🚲 Tanguy Ortolo a écrit 12091 commentaires

  • [^] # Re: N'utilise que GNU/Linux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal UEFI, je chie ton nom. Évalué à 3.

    Tout le monde connais la règle, sur autoroute c'est 2 bandes blanches ça correspond à 100m.

    Non, c'est faux, ça ce n'est qu'un slogan pratique et plus prudent que nécessaire. Je me souviens très bien de m'être fait cette remarque en révisant pour passer l'examen du code de la route :

    1. la distance de sécurité est définie celle parcourue en deux secondes, histoire d'avoir le temps de réagir (normalement une seconde) ;
    2. à 130 km/h, cela fait 72 mètres ;
    3. la longueur des bandes blanches et des intervalles qui les sépare est assez bien définie mais la somme de deux bandes blanches et d'un intervalle donne plus que ces 72 mètres.
  • [^] # Re: N'utilise que GNU/Linux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal UEFI, je chie ton nom. Évalué à 10.

    Si le logiciel proprio en question n'est jamais diffusé, je pense en effet que tout le monde s'en fout et que ça ne fait chier personne.

    S'il n'est pas diffusé, il n'est ni libre ni propriétaire, c'est du code perso, rien de plus. Et la GPL permet ce genre d'usage.

  • [^] # Re: dolphin-emu ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Avalanche de nouveautés sur la Wii. Évalué à 6.

    Quel rapport avec la choucroute ? On parle d'utiliser ces jeux sur PC, qu'est-ce qu'on s'en fiche que ça ne marche potentiellement pas sous Windows 8 ?

  • [^] # Re: Facile d'accuser n'importe quoi.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal UEFI, je chie ton nom. Évalué à -3. Dernière modification le 28 août 2014 à 18:13.

    Donc oui, 232 ça fait bien 4Go, mais ils ne sont pas capables de l'adresser.

    Il y a tout de même des bidouilles, pour permettre :

    • au noyau d'adresser plus de 4 Gio de mémoire (PAE), mais en laissant un plafond à 4 Gio par processus ;
    • aux processus d'adresser plus de 4 Gio, en retournant à la segmentation je crois.
  • [^] # Re: En cherchant deux minutes on trouve ca

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message règlement chiffrement en UK. Évalué à 4.

    Si je comprend bien, (j'ai lu en diagonale) tu peut chiffrer avec ce que tu veux et comme tu veux. De toute façon si un douanier de base ou un flic dans la rue te demande de le déchiffrer immédiatement et que tu refuse c'est amende et/ou prison parce que tu as obligation de le faire sur leur demande.

    D'où l'intérêt des systèmes déni plausible. Sauf que le seul que je connaissais pour ça, c'était… TrueCrypt ! /o\

  • [^] # Re: Retour en bios

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal UEFI, je chie ton nom. Évalué à 6.

    GPT n'étant qu'un format de partitionnement créé pour UEFI, mais utilisable ailleurs, de façon simplifiée :

    • les avantage relatifs au stockage sont ceux de la GPT ;
    • les avantages relatifs au démarrage sont ceux d'UEFI.

    À noter donc qu'un UEFI peut tout à fait utiliser un partitionnement MBR. Ce n'est pas courant mais ça se fait, j'ai d'ailleurs dû faire ça pour un cas très particulier où c'était la seule solution. Et que, par ailleurs, une GPT pouvant inclure un MBR de compatibilité, il est possible d'utiliser un partitionnement GPT pour démarrer un BIOS.

    Quant à utiliser une GPT ou un MBR pour un périphérique de stockage non utilisé pour démarrer, cela peut évidemment se faire, indépendamment du système de démarrage : MBR sur disque dur externe branché sur un système démarré par UEFI, GPT sur clef USB sur un système démarré par BIOS…

  • [^] # Re: Facile d'accuser n'importe quoi.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal UEFI, je chie ton nom. Évalué à 10.

    Si les gestionnaires de démarrage UEFI fonctionnaient bien, si les implémentations d'UEFI fournies sur les ordinateurs fournissaient toutes un shell, et si ce shell était quelque chose de bien pensé, en effet, GRUB serait tout à fait inutile.

    Seulement, aucune de ces conditions n'est respectée. Les implémentations d'UEFI sont très souvent sévèrement boguées, au point par exemple de parfois cesser d'accepter des modifications de variable après un certain nombre par exemple : il devient alors impossible de modifier les entrées de démarrage. Mieux vaut donc éviter de trop souvent les éditer : GRUB permet cela puisqu'il se configure hors de l'UEFI.

    Les implémentations d'UEFI que j'ai vu ne fournissent jamais de shell, mais fournissent un moyen d'en lancer un si on l'a installé soi-même, ce qui est totalement crétin, soit dit en passant.

    Enfin, les shell UEFI est un truc conçu de façon à être moderne, mais avec une vision Intel de la modernité : ils ont notamment visiblement pensé que le modèle à imiter était MS-DOS (!), c'est pourquoi ce shell utilise des \ et des sortes de lettres de lecteurs…

    Bref, personnellement, je préfère largement avoir un bon GRUB.

  • [^] # Re: Retour en bios

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal UEFI, je chie ton nom. Évalué à 4.

    Tu mélanges des avantages d'UEFI et de GPT là.

  • [^] # Re: Facile d'accuser n'importe quoi.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal UEFI, je chie ton nom. Évalué à 5.

    Et sinon pourquoi utiliser grub-efi ? Quel est son intérêt par rapport à l'EFI stub ?

    Le même que l'intérêt de GRUB ou de Lilo par rapport au démarrage direct sur le noyau avec une disquette, à une époque. GRUB permet de choisir le noyau à démarrer par exemple, et pas mal d'autres choses. C'est puissant, GRUB.

    Également, GRUB doit être installé une fois, enfin, une fois par mise à jour de GRUB, puis configuré pour chaque nouveau noyau. Alors que le noyau version démarrable directement en EFI, ça doit être installé à chaque mise à jour du noyau.

  • # Reformater

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal UEFI, je chie ton nom. Évalué à 4.

    Avec tout ça le plus simple semble de faire un backup des partitions Linux (sans la partition efi), reformater le disque en MBR, restaurer les partitions

    C'est inutile, avec un peu de chance : tu peux utiliser l'outil gdisk pour créer un MBR de compatibilité listant les mêmes partitions que la GPT, puis il doit y avoir moyen de supprimer cette GPT.

  • [^] # Re: Retour en bios

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal UEFI, je chie ton nom. Évalué à 4.

    C'est exactement ce qu'il a fait :

    Avec tout ça le plus simple semble de faire un backup des partitions Linux (sans la partition efi), reformater le disque en MBR, restaurer les partitions, installer grub-pc à la place de grub-efi, corriger si besoin les ids des partitions (il y en aura une en moins) et installer Windows en mode MBR.

  • [^] # Re: OpenTTD

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Avalanche de nouveautés sur la Wii. Évalué à 5.

    C'est bien ce qui me semblait. C'est comme jouer en pointant directement avec sa main sur un grand écran : épuisant.

  • # Chaîne

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Avalanche de nouveautés sur la Wii. Évalué à 3.

    Le HomeBrew Channel (HomeBrew="fait maison") est une chaîne parallèle de la scène "hackers" non approuvée par Nintendo.

    Pour ceux qui ne sont pas habitués à la terminologie Nintendo, il serait bon d'expliquer ce que c'est qu'une « chaîne ». D'après ce que j'ai compris, c'est un logiciel fait pour lancer d'autres logiciels, ou un genre de menu, je ne sais pas trop.

  • # OpenTTD

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Avalanche de nouveautés sur la Wii. Évalué à 5.

    OpenTTD, c'est vraiment l'archétype du jeu qu'il faut être masochiste pour utiliser sur console ! C'est un jeu dont l'interface est fondamentalement conçu pour un dispositif de pointage, habituellement une souris, donc avec une manette, ça doit vraiment être pénible à utiliser. À moins d'ajouter une souris et de se mettre sur un bureau, mais dans ce cas, autant utiliser un ordinateur normal non ?

  • [^] # Re: Ça fait 6 ans que je contribue à Debian

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message [Debian] "Contributeur" Debian ?. Évalué à 4.

    Ça dépend si tu en as l'utilité ou l'intérêt. Si un jour tu en as assez de devoir passer par un sponsor pour envoyer des paquets, c'est qu'il est temps de demander à devenir au moins mainteneur Debian !

  • [^] # Re: Ma vie de débutant empaqueteur

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message [Debian] "Contributeur" Debian ?. Évalué à 6. Dernière modification le 27 août 2014 à 15:08.

    Voilà, c'est envoyé. Juste une remarque, maintenant que tu as réglé de façon satisfaisante le problème du fichier JavaScript minifié dont le source manquait, tu devrais mettre un debian/source/lintian-overrides avec :

    # Source for this minified JavaScript is provided in debian/missing-sources/modernizr.custom.js
    glances source: source-contains-prebuilt-javascript-object glances/outputs/static/js/modernizr.custom.js

    Ainsi, lintian cessera de signaler ce problème, puisqu'il est réglé. Comme je l'ai indiqué, j'ai envoyé le paquet malgré cela parce que c'est vraiment mineur, je te laisse le faire pour la prochaine version (pas de nouvel envoi juste pour ça). Ah, et il faudrait ajouter un tag signé debian/2.0.1-1 sur le commit correspondant à cette version.

  • [^] # Re: Ma vie de débutant empaqueteur

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message [Debian] "Contributeur" Debian ?. Évalué à 6.

    J'en suis à cette étape, mon paquet est quasi prêt (http://mentors.debian.net/package/glances), j'ai eu quelques retours de membres et non-membres du projet, reste qu'un gentil mainteneur/membre pousse le paquet à ma place (message caché pour les DD/DM qui lisent ces lignes ;) ).

    Hé, mais il fallait me contacter ! C'est moi qui m'occupait de sponsoriser les envois du précédent mainteneur de ce paquet, je peux continuer !

    Bon, alors remarque importante pour le nouveaux contributeurs qui adoptent des paquets abandonnés : vous allez avoir besoin d'un sponsor pour envoyer les nouvelles versions, et les premières personnes à contacter pour cela, c'est le mainteneur précédent si c'est un développeur ou un responsable Debian, le mainteneur précédent même s'il n'est ni développeur ni responsable Debian — parce qu'il pourra sans doute vous indiquer qui sponsorisait ses envois auparavant — et les sponsors des envois précédents.

    Bon, là-dessus, je vais l'envoyer, ton paquet !

  • [^] # Re: Ça dépend

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message [Debian] "Contributeur" Debian ?. Évalué à 4.

    Bonne approche, si ce n'est que tu peux probablement faire mieux que simplement observer. Mais le meilleur endroit pour cela reste les listes de diffusion en effet.

    Tu peux aussi installer le paquet how-can-i-help, puis lancer la commande éponyme, pour voir si tu trouves des tâches utiles à faire. À part la résolution de bugs, un bon moyen de débuter peut consister à adopter un paquet existant. L'avantage par rapport à introduire un nouveau paquet, c'est que c'est plus utile à Debian en général — mieux vaut un logiciel pas encore empaqueté qu'un paquet dont plus personne ne s'occupe — et qu'il est plus facile de trouver un sponsor pour cela, puisque le mainteneur précédent, s'il n'a plus le temps de s'occuper de ce paquet, pourra probablement trouver un peu de temps pour sponsoriser tes nouvelles versions.

  • [^] # Re: voir avec les équipes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message [Debian] "Contributeur" Debian ?. Évalué à 5.

    Pour commencer, le mieux est probablement d'entrer dans une équipe de packaging.

    Pour la plupart des gens, c'est exact, mais ce n'est pas toujours le cas. Je veux dire par là que c'est un bon conseil, mais qu'il y a d'autres façons de débuter, qui peuvent être plus efficaces pour certains.

    En ce qui me concerne par exemple, j'ai remarqué que j'étais à peu près incapable de contribuer à Debian au sein d'une équipe d'empaquetage. Je sais pourtant travailler en équipe, mais je ne sais pas, il y a quelque chose qui bloque… Bref, j'ai commencé autrement du coup, en maintenant de façon individuelle des paquets particuliers, avec l'aide initiale de développeurs Debian. Ceci étant, je ne conseillerais pas cette approche dans le cas général.

  • # Ça dépend

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message [Debian] "Contributeur" Debian ?. Évalué à 10.

    • Comment ça se passe "en vrai" ?
    • Est-ce aussi complexe et long que l'indique le Cahier de l'administrateur ou est-ce plus souple ?

    Réponse facile : ça dépend. En fait, ça dépend de ce que tu veux faire. Si ton but est de devenir Membre du projet Debian — on parle souvent de développeur Debian, mais le terme a été élargi il y a peu de temps — c'est long en effet, dans la mesure où ce n'est que la fin de tout une processus. Un membre du projet Debian, c'est quelqu'un qui a été accepté comme tel et qui a par conséquent un droit de vote au sein du projet et un compte d'utilisateur sur les machines du projet.

    Mais il n'est pas nécessaire d'être membre du projet Debian pour y contribuer. En fait, il s'agit d'un processus progressif, où les gens s'arrêtent au niveau qui leur convient. Cela commence par des contributions ponctuelles simples qui sont réellement ouvertes à tout le monde, comme le fait de signaler des bugs, puis de signaler des bugs en fournissant des corrections, ou encore effectuer des traductions par exemple.

    Ensuite, si tu veux maintenir un paquet, tu peux le faire sans rien de particulier, il faudra juste trouver un membre du projet Debian pour sponsoriser tes envois dans l'achive Debian, c'est à dire en fait effectuer ces envois à ta place, parce qu'à l'évidence, n'importe qui ne peut pas envoyer de nouvelles versions de paquets dans Debian. Trouver un sponsor n'est pas forcément facile, et se fait souvent par relation ad-hoc, par exemple par une annonce sur DLFP. Il y a bien un système officiel pour trouver un sponsor, mais il y a beaucoup, beaucoup de demande pour cela, donc ce n'est pas ce qui se fait de plus rapide.

    Ensuite, si tu en as assez d'être sponsorisé, notamment si tu maintiens plusieurs paquets, tu peux demander à devenir responsable Debian — Debian maintainer —, ce qui est un statut intermédiaire en le contributeur occasionnel et le membre du projet, et qui donne le droit d'envoyer uniquement les paquets que l'on maintient.

    Enfin et après cela, si tu veux aller plus loin, tu peux demander à devenir membre du projet Debian. Cette étape implique une validation particulière, dont le but est de démontrer que tu adhères aux valeurs morales et techniques de ce projet. Mais il est à mon avis inutile d'y penser à ce stade : cela viendra tout naturellement si tu augmentes progressivement ta contribution à Debian, et il sera alors temps de te renseigner là-dessus.

    • Les épreuves varient selon le type de contribution que souhaite apporter le candidat ? (un traducteur n'a pas forcément de compétence en packaging).

    Oui, exactement. Chercher directement à devenir membre du projet Debian implique certainement un véritable parcours du combattant, mais ce n'est pas censé fonctionner ainsi. Si ton but est de devenir membre de Debian, c'est probablement que tu te trompes de but, ce statut étant à mon avis plutôt un moyen ultime de contribuer de façon efficace à un certain niveau. Un but raisonnable, propre à rendre cela beaucoup moins effrayant, serait plutôt de contribuer, puis d'augmenter sa contribution de façon progressive, le reste venant presque naturellement.

    Ainsi, devenir membre de Debian implique de passer un test sur la Charte Debian et ce qui s'y rattache. Seulement, comme on ne se lance dans une candidature comme membre de Debian qu'après avoir déjà pas mal contribué, ces connaissances sont normalement presque toutes déjà acquises, et ce test ne demande que de creuser un peu plus pour bien les formaliser.

  • [^] # Re: Nuance

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 6.

    Un être humain comme un autre. Et vous avez le droit de considérer que je me trompe, d'ailleurs vous ne vous en privez pas, ce qui est plutôt sain.

    Il y a des gens dont le travail consiste à formaliser ce qui doit être considéré comme bien ou mal : les députés et les sénateurs. Leur travail est raisonnable, non ?

  • [^] # Re: Nuance

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 3. Dernière modification le 26 août 2014 à 16:59.

    C'est assez choquant d'entendre ça. Il n'y a rien qui peut être "intrinsèquement" bien ou mal puisque ça voudrait dire que ce serait bien ou mal indépendamment des humains.

    Indépendamment du sujet, pas des humains en général. Sans humains, tout cela ne serait que spéculation, de toute façon on ne serait pas là pour en parler. :-)

    C'est vraiment une hypothèse invraisemblable que les "choses" sont bien ou mal et que les gens se trompent quand il trouvent "bien" une chose "mal", et j'aimerai bien savoir sur quoi tu t'appuies pour dire ça? Que Dieu détient la vérité sur le monde et dicte ce qui est bon, a nous d'essayer de trouver? Une profonde réflexion sur la vie? Si c'est le cas c'est vraiment une opinion personnelle et "de niche".

    Une raison possible à l'existence de notions de bien et de mal peut être une loi divine en effet, mais ce n'est pas la seule. On peut accepter l'idée d'une morale inscrite par exemple dans le monde (au même titre que les mathématiques ou la physique, la différence entre les deux méritant d'ailleurs un développement) ou dans notre patrimoine génétique, indépendamment de l'hypothèse d'un créateur. Une autre raison, anthropologique cette fois-ci pourrait être la simple nécessité de vivre ensemble, qui est assez largement indépendante du sujet, et qui implique des choses comme l'interdiction de l'homicide sans raisons bien précises.

    Se pose ensuite la question des moyens de déterminer ce qui est bien ou mal, et un exemple tout à fait indépendant d'une hypothèse divine est celui de l'impératif catégorique de Kant. Je ne pense pas qu'il soit parfait, mais il est certainement utile et intéressant.

  • [^] # Re: Nuance

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 2.

    Ouais, alors on simplifie le débat à deux, trois observations personnelles pour définir ce qu'est le bien ou le mal et affirmer ça comme vérité absolue. Y'a pas un type en Allemagne dans les années 20 ou 30 qu'a fait un peu ça ?

    Et c'était mal, c'est ça ?

  • [^] # Re: Nuance

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 4.

    Sauf que LE bien n'existe pas, il fait référence à UNE morale qui n'existe pas non plus.

    C'est une hypothèse, à laquelle je n'adhère pas, est-ce encore permis ?

    C'est bien pour ça que la justice se veut amorale.

    La justice se veut sans doute amorale, mais quant à la raison, je serais surpris que ce soit celle-là dans la mesure où il ne s'agit que d'une hypothèse.

    Maintenant, une question se pose : en vue de quoi les lois sont-elles élaborées ? Pourquoi, par exemple, le RSA existe-t-il ? Pourquoi est-il interdit de tuer, sauf exceptions très particulières ? Pourquoi des gens donnent-ils du temps et de l'argent à des organisations comme les Restos du cœur ?

  • [^] # Re: Nuance

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Parisien attaque un blog pour contrefaçon, ou comment se tirer une balle dans le pied. Évalué à 3.

    Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire comme connerie sur l'anarchie…

    Bien, ça me rassure. Même si je suis loin d'être d'accord avec eux, je suis convaincu que les anarchistes recherchent d'une certaine façon un plus grand bien, et cette affirmation bizarre me semblait parfaitement contradictoire avec cela et tout à fait inquiétante.

    Pour en revenir à la question précédente, il s'agissait de voir si donc, frapper un homme sans raison pouvait en toute bonne foi être considéré comme bien, ou si cela pouvait constituer un exemple d'un acte mauvais.