Sauf que l'on ne maintient pas des softs à vie. Il y arrive un moment ou un logiciel est "périmé" parce qu'il n'y a plus personne pour le maintenir, parce que peu de monde l'utilise, mais qu'il y a des bugs et des failles non corrigé(e)s.
D'une part ce n'est pas le sens de ton code source . D'autre part , un logiciel ne subira jamais de détérioration physique , étant donné qu'il est immatériel.
Tu affirmes qu'un logiciel est périmé lorsqu'il n'y a plus personne pour le maintenir.
Que signifie précisément et concrètement "périmé" ?
Est ce que cela signifie qu'il ne fonctionne plus ?
Ou qu'il n'y a plus d'utilisateur ?
sauf qu'ici c'est pas une question d'obsolescence, mais de fin de contrat.
L'obsolescence programmé , c'est le fait de ne plus etre utilisable pour une cause se trouvant dans la détérioration physique du bien.
On compare des pommes et des poires, on ne qualifie pas d'obsolete un logiciel qui un simplement mis un mécanisme de restriction pour des causes contractuelles.
En outre , on est sur deux plans différents, le fait et le droit.
j'ai pas dit qu'on ne pouvait pas écrire un programme avec une date de limite, je dis simplement qu'elle n'a pas les memes effets que le hardware, ou la machine sera simplement incapable de continuer à fonctionner correctement. Alors qu'un software comme tu viens de le montrer c'est virtuel, dès lors on peut le reprogrammé. Cela nous ramène à l'époque des cracks et keygen sur les version demo de 30 jours , écrit en assembleur.
85 xx test keyIsValid, keyIsValid
90 nop
90 nop
e8 xx xx xx xx call unlock
eb 06 jmp done
error:
e8 xx xx xx xx call displayError
done:
Ca c'est quand des marketeux, ou des gérant de hedge fund essaye de se donner un air intelligent en parlant de technologie.
L'obsolescence programmé est intrinsèquement hardware. Le software il se reprogramme, dès lors la date de péremption programmé n'existe virtuellement plus.
Si cela continu on va dire que dlfp va disparaitre :)
Je suis d'avis que la quasi-totalité des utilisateurs de Windows n'a pas les mêmes exigences que nous en terme de libertés.
Après il reste un petit souci : le temps d'adaptation. Pour accéder à l'info sur Internet il faut déjà avoir du matériel…il y a un petit cercle vicieux au point de départ. :-) Je pense que face à cela c'est l'éducation qui peut nous aider.
C'est intéressant que tu mettes enfin le doigt dessus, la vitesse de transmission de l'information (diffusion, compréhension, action basé dessus … ) n'est pas uniforme dans l'ensemble de la société. Cela change tout ;)
Dès lors la question est de savoir quels sont les mécanismes qui vont permettre d'accélerer ce processus.
Disons que ceux qui ont écrit les théories libérales n'ont pas imaginé le Do-It-Yourself. Pourtant, si on ne peut pas se retrousser les manches et répondre nous-mêmes à nos besoins parce que toutes les offres sont mauvaises, où est la liberté ?
Non le DIY fait plutot partie des théories anarchistes ou libertaires, mais surement pas libéral. La liberté n'a pas la meme consonnance partout meme si c'est le meme mot.
Attaché de la valeur à ce qui n'en a pas , c'est simplement mal mesuré la portée de ses actes juridiques.
Refuser un contrat à cause d'une clause abusive immorale n'est pas un acte juridique, c'est un acte moral. Ça te choque qu'on puisse honorer un contrat sans valeur juridique, pour des raisons morales ? Donner son crédit à l'auteur d'une œuvre dans le domaine public, par exemple, alors qu'on n'y est pas obligé (dans les pays où il n'y a pas de droit moral), tu trouves ça idiot ?
Je dis simplement que ne pas pouvoir différencier une clause qui n'a aucune valeur d'une clause qui en a , c'est mal mesuré la portée de celle-ci. Je ne fais pas un jugement moral sur les motifs qui ont poussé à refusé la clause abusive.
Non, je ne trouve pas le fait que tu invoques idiot, et je trouve cela très juste d'un point de vue moral , et très utile d'un point de vue pratique et historique. Mais là n'a jamais été la question.
Depuis que j'utilise Internet, en deux-trois clics j'ai l'info que je cherche. Je suis en faveur d'un accès à Internet pour tous. Je ne connais pas de meilleur moyen d'accéder à l'info.
Ok, donc tu considères que si les consommateurs avaient accès à l'information via internet, cela est suffisant ?
Actuellement c'est le cas , et on en revient au campagne contre les drm. la boucle est bouclé alors. (Je ne suis pas sur pour ma part que cela suffise , mais je ne me prononcerai pas dessus ).
Le bon sens ?… Si tu veux pas d'un truc, tu payes pas pour ça. Si ?
Si je comprends ta conclusion, les consommateurs feront de facto le meilleur choix , qui sera le choix d'un matériel libre en connaissance de cause, étant donné que l'info est sur internet.*
Pour le reste : tu agites le grand épouvantail du Trusted Computing only. Tu crois vraiment que d'ici que tous les ordinateurs vendus dans le monde, par tous les fabricants qui existent, jusqu'au moindre Lemote Yeeloong, soient soumis au Trusted Computing, on n'aura pas réussi à créer une alternative en OpenHardware ?
Aucun élément ne m'indiquer que cela se passera effectivement de la manière dont tu le décris.
Il nous faudra savoir :
quel est le poids de l'openhardware aujourdh'ui
Combien de temps est-ce que l'industrie de l'openhardware à besoin pour atteindre une part de marché significative.
Un marché libéral, c'est "Pas bon produit/service, changer produit/service, si aucun bon produit/service, Do-It-Yourself". Qu'est-ce qui te gêne dans le fait d'appliquer cette philosophie au marché informatique ?
Je ne me suis pas prononcé sur le marché libéral. Mais bon je vais faire un petit exercice puisqu'on y est (je crois que j'ai tord de faire du HS , et que je vais encore relancer la machine dans tous les sens )
La doctrine du marché libéral efficient ne se limite pas à la question de la qualité du produit, mais à l'efficience du marché , avec des acteurs qui grace au cumul de leurs intérets individuels, permettent d'atteindre un équilibre pur et parfait , entre l'offre et la demande, de tel sorte que si cela ne correspond plus , les uns et les autres doivent s'ajuster en termes de stock et de prix . Ce qui dans les faits n'est jamais vérifié et encore moin de manière durable. (voir théorie sur les rétroactions positives en économie sections mathématique sociales) .
C'est la raison pour laquelle il y a des lois anti-concurrentiel, pour sanctionner l'abus de position dominante (mais pas la position dominante en tant que telle ). Or , selon la théorie , cela ne devrait jamais exister.
