Arthur Accroc a écrit 2055 commentaires

  • [^] # Sécurité

    Posté par  . En réponse au journal Lancer un programme sans accès au réseau, merci les espaces de noms réseaux. Évalué à 2.

    Peut-être places-tu mal ta confiance.

    Exim, c’est un serveur mail monolithique. De ce fait, on sait depuis longtemps qu’il n’est pas vraiment plus sûr que Sendmail 8 (même s’il a l’avantage sur lui d’être humainement configurable), qui a défrayé la chronique dans les années 1990 en alignant les failles majeures.

    Qmail et Postfix ont été créés (en 1995 et 1998) avec une structure de mini-serveurs séparés pour séparer les privilèges et assurer la sécurité du système. Je conseille Postfix.

    Avec la faille spécifique sur OpenSSL et la vulnérabilité récemment découverte sur APT, Debian n’est clairement pas la distribution qui a le meilleur historique au niveau sécurité (et on ne peut pas vraiment espérer mieux de ses dérivées ; elles ont peut-être échappé la la faille sur OpenSSL, mais pas à celle d’APT).

    Pour la sécurité, je privilégierais Fedora ou CentOS pour SELinux activé par défaut (vu la complexité de sa configuration), et Postfix comme serveur mail. Quoique systemd soit aussi une source de failles. Mais éviter systemd voudrait dire utiliser Devuan, une dérivée de Debian, ou Void Linux, une distribution avec peu de mainteneurs. À moins de passer à OpenBSD.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Comment fonctionne "OOM Killer" et la gestion de la saturation du processeur et de la mémoire ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie du noyau Linux 5.0. Évalué à 2.

    Ils ne sont pas tous chargés. Et je ne m’étonne pas de la mémoire que ça consomme.

    Mais il fut une époque où quand la machine commençait à trop swapper, on avait encore suffisamment la main pour fermer une ou deux applications, ça ne s’écroulait pas d’un coup.

    Mais c’est peut-être dû à la nature des applications : un certain nombre d’onglets qui turbinent à fond accèdent sûrement plus à leur mémoire qu’un traitement de texte dans lequel tu as chargé un très gros document : quand tu travailles sur la fin, il n’a pas besoin d’accéder au début, donc s’il est dans le swap, ça aura peu d’impact.

    Ou peut-être à l’augmentation des tailles mémoires en jeu par rapport au temps d’accès au disque dur qui n’a pas autant progressé. C’est sûr que le swap fonctionne certainement mieux sur un SSD, si ce n’est que ça n’arrangera pas le SSD à terme.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Comment fonctionne "OOM Killer" et la gestion de la saturation du processeur et de la mémoire ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie du noyau Linux 5.0. Évalué à 5.

    J’ai pas mal d’onglets ouverts, genre plus de 70 avec chromium, qui n’est pas mon navigateur principal (l’extension Lazy Tabs évite qu’il consomme directement la mémoire à lui tout seul), beaucoup plus avec Firefox (configuré aussi pour ne pas charger les onglets avant qu’on y accède ; pas besoin d’extension, c’est dans les préférences). Même sans que les onglets soient chargés, ça fait une certaine consommation à la base. J’ai aussi Thunderbird qui consomme une bonne quantité de mémoire, du fait de pas mal de comptes et de mails dedans. À certains moments, il monte beaucoup en consommation, avant de se décider à redescendre à un niveau plus raisonnable au bout d’un certain temps (je suppose qu’il lance un garbage collector).

    Le problème arrive si j’ai le malheur de charger en même temps plus de trois ou quatre pages/applications qui consomment beaucoup de mémoire et augmentent constamment leur consommation, du genre de Google Street View, ou pire une ou deux comme ça et un site complètement bogué, dont un script a manifestement une fuite mémoire colossale (s’il ne bouffait que du CPU, on pourrait encore soupçonner qu’il fait du minage de cryptomonnaie, mais avec une consommation mémoire délirante, ce serait se tirer une balle dans le pied). Parce que dans le premier cas, quand la consommation mémoire n’augmente pas trop vite, je vois à la jauge mémoire que je me dirige vers un problème et je relance le navigateur avant (à une époque, j’utilisais une extension pour décharger les onglets sur Firefox, mais elle ne fonctionne plus et je n’en ai pas encore cherché d’autre ; qui plus est, même quand on ferme carrément des onglets qui consomment beaucoup, Firefox ne rend pas forcément la mémoire pour autant). Mais quand c’est trop rapide, je n’ai pas forcément le temps. Souvent les scripts contenus dans les pages web sont d’une « qualité » qu’on n’accepterait pas pour un logiciel natif.

    Noscript évite que ça m’arrive souvent, mais il arrive vraiment que je veuille voir certaines pages qui n’affichent rien sans autoriser les scripts, et parfois une mauvaise conjonction de pages lourdes ou pourries fait partir le navigateur complètement en sucette.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Comment fonctionne "OOM Killer" et la gestion de la saturation du processeur et de la mémoire ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie du noyau Linux 5.0. Évalué à 8.

    Donc si tu as un processus qui utilise tout ton CPU en permanence aucun mécanisme n'existe pour le tuer.

    Quand on a que ce problème-là, on ne perd pas la main.

    Quand on n’arrive plus à reprendre la main sur le système, c’est parce qu’il swappe à mort. J’ai parfois le même cas que lejocelyn sur une bécane qui n’a que 4 Go.

    Il fut pourtant un temps où ça ne faisait pas ça. Je me demande si c’est Linux qui gère moins bien le coup, ou les conditions qui se sont dégradées : un seul processus, celui du navigateur (quel qu’il soit ; j’ai essayé avec plusieurs, quand certaines pages pourries font exploser leur consommation de ressources, j’en arrive toujours à la même situation), qui bouffe plus que la mémoire physique à lui tout seul, alors qu’à l’époque, c’était seulement l’ensemble des processus qui dépassait.

    J’ai essayé plus ou moins de swap, sans réussir à éviter complètement la situation (mieux vaut quand même qu’il n’y en ait pas trop, mais si on veut pouvoir mettre le système en hibernation, il en faut malheureusement au moins autant que de mémoire physique).
    Même sans swap du tout, comme le fait remarquer Chris Down au point 6 dans le lien posté plus haut par kna, le manque de buffer fait écrouler les performances en écriture de fichiers et la situation est similaire. Tout au plus le manque de mémoire déclenche-t-il l’OOM killer plus tôt.

    J’ai bien trouvé une solution pour éviter cette situation : lancer le navigateur avec ulimit -v une taille plus petite que la mémoire physique (genre ulimit -v 3000000 firefox &), mais ça se traduit, au moins pour Firefox, par un plantage très sale quand il n’a plus de mémoire. Pas idéal si l’on est en train de faire quelque chose d’important avec (et comme il y a de plus en plus de choses qu’on fait sur le web)…

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Magic SysRq

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie du noyau Linux 5.0. Évalué à 7.

    Il y a une combinaison de touches pour déclencher l’OOM Killer : Alt+SysRq+f… à condition que la prise en charge de ces combinaisons ne soit pas désactivée, ce qui est souvent le cas par défaut (voir le lien précédent pour l’activer).

    Il fut une époque où ça marchait à tous les coups pour moi dans un cas semblable : il supprimait toujours le navigateur du premier coup (si j’avais un autre logiciel qui partait en sucette comme le navigateur à cause de certaines pages pourries, je ne le garderais pas).

    Les dernières fois, ça n’a pas eu trop l’air de fonctionner, je ne sais pas si c’est parce que ça s’est encore désactivé ou parce que l’algorithme préfère maintenant supprimer des processus peut-être moins utilisés, mais pas à l’origine du problème.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # La vraie adresse

    Posté par  . En réponse au journal Lancer un programme sans accès au réseau, merci les espaces de noms réseaux. Évalué à 10. Dernière modification le 05 mars 2019 à 20:00.

    https://www.google.com/amp/s/www.zdnet.fr/amp/actualites/une-zero-day-sur-virtualbox-et-pas-mal-de-grognements-39876125.htm

    https://www.zdnet.fr/actualites/une-zero-day-sur-virtualbox-et-pas-mal-de-grognements-39876125.htm

    Il y a quelques temps, c’était la mode des raccourcisseurs d’adresses, et on se posait des questions à leur propos.

    Maintenant, la mode semble être à utiliser Google — dont on sait qu’il aime amasser les données — comme rallongeur d’adresse. Là, ça me dépasse…

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # urxvt

    Posté par  . En réponse au journal Je ferais tout de même mieux de dormir la nuit.. Évalué à 3.

    urxvt, c’est comme xterm en moins bien, autant utiliser xterm.

    J’ai été méchant avec urxvt, il y a au moins une chose qu’il fait mieux que xterm : il semble faire (comme beaucoup de logiciels récents) une substitution de police en cas de caractère manquant. À moins qu’il n’utilise une version TTF de la police Fixed qui aurait des caractères en plus par rapport à la version bitmap utilisée par xterm ; en tout cas, pour moi, ᵈ et ᵉ, par exemple, s’affichent dedans et pas dans xterm (pour 🌍, 🐧, ou 🐪, ça ne fonctionne pas…).

    Tes problèmes d’affichage de caractères avec urxvt, c’est peut-être seulement qu’il ne trouve pas de police de substitution qui lui convienne (à chasse fixe ?) pour les caractères en question.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Bref, j’ai redésinstallé kitty

    Posté par  . En réponse au journal Je ferais tout de même mieux de dormir la nuit.. Évalué à 4.

    He … Oui encore heureux qu'il n'y a pas de menus … c'est l'idée de ce genre d'outils interface épurée, le minimum de clics/clics, tout est clavier ou fichier …

    J’aime bien avoir un menu pour les trucs dont j’ai rarement besoin. Typiquement les préférences, qu’on change une fois au début (ça n’oblige pas à ce qu’il prenne de la place sur l’écran, s’il se déclenche au bouton droit, ça me va très bien). Surtout que pour les préférences, ça permet de tester un changement sans avoir à relancer le logiciel. Mais je ne suis pas attiré par i3, donc je ne suis peut-être pas le public visé.

    Personne ne reproche à Urxvt de ne pas avoir de menu.

    Allez, moi si. urxvt, c’est comme xterm en moins bien, autant utiliser xterm.

    CTRL+Shift je trouve ça plus naturel qu'on CTRL+B+ au contraire faut faire moins de contorsions, après c'est une historie de goûts j'imagine.

    Ce n’est pas une question d’ergonomie, je ne dis pas que celle de tmux est bonne, même celle de screen est meilleure (Ctrl+a au lieu de Ctrl+b, et puis on n’est pas obligé de relâcher Ctrl avant de taper n pour passer à la « fenêtre » suivante, c’est carrément mieux si on veut les faire défiler ; après, c’est comme pour kitty, ça se configure, j’ai même vu un fichier de configuration pour tmux qui reproduit exactement les raccourcis de screen).

    Ctrl+Alt, c’est indépendant de la disposition. Ctrl+Shift, ça voudrait dire que Ctrl+Shift+‐ correspondrait à Ctrl+_ en Qwerty et Ctrl+6 en Azerty. Sauf si le logiciel se base sur les codes de touches, auquel cas, il faut faire Ctrl+Maj+) en Azerty. Il ne faut pas mélanger les modificatrices utilisées pour produire un caractère différent avec celles utilisées pour les raccourcis clavier. Surtout que si tu utilises un caractère qui est en direct en Qwerty mais pas dans une autre disposition, ça laisse la possibilité à ses utilisateurs d’ajouter Maj ou AltGr pour l’atteindre quand même.

    Oui pour Google Analytics en bas de doc ça fait un peu sale ça en effet, c'est vraiment pas le genre de choses que je m'amuse à regarder avant d'utiliser un logiciel.

    Je n’ai pas spécialement épluché les fichiers avant de les ouvrir avec un navigateur, j’ai eu la surprise de voir uMatrix m’indiquer avoir bloqué quelque chose pour un fichier local.

    Je n'ai pas compris cette histoire de lettres tronquées à vraie dire, je trouve la police très agréable me concernant …

    C’est‐à‐dire que s’il a pris, comme pour moi, la police fixe par défaut que tu as toi‐même configuré, c’est normal que tu la trouves agréable. Moi aussi, sauf que la mienne, il la tronque (quand je réduis la taille, que je trouve trop grande par défaut). Plus moyen de différencier qcalc et gcalc !

    Allez, j’ajoute un défaut sur lequel j’étais passé :
    – l’écriture (tronquée est pas) est moins nette qu’avec mes autres terminaux.

    Typiquement, les vieux terminaux, comme xterm, utilisent des polices bitmap ; le rendu est un peu cranté, mais parfaitement net. Les terminaux récents utilisent plutôt des polices vectorielles et supportent le rendu sous‐pixel (il faut l’avoir activé au niveau des préférences de son environnement graphique), ce qui donne un rendu plus lisse et assez net quand même.

    kitty utilise des polices vectorielles mais ne supporte pas le rendu sous‐pixel, donc le résultat est un peu flou. Il faudrait peut‐être voir si la version TTF d’une police bitmap (il me semble qu’il y en a qui ont été faites pour avoir un rendu bitmap, c’est‐à‐dire non lissé, sur les logiciels qui ne supportent que les polices TTF) permet d’obtenir le même résulat qu’avec xterm.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Bref, j’ai redésinstallé kitty

    Posté par  . En réponse au journal Je ferais tout de même mieux de dormir la nuit.. Évalué à 10.

    J’ai retrouvé dans l’historique de mon shell pacman -Rs kitty, la commande de suppression du paquet de kitty (sous Arch). Je me suis demandé pourquoi, alors je l’ai réinstallé.

    Alors :
    – il n’a pas de menu (même xterm en a) ;
    – le man est nul, il n’aborde ni les raccourcis claviers, ni la configuration ;
    – la doc en HTML contenue dans le paquet appelle Google Analytics !
    – le fichier index.html n’est pas fichu de pointer sur les autres ;
    – l’index de la doc à gauche est tronqué avec mon écran et pas moyen de le faire défiler, il faut dézoomer ;
    – les raccourcis clavier sont pourris (Ctrl+Maj+un caractère, ça part forcément mal : Maj+un caractère, ça en produit un autre ; essayez de faire Ctrl+Maj+[).
    On pourrait considérer que ce ne sont que de petits détails énervants, mais le truc qui tue :
    – une fois que j’arrive malgré tout à réduire la taille de la fonte (il faut reconnaître que le fichier de configuration est assez lisible au moins), le bas des lettres est tronqué, on ne peut pas distinguer g et q !

    Si c’est juste pour avoir un terminal splitté en local, il y a Terminator, avec un menu. En distant, tmux fait le job, avec des raccourcis clavier qui fonctionnent.

    De toute façon, tous les autres émulateurs de terminaux que je connais affichent les lettres sans les tronquer, donc sont préférables à kitty. Enfin, en utilisant une police ayant plus d’espacement vertical (il a je pense pris Monospace, qui est sur mon système un alias sur DejaVu Sans Mono), on pourrait peut-être contourner ce bug.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # « Au service de l'opensource » ?

    Posté par  . En réponse au journal Elphyrecoin : la cryptomonnaie au service de l'opensource est sortie en version 2 . Évalué à 5.

    OK, vu comme ça, on comprend en quoi une cryptomonnaie peut être « au service de l'opensource » (mais pas plus que d’une activité subversive ou même criminelle dans un autre domaine). Ça aurait mérité d’être développé dans le journal.

    Cela dit, il y a déjà des cryptomonnaies établies censées permettre des transactions anonymes, le Dash par exemple (d’après Wikipédia).

    La question de savoir ce que l’Elphyrecoin apporterait de plus reste donc en suspens, ainsi que celle de savoir pourquoi elle serait spécifiquement plus utile à l’opensource qu’à autre chose…

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # « L’éducation populaire, Monsieur, ils n’en ont pas voulu… »

    Posté par  . En réponse au journal Grand débat. Évalué à 5. Dernière modification le 25 février 2019 à 17:47.

    Il est pipé car les gens ne sont pas éduqués politiquement …

    « L’éducation populaire, Monsieur, ils n’en ont pas voulu… » (si vous êtes pressés, ce sujet spécifique commence dans la vidéo entre 46:00 et 53:35, puis reprend à 2:07:00, mais le reste, plus sur la situation actuelle de la Culture, est loin d’être sans intérêt).

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Valeur des données ?

    Posté par  . En réponse au message Récupération données sur un disque dur externe. Évalué à 5.

    J'ai un disque dur externe qui me servait pour faire mes sauvegardes. Je le conservais précieusement et l'utilisais très peu … Je n'arrive plus à récupérer mes données.

    Du coup, les données, c’est juste une sauvegarde ou tu en as perdu par ailleurs et tu n’avais plus que cet exemplaire ?
    Sont‐ce des données reproductibles ou pas, comme des photos de famille (refaire les photos des enfants vingt ans après… ce n’est plus tout à fait pareil) ?

    Si tes données ont vraiment de la valeur, ça peut valoir le coup (c’est cher) de faire appel à une boîte de restauration de données sérieuse*. Le disque dur n’étant pas tombé et ne faisant pas de bruit inquiétant, il y a de bonnes chances que la surface magnétique soit encore en bon état et c’est tout ce qui leur faut.

    * Il y a deux sortes de boîtes de récupération de données :
    – le réparateur qui se présente comme tel, mais qui sait juste récupérer des données d’un système de fichiers compromis sur un disque dur fonctionnel ;
    – la boîte sérieuse, qui maintient un stock de disques durs de tous modèles existant ou ayant existé pour pièces détachées et qui va être capable si nécessaire d’aller jusqu’à remonter en salle blanche les plateaux du tien sur la mécanique d’un autre.
    Un devis peut être payant s’il nécessite du travail, mais il faut éviter une boîte qui fait payer plein pot avant de fournir la liste des fichiers récupérables.

    À une époque, quand on avait « juste » une panne du circuit contrôleur, on pouvait reprendre soi‐même celui d’un autre disque identique et le remettre à la place. Maintenant, avec la densité d’écriture des disques, il paraît que ça nécessite de le ré-étalonner pour que les têtes passent bien sur les pistes.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # P.P.A.

    Posté par  . En réponse au journal Grand débat. Évalué à 10.

    Je suppose le « Parti du Pouvoir et de l’Argent » ou « Parti de la Presse et de l’Argent », formule utilisée notamment dans le documentaire Les nouveaux chiens de Garde.

    Voir pages 4 et 5 de ce document, qui a accompagné la sortie du film.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Une autre époque

    Posté par  . En réponse au journal Le flicage dans l'Open Source. Évalué à 5.

    J'ai l'impression que c'est de mal en pis avec les réseaux sociaux.

    C’est sûrement le moment de sortir des blagues de Coluche pour détendre l’atmosphère… ou peut-être pas…

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Le divertissement ou de la réflexion sur l'évident

    Posté par  . En réponse au journal Grand débat. Évalué à 8. Dernière modification le 23 février 2019 à 12:33.

    Bref, à mon avis, on est dans le pur divertissement, tout ça va partir direct dans un équivalent /dev/null

    Tu es négatif.
    Je suis certain que s’il y a des contributions en nombre significatif qui vont dans leur sens (comme réduire le nombre de fonctionnaires), ils vont les retenir.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Ça dépend de l’éditeur

    Posté par  . En réponse au message impossible de modifier un exécutable lorsqu'il est en exécution . Évalué à 4.

    Quand on sauvegarde avec un éditeur, il peut soit :

    1. réécrire le fichier en place, mais s’il y a un problème au moment de l’écriture, le fichier peut être incohérent ;
    2. écrire dans un nouveau fichier, puis une fois que celui-ci est complètement écrit sans erreur, remplacer l’ancien par lui.

    Je pense que la grande majorité des éditeurs récents font le deuxième choix.

    Si un éditeur fait le premier choix, le fichier sera changé en cours d’exécution par un interpréteur qui le lit ligne par ligne.
    En éditant le fichier avec vi, j’obtiens le même comportement que cosmoff. Ce qui m’étonne, ce n’est pas tant que bash ligne le fichier ligne par ligne (il conserve des caractéristiques du Bourne shell, qui date d’une autre époque ; enfin c’est quand même déjà étonnant), que le fait qu’il ne verrouille même pas le fichier avec interdiction d’écriture pendant qu’il l’exécute !

    Si un éditeur fait le deuxième choix, bash continue de lire le fchier d’origine (même s’il est supprimé du système de fichiers et plus visible dans le répertoire, il est maintenu tant qu’un processus le garde ouvert).
    Si j’édite le fichier avec vim, l’exécution n’est pas modifiée.

    Peut-être certaines distributions ont-elles un lien sur vim à la place de vi, et dans ce cas toujours le comportement comme si le fichier n’avait pas été modifié en cours d’exécution.

    Cela dit, je n’avais jamais remarqué cette caractéristique de bash, probablement parce que j’évite d’utiliser vi (celui d’origine) et que je n’utilise probablement pas régulièrement autre chose qui ait le même comportement.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # L’heure romaine

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Etes-vous pour rester à l'heure d'été ou à l'heure d'hiver ?. Évalué à 4.

    L’heure romaine : le jour est divisé en douze heures du lever au coucher du soleil.

    Je suppose que vous avez deviné le « truc » : les heures ne sont pas aussi longues en hiver qu’en été (ni la nuit que le jour)…

    Comment ça, ce n’est pas pratique ? Ça n’a pas empêché les Romains de construire des monuments et des ponts qui ont résisté jusqu’à notre époque (y compris à des crues violentes), donc ça ne peut pas être si mauvais que ça.
    Que restera‐t‐il de ce que nous faisons actuellement dans deux mille ans, à part de la pollution ?

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Il faut essayer !

    Posté par  . En réponse au message choix d'un linux. Évalué à 3.

    Bonjour,

    La plupart des distributions actuelles fournissent une image live permettant de démarrer directement la distribution à partir d’une clé USB.

    Le mieux, c’est d’en profiter pour les essayer, histoire de voir si ton matériel est bien supporté, si l’environnement graphique est lourd (en occupation mémoire et en réactivité) ou pas, si l’ergonomie de l’environnement te convient (au delà de leur environnement par défaut, plusieurs distributions fournissent des variantes live avec des environnements différents)…

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Linux, c’est pas pareil

    Posté par  . En réponse au message Opera avec Mint. Évalué à 3.

    Salut Julien_J06,

    Il n'y a pas d'équivalents à apt dans les distributions que tu cites ?

    Si, mais en dehors des noms qui ne sont pas les mêmes, la syntaxe peut aussi être très différente.

    Si on passe sur les noms de commande différents, pour installer un paquet d’un dépôt, c’est similaire (commande install nom_du_paquet) sur Debian/Ubuntu, Fedora et openSUSE (et pas du tout sur Arch Linux et Gentoo). Par contre, pour des opérations moins simples, c’est moins simple

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # apt install ./opera-stable….deb

    Posté par  . En réponse au message Opera avec Mint. Évalué à 3.

    J'ai essayé rapidement […] et ça ne passait pas, pour info.

    Je viens d’essayer sur une Xubuntu 18.04.
    Ça ne passe pas si on n’indique qu’un nom de paquet, mais ça passe si on indique un chemin (peut-être fait-il la différence sur la présence de la barre oblique), en tout cas sur Ubuntu.

    Donc si l’on est dans le répertoire où l’on a téléchargé le fichier, apt install opera-stable….deb ne marchera pas, mais apt install ./opera-stable….deb marchera.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Linux or not Linux ?

    Posté par  . En réponse au message Opera avec Mint. Évalué à 2.

    La méthode dite "en ligne de commande" est universelle, ou tout du moins transposable sur toutes les versions de linux

    Euh… ça m’étonnerait qu’elle fonctionne sur mon Arch Linux, ou sur Fedora, openSUSE, Gentoo, Void Linux… Peut-être faut-il prévenir leurs développeurs que ce ne sont pas des « versions de Linux ».

    Cela dit, tu es sûrement de bon conseil : comme beaucoup de gens confondent Linux et Ubuntu, il y a de bonnes chances que Tapinabule ait une Ubuntu.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Il faudrait essayer…

    Posté par  . En réponse au message Opera avec Mint. Évalué à 2.

    il est possible qu'il existe des hooks pour apt qui permettraient ça…

    Peut-être pas, je suis sûr qu’il y a une distribution qui permet d’installer indifféremment avec la même commande un paquet du dépôt ou local, mais je dois confondre avec Fedora. Je l’ai beaucoup utilisée, même si ce n’est plus le cas depuis quelques années.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Il faudrait essayer…

    Posté par  . En réponse au message Opera avec Mint. Évalué à 2.

    À ma connaissance, apt install ne peut installer qu'un logiciel provenant d'un des dépôts configurés dans /etc/apt/sources.list ou /etc/sources.list.d/mondepot.list (la page de manuel est floue sur le sujet, cela dit).

    J’avais un doute… Il me semble l’avoir déjà fait, mais je peux me tromper. Pour être sûr, il faudrait essayer. Pour essayer, il faudrait avoir une Ubuntu ou une Debian sous la main, ce qui n’est pas le cas d’où j’écris (j’en ai au boulot, mais je n’y suis pas)…

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Une rolling release… sans le risque de se retrouver bloqué au démarrage

    Posté par  . En réponse au journal Mon retour sous KDE. Évalué à 4. Dernière modification le 13 février 2019 à 23:07.

    D’après un de mes collègues qui l’a installée (je n’ai pour ma part essayé que la version live), elle utilise btrfs, fait un snapshot à chaque mise à jour, et permet de booter sur le snapshot précédent juste en le sélectionnant au démarrage.

    Ça lève la petite incertitude, typique d’une mise à jour avec une distribution en rolling release comme Arch, d’un gros bug upstream qui empêcherait le démarrage sur ton matériel (c’est quand même rare, ça a dû m’arriver une fois en plusieurs années, un gros bug du pilote du noyau par rapport à ma puce graphique) et obligerait une intervention un peu difficile (démarrer en mode rescue voire sur une clé USB, downgrader le paquet fautif…).

    D’un autre côté, ça demande sûrement plus de place disque et de faire du ménage sur btrfs (supprimer les vieux snapshots et certains trucs à faire de temps en temps sur btrfs dont je ne me rappelle plus) ; cela dit, sur Arch, il faut faire le ménage du cache de paquets.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Attention !

    Posté par  . En réponse au message Opera avec Mint. Évalué à 8. Dernière modification le 13 février 2019 à 22:40.

    Bonjour,

    J'ai trouvé sur des sites des liens de téléchargement "Opera pour Linux"

    Il ne faut surtout pas suivre des liens sur des sites, c’est le meilleur moyen de récupérer un logiciel malveillant en sus ou une version compromise (diffuser une version compromise de navigateur pourrait permettre à des escrocs de récupérer des numéros de carte bleue).

    Soit il est connu du gestionnaire de paquets de la distribution (je rejoins alouali sur le fait qu’il faudrait savoir laquelle c’est pour répondre précisément), dans ce cas le mieux est de l’utiliser pour l’installer.

    Soit il faut le télécharger depuis le site officiel de l’éditeur, https://www.opera.com/. Et l’installer avec une commande du genre (sous Ubuntu, Linux Mint ou Debian ; sous openSUSE, Fedora ou autre, ça va être sensiblement moins facile, le fichier n’est pas au bon format pour elles) :

    cd Téléchargements
    sudo apt install opera-stable….deb

    Après avoir tapé opera, enfoncer la touche Tab (celle juste à gauche de A) pour compléter le nom de fichier.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone