Frédéric Blanc a écrit 124 commentaires

  • [^] # Re: Une forte amende

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les membres du collectif Édunathon demandent l’annulation de l’accord entre Microsoft et l’Éducation. Évalué à 1.

    Quand on apprend à conduire, on n'apprend pas un modèle de voiture.

    En fait si, on n'obtient pas le même permis lorsque l'embrayage est automatique (permis BEA).

    C'est le même permis (B), seule une mention indique que le véhicule doit être muni d'une boite automatique (code 78 – limité aux véhicules à changement de vitesse automatique). De la même façon que les porteurs de lunettes ont une mention indiquant qu'ils doivent porter leur «dispositif de correction vision» (mention présente sur mon permis, sous le code «01»).

    Sinon, arnaudus parlait du modèle commercial de la voiture, pas de la catégorie de sa transmission.

  • [^] # Re: Une pratique deloyale ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les membres du collectif Édunathon demandent l’annulation de l’accord entre Microsoft et l’Éducation. Évalué à 4.

    Du dumping pur oui.

    La notion de dumping (commercial) sous-entend qu'il y a un marché d'origine qui paye le prix fort, et un marché cible dans lequel on déverse ses produits à perte. Linux «coûtant» le même prix où que ce soit (USA, France), mais aussi sur tous les sous-marchés que l'on peut y trouver (familial, étudiant, …) l'accusation de dumping tient donc de la pure affabulation…

    Les ristournes appliquées par MS sur le prix de ses packs Étudiants (marché cible : lycéens, étudiants) au dépend du marché captif familial par exemple, pourrait-elles être vu comme du dumping. Mais bon, vu que MS gagne encore très bien sa vie sur la vente de ces packs, il manquerait la notion de vente à perte pour qu'une accusation de dumping puisse s'appliquer à eux aussi.

  • [^] # Re: Une pratique deloyale ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les membres du collectif Édunathon demandent l’annulation de l’accord entre Microsoft et l’Éducation. Évalué à 6.

    Depuis, l'offre n'a pas été reconduite. Elle ne peut pas ouvrir de fichiers récents de la même suite
    […] ET L'ancienne suite fonctionne toujours parfaitement pour les fichiers qu'elle a crée dessus….
    Il est ou le probleme ?

    Légalement elle n'a plus le droit d'utiliser l'ancienne suite : licence terminée entraine retrait du droit d'utiliser le logiciel… (ces accords étant plus une location qu'un achat de logiciel.)

  • [^] # Re: Une pratique deloyale ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les membres du collectif Édunathon demandent l’annulation de l’accord entre Microsoft et l’Éducation. Évalué à 1.

    Et Linus qui donne son code a tout le monde gratuitement…c'est pas déloyal ?

    Microsoft «offre»-t'il ses binaires aux mêmes conditions à tout le monde ? […] Non, certains en bénéficient gratuitement ou quasiment, d'autres doivent se contenter de payer le prix fort… pratique très loyale vis-à-vis de ses utilisateurs…

    Tu achetes par paquet de 100 tu as une reduction c'est comme ca.
    C'est parfaitement loyaL

    Donc, le fait que Linus est choisi d'offrir à tout le monde sans distinction une réduction de 100% sur le prix de son code source dès le premier «achat» c'est déloyal… mais pas lorsque Microsoft fait des réductions sur ses binaires parce qu'il a choisi de le pratiquer à partir d'un nombre bien plus élevé…

    Perso, je ne parlais de toute façon pas des ristournes pour achat en volume, mais du fait que Microsoft pratique des prix à la tête du client : un même produit pouvant être ristourné ou fait payé au prix fort en fonction de sa cible, suivant que MS considère qu'elle puisse revenir vers lui plus tard ou non. Exemple, la licence de Windows 10 (famille ou pro) qui, en version étudiante, est à -10% par rapport au tarif normal. Il y a quelques années, les packs Office étudiant et normal correspondaient exactement au même produit (depuis, la version étudiante a perdu Outlook), les prix n'étaient pas les mêmes…

  • [^] # Re: Une pratique deloyale ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les membres du collectif Édunathon demandent l’annulation de l’accord entre Microsoft et l’Éducation. Évalué à 3. Dernière modification le 03 février 2016 à 22:13.

    Et Linus qui donne son code a tout le monde gratuitement…c'est pas déloyal ?

    Microsoft «offre»-t'il ses binaires aux mêmes conditions à tout le monde ? (ce que Linus et tout ceux qui y ont participé font avec leur code source sous GPL) Non, certains en bénéficient gratuitement ou quasiment, d'autres doivent se contenter de payer le prix fort… pratique très loyale vis-à-vis de ses utilisateurs…

  • [^] # Re: Pot-de-vin et magouilles ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les membres du collectif Édunathon demandent l’annulation de l’accord entre Microsoft et l’Éducation. Évalué à 2.

    qu'on pense à la licence d'histoire obtenue par Valls à 24 ans, c'est-à-dire un Bac+3 six ans après le Bac

    Si ce n'est, qu'à son époque, le service militaire était encore d'actualité, et qu'il l'a effectué à priori avant d'obtenir sa licence en 1986 (service effectué en 1984-1985 pour ce que j'ai trouvé), du coup, d'un Bac+3 +3 ans, on passe à un Bac+3 +2 ans. 2 ans de plus pour obtenir sa licence : rien de très incongru.

  • [^] # Re: Commentaire consensuel !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 2.

    […] avoir une mobilité très fines de tes doigts […] Est-ce qu'il faut pour autant que tout le monde sache faire du piano à 10 ans en guise d'entraînement ?

    On est dans un monde digital de nos jours ou non ?

    Bon, OK, je ->[], on n'est plus vendredi…

  • [^] # Re: Travail admirable

    Posté par  . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 2. Dernière modification le 08 janvier 2016 à 15:09.

    On y trouve même une étude réalisée sur le sujet:

    Ce résumé est très instructif sur la raison de cette difficulté qu'a la majorité à répondre à ce genre d'énigme ; il donne aussi une version au féminin de cette énigme, inutilisable en français que ce soit dans le cadre de telles études sur les préjugés sur le genre ou comme simple devinette : a mother is killed, her daughter sent to the hospital, and a nurse declines to attend to the patient because “that girl is my daughter”.

    Inutilisable, car au métier de "nurse" anglais, «unisexe», correspond en français le couple «infirmier»/«infirmière» dont les éléments portent eux, dans leur genre grammatical, le sexe du protagoniste, et donne donc une indication inexistante dans la version anglaise.

  • [^] # Re: Travail admirable

    Posté par  . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 3.

    Je ne sais pas si cette devinette existe en anglais.

    En chaussant une bonne paire de «luunetes» pour chercher, on s'aperçoit qu'elle existe aussi en anglais.

  • [^] # Re: Travail admirable

    Posté par  . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 6.

    Ouais, mais autrice ça sonne mal à l'oral.

    En quoi /otris/ sonne mal à l'oral ? cette combinaison sonore existe déjà en français actuel, même si, sous une graphie différente : «motrice» et tous ses dérivés. Et aussi dans la graphie [autrice], dans «fautrice», féminin de «fauteur».

  • [^] # Re: Travail admirable

    Posté par  . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 7.

    auteure écorche mes yeux.

    Et l'étymologie… les seuls noms féminins qui ont évolués du latin jusqu'au français actuel pour se terminer en -eure, sont des mots dérivés de comparatifs latins se terminant en -or : la prieure qui vient de «prior» (premier, plus en avant, antérieur, précédent, passé), la supérieure, de «superior» (supérieur, plus fort, plus vieux/ancien…), majeure/mineure, de «major»/«minor»…

    Quant à la terminaison -eur, elle s'applique déjà à des noms féminins comme tout dictionnaire peut en témoigner : grandeur, longueur, largeur, hauteur, douceur, liqueur, fleur… même si aucun ne concerne des titres ou des noms de métiers.

    En temps normal, autant je trouve que les québécois ont une très bonne approche pour créer des équivalents conformes aux règles normales du français et ainsi échapper aux anglicismes qui s'invitent en français (de France, le seul que je côtoie tous les jours), autant cette tendance à (re)créer des féminins en -eure est dommageable car il appauvrit la langue : cette utilisation du -eure est en effet indistinguable à l'oral de la terminaison -eur, et est apparue pour deux raisons, dont la première visait à censurer la terminaison -euse (mais aussi -esse, et -trice) jugée péjorative.

    Cette volonté de suppression d'une terminaison, sous couvert d'une chasse aux termes péjoratifs vis à vis des femmes, est d'ailleurs ridicule : ce n'est pas le terme qui est péjoratif, mais l'utilisation qui en est faite, et même si l'on arrive à éradiquer ces termes des mots de la langue courante, cette utilisation péjorative reviendra aussi vite pour s'appliquer à cette nouvelle graphie, tant l'humain adore déprécier son prochain (l'humain : hommes et femmes partageant ce trait, et chaque sexe n'est pas le dernier à l'utiliser à l'encontre de ceux partageant leurs gonades).

    L'utilisation québécoise du -eure à une deuxième raison, plus objective (et acceptable à mes yeux) cette fois, et qui concerne la féminisation des noms de métiers : créer les variantes féminines pour tous ces métiers ouvriers où l'opérateur porte un nom dérivé de la machine avec laquelle il travaille (aléseuse / aléseur, embouteilleuse / embouteilleur, fraiseuse / fraiseur, …).

    Le but était ici de différencier le féminin d'un nom masculin issu d'un nom déjà féminin, donc d'enrichir la langue française, mais je pense qu'il est loin d'être atteint puisque seul l'écrit se voit augmenté d'une graphie distinguant sans ambigüité l'ouvrier masculin de l'ouvrière, y compris dans les tournures demandant l'élision de l'article défini et où le reste de la phrase ne contient pas de construction grammaticale permettant de marquer le genre du mot («l'aléseure travaille sur sa machine» distingue bien l'ouvrière de son collègue masculin).

    De toutes les propositions de féminisation du mot auteur aperçues dans les discussions (auteure, auteuresse, authoresse, auteuse, autrice — et j'en oublie peut-être), autrice est la seule variante qui ai une légitimité étymologique : le latin «auctor» avait pour variante féminine «auctrīx», à partir de laquelle l'application des règles de dérivations des mots latins en mots français donne «autrice».

  • # X-Clacks-Overhead: GNU Terry Pratchett

    Posté par  . En réponse au journal Terry Pratchett bronsonisé . Évalué à 1.

    «Un homme n'est pas mort tant qu'on continue de citer son nom.»—Timbré, prologue chapitre 4

    Et comme sur le clack de ce tome, il est également possible de faire survivre le nom de quelqu'un (et donc son porteur) sur l'«Overhead» de différents protocoles de l'Internet grâce à cette initiative : GNU Terry Pratchett, à l'aide des codes :

    • G: send the message on
    • N: do not log the message
    • U: turn the message around at the end of the line and send it back again

    soit GNU qui, dans la version française, est devenu… «DOS» :-)

  • # La 7.8.2 est déjà dans les bacs...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie du Glorious Haskell Compiler 7.8. Évalué à 5.

    et vivement recommandée puisque contenant le correctif pour une régression du vérificateur de type (bug 8978).

  • [^] # Re: Quelle est l'utilité de faire un « gros » programme pour freiner ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Encore un exemple de code spaghetti : Toyota. Évalué à 2.

    Parce que si [direction assistée] hydraulique, c'est une pompe entraînée par une courroie et le moteur…

    Il existe deux types de direction assistée hydraulique, celle que vous décrivez (la plus ancienne) dite «à commande mécanique» et celle «à commande électrique» (ou électro-hydraulique) où la pression hydraulique est obtenue par une pompe électrique qui a comme principaux avantages de permettre à la direction assistée de fonctionner même lorsque le moteur est coupé et de ne rien consommer lorsque la direction n'est pas sollicitée.

  • [^] # Re: tiens

    Posté par  . En réponse à la dépêche Encore un exemple de code spaghetti : Toyota. Évalué à 9.

    Parce que des juges sont forcément incompétents techniquement […]

    Jurés, pas juges : c'était un procès devant un jury, le juge n'ayant qu'un rôle d'arbitre pour trancher les désaccords entre les parties sur les points de procédure («Objections, vôtre Honneur !»…).

    Pour ce qui est de leur compétence technique (aux jurés, donc), ben oui il y a plus de chances qu'ils soient incompétents que compétents lorsqu'un procès touche à un domaine tel que la programmation du microcode pour une voiture : les jurés étant recrutés dans la population locale, si le procès se déroule dans une région (état) où les industries automobile et/ou informatique sont faiblement installées, la probabilité de tomber sur un jury composé de suffisamment de jurés au fait de la programmation d'un tel logiciel devient alors très très faible, et même dans une région plus proche de l'une ou l'autre de ces industries, je ne suis pas sûr que le jury serait composé ne serait-ce que d'une minorité de jurés compétent dans cette problématique.

  • [^] # Re: Code source !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pastèque 1.4 et plus loin. Évalué à 3.

    Je trouve qu'il y a derrière une sorte de snobisme assez déplacé pour quelqu'un qui souhaiterai RÉELLEMENT rendre dispo ses sources au plus grand nombre.

    D'autant qu'il n'est pas impossible de rendre le dépôt git accessible à ceux sans accès IPv6 (voulu ou imposé), et ce sans revenir sur cette volonté de promouvoir l'utilisation d'IPv6 ; il suffit d'activer l'accès http au dépôt qui permettrait aux naufragés de l'IPv6 de passer par un :

    git clone http://git.scil.coop.ipv4.sixxs.org/pasteque-desktop/ local-dir
    

    en lieu et place de l'inaccessible :

    git clone git://git.scil.coop/pasteque-desktop local-dir
    
  • [^] # Re: Espéranto et programmation

    Posté par  . En réponse à la dépêche Inflectiones, déclinaisons et conjugaisons en grec ancien. Évalué à 2.

    Je ne connais pas non plus le lojban, mais lorsque je vois revendiqué dans ses caractéristiques qu'elle est «culturellement neutre» et qu'en regardant comment elle traite ses nombres (un nommage décimal complètement régulier), je ne peux m'empêcher de penser que les locuteurs du danois, langue encore très marquée par le système vigésimal[*], ne pourront être réellement d'accord avec cette affirmation (exemple, pour 50 en lojban : «muno» (soit la lecture des différents chiffres composant ce nombre : «cinq-zéro»), en danois : «halvtreds», élision de «halvtredsindstyve» soit 3ème demi (=2,5) fois 20).

    [*] mais elle n'est pas la seule représentante de ce courant de pensée, même le français (de France) est partiellement atteint, avec notre «quatre-vingt» ou notre Hôpital des Quinze-Vingts parisien.

  • [^] # Re: Espéranto et programmation

    Posté par  . En réponse à la dépêche Inflectiones, déclinaisons et conjugaisons en grec ancien. Évalué à 3.

    J'apprécie beaucoup l'esperanto mais il faut être juste :
    (1) le côté "international" de l'esperanto n'est que partiel; […]

    Confusion «Internationale»/«Universelle» : une langue internationale n'a pas à respecter par sa construction et son vocabulaire la langue de tous les communicants, une langue universelle le devrait (d'où son impossibilité à exister, sauf à limiter les groupes de langues qu'elle est supposée englober).

    C'est d'ailleurs l'argument donné par bon nombre des détracteurs de l'espéranto pour lui dénier son rôle de langue internationale : elle ne peut prétendre à ce titre puisque construite sur une base indo-européenne qui pénalise les locuteurs des langues non indo-européennes, même si cela ne les empêche pas de promouvoir l'anglais comme langue internationale…

    Soit dit en passant, un chinois ne sentira bien moins «dépaysé» en apprenant l'espéranto que l'anglais (l'autre langue internationale) : le caractère régulier de la grammaire de l'espéranto est bien plus proche de la sienne (par exemple, la régularité du marquage des temps, et la non déclinaison de cette marque en fonction du sujet) comparé au caractère fort irrégulier de l'anglais (conjugaisons, pluriels, dérivations masculin/féminin). Pour ce qui est de l'autre composante d'une langue, son vocabulaire, celui de l'espéranto est certes de nature fortement indo-européenne (j'ai croisé un article qui lui donnait des racines à 70% d'origine latine, 20% germanique, dont les racines anglaises), mais là aussi la régularité des règles de dérivation de vocabulaire rend le travail de mémorisation bien plus facile que dans toutes langues indo-européennes qui, de par leur parcours historique, sont bourrées d'exceptions.

    Il n'y a qu'à voir les formes du verbe être dont la conjugaison dans presque toutes les langues européennes est un amalgame de 2 ou 3 formes verbales distinctes (petite liste non exhaustive, pour le seul présent de l'indicatif) :

    • français : «être : suis, es, est, sommes, êtes, sont»,
    • anglais : “be: am, (art/beest), is, are, are, are”,
    • allemand „sein: bin, bist, ist, sind, seid, sind“

    quand la langue n'est pas carrément munie de 2 verbes être :

    • espagnol «ser/estar»,
    • italien «essere/stare»

    ce qui n'empêche pas la conjugaison du premier verbe «être» d'arborer plusieurs formes bien disctintes :

    • espagnol : «ser: soy, eres, es, somos, sois, son»,
    • italien : «essere: sono, sei, è, siamo, siete, sono»

    même si certaines langues font les choses bien plus simplement :

    • danois : «være: er» (à toutes les personnes),
    • suédois : «vara: är» (idem)

    tout en ayant quand même une forme du présent de l'indicatif n'ayant rien à voir avec la forme de leur infinitif.

    (2) […] Mais du point de vue du sens, l'esperanto a fait des choix qui contraignent quand même ses locuteurs à adopter des réflexes qui n'ont rien de naturel…

    L'espéranto n'a fait aucun choix, ce n'est pas une personne consciente ;-), mais on aura tous compris que c'est un raccourci pour dire que ce sont ses locuteurs qui dans leur pratique les ont fait. Et s'ils les ont fait, n'est-ce-t'il pas parce qu'ils se sont naturellement imposés à eux (l'espéranto n'est après tout pas une langue sortie d'une commission de normalisation qui aurait imposé comment doit s'utiliser ou être rendu telle ou telle notion linguistique).

    Qu'un apprenant trouvent certaines tournures de la langue apprise non «naturelles» est normal : sa langue maternelle le conditionne pour utiliser certains schémas différents de ceux de la majorité des autres langues. Ainsi, est-il naturel pour un anglais apprenant le français de n'utiliser qu'un adjectif («grand»), empilant les sens pour parler de ses "tall man" («homme grand») et "great man" («grand homme») ? est-ce naturel pour lui qu'un «grand-père» ait des «petits-enfants», là où dans sa langue maternelle ce sens de lien de filiation n'est exprimé que par le préfixe "grand" ("grandfather" / "grandchildren") ? et inversement pour le français apprenti anglophone ?