Ces meme lois ont été mis en place paradoxalement par les promoteurs du neo-libéralisme.
Le DIY ne fait pas partie de la théorie libéral.
Cela serait idéal , dans un monde ou la théorie du marché efficient était effective, et ou l'équilibre pur et parfait entre l'offre et la demande était constamment atteint.
(en lien avec le dernier paragraphe, ci dessus )
N'est-ce pas le cas de tout le monde ? Je suppose que comme moi, sur la toile (dans les commentaires de Numerama, PCinpact, Torrentfreak, par exemple), tu vois tout le monde râler contre les DRM, mais si ça se trouve, la majorité silencieuse s'en fout complètement.
La généralisation portait sur les affirmations suivantes :
Il y a des consommateurs qui sont satisfait d'utiliser le système de DRM (indépendamment de l'accès au application ).
ceux-ci souhaitent continuer à utiliser un système de ce type ?
Le succès du contournement des mécanismes de type DRM, ne peut pas plaider en faveur de l'affirmation : les utilisateurs sont satisfaits d'utiliser un système de DRM (indépendamment des applications ) (qui est l'affirmation qui a été soutenu dans le post précédent) . C'est simplement contradictoire.
cela fait référence au meme paragraphe précédent, cfr. le post contenant le phrase originel.
Il y a une petite différence quand même. On n'interdit pas d'écrire des clauses abusives, on dit juste qu'elles n'ont pas de valeur. Il y a des gens qui attachent bien plus d'importance à un contrat libre entre deux parties qu'à une règle imposée par l'État et qui vont refuser un contrat justement à cause d'une clause abusive, quand bien même elle n'aurait aucune valeur.
La directive européenne du 25 octobre 2011 sur le droit des consommateurs, transposé en droit belge , interdit les clauses abusives. Leurs sanctions est la nullité. ( voir http://economie.fgov.be/fr/consommateurs/Pratiques_commerce/Contracten/Clauses_abusives/ ) Etant une directive européenne , elle devrait etre transposé aussi en France avec des effets identiques.
Le contrat n'est pas au dessus de la loi.
Attaché de la valeur à ce qui n'en a pas , c'est simplement mal mesuré la portée de ses actes juridiques.
AMD a montré son attachement aux BIOS libres en contribuant à Coreboot. Ça veut dire que les utilisateurs de logiciels libres constituent une "masse critique" que certaines entreprises sont prêtes à prendre en compte. Ce n'est pas parce qu'on n'est que 1% que notre poids sur le marché est nul.
J'ignorais qu'AMD avait contribué à Coreboot. Néanmoins, je ne peut pas en déduire de cette contribution (dont il faut mesurer la portée réel ),
- qu'il y a une "masse critique" d'utilisateurs de logiciel libre.
- Que les entreprises du meme secteur qu' AMD sont pret a s'opposer au mécanisme de DRM.
C'est une bonne chose, ça veut dire que AMD a vu parmi sa clientèle des gens qui étaient près à considérer les offres des entreprises qui font un geste en faveur du logiciel libre. Peut-être que si ces mêmes utilisateurs étaient encore plus consciencieux dans leurs achats qu'il ne le sont maintenant, d'autres entreprises rejoindraient AMD dans le camp des "FLOSS-friendly".
C'est une supposition, comme n'importe quel autre supposition. Cela ne répond pas à la question de manière fondamental à savoir :
Si les consommateurs décidaient, avant chaque achat de matos, de se renseigner sur les specs, les technologies utilisées, les entreprises et les groupes d'entreprises qui sont derrière, et les pratiques de ces dernières, et d'éviter d'acheter et d'utiliser le matériel construit par les entreprises qui pactisent avec Microsoft, qui cautionnent HDMI, qui tivoïsent et/ou briquent les appareils arbitrairement, qui imposent des DRM et autres joyeusetés, l'industrie du hardware réfléchirait bien plus longtemps avant de se tourner vers un verrouillage total, et l'OpenHardware décollerait beaucoup plus vite.
D'une part tu es passé des consommateurs au libristes, ce qui limite fortement la part de marché, d'autre part , l'hypothèse postule que si les consommateurs devenaient plus informé, alors ils choisiraient en connaissance de cause, et donc (grace à la masse) , il pourrait sanctionné par une sorte de boycott les produits soumis à un système verrouillé.
Les questions sont dès lors:
1. comment informé mieux les consommateurs (et pas seulement les libristes ) ?
2. s'assurer que ceux-ci vont traduire cela en actes d'achat envers une direction plutot qu'une autre.
Non seulement les droits admins doivent etre acquis, mais aussi créer une procédure qui lie tout les niveaux de l'ordinateur à la manière d'une chaine.
Qu'est-ce qui définit ça dans la loi ?
Il y a un mélange des contextes :
1. Le post original n'a pas dit que la loi définit cela.
2.C'est un constat, sur l'extention du fonctionnement des DRM (qui en fait se mute en "'informatique de confiance" et dont les drm seront une partie clés )
A propos de l'informatique de confiance référence de wikipedia :
>
L’informatique de confiance est un projet de grandes sociétés d'informatique, incluant plusieurs technologies, suscitant de très vifs débats notamment sur la préservation des libertés individuelles et de la vie privée de l'utilisateur.
Le principe de base consiste à assigner une signature à chaque objet informatique (logiciel, document), et à déléguer à un tiers de confiance la tâche de vérifier si l’objet manipulé est autorisé à être utilisé sur le système informatique local.
Tout élément non signé ou dont la signature n’est pas listée chez le tiers de confiance sera rejeté. Cette technique permet donc de centraliser le contrôle effectué sur les applications utilisées. Cela inclut le projet NGSCB (également connu sous le nom de Palladium) de Microsoft, qui est intégré à Windows Vista, bien qu'il soit très critiqué.
Ces technologies sont développées selon les grandes sociétés du Trusted Computing Group (en français : « Plateforme pour une informatique de confiance ») pour améliorer la lutte contre les virus et la sécurité informatique en général, et des responsables de grandes sociétés ont ouvertement affiché leur volonté d'instaurer des systèmes de gestion numérique des droits (DRM) sur l'ensemble des ordinateurs mondiaux. Également, du point de vue des entreprises membres du Trusted Computing Group, la sécurité informatique inclut la lutte contre la copie illégale.
A propos de NGSCB :
Le Next-Generation Secure Computing Base (NGSCB, littéralement : Base d'information sécurisée de nouvelle génération) ou ordinateur sécurisé de la prochaine génération fait partie de la nouvelle architecture de Microsoft pour l'informatique de confiance. Ce projet était connu sous le nom de Palladium, le nom fut changé en 2003, selon Microsoft en raison de l'existence d'un éditeur du même nom. Le changement de nom pourrait être dû à la mauvaise publicité dont souffrait la dénomination Palladium.
NGSCB utilise extensivement le processeur cryptographique surnommé puce Fritz du nom du Sénateur américain Ernest « Fritz » Hollings qui a soutenu nombre d'articles de la loi américaine favorisant ce projet.
Sous NGSCB, le cœur du système d'exploitation Microsoft Windows travaillera dans un environnement maîtrisé dit « de confiance ». Les principes de base sont d'inclure la cryptographie au sein même du système d'exploitation afin de sécuriser les transactions entre les processus, entre les processus et la mémoire vive, entre les processus et le disque dur, et entre les processus et les périphériques d'entrée/sortie (clavier, souris, moniteur...). La gestion des clefs est déléguée à une autorité externe.
Ce principe permettrait entre autres :
de s'assurer que des fichiers enregistrés par une certaine application, ne puissent être lus ou modifiés que par cette même application ou par une autre application autorisée. Ce système est appelé Sealed storage (ou « stockage scellé ») par Microsoft ;
de protéger le système contre l'exécution de code non autorisé. Notamment des virus, mais aussi toute application qui ne serait pas expressément autorisée par l'utilisateur ou l'administrateur.
Ok, je comprends mieux ce que tu voulais dire. Effectivement je parlais de morale, indépendamment de ce que dit la loi. Je n'y connais rien de ce côté. Il y a une loi avec laquelle les DRM sont en contradiction ?
La constitution et les instruments internationaux qui ont été mentionné plus haut.
Que des personnes utilisent windows , c'est une chose, qu'ils en soit satisfait , c'est une autre, et qu'il soit satisfait que windows à inclus des DRM c'est encore autre chose.
Lorsque je dis cela, je n'ai pas posé de jugement de valeur quant aux licences non libres, ou au secret du code source (que je n'ai meme pas évoqué ) . je n'ai ni approuvé, ni désapprouvé le fait , je le constate.
En outre, c'était juste un exemple illustratif du propos précédent, il faut le recontextualisé:
Je n'ai fais que répéter (commence à me lasser)
que chacune de ces questions est différente.
Elles nécessite d'etre objectivité.
Avant de posé un jugement de valeur, il serait utile de s'assurer que les observations sur laquelle elles sont basés soient vrai.
Est il possible que tu essayes de rester sur le sujet lorsque tu réponds ? Pas juste invoqué des observations subjectives à tous vas.
Moi ce que je vois, c'est que l'utilisateur lambda qui a dépensé 600$ pour un iTruc 3ème génération hyper-verrouillé est prêt à faire la queue pendant des heures devant les portes du MachinStore pour dépenser 600$ de plus pour l'iTruc 4ème génération encore plus verrouillé. Alors que juste à côté il y a des smartphones 3 fois moins chers, offrant cent fois plus de possibilités et de contrôle sur l'appareil, mais qui brillent mois et sans pomme croquée derrière. Tu ne me feras pas croire que le consommateur lambda est une victime.
L'utilisateur d'iTruc considère tout simplement que le statut social que lui confère la petite boîte noire qui brille est plus important que la liberté d'accéder directement à ses données. Et il est prêt à payer très cher pour ça. Tant qu'il n'empêche pas les autres d'être libres, où est le problème ?
Tout le monde n'a pas d'iphone, il existe une part de marché substantiel pour android par exemple. Quoiqu'il en soit ce que je disais c'est simplement que tu bases tes conclusions sur des observations subjectives (surement juste), or celle-ci n'ont pas vocation à aller au delà des observations que tu as faites en tant que sujet. Passer en généralisation , nécessite d'objectiver les observations, sinon on est tous dans le relativisme absolue, et il est dès lors difficile de fondé un jugement rationnellement.
Je pense que si. Les utilisateurs intègrent tout simplement l'option du jailbreak dans leur choix au moment de l'achat. Ils ne voient pas le fait de faire une petite manip en deux clics comme une contrainte particulièrement lourde. Si vraiment ça les embêtait, ils n'achèteraient tout simplement pas ces produits.
Le succès du contournement des mécanismes de type DRM, ne peut pas plaider en faveur de l'affirmation : les utilisateurs sont satisfaits d'utiliser un système de DRM (indépendamment des applications ) (qui est l'affirmation qui a été soutenu dans le post précédent) . C'est simplement contradictoire.
Je crois que je commence à comprendre ta pensée… J'ai l'impression que tu considères les DRM comme une restriction tellement immorale qu'il faudrait l'interdire, mais que d'autres restrictions (secret du code source, licences non-libres…) ne sont pas suffisamment immorales pour être interdites. Je ne comprends pas cette philosophie. Pourquoi sacraliser ainsi le "droit d'accès passif" aux fichiers ? Pourquoi considérer cette liberté comme bien supérieure aux autres libertés numériques ?
Le problème est bien là, le jugement que tu portes n'est pas assez précis, il est basé sur des impressions, ce qui en fait des imprécisions. Je n'ai pas parler de moralité mais de constitutionnalité. Je ne me suis pas prononcé sur la question des licences non libres, ni sur le secret du code source , ce n'est pas le sujet du débat, et cela signifie simplement que ce n'est pas le sujet du débat (et non une interprétation moraliste de ce fait)
Mon but est une analyses juridiques, et non morales dans le cadre qui nous concerne,étant donné que nous sommes parties du post sur les réformes juridiques que le partie pirate souhaite entammer.
Il y a mieux. Les licences Creative Commons, par exemple, sont présentes sous deux formes : une forme longue parfaitement valide juridiquement, et une forme courte avec des phrases simples et de grosses icônes pour sots et malcomprenants.
Il y a la concurrence aussi : la simplicité du contrat d'abonnement free mobile a été l'un des arguments marketing mis en avant par Xavier Niel pour son offre. Les consommateurs consciencieux auront tendance à privilégier l'opérateur qui ne les oblige pas à s'arracher les cheveux sur 20 pages de contrat avant de souscrire.
Mais l'idéal, à mon avis, se situe entre les deux. Et il existe déjà, même si ce n'est pas automatique. Si tu ne comprends rien à un contrat, tu peux très bien essayer d'en trouver un résumé sur le Net (par exemple il est très facile de se faire une idée de ce à quoi on s'engage en acceptant la GPL, sans en lire le texte officiel), ou demander sur un forum "à quoi je m'engage en choisissant tel contrat ?". La communauté est souvent en mesure de répondre (mais pas toujours, je reconnais).
Si je comprends ta pensé, tu proposes pour réduire le déséquilibre , de mettre une forme simplifié du contrat pour les consommateurs ? Je pense que l'on peut déjà trouver des explication de contrat faite par des organismes de protection du consommateur (test achat etc … ). Cela ne dispense pas l'interdiction de clauses abusives, je ne vois pas en quoi l'un remplace l'autre.
Les deux ne sont pas incompatibles. Attention, attendre ça ne veut pas dire rester passif. Je doute qu'il y ait beaucoup de libristes aujourd'hui qui choisissent leur matériel sur un autre critère que "ça juste marche". Si les consommateurs décidaient, avant chaque achat de matos, de se renseigner sur les specs, les technologies utilisées, les entreprises et les groupes d'entreprises qui sont derrière, et les pratiques de ces dernières, et d'éviter d'acheter et d'utiliser le matériel construit par les entreprises qui pactisent avec Microsoft, qui cautionnent HDMI, qui tivoïsent et/ou briquent les appareils arbitrairement, qui imposent des DRM et autres joyeusetés, l'industrie du hardware réfléchirait bien plus longtemps avant de se tourner vers un verrouillage total, et l'OpenHardware décollerait beaucoup plus vite.
T'as pas compris. :-)
Quand je disais "ça marche", je ne voulais pas dire techniquement, mais en terme de marché (c'est-à-dire : y'a des clients, et ils en redemandent). Ces deux trucs-là n'ont rien à voir, on peut avoir des trucs qui ne marchent pas techniquement mais qui marchent commercialement : regarde Windows.
:p
Enfin c'était assez imprécis. Donc si je comprend bien l'affirmation :
1. Il y a des consommateurs qui sont satisfait d'utiliser le système de DRM (indépendamment de l'accès au application ).
2. ceux-ci souhaitent continuer à utiliser un système de ce type ?
Dans ce cas il faudrait pouvoir prouver qu'ils sont satisfait d'utiliser un système de ce type , et que la satisfaction ne découle pas de la facilité d'accès à un environnement de logiciels répondant à leur besoin (car cela est indépendant d'un système de controle. Le "market" est une sorte de dépot payant, le fait d'avoir accès à un dépot payant ou gratuit, n'implique pas que l'on soit satisfait que ce dépot repose sur du DRM ). Ensuite , on revient à la meme question , il faut objectiver la perceptions. Meme chose pour le 2.
Que des personnes utilisent windows , c'est une chose, qu'ils en soit satisfait , c'est une autre, et qu'il soit satisfait que windows à inclus des DRM c'est encore autre chose.
Ensuite, Cela ne répond pas à la question du jailbreak.
Cela revient à dire que les contrats sont illisibles, que les gens ne les lisent pas avant de les accepter, et qu'ils ont raison sinon ils s'arracheraient les cheveux sur le moindre truc. Mais dans ce cas, on a du souci à se faire, parce que ça veut dire que les contrats ne servent plus à rien (pourtant c'est la base du fonctionnement de notre société) et qu'on peut refuser de lire ce qui est illisible pour le commun des mortels (y compris la loi ?).
Il y a de la confusion. Que le consommateur moyen trouve le contrat illisble , c'est parce qu'il manque de connaissance juridique (ce n'est pas du tout un reproche , juste un constat - De meme le consommateur moyen manque de connaissance technique - )
Il n'y a pas dans ce constat une implication sur le fait d'approuver ni de désapprouver cet état de fait. Et encore moins une généralisation des effets négatives de celle-ci sur l'ensemble de la société et des rapports de droit qui la composent.
Et si, au lieu d'interdire les pratiques décrites dans ces contrats, on obligeait simplement les vendeurs à écrire des versions plus lisibles (et non-mensongères) de leurs contrats ? Pourquoi déresponsabiliser l'individu en laissant l'État s'occuper de tout ? Pourquoi privilégier un peuple abruti doté d'un État fort sur un peuple éclairé et responsable doté d'un État faible ?
Il y a des lois qui oblige à rédiger les contrats de manière accessible au consommateur, de plus celles-ci ont prévue un mécanisme de présomption contre le vendeur dans le cas ou une clause est flou. En clair si un contrat possède des clauses flous et qu'un litige arrive devant le juge pour utilisations abusives de celle-ci, la clause s'interprétera en défaveur du vendeur (lois LPMC )
Il n'y a pas d'implication quant à la philosophie politique de l'état, lorsqu'on évoque les contrats (je ne dis pas qu'il n'en existe pas , je dis qu'ici ce n'est pas la question ). Au demeurant, je serais en faveur de ta thèse, mais ce n'est pas le sujet.
Je ne suis pas contre cette pratique quand il s'agit de protéger des libertés critiques des individus (par exemple interdire les faux médicaments et les substances dangereuses dans la nourriture, pour éviter qu'on puisse trop facilement mourir d'une cochonnerie). Mais la liberté d'accéder à de la culture propriétaire est-elle une liberté critique ?
C'est une directive qui interdit les clauses abusives dans les pratiques du marché.
C'est simplement factuelle (personnellement je ne comprend pas ton raisonnement, la question ici porte sur l'ensemble des contrats que le consommateur peut conclure, je ne pense pas qu'interdire les clauses abusives dépende du type de domaine. )
Justement, le problème, ce n'est pas que ces constructeurs font de mauvais choix, c'est que nous en sommes dépendants. Ça fait longtemps que je le répète : il faut mettre le paquet sur l'OpenHardware. Sinon on fait quoi ? On laisse Intel et AMD faire usage de pratiques mafieuses, et on attend que le gouvernement veuille bien interdire ces pratiques ? Mais si nous dépendons éternellement de points de centralisation massifs nous ne serons jamais libres…
Je suis d'accord sur le fond, mais pas sur la méthode.
Doit on :
Attendre que tous les ordinateurs actuels et dans un futur récent soient soumis au régime des DRM , sans rien y faire ?
Attendre l'arrivée d'une véritable industrie axé sur l'openHardware , capable de concurrencer les acteurs actuels du marché , pour pouvoir reprendre le controle de nos libertés ?
Ils sont en Allemagne, quel est dès lors la portée de ce critère sur la distribution ?
Au vue de la multitude de composants logiciels que comporte un système GNU/Linux, et de la multiplicité des sources ayant contribué à ceux-ci, ainsi que de leur brassage constant via les échanges électroniques ,
je ne vois pas en quoi le fait que les développeurs soient en Allemagne ou ailleur sur la planète ait une portée significative sur la distribution.
Pour que la localisation géographique ait un véritable impacte, il faudrait au préalable
d'une part déterminer le facteur culturelle allemand spécifique,
d'autre part il faudrait que celui-ci prenne une envergure importante sur les décisions importante (typiquement l'orientation de la distribution ). De plus il faudrait que cela soit indépendant de la culture corporate américaine (c'est à dire du management et du business modèle en vigueur habituellement en IT) . Sinon nous ne pouvons y distinguer les deux.
Il est possible que ce facteur existe, il faudrait simplement pouvoir le prouver précisément.
Je pense plutôt qu'il y a une différence de mentalité entre les gens qui rédigent les contrats et les gens qui les signent. Toi, tu te diras peut-être : "le marché propose un iPhone tout verrouillé et un Androphone moins verrouillé, j'achète donc l'Androphone". La plupart des gens réfléchiront ainsi : "le marché propose un iPhone tout verrouillé, un iPhone jailbreaké moins verrouillé et un Androphone moins verrouillé, l'iPhone jailbreaké et l'Androphone sont équivalents sur ce critère, j'achète donc soit un iPhone jailbreaké soit un iPhone neuf et j'en fait un iPhone jailbreaké".
Si les gens étaient contre les pratiques de verrouillage des entreprises, ils prendraient le produit le moins verrouillé, dans le respect du contrat. Au lieu de ça ils prennent les produits verrouillés et contournent les barrières : donc les produits verrouillés ne leur font pas peur, et ils sont prêts à les acheter.
Ton hypothèse pose comme supposé que les gens ont toutes les informations et qu'ils peuvent choisir en connaissance de cause. Pour cela, il devrait connaitre précisément sur quoi il s'engage lorsqu'il achète leur produit et signe leur contrat, en outre il devrait savoir toute les implication de la configuration technique sous-jacente d'un produit. Ce qui dans les faits ne se vérifie pas .
Il y a in fine, un large déséquilibre entre les entreprises et les particuliers. Ce déséquilibre se situe à tous les niveau, mais est particulièrement prononcé au niveau de la connaissance technique et juridique. Du fait de ce déséquilibre en défaveur d'une des parties (en l'occurence le consommateur ) ; il existe des lois à l'échelle européenne protégeant le consommateur. Notamment celles interdisant les clause abusives, et ne leur en donnant aucune portée juridique (voir Lois sur les pratique du marché - abrégé LPMC )lorsqu'un litige survient.
Ben… ils n'utilisent pas de DRM et refusent les logiciels propriétaires ?
Sauf que la généralisation de ce système, si cela continue empechera d'avoir un vrai système libre. (voir le consortium derrière les DRM, ceux-ci est composé des acteurs ayant la majeur partie des parts du marchés dans leurs secteurs (Intel, amd, … )
Il y a des campagne de sensibilisation au DRM ,Pour que dans le futur il soit encore possible de choisir des ordinateurs libres de DRM. Et oui , nous dépendons totalement des constructeurs de matériel.
Si ça marche, c'est que les gens en sont contents non ?
Je ne peux pas déduire que du fait que le système de DRM est fonctionnelle, leurs utilisateurs en sont satisfait (en l'absence d'objectivation ).
A supposer qu'il le soit, je souhaiterais avoir une explication sur le succès des phénomène de contournement des dits système (jailbreak etc… )
Je pense plutôt qu'il y a une différence de mentalité entre les gens qui rédigent les contrats et les gens qui les signent. Toi, tu te diras peut-être : "le marché propose un iPhone tout verrouillé et un Androphone moins verrouillé, j'achète donc l'Androphone". La plupart des gens réfléchiront ainsi : "le marché propose un iPhone tout verrouillé, un iPhone jailbreaké moins verrouillé et un Androphone moins verrouillé, l'iPhone jailbreaké et l'Androphone sont équivalents sur ce critère, j'achète donc soit un iPhone jailbreaké soit un iPhone neuf et j'en fait un iPhone jailbreaké".
Si les gens étaient contre les pratiques de verrouillage des entreprises, ils prendraient le produit le moins verrouillé, dans le respect du contrat. Au lieu de ça ils prennent les produits verrouillés et contournent les barrières : donc les produits verrouillés ne leur font pas peur, et ils sont prêts à les acheter.
Aucun de ces logiciels ne nécessitent de système de DRM pour fonctionné en tant que tel.
La diffusion de la fonctionnalité d'un logiciel est indépendant de son système sous jacent de déséquilibre sur le plan du respect du droit des utilisateurs. On peut le voir lorsque le logiciel est clairement malveillant (c'est à dire qu'il n'y a aucune fonctionnalité dont peuvent bénéficier les utilisateurs lambda -)
Par exemple les spywares sont tout autant diffusé, cela n'est pas une raison pour les approuver.
Pour faire un raccourcie , le système de DRM a des éléments de ressemblance avec un cheval de Troie , il se greffe au logiciel normal, et en détourne les droits.
[^] # Ceci n'est pas une ....
Posté par eastwind☯ . En réponse au journal [Humeur] Ceci n’est pas un contenu !. Évalué à 7. Dernière modification le 18 mai 2012 à 17:25.
Pipemasturbation intellectuelleDans ce cas , c'est l'image d'un contenu.
Magritte toussa
[^] # Re: head /dev/urandom
Posté par eastwind☯ . En réponse au journal [Humeur] Ceci n’est pas un contenu !. Évalué à 3. Dernière modification le 18 mai 2012 à 17:21.
C'est parce que l'artiste définit son objet en tant qu'oeuvre qu'elle devient de l'art. Et dès lors s'intègre au champ de l'art.
C'est le nominalisme de Duchamps
Tu es un artiste mon ami, sans le savoir :)
[^] # Re: s/contenu/œuvre/g
Posté par eastwind☯ . En réponse au journal [Humeur] Ceci n’est pas un contenu !. Évalué à 3. Dernière modification le 18 mai 2012 à 17:15.
C'est jolie sur la
cheminétableau de bordTout à coup je me sens l'ame d'un Léonard de Vinci :)
# l'un ou l'autre
Posté par eastwind☯ . En réponse au journal Des LinuxFRiens Shanghaiens ?. Évalué à 5. Dernière modification le 16 mai 2012 à 23:15.
Je ne suis pas à Shanghai , mais mes parents viennent de cette ville :).
En tous cas , je trouve que c'est une bonne idée de se retrouvé en compagnie de DLFPiens.
Vive la convivialité Linuxfrienne :)
[^] # Re: L’obsolescence programmée
Posté par eastwind☯ . En réponse au journal Google et FaceBook vont disparaitre !. Évalué à 2.
D'une part ce n'est pas le sens de ton code source . D'autre part , un logiciel ne subira jamais de détérioration physique , étant donné qu'il est immatériel.
Tu affirmes qu'un logiciel est périmé lorsqu'il n'y a plus personne pour le maintenir.
Que signifie précisément et concrètement "périmé" ?
Est ce que cela signifie qu'il ne fonctionne plus ?
Ou qu'il n'y a plus d'utilisateur ?
[^] # Re: L’obsolescence programmée
Posté par eastwind☯ . En réponse au journal Google et FaceBook vont disparaitre !. Évalué à 2.
sauf qu'ici c'est pas une question d'obsolescence, mais de fin de contrat.
L'obsolescence programmé , c'est le fait de ne plus etre utilisable pour une cause se trouvant dans la détérioration physique du bien.
On compare des pommes et des poires, on ne qualifie pas d'obsolete un logiciel qui un simplement mis un mécanisme de restriction pour des causes contractuelles.
En outre , on est sur deux plans différents, le fait et le droit.
# la boulangère de Ploum , le retour
Posté par eastwind☯ . En réponse au journal Quel smartphone pour aller à la boulangerie ?. Évalué à 8.
Alors comment elle va ?
[^] # Re: L’obsolescence programmée
Posté par eastwind☯ . En réponse au journal Google et FaceBook vont disparaitre !. Évalué à 3.
j'ai pas dit qu'on ne pouvait pas écrire un programme avec une date de limite, je dis simplement qu'elle n'a pas les memes effets que le hardware, ou la machine sera simplement incapable de continuer à fonctionner correctement. Alors qu'un software comme tu viens de le montrer c'est virtuel, dès lors on peut le reprogrammé. Cela nous ramène à l'époque des cracks et keygen sur les version demo de 30 jours , écrit en assembleur.
[^] # Re: L’obsolescence programmée
Posté par eastwind☯ . En réponse au journal Google et FaceBook vont disparaitre !. Évalué à 7. Dernière modification le 15 mai 2012 à 13:14.
hahahah :)
Ca c'est quand des marketeux, ou des gérant de hedge fund essaye de se donner un air intelligent en parlant de technologie.
L'obsolescence programmé est intrinsèquement hardware. Le software il se reprogramme, dès lors la date de péremption programmé n'existe virtuellement plus.
Si cela continu on va dire que dlfp va disparaitre :)
[^] # Re: le fondement des arguments
Posté par eastwind☯ . En réponse à la dépêche Propositions du PiratPartiet Suédois sur la réforme du droit d'auteur. Évalué à 2. Dernière modification le 08 mai 2012 à 02:05.
C'est intéressant que tu mettes enfin le doigt dessus, la vitesse de transmission de l'information (diffusion, compréhension, action basé dessus … ) n'est pas uniforme dans l'ensemble de la société. Cela change tout ;)
Dès lors la question est de savoir quels sont les mécanismes qui vont permettre d'accélerer ce processus.
Non le DIY fait plutot partie des théories anarchistes ou libertaires, mais surement pas libéral. La liberté n'a pas la meme consonnance partout meme si c'est le meme mot.
[^] # Re: Où est passé le gain de performance dû à l'industrialisation ?
Posté par eastwind☯ . En réponse au journal [HS] Politique naïve et incohérences. Évalué à 2.
La phrase téléscope sur une ligne du temps de facteurs antérieurs.
[^] # Re: le fondement des arguments
Posté par eastwind☯ . En réponse à la dépêche Propositions du PiratPartiet Suédois sur la réforme du droit d'auteur. Évalué à 2. Dernière modification le 08 mai 2012 à 01:38.
Je dis simplement que ne pas pouvoir différencier une clause qui n'a aucune valeur d'une clause qui en a , c'est mal mesuré la portée de celle-ci. Je ne fais pas un jugement moral sur les motifs qui ont poussé à refusé la clause abusive.
Non, je ne trouve pas le fait que tu invoques idiot, et je trouve cela très juste d'un point de vue moral , et très utile d'un point de vue pratique et historique. Mais là n'a jamais été la question.
Ok, donc tu considères que si les consommateurs avaient accès à l'information via internet, cela est suffisant ?
Actuellement c'est le cas , et on en revient au campagne contre les drm. la boucle est bouclé alors. (Je ne suis pas sur pour ma part que cela suffise , mais je ne me prononcerai pas dessus ).
Si je comprends ta conclusion, les consommateurs feront de facto le meilleur choix , qui sera le choix d'un matériel libre en connaissance de cause, étant donné que l'info est sur internet.*
Aucun élément ne m'indiquer que cela se passera effectivement de la manière dont tu le décris.
Il nous faudra savoir :
Combien de temps est-ce que l'industrie de l'openhardware à besoin pour atteindre une part de marché significative.
Un marché libéral, c'est "Pas bon produit/service, changer produit/service, si aucun bon produit/service, Do-It-Yourself". Qu'est-ce qui te gêne dans le fait d'appliquer cette philosophie au marché informatique ?
Je ne me suis pas prononcé sur le marché libéral. Mais bon je vais faire un petit exercice puisqu'on y est (je crois que j'ai tord de faire du HS , et que je vais encore relancer la machine dans tous les sens )
La doctrine du marché libéral efficient ne se limite pas à la question de la qualité du produit, mais à l'efficience du marché , avec des acteurs qui grace au cumul de leurs intérets individuels, permettent d'atteindre un équilibre pur et parfait , entre l'offre et la demande, de tel sorte que si cela ne correspond plus , les uns et les autres doivent s'ajuster en termes de stock et de prix . Ce qui dans les faits n'est jamais vérifié et encore moin de manière durable. (voir théorie sur les rétroactions positives en économie sections mathématique sociales) .
C'est la raison pour laquelle il y a des lois anti-concurrentiel, pour sanctionner l'abus de position dominante (mais pas la position dominante en tant que telle ). Or , selon la théorie , cela ne devrait jamais exister.
Ces meme lois ont été mis en place paradoxalement par les promoteurs du neo-libéralisme.
Le DIY ne fait pas partie de la théorie libéral.
[^] # Re: Où est passé le gain de performance dû à l'industrialisation ?
Posté par eastwind☯ . En réponse au journal [HS] Politique naïve et incohérences. Évalué à 1.
L'obsolescence programmée existait avant les ipads, en fait le concept remonte à 1932 , selon wikipedia
[^] # Re: le fondement des arguments
Posté par eastwind☯ . En réponse à la dépêche Propositions du PiratPartiet Suédois sur la réforme du droit d'auteur. Évalué à 2. Dernière modification le 08 mai 2012 à 00:39.
La généralisation portait sur les affirmations suivantes :
cela fait référence au meme paragraphe précédent, cfr. le post contenant le phrase originel.
La directive européenne du 25 octobre 2011 sur le droit des consommateurs, transposé en droit belge , interdit les clauses abusives. Leurs sanctions est la nullité. ( voir http://economie.fgov.be/fr/consommateurs/Pratiques_commerce/Contracten/Clauses_abusives/ ) Etant une directive européenne , elle devrait etre transposé aussi en France avec des effets identiques.
Le contrat n'est pas au dessus de la loi.
Attaché de la valeur à ce qui n'en a pas , c'est simplement mal mesuré la portée de ses actes juridiques.
J'ignorais qu'AMD avait contribué à Coreboot. Néanmoins, je ne peut pas en déduire de cette contribution (dont il faut mesurer la portée réel ),
- qu'il y a une "masse critique" d'utilisateurs de logiciel libre.
- Que les entreprises du meme secteur qu' AMD sont pret a s'opposer au mécanisme de DRM.
C'est une supposition, comme n'importe quel autre supposition. Cela ne répond pas à la question de manière fondamental à savoir :
D'une part tu es passé des consommateurs au libristes, ce qui limite fortement la part de marché, d'autre part , l'hypothèse postule que si les consommateurs devenaient plus informé, alors ils choisiraient en connaissance de cause, et donc (grace à la masse) , il pourrait sanctionné par une sorte de boycott les produits soumis à un système verrouillé.
Les questions sont dès lors:
1. comment informé mieux les consommateurs (et pas seulement les libristes ) ?
2. s'assurer que ceux-ci vont traduire cela en actes d'achat envers une direction plutot qu'une autre.
Il y a un mélange des contextes :
1. Le post original n'a pas dit que la loi définit cela.
2.C'est un constat, sur l'extention du fonctionnement des DRM (qui en fait se mute en "'informatique de confiance" et dont les drm seront une partie clés )
A propos de l'informatique de confiance référence de wikipedia :
>
L’informatique de confiance est un projet de grandes sociétés d'informatique, incluant plusieurs technologies, suscitant de très vifs débats notamment sur la préservation des libertés individuelles et de la vie privée de l'utilisateur.
A propos de NGSCB :
Ce principe permettrait entre autres :
La constitution et les instruments internationaux qui ont été mentionné plus haut.
[^] # Re: le fondement des arguments
Posté par eastwind☯ . En réponse à la dépêche Propositions du PiratPartiet Suédois sur la réforme du droit d'auteur. Évalué à 2. Dernière modification le 07 mai 2012 à 22:59.
Lorsque je dis cela, je n'ai pas posé de jugement de valeur quant aux licences non libres, ou au secret du code source (que je n'ai meme pas évoqué ) . je n'ai ni approuvé, ni désapprouvé le fait , je le constate.
En outre, c'était juste un exemple illustratif du propos précédent, il faut le recontextualisé:
Je n'ai fais que répéter (commence à me lasser)
Avant de posé un jugement de valeur, il serait utile de s'assurer que les observations sur laquelle elles sont basés soient vrai.
[^] # Re: le fondement des arguments
Posté par eastwind☯ . En réponse à la dépêche Propositions du PiratPartiet Suédois sur la réforme du droit d'auteur. Évalué à 2. Dernière modification le 07 mai 2012 à 22:23.
Est il possible que tu essayes de rester sur le sujet lorsque tu réponds ? Pas juste invoqué des observations subjectives à tous vas.
Tout le monde n'a pas d'iphone, il existe une part de marché substantiel pour android par exemple. Quoiqu'il en soit ce que je disais c'est simplement que tu bases tes conclusions sur des observations subjectives (surement juste), or celle-ci n'ont pas vocation à aller au delà des observations que tu as faites en tant que sujet. Passer en généralisation , nécessite d'objectiver les observations, sinon on est tous dans le relativisme absolue, et il est dès lors difficile de fondé un jugement rationnellement.
Le succès du contournement des mécanismes de type DRM, ne peut pas plaider en faveur de l'affirmation : les utilisateurs sont satisfaits d'utiliser un système de DRM (indépendamment des applications ) (qui est l'affirmation qui a été soutenu dans le post précédent) . C'est simplement contradictoire.
Le problème est bien là, le jugement que tu portes n'est pas assez précis, il est basé sur des impressions, ce qui en fait des imprécisions. Je n'ai pas parler de moralité mais de constitutionnalité. Je ne me suis pas prononcé sur la question des licences non libres, ni sur le secret du code source , ce n'est pas le sujet du débat, et cela signifie simplement que ce n'est pas le sujet du débat (et non une interprétation moraliste de ce fait)
Mon but est une analyses juridiques, et non morales dans le cadre qui nous concerne,étant donné que nous sommes parties du post sur les réformes juridiques que le partie pirate souhaite entammer.
Si je comprends ta pensé, tu proposes pour réduire le déséquilibre , de mettre une forme simplifié du contrat pour les consommateurs ? Je pense que l'on peut déjà trouver des explication de contrat faite par des organismes de protection du consommateur (test achat etc … ). Cela ne dispense pas l'interdiction de clauses abusives, je ne vois pas en quoi l'un remplace l'autre.
Comment est-on sensé arrivé à cet état de fait ?
[^] # Re: le fondement des arguments
Posté par eastwind☯ . En réponse à la dépêche Propositions du PiratPartiet Suédois sur la réforme du droit d'auteur. Évalué à 2. Dernière modification le 05 mai 2012 à 23:12.
Enfin c'était assez imprécis. Donc si je comprend bien l'affirmation :
1. Il y a des consommateurs qui sont satisfait d'utiliser le système de DRM (indépendamment de l'accès au application ).
2. ceux-ci souhaitent continuer à utiliser un système de ce type ?
Dans ce cas il faudrait pouvoir prouver qu'ils sont satisfait d'utiliser un système de ce type , et que la satisfaction ne découle pas de la facilité d'accès à un environnement de logiciels répondant à leur besoin (car cela est indépendant d'un système de controle. Le "market" est une sorte de dépot payant, le fait d'avoir accès à un dépot payant ou gratuit, n'implique pas que l'on soit satisfait que ce dépot repose sur du DRM ). Ensuite , on revient à la meme question , il faut objectiver la perceptions. Meme chose pour le 2.
Que des personnes utilisent windows , c'est une chose, qu'ils en soit satisfait , c'est une autre, et qu'il soit satisfait que windows à inclus des DRM c'est encore autre chose.
Ensuite, Cela ne répond pas à la question du jailbreak.
Il y a de la confusion. Que le consommateur moyen trouve le contrat illisble , c'est parce qu'il manque de connaissance juridique (ce n'est pas du tout un reproche , juste un constat - De meme le consommateur moyen manque de connaissance technique - )
Il n'y a pas dans ce constat une implication sur le fait d'approuver ni de désapprouver cet état de fait. Et encore moins une généralisation des effets négatives de celle-ci sur l'ensemble de la société et des rapports de droit qui la composent.
Il y a des lois qui oblige à rédiger les contrats de manière accessible au consommateur, de plus celles-ci ont prévue un mécanisme de présomption contre le vendeur dans le cas ou une clause est flou. En clair si un contrat possède des clauses flous et qu'un litige arrive devant le juge pour utilisations abusives de celle-ci, la clause s'interprétera en défaveur du vendeur (lois LPMC )
Il n'y a pas d'implication quant à la philosophie politique de l'état, lorsqu'on évoque les contrats (je ne dis pas qu'il n'en existe pas , je dis qu'ici ce n'est pas la question ). Au demeurant, je serais en faveur de ta thèse, mais ce n'est pas le sujet.
C'est une directive qui interdit les clauses abusives dans les pratiques du marché.
C'est simplement factuelle (personnellement je ne comprend pas ton raisonnement, la question ici porte sur l'ensemble des contrats que le consommateur peut conclure, je ne pense pas qu'interdire les clauses abusives dépende du type de domaine. )
Je suis d'accord sur le fond, mais pas sur la méthode.
Doit on :
Attendre que tous les ordinateurs actuels et dans un futur récent soient soumis au régime des DRM , sans rien y faire ?
Attendre l'arrivée d'une véritable industrie axé sur l'openHardware , capable de concurrencer les acteurs actuels du marché , pour pouvoir reprendre le controle de nos libertés ?
[^] # Re: Antidote.
Posté par eastwind☯ . En réponse au journal Les fautes des Linuxfriens. Évalué à 2.
j'ai utilisé antidote sous Tux mais il y avait des problème avec glibc , si mes souvenirs sont bon …
Sous Windows cela marche bien.
[^] # Re: Pas trop mal
Posté par eastwind☯ . En réponse au journal Les fautes des Linuxfriens. Évalué à 2.
ce serait bien pour réinterpréter OpenBsd :)
[^] # Re: Un must
Posté par eastwind☯ . En réponse à la dépêche GIMP 2.8 est sorti : une fenêtre unique !. Évalué à 4.
quand tu dis macro , tu fais référence au script-fu ?
[^] # Re: 2
Posté par eastwind☯ . En réponse au journal Plus de 9 000 applications certifiées pour SuSE Linux Enterprise Server !. Évalué à 4. Dernière modification le 05 mai 2012 à 14:10.
Ils sont en Allemagne, quel est dès lors la portée de ce critère sur la distribution ?
Au vue de la multitude de composants logiciels que comporte un système GNU/Linux, et de la multiplicité des sources ayant contribué à ceux-ci, ainsi que de leur brassage constant via les échanges électroniques ,
je ne vois pas en quoi le fait que les développeurs soient en Allemagne ou ailleur sur la planète ait une portée significative sur la distribution.
Pour que la localisation géographique ait un véritable impacte, il faudrait au préalable
d'une part déterminer le facteur culturelle allemand spécifique,
d'autre part il faudrait que celui-ci prenne une envergure importante sur les décisions importante (typiquement l'orientation de la distribution ). De plus il faudrait que cela soit indépendant de la culture corporate américaine (c'est à dire du management et du business modèle en vigueur habituellement en IT) . Sinon nous ne pouvons y distinguer les deux.
Il est possible que ce facteur existe, il faudrait simplement pouvoir le prouver précisément.
[^] # Re: le fondement des arguments
Posté par eastwind☯ . En réponse à la dépêche Propositions du PiratPartiet Suédois sur la réforme du droit d'auteur. Évalué à 2. Dernière modification le 05 mai 2012 à 13:41.
oups mauvaise manip .
Ton hypothèse pose comme supposé que les gens ont toutes les informations et qu'ils peuvent choisir en connaissance de cause. Pour cela, il devrait connaitre précisément sur quoi il s'engage lorsqu'il achète leur produit et signe leur contrat, en outre il devrait savoir toute les implication de la configuration technique sous-jacente d'un produit. Ce qui dans les faits ne se vérifie pas .
Il y a in fine, un large déséquilibre entre les entreprises et les particuliers. Ce déséquilibre se situe à tous les niveau, mais est particulièrement prononcé au niveau de la connaissance technique et juridique. Du fait de ce déséquilibre en défaveur d'une des parties (en l'occurence le consommateur ) ; il existe des lois à l'échelle européenne protégeant le consommateur. Notamment celles interdisant les clause abusives, et ne leur en donnant aucune portée juridique (voir Lois sur les pratique du marché - abrégé LPMC )lorsqu'un litige survient.
Sauf que la généralisation de ce système, si cela continue empechera d'avoir un vrai système libre. (voir le consortium derrière les DRM, ceux-ci est composé des acteurs ayant la majeur partie des parts du marchés dans leurs secteurs (Intel, amd, … )
Il y a des campagne de sensibilisation au DRM ,Pour que dans le futur il soit encore possible de choisir des ordinateurs libres de DRM. Et oui , nous dépendons totalement des constructeurs de matériel.
[^] # Re: le fondement des arguments
Posté par eastwind☯ . En réponse à la dépêche Propositions du PiratPartiet Suédois sur la réforme du droit d'auteur. Évalué à 2.
Je ne peux pas déduire que du fait que le système de DRM est fonctionnelle, leurs utilisateurs en sont satisfait (en l'absence d'objectivation ).
A supposer qu'il le soit, je souhaiterais avoir une explication sur le succès des phénomène de contournement des dits système (jailbreak etc… )
Si les gens étaient contre les pratiques de verrouillage des entreprises, ils prendraient le produit le moins verrouillé, dans le respect du contrat. Au lieu de ça ils prennent les produits verrouillés et contournent les barrières : donc les produits verrouillés ne leur font pas peur, et ils sont prêts à les acheter.
[^] # Re: le fondement des arguments
Posté par eastwind☯ . En réponse à la dépêche Propositions du PiratPartiet Suédois sur la réforme du droit d'auteur. Évalué à 2.
Aucun de ces logiciels ne nécessitent de système de DRM pour fonctionné en tant que tel.
La diffusion de la fonctionnalité d'un logiciel est indépendant de son système sous jacent de déséquilibre sur le plan du respect du droit des utilisateurs. On peut le voir lorsque le logiciel est clairement malveillant (c'est à dire qu'il n'y a aucune fonctionnalité dont peuvent bénéficier les utilisateurs lambda -)
Par exemple les spywares sont tout autant diffusé, cela n'est pas une raison pour les approuver.
Pour faire un raccourcie , le système de DRM a des éléments de ressemblance avec un cheval de Troie , il se greffe au logiciel normal, et en détourne les droits.
[^] # Re: preum's ?
Posté par eastwind☯ . En réponse au journal Plus de 9 000 applications certifiées pour SuSE Linux Enterprise Server !. Évalué à 2.
je parlais du journal, pas de ton commentaire (sic)