J'ai télécharge l'iso current de netinst en date du 24 juillet 2004.
Effectivement on peut lancer une installation avec linux 2.6.
mais, pas de chance, cette installation ne reconnaît pas les disques SATA.
(J'essaie d'installer Debian sur le fleuron de mes disques durs, un IBM Sata 80 Go)
J'ai donc lancé une installation simple linux. Surprise, il reconnait le disque Sata, il installe le système de base, avec un noyau 2.4. L'installation s'arrète au stade du démarreur.
Echec d'installation avec grub, y compris sur disquette comme device de boot, il calcine au passage l'amorce de mon premier disque dur.
Je recommence. Là,surprise, il me propose pendant l'installation de base de choisir le noyau, j'en profite pour lui indique un 2.6.7 tout neuf.
Et déception, amertume : impossible d'installer le programme de démarrage (ni en grub, ni en lilo, ni sur le 1er disque dur, ni sur une disquette)
De plus, je n'ai aucune indication pour chercher une solution à ce problème.
J'ai donc une debian de base mais je peux pas booter dessus.
Bon , netinst , c'est une version très beta. Mais dieu que ça marche mal !!! Si encore, je pouvais envoyer un rapport de bug. Mais je n'ai rien à signaler à part : ça marche pô ???
Pour avoir une debian, faut vraiment en vouloir :
Faudra-il installer une woody avec les cd officiels et upgrader en Sarge ?
On me dit d'installer Knoppix (J'veux la debian Sarge !!!)
Je crois que je vais essayer la progeny 2.0. Y-a-t-il quelqu'un qui qui aurait expériementé ?
Merci de tes indications.
Le principe de jigdo est excellent mais l'utilisation, surtout en ce qui concerne le paramétrage est assez fumeux.
Maintenant, je n'ai pas trouvé le nom du package qui provoque la fin du téléchargement.
Ensuite, on n'est pas sur qu'il complète les iso.tmp déjà constitué.
Maintenant, mes remarques plutôt négatives à propos de l'installation de la debian doivent être tempérées par le fait que les outils mis à la disposition des installateurs sont encore peu fiables (version beta).
Pour quelqu'un comme moi, utilisateur peu au fait des pratiques de debian, c'est une entrée en matière très aride et décevante.
J'ajoute que je ne rencontre pas du tout ce type de difficultés avec d'autres distributions. (Slackware, Red Hat, Fedora)
Si tu supprimes le répertoire décompacté dans /usr/local/src et qui contient les sources du logiciel que tu as installé, alors la commande make clean ne sert à rien, de plus tu auras un message d'erreur du genre "No target rule for make clean".
make clean permet d'enlever tous les fichiers générés par la compilation (commande make). On l'utilise généralement pour recommencer une compilation qui s'est terminée en erreur. C'est souvent "plus propre" de tout recompiler.
Attention !!! La destruction du répertoire des sources d'un programme ne désinstalle pas le programme.
Pour désinstaller vraiment le programme, il faut détruire tous les fichiers installés dans les différents répertoires de /usr/local par la commande make install. Encore faut-il les connaître et bien savoir ce que l'on fait !
La lecture des fichiers log d'installation donne l'information mais c'est assez austère !
Là, le conseil d'Antoire d'utiliser stow est excellent parce que cet utilitaire permettra de désinstaller sans erreur un programme que tu ne veut plus utiliser.
Il faudrait savoir quel programme tu as compilé et comment pour comprendre pourquoi tu ne peux pas l'utiliser sans te logger root.(à éviter absolument).
/usr/local/src.
C'est un répertoire dans lequel on décompacte les sources de chaque programme.
Et c'est dans le répertoire propre à chaque programme qu'on compile.
la commande configure crée un fichier Makefile, c'est dans ce fichier qu'on trouve toutes les indications nécessaires à la compilation et à l'installation.
Par défaut, la variable PREFIX contient le répertoire à partir duquel seront distribué tous les fichiers produits par la compilation.
Et presque à chaque fois, PREFIX = /usr/local
Sinon on tape
./configure --prefix=/usr/local
Ainsi au moment de l'installation, les exécutable seront installés dans $PREFIX/bin
les librairies dynamiques dans $PREFIX/lib
etc...
Normalement, make install doit donner les droits d'éxecution aux programmes à d'autres utilisateurs que root.
La commande ls -l /usr/local/bin/programme donne quelque chose comme :
-rwxr-xr-x 1 root root 35624 oct 12 2003 programme
le dernier x indique que les utilisateurs autres que le créateur de programme peuvent l'utiliser.
Si j'ai gravé ces cd, c'est qu'il était impossible de compléter le téléchargement.
jigdo s'interrompt de lui-même : un message assez laconique signale qu'il ne peut par télécharger je ne sais quel truc. good bye ! Ciao ! See you again !
J'ai compulsivement relus la doc jigdo qui indique que oui, c'est possible de graver les iso.tmp. Ce que j'ai fait.
Mais je suis convaincu que tu as raison. C'est pas des façons.
Pour ce qui est apt-get, je trouve la doc d'un optimisme béat. Cela devrait marcher chaque fois. Sauf que ça plante et sacrément. (bien sur, les cd pourris). Et même que le coup magique at-get -f install, après, c'est fait. Non, encore planté.
Alors, je suis pris d'une grande nostalgie : Ô foo.tar.gz et autre bz2 !
décompactés, configurés, compilés, installés.
Ce qui me gène dans debian, c'est qu'on peut pas grand chose, à part essayer et essayer encore. Apparemment, vous avez trouvé comment procéder, merci des infos.
Donc, tu es un utilisateur satisfait d'apt. La ligne de commande ne me gène pas trop. C'est surtout, l'incapacité, pour ce que j'ai constaté d'arriver à une installation corrects des packages :
Il échoue toujours sur un paquet indispensable à l'installation de ce qui est demandé sans possibilité de corriger la situation. Sans doute la solution que tu préconise d'installer par internet permet qu'apt trouve ce dont il a besoin.
Il est vrai que j'installe à partir des 14 CD "non officiels".
Bien sur la documentation est bien faite, mais les rédacteurs nesemblent ne pas connaître de problème du tout. Tout est simple ! Personnellement, je n'ai pas ce sentiment.
Tu as la chance d'avoir xfree. Moi, ça plante dès le début, sur une install de lib.
Il est très rare que les programmes sources n'est pas par défaut les variables d'installation calé sur /usr/local
Habituellement, on procède ainsi :
Il existe un répertoire /usr/local
On doit trouver un /usr/local/src (sinon le creer)
Generalement les installation de programme se font sous le compte root
Aller dans le repertoire d'installation
cd /usr/local/src
Vérifier le contenu de l'archive "foo"
tar -ztvf foo.tar.gz
tar -jtvf foo.tar.bz2
si l'archive contient une arborescence ( foo-v.r.n version release etc ..)
alors la decompacter
tar -zxvf foo.tar.gz tar -jxvf foo.tar.bz2
cd foo*
lire README et INSTALL
ensuite ./configure
make
make install
Par défaut la variable PREFIX contient alors le chemin /usr/local
L'installation se fera dans l'arborescence /usr/local qui contient les répertoires bin, lib, share et autre
Dans l'exemple que tu proposes, un site qui ferait l'apologie du mariage entre personnes de même sexe.
Il s'agit de l'expression d'une opinion, du champ donc de la liberté d'expression.
L'expression de cette opinion ne constitue pas un délit. La diffusion de ce contenu sur un site n'est pas illicite.
L'hébergeur ne doit pas empécher la diffusion de ce site même sur la demande d'un plaignant.
Je maintiens que le conseil constitutionnel ramène l'arbitrage du juge pour déterminer l'illicité d'un contenu. Comme tu l'argumentes si bien les cas simples ne sont pas si nombreux.
Les exemples que j'ai présentés peuvent paraitre simplistes.
Ce sont des cas qui ont été jugés dans différents pays de l'UE.
Et les juges européens ont tranché, pour le premier cas que je cite. L'évidence juridique n'était donc pas établi aussi clairement
La directive européenne définit sur quoi porte la résponsabilités des intermédiaires techniques :
Il convient , d'après le texte, d'assurer :
la liberté de communication, le droit à l'expression, la protextion de la vie privée (y compris les données personnelles) dans les respect des lois nationales.
Ces attendus peuvent paraître simplistes.
Le conseil constitutionnel dit clairement que la responsabilité de l'hébergeur n'est pas engagé si l'illicité de l'information divulquée sur un site n'est pas évidente.
Bien sur, la justice tranchera, non seulement sur l'illicité du contenu mais aussi sur la responsbilité de l'hébergeur.
La révision de la LCEN par le Conseil Constitutionnel atténue la responsabilité de l'hébergeur sans toutefois l'exonérer totalement.
Bonne critique. Néanmoins, apporter des preuves ou un ensemble d'éléments probants n'est pas du tout ou rien.
Plus le cas apparaitra complexe et plus l'iilicité aura du mal à s'imposer.
On peut penser que le recours au juge exemptera l'hébergeur d'agir immediatement.
La jurisprudence décidera effectivement de l'interprétation qu'il faudra faire des attendus du CC.
Je maintiens cependant de le CC aténue très largement la responsabilité de l'hébergeur et l'exempte de l'obligation de censure.
On ne peut parler d'effet de langage pour illicité manifeste.
Exemple :
Si un plaignant invoque une atteinte à la vie privée parcequ'une information publiée sur un site révèle son adresse.
L'illicité est manifeste dans ce cas puisque le plaignant peut faire constater le fait d'une manière évidente.
L'hébergeur doit donc faire diligence pour mettre fin au lèse. Notons que dans ce cas, le retrait du contenu n'est pas le seul moyen à la disposition de l'hébergeur.
Autre exemple :
un plaignant invoque la calomnie à propos de faits rapportés le concernant. S'il n'apporte pas la preuve ques les informations sont erronées, l'hébergeur ne peut pas constater l'illicité. C'est au juge de trancher. Cependant, l'hébergeur a la faculté de prévenir l'éditeur du site pour lui faire part de la plainte.
La responsabilité de l'hébergeur sera engagée, si et seulement si il ne répond pas à l'injonction de justice établissant l'illicité de faire cesser le lèse.
Je nuancerais la "réussite" de certains députés à propos de la responsabilité des hébergeurs.
La directive européenne définnissait certaines responsabilités pour les hébergeurs.
Prétextant "l'efficacité", ces députés ojnt voulu imposé la complicité de l'hébergeur" quant à l'édition de contenus illicites sans en passer par un arbitrage judiciaire. Le comble, pour un état de droit que de se passer de la justice qui est, rappelons le, le fondement de l'égalité.
Le CC affirme que la responsabilité de l'hébergeur n'est engagé qu'en cas d'illicité manifeste. Le juge arbitrera pour le reste.
Ainsi, un hébergeur sollicité par un plaignant, n'est pas obligé d'obtempérer à la demande de censure, si ce dernier n'argumente pas suffisament l'illicité.
Nous sommes différents tout simplement parcequ'il n'y a aucun gain à atteindre en terme de productivité en informatisant le dossier médical.
Quand à l'utopie rationaliste qui consiste à croire que le meilleur suivi médical d'un patient dépend de la tenue de son dossier médical, il n'y a que ceux qui ignorent les pratiques médicales, des élus et les compagnies d'assurance qui ont la faiblesse d'y céder.
La plupart des résultats des examens ne représentent d'intérêt qu'au moment où ils sont effectués et certainerment pas après.
Le patient est encore et topujours une personne mineure dont on pourrait contredire la responsabilité au vu d'un dossier médical "informatisé" SVP.
Foutaises que celà.
La modernité n'est pas la bureaucratisation numérique
Quoi de plus personnel, de plus intime que l'état de son corps, de sa santé ?
Même s'il faut consulter, les informations ne doivent pas sortir du cabinet du médecin. En tout cas, pas sans mon accord.
Il y a d'autres moyen de contrôler les fraudes à l'assurance sociale.
Il suffit de consulter les statistiques des dépenses de santé :
50% des assurés occasionnent 6% des dépenses.
6% des patients coûtent de 80%, les malades atteints de pathologies graves et les personnes de plus de 75 ans.
Les frais occasionnés par cette informatisation de données extra sensibles ne permettra pas d'économies.
La directive européenne n'est pas encore éditée. Cette directive, si elle est adoptée, devra se traduire dans la législation nationale.
Le système de brevet des logiciels, tel qu'il sévit aux USA, n'a pas nuit à l'innovation en informatique.
Le droit des affaires comme il est pratiqué dans les pays anglo-saxons y est sans doute pour beaucoup.
Fondé sur la juriprudence, il impose en fait des accords à l'amiable ou des procès très coûteux.
Dans le droit commercial tel qu'en France on peut craindre le pire.
En effet, ce droit qui se fonde sur une utopie insensée, qui pose comme postulat qu'il existe des lois "immanentes" à l'économie tend à renforcer les positions dominantes.
Nous le voyons assez avec cette législature qui impose des textes pour le plus grand bénéfice de quelques intérêts três particuliers.
Bien vu en ce qui concerne la stratégie de partenariat de Red Hat.
De là à comparer Red Hat à Sun ! Non, mille fois non.
Red Hat devient un géant. C'est le premier "grand" industriel issu du monde linux. Ce n'est pas comparable à l'opportunisme d'Oracle ou d'IBM.
Est-ce que Red Hat aura le monopole des distributions destinées aux entreprises ?
MandrakeSoft a-t-elle une stratégie de partenariat qui lui permettrait de devenir un "grand" du software" ?
Microsoft champion de la communication apporte sa contribution à Linux.
Ainsi, si jamais il y a encore quelqu'un qui ignorerait l'existence de linux, l'éditeur de Redmond se charge de consacrer son premier concurrent.
lIl me semble que ce problème particulier (LEN) met en évidence l'archaïsme d'un système ancien, et inadapté à la complexité et au dynamisme des sociétés modernes dans leur ensemble, et à la complexité des problèmes inhérents. Mais cela est un autre sujet..
Je pense au contraire qu'on est en plein dans le sujet pour la LCEN.
La culture juridique française est directement issue du droit napoléonien. La loi droit établir des régles universelles et fixer ainsi les pratiques selon un corpus rationnel. En économie, cela conduit au réglementarisme, aux lenteurs administratives, aux rigidités structurelles, à figer la hierarchie sociale en faveur des positions acquises.
La LCEN n'échappe pas tout à fait à cette manie bien française de tout réglementer. Cependant, c'est une loi mal faite, rédigée par des juristes très moyens, faibles connaisseurs des nouvelles technologies de l'information.
M. le rapporteur par ses déclarations mal fondées en a fait la preuve.
S'il n'y avait pas la nécessité de transposer rapidement une directive européenne vieille de trois ans, nul doute que le gouvernement se serait bien passé de cette confuse opération législative.
La démagogie anti-européenne qui sieds si bien à la droite a pour cause ces retards systématiques à la transposition des directives. Le gouvernement Jospin y participa tout autant avec les atermoiements de la défunte LSI qui ne fut jamais adoptée.
La LCEN marque néanmoins queleques originalités bien propres à la majorité ultra conservatrice qui régne actuellement et qui mérite d'être soulignée :
M. le rapporteur n'hésite pas à affirmer qu'Internet n'est pas un espace où le droit a cours. C'est énorme et évidemment faux puisque la justice n'a pas de mal a rendre ses arrêts dans tous les affaires impliquant l'économie numérique, ... en appliquant simplement les lois en cours !
Dans le même temps qu'il invoque le droit et la nécessité de transposer la directive, il écarte le recours à la justice pour les contenus illicite pour la raison qu'il faut agir rapidement !?! C'est une très curieuse conception du droit mais qui a cours, à droite, en justification d'un certain réformisme : éviter la justice, c'est l'absence d'arbitrage, c'est l'absence de droit.
La mise en cause direct par un tiers de la responsabilité des FHI pour cause de contenu illicite va à l'encontre de la directive européenne qui dénie aux états d'instaurer des contraintes d'ordre générales même si le sophisme de la LCEN le justifie pour des raisons précises mais très vagues.
Une autre caractéristique de l'épopée législative de la LCEN, c'est l'incapacité congénitale de négocier qui est la marque de ce gouvernement.
En ce qui concerne l'économie numérique, c'est ubuesque puisqu'il s'agissait de négocier sous l'égide du gouvernement entre toutes les parties concernées par l'économie numérique pour l'instauration de charte fondant les bonnes pratiques.
Aucun des acteurs de l'internet français ne se seraient refusés à participer, tant tous y avaient intérêt.
Le législateur et ce gouvernement avait tout à gagner à instaurer cette négociation. Il n'avait même pas besoin d'en avoir l'idée puisque la directive européenne conseille en toute lettre ce type de démarche !
Enfin, nous remarquerons que les aspects les plus criticables et les plus contreversés de la LCEN sont issus non pas du projet initial mais d'amendaement adoptés en différentes lectures. Cette pratique est devenu une constante de cette législature et montre à quel point ce gouvernement ne maîtrise pas la majorité censé soutenir ses actions. Tandis que les députés habités par leur fureur réglementarisme ont l'impression d'inventer la démocratie et nous inflige le triste spectacle de leur démagogie.
Le pire est la confusion qui règne, par ignorance ou incompétence, sur ce que cette loi est censée légiférer, les échanges énonomiques par les technologies numériques. Tout autre contenu, comme les pages personnelles, sont exclus par la directive européenne.
Il n'y a pas de délits ou de crimes définis par les droits nationnaux qui ne soient susceptibles d'être poursuivi s'ils sont commis avec des moyens numériques.
Aucun juge n'a eu de problème pour statuer à propos d'internet quand la responsabilité des hébergeurs était engagée.
Ce que le droit français doit transposer, ce sont les concepts nouveaux induits par les technologies de l'information et définir les droits et les devoirs de chaque acteur d'Internet, les prestataires, les internautes, les organismes publics.
Le rapporteur peine à trouver la juste mesure pour définir la responsabilité des hébergeurs :
La directive interdit aux états membres d'imposer une obligation de surveillance générale des contenus. Par contre, en accord avec les lois nationales, des mesures concernant des cas précis peuvent imposer aux prestataires des obligations de surveillance, leur responsabilité peut être engagée en cas de manquement à ces obligations.
M. le rapporteur s'en remet sans que cela soit mentionné explicitement dans la loi à des moyens techniques à mettre en oeuvre pour "filtrer" (censurer ?) les contenus. Il cite nommément des technologies de filtrage d'information utilisées pour présenter l'information la plus pertinentes. Ces systèmes ne permettent pas statuer sur le caractère effectivement illicite de l'information ainsi traitée. L'objet de ces systèmes étant de classer l'information en fonction de critères de pertinence. Leur mise en oeuvre, contrairement à ce qui est affirmé est très coûteuse puisqu'en dernier ressort une intervention humaine s'avère nécessaire.
Nous savons, d'autre part, que toute l'information d'un site n'est pas forcément accessible à l'hébergeur. (Toutes les pages ne sont pas sagement statiques à portée de l'administrateur des serveurs.
La directive européenne préconise la seule démarche réaliste et qui consiste à négocier un code des bonnes pratiques entre toutes les parties concernées.
Faut-il rappeler qu'Internet n'est pas un espace hors le droit ?
Faut-il rappeler qu'en dehors des informations enfreignant manifestement la loi, la plupart des contenus qu'on peut définir comme illicites tiennent plutôt de la contradiction d'intérêt, comme c'est le plus souvent le cas en matière d'économie ?
Faut-il rappeler qu'en cette matière seule la jurisprudence fait la part des choses ?
Faut-il rappeler qu'en matière de charte, les hébergeurs à vocation commerciale et les associatifs non marchands ont tous des règlement définissant les droits et les obligations des editeurs de contenus.
Faut-il rappeler que tous sont disposés à collaborer avec la puissance publique pour harmoniser leur pratique sous forme d'un code des prestataire d'internet qui sera d'autant plus efficace qu'il est librement consenti ?
Décidément le législateur révèle son incapacité à fonder des dynamiques positives associant tous les acteurs de l'économie numérique, préférant imposer un droit coercitif bien trop rigide pour être applicable, inapte à répondre à la plasticité des nouvelles technologies de l'information.
Peut-on parler de transposition, alors qu'il s'agit comme tu le démontre parfaitement, qu'il s'agit d'une simple reformulation, qui n'éclaircit pas comment les lois françaises s'appliquent à internet.
Ce qui me frappe dans la directive européenne, c'est la description de la démarche qui consiste essentiellement à NEGOCIER entre toutes les parties.
Si ce gouvernement "consulte", la négociation est un concept qu'il ignore délibérément.
En matière d'économie, c'est désastreux, car qui pourra croire qu'il n'y a pas favoritisme, précisément ce qu'on reproche à la LCEN, de privilégier les majors de l'audiovisuel, par exemple.
Pour revenir au FHI, que celà soit les "commerciaux" représentés à l'AFA, ou aux "non-marchands" et "associatifs" qui ont tous des chartes précises de publications, il est regretable qu'on ne se soit pas mis autour d'une table pour négocier d'un code de conduite librement consenti.
Mais c'est sans doute trop demander à ce gouvernement tenté par le "réglementarisme" au nom d'un soi-disant réformisme.
Certains élus profitent de l'ignorance du contenu des directives et s'en servent pour justifier de certaines mesures impopulaires, sur de ce que personne ne les contredira.
M. Dionis du Séjour, rapporteur de la LCEN ne manque pas d'utiliser ce procédé pour justifier de l'instauration pour les FHI d'une obligation de censure des contenus, excessive à bien des égards, à notre goût du moins.
Ce que préconise la directive en matière de responsabilité des prestataires
de services :
"... La présente directive n'affecte en rien la possibilité qu'ont les États membres d'exiger des prestataires de services qui stockent des informations fournies par des destinataires de leurs services qu'ils agissent avec les précautions que l'on peut raisonnablement attendre d'eux et qui sont définies dans la législation nationale, et ce afin de détecter et d'empêcher certains types d'activités illicites. ..."
L'aspect raisonnable a donc échappé à la sagacité du rapporteur.
IIl semblerait que la directive affirme bien que le droit et tous le droit national s'applique à Internet, qu'il suffit de préciser les responsabilités des différentes parties pour que le droit s'applique.
Les rédacteurs de la directive précise ce que doivent être les obligations des prestataires et comment appliquer ces obligations :
"...La présente directive doit constituer la base adéquate pour l'élaboration de mécanismes rapides et fiables permettant de retirer les informations illicites et de rendre l'accès à celles-ci impossible. Il conviendrait que de tels mécanismes soient élaborés sur la base d'accords volontaires négociés entre toutes les parties concernées et qu'ils soient encouragés par les États membres. Il est dans l'intérêt de toutes les parties qui participent à la fourniture de services de la société de l'information d'adopter et d'appliquer de tels mécanismes."...
Nous lisons bien sur la base d'accords volontaires entre toutes les parties, je doute qu'un tel accord existe entre les apprentis législateurs,les FHI, les editeurs de contenus, les internautes.
La directive précise même la manière de s'accorder entre parties :
... "Les États membres et la Commission doivent encourager l'élaboration de codes de conduite. Cela ne porte pas atteinte au caractère volontaire de ces codes et à la possibilité, pour les parties intéressées, de décider librement si elles adhèrent ou non à ces codes" ...
Nous voyons bien que la LCEN est très loin et de l'esprit et de la lettre de la directive. Pourtant, il existe une version française du texte disponible à
l'adresse suivante
# Netinst current.
Posté par Egidius . En réponse au message La planete Debian gravite autour d'un noir soleil. Évalué à 1.
Effectivement on peut lancer une installation avec linux 2.6.
mais, pas de chance, cette installation ne reconnaît pas les disques SATA.
(J'essaie d'installer Debian sur le fleuron de mes disques durs, un IBM Sata 80 Go)
J'ai donc lancé une installation simple linux. Surprise, il reconnait le disque Sata, il installe le système de base, avec un noyau 2.4. L'installation s'arrète au stade du démarreur.
Echec d'installation avec grub, y compris sur disquette comme device de boot, il calcine au passage l'amorce de mon premier disque dur.
Je recommence. Là,surprise, il me propose pendant l'installation de base de choisir le noyau, j'en profite pour lui indique un 2.6.7 tout neuf.
Et déception, amertume : impossible d'installer le programme de démarrage (ni en grub, ni en lilo, ni sur le 1er disque dur, ni sur une disquette)
De plus, je n'ai aucune indication pour chercher une solution à ce problème.
J'ai donc une debian de base mais je peux pas booter dessus.
Bon , netinst , c'est une version très beta. Mais dieu que ça marche mal !!! Si encore, je pouvais envoyer un rapport de bug. Mais je n'ai rien à signaler à part : ça marche pô ???
Pour avoir une debian, faut vraiment en vouloir :
Faudra-il installer une woody avec les cd officiels et upgrader en Sarge ?
On me dit d'installer Knoppix (J'veux la debian Sarge !!!)
Je crois que je vais essayer la progeny 2.0. Y-a-t-il quelqu'un qui qui aurait expériementé ?
[^] # Re: ...
Posté par Egidius . En réponse au message La planete Debian gravite autour d'un noir soleil. Évalué à 1.
Le principe de jigdo est excellent mais l'utilisation, surtout en ce qui concerne le paramétrage est assez fumeux.
Maintenant, je n'ai pas trouvé le nom du package qui provoque la fin du téléchargement.
Ensuite, on n'est pas sur qu'il complète les iso.tmp déjà constitué.
Maintenant, mes remarques plutôt négatives à propos de l'installation de la debian doivent être tempérées par le fait que les outils mis à la disposition des installateurs sont encore peu fiables (version beta).
Pour quelqu'un comme moi, utilisateur peu au fait des pratiques de debian, c'est une entrée en matière très aride et décevante.
J'ajoute que je ne rencontre pas du tout ce type de difficultés avec d'autres distributions. (Slackware, Red Hat, Fedora)
[^] # Désinstaller
Posté par Egidius . En réponse au message Quel répertoire chosir, installations progs... Évalué à 1.
make clean permet d'enlever tous les fichiers générés par la compilation (commande make). On l'utilise généralement pour recommencer une compilation qui s'est terminée en erreur. C'est souvent "plus propre" de tout recompiler.
Attention !!! La destruction du répertoire des sources d'un programme ne désinstalle pas le programme.
Pour désinstaller vraiment le programme, il faut détruire tous les fichiers installés dans les différents répertoires de /usr/local par la commande make install. Encore faut-il les connaître et bien savoir ce que l'on fait !
La lecture des fichiers log d'installation donne l'information mais c'est assez austère !
Là, le conseil d'Antoire d'utiliser stow est excellent parce que cet utilitaire permettra de désinstaller sans erreur un programme que tu ne veut plus utiliser.
[^] # Re: Installer à partir des sources.
Posté par Egidius . En réponse au message Quel répertoire chosir, installations progs... Évalué à 1.
[^] # Re: Installer à partir des sources.
Posté par Egidius . En réponse au message Quel répertoire chosir, installations progs... Évalué à 1.
C'est un répertoire dans lequel on décompacte les sources de chaque programme.
Et c'est dans le répertoire propre à chaque programme qu'on compile.
la commande configure crée un fichier Makefile, c'est dans ce fichier qu'on trouve toutes les indications nécessaires à la compilation et à l'installation.
Par défaut, la variable PREFIX contient le répertoire à partir duquel seront distribué tous les fichiers produits par la compilation.
Et presque à chaque fois, PREFIX = /usr/local
Sinon on tape
./configure --prefix=/usr/local
Ainsi au moment de l'installation, les exécutable seront installés dans $PREFIX/bin
les librairies dynamiques dans $PREFIX/lib
etc...
Normalement, make install doit donner les droits d'éxecution aux programmes à d'autres utilisateurs que root.
La commande ls -l /usr/local/bin/programme donne quelque chose comme :
-rwxr-xr-x 1 root root 35624 oct 12 2003 programme
le dernier x indique que les utilisateurs autres que le créateur de programme peuvent l'utiliser.
[^] # Re: ...
Posté par Egidius . En réponse au message La planete Debian gravite autour d'un noir soleil. Évalué à 1.
jigdo s'interrompt de lui-même : un message assez laconique signale qu'il ne peut par télécharger je ne sais quel truc. good bye ! Ciao ! See you again !
J'ai compulsivement relus la doc jigdo qui indique que oui, c'est possible de graver les iso.tmp. Ce que j'ai fait.
Mais je suis convaincu que tu as raison. C'est pas des façons.
Pour ce qui est apt-get, je trouve la doc d'un optimisme béat. Cela devrait marcher chaque fois. Sauf que ça plante et sacrément. (bien sur, les cd pourris). Et même que le coup magique at-get -f install, après, c'est fait. Non, encore planté.
Alors, je suis pris d'une grande nostalgie : Ô foo.tar.gz et autre bz2 !
décompactés, configurés, compilés, installés.
Ce qui me gène dans debian, c'est qu'on peut pas grand chose, à part essayer et essayer encore. Apparemment, vous avez trouvé comment procéder, merci des infos.
[^] # Re: Réponses
Posté par Egidius . En réponse au message La planete Debian gravite autour d'un noir soleil. Évalué à 1.
[^] # Re: Réponses
Posté par Egidius . En réponse au message La planete Debian gravite autour d'un noir soleil. Évalué à 2.
Donc, tu es un utilisateur satisfait d'apt. La ligne de commande ne me gène pas trop. C'est surtout, l'incapacité, pour ce que j'ai constaté d'arriver à une installation corrects des packages :
Il échoue toujours sur un paquet indispensable à l'installation de ce qui est demandé sans possibilité de corriger la situation. Sans doute la solution que tu préconise d'installer par internet permet qu'apt trouve ce dont il a besoin.
Il est vrai que j'installe à partir des 14 CD "non officiels".
Bien sur la documentation est bien faite, mais les rédacteurs nesemblent ne pas connaître de problème du tout. Tout est simple ! Personnellement, je n'ai pas ce sentiment.
Tu as la chance d'avoir xfree. Moi, ça plante dès le début, sur une install de lib.
Bon, je m'y remets.
# Installer à partir des sources.
Posté par Egidius . En réponse au message Quel répertoire chosir, installations progs... Évalué à 2.
Habituellement, on procède ainsi :
Il existe un répertoire /usr/local
On doit trouver un /usr/local/src (sinon le creer)
Generalement les installation de programme se font sous le compte root
Aller dans le repertoire d'installation
cd /usr/local/src
Vérifier le contenu de l'archive "foo"
tar -ztvf foo.tar.gz
tar -jtvf foo.tar.bz2
si l'archive contient une arborescence ( foo-v.r.n version release etc ..)
alors la decompacter
tar -zxvf foo.tar.gz tar -jxvf foo.tar.bz2
cd foo*
lire README et INSTALL
ensuite ./configure
make
make install
Par défaut la variable PREFIX contient alors le chemin /usr/local
L'installation se fera dans l'arborescence /usr/local qui contient les répertoires bin, lib, share et autre
[^] # Re: Loi
Posté par Egidius . En réponse à la dépêche Censure partielle de la Loi sur la Confiance dans l'Économie Numérique (dite LEN). Évalué à 1.
Il s'agit de l'expression d'une opinion, du champ donc de la liberté d'expression.
L'expression de cette opinion ne constitue pas un délit. La diffusion de ce contenu sur un site n'est pas illicite.
L'hébergeur ne doit pas empécher la diffusion de ce site même sur la demande d'un plaignant.
Je maintiens que le conseil constitutionnel ramène l'arbitrage du juge pour déterminer l'illicité d'un contenu. Comme tu l'argumentes si bien les cas simples ne sont pas si nombreux.
[^] # Re: Loi
Posté par Egidius . En réponse à la dépêche Censure partielle de la Loi sur la Confiance dans l'Économie Numérique (dite LEN). Évalué à 1.
Ce sont des cas qui ont été jugés dans différents pays de l'UE.
Et les juges européens ont tranché, pour le premier cas que je cite. L'évidence juridique n'était donc pas établi aussi clairement
La directive européenne définit sur quoi porte la résponsabilités des intermédiaires techniques :
Il convient , d'après le texte, d'assurer :
la liberté de communication, le droit à l'expression, la protextion de la vie privée (y compris les données personnelles) dans les respect des lois nationales.
Ces attendus peuvent paraître simplistes.
Le conseil constitutionnel dit clairement que la responsabilité de l'hébergeur n'est pas engagé si l'illicité de l'information divulquée sur un site n'est pas évidente.
Bien sur, la justice tranchera, non seulement sur l'illicité du contenu mais aussi sur la responsbilité de l'hébergeur.
La révision de la LCEN par le Conseil Constitutionnel atténue la responsabilité de l'hébergeur sans toutefois l'exonérer totalement.
[^] # Re: Loi
Posté par Egidius . En réponse à la dépêche Censure partielle de la Loi sur la Confiance dans l'Économie Numérique (dite LEN). Évalué à 1.
Plus le cas apparaitra complexe et plus l'iilicité aura du mal à s'imposer.
On peut penser que le recours au juge exemptera l'hébergeur d'agir immediatement.
La jurisprudence décidera effectivement de l'interprétation qu'il faudra faire des attendus du CC.
Je maintiens cependant de le CC aténue très largement la responsabilité de l'hébergeur et l'exempte de l'obligation de censure.
[^] # Re: Loi
Posté par Egidius . En réponse à la dépêche Censure partielle de la Loi sur la Confiance dans l'Économie Numérique (dite LEN). Évalué à 2.
Exemple :
Si un plaignant invoque une atteinte à la vie privée parcequ'une information publiée sur un site révèle son adresse.
L'illicité est manifeste dans ce cas puisque le plaignant peut faire constater le fait d'une manière évidente.
L'hébergeur doit donc faire diligence pour mettre fin au lèse. Notons que dans ce cas, le retrait du contenu n'est pas le seul moyen à la disposition de l'hébergeur.
Autre exemple :
un plaignant invoque la calomnie à propos de faits rapportés le concernant. S'il n'apporte pas la preuve ques les informations sont erronées, l'hébergeur ne peut pas constater l'illicité. C'est au juge de trancher. Cependant, l'hébergeur a la faculté de prévenir l'éditeur du site pour lui faire part de la plainte.
La responsabilité de l'hébergeur sera engagée, si et seulement si il ne répond pas à l'injonction de justice établissant l'illicité de faire cesser le lèse.
On ne se paye pas que de mots, de têtes aussi.
[^] # Re: Loi
Posté par Egidius . En réponse à la dépêche Censure partielle de la Loi sur la Confiance dans l'Économie Numérique (dite LEN). Évalué à 5.
La directive européenne définnissait certaines responsabilités pour les hébergeurs.
Prétextant "l'efficacité", ces députés ojnt voulu imposé la complicité de l'hébergeur" quant à l'édition de contenus illicites sans en passer par un arbitrage judiciaire. Le comble, pour un état de droit que de se passer de la justice qui est, rappelons le, le fondement de l'égalité.
Le CC affirme que la responsabilité de l'hébergeur n'est engagé qu'en cas d'illicité manifeste. Le juge arbitrera pour le reste.
Ainsi, un hébergeur sollicité par un plaignant, n'est pas obligé d'obtempérer à la demande de censure, si ce dernier n'argumente pas suffisament l'illicité.
[^] # Re: Je veux pas informatiser mon dossier médical.
Posté par Egidius . En réponse à la dépêche Dossier médical informatisé sous GNU/Linux. Évalué à 0.
Quand à l'utopie rationaliste qui consiste à croire que le meilleur suivi médical d'un patient dépend de la tenue de son dossier médical, il n'y a que ceux qui ignorent les pratiques médicales, des élus et les compagnies d'assurance qui ont la faiblesse d'y céder.
La plupart des résultats des examens ne représentent d'intérêt qu'au moment où ils sont effectués et certainerment pas après.
Le patient est encore et topujours une personne mineure dont on pourrait contredire la responsabilité au vu d'un dossier médical "informatisé" SVP.
Foutaises que celà.
La modernité n'est pas la bureaucratisation numérique
# Je veux pas informatiser mon dossier médical.
Posté par Egidius . En réponse à la dépêche Dossier médical informatisé sous GNU/Linux. Évalué à 5.
Même s'il faut consulter, les informations ne doivent pas sortir du cabinet du médecin. En tout cas, pas sans mon accord.
Il y a d'autres moyen de contrôler les fraudes à l'assurance sociale.
Il suffit de consulter les statistiques des dépenses de santé :
50% des assurés occasionnent 6% des dépenses.
6% des patients coûtent de 80%, les malades atteints de pathologies graves et les personnes de plus de 75 ans.
Les frais occasionnés par cette informatisation de données extra sensibles ne permettra pas d'économies.
[^] # La tradition juridique
Posté par Egidius . En réponse à la dépêche Le Conseil de l'UE s'apprête à balayer le vote du Parlement sans discussion. Évalué à 2.
Le système de brevet des logiciels, tel qu'il sévit aux USA, n'a pas nuit à l'innovation en informatique.
Le droit des affaires comme il est pratiqué dans les pays anglo-saxons y est sans doute pour beaucoup.
Fondé sur la juriprudence, il impose en fait des accords à l'amiable ou des procès très coûteux.
Dans le droit commercial tel qu'en France on peut craindre le pire.
En effet, ce droit qui se fonde sur une utopie insensée, qui pose comme postulat qu'il existe des lois "immanentes" à l'économie tend à renforcer les positions dominantes.
Nous le voyons assez avec cette législature qui impose des textes pour le plus grand bénéfice de quelques intérêts três particuliers.
[^] # Re: LinuxFrench.net publie une lettre ouverte à MandrakeSoft
Posté par Egidius . En réponse à la dépêche LinuxFrench.net publie une lettre ouverte à MandrakeSoft (et la réponse). Évalué à 0.
De là à comparer Red Hat à Sun ! Non, mille fois non.
Red Hat devient un géant. C'est le premier "grand" industriel issu du monde linux. Ce n'est pas comparable à l'opportunisme d'Oracle ou d'IBM.
Est-ce que Red Hat aura le monopole des distributions destinées aux entreprises ?
MandrakeSoft a-t-elle une stratégie de partenariat qui lui permettrait de devenir un "grand" du software" ?
[^] # Re: Richard Stallman prend la plume
Posté par Egidius . En réponse à la dépêche Richard Stallman prend la plume pour les 20 ans de GNU. Évalué à 5.
# Microsoft consacre linux ?
Posté par Egidius . En réponse à la dépêche Microsoft lance une campagne de pub anti Linux. Évalué à 3.
Ainsi, si jamais il y a encore quelqu'un qui ignorerait l'existence de linux, l'éditeur de Redmond se charge de consacrer son premier concurrent.
Quel est le montant de ce coup de pub mondial ?
[^] # Re: La LEN se défend
Posté par Egidius . En réponse à la dépêche La LEN se défend. Évalué à 6.
Je pense au contraire qu'on est en plein dans le sujet pour la LCEN.
La culture juridique française est directement issue du droit napoléonien. La loi droit établir des régles universelles et fixer ainsi les pratiques selon un corpus rationnel. En économie, cela conduit au réglementarisme, aux lenteurs administratives, aux rigidités structurelles, à figer la hierarchie sociale en faveur des positions acquises.
La LCEN n'échappe pas tout à fait à cette manie bien française de tout réglementer. Cependant, c'est une loi mal faite, rédigée par des juristes très moyens, faibles connaisseurs des nouvelles technologies de l'information.
M. le rapporteur par ses déclarations mal fondées en a fait la preuve.
S'il n'y avait pas la nécessité de transposer rapidement une directive européenne vieille de trois ans, nul doute que le gouvernement se serait bien passé de cette confuse opération législative.
La démagogie anti-européenne qui sieds si bien à la droite a pour cause ces retards systématiques à la transposition des directives. Le gouvernement Jospin y participa tout autant avec les atermoiements de la défunte LSI qui ne fut jamais adoptée.
La LCEN marque néanmoins queleques originalités bien propres à la majorité ultra conservatrice qui régne actuellement et qui mérite d'être soulignée :
M. le rapporteur n'hésite pas à affirmer qu'Internet n'est pas un espace où le droit a cours. C'est énorme et évidemment faux puisque la justice n'a pas de mal a rendre ses arrêts dans tous les affaires impliquant l'économie numérique, ... en appliquant simplement les lois en cours !
Dans le même temps qu'il invoque le droit et la nécessité de transposer la directive, il écarte le recours à la justice pour les contenus illicite pour la raison qu'il faut agir rapidement !?! C'est une très curieuse conception du droit mais qui a cours, à droite, en justification d'un certain réformisme : éviter la justice, c'est l'absence d'arbitrage, c'est l'absence de droit.
La mise en cause direct par un tiers de la responsabilité des FHI pour cause de contenu illicite va à l'encontre de la directive européenne qui dénie aux états d'instaurer des contraintes d'ordre générales même si le sophisme de la LCEN le justifie pour des raisons précises mais très vagues.
Une autre caractéristique de l'épopée législative de la LCEN, c'est l'incapacité congénitale de négocier qui est la marque de ce gouvernement.
En ce qui concerne l'économie numérique, c'est ubuesque puisqu'il s'agissait de négocier sous l'égide du gouvernement entre toutes les parties concernées par l'économie numérique pour l'instauration de charte fondant les bonnes pratiques.
Aucun des acteurs de l'internet français ne se seraient refusés à participer, tant tous y avaient intérêt.
Le législateur et ce gouvernement avait tout à gagner à instaurer cette négociation. Il n'avait même pas besoin d'en avoir l'idée puisque la directive européenne conseille en toute lettre ce type de démarche !
Enfin, nous remarquerons que les aspects les plus criticables et les plus contreversés de la LCEN sont issus non pas du projet initial mais d'amendaement adoptés en différentes lectures. Cette pratique est devenu une constante de cette législature et montre à quel point ce gouvernement ne maîtrise pas la majorité censé soutenir ses actions. Tandis que les députés habités par leur fureur réglementarisme ont l'impression d'inventer la démocratie et nous inflige le triste spectacle de leur démagogie.
Le pire est la confusion qui règne, par ignorance ou incompétence, sur ce que cette loi est censée légiférer, les échanges énonomiques par les technologies numériques. Tout autre contenu, comme les pages personnelles, sont exclus par la directive européenne.
[^] # Re: Avouez ? .... jamais !
Posté par Egidius . En réponse à la dépêche La LEN se défend. Évalué à 2.
Aucun juge n'a eu de problème pour statuer à propos d'internet quand la responsabilité des hébergeurs était engagée.
Ce que le droit français doit transposer, ce sont les concepts nouveaux induits par les technologies de l'information et définir les droits et les devoirs de chaque acteur d'Internet, les prestataires, les internautes, les organismes publics.
# Re: La LEN se défend... mal ?
Posté par Egidius . En réponse à la dépêche La LEN se défend. Évalué à 5.
La directive interdit aux états membres d'imposer une obligation de surveillance générale des contenus. Par contre, en accord avec les lois nationales, des mesures concernant des cas précis peuvent imposer aux prestataires des obligations de surveillance, leur responsabilité peut être engagée en cas de manquement à ces obligations.
M. le rapporteur s'en remet sans que cela soit mentionné explicitement dans la loi à des moyens techniques à mettre en oeuvre pour "filtrer" (censurer ?) les contenus. Il cite nommément des technologies de filtrage d'information utilisées pour présenter l'information la plus pertinentes. Ces systèmes ne permettent pas statuer sur le caractère effectivement illicite de l'information ainsi traitée. L'objet de ces systèmes étant de classer l'information en fonction de critères de pertinence. Leur mise en oeuvre, contrairement à ce qui est affirmé est très coûteuse puisqu'en dernier ressort une intervention humaine s'avère nécessaire.
Nous savons, d'autre part, que toute l'information d'un site n'est pas forcément accessible à l'hébergeur. (Toutes les pages ne sont pas sagement statiques à portée de l'administrateur des serveurs.
La directive européenne préconise la seule démarche réaliste et qui consiste à négocier un code des bonnes pratiques entre toutes les parties concernées.
Faut-il rappeler qu'Internet n'est pas un espace hors le droit ?
Faut-il rappeler qu'en dehors des informations enfreignant manifestement la loi, la plupart des contenus qu'on peut définir comme illicites tiennent plutôt de la contradiction d'intérêt, comme c'est le plus souvent le cas en matière d'économie ?
Faut-il rappeler qu'en cette matière seule la jurisprudence fait la part des choses ?
Faut-il rappeler qu'en matière de charte, les hébergeurs à vocation commerciale et les associatifs non marchands ont tous des règlement définissant les droits et les obligations des editeurs de contenus.
Faut-il rappeler que tous sont disposés à collaborer avec la puissance publique pour harmoniser leur pratique sous forme d'un code des prestataire d'internet qui sera d'autant plus efficace qu'il est librement consenti ?
Décidément le législateur révèle son incapacité à fonder des dynamiques positives associant tous les acteurs de l'économie numérique, préférant imposer un droit coercitif bien trop rigide pour être applicable, inapte à répondre à la plasticité des nouvelles technologies de l'information.
[^] # Re: Ce que préconise la directive européenne
Posté par Egidius . En réponse à la dépêche La LEN repoussée en avril. Évalué à 2.
Ce qui me frappe dans la directive européenne, c'est la description de la démarche qui consiste essentiellement à NEGOCIER entre toutes les parties.
Si ce gouvernement "consulte", la négociation est un concept qu'il ignore délibérément.
En matière d'économie, c'est désastreux, car qui pourra croire qu'il n'y a pas favoritisme, précisément ce qu'on reproche à la LCEN, de privilégier les majors de l'audiovisuel, par exemple.
Pour revenir au FHI, que celà soit les "commerciaux" représentés à l'AFA, ou aux "non-marchands" et "associatifs" qui ont tous des chartes précises de publications, il est regretable qu'on ne se soit pas mis autour d'une table pour négocier d'un code de conduite librement consenti.
Mais c'est sans doute trop demander à ce gouvernement tenté par le "réglementarisme" au nom d'un soi-disant réformisme.
# Ce que préconise la directive européenne
Posté par Egidius . En réponse à la dépêche La LEN repoussée en avril. Évalué à 1.
M. Dionis du Séjour, rapporteur de la LCEN ne manque pas d'utiliser ce procédé pour justifier de l'instauration pour les FHI d'une obligation de censure des contenus, excessive à bien des égards, à notre goût du moins.
Ce que préconise la directive en matière de responsabilité des prestataires
de services :
"... La présente directive n'affecte en rien la possibilité qu'ont les États membres d'exiger des prestataires de services qui stockent des informations fournies par des destinataires de leurs services qu'ils agissent avec les précautions que l'on peut raisonnablement attendre d'eux et qui sont définies dans la législation nationale, et ce afin de détecter et d'empêcher certains types d'activités illicites. ..."
L'aspect raisonnable a donc échappé à la sagacité du rapporteur.
IIl semblerait que la directive affirme bien que le droit et tous le droit national s'applique à Internet, qu'il suffit de préciser les responsabilités des différentes parties pour que le droit s'applique.
Les rédacteurs de la directive précise ce que doivent être les obligations des prestataires et comment appliquer ces obligations :
"...La présente directive doit constituer la base adéquate pour l'élaboration de mécanismes rapides et fiables permettant de retirer les informations illicites et de rendre l'accès à celles-ci impossible. Il conviendrait que de tels mécanismes soient élaborés sur la base d'accords volontaires négociés entre toutes les parties concernées et qu'ils soient encouragés par les États membres. Il est dans l'intérêt de toutes les parties qui participent à la fourniture de services de la société de l'information d'adopter et d'appliquer de tels mécanismes."...
Nous lisons bien sur la base d'accords volontaires entre toutes les parties, je doute qu'un tel accord existe entre les apprentis législateurs,les FHI, les editeurs de contenus, les internautes.
La directive précise même la manière de s'accorder entre parties :
... "Les États membres et la Commission doivent encourager l'élaboration de codes de conduite. Cela ne porte pas atteinte au caractère volontaire de ces codes et à la possibilité, pour les parties intéressées, de décider librement si elles adhèrent ou non à ces codes" ...
Nous voyons bien que la LCEN est très loin et de l'esprit et de la lettre de la directive. Pourtant, il existe une version française du texte disponible à
l'adresse suivante
http://europa.eu.int/smartapi/cgi/sga_doc?smartapi!celexapi!prod!CE(...)