  • [^] # Re: Mode lecture

    Posté par  . En réponse à la dépêche Firefox 27. Évalué à 4.

    Ça permet de te retrouver avec une page épurée de ses publicités

    Pas seulement : les zones de commentaires, les menus de navigation, les entêtes et pieds de pages sont (en général) aussi supprimés, le texte affiché ne correspondant qu'au contenu de la page chargée considéré comme utile (par le mode lecture).

  • [^] # Re: Android / androïde

    Posté par  . En réponse à la dépêche CyanogenMod 10.2. Évalué à 3.

    Mais le nom pas tres gentil c'est "Chine". Cela vient de "Shina" (prononce "Chena"), c'est un mot argot tres meprisant (scornful) que les etrangers n'aiment pas la chine utilisent. C'est comme "rosbif" pour les Anglais, et encore plus mechant.

    Pour ce que j'ai compris de l'étymologie du nom «Chine», c'est qu'il nous est arrivé par le persan et le sanskrit du nom de la dynastie Qin qui régna un peu avant les -200 de l'Ère commune sur une partie non négligeable de la Chine actuelle.

    Mais cette étymologie communément admise peut ne pas refléter la véritable origine de ce nom, vu que des textes hindous antérieurs à cette dynastie référenceraient déjà la région sous son nom sanskrit.

    L'homonymie du «Chine»/«China» occidental avec un mot d'argot chinois actuel est probable, mais sauf à ce que ce mot est survécu plus de 2000 ans dans la langue chinoise sans subir d'évolution phonétique, je ne pense pas que l'on puisse en faire l'étymon du nom que l'on utilise pour désigner l'Empire du milieu.

  • [^] # Re: Rhombicuboctaèdre...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Firefox 26. Évalué à 4.

    Je me demande d'où sort ce nom, dans la mesure où il ne contient aucun losange.

    Heureusement, Wikipedia peut y répondre : (petit) rhombicuboctaèdre ; et une fois que l'on sait ça, ben on a gagné une belle jambe :-)

  • [^] # Re: Méthode moyenageuse

    Posté par  . En réponse au sondage Les commentaires et vous ? . Évalué à 2.

    … tout en ayant pas de mal à continuer à coder (voire en devenant même plus productif) : code by voice faster than keyboard.

  • [^] # Re: Petite correction

    Posté par  . En réponse à la dépêche Blagues d'informaticiens. Évalué à 1.

    Les formes des temps aux différentes personnes sont en effet moins nombreuses qu'en français, cela ne rend pas pour autant la conjugaison (qui ne s'arrête pas aux seules formes des temps) anglaise plus simple que la française : il faut maitriser les temps, les modaux, les particules verbales (in/out,up/down,…), les divers cas des pluriels collectifs sujets du verbe (certains imposent la marque du singulier, d'autres celle du pluriel, sans compter ceux qui acceptent les deux) …

  • [^] # Re: Petite correction

    Posté par  . En réponse à la dépêche Blagues d'informaticiens. Évalué à 5.

    Posté par adonai :

    Posté par Tanguy Ortolo :

    L'orthographe de 1990 c'est de la merde. Fraîches.

    Quand on parle de traditionalistes ! \o/

    C'est déjà un réformiste (qui s'ignore ;-)) un traditionaliste aurait plutôt répondu :

    « Orthographia reformatio ex CMMXC merda est. Recentibus. »

    et un cultivé l'aurait fait en grec (ancien) :-).

    (Désolé, je ->[] )

  • [^] # Re: Petite correction

    Posté par  . En réponse à la dépêche Blagues d'informaticiens. Évalué à 5.

    Je vais aller me fouetter avec des orties

    Fraiches (ref. ortho. 1990, « fraîches » pour les traditionalistes — je préfère préciser, vu la tournure de ce sous-fil de discussion…), sinon cela ne sert à rien ; le mieux étant tout de même de se rouler directement dedans pour bien profiter de l'effet urticant ;-)