Journal Masques pour lutter contre le Covid : les journalistes disent stop !

Posté par  (site web personnel) . Licence CC By‑SA.
Étiquettes :
47
26
août
2020

Trop, c’est trop !
Voilà des mois que nos médias luttent pour la crise sanitaire qui touche la France, n’hésitant pas à traiter d’assassins :
- les joggeurs qui courent à plus d’un km de chez eux,
- les amoureux qui font 10km en voiture pour retrouver leur bien aimé(e),
- ceux qui se rassemblent pour boire un verre avec leurs amis après trois mois de séparation,
- ceux qui ne portent pas le masque dans les transports en commun, dans les collèges, sur la plage, dans les bureaux et dans la rue.

Il n’ont jamais failli dans leur loyauté, ils ont toujours soutenu les décisions prise par le gouvernement qui s'appuie lui-même sur des données scientifiques. Mais à un moment, il faut dire stop ! La profession se révolte :

Marc-Olivier Fogiel, Directeur général de BFMTV, avance des arguments imparables (source) :

Les masques sur les plateaux de télé sont «inutiles». Je ne vois pas pourquoi on aurait des masques pour donner un exemple, alors que les conditions sanitaires dans nos locaux sont extrêmement bien respectées (…)  cela fait maintenant plusieurs mois qu'on est confrontés à cette crise et pas une personne n'est tombée malade sur nos plateaux

Xavier Gandon, directeur des antennes du groupe TF1 enchaîne (source) :

L’ensemble des groupes radio et TV ont écrit aux ministres de la Culture et du Travail pour rappeler que nous avions pris des mesures sanitaires fortes (…) qui semblaient suffisantes jusqu’à présent pour garantir la sécurité de tous.

Heureusement, ces arguments semblent avoir été entendus en plus haut lieu :

Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique a dit

comprendre « tout à fait » les arguments des médias. (source)

Interrogée sur Europe 1, Mme Borne (ministre du travail) a quant à elle précisé (source - 4'40)

Je souhaite qu’on puisse regarder les dérogations qui seront possibles pour les activités pour lesquelles c’est très pénalisant, et je pense que sur un plateau comme ici, on voit bien que ce serait pénalisant d’avoir systématiquement un masque

Ouf !! Nous ne souffrirons donc pas de voir nos journalistes préférés masqués. N'oublions jamais qu'ils sont les garants de notre liberté et que… charité bien ordonnée commence par sois-même.

  • # Faites ce que je dit pas ce que je fait

    Posté par  . Évalué à 10.

    Ça se saurait si l'élite était logé a la même enseigne que la plèbe ………

  • # Besoin de reconnaissance et immunité psychologique

    Posté par  . Évalué à 10. Dernière modification le 26 août 2020 à 14:17.

    Si on rembobine de quelques mois, repensez à la visite d'un certain M. Macron dans une école. Il arrive masqué, mais enlève son masque pour être reconnu par les élèves. C'est le premier facteur, à mon sens, le besoin d'être vu et reconnu, commun à beaucoup de gens connus et/ou célèbres. C'est très désagréable de ne pas être suffisamment vu et reconnu quand on a tout fait pour arriver à ce niveau de reconnaissance et de célébrité.
    Le deuxième facteur est social : la sensation de toute puissance et d'immunité. Celui là est fourbe, parce que ça n'est pas faux. Vous être une personne de classe supérieure, au compte en banque bien rempli et avec un ego certain plus ou moins corrélé. Statistiquement, vous avez clairement moins de change d'attraper la COVID qu'un livreur ou qu'une femme de ménage, et si vous l'attrapez, vous pourrez a priori trouver un endroit où vous faire soigner sans trop de problème. Et, l'ego aidant, cette maladie semble lointaine et faiblarde. Comment cet ennemi invisible pourrait-il atteindre quelqu'un qui est monté aussi haut des les échelons ?

    • [^] # Re: Besoin de reconnaissance et immunité psychologique

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10. Dernière modification le 26 août 2020 à 14:49.

      Tu as peut-être raison, mais j'ai une explication plus simple, ils pensent comme beaucoup de monde : le masque c'est chiant à porter, le Covid, ce n'est pas si grave que ça si on l'attrape, les vieux ils ont qu'à se protéger.

      • [^] # Re: Besoin de reconnaissance et immunité psychologique

        Posté par  . Évalué à 10.

        Sauf que porter un masque, c'est surtout protéger les autres du virus dont on est peut-être porteur.
        Et beaucoup moins se protéger des autres.
        Donc l'attitude est purement égoïste, inconsciente, etc.
        C'est chiant de protéger les autres ? Oui. Mais il faut le faire.

        Ce sont les mêmes qui se garent sur les pistes cyclables ? Pareil, ils mettent en danger les cyclistes pour leur confort personnel.

      • [^] # Re: Besoin de reconnaissance et immunité psychologique

        Posté par  . Évalué à 10. Dernière modification le 26 août 2020 à 22:06.

        Je ne sais pas dire si ce commentaire est à prendre au 1er degré ou non.
        Est-ce que vous pensez vous aussi comme ce "beaucoup de monde" ?

        Parce que bon :

        c'est chiant à porter

        Certes, mais c'est pour la bonne cause. Actuellement il n'y a rien d'autre que le masque, les gestes barrières et la distanciation pour prévenir la contagion. Donc si ça peut augmenter le pourcentage de chance de ne pas chopper le virus, même un peu, c'est bien.

        c'est pas si grave que ça si on l'attrape

        Si pas de chance ça peut laisser des séquelles (des difficultés respiratoires par exemple), faire passer par la case réanimation, voire tuer. C'est pas si grave que ça mais c'est embêtant.
        Il peut possiblement y avoir une atteinte pulmonaire même chez les asymptomatiques 1 (peut être sans gravité, mais on ne connait pas les effets à long terme).
        Et si on l'attrape, même si tout va bien, on risque de le filer aux autres.

        les vieux ils ont qu'à se protéger

        Si seules les personnes à risque se protègent, on diminue les chances de freiner la contagion.
        Pour le cas du masque, à ce que j'ai compris il est plus efficace pour protéger l'entourage d'un malade qui le porte que pour protéger une personne qui le porte d'un malade qui ne le porte pas. En d'autres mots pour plus de clarté, porter le masque c'est protéger surtout les autres, et un peu soi-même. Et on ne peut pas le faire porter uniquement par les malades car on ne sait pas tous les identifier (période d'incubation, cas asymptomatiques).

  • # Côté radio aussi

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Un avis de journaliste(s) Radio France Inter : https://www.franceinter.fr/emissions/les-80-de/les-80-de-25-aout-2020

    • [^] # Re: Côté radio aussi

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10. Dernière modification le 26 août 2020 à 14:45.

      Magnifique ! Merci pour le lien :)
      Pour ses collègues : "Impossible donc de faire ce métier masqué…"
      Pour les enseignants : "c’est tout un rapport à l’oralité qu’il leur faudra réinventer"
      Dommage que je l'ai pas trouvé pour mon journal celui là, ça aurait (un peu) remonté le niveau.

    • [^] # Re: Côté radio aussi

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.

      On demande aux enseignants, au formateurs qui parlent toute la journée (liste non limitative), je ne vois pas pourquoi les journalistes dont le temps de parole est plus limité bénéficieraient d'une dispense.

      « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

    • [^] # Re: Côté radio aussi

      Posté par  . Évalué à 10. Dernière modification le 26 août 2020 à 14:51.

      C'est drôle, mal informé (un comble) et égoïste.
      À la radio, c'est impossible de travailler comme ça, mais les gens (dont moi) qui font des réunions en entreprise et parlent pendant plusieurs heures y arrivent, même à respirer. Et toutes les distanciations sociales ne changent pas le fait que les aérosols, dont on connait désormais l'importance, sont une part majeur du risque de contagion.
      C'est égoïste, car monsieur n'arrive soit disant pas à le supporter, et effectivement, quand on essaie juste 5 minutes, c'est insupportable. Ça prend littéralement des semaines pour s'habituer à porter le masque pendant 9H par jour (travail +transport - quelques pauses sans masque à l'extérieur). Mais les femmes de ménage et les techniciens (pauvres) qui passeront sur le plateau, ils le porteront eux, et risqueront d'être contaminés par les aérosols produits des animateurs (riches), et qui resteront dans l'air pendant des heures.

      La dégradation légère du son n'est alors qu'un excuse de plus pour dire qu'on est spécial est qu'en tant que présentateur radio, on devrait ne pas le porter.

      • [^] # Re: Côté radio aussi

        Posté par  . Évalué à -1.

        À la radio, c'est impossible de travailler comme ça, mais les gens (dont moi) qui font des réunions en entreprise et parlent pendant plusieurs heures y arrivent, même à respirer.

        Beaucoup n'y arrivent pas. Ma femme travaille dans la vente, donc masque obligatoire, mais en même temps, il faut parler fort pour se faire comprendre. Elle a eu une collègue qui était en sous oxygénation du au port du masque. Elle a eu un arrêt d'une semaine tellement les analyses étaient mauvaises.

        Je veux bien croire le journaliste radio que son métier sera difficile a faire: la radio exige de la voix, du rythme, et malheureusement pour reprendre son souffle avec le masque, ce ne doit pas être évident.

        Mais bon, on préfère taper sur ces cons de journalistes. C'est tellement agréable d'avoir une tête de turc pour se défouler de temps en temps :-)

        • [^] # Re: Côté radio aussi

          Posté par  . Évalué à 9. Dernière modification le 26 août 2020 à 15:33.

          Cette difficulté n'est pas un luxe, pas pour faire plaisir, mais pour éviter la contagion. En plus on parle d'ici d'un type qui parle avec le postérieur vissé à une chaise, pas d'une commerçante qui se déplace dans son commerce et qui range les rayons.
          Et je n'ai jamais dit que c'était facile de porter le masque. Mais si justement certaines personnes, des cas assez restreints, ne peuvent pas le porter, ça renforce l'importance que tous les autres le portent, par responsabilité morale et civique. D'ailleurs, si c'est vraiment un problème physique de le porter, un médecin peut fournir une dispense pour raison médicale.

          En passant, il existe différents types de masques avec des niveaux de filtrage différents, et il faut aussi en changer régulièrement, surtout si on parle beaucoup (humidité des postillons). Le tous les 4H est un minimum, dans les hopitaux c'est supposé être 3H pour le confort.

          • [^] # Re: Côté radio aussi

            Posté par  . Évalué à 0.

            En plus on parle d'ici d'un type qui parle avec le postérieur vissé à une chaise, pas d'une commerçante qui se déplace dans son commerce et qui range les rayons.

            Ce qui est complique, c'est justement de parler :-). Et c'est justement ce qu'ont en commun ces 2 professions, comme d'autres d'ailleurs. Le faire assis ou debout ne change pas grand chose a l'affaire.

            • [^] # Re: Côté radio aussi

              Posté par  . Évalué à 6. Dernière modification le 26 août 2020 à 15:50.

              Malheureusement, après, quand c'est télévisuel (comme la matinale d'inter) ça montre aux gens que le masque est facultatif pour travailler, exactement le message opposé de ce qu'on s’acharne à diffuser en parallèle. Dans ce sens les journalistes et animateurs ont une responsabilité envers le public.

            • [^] # Re: Côté radio aussi

              Posté par  (Mastodon) . Évalué à 10.

              Ce qui est complique, c'est justement de parler :-). Et c'est justement ce qu'ont en commun ces 2 professions, comme d'autres d'ailleurs. Le faire assis ou debout ne change pas grand chose a l'affaire.

              Euh, j'ai fais un déménagement avec masque.

              Crois-moi la difficulté c'était pas d'avoir la gueule ouverte et blaguer tout le temps avec un masque. C'était plutôt pour porter un canapé dans des escaliers par 32 degrés.

        • [^] # Re: Côté radio aussi

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          En même temps, tu dis que la collègue de ta femme a eu des complications suite au port du masque.
          As-tu entendu parler les journalistes de ce genre de complications (c'est possible que certains l'aient fait) ? Ce genre d'article est-il toujours politiquement correct ?
          Moi, je n'ai pas entendu quelqu'un parler du bénéfice / risques par rapport au port du masque depuis que le masque est devenu l'alpha et l'omega de la lutte anti-covid.

          • [^] # Re: Côté radio aussi

            Posté par  . Évalué à -1.

            Les journalistes, je pense pas que ce soit ca le problème. Ce qu'a eu la collègue de ma femme est une complication due a une utilisation prolongée (au travail, dans les transports, avec la chaleur).

            Pour les journalistes, le problème c'est d'arriver a ventiler pendant que tu parles avec un foutu masque qui t’empêche de reprendre ton souffle. Imaginez seulement feu Eugene Saccomanno commenter un match avec un masque :-)

            • [^] # Re: Côté radio aussi

              Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

              Le problème ne se poserait que pour les journalistes à l'exclusion des autres professions ?

              « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

              • [^] # Re: Côté radio aussi

                Posté par  . Évalué à -7.

                Je me cite moi meme:

                Et c'est justement ce qu'ont en commun ces 2 professions, comme d'autres d'ailleurs.

                Après les journalistes sont, a la différence de beaucoup d'entre nous, en direct sur un media. Ce qui rend les gens beaucoup moins tolérants si ils doivent reprendre leur souffle pendant 2 secondes, la ou dans la vie réelle on s'adapte plus facilement.

            • [^] # Re: Côté radio aussi

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

              le problème c'est d'arriver a ventiler pendant que tu parles avec un foutu masque qui t’empêche de reprendre ton souffle

              Euh faut peut-être pas trop exagérer. Ou alors il y a eu mécompréhension : le masque à se mettre sur la tronche c'est le machin en papier/tissu, pas l'emballage en plastique.

        • [^] # Re: Côté radio aussi

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 7.

          Ça tient plus de la princesse aux petits-pois ton argument.

        • [^] # Re: Côté radio aussi

          Posté par  . Évalué à 7.

          pour le probleme de sous oxygenation, il faut s'habituer a respirer et expirer profondement, et ne pas trop faire comme d'habitude -> comme on veut. même en travaillant

          j'ai un asthme avec par moment une Vt de 115 quand ca va pas super bien :), un mec normal un peu sportif devrait arriver a une Vt de 900 sans trop forcer pour donner une idée.

          je prend note que je peux avoir 1 semaine de vacances facilement ;)

        • [^] # Re: Côté radio aussi

          Posté par  . Évalué à 10.

          Elle a eu une collègue qui était en sous oxygénation du au port du masque

          Est-ce qu'il ne s'agirait pas de la nièce d'une collègue de la petite soeur de la voisine qui l'a vu sur Facebook?

          La valeur "scientifique" d'un témoignage est faible, pour un témoignage indirect, c'est nul. De nombreuses expériences ont été faites à l'aide d'oxymètres, et la saturation du sang en oxygène n'est pas affectée par le port d'un masque. Il existe tout un tas de mécanismes physiologiques pour compenser un débit d'air réduit (la fréquence et l'amplitude des mouvements respiratoires vont augmenter).

          Le cas qui est décrit semble être quelqu'un qui souffre d'insuffisance respiratoire (traitement par oxygène pendant une semaine, etc…). En gros, c'est l'oxygénation du sang qui fonctionne mal (un problème aux poumons), ça ne peut pas être provoqué par une obstruction des voies respiratoires (asphyxie). Bref, l'anecdote rapportée, si elle est exacte (ça peut aussi être une pure invention…), mélange des choses qui n'ont rien à voir (si on se casse une jambe en portant un masque, ça n'est pas forcément à cause du masque).

          Mais à quoi bon, la réalité est tellement plus ennuyeuse et raisonnable qu'une théorie complotiste… Ça n'est pas très valorisant, socialement, de croire ce qui est vrai.

          • [^] # Re: Côté radio aussi

            Posté par  . Évalué à 2.

            ça peut aussi être une pure invention…

            Oui autant aussi elle avait autre chose et elle a pipote un truc pour pas dire quel était son véritable problème qui nécessitait une semaine d’arrêt. J'en sais rien, j'avoue.

            • [^] # Re: Côté radio aussi

              Posté par  . Évalué à 3.

              Chopper la COVID, ça ça peut aussi justifier de l'oxygène.

              Ça pouvait aussi s'être passé au moment où on utilisait n'importe quel tissu pour faire des masques; si le tissu était très étanche à l'air (genre K-way) et très élastique (collé à la peau), ça aurait pu provoquer une asphyxie partielle… mais il n'y a aucune raison pour que la sat ne remonte pas immédiatement lors du retrait du masque, donc ça ne justifie pas une semaine d'arrêt.

              Entre nous, ces histoires de masques qui sont pour certaines personnes «insupportables» met à la surface beaucoup de problèmes sous-jacents (hypochondrie ou paranoia) qui sont assez légers pour ne pas nécessiter de prise en charge particulière d'habitude. D'après ce que je viens de trouver rapidement dans la littérature sérieuse, il semble que les seules contre-indications vraiment reconnues au port du masque sont du ressort des problèmes psychiatriques (l'autisme, en particulier). Même l'insuffisance respiratoire n'est pas un problème, on peut porter un masque avec des tuyaux d'oxygène dans le pif.

  • # À propos d'exceptions

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

    Ce qui m'inquiète, ce n'est pas de devoir parler quelques heures en portant le masque. Il me semble que ça se fasse bien ; quoiqu'il faille remonter le masque très régulièrement.
    En revanche les arrêtés obligeant à porter le masque en extérieur m'inquiètent. Comment faire mes trajets domicile travail en vélo avec un masque ? Déjà que monter tranquillement une petite centaine de marche avec masque provoque un essoufflement important. Je ne vois pas comment enchaîner les kilomètres en deux roues… On ne pourrait pas avoir une petite exception ?

    « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

    • [^] # Re: À propos d'exceptions

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Ça fait des années (5+) que je porte un masque de type Respro (un techno/sport à double-filtre) pour faire mon vélotaf. La première semaine est difficile, la seconde est pénible. Ensuite, on a les poumons tellement décrassé et la cage thoracique si remusclée qu'on ne peut plus s'en passer.

      Alors, non, pas d'exception. Je garde mon baril de Bonux.

      Rappel : le masque, il ne te protège pas toi, il protège les autres de tes miasmes potentiellement coronationnés.

      Si tu veux te protéger, tu portes une combi P3/P4, en atmosphère positive.

      Proverbe Alien : Sauvez la terre ? Mangez des humains !

      • [^] # Re: À propos d'exceptions

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

        Ben justement les autres : sur mes 34 km je croise en moyenne cinq personnes qui ne sont pas enfermées dans leur voiture. Et à 20 ou 30 km/h un croisement, c’est tout de même bien court. Du coup, j’ai un peu du mal à comprendre cette nouvelle lubie. Ça me fait penser aux propos extrémistes de certains qui expliquaient ici qu’il fallait se désinfecter les mains en mettant et enlevant son masque, et à chaque fois qu’on le touche. De surcroît les mêmes affirment qu’un masque serait inefficace une fois humide. Vous en changez tout les combien de mètres ? Une objection plus sérieuse est certainement que les miasmes sont effectivement filtrés lors de respirations lentes. Sauf à mettre des masques intégrale genre masque à gaz, en respirant comme un bœuf, l’efficacité de filtration devient nécessairement infinitésimale. Je me trompes ?

        Ores, je m’arrache déjà pas mal les poumons sur mon vélo. M’obliger à mettre le masque, revient donc à m’interdire de rouler si je comprends bien votre témoignage, pour un bénéfice sanitaire nul, et pour la plus grande gloire des émissions de dioxyde de carbone. Voilà bien qui ressemble à nos chers gouvernants parisianistes.

        « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

        • [^] # Re: À propos d'exceptions

          Posté par  . Évalué à -3.

          Tu me fais penser à un pote qui dit que les limitations de vitesses devrait être en fonction de la qualité du pilote et des équipement de sécurité de la caisse.

          Faut se rappeler qu'une loi pour être appliqué doit être
          1) simple à comprendre
          2) simple à appliquer
          3) acceptée

          Si les flics doivent demander ton trajet pour savoir si tu croises des gens ou non ça devient compliqué.
          Quant a la difficulté de faire du sport et un masque :
          https://www.capital.fr/economie-politique/pour-donner-lexemple-un-medecin-court-35-km-avec-un-masque-1376356

          Dit plutôt que ça te fait chier et que t'en a rien à battre des autres choppent le virus ce serait plus honnête; et au moins tu ne perdrais pas de temps à chercher des études douteuse confirmant ton ressenti.

          Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent

          • [^] # Re: À propos d'exceptions

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Sympa. Merci. Il ne me semblait pas avoir discuté de sport ; plutôt de moyen de transport. Pour le reste, je trouve vos jugements de voyante extra lucide fort intéressants.

            « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

            • [^] # Re: À propos d'exceptions

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à -7.

              Tu te plains d'avoir des difficultés à respirer avec un "masque" (sans préciser le type : feuille de tissu qui baille, ffp1, ffp1 avec valves, etc), et je te réponds que personnellement, je roule vélotaf (20km/jour) avec un ffp1 avec valve (c'est ce à quoi correspond mon masque) sans soucis. Il m'a fallut m'y habituer, certes, mais c'est possible avec un masque gênant le confort respiratoire.

              Si tu dois faire du vélo avec simple bout de tissu devant la bouche, et que ça te gêne à ce point, va consulter.

              Ma conclusion ? Pas de masque == assassin. micdrop.

              Proverbe Alien : Sauvez la terre ? Mangez des humains !

              • [^] # Re: À propos d'exceptions

                Posté par  . Évalué à 10.

                je te réponds que personnellement, je roule vélotaf (20km/jour) avec un ffp1 avec valve

                Oui enfin le masque avec valve ne protège pas les autres. Tu es autant un assassin que le type sans masque.

                • [^] # Re: À propos d'exceptions

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

                  Absolument. Probablement un peu moins aussi — à proportion des risques de contaminations — que les types qui vont au restaurant, ou en salle de sport ou paraît-il les port du masque ne serait pas de rigueur. Nécessité économique ?

                  Précisons pour les juges à l'emporte pièce que je ne m'autorise pas à enfreindre la moindre réglementation, et que je n'incite ou encourage personne à l'enfreindre ; bien au contraire. Le port du masque n'est pas — encore — obligatoire dans la zone où je réside. Je ne faisais que me renseigner. Si d'aventure il devenait interdit de fait de pratiquer le cyclisme à titre de moyen de locomotion j'en ferais mon deuil le temps qu'il faudra sans en faire une maladie :-).

                  « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

              • [^] # Re: À propos d'exceptions

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5. Dernière modification le 28 août 2020 à 10:28.

                Pas de masque == assassin

                Je pense que tu vas trop loin en disant cela… Il faut savoir raison garder et il faut garder un esprit critique. Le principe de précaution ne doit pas permettre de traiter tout le monde d'assassin ou de terroriste.
                Je lisais ce matin qu'en Espagne, le masque est obligatoire à partir de 6 ans, doit on aller jusque là ? Où est la limite ?

                • [^] # Re: À propos d'exceptions

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  Je lisais ce matin qu'en Espagne, le masque est obligatoire à partir de 6 ans, doit on aller jusque là ? Où est la limite ?

                  La limite (en tous cas dans la région nord du Pays Basque), c'est que dans les lieux de travail si tu respectes 1,5 mètres de distance t'as pas besoin de masque quand t'es assis (une entreprise peut ajouter des restrictions si elle veut ceci dit). Dans les bars et restaurants tu peux l'enlever pour boire et manger du moment que tu respectes 1,5 mètres de distance également (tu dois la remettre pour parler etc.). À la plage tu peux l'enlever aussi si ta serviette respecte la distance et que tu bouges pas. Par contre, effectivement, en montagne comme dans la rue, de nuit comme de jour, même tout seul en vélo, c'est obligatoire, à partir de 6 ans.

                  Enfin, la situation s'est quand même simplifiée, pendant la période déconfinement, il y avait des horaires de sorties possible différents suivant les tranches d'âge etc., personne n'y comprenait grand chose.

                  • [^] # Re: À propos d'exceptions

                    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

                    À vélo ils ne l'imposent pas, ou c'est une mesure spécifique au pays Basque. En tout cas chez moi le vélo et tout autres pratiques sportives son exemptes de masques.

                    Après il y a des aberrations. En théorie quand ma copine est sur ma moto nous devrions porter un masque car notre domicile permanent est différent. Idem en voiture avec une collègue alors que nous allions dormir dans la même tente en montagne. Bon j'imagine qu'aucun policier ne nous mettrait d'amende après quelques explications.

                    • [^] # Re: À propos d'exceptions

                      Posté par  . Évalué à 4.

                      Je parle du Pays Basque en Espagne. Après, j'avoue que mon message était trop simplificateur : c'est le résumé donné sur la page du département santé du Pays Basque qui se contente de mentionner des exceptions pour ces activités (lieu de travail, bar & restauration, plage) et renvoyer plus loin pour les détails. Si on va chercher ces détails, il y a d'autres exceptions, comme si c'est fait en tant qu'activité physique qui se déroule dans certaines conditions/contextes (urbain ou rural, etc.) définis dans l'article 6.2 du RDL de je sais plus quelle date.

                      Mais s'attendre à ce que tout le monde aille lire très loin, dans un texte où obligations et recommandations s'entremêlent… tu n'es même pas sûr que le policier du coin il est à jour et a démêlé tout ça non plus. Au final, on voit des gens en vélo seuls avec masque par précaution ; perso je ne me risquerais pas non plus à ne pas le porter en milieu urbain, les amendes relatives à l'usage du masque se comptent par milliers dans la zone, j'ai pas envie de discuter avec un policier des détails d'un article 6.2 pour essayer de me justifier (sans être vraiment sûr de moi d'ailleurs).

                      Au fond, le problème n'est peut-être pas trop dans le détail des mesures elles-mêmes, mais dans la communication et mise en pratique de toutes les exceptions inhérentes à l'approche. Je connais par exemple un cas d'une personne qui, en période de confinement, s'était pris une amende pour s'être trop approché d'une rivière : aucune idée si c'était vraiment interdit ou non à ce moment là, mais dans les faits cette complexité fait qu'on finit par ne plus être sûrs de ce qu'on peut faire ou non en pratique. Le côté inégalitaire du système aux amendes n'aide pas non plus, car une bonne partie de la population n'a aucun mal à payer pour un port de masque incorrect.

                      • [^] # Re: À propos d'exceptions

                        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

                        J'y répondais parce que je suis aussi en Espagne, mais dans une autre communauté autonome (Andalousie).

