Le 14 mai sont parues au journal officiel les réponses à quatre questions parlementaires demandant au gouvernement d'évaluer le coût des logiciels non libres pour l'État. La première question, posée conjointement par les députés Gwenegan Bui, Gilbert Sauvan et Richard Ferrand (groupe Socialiste, républicain et citoyen), demandait « quel est le coût global approximatif de l'achat et de l'utilisation de logiciels non libres dans l'ensemble des administrations publiques sur une période donnée de cinq ans ? ».
La seconde question posée par Isabelle Attard (groupe Écologiste), demandait à « connaître le montant pour 2011 des achats de produits, notamment les logiciels Microsoft Windows et Microsoft Office, toutes versions confondues, par chacun des services de la fonction publique d'État ». Les deux questions insistaient notamment sur l'importance de prendre en compte l'ensemble des coûts, notamment ceux imposés par la vente liée.
Les réponses apportées se sont avérées lapidaires, on ne peut que retenir que quatre éléments :
- l'État ne sait pas vraiment évaluer ces coûts
- aucun détail par administration n'a pu être fourni
- le coût des logiciels non libres est « supérieure à 300 M€ annuels »
- le coût des logiciels microsoft est « évaluée à un montant global estimé pour l'année 2011 de 53,9 M€ »