🚲 Tanguy Ortolo a écrit 12448 commentaires

  • [^] # Re: Trop d'honneurs...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal yet another journal about systemd. Évalué à 10.

    en faire des liens complètement abscons dans d'autres dossiers avec comme seul ordre pour déterminer à quel moment il sera exécuté….. l'ordre alphabétique du système de fichier ??????

    Tes infos datent un peu, aujourdh'hui on a les en-têtes de méta-infos LSB pour indiquer les dépendances et les niveaux d'exécutions où il doit être démarré et arrêté. Les liens sont créés par update-rc.d.

    Et pour le passage de l'un a l'autre, on coupe tout et on relance tout ??

    Non. On ne relance pas tout.

  • [^] # Re: La conclusion

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le point sur udev et systemd. Évalué à 9.

    Bah, ne vous en faites pas, ce boulot sera fait pour Debian. Du moins, si systemd y reste, c'est à dire s'il y a quelqu'un pour le maintenir, ce qui est le cas actuellement. SysV init restera forcément, c'est le seul à tourner sur Debian GNU/kFreeBSD.

  • [^] # Re: La conclusion

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le point sur udev et systemd. Évalué à 3.

    Init répond à une problématique simple, permettre de lancer des services simplement, les uns à la suite des autres en faisant appel à de petites applications multiples mais efficace, en outre les scripts sont simples à modifier.

    Tu ne parles pas d'init mais de rc.

  • # rc

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le point sur udev et systemd. Évalué à 10.

    systemd n'est pas un remplaçant à init, mais à init et rc. Traditionnellement, c'est init qui est le premier processus, et qui lance ce qu'il faut selon l'inittab. Parmi ce qu'il doit lancer : rc, qui sert à démarrer la plupart des processus. init ne lance lui-même que peu de processus, en somme, et contrairement à rc, il les gère entièrement et peut les relancer s'ils s'arrêtent.

  • [^] # Re: N'est-elle pas déjà dans le DP ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Livre d'heures de Jeanne de France : une arnaque !. Évalué à 2.

    donc un auteur peut exiger que vous retiriez l'œuvre libre que vous diffusiez…

    Effectivement, mais ce n'est pas si ennuyeux je pense, parce que si elle a été diffusée largement, il va devoir demander le retrait à trop de monde pour que ce soit possible.

  • [^] # Re: Mais?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Livre d'heures de Jeanne de France : une arnaque !. Évalué à 5.

    J'ouvre un restaurant à thème médiéval. Pour la déco, j'utilise des copies d'œuvres de l'époque. Ça ne fait de mal à personne, certainement pas à leurs auteurs qui sont morts depuis des siècles. Mais si je veux utiliser une illustration de ce manuscrit-là, je dois payer la BnF ? Et les gens qui prennent des photos de mon restaurant ?

  • [^] # Re: Mais?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Livre d'heures de Jeanne de France : une arnaque !. Évalué à 3.

    Pour moi il n’y a pas privatisation, dans la mesure où l’accès au contenu est garanti à tous, gratuitement.

    Exact, mais avec une restriction qui n'existe pas pour le domaine public. Sortir ainsi des ouvrages du domaine public me semble scandaleux.

    Tel que je vois la chose, il y a surtout une restriction qui est l’utilisation non-commerciale. Est-ce qu’il y en a d’autres que j’aurais loupées ?

    Non.

    En fait, pour que ça puisse y figurer, il faudrait supprimer cette fameuse clause d’utilisation non-commerciale, c’est ça ?

    Effectivement.

  • [^] # Re: N'est-elle pas déjà dans le DP ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Livre d'heures de Jeanne de France : une arnaque !. Évalué à 2.

    Oui, mais ça tourne, les expositions, sans compter les prêts entre musées. J'espère en tout cas qu'ils n'ont pas d'œuvres qu'ils conservent indéfiniment dans des coffres, sinon ils feraient aussi bien des les détruire, ce serait aussi utile et ça coûterait moins cher à conserver.

  • [^] # Re: N'est-elle pas déjà dans le DP ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Livre d'heures de Jeanne de France : une arnaque !. Évalué à 1.

    En tout cas, il a intérêt de servir, d'être utilisé, exposé, étudié, copié… Un objet dans un coffre-fort ne sert à rien, ne produit rien, ne remplit aucune fonction, il pourrait être détruit sans que rien ne change par ailleurs.

  • [^] # Re: Mais?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Livre d'heures de Jeanne de France : une arnaque !. Évalué à 5.

    Pour le dernier cas (empaqueter ça dans Debian), il ne s'agit pas de revente, si ?

    Non, mais Debian, c'est libre, donc un truc comme ça ne peut y figurer.

    l'idée de "sanctuariser" le patrimoine national ( = tu veux faire de l'argent avec ? d'accord, mais en échange tu contribues à financer le service qui te permet de le faire) ne me paraît ni absurde, ni scandaleux.

    L'idée de privatiser le domaine public me paraît scandaleuse. On attend plus d'un siècle pour que les œuvres y entrent, celle-ci date de plusieurs siècles, il est anormal qu'elle soit encore assortie de restrictions de merde.

  • [^] # Re: Mais?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Livre d'heures de Jeanne de France : une arnaque !. Évalué à 2.

    Ou par exemple, plus simple, empaqueter ça pour le mettre dans Debian. Impossible avec des clauses NC, Debian se voulant libre.

  • [^] # Re: Mais?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Livre d'heures de Jeanne de France : une arnaque !. Évalué à 3.

    Par exemple, un prof bourre un CD de documents historiques, et le distribue à ses élèves en début d'année, en leur facturant ce qu'il faut pour financer l'achat des CD vierges et du graveur.

    Sinon, les trucs habituels de Debian, le test de l'île déserte, le test du dissident politique…

  • [^] # Re: N'est-elle pas déjà dans le DP ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Livre d'heures de Jeanne de France : une arnaque !. Évalué à 2.

    Les propriétaires peuvent demander à ce que les reproductions soient retirées.

    Au nom de quoi ?

  • # Précision

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Retour vers le futur antérieur. Évalué à 5.

    La version précise 3.2.24 du noyau Linux est sortie, pour être exact.

  • [^] # Re: N'est-elle pas déjà dans le DP ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Livre d'heures de Jeanne de France : une arnaque !. Évalué à 2.

    /me demande à voir la loi sur la répression du parasitisme.

  • [^] # Re: Mais?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Livre d'heures de Jeanne de France : une arnaque !. Évalué à 4.

    Alors oui, mais qui en est le propriétaire ? la BNF, donc la République Française, donc… (au moins certains d'entre) nous.

    Cet argument est un non-sens. La propriété privée de l'État, ça existe et c'est tout, sauf du domaine public. Essaie d'entrer dans le domaine de l'observatoire de Meudon, et explique au gars de la sécurité qu'en fait tu es chez toi puisque ça appartient à l'État. Bonne chance.

  • [^] # Re: Mais?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Livre d'heures de Jeanne de France : une arnaque !. Évalué à 8.

    De la même manière que je ne peux pas faire un concert payant avec des CD de la bibliothèque, mais je peux l'écouter.

    En revanche, avec disons un exemplaire de Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, emprunté à la bibliothèque, tu peux réaliser des copies et les vendre.

  • [^] # Re: la guerre de s unices

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal udev forké. Évalué à 8.

    Déjà entendu parler de Debian GNU/kFreeBSD ?

  • [^] # Re: Ah les licences...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Livre d'heures de Jeanne de France : une arnaque !. Évalué à 5.

    Il dit qu'il n'a plus de genou.

  • [^] # Re: N'est-elle pas déjà dans le DP ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Livre d'heures de Jeanne de France : une arnaque !. Évalué à 6.

    Ça tombe "bien", les gens qui décident de la licence de ces œuvres sont des gens dont la préoccupation est la diffusion de la culture, pas de simples gens normaux qui veulent juste consommer.

    Il est également possible qu'ils s'en fichent, ou qu'ils ne comprennent pas ces questions de licences. Ce qui serait très grave.

  • [^] # Re: N'est-elle pas déjà dans le DP ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Livre d'heures de Jeanne de France : une arnaque !. Évalué à 3.

    Le soucis, c'est que la notion d'originalité, c'est un peu elle qui l'introduit.

    Justement : une reproduction mécanique n'est pas originale, ce n'est pas une nouvelle œuvre.

    Par contre, même un travail académique, plan-plan, scolaire, nul, semble bien couvert par le droit d'auteur :

    Exact. Le droit d'auteur s'applique à toute œuvre originale, indépendamment de sa valeur.

    Mais bon, IANAL comme on dit, il y a sûrement là une place pour les arguties d'avocats. En attendant, fondé ou pas, ça n'empêche pas les musées et autres de mettre un © sur ce qu'ils vendent (c'est un peu ça que je voulais souligner, la BNF ne fait ici rien d'exceptionnellement restrictif par rapport à la «culture» de ce genre d'institution).

    « Les autres font pareil » n'est pas un argument recevable.

  • [^] # Re: la guerre de s unices

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal udev forké. Évalué à 10.

    Moi aussi je trouve ça pas mal dans l'idée, mais ce mec est un troll-né… Coder volontairement pour Linux seulement, et envoyer chier les autres comme des malpropres…

  • [^] # Re: Ah les licences...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Livre d'heures de Jeanne de France : une arnaque !. Évalué à 6.

    Sinon un livre d'heures c'est ça, c'est pas non plus de la plus haute importance…

    Certes, surtout que ça peut s'acheter en librairie, un livre d'heure, même si je ne suis pas sûr qu'on fasse encore la distinction avec le bréviaire (distinction que je viens d'apprendre d'ailleurs). Mais indépendamment de son contenu, c'est une œuvre d'art notoire, et assez unique, ce qui augmente sa valeur.

    Mais indépendamment de la valeur intrinsèque de l'objet, cet appel au don est surtout une occasion en or pour former les responsables de la BnF à la liberté de la culture et du patrimoine historique. Les questions de droit d'auteur et de licences sont devenues omniprésentes aujourd'hui, et la BnF n'est pas encore tout à fait à jour sur ce point.

  • [^] # Re: la guerre de s unices

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal udev forké. Évalué à 10.

    Bof. Ça va vite tourner à la guerre de Lennart contre le reste du monde. Il l'a un peu cherché en même temps.

  • [^] # Re: N'est-elle pas déjà dans le DP ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Livre d'heures de Jeanne de France : une arnaque !. Évalué à 5.

    Amusant, mais je ne suis pas sûr que ce soit utile, comme tu l'indiques. J'ai pour ma part essayé d'être un peu pédagogique, je ne sais pas si c'est réussi :

    Subject: Re: Livre d'heures de Jeanne de France, don et publication numérique

    jeannedefrance@bnf.fr, 2012-09-04 14:59+0200:
    > Cher Monsieur,

    Bonjour Madame.

    La numérisation de Jeanne de France permettra sa mise en ligne dans
    Gallica : cet ouvrage deviendra ainsi librement accessible à tous, en
    France comme à l'étranger. Le lecteur exportable de Gallica permettra à
    chacun de pouvoir librement placer l'ouvrage sur son site web, son blog,
    sa page facebook.
    Il sera aussi librement téléchargeable en PDF ou JPEG pour un usage privé
    ou public non commercial.
    En revanche, l'usage commercial est soumis à redevance, comme l'indique ce
    lien issu de Gallica :

    Merci pour cette précision. Dans ces conditions, je regrette de ne pas
    pouvoir soutenir cette initiative. Je suis attaché aux biens communs,
    et je ne souhaite pas encourager la privatisation d'ouvrages du
    domaine public, bien que je ne comprenne ni le but ni le fondement
    légal de ce monopole d'exploitation commercial. Si vous avez le temps,
    n'hésitez pas à m'éclairer sur ce point, parce que je trouve cette
    pratique réellement étrange.

    À toutes fins utiles, vous pouvez noter une promesse de don de cent
    euros sous condition de libération de la version numérique de cet
    ouvrage. Je regrette simplement que vos usages actuels soient
    incompatibles avec cela.

    Cordialement,

    Tanguy Ortolo