Arthur Accroc a écrit 2055 commentaires

  • [^] # Question de choix

    Posté par  . En réponse au journal Mon retour sous KDE. Évalué à 4.

    Tu retournes l'affaire là … le plombier chez lui sait très bien comment marche un réseau d'eau mais à autre chose à foutre que de jouer de la pince mutliple, pour se servir un verre d'eau, il ouvre simplement le robinet.

    Avant d’emménager, il a le choix entre acheter une maison prête à habiter ou faire construire mais se charger lui-même de la plomberie.

    Idem pour le mécano qui veut utiliser son véhicule pour faire ses courses, il ne va pas commencer par remonter la batterie, le carbu etc .. il a autre chose à faire il veut que son véhicule fonctionne simplement en mettant la clé dedans.

    Pour se procurer une voiture, il a le choix d’en acheter une neuve, ou de restaurer lui-même un modèle de collection.

    Peut-être ferais-tu le choix à leur place d’acheter une maison clés en main et une voiture neuve, mais ce n’est pas le choix de tous.

    Mon père travaillait dans le bâtiment, il a construit sa maison lui-même avec l’aide d’amis.

    C’est moins évident pour quelqu’un qui n’est pas de la partie, mais il y a des non professionnels qui entretiennent et réparent leur voiture eux-mêmes (probablement moins avec les voitures récentes, elles sont faites pour éviter ça…). J’ai même un ami qui n’est pas du bâtiment et qui a construit sa maison lui⁻même (il a mis beaucoup de temps pour la finir complètement…).

    Se monter un Linux from scratch, ce n’est rien à côté de construire une maison. Et s’installer Arch Linux, encore moins.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Rolling ou pas

    Posté par  . En réponse au journal Mon retour sous KDE. Évalué à 3.

    J'suis loin d'être débutant ou un "utilisateur de base" … Je suis un utilisateur plutôt expert mais pour autant, je n'ai aucune envie de me faire chier,on PC est un outil de travail et non pas la cible de mon travail. Je veux installer mon OS 5 minutes chrono en faisant next, next et next.

    Du coup, tu te mets quand même en position d’utilisateur de base (du point de vue système). C’est pas honteux, hein ! On est tous utilisateur de base de quelque chose. On a le droit d’utiliser un robinet sans vouloir devenir plombier et on peut être pilote de course sans savoir démonter et remonter un moteur.
    Mais du coup, Arch n’est pas le bon choix par rapport à tes attentes.

    Je ne m’enlèverai jamais de l'idée qu'une rolling c'est nettement moins béton qu'une stable Debian, Ubuntu ou Mint

    Peut-être. Par contre, quand on fait la mise à jour de version de distribution pas rolling, on a intérêt à avoir une sauvegarde !

    J’ai vu assez souvent des mises à jour d’une version d’Ubuntu à la suivante bloquer au milieu et laisser le système complètement cassé (peut-être nettement moins avec les versions récentes qu’avec le passage de la 12.04 à la 14.04). Sans compter qu’une fois que ça marche, on se retrouve avec des plaisanteries comme des services qu’on n’avait sciemment pas installés ou activés dans l’ancienne et qui sont activés alors qu’ils ne sont pas configurés (par exemple, avec le passage de la 16.04 à la 18.04, systemd-timesyncd qui prend le pas sur ntpq qui était lui bien configuré).

    Sous Fedora, avec l’ancien système de mise à jour de version, le blocage qui laissait le système tout cassé était encore bien plus fréquent que sous Ubuntu ; plus qu’un incident, c’était un grand classique. Avec le nouveau, il faut juste avoir beaucoup de place dans /var pour héberger tous les paquets qu’on avait installés sur l’ancienne (et faire un peu de nettoyage à la main à la fin), mais c’est beaucoup plus fiable.

    Quoiqu’il en soit, c’est quand j’en ai eu marre d’essuyer les plâtres des mises à jour de version ou de réinstaller que je suis passé à Arch pour mon usage personnel. Non pas que ça fasse moins de problèmes à gérer, mais ils sont répartis dans le temps. Ça m’évite d’avoir à trouver un moment où j’aie beaucoup de temps disponible et pas trop besoin de l’ordinateur pour faire une mise à jour majeure.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Le rapport avec la choucroute

    Posté par  . En réponse au journal Mon retour sous KDE. Évalué à 2.

    Les distro classiques sont pas LTS, et des merdes j'en ai eu aussi un paquet avec. Les dernières exaspérations en date, c'est Fedora-KDE, une expérience horrible : une dizaine de bugs particulièrement pénibles rencontrés en 30 min, donc 5 côté KDE.

    En même temps, choisir Fedora pour utiliser KDE, c’est comme aller à Marseille pour manger de la choucroute. Les développeurs de Fedora s’investissent sur Gnome, pas sur KDE.

    Certains environnements privilégient la stabilité à la nouveauté et sont assez rarement cassés, quelque soit la distribution, mais pour Gnome et KDE, c’est mieux si les développeurs de la distribution sont prêts à passer du temps dessus.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Arch et dérivées

    Posté par  . En réponse au journal Mon retour sous KDE. Évalué à 4.

    Deux tentatives en plusieurs année, une fois une Arch, crash après une update … et récemment donc Manjaro dont j'étais super content, j'aime bien avoir tout up to date … jusqu'a un crash de l'environnement de bureau après une update également.

    Principe de base d’une rolling-release : en suivant quasiment toutes les versions d’upstream, tu n’en rates quasiment aucun des bugs (à part bien sûr ceux qui sont détectés et corrigés avant les versions finales, heureusement)… Dans une distribution classique (non rolling), les logiciels n’ont pas forcément moins de bugs, mais ils ne changent pas.

    Si tu ne fais rien, Arch conserve les paquets qui ont été installés dans le cache, afin de permettre de downgrader en cas de souci. Évidemment, si tu ne purges jamais (pacman -Sc), à un moment, ça pose un problème de place…

    Mon conseil, c’est de purger le cache des paquets avant de faire la mise à jour (et surtout pas juste après).
    En cas de souci après la mise à jour, tu sais que ça vient d’un des paquets qui sont en doublons et qu’il faut essayer de les downgrader en commençant par ceux qui semblent le plus liés au problème.

    Toutefois sans sauvegarde de ton répertoire utilisateur, ça ne te met pas à l’abri d’un logiciel qui pourrit lui-même sa configuration…

    Et puis quand c’est le noyau qui pose problème et ne démarre même pas (c’est rare, mais il arrive qu’un pilote devienne incompatible avec la version d’un de tes matériels), comme Arch ne conserve pas l’ancienne version, il faut être capable de démarrer sur le système live (celui qui sert pour l’installation), monter le système du disque, passer en chroot et downgrader le noyau.

    Qui plus est, il faut vérifier sur le site qu’il n’y a pas de mise à jour délicate demandant une intervention ou au moins arriver à se débrouiller avec les problèmes signalés par pacman (il y a intérêt à en comprendre les messages ; mieux vaut vérifier sur le site).

    En résumé, Arch et les distributions qui en sont dérivées demandent une certaine maîtrise ou un certain investissement pour acquérir celle-ci.

    Avec la maîtrise suffisante, je pense qu’on peut espérer n’installer Arch qu’une seule fois pour toute la durée de vie d’une machine. Cela dit, la machine vieillissant, si on se retrouve dans une situation comme un chipset nVidia mal supporté par nouveau et plus par les dernières versions du pilote propriétaire, on peut devoir se rabattre une autre distribution, juste pour la présence du pilote souhaité.

    Enfin bref, Arch n’est pas faite pour l’utilisateur de base qui veut juste un système qui fonctionne en trois clics. D’ailleurs, elle n’a plus d’installateur (officiel), ni graphique, ni même en mode texte (juste des instructions pour installer « à la main »), je pense que ça clarifie la situation… jusqu’à ce que des débutants installent une dérivée qui a un installateur graphique.

    Quant à la fiabilité des autres distributions, y compris LTS, elle se discute aussi. Apparemment, sous Ubuntu 18.04 LTS, la LED Verr. Maj. ne fonctionne plus dans les consoles texte. Au boulot, on en a aussi deux, sur des portables de marques différentes, qui depuis peu gèlent quand l’écran se met en veille depuis peu (on n’a pas encore eu le temps de trouver si c’est un problème logiciel ou matériel).

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: on est vendredi

    Posté par  . En réponse au message Linux sous Windows (non fonctionnel). Évalué à 1.

    Si tu veux des logiciels à jours, quite à parfois tomber sur des bugs, je te conseille plutôt arch , et je te conseillerai plutôt l'installateur zen (mais il en existe d'autres)

    Arch est ma distribution de prédilection, mais openSUSE Tumbleweed fait aussi l’affaire pour avoir des logiciels très à jour et elle est plus abordable pour des débutants.

    Cela dit, merci de l’info sur l’existence d’installateurs graphiques pour Arch.

    Le défaut d’openSUSE, c’est peut-être pour trouver de l’aide en français : elle semble boudée en France.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # KDE… rolling release…

    Posté par  . En réponse au journal Mon retour sous KDE. Évalué à 6. Dernière modification le 09 février 2019 à 06:40.

    Une distribution qui a depuis longtemps un très bon support de KDE : openSUSE. C’est son environnement graphique par défaut, avec une intégration supérieure à la normale (par exemple, des applications comme Firefox et LibreOffice sont modifiées pour utiliser le dialogue de fichiers de KDE), et il y a des contributeurs à KDE parmi ses développeurs.

    Depuis quelques années, elle a une déclinaison rolling release : openSUSE Tumbleweed.

    Quand je l’ai essayée (la version Tumbleweed) l’année dernière pour voir si un portable tout récent supportait Linux (bien que la dernière Ubuntu gelait au démarrage dessus), j’ai plutôt eu une bonne surprise, notamment concernant son ergonomie. Malgré ma réticence pour KDE, si je devais choisir entre elle et l’environnement par défaut d’Ubuntu ou pire un Gnome 3 vanilla, il n’y aurait pas photo. Qui plus est, elle tournait parfaitement sur le fameux portable.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Framebuffer

    Posté par  . En réponse au message Lenteurs terminal. Évalué à 2.

    Je soupçonne le mode graphique des consoles texte Linux, dit « framebuffer ».

    Quand il a été développé, l’utilisation courante de Linux était plutôt avec X11. Donc la performance n’a sûrement pas été une priorité par rapport à la simplicité, pour la compatibilité (ça doit fonctionner même avec un chip graphique non supporté, en mode VESA), la robustesse, le temps de développement…

    À ce qu’il me semble, les *BSD utilisent toujours le mode texte des cartes graphiques pour leurs consoles, ce qui explique la rapidité.

    Sous Linux aussi, il était bien plus rapide (au prix d’un affichage plus grossier avec assez peu de colonnes et de lignes de caractères).

    Il a longtemps été possible de l’utiliser en ajoutant par exemple vga=80x25 aux paramètres du noyau Linux dans le gestionnaire de démarrage, mais je ne sais pas si ça l’est encore maintenant, à moins de ne pas utiliser X : les consoles sont plus étroitement liées au pilote graphique utilisé pour X.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Avec Xfce et XScreenSaver

    Posté par  . En réponse au journal Petits détails du quotidien. Évalué à 2.

    Je viens de tomber sur un petit truc qui montre qu'il est compliqué de lécher l'expérience utilisateur.

    Ça n’a peut-être pas bon goût, non plus. ☺

    L'utilisateur inattentif appuie sur l'interrupteur pour allumer la machine dans tous les cas. Ayant choisi dans Plasma que cet évènement déclenche une suspension, cela le met en veille quand seulement l'écran était en veille.

    Ce n’est pas mon réglage habituel (je préfère que ça m’affiche une fenêtre demandant quoi faire), mais j’ai essayé le même réglage que toi avec Xfce et XScreenSaver, et quand XScreenSaver s’est déclenché, l’appui sur le bouton réveille l’écran et ne déclenche pas la mise en veille (XScreenSaver l’intercepte manifestement). Par contre, même une fois l’écran rallumé, il ne semble pas y avoir moyen de la déclencher immédiatement sans déverrouiller d’abord.

    Bon, programmer exactement le comportement que tu souhaites semble plus faisable avec un économiseur d’écran qui communique avec la gestion d’énergie, donc intégré à l’environnement (ce n’est pas le cas avec Xfce, qui ne fournit pas son propre économiseur d’écran). Bonne chance avec le rapport de bug pour Plasma.

    Sinon, avant la mode actuelle de la disparition des touches des claviers, il y a eu celle qui consistait à leur ajouter des touches multimédia. Certains claviers ont ainsi une touche dédiée à la mise en veille. Il est possible aussi au niveau de beaucoup de BIOS de paramétrer si les prises USB sont actives en veille et si un appui sur le clavier réveille la machine. C’est plutôt pratique : la touche de mise en veille pour mettre en veille, toute autre touche pour réveiller ; directement au clavier, sans risque lié à un mauvais paramétrage du bouton de mise en route.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Thomson, pas un cadeau

    Posté par  . En réponse au lien Endless OS simple rapide convivial pour remplacer Windows sur un PC THOMSON Neo avec processeur ATOM. Évalué à 4.

    C’est déjà bien d’avoir réussi à installer des distributions dessus : sur un modèle à peine plus vieux, ça coinçait à cause d’un UEFI 32 bits. La plupart des distributions ne supportent que l’UEFI 64 bits, parce que normalement les machines récentes sont en 64 bits avec un UEFI 64 bits aussi, et que les plus anciennes n’avaient pas d’UEFI.

    C’était spécifique à ces ordinateurs bas de gamme de marque Thomson. Pour à peine quelques dizaines d’euros de plus, on trouvait un ordinateur d’une autre marque sans ces problèmes.

    Je ne sais pas si les Thomson sont enfin passés à un UEFI 64 bits ou si ce sont les distributions qui ont ajouté le support de l’UEFI 32 bits. Mais dans le doute, j’éviterais d’en acheter.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Tutoiement

    Posté par  . En réponse au journal En Francilie, on aime les oignons !. Évalué à 3.

    c'est un texte destiné à une audience publique donc dans ce contexte-ci l'utilisation de "vous" tient place de deuxième personne du pluriel (Les gens)

    La salle est toute petite, il ne veut qu’un seul gen…

    →🚪

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # À l’ancienne

    Posté par  . En réponse au message "Unresponsive script" : limiter Firefox. Évalué à 3.

    man bash
    /ulimit

    À noter que -m ne semble pas fonctionnel.
    C’est -v qu’il faut utiliser pour limiter la mémoire.

    Par exemple, pour limiter firefox à 2 Go de mémoire, le lancer avec un script contenant :

    #!/bin/bash
    
    ulimit -v 2097152
    exec firefox

    À noter que Firefox se vautre très salement quand il atteint la limite de mémoire. Ça peut être gênant si c’est au moment où tu es en train de faire quelque chose d’important (vu que de nos jours, on fait de plus en plus de trucs depuis un navigateur)…

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Signature des paquets ???

    Posté par  . En réponse au lien Un méchant bug de sécurité identifié et corrigé dans Linux apt. Évalué à 4.

    La signature des paquets ne devrait‐elle pas protéger contre tout paquet illégitime ?

    Si quelqu’un substitue un paquet signé par un paquet malveillant, à moins qu’il n’ait récupéré une clé publique de la distribution ou cassé l’algorithme de signature, son paquet ne peut pas avoir de signature valide.

    Ou alors les paquets .deb ne seraient‐ils pas signés ?

    J’avais pourtant cru comprendre avant qu’Arch mette en place la signature de ses paquets en 2012 qu’elle était en retard à ce sujet sur les distributions majeures.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Clé USB amorçable

    Posté par  . En réponse au message Installation .uefi. Évalué à 2.

    Sur la façon de créer depuis Windows une clé USB amorçable, il y a par exemple une indication .

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Contenu de la clé USB

    Posté par  . En réponse au message Installation .uefi. Évalué à 5. Dernière modification le 16 janvier 2019 à 00:43.

    Bonjour,

    Lorsque je met ma clef USB elle est introuvable dans mon BIOS.

    Le plus probable, c’est qu’elle n’est pas préparée comme il faut.

    Il faut une distribution qui fournit une image bootable depuis une clé USB, y compris en UEFI. Laquelle essaies-tu ?

    Il faut bien que cette image soit copiée en brut sur la clé USB et pas juste comme un fichier sur le système de fichiers existant de la clé.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Demande de précisions, quelques réponses

    Posté par  . En réponse au message Je n'arrive pas à installer LUBUNTU sur un vieux ordinateur. Évalué à 3.

    Je souhaiterais passer sur LINUX. J'ai donc récupéré un vieil ordinateur portable HP "Pavilion N5311"pour tester LINUX. J'ai compris qu'il fallait une version très légère, je suis tombé sur LUBUNTU apparemment qui conviendrait, à priori.

    Je ne connais pas spécialement ce modèle d’ordinateur. Il est vieux comment ? Notamment, combien a-t-il de mémoire, quel processeur a-t-il ?

    Parce que s’il n’a qu’un processeur 32 bits (c’est à craindre si le BIOS ne permet pas de démarrer sur USB), la dernière Lubuntu ne fonctionnera pas dessus, elle n’est que 64 bits.
    Le type de processeur, la quantité de mémoire, la taille du disque conditionneront la distribution Linux qu’on pourra éventuellement mettre dessus.
    À part Debian, je ne sais pas s’il reste encore beaucoup de distributions Linux qui proposent encore une version 32 bits. À moins que ça n’ait changé, une Debian est par contre moins triviale à installer qu’une Ubuntu.

    J'ai essayé avec un CD gravé avec une image ISO, mais ça ne marche pas non plus malgré le démarrage sur CD de l'ordinateur. Je penses que c'est à cause du MAC qui à gravé le CD ; peut-être une incompatibilité.

    Il n’y a pas de raison que la machine qui a gravé cause une incompatibilité. Par contre, il faut absolument que l’image ISO soit gravée en brut sur le CD avec un logiciel qui permet cela et pas comme un fichier dans le système de fichiers du CD.

    Il faut aussi que le BIOS du PC soit paramétré pour démarrer le CD avant le disque dur.

    Peut-on ramener l'installation par USB dans WIndows et après lui demander de s'exécuter au démarrage ?

    C’est peut-être possible, mais sûrement très complexe.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # KDE

    Posté par  . En réponse au journal Gnome et Ubuntu. Évalué à 4.

    Ça fait longtemps que je ne suis KDE que de très loin, mais j’avais plutôt l’impression que c’était dès que tout fonctionnait correctement : un bon changement de version et paf, de nouveaux bugs tout frais dans l’environnement et un tiers des applications qui ne fonctionnent plus, le bonheur retrouvé.

    Ou peut-être dès que l’ouverture de session prend moins de temps que le démarrage du système.

    J’ai été un utilisateur satisfait de KDE 1 (sous Mandrake Linux). Je trouvais que son ergonomie justifiait les plantages occasionnels (d’autant plus que KDE était malgré tout plus stable et nettement plus utilisable que le Gnome pré version 1 de l’époque). Je n’espérais pas de fonctionnalité supplémentaire, juste la correction des bugs et en second lieu l’amélioration du temps d’ouverture de session. C’est dire si mes attentes étaient éloignées des objectifs des développeurs. Bien sûr, c’est leur logiciel, ils font ce qu’ils veulent. Pour ma part, je suis repassé à fvwm95, avant d’utiliser icewm, puis quelques années plus tard Gnome 2.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # C’est SMART

    Posté par  . En réponse au message lecture seule. Évalué à 4.

    Le système passe aussi un disque en lecture seule quand il présente un problème matériel.

    À voir avec smartctl -a /dev/sda (à supposer qu’il soit bien en sda) ou mieux avec gsmartcontrol (dans l’onglet Attributes, quand on met le pointeur sur un attribut, il apparaît une info-bulle avec une explication de ce à quoi il correspond).

    La dernière possibilité serait qu’il y ait des erreurs de communication. Ça arrive plutôt sur des fixes, et ça s’arrange souvent simplement en débranchant et en rebranchant les connecteurs du câble SATA. Mais dans ce cas encore plus que dans le précédent, c’est tout le disque qui serait passé en lecture seule, pas qu’une partition.

    Si tu vois quelque chose d’anormal dans les données SMART, il est peut-être le temps de recopier les données sur un nouveau disque.

    Sinon, démonter la partition et forcer sa vérification (e2fsck -f) me semble la meilleure idée.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Parallèle entre Gnome et l’Univers

    Posté par  . En réponse au journal Gnome et Ubuntu. Évalué à 9.

    Citation du Dernier restaurant avant la fin du monde :

    D'après une théorie, le jour où quelqu'un découvrira exactement à quoi sert l'Univers et pourquoi il est là, ledit Univers disparaîtra sur-le-champ pour se voir remplacé par quelque chose de considérablement plus inexplicable et bizarre.

    Selon une autre théorie, la chose se serait en fait déjà produite.

    On voit passer relativement régulièrement des messages disant que l’utilisabilité de Gnome 3 s’améliore et s’est beaucoup améliorée depuis la première version.

    Ce qui me dissuade malgré tout de tenter de me remettre à Gnome (en plus du fait qu’il est trop lourd pour certaines de mes machines), c’est la crainte que le jour où il n’aura plus de défaut d’utilisabilité, ledit Gnome sera jeté sur‐le‐champ pour se voir remplacé par quelque chose avec une ergonomie considérablement plus inexplicable et bizarre.

    D’ailleurs, la chose s’est en fait déjà produite.

    Bien avant le jetage de Gnome 2, le sport des développeurs de Gnome a longtemps été de remplacer le gestionnaire de fenêtres dès qu’il gérait l’aimantation pour leur placement (avec les bords de l’écran et les autres fenêtres) par un qui ne le faisait pas.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Virer Macron

    Posté par  . En réponse au journal Nouvelle version de Notepad++. Évalué à 10.

    Version politique qui exprime son soutient au mouvement de protestation sociale dit des « gilets jaunes » qui a lieu en ce moment en France.

    Oui, mais a-t-il été jusqu’au bout des revendications du mouvement et viré le macron ?

    Si vous copiez-collez ā dans Notepad++, le macron apparaît-il quand même ?

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Notepadqq

    Posté par  . En réponse au journal Nouvelle version de Notepad++. Évalué à 3.

    Sinon il existe pour Linux Notepadqq qui est l'équivalent

    Merci de l’info.

    mais en moins bien je trouve (il y a des trucs qui manquent comme commenter).

    D’un autre côté, il a d’origine des thèmes de couleur avec fond noir et couleurs d’écriture claires (donc un bon contraste). C’est ce qui me fatigue les moins les yeux, donc à mon goût, ça le rend déjà supérieur à beaucoup d’éditeurs, qui ne proposent pas ça.

    Il lui manque, comme à presque tous les éditeurs, une option d’affichage des espaces insécables, ce qui rend la programmation en utilisant la disposition Bépo plus risquée, du fait de l’espace insécable (et bientôt l’espace insécable fine) en Maj+Espace. Il y a moyen d’éviter le risque en matérialisant les espaces normales, mais c’est plus lourd visuellement.

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  • [^] # Re: Fichier corrompu

    Posté par  . En réponse au message Récupération de données sous linux : ext2, ext3, ext4, .... Évalué à 2.

    on m'a demandé si il y a une solution pour tester sur un disque si des fichiers sont corrompus.

    La solution fiable, comparer avec l’original si c’est une sauvegarde, la sauvegarde si c’est l’original (avec diff -r par exemple).
    Sinon, vérifier le checksum si on en a un (ça m’arrive d’en faire ; sinon, même si on a une sauvegarde, le jour où l’original et la sauvegarde diffèrent, à moins d’avoir eu un problème clair avec un des disques, c’est difficile de savoir quelle version est la bonne).

    En dernier recours, si le disque est montable sans faire de fsck, le monter en lecture seule et faire une copie des fichiers. Une erreur devrait s’afficher pour les fichiers incohérents… mais pas forcément pour les fichiers incomplets (un fichier peut être incomplet, mais cohérent, selon le moment où l’écriture a été interrompue). Bon, je ne sais pas si ça mènera très loin.

    Un fsck devrait permettre de récupérer certains fichiers grâce au journal (pour un système de fichiers journalisé), mais d’autres resteront certainement incomplets (ou carrément absents s’ils n’ont été écrits que dans le cache avant déconnexion du disque), même si a l’arrivée, il seront tous rendus cohérents du point du vue du système de fichiers.

    Ça peut être intéressant de regarder les dates de modification des fichiers, mais la date n’est peut-être mise à jour qu’à la fin d’une écriture…

    Suivant le format d’un fichier, certains logiciels destinés à lire ce format afficheront sur la sortie d’erreur (pour peu qu’on les ait lancé en ligne de commande) si le fichier a été tronqué ou si son contenu est incohérent.

    Bon, ce ne sont que quelques pistes, pas miraculeuses.
    S’il y a eu un nombre assez important de déconnexions étalées sur une période assez longue, eh bien… bon courage !

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  • [^] # Re: Risque juridique ?

    Posté par  . En réponse au lien Debian Buster : le choix du thème graphique soumis au vote. Évalué à 2. Dernière modification le 25 décembre 2018 à 05:55.

    Le monde devient fou, mais là, quand même, il y a juste un titre…
    Et puis l’intéressé ne semble pas avoir publié quelque chose dessus.

    En toute logique (oui, je sais…), je craindrais plus pour Debian un risque par rapport à l’utilisation des noms des personnages de Toy Story.
    Il y en a qui ont utilisé un nom en -ix, ils ont eu des problèmes (par contre, je n’arrive plus à trouver de lien sur l’affaire Mobilix).

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Espace, mc, sshfs

    Posté par  . En réponse au message Impossible d'effacer un dossier. Évalué à 2.

    Je vois donc qu'avant le nom du dossier "Hankow…" il y a un espace qui doit être un caractère bizarre.

    Pas forcément, probablement juste l’espace ASCII classique, mais qui fait partie du nom (il ne fallait pas l’y mettre !).

    Sinon, connais-tu Midnight Commander (mc) ? Indication pour commencer à l’utiliser : les chiffres indiqués sur la ligne du bas correspondent aux touches de fonctions.

    sshfs peut être intéressant aussi : une fois le répertoire monté sur ton ordinateur local, tu peux en modifier le contenu avec ton navigateur de fichiers graphique habituel.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Risque juridique ?

    Posté par  . En réponse au lien Debian Buster : le choix du thème graphique soumis au vote. Évalué à 2.

    Précisions intéressantes, mais quel est le risque juridique pour un lien (sur un contenu non commercial) avec un titre somme toute descriptif et neutre ?

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Il y a un script pour ça

    Posté par  . En réponse au message Chiffrer plusieurs disques avec LUKS. Évalué à 3.

    Je sais pas s'il est possible d'utiliser "vraiment" le même mot de passe.

    Sous Debian et dérivées (je l’ai testé sous Ubuntu), il y a un script pour ça (il retient le mot de passe tapé pour le premier déchiffrement) : /lib/cryptsetup/scripts/decrypt_keyctl, voir notamment cette page.

    Comme l’indique une remarque dans la réponse, avec systemd le mot de passe est perdu entre l’exécution de l’initramfs et la suite. Donc à partir du moment où ta partition root est chiffrée, il faut déchiffrer les autres depuis l’initramfs aussi pour ne pas avoir à taper le mot de passe deux fois.

    Donc, ton /etc/crypttab devra ressembler à ça (avec comme UUID ceux des partitions contenantes des partitions chiffrées) :

    root UUID=... none luks,discard,keyscript=decrypt_keyctl,initramfs
    home UUID=... none luks,discard,keyscript=decrypt_keyctl,initramfs
    

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone