Arthur Accroc a écrit 2055 commentaires

  • [^] # Et Doom ?

    Posté par  . En réponse au lien La sécurité des robots-cuisine connectés. Évalué à 7.

    Font-ils tourner Doom ?

    S’ils coûtent plus de 1000 € et ne font même pas tourner Doom… ☺

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Monter les partitions

    Posté par  . En réponse au message disque externe. Évalué à 2.

    Salut,

    /dev/sdb2 10G 7,3G 2,8G 73% /media/sammutjl/RECOVERY

    Ça ressemble à une partition de restauration de Windows. Ce n’est peut-être pas le plus important pour toi, sauf si tu veux remonter le portable sous Windows avec un autre disque (ce qui n’est pas forcément facile à partir de la partition de restauration du disque d’origine).

    /dev/sdb5 2,5G 1,8G 809M 69% /media/sammutjl/MEDIADIREC

    Cette fois, c’est la partition 5 (censément vide d’après la table des partitions) qui s’est montée et pas la 1.

    Cela dit, si ce sont tes données que tu veux récupérer, il est probable qu’elles soient plutôt avec le système sur la plus grande, la 3.

    J’ai essayé une Lubuntu 19.04 et de brancher une clé USB à deux partitions.
    Elles apparaissent dans le gestionnaire de fichiers dans la colonnes de gauche dans la rubrique Appareils, mais elles sont de plus montées automatiquement.

    totof2000 a noté la présence d’au moins un secteur défectueux sur le disque. C’est peut-être ce qui gêne le montage. Ou alors simplement que Windows a été arrêté brutalement et que par conséquent ses partitions n’ont pas été démontées proprement.

    Reprenons, si tu essaies de monter juste la partition 3 avec les commandes suivantes, qu’est-ce que ça donne ?

    sudo mkdir /mnt/part3
    sudo mount /dev/sdb3 /mnt/part3 -o uid=1000 -o ro

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Aller ailleurs ?

    Posté par  . En réponse au journal Michel Serres Bronsonisé. Évalué à 6.

    Ca pue tellement la merde que, personnellement, je considère que la course est déja perdue, et que la seule solution est une fuite en avant : epuiser les dernieres ressources pour conquérir l'espace.

    Mettons (supposition forte) qu’on ait bientôt les technologies pour atteindre un autre système solaire avec une planète à peu près habitable (qu’il faut déjà trouver, hein).

    Tu as vu la taille de l’humanité. Tu penses qu’on aura les ressources pour déplacer tout le monde ? De toute façon, ce ne sera sûrement pas donné et les très riches ne vont quand même pas payer pour déplacer tous les autres (s’ils avaient une telle générosité, ça se verrait déjà).

    À mon avis, la meilleure perspective en suivant cette voie est d’envoyer une toute petite minorité de privilégiés dévaster d’autres planètes (enfin, ils vont peut-être envoyer des grouillots avant pour essuyer les plâtres et préparer leur installation, à moins que des robots puissent faire le job), pendant que les autres devront tenter de survivre sur ce qu’il restera de celle-ci.

    Et ça, c’est si les très riches comprennent qu’il vaut mieux conserver des ressources que de les gaspiller n’importe comment pour faire grossir leur compte en banque.

    Peut-être qu’Elon Musk ou l’un de ses descendants iront vivre sur une autre planète, mais moi, je suis conscient que je finirai ma vie sur celle-ci. Tout le suspens portant sur dans quelles conditions…

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  • [^] # Re: IPv6 sans filtre

    Posté par  . En réponse au lien sortez couverts avec votre Freebox, en IPV6. Évalué à 2.

    Merci de l’info.

    Je ne l’ai pas trouvée, mais c’est probablement lié à l’ancienneté de ma box (Freebox HD ; je suppose que les anciennes Freebox (aussi avec un abonnement moins cher) ne seront pas les premières à disposer d’une nouvelle fonctionnalité, si elles en disposent un jour).

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  • [^] # Re: Monter les partitions

    Posté par  . En réponse au message disque externe. Évalué à 2.

    mkdir: impossible de créer le répertoire «/»: Le fichier existe
    mkdir: impossible de créer le répertoire «/»: Le fichier existe
    mkdir: impossible de créer le répertoire «mnt/part3»: Aucun fichier ou dossier de ce type

    Il ne faut pas mettre d’espace dans /mnt/part3 (ni dans les autres).

    mount: /mnt/part1: /dev/sdb1 déjà monté sur /media/sammutjl/MEDIADIRECT.

    Eh bien il est déjà monté (probablement par le gestionnaire de fichiers), dans /media/sammutjl/MEDIADIRECT. Il suffit donc de remonter à la racine depuis le gestionnaire de fichiers (en appuyant plusieurs fois sur la flèche verte vers le haut), puis de double-cliquer sur media, sammutjl puis MEDIADIRECT.

    Si les autres ont déjà été montés, ils devraient être aussi dans /media/sammutjl.

    The volume may be already mounted, or another software may use it which
    could be identified for example by the help of the 'fuser' command.

    Il semble déjà monté aussi.

    Pour trouver où, je te conseille la commande :

    df -h

    Que t’affiche-t-elle ?

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  • # Chromium

    Posté par  . En réponse au lien Chrome anti bloqueur. Pourquoi je reste sur Firefox.. Évalué à 5.

    On va bientôt voir si Chromium est un projet véritablement libre ou s’il est assujetti à Chrome et Google.

    Sinon, il paraît que maintenant que Google a abandonné le slogan « Don’t be evil. », il a adopté comme slogan « Do the right thing. ». « The right thing » pour qui ?

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  • [^] # Re: gnome-disks

    Posté par  . En réponse au message disque externe. Évalué à 2.

    Ça a juste installé gnome-disks.

    À partir de là, il apparaît peut-être dans un des sous-menu (Système notamment) du menu principal de ton environnement (ce n’est pas sûr vu que tu n’es pas sous Gnome, et puis son nom est peut-être explicité ou traduit).

    Sinon, tu peux toujours le lancer directement sous root (le compte administrateur sous Linux) avec la commande :

    sudo gnome-disks &

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  • [^] # Re: Monter les partitions

    Posté par  . En réponse au message disque externe. Évalué à 2.

    J'ai bien rentré la commande id, et cela m'a donné en début de commentaire uid=1000 et pas 1001.

    Alors, il faut utiliser uid=1000 dans les commandes que j’ai indiquées pour la suite. D’après le résultat de fdisk -l, la partition 4 est une pseudo-partition qui contient la partition, sauf que celle-ci serait vide, donc les commandes suivantes devraient suffire :

    sudo mkdir /mnt/part1 /mnt/part2 /mnt/part3
    sudo mount /dev/sdb1 /mnt/part1 -o uid=1000,ro
    sudo mount /dev/sdb2 /mnt/part2 -o uid=1000
    sudo mount /dev/sdb3 /mnt/part3 -o uid=1000

    ",ro" à la fin de la première commande mount, c’est pour monter en lecture seule, ce qui est plus prudent si tu n’as pas fait de fsck avant. Mais tu peux l’enlever si tu as fait le fsck, ou au contraire le mettre à la fin de toutes les commandes mount si tu n’as pas l’intention d’écrire sur le disque (attention, pas d’espace ni avant ni après la virgule).

    Si tu as des messages d’erreur en retour de ces commandes, indique-nous lesquels.

    Sinon, dans ton gestionnaire de fichiers, tu cliques sur la flèche verte vers le haut jusqu’à ce que le champ à côté affiche seulement /, ensuite, tu double-cliques sur mnt, puis sur part1 pour accéder au contenu de la première partition ou part2 pour la deuxième, etc.

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  • [^] # Re: gnome-disks

    Posté par  . En réponse au message disque externe. Évalué à 3.

    Y-aurait-il un autre chemin ?

    Les commandes :

    sudo apt update
    sudo apt install gnome-disk-utility

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  • [^] # Monter les partitions

    Posté par  . En réponse au message disque externe. Évalué à 2.

    Les entrées de la table de partitions ne sont pas dans l'ordre du disque.

    C’est sans importance (sauf quand on veut modifier le partitionnement).

    Tant que j’y pense, en montant tes partitions avec sudo, elles seront affectées à root et l’accès te sera moins facile… à moins d’ajouter l’option qui va bien pour qu’il te les attribue.

    Entre la commande id, elle t’affichera les détails pour ton utilisateur, la partie utile ici étant le début qui doit ressembler à uid=1001 (j’utiliserai ce nombre comme exemple par la suite ; si tu as autre chose, il faudra adapter).

    Du coup, pour monter tes partitions, des commandes comme la suivante doivent fonctionner :

    sudo mkdir /mnt/sdb1; sudo mount /dev/sdb1 /mnt/sdb1 -o uid=1001

    Éventuellement, pour celle-ci, qui est signalée comme ayant été mal démontée, si tu n’as pas confiance en fsck, tu peux la monter en lecture seule (option -o ro de mount) ; ça te permettra de récupérer le contenu sans risquer de la modifier et donc d’aggraver un éventuel problème (cela dit, il n’y a pas un problème grave à chaque fois qu’une partition est démontée salement ; le plus souvent seuls les derniers fichiers écrits sont perdus ou incomplets) :

    sudo mkdir /mnt/sdb1; sudo mount /dev/sdb1 /mnt/sdb1 -o ro -o uid=1001

    À la suite de cette commande, le contenu de ta partition sera accessible dans /mnt/sdb1.

    Note : tu n’aura probablement pas de problème avec la première partition, mais le montage pourrait rater pour les autres s’il manque les commandes supportant leur système de fichier (certainement NTFS, au pire exFAT) dans ton système.
    Il suffit d’installer les paquets les contenant, mais je ne suis pas sous Ubuntu chez moi et je ne peux donc pas te dire leur nom tout de suite (si quelqu’un qui est sous Ubuntu passe par là…).

    La commande suivante devrait te permettre de trouver le paquet pour ntfs (pour exFAT, faire la même chose avec exfat) :

    sudo apt update
    apt search ntfs

    S’il y en a plusieurs, regarde leurs descriptions avec :

    apt show nom_du_paquet

    Ensuite choisis le paquet qui semble le bon (si tu te trompes, le seul risque est d’avoir un paquet inutile sur ton système et de ne toujours pas pouvoir monter tes partitions), installer le bon paquet avec :

    sudo apt install nom_du_paquet

    N’oublies pas de démonter proprement avant de débrancher le disque :

    sudo umount /mnt/sdb*

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Diverses possibilités

    Posté par  . En réponse au message disque externe. Évalué à 2.

    Il n’y a peut-être rien pour gérer automatiquement les disques USB sur Lubuntu, en tout cas sur ton installation… Est-ce que ça fonctionne avec une clé USB ?

    Le disque est-il visible avec la commande suivante (si tu as un seul disque interne, c’est /dev/sda ; le disque externe serait donc /dev/sdb) :

    sudo fdisk -l

    Si tu ne le vois pas, c’est qu’il y a un problème avec l’adaptateur USB, le disque, la prise USB… Dans ce cas, comme suggéré par totof2000, les dernières lignés affichées par la commande sudo dmesg donneront des indications pertinentes, avec un peu de chance (si ça n’indique rien, c’est que le périphérique n’est même pas détecté).

    Si tu le vois mais qu’il n’a pas d’icône sur le bureau, c’est qu’il n’y a pas de partition montable (fdisk liste aussi les partitions, donc on peut le voir avec) ou qu’il n’y a rien pour gérer ça au niveau de ton environnement graphique.

    Dans ce dernier cas, essaye (éventuellement à adapter suivant le nombre de disques internes et les partitions listées par fdisk pour le disque externe) :

    sudo mkdir /mnt/usb
    sudo mount /dev/sdb1 /mnt/usb

    et quand tu as fini, avant de débrancher le disque :

    sudo umount /mnt/usb
    sudo sync

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  • [^] # Re: Ce que je ferais

    Posté par  . En réponse au message Récupération disque dur externe. Évalué à 3.

    Toutes les méthodes à essayer sont censés seulement lire le disque et jamais écrire dessus

    Pas celle que je propose, puisque je préconise d’abord de réécraser la zone écrasée par l’image disque par des zéros (une occasion de reperdre des données si on se trompe sur la taille — accessoirement, je n’ai pas testé mon indication) pour éviter ensuite que les utilitaires ne perdent du temps avec son contenu, et qu’ensuite si tu valides les partitions que trouve testdisk, il réécrit la table des partitions (OK, avec peu de partitions, on peut supposer qu’elle n’occupe que le début du disque).

    Il faut faire une image raw, faut avoir le temps et l’espace

    En effet.
    Cela dit, un nouveau disque acheté à l’occasion pourra servir ensuite à faire des sauvegardes ensuite…

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  • [^] # Déclin

    Posté par  . En réponse au journal Impressions sur la campagne pour les européennes. Évalué à 3.

    Les anti-nucléaires sont en fait souvent de vieilles associations contre les armes nucléaires, et qui mettent un peu tout ce qui contient « nucléaire » ou « atomique » dans le même panier. De plus, certaines de ces associations ont des intérêts financiers – par exemple, Enercoop a été fondée par Greenpeace, entre autres – et dans ce cas on peut comprendre que c'est plus intéressant pour elles de ratisser large en faisant du catastrophisme que d'être posé et rationnel.

    Tout catastrophisme évacué, il faut quand même rappeler qu’on n’est plus capable en France de construire une centrale nucléaire pas défectueuse : malfaçons à répétition, explosion du temps de construction et du budget, mise en service programmée avec une cuve (la pièce principale !) défectueuse pour une question de coût et suite à des pressions politiques…

    Par ailleurs, les réserves actuelles d’uranium 235 ne pourront durer plus longtemps que le pétrole que parce que (tant que) les autres pays ne sont pas assez « intelligents » pour utiliser le nucléaire aussi massivement que nous.
    Même si l’on se satisfait du nucléaire (malgré les risques, les déchets…), il serait temps de construire des centrales utilisant un autre combustible (sauf que même s’il y a des perspectives, on ne les a pas encore mises au point).

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Ce que je ferais

    Posté par  . En réponse au message Récupération disque dur externe. Évalué à 7. Dernière modification le 25 mai 2019 à 22:23.

    Je commencerais par faire une copie brute du disque externe sur un autre disque au moins aussi gros (sans se tromper de destination cette fois, hein !).
    Comme ça, si la méthode qu’on essaie n’est pas la bonne, on peut toujours recommencer avec une autre à partir d’une autre copie non altérée.

    Ensuite, sur cette copie, je copierais des zéros sur la place prise par l’image copiée involontairement. Ça éviterait de perdre du temps sur ce qu’elle contient avec les outils de récupération.
    Une commande de ce style devrait faire l’affaire :

    dd if=/dev/zero of=/dev/disque_sur_lequel_est_la_copie bs=1024 count=taille_de_l_image_en_Kio

    Ensuite, j’essaierais de rétablir les partitions avec testdisk. S’il y en avait plusieurs, il devrait au moins retrouver intactes celles qui n’ont pas été touchées. Il n’y aurait plus qu’à les monter et récupérer les données. Ou encore rétablir la même table de partitions sur le disque d’origine :

    sfdisk -d /dev/disque_avec_la_copie > /tmp/sfdisk.txt
    sfdisk /dev/disque_d_origine < /tmp/sfdisk.txt

    (il me semble que la version actuelle de sfdisk supporte les partitions GPT ; sinon, il faut trouver comment faire l’équivalent avec sgdisk si la table de partitions est en GPT).

    S’il n’y en avait qu’une seule et que testdisk échouait, j’essaierais de refaire avec fdisk la partition par défaut, en espérant que l’ancienne commençait bien au même endroit.

    Là, je tenterais sur la première partition le fsck du système de fichiers qui était dessus (fsck.ext4, fsck.xfs…).
    Si par chance il fonctionnait (même si c’est loin d’être gagné, ce n’est pas complètement à exclure : ext2 et ses descendants notamment créent des superblocs de secours au formatage), il arriverait sûrement mieux à rétablir les fichiers et surtout leurs noms et la structure que photorec.

    Et en dernier recours, photorec.

    Bonne chance.

    Moralité : sur un gros disque externe, il faudrait peut-être laisser une partition bidon de 8 Go au début (et puis sauvegarder la table des partitions avec sfdisk -d sur un autre disque), au cas où on copierait par erreur une distribution live dessus…

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: double authentification ?

    Posté par  . En réponse au journal Lettre ouverte à La Banque Postale. Évalué à 9.

    Si le smartphone était en plus juste pour recevoir un code de confirmation, ce serait une sécurité supplémentaire, quelle que soit la sécurité du smartphone : il faudrait pirater tes deux appareils pour faire des opérations frauduleuses sur ton compte (en plus, on peut se contenter d’un SMS et ça marche aussi avec un dumb phone — on peut faire plus sécurisé qu’un SMS, mais un dumb phone est moins vulnérable qu’un smartphone).

    Mais à partir du moment où ils t’obligent à avoir en plus l’application qui permet de tout faire depuis le smartphone (un truc difficile à sécuriser et facile à voler), effectivement, comme « amélioration de la sécurité », ça craint.

    Cela dit, d’après la réponse qu’à eue danielrocher, il semble qu’il y aura possibilité de se contenter d’un code de confirmation envoyé par SMS.

    L’annonce sur le site web servirait donc à inciter très fortement les clients à installer leur fichue application, quitte à perdre ceux qui sont soucieux de leur sécurité informatique ou pas assez modernes.

    Les dirigeants de la Poste doivent être sur le même modèle que ceux de l’État (pour l’accès au services publics) : ils n’ont pas envie de s’emmerder avec les pauvres et les rétrogrades qui n’ont pas d’accès à Internet ou de smartphone.

    Déjà, au moment où ils avaient coupé le service par Minitel (sans abonnement), ils avaient énormément alourdi leur site web (l’ancien était léger ; franchement, ça ne gênait pas), de sorte qu’il était très difficilement utilisable avec un accès Internet RTC (pour lequel il y avait des abonnements gratuits).

    Enfin j’attendrai de voir : pas la peine de changer de banque avant que la directive n’entre réellement en vigueur et qu’on puisse être sûr de ce que fera la Poste et de ce que feront les autres banques.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Proportionnelle, mais pas tout à fait

    Posté par  . En réponse au journal Élections européennes de 2019. Évalué à 8.

    Sur les idées de gauche, le PCF est beaucoup plus honnêtd et les communistes ont déjà combattu le nazisme.

    Le problème, c’est qu’avec la règle des 5 %, s’il fait moins (ce qui semble à craindre d’après les sondages), ce sera des voix perdues et un peu plus de place pour les représentants de l’oligarchie.

    Du coup, si tu veux des élus qui ne servent pas (que) les ultra-riches et les très grosses entreprises, ça laisse beaucoup moins de choix (il faut déjà qu’ils soient élus avec les règles en vigueur, quoiqu’on en pense)…

    Je regrette, compte tenu de cette règle des 5 %, que les partis de gauche (je ne parle donc pas du PS) ne se soient pas alliés. La diversité, c’est bien, mais seulement si elle a une chance d’être encore là à l’arrivée.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: On s'en fout de Linux, c'est un kernel interchangeable.

    Posté par  . En réponse au journal Windows est enfin prêt pour le desktop . Évalué à 4.

    Il serait facile de sortir une distrib Linux sans GNU. […] En revanche le contraire pose plus de difficultés.

    En tout cas, c’est possible puisque ça a déjà été fait.

    Par contre, il ne semble pas y avoir de version à jour.
    Peut-être est-ce plus compliqué à partir d’une Debian maintenant qu’elle est basée sur systemd. Ce qui n’empêcherait pas pour autant de faire une distribution GNU/kFreeBSD sans systemd, comme les (quelques) distributions GNU/Linux sans systemd qui existent encore (Void Linux, Devuan…).

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  • # IPv6 sans filtre

    Posté par  . En réponse au lien sortez couverts avec votre Freebox, en IPV6. Évalué à 9. Dernière modification le 11 mai 2019 à 11:42.

    Il y a aussi ce lien qui concerne IPv6.

    En gros (d’après le lien de l’auteur), la Freebox ne propose pas de filtrage de l’IPv6, tous les appareils le supportant sont donc accessibles directement depuis Internet et de plus (d’après mon lien) désactiver IPv6 semblerait ne pas fonctionner.

    À l’époque de « l’Internet des objets » mal sécurisés, l’absence de possibilité de filtrage d’IPv6 est selon moi une grosse tare. Rappelons le discours habituel selon lequel l’utilisation d’adresses privées en IPv4 n’apporte pas plus de sécurité que le filtrage en IPv6. Oui, mais à condition d’en avoir un.

    Je savais depuis longtemps que ce n’était pas le cas de ma Freebox, mais je pensais que ça ne concernait que les anciennes comme elle (que je soupçonne d’être laissées un peu à l’abandon), mais le signalement concerne une Freebox plus récente. Il faut croire que la sécurité informatique de ses utilisateurs n’est pas la préoccupation principale de Free.

    Devoir pour avoir une sécurité décente ajouter un routeur Ethernet et Wi‐Fi a une Freebox louée de plus en plus cher et éventuellement déjà constituée de deux appareils, ça devient lourd, pour la consommation, pour l’encombrement et pour le portefeuille. De plus, si c’est facile pour un informaticien, ça ne l’est pas forcément pour monsieur tout le monde.

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  • # Solaris

    Posté par  . En réponse au journal Shebang #!/usr/bin/env sh : testé et approuvé. Évalué à 4.

    je pourrais très bien utiliser #!/bin/sh, et mon environnement d’exécution se débrouillera toujours pour trouver un shell compatible POSIX pour exécuter mon script.

    Rien n’est complètement garanti.

    La dernière fois que j’ai essayé openindiana, il y a quelques années seulement, il conservait encore comme /bin/sh un ksh antédiluvien et notoirement buggé, paraît‐il pour garantir la compatibilité à des logiciels qui en dépendent étroitement…

    Et ce n’est pas que ce shell fasse des choses en plus par rapport à la norme POSIX, c’est qu’il en fait moins.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Mouais...

    Posté par  . En réponse au lien Facebook compte activer par défaut le chiffrement de bout en bout des conversations sur Messenger. Évalué à 4.

    ils ne disent pas ce qu’ils vont faire de toutes ces infos déjà collectées « par erreur »…

    Il est indiqué en fin d’article que « Facebook a également expliqué qu’il était en train de supprimer les données indûment récoltées ».

    Après, on n’est peut-être pas à l’abri d’une autre « erreur »…

    Facebook, c’est un peu l’inverse de MySpace, qui, en cas d’« erreur », perd des données.

    L’autre truc énorme, c’est que Facebook ait jusqu’à récemment demandé les mots de passe du compte mail externe de nouveaux utilisateurs pour valider leur inscription.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Bien visé ! Non ???

    Posté par  . En réponse à la dépêche Parution d’OpenSSH 8.0. Évalué à 3.

    Ce projet, démarré par des développeurs d’OpenBSD, vise à proposer une alternative libre, sécurisée et moderne à des logiciels d’administration distante comme telnet et rlogin.

    On peut peut-être considérer qu’il a réussi, non ?
    Surtout que de nos jours, on ne peut plus trop se permettre d’utiliser telnet et rlogin pour de l’administration distante…
    J’aurais juste mis « propose ».

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # 737 Too Much

    Posté par  . En réponse au lien Le Boeing 737 Max et les limites du logiciel avec un matériel mal conçu. Évalué à 10.

    Pour ceux qui n’ont pas envie de lire un article long en anglais (quoiqu’intéressant), un résumé très très grossier : évitez de monter dans un 737 Max, il est défectueux par conception.

    Résumé un peu moins grossier

    Le 737 Max est équipé d’un moteur trop gros, donc mal placé pour ne pas frotter par terre, et ce pour des raisons financières (coût de développement d’un avion significativement différent, coût de (re)formation des pilotes…).

    En conséquence, l’avion a tendance à se cabrer quand on augmente la poussée des moteurs, ce qui augmente le risque de décrochage et serait normalement un défaut rédhibitoire, mais est censé être corrigé par un logiciel, appelé MCAS (signifiant « système d’augmentation des caractéristiques de manœuvre »).

    Ce logiciel non débrayable par les pilotes (alors que l’équivalent pour un avion de tourisme l’est !) est censé compenser le défaut et plus généralement prévenir le décrochage, mais il ne se base sur la mesure que d’un seul des deux capteurs d’angle d’incidence dans l’air (et aucune autre indication qui pourrait être contradictoire), alors que ceux‐ci ne sont pas fiables à 100 %.

    En conséquence, si le capteur donne des indications erronées, le MCAS peut faire piquer l’avion vers le sol sans que les pilotes puissent reprendre la main, crasher l’avion et tuer tout le monde, d’ailleurs c’est ce qui est déjà arrivé. Merci d’avoir fait confiance à notre compagnie pour votre dernier voyage.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Et si on leur demandait ?

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi les femmes ont déserté l’informatique dans les années 1980. Évalué à 8. Dernière modification le 22 avril 2019 à 13:16.

    ça n'intéresse pas les filles.

    Ça, c'est un constat, pas une explication. La vraie question, c'est plutôt : est-ce que ce constat est la conséquence de la présence d'un chromosome X chez les garçons (ou d'un deuxième chromosome Y chez les filles) ou est-ce la conséquence d'une construction sociale ?

    Une question concomitante : pourquoi est‐ce que la biologie ne t’a pas plus intéressé (en particulier la génétique) ?

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Suppression (ou remplacement) d’un fichier ouvert

    Posté par  . En réponse au message que ce passe t'il quand on fait des mises à jour sur un programme qui en cours d'exécution. Évalué à 4.

    Lorsqu’un fichier ouvert en lecture ou écriture est supprimé, il est déréférencé du répertoire, mais il n’est pas réellement supprimé. Il est maintenu sur le système de fichiers (sa place n’est pas récupérée) jusqu’à ce qu’il soit fermé (ou à la limite que le programme qui le maintien ouvert se termine), et c’est à lui que continue d’accéder le programme qui l’a ouvert, quand bien même un nouveau fichier du même nom le remplacerait dans son répertoire.

    Dans le cas d’une bibliothèque ou d’une ressource quelconque, c’est un comportement clairement souhaitable. Si on empêchait tout remplacement d’un fichier utilisé, ça rendrait les mises à jour difficiles. Si un fichier était changé par un autre pendant qu’il est utilisé, ça causerait des problèmes de stabilité.

    Dans la plupart des cas, on n’a pas à se préoccuper de fonctionnement, mais c’est mieux quand même d’en être conscient pour certains cas particuliers.

    Par exemple, si un log remplit la partition et qu’on se dit qu’on va le supprimer pour faire de la place, il continue d’exister tant qu’on a pas relancé le service qui écrit dedans.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Void Linux

    Posté par  . En réponse au journal Gestion des services avec runit. Évalué à 2.

    Manifestement, dans les outils cités, il n'y à rien pour gérer les dépendances des services, ni même pour vérifier que tous les pré-requis pour lancer le daemon final sont présents.

    Sur quelle distribution utilises-tu runit ?
    Il me semble que Void Linux utilise runit nativement.

    Cette distribution peut donc être un bon choix si on veut utiliser runit (on peut supposer qu’il est déjà configuré, au moins en bonne partie).

    À défaut, ça peut toujours être intéressant de l’installer sur une machine virtuelle, pour regarder comment runit est configuré dessus. Ou même carrément d’en récupérer la configuration et les unités runit.

    (Tout ça, à moins que tu n’utilises déjà Void Linux et ne parles là que de ce qu’il reste à configurer ; dans ce cas Void Linux serait moins fini que ce que j’aurais pensé.)

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone