Egidius a écrit 356 commentaires

  • [^] # De l'opinion.

    Posté par  . En réponse au journal Hadopi en débat sur rue89.com avec Versac. Évalué à 0.

    Que mon opinion vous vous hérisse, que vous ne soyez, mais vraiment pas d'accord. Très bien. Pourquoi alors faire une réponse d'humeur si violente.
    Vous n'avancez pas des arguments vous discréditez les miens en ne les reconnaissant pas comme tels.
    Vous m'accusez d'amalgame et de passéisme technologique, alors que j'aborde le problème d'un point de vue des pratiques commerciales et de leurs conséquences négatives en ce qui concerne le droit d'auteur. Droit dont d'ailleurs je voudrais pouvoir bénéficier sans que l'on me conteste ma propriété sur mes oeuvres tant que ces droits sont valides.
    J'avance des chiffres, je m'appuie sur des déclarations que chacun peut retrouver en "googelisant" un petit peu.
    A par le fait, que vous semblez détester une opinion critique, je ne vois pas très bien ce que vous défendez.
    Vous achetez sur Amazon ? Ah bon ! Ce n'est que cela, donc. On ne vous contestera pas le droit de le faire. Où est le problème ? Vous sentiriez-vous coupable de quelque chose ?
    J'aimais bien O'reilly. Heureusement que j'ai Latex par la pratique et Linux in a nutshell
    En m'exprimant sur ce journal, j'espérais bien de la contradiction. Je ne pensais pas que je me ferai insulter. Dommage. J'aurais bien voulu savoir ce que vous pensiez du droit d'auteur et surtout pourquoi.
    Peut-être une autre fois, si vous êtes moins colérique. Ah, j'oubliais, n'ayez pas honte d'acheter sur Amazon, c'est votre droit, je le répète. Vraiment, je suis sincère.
  • [^] # Re: .Stratégie de ventes à perte.

    Posté par  . En réponse au journal Hadopi en débat sur rue89.com avec Versac. Évalué à -1.

    En France, le coût minimal d'une livraison est de 5,90€, Amazon accepte de livrer des commande de livre dont le montant est inférieur au frais de port.

    Amazon France, selon les déclarations de son directeur, voudrait introduire un forfait frais de port, livraison en 48 H maximun à l'année, quelque soit le nombre de commandes passées. Dans beaucoup de cas, il y aura vente à perte.

    Enfin, si Amazon reste bénéficiaire, c'est en faisant supporter le coût des frais de port aux éditeurs grace aux ristournes obtenues auprès des éditeurs et des producteurs (marges arrières). De plus, si Amazon devient le premier vendeur sur le marché des biens culturels, alors il augmentera sa propre marge aux détriments des editeurs et des producteurs, in fine aux créateurs eux-mêmes. C'est la disparation quasi certaine des petites structures, les plus novatrices dans leur niche, qui ne pourront pas se maintenir faute de volumes de vente suffisant pour investir à long terme.

    Si la théorie de la longue traine était exacte, les éditions O'Reilly France n'aurait pas été obligée de fermer. Ils étaient vraiment un exemple presque parfait d'une niche très spécialisée, les meilleurs dans leur genre de publication. Voilà, il n'avait de titre qui se sur-vendait (bestseller) qui aurait financé les autres tirages plus modestes. Il ne perdait pas d'argent, il n'en gagnait pas assez pour satisfaire les actionnaires.
    (Ne pas me répondre que ce sont ces derniers les responsables !)
  • [^] # Re: .Stratégie de ventes à perte.

    Posté par  . En réponse au journal Hadopi en débat sur rue89.com avec Versac. Évalué à 1.

    En analysant les résultats d'Amazon, on constate la diminution progressive du bénéfice net malgré augmentation du chiffre d'affaire. Amazon parle d'investissement, en fait, la plupart des dépenses vont dans le sens de la diminution du prix de vente des produits par tous les moyens. En particulier, l'offre de livraison gratuite ou au US un forfait annuel livraison garantie en 48 H (79 €/an) quelque soit le montant des commandes. Avec pour effet souhaité d'augmenter les commandes et contrer la concurrence.
    Les marges arrières obtenues au dépend des éditeurs ne suffisent pas à financer toutes les charges de transport qu'Amazon déboursent pour se démarquer.

    Il ne faut pas confondre déficit (charges supérieures aux produits) et vente à perte. On dit vente à perte lorsque le prix de vente du produit est inférieur au prix d'achat. pour le livre, y compris les remises en tout genre. Dans le cas de la vente de livres en France, Amazon accepte non seulement d'être déficitaire mais de vendre à perte. Et les concurrent d'Amazon, représenté par leur syndicat patronal a porté plainte pour ventes à perte

    Pour les autres produits dont le commerce n'est pas réglementé, c'est tout à fait autre chose, on peut jouer sur le montant de l'offre. La preuve de vente à perte n'est vraiment pas facile à démontrer dans le contexte d'un marché mondialisé.
  • [^] # Re: Pas d’accord

    Posté par  . En réponse au journal Hadopi en débat sur rue89.com avec Versac. Évalué à 0.

    Internet est un espace trans-national. Si ce que vous rétorquez s'applique bien à chaque pays, il n'en va plus de même lorsqu'on a à faire avec des sites situés au delà des limites des états. Il n'y a pas de drouts internationnaux qui permettent de régler les litiges. Il n'y a pas de règles communes.

    En ce qui concerne la rémunération des sources, il parait évident que l'échange des fichiers en ligne qui dépassent largement le droit de copie pour des usages personnels ne rénumére pas l'auteur. Je dirais que ce constat est reconnu par tous.

    Les sociétés qui exploitent les moteurs de recherche utilise sans les payer les sources d'information de la presse en ligne en les agrégeant sur leur propre site. Seule la juriprudence s'appliquera différemment selon chaque pays en fonction des résultats des procés. Là encore l'absence de droit est constaté.

    La numérisation d'une large partie du contenu des livres, qui va au delà de la citation qui est permise, se fait sans autorisation des auteurs et sans les rémunérer au titre de la copie. Ces grands distributeur prétendent rendre service en assurant le référencement du produit.

    Ces acteurs du e-business imposent, comme dans la grande distribution physique des marges arrières au petits éditeurs et producteur, ceux la même qui publient les nouveaux auteurs et interprètes. En limitant leurs rétributions, ils contribuent à la diminution drastique des revenus des créateurs jusqu'à l'impossibilité même qu'ils obtiennent le moindre revenu. L'éditeur ou le producteur en voyant son bénéfice s'effondre n'aura plus les moyens de soutenir l'auteur qui ne vendra pas immédiatement ses œuvres. En littérature, il faut parfois des dizaines d'années avant de trouver un public.
  • [^] # Re: Pas d’accord

    Posté par  . En réponse au journal Hadopi en débat sur rue89.com avec Versac. Évalué à 2.

    Vous vous inspirez manifestement de la théoirie de "la longue traîne" de Chris Anderson. Que dit-elle ? Que le numérique, en limitant l’accroissement des stocks d’œuvres à vendre, en mondialisant les marchés et en faisant émerger différents modèles de promotion de l’offre, un plus grand nombre d’œuvres trouvent à se vendre, apparaissent alors un grand nombre de niches commerciales plus spécialisées dans leur choix en s'intéressant à des œuvres moins connues. L'offre est accessible partout et sa durée de présentation s'accroit de façon presque illimitée.
    Mais cela reste une théorie qui semble refléter seulement le cas des très gros distributeurs.
    La réalité des ventes sur internet ne démontre pas l'accroissement des ventes promis. Plutôt, un report des achats vers les distributeurs e-bussiness et en défaveur de la grande distribution physique (grandes surfaces).
    La musique classique, défavorisée dans la distribution physique, montre que les catalogues sont mis en relief sur l’internet. Mais peut-on parler de niche dans ce cas ? Il s'agit bien d'un vrai marché mais minoritaire quant à la musique de divertissement.
    On ne constate pas de tendance à la déconcentration des ventes. La part des ventes des 10 premiers albums a augmenté. les 20 albums de musique les plus vendus représente 8% des ventes dans les magasins et 10% des ventes sur les sites de téléchargement légaux.
    La concentration, qui concerne tous les secteurs économiques, est un paradigme sur le numérique. Il est frappant de constater le tout petit nombre d'acteurs majeurs qui domine sur le web. Google, microsoft, amazon, etc ... Leurs stratégie consiste a dominer leur segment de marché. Le potentiel d'accroissement de marché d'Amazon est énorme.
  • [^] # Re: .Stratégie de ventes à perte.

    Posté par  . En réponse au journal Hadopi en débat sur rue89.com avec Versac. Évalué à 0.

    Je cite, à peu près Amazon.fr est freiné en France par le prix unique du livre et par les lois très strictes qui interdisent la vente à perte. Le modèle économique d'Amazon.fr qui consiste à consacrer une grosse partie de ses ressources dans les baisses de prix. est mis à mal.
    (directeur du site de commerce Pixmania dans challenge.fr).

    Je cite , à peu près"Nous sommes déterminés à utiliser toutes les possiblités légales de contourner cette loi" (interdiction de la vente à perte)
    (directeur du site français de commerce amazon.fr)
    .
    Pour Amazon.fr la vente de livres sert en quelque sorte de signature. Pour dominer le marché de la distribution et de l'édition du livre et tenter de contourner la législation du commerce Amazon offre les frais de port. Or pour les nombreuses commandes de faibles montants, le coût du port dépasse le prix du livre commandé.

    La profitabilité d'une entreprise comme amazon qui fait dans le commerce de détail (à grande échelle) c'est de résoudre le problème du coût d’une livraison finale sur le ou les derniers kilomètres. Et ce n'est pas en assurant gratuitement la livraison qu'on fera des bénéfices.

    Sequoia Capital et Kleiner, Perkins, Caufield & Byers , les deux fonds d'investissements qui sont à l’origine des sociétés comme Oracle, Apple, Yahoo, Amazon, Sun, Cisco, Google et beaucoup d'autres, ont pour habitude d'amener les entreprises qu'ils financent à adopter des stratégies de domination mondiale. Ils revendent très chers leurs parts quand ces sociétés ont atteint la première place sur leur secteur économique.
    Cette stratégie de domination se perçoit en considérant la hausse du chiffre d'affaires faite aux dépends de la profitabilité du groupe, dont les bénéfices annuels ont baissé de 47%.
    (Voir les différentes annonces de résultats d'Amazon sur les sites boursiers)
  • [^] # Re: Pas d’accord

    Posté par  . En réponse au journal Hadopi en débat sur rue89.com avec Versac. Évalué à 2.

    Je vous conseille de jeter un coup d'oeil sur vos factures d'eau. Vous serez assez surpris du montant des taxes d'asssainissement. Vous saurez qui finance la plus ou moins bonne qualité de l'eau.
    Peut-être ne vous a-t-il pas échappé que les distributeurs avaient une tendance fâcheuse à la sur-facturation. La libéralisation du marché de l'électricité profitent à des intermédiaires qui ne financent pas l'infrastructure. Les pannes géantes et récurrentes aux Etats-Unis sont dues à la vétusté des réseaux et à leur manque d'entretien.
    Dans une économie à rentabilité sur des cycles très courts, aucun investisseur ne paiera pour l'entretien des supports.
    La reconnaissance ou non du droit d'auteur ne dépend en rien des technologies. C'est un problème de droit juridique et des moyens qu'on se donne pour le faire respecter. Internet manque d'un droit spécifique à ces technologies. Si ce n'est pas un espace de non-droit, une large part en est très démuni. Ceux qui naïvement y risquent leurs oeuvres se les font prendre sans espoir de rénumération.
    La musique et le cinéma représentent un cas particulier parce que le support des œuvres est lui-même numérique. On peut donc en faire des copies sans altération à l'infini. Le droit de copie à des fins personnelles devient en fait le moyen privilégié de diffusion.
    La situation actuelle devrait aboutir à un tarissement de l'offre massivement promue par les éditeurs. Comme 80% des échanges concernent a peine 10 ou 15 % de l'offre, on peut penser que les "blockbusters" sont les plus visés par la demande. Les financiers qui investissent pour ces campagnes de ventes cesseront rapidement de miser si le retour sous formes de bénéfices est en butte à trop de risques de pertes.
  • [^] # Re: Bizarre. *** Résolu ***

    Posté par  . En réponse au message eeepc lenny crypsetup, grup plante !. Évalué à 2.

    J'ai refait toute la manip depuis le début et je me suis aperçu que j'avais sauté une étape cruciale en ce qui concerne grub :

    Je n'ai pas modifié le script update-grub.
    Alors qu'il fallait mettre kopt=root=/dev/sdb1 ro

    De cette façon quand on redémarre sur la carte sdhc après l'installation de cryptsetup menu.lst est remis à jour avec les bons devices.

    Merci beaucoup pour tes questions qui m'ont amené à remettre en cause toute ma démarche avec attention. Tout seul, j'aurais merdé beaucoup plus longtemps.
  • [^] # Re: Bizarre.

    Posté par  . En réponse au message eeepc lenny crypsetup, grup plante !. Évalué à 1.

    Effectivement même en retouchant les disques dans menu.lst de grub, je n'ai pas redémarré sur la carte sd. Je n'avais plus accès à xandros.
    Comme je l'ai écrit, je vais essayer en compilant le source. Je ne crois pas que dpkg-reconfigure fonctionne dans ce cas la. Mais je vois tout l'intéret de la manoeuvre proposée.
    En fait à l'installation de la debian sur la carte sd, il y faut changer les devices dans grub pour pouvoir démarrer normalement après l'installation. Déjà, dans ce cas, il colle hdc1 pour la carte sd.
    Finalement, ce que tu proposes devrait résoudre mon problème. Je vais refaire la manip.

    Voir :
    http://wiki.debian.org/DebianEeePCFrench/HowTo/InstallOnSDca(...)

    Merci de l'info pour monter une clé usb chiffrée sur un autre pc.
  • # Droits d'auteur.

    Posté par  . En réponse au journal [Droit auteur] Bono vs Rogard sur France Culture. Évalué à 3.

    C'est toujours pareil avec les droits des auteurs. Ce sont des intermédiaires qui interviennent pour réclamer des sanctions pénales, le flicage privé du web et qui veulent restreindre l'usage privatif des fichiers numériques.
    Ils défendent surtout leurs revenus.
    La gestion de la rémunération des droits d'auteurs, surtout de musique, est très lucrative. Ces sociétés sont très opaques et ne sont, pour ainsi dire, jamais controlées.
    Les éditeurs sont enragés à maintenir des marges élevées. Eux, contrairement aux sociétés d'auteurs prennent des risques financiers.

    pourtant, on ne peut échapper à ces deux problèmes récurrents :
    Comment rétribuer les créateurs et ceux qui les soutiennent ?
    Comment assurer un droit d'usage privatif des exemplaires des oeuvres acquises régulièrement ?

    Sur ces questions, les politiques n'ont jamais rien proposé. Ils sont sensibles uniquement au lobbying. Ils ressentent le droit d'auteur comme un patrimoine qu'il faut protéger. On allonge inconsidéremment la durée de la propiété des oeuvres pour les ayant-droit. On légalise tous les dispositifs qui restreignent la possession des acquérants. L'intrusion dans le domaine privé inverse le principe de droit qui édicte pour l'accusateur la charge de la preuve. Maintenant, il faut prouver qu'on n'est pas coupable d'atteintes aux droits d'auteur. Tant il est vrai que les acheteurs de biens culturels ou de loisirs ne sont pas représentés.
  • [^] # Re: Bizarre.

    Posté par  . En réponse au message eeepc lenny crypsetup, grup plante !. Évalué à 2.

    Il n'y avait rien sur /dev/sdc1 au moment de l'installation de cryptsetup.
    Je n'ai pas fait de montage manuel. Le système reconnait la clé et la partition ext3 et tente de la monter sur /media/usbdisk
    Le chiffrement de la partition entraine la demande de la passphrase.
    Le résultat est assez aléatoire, parfois le montage a réussi. Souvent, il échoue le système redemande la passphrase.

    fstab contient le montage de la partition ext3 normal de /dev/sb1 sur /.

    Il n'y a pas de swap. J'ai quelques lignes du genre de celle-ci,
    tmpfs /tmp tmpfs defaults 0 0

    Je n'ai pas consulté crypttab sur eeepc. Sur ma machine principale cryttab existe et ne contient aucune ligne.

    Je monte la partition de la sdhc à partir d'un lecteur de carte usb sur mon ordinateur principal (debian etch à jour). J'ai installé cryptsetup sans problème sur cette machine. Il y a pour tant une palanquée de disques , un montage nfs, des dispos usb (bluetooth et wifi).
    Je peux relire ma clé usb chiffrée sans problème, le montage concerne les deux fs ext3 et cryptfs, il est automatique après la validation de la passphrase.
    On a /dev/mapper/_dev_sdb1
    et /media/usbdisk
    Il est vrai que j'ai créé et chiffré la clé usb sur cette machine.

    J'ai l'impression qu'il est difficile de se servir d'une clé usb chiffrée sur deux ordinateurs différents.

    Je projette de ré-installer grub en compilant la dernière version du source.
  • [^] # Re: Le droit de lire

    Posté par  . En réponse au journal Les mésaventures d'un lecteur compulsif. Évalué à 2.

    En vrac : Apple, Oracle, Sun system, IBM etc ...

    Mais les majors de la television et du cinema commence aussi à bouger.
    Voir cet article de Libération Ecran :
    http://www.ecrans.fr/Les-sites-de-CNET-passent-a-la,4113.htm(...)
    Ce n'est qu'un exemple.
  • [^] # Re: Le droit de lire

    Posté par  . En réponse au journal Les mésaventures d'un lecteur compulsif. Évalué à 1.

    C'est malheureusement de l'anticipation ... assez réaliste. La menace d'une domination totale et mondiale des biens culturels par une seule entreprise avec la complicité des administrations est un scénario plausible. Le capitalisme serait bien soluble dans le "soviétisme".

    Néanmoins, ce qui a changé depuis 97, c'est que d'autres acteurs économiques très puissants contestent la position dominante de Microsoft et donc tempèrent son hégémonie. Pour autant ces concurrents ne sont pas des philantropes et la limitation de l'accès aux oeuvres sert leurs intérêts.

    Il ne faut pas sombrer dans le pessimisme ! Des expériences en cours entraineront l'apparition de nouveaux protagonistes sur le marché des biens culturels. Tout ne se réduit pas à la propriété des droits sur l'oeuvre.

    Ce site décrit le travail des pionniers de l'édition en ligne :
    http://amontour.wordpress.com/
  • [^] # Re: Captain copyright ...

    Posté par  . En réponse au journal Les mésaventures d'un lecteur compulsif. Évalué à 1.

    L'intuition est bonne. Et ce phénomène de découverte de produits culturels sans DRM sur le web favorise la reconnaissance d'artistes méconnus. On achète souvent leurs oeuvres. Malgré tout, cela reste marginal.

    Il y a aussi des expériences d'édition et de diffusion de livres sans DRM dont on ne sait encore ce que cela va donner , par exemple
    http://www.publie.net/tnc/
    Il y en a certainement d'autres.

    Mais une numérisation massive non maîtrisée aboutirait probablement à une dissémination incontrôlable des textes et à l'effondrement des ventes.
    D'où la prudence du milieu éditorial.
  • [^] # Re: Captain copyright ...

    Posté par  . En réponse au journal Les mésaventures d'un lecteur compulsif. Évalué à 2.

    Il est exact que certaines librairies font un commerce médiocre de livres faciles à vendre. Mais il y a le réseau des librairies indépendantes qui font un bon boulot de diffusion d'ouvrages à la promotion moins tapageuse.

    L'éditeur, le plus souvent, a besoin des grosses ventes de best sellers qui, pour la plupart sont des bouquins sans grand intérêt effectivement. Mais, sans eux, il n'est pas possible d'investir dans des oeuvres de qualité qui mettent beaucoup plus de temps à trouver leurs lecteurs.

    C'est ce principe de réciprocité qui équilibre le niveau général de l'édition.

    Il y a aussi beaucoup de petits éditeurs qui ont la passion de leur métier et qui doivent utiliser les services d'un tout petit nombre de distributeurs pour faire connaitre leurs auteurs. Je crois que ceux-là rêveraient d'avoir un "block buster" qui doperait leur trésorerie.
  • [^] # Re: Et avec les autres ?

    Posté par  . En réponse au journal Les mésaventures d'un lecteur compulsif. Évalué à 1.

    Oui j'ai décoché l'option "Obéir aux limitations DRM"
    A l'ouverture du document, il demande toujours un mot de passe.
  • [^] # Re: et on a le droit de

    Posté par  . En réponse au journal Les mésaventures d'un lecteur compulsif. Évalué à 0.

    La numérisation des documents et leur indexation ouvrent des perspectives fascinantes pour atteindre la source des références avec une rapidité confondante et la dupliquer.
    La possibilité de produire des copies à l'infini et pour presque rien menace les revenus des éditeurs et des ayant-droit. Il faudrait lever cette contradiction en inventant un modèle satisfaisant pour toutes les parties.
  • [^] # Re: Livre papier ou pas

    Posté par  . En réponse au journal Les mésaventures d'un lecteur compulsif. Évalué à 3.

    Je ne crois pas être nostalgique du temps des machines à vapeur et de l'analogique. Quoique je considère miraculeux qu'un énergumène ait trouvé le moyen d'enregistrer une voix de femme chantant sur une feuille de papier avec du noir de fumée, en 1860. La transcription la plus ancienne d'une voix humaine !

    J'écris directement mes textes avec un ordinateur et je ne saurais plus me passer des ressources du réseau.
    Comme par exemple le merveilleux dictionnaire des synonymes du CNRS : http://elsap1.unicaen.fr/cgi-bin/

    Le livre électronique tel qu'on nous le propose réduit au maximum les possibilités de traiter le texte à moins de manipulations fastidieuses.
    Et ça, quelque soit le lecteur utilisé.
  • [^] # Re: Captain copyright ...

    Posté par  . En réponse au journal Les mésaventures d'un lecteur compulsif. Évalué à 0.

    L'édition, en tous cas en France, est un secteur économique très fragile. La moindre perte de revenus signifierait la fin des publications de qualité.
    C'est sans doute pour cette raison que les versions numériques ne se sont pas développées comme pour la musique ou la vidéo.

    Je comprends l'attitude des éditeurs qui espèrent, en protégeant les ouvrages numériques, profiter de la baisse des coûts de production des ouvrages tout en déployant leurs ventes grâce à Internet.

    Je suis bien évidemment d'accord pour considérer que les DRM ne sont pas la solution.

    En attendant Amazon vend à perte toutes sortes de produits culturels pour couler la concurrence et imposer sa domination sur la distributions des oeuvres.

    Amazon étrille les libraires et impose aux petits éditeurs des conditions désavantageuses pour apparaître dans leur référencement..
  • [^] # Re: Et avec les autres ?

    Posté par  . En réponse au journal Les mésaventures d'un lecteur compulsif. Évalué à 2.

    Avec kpdf, à la prelière tentative d'ouverture, kwallet propose d'entrer une clé d'accès au document. Evidemment je ne la connais pas. Donc, pas d'ouverture du document.
    xpdf signale qu'il ne gère pas les accès de sécurité et met fin au programme.

    Je ne suis pas assez technicien pour évaluer le niveau de défense de ces documents.

    Il me semble qu'un informaticien russe a été poursuivi par la justice américaine parce qu'il avait déjoué le verrou des ebooks d'Adobe. C'était il y a quelques années. Depuis, le DMCA a rendu illégal tout programme qui décode les verrous des fichiers protégés.
  • [^] # Re: Mot de passe vide par defaut

    Posté par  . En réponse au message Debian sarge Mysql 4.1. Évalué à 1.

    La précision est importante. Elle clarifie la présence de ce user debian.
    Je vérifie la cohérence du pasword pour des actions de maintenance futures
  • # Tiré d'affaire !

    Posté par  . En réponse au message Debian sarge Mysql 4.1. Évalué à 1.

    Grâce à vos réponses, j'ai pu me connecter sur le prompt de mysql et modifier les users root et debian-sys-maint en leur mettant un password ad hoc et en changent la colonne Host du user root.

    Un grand merci
  • [^] # Re: Mot de passe vide par defaut

    Posté par  . En réponse au message Debian sarge Mysql 4.1. Évalué à 1.

    Bien vu.
    En fait, pour localhost, le user c'est debian-sys-maint.
    Il existe aussi un user root mais avec le nom d'hôte
    mais différent de localhost.
    Merci pour la précision.
    Mon problème semble provenir du fait que le user root
    est associé à un host autre que localhost
  • [^] # Re: Mot de passe vide par defaut

    Posté par  . En réponse au message Debian sarge Mysql 4.1. Évalué à 1.

    D'abord merci pour la réponse.
    J'ai arrêté mysql.
    Passé cette commande :
    mysqld_safe --skip-grant-tables --user=root &

    Cela me permet de me connecter sur le prompt mysql
    ensuite j'ai tenté de modifier le password du user root.
    Sans succès, car lorsque je redémarre mysql par mysql_safe &
    sans option,
    la commande mysql -root -p avec saisie du password échoue toujours
    acces denied for user root@local host


    J'ai aussi tenté
    mysqladmin flush-privileges password '*'
    la punition c'est :
    unable to change password; error: 'Can't find any matching row in the
    user table
  • [^] # Re: Variables Oracle

    Posté par  . En réponse au message Variables d'environnement au démarage. Évalué à 1.

    Un extrait de /etc/passwd concernant www-data
    www-data::::www-data:/var/www:/bin/sh (créé automatiquement ainsi à m'installation d'apache).
    Cependant ce que tu proposes (export dans init.d dans le script de lancement d'apache) a cette incomparable qualité de l'élégance en plus de la simplicité et de l'efficacité.
    J'adopte.