononciation pour toutes les langues dont on veut mentionner les lieux, c'est aussi inconcevable d'un point de vue pratique.
Pour commencer “la réalité” à laquelle tu te réfères n'existe pas vraiment, puisque Genève s'appelle aussi Genf ou Ginevra. (Si un Suisse traîne par ici, pourrait-il nous dire si la ville a un nom officiel?) Ensuite il ne faut apparemment pas trop se forcer, puisque c'est l'état actuel, et qu'il n'y a pas de haut commissariat au contrôle de l'usage des noms propres qui se chargerait de vérifier l'exactitude de l'emploi des noms propres.
Détail amusant de l'histoire, certains auteurs français (comme Sand et Musset je crois) aimaient donner à Shakespear le nom de Shakspeare, et faisaient de cette orthographe et de cette prononciation une sorte d'étendard!
[^] # Re: sysadmin
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal L'informatique de papa. Évalué à 3.
Quelqu'un qui, comme moi, vient de terminer d'écrire un programme de sauvegarde pour les tables DynamoDB (le NoSQL de AWS) ne peut qu'abonder dans ton sens! Et vu que pour certaines clefs, la lecture seule des items dure plus de quatre heures, il va bien falloir que coco se décarcasse pour revoir le modèle de données. :)
[^] # Re: Destructeurs
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse à la dépêche Crystal, un langage proche de Ruby, en version 0.16. Évalué à 2.
Pour clarifier, je réponds à cette phrase de ton message:
[^] # Re: Destructeurs
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse à la dépêche Crystal, un langage proche de Ruby, en version 0.16. Évalué à 3.
D'après ce que je comprends, le calcul matriciel de numpy utilise une bibliothèque de type BLAS qui est a des chances d'être codée … en Fortran! :) C'est au moins le cas d'OpenBLAS une des principales implémentations, et l'implémentation historique qui a fait long feu.
[^] # Re: Probablement plutôt NC
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au message Commande ping. Évalué à 3.
D'où mes précautions de langage. Mais
ping
sert à tester la connectivité et le réseau plus que la présence d'une machine. Par exemple envoyer un seul paquet ICMP ne marche pas si le réseau est congestionné.# Probablement plutôt NC
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au message Commande ping. Évalué à 0.
Je ne sais pas trop ce que tu veux faire, mais la commande ping est plutôt faite pour tester le réseau que la présence d'une machine. Si tu veux tester la présence d'une machine avec un certain service, tu peux utiliser “nc -z mamachine monport” (nc, c'est netcat).
[^] # Re: Destructeurs
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse à la dépêche Crystal, un langage proche de Ruby, en version 0.16. Évalué à 6.
En réalité c'est un problème très subtil, un cas classique où un programme ou la mémoire est gérée de façon manuelle va se comporter plus mal qu'un programme dont la mémoire est gérée automatiquement, est celui d'un programme avec des allocations de longue durée qui va fractionner sa mémoire. Le fractionnement de la mémoire a un impact critique sur la performance lorsqu'il empêche la localisation des données en mémoire, c'est à dire lorsqu'à cause du fractionnement, les données allouées simultanément pour un calcul vont se retrouver dans des pages de cache différentes. Dans un langage où la mémoire est gérée automatiquement, le ramasse-miette peut déplacer les données en mémoire et garantir une bonne localisation tandis que dans un langage comme C, c'est impossible de garantir cette localisation sans utiliser un système spécialisé.
[^] # Re: Idée de projet pour apprendre Ocaml ?
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse à la dépêche OCaml 4.03. Évalué à 3. Dernière modification le 05 mai 2016 à 11:35.
J'utilise OCaml pour mon travail de DevOp – et j'ai écrit un petit texte (en anglais) pour partager mon expérience très fructueuse de l'utilisation d'OCaml dans ce domaine où on ne l'attend pas forcément.
J'ai publié sur GitHub quelques outils que j'ai écrit pour cela, surtout des bibliothèques généralistes, mais par exemple il y a aussi un ramasse-miette pour Docker. Docker produit plusieurs type de ressources susceptibles de passer au ramasse miette, les “images” les “containers” (arrêtés) et les “volumes”. Pour l'instant mon programme ne traite pas les “volumes” et je n'ai pas encore commencé à travailler là-dessus. Si tu t'intéresses à OCaml et à Docker, traiter le cas des volumes serait un exemple de petit projet qui me semble pas trop mal pour commencer. C'est ici: https://github.com/michipili/dockertk
Sinon en industrie, les applications principales de OCaml sont à ma connaissance celles que tu cites (compilateurs et analyse de code, pour Intel, Microsoft, Facebook) les simulations numériques en maths financières (LexiFi, Jane Street) et les preuves automatiques (pas de noms à citer, désolé, je sait juste qu'il y a une boîte qui fait ça à Dresde), et les micro-noyaux (Unisys).
[^] # Re: Curieux adjectif
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Faille dans ImageMagick. Évalué à 2.
Oui, c'est pour ça que je proposais d'utiliser avec une forme féminine, parceque dans ce cas on fait plus facilement le lien avec ce sens vieilli (il me semble).
[^] # Re: Curieux adjectif
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Faille dans ImageMagick. Évalué à 8.
La traduction exacte pour malicious serait “malin“ mais dans ce sens de malveillance on le comprend mieux au féminin “maligne” (à cause de l'expression “tumeur maligne” par exemple). On pourrait dire “erreur maligne” dans le code de Image Magick ou “erreur maligne dans Image Magick” – dont le pendant bénin serait “erreur bénigne”.
[^] # Re: bande passante montante ?
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Du stockage en ligne (encore). Évalué à 2.
Pour un transfert ponctuel, tu peux peut–être aller dans un endroit avec une bonne connexion (il doit bien il y avoir quelqu'un qui propose ce genre de services, j'espère) ou bien envoyer tes données sur support physique (cela existe pour certains services de stockage en ligne.)
[^] # Re: glacier
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Du stockage en ligne (encore). Évalué à 5.
Pour du stockage avec un accès fréquent, le service Amazon idoine serait S3 plutôt que Glacier, qui comme son nom l'indique est une sorte de congélateur pour données longue conservation! :)
[^] # Re: Substitut? Bof
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal #WeMakeSeitan. Évalué à 6. Dernière modification le 02 mai 2016 à 17:04.
Je suis loin d'être nutritionniste mais il me semble que pour perdre du poids, la première chose à faire est de porter plus d'attention à la quantité de glucides qu'on ingère dans une journée et qui correspond à l'apport calorique le plus important (pour ceux qui ne se gavent pas de sucreries) et est souvent surdimensionnée. Ce qui au contraire pousse à augmenter la part d'aliments moins caloriques que les glucides, comme par exemple la viande ou les légumes.
(Aussi, diversifier ses aliments permet de réduire la part de glucides. Par exemple les lentilles sont un peu moins riches que les pâtes.)
Ceci-dit, charcuterie mise à part, je consomme aussi en général 1-2 fois par semaine de la viande, et je suis en bonne santé! :)
[^] # Re: Merci
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal #WeMakeSeitan. Évalué à 4.
Tout est dans le “presque” … :D
# L'imitation et la réutilisation sont depuis longtemps au cœur de l'art!
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Pourquoi l'art libre est aussi important que le logiciel libre. Évalué à 3.
C'est un but très important, et très probablement c'est dans la musique et dans les arts numériques que le besoin me semble le plus grand.
À ta liste d'exemples je peux ajouter celui de quatre copines qui ont monté un quatuor pour jouer les œuvres de Piazzolla. Aux difficulté financières qui ressemblent à celles de la troupe de théâtre que tu cites on peut ajouter une difficulté toute pratique qu'elles ont eue à établir la liste des ayant-droits pour les morceaux qu'elles voulaient avoir sur le disque et à entrer en contact et négocier avec eux! Je souligne cependant que cette difficulté n'a pas empêché le projet de voir le jour, mais la prise de contact avec tous les ayant-droits semble inutilement compliquée, principalement parcequ'il n'y a pas d'organisation.
Dans la peinture et les arts plastiques “voisins” l'imitation et la “réutilisation” semblent être des pratiques aussi anciennes que les arts en question. En témoignent par exemple les enluminures, les courants, écoles, ou modes – comme les peintres flamands de l'époque de van Eyck qui s'inspirent beaucoup des sujets et des techniques des uns des autres, ou bien des écoles de peinture italiennes, où des élèves apprennent à peindre dans le style de leur maître qui parfois amende et signe leurs toiles, comme le raconte Françoise Chandernagor dans son roman “couleur du temps” ou une interview donnée à l'occasion de la sortie du roman. Plus proche de nous, on peut penser au style “art-nouveau” qui s'est beaucoup popularisé dans les publicités de l'époque et ces œuvres s'imitent largement les unes et les autres. On trouve de la réutilisation sous forme de citation, par exemple chez Paul Delvaux qui reprend sur beaucoup de ses toiles le “professeur Otto Lindenbrock” une illustration de l'édition Hetzel du roman “Voyage au centre de la Terre” de Jules Verne. On peut aussi citer Andy Warhol qui a beaucoup réutilisé (par exemple la boîte de conserve de soupe de tomate), ou bien les collages de Max Ernst ou de Jacques Prévert. Il y a aussi l'exemple de ce fameux faussaire qui a publié une biographie récemment et gagne maintenant honnêtement sa vie en peignant des toiles “à la manière de”.
Bien-sûr on pourrait aimer savoir comment certaines œuvres on été produites, mais cela n'a souvent pas d'intérêt pour ceux qui maîtrisent déjà les techniques d'exécution utilisées (il existe des œuvres qui utilisent des techniques de production innovantes, mais cela me semble assez marginal). L'acquisition de ces techniques d'exécution me semblent plutôt du ressort des écoles de de la formation, de même que lorsqu'on publie un logiciel libre, on n'y accole pas un manuel de programmation pour débutant.
Dans les arts plastiques il semble que la réutilisation et la production d'œuvres dérivées soit une pratique assez courante et pas spécialement empêchée – au contraire de la diffusion des reproduction d'œuvres qui elle, semble très encadrée.
Pour la musique, la situation est beaucoup plus complexe, probablement du fait qu'on a une véritable industrie très organisée qui a fermement influencé le pouvoir législatif pour défendre ses intérêts. Qu'on pense aux “blues-rock” de Led Zeppelin, qui ont souvent fait l'objet d'accusation de plagiat, ou au procès entre les ayant-droits de Marvin Gaye et Robin Thicke pour “Blurred Lines” on voit que l'imitation est bien moins bien acceptée – alors que pourtant la reprise et l'improvisation de “standards” ou de morceaux plus ou moins connus fait partie intégrante de la pratique musicale, soit pour rendre hommage, soit en guise de manifeste, soit juste pour s'amuser. En ce qui concerne l'exécution des œuvres musicales, la législation en vigueur demanderait d'une chorale universitaire qui se réunit pour chanter des œuvres pop qu'elle verse une somme aux ayant droits des morceaux ainsi qu'aux personnes ayant préparées les arrangements – ce qui pour dix heures de répétition pourrait facilement représenter plus de cinq heures de travail, en pratique cela reste un vœu pieux!
[^] # Re: LLVM vs GCC
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de GCC 6. Évalué à 6.
C'est une approche intéressante, par curiosité t'est-il arrivé d'avoir des bugs de production avec le binaire GCC que tu ne pouvais pas reproduire avec le binaire LLVM?
[^] # Re: Hum ?
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les trois générations de messagerie instantanée. Évalué à 4. Dernière modification le 23 avril 2016 à 12:41.
Ça dépend des clients :) Je me souviens que BitchX était tout fleuri d'ASCII-art multicolore de partout, du genre de ce qu'on trouvait dans les fichiers NFO. Et de mémoire mIRC permettait de faire des arc-en ciel de couleurs avec des clignotements, il y a plein de gens qui s'amusaient à flooder les canaux comme
#montpellier
avec des effets multicolores aussi quand j'étais à la fac. :)[^] # Re: gloubiboulga
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Bagnole, pouvoir, autorité. Évalué à 3.
Je dirais plutôt qu'il est ambisexué, ses attributs sont facilement identifiables et s'ils se distinguent, c'est plus par leur nombre que par leur genre! :)
[^] # Re: gloubiboulga
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Bagnole, pouvoir, autorité. Évalué à 8. Dernière modification le 20 avril 2016 à 00:15.
Il y a des pièces difficiles à classer!
Une chose est certaine, c'est qu'il ne s'agit ni d'une chaise ni d'un canapé!
[^] # Re: Pas le choix.
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Bagnole, pouvoir, autorité. Évalué à 6. Dernière modification le 19 avril 2016 à 15:26.
Pour beaucoup, c'est impossible ou très difficile, tu as raison. Cependant, cette “société de la voiture” n'est pas apparue comme ça, sortie de nulle part, mais elle est le résultat d'une évolution de la société. Il n'est pas inimaginable de changer le cours des choses, mais, tu le soulignes, on ne peut pas se reposer uniquement sur les comportements individuels pour opérer ce changement: il s'agirait donc d'un projet politique.
[^] # Re: Cycliste à Angers
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Bagnole, pouvoir, autorité. Évalué à 5.
Introduire un bonus écologique de 10000 € pour motiver l'achat et l'utilisation d'un vélo par exemple? Avec cet argent, il y aurait de quoi s'acheter un chouette vélo! :)
Réduire la dépendance de nos sociétés à la voiture est effectivement un projet politique d'envergure. Pour réduire cette dépendance, il y a plein de choses à faire comme par exemple développer le télé-travail, développer les autres formes de transport (transports collectifs et vélo par exemple), décentraliser un maximum les services essentiels.
[^] # Re: Mais ce que vous ne comprenez pas les automobilistes, c'est que vous êtes toujours […]
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Bagnole, pouvoir, autorité. Évalué à 7.
En fait l'énergie cinétique est proportionnelle au carré de la vitesse, donc en doublant la vitesse on quadruple l'énergie, par exemple.
[^] # Re: Je confirme!
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Bagnole, pouvoir, autorité. Évalué à 3.
Les enseignateurs et les enseignatrices siègent au Palais Bourbon (enseignat). Avec les députés, ils exercent le pouvoir législatif.
[^] # Re: Bonus écologique, et puis quoi encore ?
Posté par Michaël (site web personnel) . En réponse au journal Moto journal: Le nucléaire passera-t-il ?. Évalué à 10.
Exemple de paragraphe où tu ne parles pas d'écologie: