Egidius a écrit 356 commentaires

  • # Re: La LEN repoussée en avril

    Posté par  . En réponse à la dépêche La LEN repoussée en avril. Évalué à 2.

    Encore un effort, messieurs les élus, remettez sine die, le vote de toutes lois concernant l'économie, ... et particulièrement l'économie numérique.

    L'étrange frénésie législative de ce gouvernement est vraiment une curiosité. D'autant que la faiblesse de ses rédacteurs de lois est criante.
    Cela s'aggrave par le fait qu'à peine un projet est-il présenté qu'il est furieusement amendé par les deux chambres et proprement défiguré.

    La faiblesse quasi congénitale de ce gourvernement tient sans dout que les rédacteurs ne sont pas des juristes ou bien s'ils le sont, ils ne maîtrisent guère l'objet de leurs véléités reglementaristes.

    M. Dionis du Séjour, rapporteur de la LCEN semblent cumuler les deux handicaps, piètre juriste et faible connaisseur de l'économie numérique, et quelques "qualités"
    - Une certaine arrogance "les FAI se calmeront !?!" dixit.
    - Une bonne dose de démagogie anti-européenne : "nous ne faisons que transposer une directive européenne" affirma-t-il récemment pour justifier des mesures absurdes concernant la responsabilité des FAI et de la nature des mails entre autre.
    - Et sans oublier l'antienne sécuritaire mélant, et sans nuances, pédophilie, racisme, violences et contrefaçons, et économie numérique !

    La quasi totalité des pays qui comptent dans les technologies numériques se gardent bien de réglementer internet. Et ont abandonné l'idée d'établir un contrôle serré, se contentant d'adapter les lois existantes afin qu'elles soient applicables dans le contexte du numérique.

    Hélas, en France nous souffrons pour ce qui est de l'économie de la vision napoléonienne du droit. Nous croyons encore qu'un corpus de règles soi-disant rationnelles et de contraintes universelles suffit à ordonner la complexité du monde économique. Depuis deux cents ans, on aboutit à l'impérétie administrative, aux rigidités structurelles, aux conservatismes des positions acquises.

    La LCEN ne fait pas exception, jusqu' à la caricature.
  • # Bizarre ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le retour du fils de la vengeance de la LEN. Évalué à 7.

    L'adage français qui dit qu'à chaque problème sa loi est malheureusement vérifié pour les NTIC.

    Engager la responsabilité des prestataires de service comme moyen de réglementer Internet à les faveurs des législateurs,
    plutôt que de s'en remettre à des pratiques de déontologie professionnelle comme c'est le cas dans d'autres pays.

    Néanmoins l'interprétation que fait Odébi des conséquences de la LEN laisse perplexe. Parler de "privatisation" de la justice plutôt que de judiciarisation à propos de la modification de la loi sur la liberté de communication semble pour le moins confus.

    Certes la LEN reste très ambigüe quant à la responsabilité de l'hébergeur puisque d'une part elle l'exonère d'être responsable du contenu d'un site sauf si l'hébergeur a connaissance de l'illicéité de l'information en question. Le "sauf si" contredit donc le principe de non-responsabilité.

    Les récentes affaires d'Ouvaton ou du RAS démontre tous le danger de cette disposition puisqu'elle permet d'assigner l'hébergeur en référé qui aurait failli à sa responsabilité de ne pas propager en connaissance de cause un contenu illicite.

    Même si le juge des référés exonère l'hebergeur de toute responsabilité comme c'est le cas pour Ouvaton les frais d'avocats peuvent venir à bouts d'hébergeur à buts non lucratifs (ouvaton) ou de PME qui ne sauraient supporter des procédures à répétition.

    D'autre part interpréter la responsabilité de l'hébergeur dans la publication de contenu illicite comme de se substituer à l'autorité judiciaire parait pour le moins excessif. Etablir que de ne pas publier un contenu équivaqut à une peine de "censure" l'est tout autant.
    In fine, c'est un juge qui, en cas de litige, décidera de la légalité d'un contenu et ordonnera le cas échéant de faire diligence.

    Le travers de cette loi, c'est qui'elle implique l'hébergeur que éventuel co-responsable à priori de la publication d'un contenu et qu'elle l'oblige donc à se "défendre" à ses frais pour s'exonérer de ce soupçon.

    Certes cette tentative de réglementer Internet est une absurdité .
    Elle est inhérente aux traditions juridiques françaises. Réglementation contre pragmatisme.
    Les conséquences en seront avant tout économiques et sociales. Nous les connaissons depuis longtemps, concentration des richesses, faible réactivité des acteurs économiques, lenteurs administratives, etc ..

    Les nouvelles technologies de l'information sont autant de moyens d'animer la vie non seulement économique mais sociale et culturelle.

    Les tentatives de réglementations ne se révèlent qu''obstacles à cette dynamique, non sans arrière pensées de quelques-uns pour asseoir encore plus leur domination sur la société française.

    Si trop d'obstacles juridiques entravent l'activité du web alors ce seront les pays les moins réglementaristes qui profiteront des acteurs français d'Internet.

    Nous hébergerons tous à Amsterdam.
  • # Presse en ligne

    Posté par  . En réponse au sondage Transfert.net :. Évalué à 2.

    J'avais compris que la cible de Transfert était les entreprises. Disons une clientèle professionnelle au travers des institutions.

    J'ai laissé les cookies. Un réinstallation complète m'a redonné accès aux articles. Je ne me suis pas obstiné jusqu'à découvrir qu'il suffisait d'adhérer à l'association pour bénéficier à titre personnel de l'abonnement.

    Par contre, c'est bien la ligne éditoriale qui est cause de l'arrêt de cette publication. Je suis certain que ce n'est pas quelques dizaines de membres en plus qui auraient permis le décollage économique du site.

    Je crois qu'une communication de type publicitaire auprès des lecteurs potentiels, d'une vrai stratégie commerciale (éditorialiste renommé(e)), un(e) responsable de rédaction professionnel(le) sont les minimas pour la réussite d'un projet de presse numérique.

    Alors peut-on adhérer ou la page est définitivement tournée ?
  • # Re: Action en référé de Métrobus à l'encontre de Ouvaton

    Posté par  . En réponse à la dépêche Action en référé de Métrobus à l'encontre de Ouvaton. Évalué à 6.

    Un discret bras de fer est engagé entre les acteurs d'un internet libertaire et les différents pouvoirs qui se succèdent depuis l'avènement du web comme média de masse.
    Les projets de lois concernant les NTIC se suivent et se ressemblent quelque soit la couleur politique des gouvernements :

    Empécher sinon restreindre le plus possible la liberté d'informationqui est la base même d'Internet.
    Préserver le contrôle du 4eme pouvoir ( l'information) au profit des institutionnels tant politiques (élus, partis) qu'économique (clients et financeurs des premiers).

    Au prix même de l'essence de la liberté qu'est l'échange d'information sous toutes ses formes dont la moins chère, la plus plastique, qui permet à chacun une diffusion mondiale, internet.
    Au prix d'un retard économique qui s'accentue , la France étant la puissance économique la plus rétive à laisser libre cours à l'innovation, à la créativité dans les NTIC.

    L'agression dont sont victimes les hébergeurs, si elle devait se confirmer par la juriprudence, ou pire par la loi, qui les rendraient, contre toute logique, responsable des publications des sites qu'ils hébergent.

    Devra-t-on trouver à s'éditer à "Amsterdam" comme on se devait de le faire pendant l'ancien régime, pour échapper à la censure ?
    C'est à dire confier l'hébergement de nos sites à des FHI de pays à la législation plus hospitalière et libérale ?

    L'anti-modernité est décidément le dernier conformisme et sévit furieusement !
  • [^] # Re: Compte rendu du groupe Attac & Logiciel libre au FSE

    Posté par  . En réponse à la dépêche Compte rendu du groupe Attac & Logiciel libre au FSE. Évalué à 1.

    Il n'est jamais simple de procéder à des classifications pour définir le libre.

    Il est "libéral-libertaire", si on prend comme sens à libéral celui qui détermine la liberté d'agir ( d'un point de vue juridique l'initiative privée dans le domaine économique comme droit fondamental) et libertaire qui reconnait aux individus de pouvoir agir sans entraves réglementaires.
    Ce qui se différencie de libertarien qui se définit plutôt comme anti-régulationniste.
    Le libre distingue deux plans d'action commplémentaire :

    La mutualisation des efforts pour une base commune d'infrastructure immaterielle : les logiciels "libres", à la disposition de chacun et de tous.
    Une base marchande quin offre à partir de cette infrastructure des produits commerciaux, distributions, services publications, etc ...
  • [^] # Re: Compte rendu du groupe Attac & Logiciel libre au FSE

    Posté par  . En réponse à la dépêche Compte rendu du groupe Attac & Logiciel libre au FSE. Évalué à 2.

    Si on en croit la presse, ce système de participation aux frais du FSE selon les revenus des participants a eu énorméments de succès (!?!) : écrasante majorité d'entrées à 3 euros. (99,9 % ?).
    Il n'y avait pas de contrôle.
    Une certaine démagogie a eu son compte,... déficitaire.
  • # Re: Compte rendu du groupe Attac & Logiciel libre au FSE

    Posté par  . En réponse à la dépêche Compte rendu du groupe Attac & Logiciel libre au FSE. Évalué à 5.

    Les logiciels libres ne se cantonnent pas, loin de là aux distributions linux.

    Nous savons tous qu'un bon nombre de logiciels libres fonctionnent parfaitement sous windows.

    Quitte à faire la promotion du libre autant la faire selon les besoins de la personne qui s'adresse à un tenant du libre.

    Ma pratique personnelle à ce sujet consiste d'abord à juger de la capacité à assumer la gestion d'un système informatique donc de l'OS.
    Or, parmi ceux qu'il m'arrive de conseiller peu sont capables de changer l'OS de leur machine.
    Les raisons, nous les connaissons parfaitement :
    La machine qu'il possèdent est assemblée pour fonctionner avec windows y compris et surtout les périphériques (winmodems, win-imprimmante, win-ceci et win-celà) qui compliquent largement la tâche de l'installateur linuxien car il s'agit d'avoir non pas une machine qui roule au linux mais tout un système, impressions, connection internet, et j'en passe.

    Proposons linux à ceux qui sont motivés pour le faire et qui ont les moyens de l'assumer :
    Beaucoup de possesseur de windows sont incapables de se sortir des problèmes que leur pose cet OS. Faites le compte de ceux qui ont acheté un jeu qu'ils n'ont pa su faire fonctionner (la version directx, le driver video, et le son, etc,...).
    C'est incroyable de constater les dysfonctionnements récurents de win dont beaucoup se sont accommodés depuis des années fautes de pouvoir les résoudre. Alors imaginer qu'il puissent changer pour linux même s'ils sont déçus de leur OS propriétaire ?

    Aux autres aidons-les à adopter openoffice en leur montrant comment l'installer sur leur machineavec windows et toutes les fonctionalités cousines de celles qu'ils maîtrisent déjà avec les suites bureautiques proprios et toutes les fonctionalités nouvelles.

    Faites leur découvrir les clients de messagerie et les navigateurs libres qui leur épargneront une bonne partie des virus les plus emmerdants.

    Je préfère quant à moi faire une install de linux dès que je peux mais pas à n'importe quel prix. Il faut être sur du succès.

    Ainsi je viens d'installer une mandrake sur un portable medion grâce aux abondantes sources d'information sur le sujet.

    J'aide à la configuration d'un serveur linux pour l'heureux possesseur d'un petit réseau local personnel avec samba pour faire le serveur de fichier et une autre machine qui servira de routeur.

    Il est évident qe le profil des différents utilisateurs est primordial pour leur conseiller le bon niveau de migration vers des logiciels libres.

    Je suis prêt à promouvoir la diffusion de fox serveur si ça peut permettre à des windosiens d'utiliser apache, mysql et php sur leur bécanes plutôt que d'autres solutions propriétaires.
  • # la France toujours en retard, mais non ce sont les notables qui freinent !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Connexion à haut débit et création de sites web : la France toujours en retard. Évalué à 3.

    La valeur des technologies de l'information dans l'économie française est l'une des plus basses de tous les pays industrialisés.( moins de 3 % du PIB)
    C'est le symptôme le plus grave de l'inadaptation de notre pays aux nouvelles donnes des marchés globalisés.
    Pour le moment, l'impact négatif sur l'économie n'est pas mis au compte de ce retard à l'allumage pour les nouvelles technologies.
    L'inadaptation de la législation est sans doute le premier frein pour les investisseurs. En effet, qui miserait dans un secteur sans cesse menacés d'une réglementation restrictive qui contrecarerait les innovations pourtant la clé de la réussite dans ces technologies.

    La première cause de ce refus de la modernité tient en ce que notre pays qui est aussi peu libéral qu'il est possible ( à part le dumping social dont on se figure ici qu'il est l'essence du libéralisme). Les positions dominantes de l'économie française ne doivent pas être remises en cause par d'éventuels nouveaux venus qui bouleverserait l'ordre établi.

    L'apathie sociale et économique tient à cet étrange consensus tacite :
    Surtout que rien ne change, tout en déplorant l'immobilisme.

    Le réveil risque d'être dur. L'initiative dans ce domaine n'a de chance de réussite qu'hors de nos frontières.

    Petite anecdote :
    Un des sites les plus actifs de location de résidences de vacances dans les plus beau endroits du Poitou dont les promoteurs sont britanniques est hébergé sur un serveur en Californie !
  • [^] # Re:et les plus hautes autorités de l'Etat représenteraient des intérêts privés ?!?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Nouvelle directive européenne sur le droit d'auteur dite « IP Enforcement ». Évalué à 3.

    Nous déplorons beaucoup que les pétroliers texans "dictent" la politque des USA grace à leur influence auprès de Georges W.Bush junior.

    Et nous prendrions très mal qu'un journaliste américain s'oppose à un représentant éminent du gouvernement français qui défendrait, lui des intérêts trés privés mais Français ?

    Profitons de ce qu'un des journaux les plus lus des USA ose un éditorial certes critique mais ô combien pertinent sur des pratiques clientélistes de ce si grand pays qu'est la France. Ce clientélisme qui décidément se "mondialise" sans complexe !

    Et puis ce que ce journaliste a remarqué "chez nous" peut être le verra-t-il enfin "chez lui".
  • [^] # Discutons alors !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Libre comme dans « vivre libre ». Évalué à 1.

    Justement, nous ne le faisons pas. Et, probablement, nous continuerons à ne pas le faire.
    C'est pour ça qu'il y a le système de rémunération des intermittents du spectacle.

    En tous cas, bravo pour l'exercice de voltige d'un poncif à l'autre !
    Après la critique assez franchouillarde des "artisses" gens assez peu sérieux, n'est-ce-pas, et tellement profiteurs, le coup du modèle étranger qu'on ferait bien d'imiter pour que ça aille mieux chez nous !

    Y aura-t-il un autre lieu commun ? à suivre comme un feuilleton.

    Beaucoup de créateurs, qui ne sont pas tous des gens du spectacle, ne peuvent compter sur cette assurance pour financer leurs activités artitistiques.
    De nombreux artistes qui pourrait y avoir droit, ne courent pas après le cachet dans le but de s'assurer ce complément de revenus.
    Ils préfèrent choisir de se produire dans des spectacle de grande qualité ou dans des créations qui ne déplacent pas forcément les foules.
    Ils assument leur liberté et doivent trouver des revenus par d'autres moyens que les assedics ou leurs salaires de gens du spectacle.
  • [^] # Re: Je vais me faire incendier mais tant pis...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Libre comme dans « vivre libre ». Évalué à 2.

    Mais non, la critique ça brule pas plus que le ridicule ne tue.

    C'est toujours surprenant de voir fuser de temps en temps un commentaire qui s'alimente à la source de préjugés éculés.
    Malgré ce qu'en disent les libertariens (qualifiés habituellement ultra-libéraux, façon politiquement correct de qualifier le conservatisme mercantile de toujours), certaines activités ne peuvent pas être rentables par elle même et pourtant, ces activités génèrent indirectement pas mal de profits. Il suffit de demander aux commerçants d'Avignon qui songèrent bruyament à poursuivre les intermittants pour le manque à gagner de l'été dernier puisque spectacles il n'y eut pas.
    Les activités culturelles, à part l'audiovisuel organisé industriellement comme on le sait et qui n'a jamais prétendu à la qualité, ces activités donc rapportent peu ou guère.
    Tant et si bien, qu'on instaura au moins une façon de rénumération qui n'est autre qu'une forme de subventionner les spectacles dont nous sommes friands.

    Certes, dans d'autres pays, ce système n'existe pas. Mais les artistes y sont beaucoup mieux payés. Ils sont aussi plus nombreux. S'ils ne vivent pas des revenus de leur activité artistique, ils peuvent au moins exercer une activité professionnelle de haut niveau à temps partiel choisi. Ce qui est parfaitement impossible de faire dans notre pays.

    Mais je suis sur que tu as quelques recettes (yaqua, fautquon) qu'on aura le plaisir de lire bientôt ?
  • # Re: Plans de maisons, d'apparts ....

    Posté par  . En réponse au journal Plans de maisons, d'apparts ..... Évalué à 4.

    Il existe un très bon logiciel de dessins 2D avec des cillections de symboles pour différents usages ou plans :

    xfig à http://www.xfig.org(...)
  • # Leadeship et droit de propriété intellectuelle.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Microsoft condamné pour utilisation de techniques brevetées dans Internet Explorer. Évalué à 4.

    Que Microsoft ait été condanné dans une affaire d'abus d'utilisation de technologies brevetées, ce n'est pas la première ni la dernière fois. Une péripétie de tribunal qui ne remet surtout pas en cause les rapports de force dans l'industrie de l'information.

    Dans cette affaire, c'est ce qui ressort des différents articles parus à son propos, on condamne l'utilisation abusif de technologies et non pas de la mise en oeuvres d'idées.
    Le prochain jugement permettra peut-être à Microsoft qui s'est pourvu en appel de se disculper.

    Pour autant l'entreprise de Redmond est-elle victime d'une législation absurde ?

    La réponse à cette question est évidemment non. Le système de protection de la propriété intellectuelle dans les industries de l'information et les lois afférentes que les différents gouvernements des USA (démocrates et républicains successivement ont instaurés ces vingts dernières années ont un objectifs précis :
    Sauvegarder le leadership mondial des entreprises américaines dans ce secteur.

    Plusieurs études de l'administration US ont mis en garde contre le risque d'un déclin de l'industrie américaine et d'une perte de compétivité internationale.
    Le modèle choisi, le système de brevet logiciel est un moyen de maintenir les capacités innovatrices des PMI sans pour autant affaiblir les géants de ce secteur. Comme toute législation qui impacte directement l'économie, il s'agit de pures conventions qui n'ont d'autres raisons que d'imposer les régles les plus favorables pour les entreprises US.
    Ce compromis a-t-il atteint son objectif ? Si on s'en tient aux bilans, l'industrie US est plus dominatrice que jamais et les perspectives ne sont pas mauvaises.

    C'est la libéralisation des services qui est l'enjeu principal des négotiations de l'OMC. On sait combien les européens sont les plus fervents défenseurs de cette libéralisation.L'affaire de la reconnaissance du système de brevets logiciels n'est qu'un des actes de cette partie entre les grandes économies mondiales. Il est à parier que les USA n'auront de cesse d'imposer leurs règles comme préalable à l'ouverture de leur propre marché.

    Les traditions judiciaires aux USA et en Europe sont très différentes. Il est à craindre que la créativité n'en patissent dans l'UE si des règles très contraignantes s'imposaient en matière de propriétés intellectuelles.
    Les hésitations du parlement européen sont-elle de bonne augure ? Hélas, rien n'est moins sur.
  • # Re: Et si on travaillait les week ends ?

    Posté par  . En réponse au journal Et si on travaillait les week ends ?. Évalué à -1.

    On pourrait "libérer" totalement le travail. Et hop à la poubelle le droit du travail.
    On pourrait travailler toute la nuit. Tu te rend compte, les entreprises ne fermeraient plus du tout ! 300 % de durée de travail en plus. Il faudrait des bataillons de salariés.
    Le chomage n'existerait plus du tout. Super.

    On pourrait même faire travailler les enfants dès huit ans..
    mais peut être pas la nuit ?
    Si pourquoi pas puisqu'il n'y a plus de lois ni de règles.


    Quelque part en Europe, il y a une voie de chemin de fer qui s'arrète devant un grand portail de fer rouillé.
    Il y a une devise sur le fronton au dessus des grilles :

    LE TRAVAIL REND LIBRE.

    J'ai du mal à me souvenir du nom de cet endroit.
    Tu vas m'aider sans doute, t'es intelligent, t'as de la mémoire.
    Ah Merci.
    Auswitch.
    C'est ça. Auswitch.
    Un camp. On y travaillait tous les jours même le dimanche.

    Vraiment ton idée, c'est génial.
  • # Re: Traduction d'une oeuvre

    Posté par  . En réponse au journal Traduction d'une oeuvre. Évalué à 1.

    Même un résumé (traduction ou non) risque d'être considéré comme une reproduction partielle.

    Le code de la propriété intellectuelle dit ceci :

    "Art. L. 122-4
    Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droits ou ayants cause est illicite.
    Il en est de même pour la traduction, l’adaptation ou la transformation, l’arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque."

    Si cet écrivain est publié en France, ce qui me parait fort probable, le plus simple, c'est de contacter l'éditeur qui a les droits sur l'oeuvre.

    Par contre, tu pourrais faire un commentaire étoffé de cette correspondance et la publier sans attendre.
  • [^] # Re: c'est mal l'OMC ?

    Posté par  . En réponse au journal c'est mal l'OMC ?. Évalué à 2.

    Si l'objectivité signifie compréhension alors il doit être possible de se faire mieux qu'une simple opinion.

    Les problèmes des relations économiques entre Etats sont d'une effroyable complexité dont les raisons sont à rechercher dans la diversité des réglementations, la contradiction des intérêts, les déséquilibres de moyens, la variété culturelle.

    L'OMC est un organisme international qui a pour objectif la mise en pratique d'accords d'échanges et l'arbitrage des différents.

    La plupart de ceux qui défendent l'OMC sont les tenants de la régulation de l'économie par le droit. En l'occurence, le droit des traités entre états.

    La plupart de ceux qui critiquent l'OMC mettent en cause l'inspiration ultra-libéral des accords et doutent de l'efficacité de la régulation tant ils leur paraient que les plus puissants sont toujours les gagnants. Les plus radicaux des opposants mettent en cause la légitimité de ces institutions.

    Je ne crois pas qu'un point de vue moral soit pertinent pour éclaircir tant soit peu la question.

    Par contre, il est tout à fait immoral que le système financier international soit exempt de tout contrôle. La criminalité financière ne rencontre aucun obstacle. Cette absence de contrôle entraine l'opacité absolue concernant les transferts de capitaux. Ces informations sont pourtant indispensable pour comprendre et piloter éventuellement l'économie.

    La liberté des transfert de capitaux entre états existe depuis août 1971. Un petit nombre d'établissements financiers de droit privé effectuent les transactions dans la discrétion la plus totale. Il n'existe pas d'organisme indépendant chargé de contrôler les flux de capitaux.
  • # Re: Manifestation en ligne contre les brevets logiciels (c'est suivi ?)

    Posté par  . En réponse au journal Manifestation en ligne contre les brevets logiciels (c'est suivi ?). Évalué à 2.

    Je crains que ce type d'action n'ait aucune influence sur le parlement européen. Les élus européens ne sont sensibles qu'à certains groupes de pression (lobbies institutionnalisés, réseaux économiques).
    Par contre, il est indéniable que la sensibilisation des utilisateurs du web aux problèmes des brevets logiciels passe par ces actions "spectaculaires" (si tant est que l'absence soit un moyen d'offrir à l'internaute des informations claires et concises sur les problèmes des brevets).
  • # Re: Allez voter !

    Posté par  . En réponse au journal Allez voter !. Évalué à 1.

    Machouiller un vieux chewing gum !
    Qu'est que ch'peux faire, ch'sais pas quoi faire (Zazie)
  • # Re: allez lire cet article

    Posté par  . En réponse au journal allez lire cet article. Évalué à 1.

    Cet(te) journaliste c'est un(e) grand(e). !

    Mais je crains que dans le tout petit monde de la presse informatique française, elle ne sente trop à l'étroit et qu'elle n'aille trop rapidement faire valoir ses talents ailleurs.
  • [^] # Re: Utilisabilité... C'est nouveau, ça vient de sortir ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Siemens étudie Linux pour la bureautique. Évalué à 0.

    Utilisabilité est un néologisme acceptable qui signifie :
    capacité d'utilisation.

    Un terme anglais usability "usabilité" désigne ce concept.

    La langue est un outil assez malléable. Créer ou reprendre des mots nouveaux est un processus normal pour une langue vivante.
  • # Re: Ca vaut tout l'or du monde ...

    Posté par  . En réponse au journal Ca vaut tout l'or du monde .... Évalué à 4.

    Ce Donald Le Duc est un animateur de forum né.
    Un trolleur de foire surdoué !
    Chapeau bas !
    C'est d'anthologie.
  • # Re: Initiation à (GNU)/Linux

    Posté par  . En réponse au journal Initiation à (GNU)/Linux. Évalué à 1.

    Chez Eyrolles en français :

    les services réseaux tcp/ip sous linux

    Un bouquin bien fait qui explique l'installation d'unde debian et de tout ce qu'il faut pour avoir un serveur opérationnel sous tcp/ip.

    L'installation d'une debian diffère de celle d'une autre distribution mais la préparation pendant l'installation, swap, partitions, etc ... sont utilisable avec une autre distro.

    "Table des matières

    Généralités
    Installation du système Linux : DEBIAN
    Introduction à TCP/IP
    Domain Name ou DNS
    Internet
    Le serveur Web Apache
    Le serveur de fichiers : Samba et NFS
    Synchronisation temporelle des serveurs
    La sécurité "
    (piqué ça chez Eyrolles au http://www.eyrolles.com/php.informatique/Ouvrages/9782746016910.php(...))
  • [^] # Re: Linux n'est pas un produit

    Posté par  . En réponse à la dépêche Linux n'est pas un produit. Évalué à 2.

    En réfléchissant "on line" sur ce que Murdock décrit, tu repond pratiquement aux questions que tu poses.

    Et cela me permet de proposer ceci :

    Linux n'est pas un produit mais un processus qui offre une infrastructure technologique pour mettre en oeuvre des serveurs.
    alors qu'une distribution linux est un produit commercial.

    Je pense que Murdock met en garde l'industrie des distributions contre la tentation d'assujetir Linux au profit d'une petite poignée de sociétés qui en tireraient de subtanciels bénéfices au détriment des utilisateurs.
  • [^] # Re: Linux n'est pas un produit

    Posté par  . En réponse à la dépêche Linux n'est pas un produit. Évalué à 4.

    Je ne souhaite pas polémiquer. Cependant, j'ai réagi à un post qui laissait accroire que Murdock n'avait aucune expérience commerciale et industrielle. Ce qui n' est pas exact, évidemment.
    Peut-être ma remarque à ce propos était-elle trop acerbe.


    La définition de Murdock d'une distribution, c'est qu'il s'agit d'un ensemble cohérent de software opensource autour du noyau linux.

    Je maintiens que Progeny est une distribution à vocation commerciale. Progeny offre cet ensemble cohérent et propose avec une gamme de services.

    Le fait que Progeny soit basée sur Debian est-ce significatif ? Mandrake ne s'appuyait donc pas sur RedHat ?

    Nous interprétons différemment la même source d'information.
  • [^] # Re: Linux n'est pas un produit

    Posté par  . En réponse à la dépêche Linux n'est pas un produit. Évalué à 5.

    Surtout ? parcequ'il fonde son article sur une expérience commerciale. Murdock vend linux sous forme de plateforme.

    On n'a donc pas à faire à un article "philosophique" qui argumenterait pouquoi linux est différent des OS propriétaires.

    C'est un point de vue original et constructif qui permet de comprendre l'aspect industriel autour de linux et les enjeux stratégiques, non seulement du point de vue des acteurs économiques mais aussi du point de vue des utilisateurs.

    En particulier, le fait de considérer Linux comme une infrastructure technologique qu'on partage et dont on profite de la dynamique pour maitriser l'évolution de son système selon ses besoins et ses intérêts propres.

    Et ce point de vue parait valable non seulement pour les entreprises mais aussi pour l'utilisateur final d'un ordinateur pour la bureautique, internet ou autre.