                        Pendant le confinement nous avions interdiction de simplement marcher sur le sable de la plage, donc l'histoire de la rivière ne me surprend pas vu que les seuls déplacements autorisés étaient pour faire les courses ou promener un chien en prenant les chemins les plus directs/proches du logement. En théorie on n'avait pas le choix du commerce, obligés d'aller au plus proche.

                        • [^] # Re: À propos d'exceptions

                          Posté par  . Évalué à 1.

                          Oui, pour la plage c'était clair chez moi aussi. Après, le coup de la rivière, c'était du côté français de celle-ci, maintenant que j'y pense je crois. C'est un autre inconvénient dans mon cas, je suis du côté français, mais pile à la frontière, donc je dois m'apprendre les règles appliquées des deux côtés, ça n'aide pas… enfin, sauf pendant le confinement (+ 1 mois et quelques) où on ne pouvait plus traverser la frontière (à part pour quelques exceptions), donc c'était plus simple :-)

        • [^] # Re: À propos d'exceptions

          Posté par  . Évalué à 3.

          De surcroît les mêmes affirment qu’un masque serait inefficace une fois humide.

          Parce que c’est le cas en fait…

          Vous en changez tout les combien de mètres ?

          Selon les recommandations, toutes les 4h environ.

          À savoir que le masque chirurgical peut-être séché et réutilisé.

        • [^] # Re: À propos d'exceptions

          Posté par  . Évalué à 2.

          J'ai l'impression qu'ici la majorité qui est toujours prête à l'ouvrir quand il s'agit de parler de "liberté", est prête à sacrifier cette liberté et à se laisser baîllonner au profit de la dictature sanitaire qui s'annonce, sous couvert de vertu ostentatoire ("regardez comme je me conforme bien en protégeant les autres").

          Vous connaissez la citation de Benjamin Franklin, "un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux".

          Je suis étonné de ne pas trouver plus de résistance dans le camp des "libristes".

          « Le pouvoir des Tripodes dépendait de la résignation des hommes à l'esclavage. » -- John Christopher

          • [^] # Re: À propos d'exceptions

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            Vous ne remettez peut-être pas bien les choses dans leur contexte.
            La balance entre liberté et sécurité que vous mentionnez me semble opérer dans le contexte américain — mais plus généralement aussi — entre la liberté d'une part et d'autre par la sécurité offerte par des autorités/alliances/compromis de nature oppressives. Est-ce vraiment de l'oppression que de nous obliger à porter un masque de quelques grammes quelques heures par jour ? Serait-ce même parfois dans quelques situations où cela n'aurait pas de bénéfice évident ? L'effort ne paraît pas ici insurmontable. Loin s'en faut.

            Enfant on m'apprenait que ma liberté s'arrête là où commence celle des autres. Dans l'ordre des libertés ne faut-il pas accorder la préséance à celle de ne pas courir le risque d'être contaminé là où il serait possible de ne pas l'être sur la liberté de ne pas porter un masque ? Aussi semble-t-il légitime d'accepter de restreindre la seconde des libertés mentionnées au nom du respect de la première pour autrui.

            Par ailleurs il semble qu'on puisse être libriste pour soi-même ; mais aussi de manière altruiste en souhaitant que le libre se développe non uniquement pour ses propres libertés individuelles (ce qui serait déjà appréciable) mais encore pour celles de tout ses congénères. Dans la seconde acception du terme libriste il me semble que le raisonnement qui précède sur la pondération des libertés soit pleinement d'application : optimisons d'abord les libertés importantes.

            « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

            • [^] # Re: À propos d'exceptions

              Posté par  . Évalué à -2.

              C'est une manœuvre évidemment politique qui vise à museler toute opposition.

              Une fois que ceci passera, une nouvelle mesure viendra, et cela sera de pire en pire, selon la bonne vieille stratégie du pied dans la porte.

              « Le pouvoir des Tripodes dépendait de la résignation des hommes à l'esclavage. » -- John Christopher

            • [^] # Re: À propos d'exceptions

              Posté par  . Évalué à 2.

              Enfant on m'apprenait que ma liberté s'arrête là où commence celle des autres.

              Mais c'est justement là qu'est la différence : on nous apprenait. C'était plus dans une optique éducative, un traitement en tant que personne responsable : à chaque enfant d'apprendre petit à petit où commence la liberté des autres et où termine la sienne. La loi ne traite qu'un nombre infime de comportements non responsables ou déplacés. La question n'est pas que l'effort soit ici insurmontable (il ne l'est pas), mais pourquoi les dirigeants partent du principe que la population est incapable d'apprendre et n'agira pas de façon responsable.

          • [^] # Re: À propos d'exceptions

            Posté par  . Évalué à 2.

            Les libristes sont souvent informaticiens, des cadres, et ont donc moins souffert économiquement que la moyenne. Appartenir à une classe sociale à tendance scientifique incite aussi à une certaine prudence avant de critiquer des lois faites au nom de la science en dehors de leur domaine; une prudence qui se doit peut-être aussi au risque d'être insulté… par un porteur de masque avec valve, par exemple ;-)

            Je pense que ça explique pourquoi l'idée qu'il est nécessaire d'infantiliser la population pour éviter un crise sanitaire passe en apparence assez bien ici, même si pas libriste dans l'esprit.

          • [^] # Re: À propos d'exceptions

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            A partir de l'instant où l'on a accepté de se faire confiner durant 2 mois sans broncher, on peut tout nous faire accepter…
            Je ne suis pas contre porter un masque, je ne suis pas contre rester chez moi, mais pas à cause de la contrainte et de la loi.
            C'était un peu l'objet de ce journal : Finalement, les seuls à se rebeller sont ceux qui ont participé à l'acceptation (les journalistes). Et ils vont avoir gain de cause, facilement.
            Merci pour ton message…

    • [^] # Re: À propos d'exceptions

      Posté par  . Évalué à 2.

      il y a des masques avec ventilateur intégré pas trop chère, ca aide pas a respirer mais a evacuer le Co2 plus facilement. Et beaucoup plus chère ceux qui t'aide a respirer réellement avec une pression positive. Un régal mais dépasse les 1000 €.

    • [^] # Re: À propos d'exceptions

      Posté par  . Évalué à 5.

      En revanche les arrêtés obligeant à porter le masque en extérieur m'inquiètent. Comment faire mes trajets domicile travail en vélo avec un masque ?

      Je ne sais pas ailleurs, mais à Paris si tu te déplaces à vélo, tu n'es pas obligé de mettre un masque.

    • [^] # Re: À propos d'exceptions

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Pour moi, le masque n'est pas obligatoire en vélo. Mais je n'ai pas réussi à trouver la source.

    • [^] # Re: À propos d'exceptions

      Posté par  . Évalué à 8. Dernière modification le 27 août 2020 à 08:53.

      L'obligation en extérieur est vraiment en scandale.
      Le monde scientifique est unanime sur ce point : c'est complètement inutile s'il n'y a pas de gros rassemblements. Mais là bizarrement on ne l'écoute pas et on se permet d'emmerder les gens avec des mesures inutiles.

      • [^] # Re: À propos d'exceptions

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Après il n'y a pas que l'aspect scientifiquement utile à prendre en compte dans cette mesure.

        Si tu forces son usage à l'extérieur, c'est plus facile de contrôler que tout le monde a un masque sur soi. C'est aussi plus facile pour les gens pour y penser, ça évite de devoir réfléchir quand le mettre ou pas.

        Cela aide in fine à ce qu'il soit mis lorsque c'est nécessaire. Beaucoup de citoyens se plaignent que les mesures anti COVID soient complexes, illisibles, etc. Là au moins c'est simple et clair même si c'est plus strict que nécessaire.

        • [^] # Re: À propos d'exceptions

          Posté par  . Évalué à 8.

          Un autre scénario possible, c'est qu'à force de privilégier l'obligation par sur-approximation (infantilisation) à la place de la recommandation (traitement en adulte responsable), les gens appliquent sans conviction et sans réfléchir, comme un enfant, et beaucoup finiront par ne pas le mettre ou mal le mettre même lorsque c'est nécessaire.

        • [^] # Re: À propos d'exceptions

          Posté par  . Évalué à 3.

          Beaucoup de citoyens se plaignent que les mesures anti COVID soient complexes, illisibles, etc. Là au moins c'est simple et clair même si c'est plus strict que nécessaire.

          Il faudra dire ça à ceux qui ont pondu la liste des zones dans lesquelles le port du masque est obligatoire à Paris.

          • [^] # Re: À propos d'exceptions

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Oui, je suis au courant et je trouve justement le concept foireux pour ça. Ma pensée est de justement l'obliger partout plutôt que dans les seules zones utiles mais où il devient difficile de savoir si on est dans un endroit où c'est nécessaire ou pas…

            • [^] # Re: À propos d'exceptions

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

              C'est quand même dommage de le rendre obligatoire partout. Pourquoi mettre le masque ? Pour lutter contre le COVID ou pour ne pas avoir d’amende ? Si c'est pour ne pas avoir d’amende, cela n'a pas de sens.
              Je suis seul, la nuit, dans une rue ou le masque est obligatoire : je le mets pour ne pas avoir d'amende. Cela est complètement idiot mais nous l'acceptons car nous avons accepté le confinement…

              • [^] # Re: À propos d'exceptions

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                Et en voiture tu passes aux feux rouges la nuit parce que t'es tout seul ?

                • [^] # Re: À propos d'exceptions

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3. Dernière modification le 28 août 2020 à 16:25.

                  Ben non, parce qu'il y a sanction…
                  Si il était autorisé de passer au feu rouge en vérifiant bien à droite et à gauche avant qu'il n'y ait personne (comme à un stop), et bien oui, je passerais au feu rouge (comme je le fais quand je suis piéton).
                  Tiens, ce n'est pas sur les feux, mais pour info : une ville sans signalisation routière.

                  Mais peut-être vas tu me répondre qu'en france, ca ne marcherait pas parce qu'on est trop idiots. Tu es un idiot (si tu es français). Je suis un idiot.

                  • [^] # Re: À propos d'exceptions

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

                    Ben non, parce qu'il y a sanction…

                    Et y a sanction si pas masque quand c'est obligatoire, donc je vois pas trop où tu vas avec ça.

                    • [^] # Re: À propos d'exceptions

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                      Ben oui ! On est d'accord alors ?? :)

                      • [^] # Re: À propos d'exceptions

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                        Bah non, tu respectes déjà des règles générales à cause de la peur de la sanction même si techniquement à l'instant T elles ne sont pas utiles (un feu rouge à un carrefour dégagé où tu es tout seul). Mais là le masque partout dans la rue, et pas "dans certaines rues si y a plus de X personnes au m²" apparemment c'est idiot. Enfin vu mes scores les idiots de DLFP le pensent. Mais bon c'est pas nouveau que le public ici est de plus en plus con.

            • [^] # Re: À propos d'exceptions

              Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 0.

              Tu vois le problème des politiques ?

              Seulement dans certaines zones, c’est compliqué on n'y arrivera pas.

              Partout, ah ben non ça va pas non plus, on ne devrait l'imposer que dans les zones à risque.

              Un beau cercle vicieux donc.

              Perso, ma stratégie est celle-ci : je sors, je mets mon masque comme j'enfile mes chaussures, je rentre, je retire le masque (et les chaussures). C'est pas compliqué.

              « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

        • [^] # Re: À propos d'exceptions

          Posté par  . Évalué à 4.

          Oui au lieu de l'imposer lorsque c'est utile on l'impose partout et tout le temps c'est vraiment génial

      • [^] # Re: À propos d'exceptions

        Posté par  . Évalué à 1.

        L'obligation en extérieur est vraiment en scandale. Le monde scientifique est unanime sur ce point : c'est complètement inutile s'il n'y a pas de gros rassemblements.

        Ce n'est pas du tout une biblio sérieuse (pas mon rayon), mais cette publication nuancerait un peu cette certitude. Des simulations de physique des fluides suggèrent que si la vitesse du vent n'est pas nulle, les gouttelettes de salive expulsées par la toux ou un éternuement peuvent parcourir plusieurs mètres (en tout cas bien davantage que les deux mètres « classiques »).

        En prime : celle-ci montre, cette fois par des expériences physiques, que parler (oui, parler) émet des milliers de gouttelettes micrométriques par seconde, capables, à l'intérieur, de rester en suspension plusieurs minutes.

    • [^] # Re: À propos d'exceptions

      Posté par  . Évalué à 2.

      Je travaille dans une zone à masque obligatoire en extérieur. Les Delivroo et autres portent le masque sur leur vélo. Si eux y arrivent, tu devrais pouvoir le faire, non ?

      • [^] # Re: À propos d'exceptions

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1. Dernière modification le 27 août 2020 à 17:19.

        Oui, d'ailleurs, le masque est maintenant obligatoire dans tout Paris après les annonces de ce matin. Tout le monde doit le porter mis à part les automobilistes.
        On peut tous y arriver, même dormir avec un masque est possible… si cela peut sauver des vies…

        • [^] # Re: À propos d'exceptions

          Posté par  . Évalué à 0.

          Oui et pas que dans Paris

          C'est finalement toute la petite couronne qui est concernée (92-93-94).
          ça ne va pas être pratique pour griller une clope.

          Les vrais naviguent en -42

          • [^] # Re: À propos d'exceptions

            Posté par  (Mastodon) . Évalué à 1.

            En Andalousie c'est interdit de fumer sur les terrasses des bars/restaurants et dans la rue depuis quelques semaines. Enfin tu peux mais uniquement si tu peux garantir (impossible sur un trottoir) 2m de diatance avec toute autre personne.

            Du coup en ville tu peux uniquement le faire à la maison ou dans un lieu spacieux (plage, square, parc).

        • [^] # Re: À propos d'exceptions

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.

          ça simplifie les choses.

          « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

  • # Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

    Posté par  . Évalué à 5. Dernière modification le 26 août 2020 à 23:01.

    • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 10. Dernière modification le 27 août 2020 à 08:41.

      Merci  ! Le second article est un peu décevant, surtout avec la tartine de pubs qu'il faut se fader :-) Alors allons y pour un essai de résumé ici ensemble :

      Le cadre : pour faire comprendre "le cadre", maintes fois rappelé dans les commentaires au-dessus, il convient peut être de poser "les cadres" les uns à côté des autres :

      • protéger ses proches et son entourage
      • se protéger soi même
      • protéger tout le monde autour
      • ne rien faire

      La connaissance, pour cela il faut faire le tri dans l'immense bordel de l'information, c'est à dire faire le boulot d'un journaliste finalement, pour se rappeler de chaque élément de source sûre, savoir faire le tri, ajouter un bon zeste de simple logique, tenir à jour, pour enfin pouvoir reformuler avec des mots simples :

      • on sait depuis longtemps que ce virus se transmet par aérosol et par micro-gouttelettes. Le 'débat' actuel scientifique ne porte nullement là dessus, il porte sur le ratio entre ces voies de transmission, c'est plus précis. Que la plupart des journalistes compliquent les explications en faisant des paraphrases maladroites est un effet délétère d'une communication qu'il est quant même préférable d'avoir au fur et à mesure, nombreuse et bordélique, plutôt qu'uniforme et verticale. C'est plus compliqué mais plus transparent. Revenons à la transmission : ce virus se transmet donc par micro-gouttelettes et aérosols. Point. Et c'est ça qui est important à retenir. Il reste des questions : est ce qu'une plaie (et/ou une carie) permet au virus d'entrer et de devenir pathogène, avant que le système immunitaire ai pu faire qq chose  ? Est ce que ce mode contagion, s'il permet au virus de devenir pathogène, présente un caractère retardateur sur l'apparition des symptômes ? Il reste des questions, mais il y a donc des faits et des assurances : aérosols et gouttelettes.
      • ce virus a un caractère particulier : la maladie chez l'humain se développe lentement, les symptômes apparaissent en général petit à petit. Ce qui rends les premiers jours de symptômes compliqués pour un diagnostic et/ou un 'auto-diag' (hum, disons plutôt une évaluation de la situation rapide). Premier élément important. Le second, plus important encore, est que les gens contaminés sont contaminants en moyenne 2 jours avant de développer un seul symptôme (et certains restent asymptomatiques ou un faibles symptômes, c'est ça que les médias retiennent beaucoup, or il me semble plus important de mettre le focus sur cette période d'environ 48h avant tout symptômes pendant laquelle quelqu'un de contaminé est déjà contaminant)

      C'est pas si compliqué, y a absolument rien de neuf dans ces mots, tout juste 'se poser et reprendre ce qu'on sait'. De là en découle naturellement un tri pour les masques, avec qq mots explicatifs :

      • le masque 'tissus' / fait soi même : les cas sont tellement nombreux qu'il est compliqué de faire une vraie catégorie, sans jeter l’opprobre sur des réalisations de qualité qui pourtant rentrent dans cette catégorie. En résumé quant même : méfiance, ils sont souvent plus épais, donc plus difficiles à porter (à respirer avec), encore plus temps chaud. Tandisque que d'autres sont parfois contre productifs : trop léger, ils pulvérisent les micro gouttelettes et les transforment, même en partie, en aérosols.
      • le masque 'grand public' : c'est en fait le masque chirurgical, c'est le même, sauf qu'il n'est pas décontaminé avant emballage/vente il me semble. Donc on peut mettre les deux dans la même catégorie pour notre problème aujourd'hui. Les paranos appliqueront une quatorzaine à leur boite de masque, par roulement de stock, afin de n'ouvrir et porter que des masques ayant passés plus de 14 jours chez soi.. C'est tout. Ce masque sert avant tout à protéger les autres, et faiblement à se protéger soi même.
      • le masque ffp2 (K95 dans la norme 'internationale) : il sert à se protéger soi même autant qu'à protéger les autres. Là encore, la différence entre ceux destinés aux personnels médicaux et ceux destinés aux personnels travaillant en environnement hostiles non contaminants, c'est que ces derniers ne sont pas stérilisés avant emballage/vente. Il est difficile de bien respirer avec un ffp2. Vraiment.
      • le masque ffp2 avec valve : il sert uniquement à se protéger soi même. En échange, il apporte du confort d'usage en ajoutant cette valve sensée garantir que l'air expulsé des poumons le soit aussi du masque, de manière efficace. C'est ce type de masque que l'on retrouve en déclinaisons commerciales 'spécifiquement adapté' aux sportifs, cyclistes ou motards, avec des design attrayant, il protège le porteur. Uniquement. Ce type de masque est d'ailleurs parfois interdit dans certains milieux médicaux et/hospitaliers, on comprends bien pourquoi.
      • le masque ffp3 (k99 dans la norme internationale) le principe est strictement le même que le ffp2, on passe simplement à une garantie que plus de 99% de l'air inspiré passe par le masque, tout en y ajoutant une filtration plus fine, pour les nanos-particules. C'est très difficile de respirer avec.
      • le masque ffp3 avec valve : le même ffp3 avec le même principe que le fpp2 plus valve: il ne protège que le porteur, c'est pourquoi on va le retrouver pour des professions non pas médicales mais en contacts avec des polluants hautement toxiques (citadins, ha non :p plutôt les travailleurs en peinture de bateau par exemple, ou encore en environnement nucléaire) Là aussi la valve apporte du confort au porteur, lui permettant une expiration plus facile et évitant de transformer le masque en étuve, aussi.

      Donc, avec ce que l'on sait, lorsqu'on a fait ce tri pourtant simple : c'est le masque 'grand public' et/ou chirurgical qu'il faut privilégier. Partout. Tout le temps. A part bien sûr si on déteste tout le monde, parents, conjoint et enfants y compris. Parce qu'il faut garder en tête que l'on peut être porteur sain ou contaminant avant d'être malade. Si tout le monde porte tout le temps un masque, le problème est résolu. Tout le monde sera bien peinard pour attendre une solution médicale.
      J'ajoute qu'un stock de ffp2 sans valve devrait être fourni aux salariés qui sont obligés de travailler en environnement confiné (clim en boucle + fenêtres qui ne s'ouvrent pas / pas de fenêtres). Et qu'un stock de ffp2 sans valve serait prudent à titre personnel et familial pour cet automne et hiver, lorsqu'on sera obligé de se rendre dans des endroits similaires à titre personnel (magasins, ..) ou endroits à fort passage.

      pour les détails, wikipedia est tjs bien fait, et pour les attentifs souhaitant un stock de ffp2 ayant en plus un tissage ou flocage de cuivre, et un joli design, ils sauront se débrouiller pour en trouver pour cet hiver

      Pour le côté "c'est chiant, c'est pas respirable, je m'étouffe, à vélo c'est impossible, je l'ai déjà eu, je suis en bonne santé, je suis quelqu'un d'important", on pourrait dire que c'est humain ? En fait non, c'est animal : cet élan à croire que l'on est différent, voire meilleur et supérieur, c'est de l'animalité. L'humanité, au contraire, c'est humilité et empathie : on dépasse ce stade animal, ses instincts, pour comprendre que si on porte toutes et tous un simple masque, on sera toutes et tous bien plus tranquilles, on pourra alors s'en laver les mains, dans les deux sens de cette phrase ;-)

      tl;dr ? :)

      • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Tu as lu le premier article ? Il viendrait pourtant à confirmer qu'en extérieur, cela ne sert pas à grand chose à cause du vent / de la ventilation (https://www.liberation.fr/checknews/2020/08/05/le-port-du-masque-a-l-exterieur-est-il-utile_1796087).
        Je trouve d'ailleurs que l'on devrait mieux expliquer l’intérêt de la ventilation, je travaille en bureau et les gens ont beaucoup de mal à ouvrir les fenêtres.

        Sinon, complètement d'accord avec toi. C'est peut-être le côté obligatoire / sanction qui est gênant. Personne n'a envie d'être malade, cela ne sert à rien de nous servir des salades : On explique, les gens font comme bon leur semble ensuite…

        • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          On explique, les gens font comme bon leur semble ensuite…

          Comme pour les vaccins ?

        • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

          Oui je l'ai parcouru aussi. Pas trop voulu relevé mais finalement tu fais bien

          Il viendrait pourtant à confirmer qu'en extérieur, cela ne sert pas à grand chose à cause du vent / de la ventilation

          Cette tournure est peu gênante car pour qu'elle soit vraie il faudrait y ajouter des conditions : plus il y de brassage d'air plus l'efficacité diminue. Et aussi sur la densité de population : plus y a de monde … C'est cet élément qui manque à cet article de 'checknews' et c'est bien regrettable. Même si l'aspect "évitons la complexité" s'entends tout à fait, cette absence est dommage, cela aurait renforcé le titre initial qui résume bien : il s'agit d'un principe de précaution. En plus, pas besoin d'exposer les détails : tout le monde est en mesure de comprendre (espérons) que même une efficacité réduite par un fort brassage d'air est mieux que rien, et que plus il y a de personnes au même endroit, plus le risque s'élève

      • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

        Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 27 août 2020 à 09:35.

        c'est le masque 'grand public' et/ou chirurgical qu'il faut privilégier. Partout. Tout le temps.

        Le problème de cette politique, c'est que les gens n'ont pas la rigueur d'un personnel hospitalier. On le voit bien, un masque il ne faudrait jamais le remettre, il faut systématiquement le jeter après usage (ou le laver si il est lavable), ce qui n'est jamais fait. Les gens se disent: "le masque est valable 4h, je passe 15 min dans un commerce ou autre, donc en gros je peux le mettre 16 fois". Et encore, je te passe le: "J'ai pas besoin de me laver les mains, je porte un masque". Et il s'agit de pas de critiquer les autres, je pense qu'on l'a tous fait nous aussi.

        Je trouve assez remarquable d'ailleurs que personne n'a fait la remarque, donc je me lance: on est passes depuis fin juillet/debut aout a une ère ou le masque est obligatoire partout. On commence donc a avoir un peu de recul par rapport a son usage et particulièrement son mauvaise usage, et donc pouvoir évaluer son éventuel benefice.

        Et lorsqu'on regarde le taux de reproduction du virus en France (ou dans pas mal de pays): https://www.linternaute.com/actualite/guide-vie-quotidienne/2489651-covid-19-cartes-chiffres-courbes-les-statistiques-du-coronavirus-en-france-26-08-2020/ on voit que le virus ne s'est jamais autant propage depuis qu'on a generalise le masque.

        Alors bon, je sais, incidence n'est pas causalité, mais il n’empêche: on nous a souvent présenté le masque comme la solution ultime, celle du bon sens même, y compris dans ces colonnes ("si tout le monde porte un masque, le virus ne pourra pas passer"), et on peut que constater que ce rempart ne marche pas aussi bien que ce qu'on nous a vendu.

        • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

          Le problème de cette politique, c'est que les gens n'ont pas la rigueur d'un personnel hospitalier. On le voit bien, un masque il ne faudrait jamais le remettre, il faut systématiquement le jeter après usage (ou le laver si il est lavable), ce qui n'est jamais fait.

          Sauf que le personnel hospitalier a des procédures strictes pour éliminer un maximum le risque d'une contamination. Car dans le milieu hospitalier, en particulier lors d'une opération chirurgicale, la moindre contamination peut être fatale.

          Ici le but est de réduire le risque de transmission mais pas qu'il soit aussi proche de zéro que possible. Juste qu'il soit assez bas pour éviter une transmission trop rapide du virus. Or cet objectif peut être atteint avec un masque porté de manière moins stricte qu'en milieu hospitalier.

          Alors bon, je sais, incidence n'est pas causalité, mais il n’empêche: on nous a souvent présenté le masque comme la solution ultime, celle du bon sens même, y compris dans ces colonnes ("si tout le monde porte un masque, le virus ne pourra pas passer"), et on peut que constater que ce rempart ne marche pas aussi bien que ce qu'on nous a vendu.

          Tu oublies plusieurs choses, tout d'abord les statistiques ont toujours un effet retard. Il faut attendre un moment pour voir une efficacité des mesures. D'autan plus vrai quand la tendance était à la hausse des contaminations. En Belgique le port du masque généralisé a débuté fin juillet (avec d'autres mesures) et on commence à voir une baisse seulement des contaminations cette semaine.

          Ensuite, la contamination a souvent lieu là où les gestes barrière ne sont pas bien appliqués : milieu familial et amical. Quand tu fais une soirée par exemple. Donc oui généraliser le port du masque n'a pas une efficacité absolue pour réduire la contaminations si les gens multiplient les soirées en même temps. En période de vacances scolaires et d'été, après un confinement assez long, nul doute qu'il y en a eu pas mal.

          Donc pour éviter de devoir restreindre les relations sociales, il faut être assez strict là où c'est possible et contrôlable de réduire les transmissions : rue, transports, travail, commerces… Cela ne sera pas nécessairement suffisant mais peut éviter de devoir revenir à des mesures sociales difficiles à appliquer et impopulaires. La Belgique a tenté de réduire les contacts sociaux type rencontres entre amis et familles et ça n'a pas été joyeux.

          Bref, tu ne peux rien conclure avec tes chiffres et cette chronologie. Et il ne faut pas oublier que d'être strict vis à vis de l'extérieur permet plus de souplesse pour les relations sociales qui comptent vraiment où le masque et les gestes barrière sont plus difficiles à mettre en place.

          • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

            Posté par  . Évalué à 2.

            Tu oublies plusieurs choses, tout d'abord les statistiques ont toujours un effet retard.

            C'est pris en compte, le graphe du nombre de reproduction effectif n'est rempli que jusqu'au 14 aout, et nous sommes le 27, justement pour ce retard. Et on voit bien la generalisation du masque a accompagne une augmentation des cas, de fin juillet a mi aout donc.

            Ensuite, la contamination a souvent lieu là où les gestes barrière ne sont pas bien appliqués : milieu familial et amical.

            Ca c'est pour les cas que l'on sait tracer. La majorite des cas reste inexpliquee.

            Et il ne faut pas oublier que d'être strict vis à vis de l'extérieur permet plus de souplesse pour les relations sociales qui comptent vraiment où le masque et les gestes barrière sont plus difficiles à mettre en place.

            L'abondance de règles fait aussi que l'on voit plus de cas de mauvais usage: réutilisation des masques a l'infini, gel hydroalcoolique complètement oublié, etc.. Je pense qu'il vaut mieux se concentrer sur les quelques cas ou le masque a vraiment un apport significatif plutot que de le systématiser.

            • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

              le graphe du nombre de reproduction effectif n'est rempli que jusqu'au 14 aout, et nous sommes le 27, justement pour ce retard

              Ah donc pour une maladie ayant une période d'incubation pouvant aller jusqu'à deux semaines, tu tires des conclusions sur l'efficacité d'une mesure prise fin juillet sur des stats n'allant que jusqu'à mi-août ?

              • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

                Posté par  . Évalué à 0.

                Oui car cette statistique est évaluée 2 semaines. On évalue aujourd'hui quelle était le taux de transmission il y a 2 semaines, et on met cette statistique dans le passe. Donc on a basiquement 2-3 semaines de données, sur lequel le taux de transmission augmente significativement.

                • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

                  Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 27 août 2020 à 13:11.

                  Donc on a basiquement 2-3 semaines de données, sur lequel le taux de transmission augmente significativement.

                  C'est quel graphique qui te fait dire que "le taux de transmission augmente significativement" ?
                  Je regarde le R - Nombre de reproduction effectif et je vois une stagnation voire une légère baisse sur les derniers jours disponibles.

                  • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

                    Posté par  . Évalué à 2.

                    C'est bien celui là. C'est un taux de contamination, une sorte de dérivée du nombre de cas. La courbe doit absolument rester en dessous de 1 pour que le nombre de cas diminue. Le fait qu'elle stagne a une valeur haute (~1.4) est une mauvaise chose, ça veut dire que les cas sont en augmentation exponentielle.

                    • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

                      Posté par  . Évalué à 0. Dernière modification le 27 août 2020 à 18:03.

                      A condition de rester en nombre de test constant; si tu augment le nombre de tests, mécaniquement tu augmente le nombre de cas;

                      Ce qu'il faut regarder pour avoir une idée de l'impact de la mesure, c'est le taux de test positifs; qui semble s'aplatir sur la fin (mais là encore il faut attendre encore quelques jours si tu veux voir l'impact des mesures prises il y a 15 jours)

                      Mais tu l'a déjà mentionné en dessous :)

                      Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent

        • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

          Posté par  . Évalué à 7.

          Bah justement, quand je vois tous ces chiffres, je ne suis pas tellement inquiet :

          • Hausse du nombre de cas confirmés expliquable par le fait que maintenant, on teste

          • Pas de hausse du nombre de décès

          • Pas de hausse du nombre d'hospitalisation

          • Pas de hausse du nombre de personnes en réanimation.

          "Deuxième vague", vraiment ?

          • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

            Posté par  . Évalué à 0.

            Hausse du nombre de cas confirmés expliquable par le fait que maintenant, on teste

            Tout a fait. Normalement, si le taux de positivité restait le même ou baissait, cela voudrait dire que l'augmentation des tests suffit a expliquer l'augmentation des cas. Hors, on observe aujourd'hui le contraire. Le taux de tests positif augmente, ce qui est assez mauvais signe.

            Pas de hausse du nombre de décès
            Pas de hausse du nombre d'hospitalisation
            Pas de hausse du nombre de personnes en réanimation.

            Ces métriques souffrent d'un effet retard plus important. Il faudrait pas attendre qu'elles augmentent significativement pour réagir.

            • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

              On a ces métriques depuis le début du mois d'août. Il me semble qu'on a attendu suffisamment de temps. Il serait temps d'avoir une explication pour cette incohérence.

              • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

                On a ces métriques depuis le début du mois d'août. Il me semble qu'on a attendu suffisamment de temps. Il serait temps d'avoir une explication pour cette incohérence.

                C'est peut-être pas une incohérence.

                Lors de la première vague, on n'avait que les chiffres des hospitalisations.
                Comme on faisait pas de tests, on peut pas savoir quel était le taux de positivité des tests de l'époque (et leur évolution au cours du temps).

                Peut-être que (si on avait fait des tests) le taux de positivité augmentait 2 à 3 mois avant les hospitalisation et les cas graves. Si c'est le cas, il n'y a pas d'incohérence actuellement, seulement qu'il y a un décalage dans les courbes et qu'on le sait pas (encore).

                Ou alors il y a effectivement une différence entre ce qui se passe maintenant et ce qui s'est passé il y a 6 mois.

                Malheureusement, il est probablement trop tôt pour savoir dans quelle situation nous sommes.

                Matthieu Gautier|irc:starmad

              • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

                Posté par  . Évalué à 6.

                Il faut regarder le nombre de nouvelles hospitalisations et le nombre d'entrées en réanimations pour y voir plus clair.

                Nouvelles hospitalisations, nouvelles réanimations, décès et retours à domicile par semaine de la semaine 20 à 34
                (S20 = du 17 au 23 mai, S34 = du 17 au 23 août - aide pour les n° de semaine)

                Les nombres totaux (d'hospitalisations et réanimations) varient en fonction des entrées et des sorties.
                Or le nombre de personnes sortant d'hôpital ou de réa est plus important que le nombre de personnes qui y entrent. Cela parce qu'il y en avait beaucoup précédemment avec le pic épidémique.
                Le nombre d'entrées, quant à lui, est plus bas mais tout de même en augmentation sur le mois d'août.

                En essayant d'avoir une vision d'ensemble, on ne voit pas les variations récentes car l'échelle n'est plus la même. Cela vaut pour les courbes : si l'on regarde un courbe qui va de mars à maintenant, les nombres étaient tellement haut au pic que l'on ne peut pas voir facilement ce qui se passe sur les derniers mois.

                Autre facteur de confusion : avec les délais de récupération des statistiques des hôpitaux, une partie des nombres du week-end se retrouve comptée en semaine. Cela fait que les courbes de suivi par jours ont beaucoup de variations qui les rendent difficiles à lire. C'est plus clair en prenant les nombres cumulés par semaine (comme sur celles de l'image ci-dessus) mais c'est malheureusement beaucoup moins répandu.


                L'image provient de ce tweet : https://twitter.com/gforestier/status/1297891736119803904

          • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

            Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2. Dernière modification le 27 août 2020 à 19:36.

            faut pas se focaliser sur la "deuxième vague", et laisser les 'experts' s'écharper entre eux sur ce sujet, :p à mon humble avis pour qu'il y ai deuxième vague il aurait fallu qu'il y a une fin à la première, or cela n'a pas été le cas, nous avons toujours eu des cas de contaminations. c'est pour la définition probablement "épidémiologique" de la vague. mais finalement ce n'est pas cette définition qui est importante, c'est plutôt sous l'angle social : et là on peut clairement dire "pas de deuxième vague".
            maintenant, si "pas de deuxième vague" c'est parceque les mesures sont efficaces, probablement en premier, puis en second par la période estivale qui aide à ralentir la propagation. pas besoin d'être sorti de la cuisse de jupiter pour comprendre qu'en plein été la propagation par aérosol est moins efficace que lors d'un automne, avec des tempé plus basses, plus de vent globalement, et plus d'humidité, en bref les conditions pour le virus ne sont pas idéales (mais il résiste bien le salaud, et continue même en plein été)

        • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

          Posté par  . Évalué à 6.

          Le problème de cette politique, c'est que les gens n'ont pas la rigueur d'un personnel hospitalier. On le voit bien, un masque il ne faudrait jamais le remettre, il faut systématiquement le jeter après usage (ou le laver si il est lavable), ce qui n'est jamais fait. Les gens se disent: "le masque est valable 4h, je passe 15 min dans un commerce ou autre, donc en gros je peux le mettre 16 fois".

          Ça me paraît étrange comme critique, le but du masque étant de ne pas contaminer les autres, pourquoi je devrais faire particulièrement attention en l’enlevant et le jeter après 15 minutes d’utilisation ?

          Si on m’a postillonné dessus, je suis de toute façon contaminé vu que le masque ne protège pas mes yeux.

          Si je suis moi même contaminé, toucher mon masque, ou le ranger dans une pochette entre 2 magasins ne va pas plus me contaminer.

          • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

            Posté par  . Évalué à -1. Dernière modification le 28 août 2020 à 00:09.

            Ce sont les consignes d'utilisation. Et il faut systématiquement désinfecter les mains au gel avant et après l'avoir enleve. Oui c'est lourd. Oui les gens ne le font pas.

            J'imagine qu'il faut voir ce masque comme un filtre d'aspirateur. Comme tu filtres un certain débit d'air sur une petite surface, cela concentre les particules sur celle-ci, comme un aspirateur avec un filtre. Certainement que respirer cet air contaminé ne t'aurais pas infecté, mais par contre, avoir des virus sur les doigts puis les porter sur le visage (nez, yeux, bouche) peut développer plus facilement la maladie, car les défenses naturelles serait moins bonne sur ce point d'entrée et la charge virale plus concentrée.

            C'est assez difficile de savoir si le gain de tout cela est positif ou pas (hint: on en sait rien en vrai), mais malheureusement, lorsque je vois Les tutoriels pour apprendre comment porter le masque et la réalité, il y a juste un monde d'écart.

            Malheureusement, la question du masque est devenue tellement politique, les braves gens sont tellement convaincus de son utilité, que personne ne viendra dire le contraire, quand bien même on pourrait le démontrer statistiquement. Ce serait un suicide politique.

            • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

              Posté par  . Évalué à 10.

              Ce serait un suicide politique.

              Nos politiques nous ont dit que l’épidémie ne toucherait pas la France.
              Puis que ce n’était qu’une petite grippe sans conséquence.
              Puis que le port du masque était inutile, voire nocif.
              Ensuite il a fallu rester chez soi, mais aller travailler.
              Et là il faut limiter les contacts, mais aller consommer dans les restaurants.

              De ce que je vois ils sont encore là, et ils sont encore écoutés. J’en déduis donc qu’on peut vraiment raconter n’importe quoi sans jamais en assumer les conséquences si on est suffisamment bien placé sur l’échiquier politique.

              Mon avis perso est que la notion même de "suicide politique" est du pipeau.

        • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

          Et lorsqu'on regarde le taux de reproduction du virus en France (ou dans pas mal de pays): https://www.linternaute.com/actualite/guide-vie-quotidienne/2489651-covid-19-cartes-chiffres-courbes-les-statistiques-du-coronavirus-en-france-26-08-2020/ on voit que le virus ne s'est jamais autant propage depuis qu'on a generalise le masque.

          La question n'est pas de savoir si le taux de reproductions a augmenté depuis qu'on a généralisé le port du masque mais plutôt de savoir si le taux de reproduction aurait augmenté plus ou moins vite si on avait pas généralisé le port du masque.

          J'ai pas de réponse à apporter. Mais à se poser les mauvaises questions on trouve les mauvaises réponses.

          Matthieu Gautier|irc:starmad

      • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

        Posté par  . Évalué à 4.

        Un masque grand public n'est pas un masque chirurgical puisqu'il n'est pas testé. En Chine, il y a une catégorie pour ce masque car souvent utilisé contre la pollution urbaine mais elle n'existe pas en Europe et en France.

        Un masque chirurgical, dispositif médical, est un masque normé EN 14683 dont l'objectif est de protéger le monde extérieur du porteur (c'est dans ce sens qu'ils sont testés). C'est pour ça qu'il est utilisé par le personne médical, notamment les chirurgiens, pour ne pas contaminer les patients.

        Un masque FFPx, appareil de protection respiratoire = équipement de protection individuelle EPI, est un masque normé NF EN 149 dont l'objectif est de protéger le porteur du monde extérieur (c'est dans ce sens qu'ils sont testés). C'est ce type de masque qui est utilisé par de nombreux travailleurs pour se protéger de gouttelettes et particules en suspension dans l'air.

        Ni un masque chirurgical ni un FFPx ne protègent des polluants gazeux ou les vapeurs de solvants par exemple.

        Enfin sur les normes, il n'existe pas de norme internationale mais des normes par pays (ou l'espace économique comme l'UE). La mise sur le marché en UE d'un masque doit comporter le marquage CE, il y a eu des dérogations pour les masques compte tenu de la pénurie. Un masque FFP2 est équivalent à un masque N95 américain ou KN95 chinois ou P2 australien et néo-zélandais ou 1ère classe coréen ou ou DS2 japonais ou PFF2 brésilien.

        Quoi qu'il en soit, un masque protège toujours mieux que rien du tout, mais ça n'exonère pas des gestes barrières et notamment le lavage des mains.

        • [^] # Re: Il faut écouter les scientifiques, pas les politiques ou les animateurs TV

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3. Dernière modification le 27 août 2020 à 19:29.

          Oui, merci des précisions, j'ai hésité et puis me suis dit que ça allait trop lourd, là tu le présentes magistralement
          ps : il y a bien des équivalents ffpx qui ne sont pas médicaux (pour des professions qui n'ont le besoin d'avoir un matos stérilisé), c'est peut être un raccourci de parler de fppx dans ce cas, mais c'est un raccourci pris aussi par les fournisseurs afin de faciliter l'information sur le niveau de protection attendue, notamment sur la protection contre le type de 'poussières' retenu par le niveau de filtration

  • # Ici en Irlande

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    Il y a 2 jours dans un point de vente à emporter, en Irlande, il y'avait la télé qui passait une sitcom Irlandaise. Les acteurs portaient des masques quand ils n'étaient pas dans leur appartement. Je me dis marrant, ils montrent l'exemple. Sauf que dès qu'ils croisaient quelqu'un et voulaient lui parler, ils l'enlevaient. Ça se comprend pour la clarté du dialogue, mais du coup c'est mauvais pour l'exemple …

    • [^] # Re: Ici en Irlande

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Sauf pour quiconque applique ce principe sanitaire de base : la télévision et les milieux associés sont le contre exemple de tout ce qui est sain.

      Non je n’exagère nullement. ————>[]

      « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

      • [^] # Re: Ici en Irlande

        Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 27 août 2020 à 12:43.

        Salut,

        Tu veux dire que tu as le pseudo cortex inversé ?

        Si tu peux laisser la porte ouverte, j'arrive…

        Matricule 23415

    • [^] # Re: Ici en Irlande

      Posté par  . Évalué à 1.

      Sauf que dès qu'ils croisaient quelqu'un et voulaient lui parler, ils l'enlevaient. Ça se comprend pour la clarté du dialogue, mais du coup c'est mauvais pour l'exemple …

      J'irai même plus loin, pour les sourds et malentendants, d'autant plus s'il n'y a pas de sous-titrage, il est bienvenu d'avoir accès au mouvement des lèvres.

      Donc choisir entre accessibilité ou montrer l'exemple… Je ne pense pas qu'il y ait un choix strictement meilleur que l'autre.

      La majeure partie des morts l'était déjà de son vivant et le jour venu, ils n'ont pas senti la différence.

    • [^] # Ici en France

      Posté par  . Évalué à 4.

      Sauf que dès qu'ils croisaient quelqu'un et voulaient lui parler, ils l'enlevaient.

      J’ai un collègue qui l’enlève pour tousser…

      « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

      • [^] # Re: Ici en France

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

        Il a tout compris (tousse), et il n’est pas le seul. J’ai vu d’autres personnes faire pareil !

        « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

        • [^] # Re: Ici en France

          Posté par  . Évalué à 1.

          En même temps, un masque plein de morve collée au visage, c'est bof ! bof !
          Y'a le coude pour ça ;-)

          • [^] # Re: Ici en France

            Posté par  . Évalué à 2.

            Le comble c'est les gens qui mettent le masque avec le nez dehors puis se l'enlèvent ensuite totalement pour parler et concluent tout ça en toussant dans la main ;-)

  • # contre

    Posté par  . Évalué à -1.

    Voilà des mois que nos médias luttent pour contre la crise sanitaire qui touche la France, n’hésitant pas à traiter d’assassins :

  • # Pas si rose...

    Posté par  . Évalué à 0.

  • # Et maintenant, ils le portent

    Posté par  . Évalué à 2.

    Je ressuscite le sujet car sur France Inter, ils portent désormais le masque avec un impact quasi nul sur le son.

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.