Journal Retour d'expérience d'une petite administration sous linux depuis 8 ans qui fait marche arrière

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64
27
nov.
2017

Bonjour,

Suite au journal Munich revient sur windows, j'avais envie de faire un retour sur notre triste expérience de 8 ans sous linux.

Présentation

Je suis développeur dans une université, j'ai jusqu'à récemment, responsable d'un tout petit service informatique pour un département (équipe de trois personnes en tout). Lors de mon arrivé en 2010, j'ai eu l'agréable surprise de voir que l'ensemble du parc informatique était sous client léger sous debian (parc étudiant + administratif), sous environ 100 de machines.

Le déploiement n'avait pas été fait correctement, c'est à dire qu'il n'y avait pas eu information, ni formation auprès des usagers qui évidement ont un peu rallé après la perte de leur cher XP et de leur tour individuelle. Mais après un an, les usagers y étaient habitués.

Habitués, mais à quoi ?

A la panne. Le système ne fonctionnait pas. Le serveur d'impression tombait toujours en panne, le serveur PXE ne supportait pas la charge, et pour couronner le tout, il n'y avait pas d'admin système, l'installation avait été faite par un prestataire qui une fois le chèque encaissé se contentait de dire qu'il ne voyait pas d'ou ça pouvait venir. Une petite année plus tard, un collègue remis en état le système, sur des nouveaux serveurs et le tout commençait à tenir la route.

La suite

Malgré un système assez stable, on pouvait constater un agacement général du service vis à vis de l'informatique et des "clients légers sous linux". Au début j'avais cru que l'utilisateur était toujours attaché à ses anciennes habitudes de windows mais au bout de trois ans, il était temps de faire l'état des lieux des doléances.

Années 2013-2014

  • Debian :

Un des soucis rencontrés était les versions des programmes disponibles. Autant le système était assez stable, autant les logiciels de type Openoffice, Firefox etc n'étaient pas mis à jour (hormis les petits patchs habituels). Les logiciels courants devenaient de plus en plus anciens, et le seul moyen sans risquer de tout casser était de mettre à jour le système principal (avec le risque de tout casser).

  • Openoffice :

Dans une administration, il y a un énorme usage des outils de bureautique, et notamment du publipostage. Comparaison du même publipostage entre word année 2013 (je ne sais plus la version) et Openoffice sur la même tour dell avec les mêmes données (mais pas les mêmes fichiers) : 20 min pour Word, 8 heures pour Openoffice.

Niveau ergonomie, Word et Openoffice se ressemblaient énormément, je n'ai pas pas constaté de différences mesurables

  • Administration : Je reviendrais plus tard.

2014-2016

On a enfin un admin, il refait tout (entre temps je suis devenu le responsable de la fine équipe), il maitrise tout, on est sur du libreoffice, firefox à jours !!!.
Et pourtant rien ne change. Toujours les problèmes d'impressions, toujours les problèmes de performance, les mêmes utilisateurs en train de raller, bref hormis le temps d'intervention, c'est toujours absolument un service mauvais qui est rendu à l'utilisateur.

Pourtant l'équipe informatique et les usagers avaient eu le temps de bien s'y habituer. Pour moi tout venait des clients légers, du réseau etc. Le directeur voulait toujours qu'on reste sous linux avec ce système.

2016

La fac déploie les mêmes clients légers (même model) sous windows 7 dans le même étage mais avec des serveurs à plus de 100m (les notre à 25m) et ils fonctionnent nickel. Là c'est la claque. En plus l'admin qui s'occupait de ça n'était pas un admin windows.

C'est une claque

2017

On migre sur des postes classiques Windows 7 avec AD et tout fonctionne nickel.

Retour

De mon point de vue voici ce qui manque pour que linux perce dans le desktop en entreprise :

  • Trop de manière de faire (contrairement à windows : un active directory et voilà)

  • Les logiciels évoluent sans tenir compte des besoins des utilisateurs lambda : Libreoffice sur mon mac (entre temps moi aussi j'ai craqué après 12 ans de fidélité) est d'une lenteur pour ouvrir un fichier excels de 125 lignes contenant beaucoups de texte (excel nickel), mais il peut théoriquement ouvrir des milliers de feuilles (qui le fait ?). L'ergonomie n'a pas beaucoup bougé, tandis que word complètement.

On voit directement les secteurs qui sont soutenus par les entreprises. La totalité des serveurs sont sous linux et ça tourne nickel. Par contre combien de bureau et de distribution ? Combien d'énergie dépensée pour réinventer la roue alors qu'elle n'est même pas encore bien ronde.

Désolé pour les fautes, je n'ai pas du tout l'habitude d'écrire hormis du code.

  • # Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

    Posté par  . Évalué à 6.

    Trop de manière de faire (contrairement à windows : un active directory et voilà)

    Ca veut dire quoi trop de manière de faire dans le contexte de ton expérience ?

    Les logiciels évoluent sans tenir compte des besoins des utilisateurs lambda :

    Ni plus ni moins que Word par exemple.

    d'une lenteur pour ouvrir un fichier excels de 125 lignes contenant beaucoups de texte (excel nickel)

    Pour ma part j'aime pas trop LibreOffice, que je trouve également lent, mais d'un autre côté, est-ce le meilleur logiciel pour ouvrir ce genre de fichier  ?

    L'ergonomie n'a pas beaucoup bougé, tandis que word complètement.

    Personnellement je verrais ça comme un point négatif pour MS Office. Je n'aime absolument pas leur interface ou tout est caché.

    Sinon dans le cas que tu présentes, j'ai surtout l'impression qu'on a voulu faire une migration sans se donner les moyens de la faire, sans réellemlent la préparer (une société de service qui a vendu un truc pas cher et qui s'est barré en laissant le truc à moitié fini).

    • [^] # Re: Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

      Posté par  . Évalué à 10. Dernière modification le 28 novembre 2017 à 11:02.

      Personnellement je verrais ça comme un point négatif pour MS Office. Je n'aime absolument pas leur interface ou tout est caché.

      Puisqu’on est dans le ressenti purement subjectif, je n’ai jamais aussi facilement trouvé ce que je voulais faire qu’avec le nouveau mode à ruban de MS.

      Dans tous les cas je n’aime pas faire d’édition avec autre chose que du texte, un peu aidé de Markdown ou RestructuredText, mais les Word modernes mais bon sang, si le ruban au début était inhabituel, c’est vraiment chouette quand on s’y met un tout petit peu.

      Les menus et boîtes de dialogue à n’en plus finir d’OpenOffice, ou tout simplement les "vieilles" versions de MS Office, c’est nope.

      • [^] # Re: Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

        Posté par  . Évalué à 7.

        Idem ici, passée la première semaine de résistance, impossible de retourner en arrière, dans 99% des cas, ce dont on a besoin est à l'écran (et le reste à 1 clic). En plus ça s'adapte en fonction de la résolution…
        J'ai activé un coup le mode ruban de LibreOffice, c'est pas aussi efficace, et puis surtout j'ai l'impression de faire un bon de 10 ans en arrière niveau look & feel à chaque fois

        • [^] # Re: Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

          Posté par  . Évalué à 3.

          En plus ça s'adapte en fonction de la résolution…

          C'est rigolo, sur le portable de ma femme il y a de "leger" problem pour cela. La connection a un ecran avec moins haute resolution met pas mal d'application en l'air avec des barres enormes etc.

        • [^] # Re: Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          le ruban serait sur le côté gauche pour gérer un plus grand affichage de nos écrans 16:10 désormais, ce serait pas mal :-)

          en l'état, ça le rend très inutilisable en mode visible (et en mode invisible car cachant souvent le texte sur lequel tu travailles :/)

          LibreOffice avait déjà cette fonctionnalité à ses débuts, elle reste disponible pour Writer : c'est surtout Impress qui est un peu faible, remplacé facilement par XMind et Draw pour ses utilisations principales.

      • [^] # Re: Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

        je n’ai jamais aussi facilement trouvé ce que je voulais faire qu’avec le nouveau mode à ruban de MS.

        T'en as de la chance parce-que moi c'est le contraire. Sans compter que le logiciel fait toujours des choses que je ne veux pas, donc perte de temps et crise de nerf chaque fois que j'utilise ces trucs.

        “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

        • [^] # Re: Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

          Posté par  . Évalué à 3.

          Et ce n’est pas avec LO ? J’essaye vraiment de comprendre. Parfois j’ai l’impression que certaines personnes sont "câblées pour fonctionner" nativement avec certaines logiques, ou alors c’est une habitude ancrée de le longue date peut-être ?

        • [^] # Re: Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

          Posté par  . Évalué à 2.

          Je pense que c'est parce que tu ne l'utilises pas assez souvent. De fait, si tu jongles entre un LO et un MSO c'est beaucoup plus dur de s'adapter (dans un sens comme dans l'autre)

      • [^] # Re: Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

        Posté par  . Évalué à 2.

        Chacun sa voie, moi j'ai juste abandonné ms office avec la sortie de la version 2003, j'en ai eu marre de devoir jeter à la poubelle plusieurs années passées à apprendre à utiliser le logiciel à chaque nouvelle version.

        La perte de productivité ne valait pas la peine et je ne parle même pas de devoir jongler entre les différentes versions parce que ce poste est resté sous office 97, celui là est sous 2000 et l'autre sous 2003. J'ai l'outrecuidance de penser avoir mieux à faire de mon temps que de le passer à désapprendre/réapprendre à me servir d'un logiciel qui marchait très bien avant que l'éditeur décide qu'il fallait changer tout les raccourcis claviers et chambouler l'interface pour continuer d'extraire des profits de la vache à lait.

    • [^] # Re: Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

      Posté par  . Évalué à 10.

      d'une lenteur pour ouvrir un fichier excels de 125 lignes contenant beaucoups de texte (excel nickel)

      Pour ma part j'aime pas trop LibreOffice, que je trouve également lent, mais d'un autre côté, est-ce le meilleur logiciel pour ouvrir ce genre de fichier  ?

      Et comment l'utilisateur sait-il que c'est un petit fichier avant de l'avoir ouvert ?
      Quant à choisir un logiciel… les utilisateurs s'en tapent : ils cliquent sur le fichier et ça s'ouvre. C'est ce qu'ils veulent. C'est une prétention qui me paraît raisonnable. De toute façon, comme il n'y a jamais de budget formation, le réalisme s'impose ; le réalisme c'est de convenir aux utilisateurs.

      "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

    • [^] # Re: Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

      Posté par  . Évalué à 10.

      Pour ma part j'aime pas trop LibreOffice, que je trouve également lent, mais d'un autre côté, est-ce le meilleur logiciel pour ouvrir ce genre de fichier  ?

      Bon, il a fallu du temps pour se débarrasser de la ligne "explique-moi de quoi t'as besoin et je te dirai comment t'en passer" qui a déjà fait bien du mal au Libre, maintenant, il va falloir passer à l'étape 2:

      "C'est pas grave si l'appli X ne marche pas aussi bien que Y sous Windows, il suffit d'avoir 42 applications spécialisées suivant ce que tu veux faire à la place!"

      Non, ça n'est pas acceptable non plus. MS Office, c'est sûrement pas le meilleur outil pour 99% des usages (over-kill, pas adapté, etc.), mais sa très très grande force, c'est qu'on peut quand même faire (presque) tout avec.
      Les admins ne veulent pas que tout le monde installe un fatras d'applis pour chaque action qu'ils doivent faire.
      Les utilisateurs ne veulent pas apprendre un nouveau logiciel à chaque fois qu'ils reçoivent un fichier un peu différent de l'habitude.

      Et comme écrit plus haut, tu ne peux pas demander aux utilisateurs d'aller regarder la taille du fichier avant de l'ouvrir avec LO. Tu rends juste les choses inutilement plus compliquées de leur point de vue.

      • [^] # Re: Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        le temps que linux puisse lancer des applis android et on est bons.

      • [^] # Re: Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

        Posté par  . Évalué à 10.

        Bon, il a fallu du temps pour se débarrasser de la ligne "explique-moi de quoi t'as besoin et je te dirai comment t'en passer" qui a déjà fait bien du mal au Libre

        Ça va digresser pas mal, mais je suis un peu pas d'accord du tout. D'une, ça n'est pas propre au Libre, mais à l'ensemble de l'informatique moderne. Pour faire simple : soit tu as un budget illimité et/ou une équipe de devs qui se tournent les pouces (ce qui peut revenir au même), soit tu ne vas pouvoir satisfaire rapidement qu'une toute petite quantité de demandes utilisateur.

        Derrière, tu as plusieurs options :

        • dire "non". L'avantage de cette approche, en cas d'abus, c'est que tu changes rapidement de budget ET d'équipe de devs. Et d'employeur, en fait.
        • dire "oui mais plus tard" (ou "à telle condition"). Ce qui marche bien, mais uniquement si tu es vraiment capable de t'en occuper plus tard. Et à condition que ça ne soit pas urgent.
        • proposer un palliatif. Ca n'est pas "sale", ni dédaigneux, ni non-professionnel : on te soumets un problème, tu propose une solution.

        Le souci étant que, bien souvent, les utilisateurs considèrent nos services comme des sortes de "distributeurs à hardware/software/licence_key". Ils viennent soumettre non pas un problème, mais une solution pré-concue (par eux) dont ils s'imaginent que nous sommes le seul obstacle - artificiel, en plus, dans leur esprit - qui les en sépare.

        Mais nos métiers consistent aussi, souvent, à comprendre la "vraie" demande. Faute de quoi on n'est effectivement plus que des opérateurs de carte bancaire. Et proposer un palliatif, c'est proposer une "vraie" solution - rapide - au "vrai" problème.

        • [^] # Re: Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

          Posté par  . Évalué à 10.

          Je pense qu'on ne parle pas de la même chose.

          Je parle de la comparaison entre Linux et Windows/Mac OS. On suppose qu'un outil propriétaire existe, et on considère une alternative Libre.

          Je peux faire référence par exemple aux imprimantes qui agrafent les pages:

          Suppose que sous Linux, tu ne peux pas agrafer les pages.
          Solution: "Tu n'as pas besoin que l'imprimante le fasse pour toi. Tu peux bien le faire toi-même!"

          À une époque, c'est ce que tu aurais lu à tort et à travers, et c'était la ligne directrice: au lieu d'admettre que c'est un manque, tu lirais des pavés pour t'expliquer que tu n'as pas besoin de la fonction XYZ qui marche sans problème sous Windows.

          Ici, on a une variante. MS Excel peut ouvrir des tableaux petits, gros, avec des formules, des scripts, etc.
          Quelqu'un fait remarquer que le tableur de LO s'écroule vite si le fichier à ouvrir est trop gros, et on lui répond qu'il y a sans doute de meilleurs outils pour faire ça (ouvrir des fichiers plus gros).

          Et c'est à ça que je réponds: non, ce n'est pas une réponse acceptable! Si tu dis ça, c'est un argument en faveur d'Excel: un seul outil à tout faire, aucune alternative Libre.

          • [^] # Re: Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

            Posté par  . Évalué à 0.

            Je suis dans l'informatique depuis 1995 et dans le monde linux depuis 1998 et je n'ai jamais rencontré le cas de figure que tu cites en exemple.

            Dans le cas de l'imprimante qui n'agrafe pas sous linux, ce qui se dit c'est: il faut développer un pilote qui gère cette fonctionnalité parce que le constructeur ne le fournit pas et ça coûte XXX. Avec un retour qui pique pour le responsable achat qui a acheté du matériel qui n'est pas compatible avec les contraintes techniques. Éventuellement un retour de l'imprimante au fabricant avec un petit mot expliquant que ce matériel ne fonctionne pas faute du pilote approprié.
            Ce qui n'exclut pas la possibilité qu'il n y ait pas d'imprimante qui agrafe qui fournisse le support linux sur le marché, mais là c'est un problème au niveau des constructeurs et pas un problème qui vient de linux.

            Dans le cas du problème du fichier excel (ou ms office) qui est lent à s'ouvrir avec libreoffice, dans 75% des cas ça se solutionne avec une petite formation de la personne qui a fait le fichier excel pour lui montrer comment ne pas faire un fichier excel tout foireux et une fois le fichier propre tada! ça s'ouvre pareil sous libreoffice. Dans 25% des cas, le problème ne venait pas du fichier et c'est un rapport de bug en espérant que ça soit corrigé dans la prochaine version qui peut mettre longtemps à arriver.

            • [^] # Re: Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

              Posté par  . Évalué à 6.

              Dans le cas du problème du fichier excel (ou ms office) qui est lent à s'ouvrir avec libreoffice, dans 75% des cas ça se solutionne avec une petite formation de la personne qui a fait le fichier excel pour lui montrer comment ne pas faire un fichier excel tout foireux et une fois le fichier propre tada! ça s'ouvre pareil sous libreoffice.

              Je vais expliquer ça à un client…

            • [^] # Re: Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

              Posté par  . Évalué à 8.

              Dans le cas du problème du fichier excel (ou ms office) qui est lent à s'ouvrir avec libreoffice, dans 75% des cas ça se solutionne avec une petite formation de la personne qui a fait le fichier excel pour lui montrer comment ne pas faire un fichier excel tout foireux et une fois le fichier propre tada! ça s'ouvre pareil sous libreoffice. Dans 25% des cas, le problème ne venait pas du fichier et c'est un rapport de bug en espérant que ça soit corrigé dans la prochaine version qui peut mettre longtemps à arriver.

              Aaaaargh, mais qu'est-ce qu'on lit encore!?!
              Rapport de bug, oui, mais pas dans 25% des cas, dans 100% des cas!
              Encore une fois:
              "Bonjour, tu as envoyé un fichier à 12 personnes sans problème, mais moi j'utilise LibreOffice, alors vous allez tous devoir faire un effort supplémentaire pour ma petite personne parce que LO c'est super, alors le problème vient forcément de tous les autres sous Excel"
              Tu crois que tu vas avoir quoi comme réponse?
              "Prends-toi un vrai tableur qui ouvre correctement nos fichiers!".
              Et non, c'est pas juste, tout ça, mais l'utilisateur en face est là pour bosser, pas pour passer du temps sur son fichier pour que toi tu puisses utiliser LO.

              Si ça peut te consoler: le jour où LO sera majoritaire dans ton environnement de travail, ce sera pareil dans l'aure sens.

              • [^] # Re: Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

                Posté par  . Évalué à 2.

                Si ça peut te consoler: le jour où LO sera majoritaire dans ton environnement de travail, ce sera pareil dans l'aure sens.

                Ou s’il y a autant de versions de MS Office dans l’environnement de travail que de LO, ça marche aussi très bien. Ton exemple m’a beaucoup plus, il me rappelle les situations au bureau où tu envoies un fichier à douze personnes, (dont un utilisateur de LO), et onze personnes te disent qu’elles ne l’ont pas lu parce-qu’il s’ouvrait mal (dont souvent le même utilisateur de LO, il faut l’avouer, mais pas à tout les coups).

    • [^] # Re: Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

      Posté par  . Évalué à 0.

      d'une lenteur pour ouvrir un fichier excels de 125 lignes contenant beaucoups de texte (excel nickel)

      Pour ma part j'aime pas trop LibreOffice, que je trouve également lent, mais d'un autre côté, est-ce le meilleur logiciel pour ouvrir ce genre de fichier  ?

      Oui ben pour avoir tester j'ai comme un doute sur le sujet des 125 lignes lente a ouvrir. Je vois deux explications:

      • il utilise LO sur une machine beaucoup moins puissante que celle de Excel
      • il ouvre LO en meme temps que le fichier. Excel est deja en cache memoire et donc il "triche".

      En resume, pour avoir des conditions d'experience similaire:

      • Meme machine
      • Demarrer LO, ouvrir le fichier, fermer LO
      • Demarrer Excel, ouvrir le fichier, fermer Excel

      et encore meme comme cela on sait que cela ne sera pas ideal comme comparaison car il a ete suffisemment prouve que Microsoft faisait en sorte de ralentir le demarrage des logiciels concurrents mais bon deja cela donnerait une meilleure informations.

      Ah si troisieme solution, utilise une version ante-diluvienne de LO.

      • [^] # Re: Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

        Posté par  . Évalué à 5.

        Lors du test, j'avais sur ma machine que libreoffice, un fichier excel créé par mon application, qui est une extraction de base de donnée.
        Fichier des 125 lignes avec une 15 de colonnes, aucun calcul dessus, mais des colonnes avec des cases contenant pas mal de texte.

        Ma machine : un mac retina pro du taf, 16 giga de ram, un ssd, bref normalement ça devrait tenir la route.

        La navigation était d'une lenteur incroyable.
        J'ai testé sur un des postes utilisateurs, un dell à 400 euros, windows 7, antivirus, office 2016. le fichier s'ouvre normalement (c'est vraiment un petit fichier)
        J'ai installé office 2016 sur mon mac (la version légale mis à jour), et l'ouverture du fichier est nickel.

        Concernant la génération du fichier, j'utilise https://openpyxl.readthedocs.io/en/default/, donc une librairie python. La seule chose qui change par rapport à d'habitude (c'est pas la première extraction que je fais), c'est qu'il y a pas mal de texte dans le fichier.

        Mais encore une fois c'est juste un fichier classique, il ne devrait y avoir aucun problème

        • [^] # Re: Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

          Posté par  . Évalué à 7.

          J'ai fait un test avec un fichier csv de plusiers milliers de lignes et c'est instantanee donc je ne comprend pas trop comment c'est possible.

          Je te suggere de si possible envoyer le fichier en rapport de bug car ce n'est pas normal.

        • [^] # Re: Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

          Depuis quelques temps, Calc prend en charge l'OpenCL pour accélérer le rendu des feuilles de calcul. Par contre, tous les pilotes graphiques ne semblent pas en tirer parti. Ça peut donc varier d'une machine à l'autre.

          Sinon, je lisais récemment que le futur LibreOffice 6 (qui doit sortir début 2018) aurait droit au multi-threading, ce qui devrait encore améliorer la vitesse en tirant mieux parti des processeurs multi-coeurs.

        • [^] # Convertisseur ? Test

          Posté par  . Évalué à 8. Dernière modification le 30 novembre 2017 à 06:02.

          Lors du test, j'avais sur ma machine que libreoffice, un fichier excel créé par mon application, qui est une extraction de base de donnée.
          Fichier des 125 lignes avec une 15 de colonnes, aucun calcul dessus, mais des colonnes avec des cases contenant pas mal de texte.

          Si tu enregistres le fichier au format .ods et que tu le rouvres, est-ce que ça met autant de temps ?

          Par définition, le format Excel est le format natif d’Excel. Les autres logiciels doivent en plus convertir. Ça peut être intéressant de vérifier déjà que le problème ne vient pas du convertisseur.

          Pour voir, j’ai généré un fichier TSV avec 125 lignes de 15 colonnes de chaînes aléatoires d’une longueur comprise entre 1000 et 10000 caractères (quand même long, quoi). L’ouverture prend trois secondes.

          Je l’ai sauvegardé en .xlsx et rouvert. L’ouverture prend trois secondes aussi. Je ne sais pas pourquoi c’est lent dans ton cas.

          Pour référence ma version de LibreOffice est la 5.3.7.2.0+ (d’après la fenêtre À propos) sous GNU/Linux, et voici le code que j’ai utilisé pour générer le fichier TSV :

          #!/usr/bin/perl -w
          use strict;
          
          my @_car_possible = ((' ') x 10, '0' .. '9', 'a' .. 'z', 'A' .. 'Z');
          
          sub car_hasard {
              return $_car_possible[int rand @_car_possible];
          }
          
          sub chaine_hasard {
              my ($lg_min, $lg_max) = @_;
          
              my $lg = 8;
              if (defined $lg_min) {
                  if (defined $lg_max) {
                      $lg = $lg_min + int rand($lg_max - $lg_min + 1);
                  } else {
                      $lg = $lg_min;
                  }
              }
          
              my $res = '';
              for (1 .. $lg) {
                  $res .= car_hasard();
              }
              return $res;
          }
          
          for (1 .. 125) {
              print join("\t", map { '"' . chaine_hasard(1000, 10000) . '"'; } 1 .. 15), "\n";
          }

          « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

        • [^] # Re: Ca marche pas mieux avec Windows et Word.

          Posté par  . Évalué à 2.

          Je n'ai jamais eu de problème de performance pour ouvrir un fichier excel propre contenant 1000 à 2000 lignes, 10 à 15 colonnes dont certaines avec 100 à 300 caractères.

          Par contre j'ai eu des soucis avec des fichiers excel foireux de quelques dizaines lignes, moins de 10 colonnes et moins de 20 caractères par champ.

          si tu as bien vérifié que qu'il n'y a pas de problème avec ton fichier, et que le problème ne vient pas de la machine alors il faut ouvrir un rapport de bug.

  • # x2go

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

    Vous utilisiez x2go pour l'accès distant sur les serveurs ? C'était les mêmes serveurs en terme de puissance ? Bizarre vos problèmes d'impression, avec CUPS, cela fonctionne mieux sous GNU/Linux que sous Windows avec la couche Samba+CUPS !

    Ensuite, cela dépend des usages. Les étudiants, s'ils programment, sont-ils content aussi ?

    Pour les petits postes informatiques (je ne parle pas de client léger que je trouve cher et peu performant), le coût de la licence Windows plus celle de MS Office sont non négligeable. Ton analyse intéressante est-elle faite à coût constant ?

    De notre coté, on viens d'équiper une salle commune de 4 postes GNU/Linux. Il y en a un 5ème acheté l'an passé sous Windows (SolidWorks oblige). Bref, nos stagiaires sont content du matériel. Avoir plus de postes Windows ne les aideraient pas dans leur traitements…

  • # Debian

    Posté par  . Évalué à 2.

    Tu te plains de Debian qui n'aurait que des versions anciennes des logiciels de sa logithèque… oui. Debian est mondialement connu pour ça. Rien à voir avec Linux du coup… faut te trouver une distribution qui correspond un peu mieux aux besoins.

    Pour rappel, Debian c'est quand même pas top d'un point de vue de l'admin s'il doit modifier des trucs : plusieurs gestionnaires de paquets qui, non content de s'être multipliés pour de mauvaises raisons et embrouillant tous les nouveaux utilisateurs, foutent parfois la merde à la suppression d'un programme (ex: tu supprimes un paquet totalement mineur puis apt te demande dans le plus grand des calmes si tu veux supprimer dpkg, apt, ton bureau…), des incohérences absurdes dans le nommage des bibliothèques (liblibX, Ylib…), les "backports" qui sont une version archaïque du pinning… on pourrait continuer encore longtemps.

    • [^] # Re: Debian

      Posté par  . Évalué à 4.

      On a testé aussi avec Ubuntu. Le soucis c'est pourquoi devoir mettre à jour son OS pour installer une nouvelle version d'un logiciel X ?
      On commence à voir des solutions de packaging (genre les snaps app) qui voient le jour, mais il a fallu combien de temps ?

      • [^] # Re: Debian

        Posté par  . Évalué à 3.

        Je ne suis pas admin, donc vraie question:
        Il n'existe aucune solution simple de déploiement d'applications pour un parc de machines??

        Genre un client qui tourne en arrière-plan sur toutes les machines et qui va chercher les nouvelles applis disponibles sur le serveur?

        • [^] # Re: Debian

          Posté par  . Évalué à 2.

          FusionInventory, OCS Inventory, CFEngine…

          C'est pas le nombre de softs de déploiement de MAJ qui manque.

          La majeure partie des morts l'était déjà de son vivant et le jour venu, ils n'ont pas senti la différence.

          • [^] # Re: Debian

            Posté par  . Évalué à 6.

            J'ai jamais administré un parc avec une majorité de machines sous linux, mais je pense que j'aurai utilisé le gestionnaire de paquet avec un dépôt personnaliser avec les mises à jour en auto, quelques règles pour gérer la priorité des dépôts et des méta-paquets pour gérer les différents cas d'utilisations (genre le méta-paquet conf-etudiant, conf-administration …) .

            En tous cas ça me parait beaucoup plus simple à administrer que des postes sous Windows.

      • [^] # Re: Debian

        Posté par  . Évalué à -2.

        SNAP n'est qu'un symptôme de la gestion de paquets. C'est parce qu'il est impossible avec DPKG/APT/APTITUDE de gérer simplement l'installation de plusieurs versions de logiciel qu'on en arrive à des outils comme SNAP.

        Et il a fallu combien de temps ? Bah je sais pas. Il y a des solutions à ces problèmes depuis un long moment sur plein d'autres distributions. Si je dis que Debian est un problème, c'est parce que réellement c'est avant tout ce système qui a un problème (et, par extension, Ubuntu et consorts).

        • [^] # Re: Debian

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5.

          À part quelqu'un qui a besoin de faire des tests spécifiques, qui utilise plusieurs versions différentes d'un logiciel sur une même machine ?

          J'veux dire c'est pas spécifique à linux. Même sous mon windows pro je n'ai pas 2 versions d'office, j'ai pas 2 versions de skype for business, j'ai pas 2 versions de chrome, etc.

          SNAP c'est plutôt pour faciliter l'accès à des versions récentes depuis une distrib qui n'en fourni pas dans les repos.

          • [^] # Re: Debian

            Posté par  . Évalué à 2.

            Un gestionnaire de paquet devrait pouvoir gérer plusieurs versions d'un même logiciel. Et tout l'intérêt de SNAP est justement d'avoir une version "à jour"… donc ton gestionnaire de paquets devrait pouvoir faire ça, pas besoin d'un énième gestionnaire de paquets supplémentaire.

            Exemple : tu as une version de ton OS qui est "stable" et a peu de mises à jour, mais en parallèle tu as un dépôt "plus à jour" sur lequel tu ne vas chercher QUE ton logiciel. Pas besoin de plusieurs programmes. On ne fait qu'utiliser de simples paquets.

            • [^] # Re: Debian

              Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

              Un gestionnaire de paquet devrait pouvoir gérer plusieurs versions d'un même logiciel.

              Ben c'est le cas. Tu peux préciser la version que tu veux installer quand tu installes un logiciel via ton gestionnaire de paquet. Je ne vois pas bien où est ton problème là.

              • [^] # Re: Debian

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

                Si tu va chercher une version plus récente de ton application, est-ce que ton gestionnaire ne va pas aussi tirer la mise à jour des dépendances, et donc la mise à jour des applications autres dont ils dépendent ?

                "La première sécurité est la liberté"

                • [^] # Re: Debian

                  Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

                  Oui s'il en a besoin.

                  • [^] # Re: Debian

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                    En général, si tu veux mettre à jour un seul logiciel, tu ne veux surtout pas prendre de risque pour les autres.

                    "La première sécurité est la liberté"

                    • [^] # Re: Debian

                      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

                      T'es en train de me dire que tu ne mets jamais à jour ta machine à cause des risques ?

                      • [^] # Re: Debian

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

                        Non, si tu veux avoir une version plus récente d'un logiciel qui n'est pas vraiment gérer par ta distribution, tu n'as pas envie de péter tout le reste.

                        C'est vrai aussi que j'ai du mal à prendre le risque d'un upgrade de distribution, j'ai toujours peur de casser un truc (et de gérer la perte de temps qui va avec).

                        "La première sécurité est la liberté"

              • [^] # Re: Debian

                Posté par  . Évalué à 3.

                Attention, avoir plusieurs versions d'un même logiciel sur Debian ça se fait pas aussi simplement que tu laisses penser. Si tu peux avoir plusieurs versions de bibliothèques c'est parce qu'elles sont dans des paquets séparés par exemple…

                Là avec SNAP il est question de pouvoir installer des programmes récents sur un OS ancien. Donc si tu veux faire ça avec Debian t'es pas rendu… à cause des gestionnaires de paquets (déjà rien que le fait qu'il y en ait plusieurs c'est déjà bizarre). Le gestionnaire de paquets devrait te laisser la possibilité d'installer un logiciel dans plusieurs versions, et donc avoir plusieurs versions installées en même temps sans que cela ne pose soucis.

                SNAP n'est qu'un énième gestionnaire de paquets qui te permet juste d'installer un paquet à côté de tout le reste de ton système, ce qui devrait être une fonctionnalité de base de n'importe-quel gestionnaire de paquets.

                Après d'autres diront que l'avantage de SNAP c'est que ce sont les développeurs qui poussent directement les nouvelles versions dans les dépôts… ce qui est au bas mot très discutable comme approche, mais là n'est pas la question.

                • [^] # Re: Debian

                  Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

                  Le gestionnaire de paquets devrait te laisser la possibilité d'installer un logiciel dans plusieurs versions, et donc avoir plusieurs versions installées en même temps sans que cela ne pose soucis.

                  C'est ton idée. Et elle est contraire à la politique d'éviter la multiplication des librairies et qui n'est pas une mauvaise idée en soit. Et c'est effectivement pour ça que snap a été inventé. Snap c'est bien que ça existe mais je ne trouve pas que ce soit une bonne méthode "par défaut".

                  La vérité c'est que des utilisateurs qui utilisent des versions différentes d'un même logiciel c'est un cas hyper rare et souvent limité à un usage de test. Du coup je trouve bien que le gestionnaire de paquet gère une version de chaque logiciel et que snap existe en tant que méthode optionnelle.

                  • [^] # Re: Debian

                    Posté par  . Évalué à -1.

                    C'est ton idée. Et elle est contraire à la politique d'éviter la multiplication des librairies et qui n'est pas une mauvaise idée en soit.

                    Pour moi c'est un vrai problème du gestionnaire de paquets, et pour preuve : SNAP existe. Le besoin est là, mais on est obligé d'installer un autre programme pour installer des programmes plus récents, donc installer des programmes ne passe pas forcément par l'installateur de paquets… curieux. Et on se retrouve sur Debian avec au moins 3 gestionnaires de paquets, 2 politiques de packaging différents, 2 formats de paquets différents, des arborescences différentes…

                    Et la multiplication des bibliothèques n'est pas un argument en soit, rien n'oblige à avoir une copie par programme de toutes les bibliothèques qui lui sont nécessaires.

                    • [^] # Re: Debian

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                      Si tu veux un gestionnaire de paquets qui te permette de faire ce que fait snap, tu peux regarder du côté de nix.

                      Votez les 30 juin et 7 juillet, en connaissance de cause. http://www.pointal.net/VotesDeputesRN

                    • [^] # Re: Debian

                      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 7.

                      Et on se retrouve sur Debian avec au moins 3 gestionnaires de paquets, 2 politiques de packaging différents, 2 formats de paquets différents, des arborescences différentes…

                      Ça fait plusieurs fois que tu dis ça mais, personnellement, je ne comprends pas d'où tu sors ça. Les formats de paquets, il n'y en a qu'un seul: dpkg. Où est le deuxième ? Les 3 gestionnaires de paquets, si tu fais référence à apt, apt-get et aptitude, sont tous basés sur la même bibliothèque donc font le boulot de la même manière. Ils ne diffèrent que par l'ergonomie. Bref, pourrais-tu détailler les reproches que tu fais.

                      • [^] # Re: Debian

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                        Peut-être que dans “2 politiques de packaging différents, 2 formats de paquets différents, des arborescences différentes…” il pense à dpkg et snap, Mais dans ce cas je ne vois pas non-plus pourquoi “3 gestionnaires de paquets”.

                        ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

                    • [^] # Re: Debian

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                      Et on se retrouve sur Debian avec au moins 3 gestionnaires de paquets

                      Si comme rewind le suppose tu fais référence à apt, apt-get, et aptitude, c’est le même gestionnaire de paquet que tu utilises, avec des interfaces différentes.

                      C’est un faux problème, si tu vois ça comme un problème la solution est simple : apprends à utiliser apt et oublie les autres.

                      En plus aptitude n’est même pas installé par défaut dans la distro de base…

                      ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

                    • [^] # Re: Debian

                      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6.

                      Snap, c'est encore une énième réinvention de la roue par Canonical. Vaut mieux partir sur Flatpak, qui est un projet Freedesktop adopté par de plus en plus de distributions. C'est fourni en standard par Fedora, Linux Mint, Solus… et il y a fort à parier que ça sera également pré-installé sur la future Debian stable (même si on a encore le temps :)

                      Ensuite, il n'y a pas besoin de trois gestionnaires de paquets. Les logithèques, tel que Logiciels sous GNOME, prennent en charge, de façon transparente pour l'utilisateur, aussi bien les paquets de la distribution que les Flatpak.

                      • [^] # Re: Debian

                        Posté par  . Évalué à -4.

                        Donc tu ajoutes Logiciels + FlatPak à l'addition, et pour toi c'est plus simple. Ça te fait encore 2 outils supplémentaires pour gérer des paquets. Quand j'étais petit on m'a dit que pour faire bien, il fallait un outil pour une tâche. Ici on installe des applications grâce à 4 outils : dpkg, apt, Logiciels, flatpak.

                        Ça ne correspond pas à ma définition de "simple". Bien sûr, j'accepte volontiers qu'on puisse utiliser une logithèque à part du gestionnaire de paquets.

                        • [^] # Re: Debian

                          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4.

                          Ouais bon en fait tu fais exprès de faire l'idiot.

                          Personne ne te force à les utiliser tous. Si tu ne comprends pas la différences entre frontend et backend, la discussion peut tourner en rond pendant des années.

                          • [^] # Re: Debian

                            Posté par  . Évalué à 3.

                            Puis je trouve cela amusant car generalement ceux qui se plaignent de cela utilisent windows ou comme tu l'as dit il y a pletore de gestionnaire pour une et une seule "distribution" ou Mac (idem).

                            • [^] # Re: Debian

                              Posté par  . Évalué à -6.

                              Ton message est purement gratuit. Insinuer que j'utilise Windows ou Mac OS n'est qu'un argument contre un homme de paille. Si tu ne sais pas apporter un commentaire pertinent, abstiens-toi de poster, merci.

                          • [^] # Re: Debian

                            Posté par  . Évalué à -2.

                            Personne te force à les utiliser tous.

                            dpkg : j'en ai besoin, et c'est courant d'en avoir besoin pour installer des paquets qui ne sont pas dans des dépôts mais donnés à l'arrache sur des sites web (la vraie raison derrière ça c'est que c'est pénible de créer un dépôt)

                            apt : j'en ai besoin pour installer des paquets en général

                            SNAP/Flatpak : j'en ai besoin pour installer des paquets récents, parce que apt ne sait pas gérer proprement le pinning

                            3 applications, chacune ayant pour objectif simple d'installer des applications. Les 3 sont complémentaires, on ne peut pas "juste" en choisir un ou deux. Et je ne compte pas Logiciels parce que JUSTEMENT pour moi cet outil est légitime : avoir une logithèque séparée de la gestion pure et simple des paquets me semble être une bonne idée.

                            PS: me traiter d'idiot, ce n'est pas nécessaire. Fais ça en privé si t'as envie, ici ça n'apporte rien. Ton "argument" prouve même plutôt que tu n'as pas compris ce que je dis, je te conseille donc de relire au lieu d'insulter des gens.

                    • [^] # Re: Debian

                      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4. Dernière modification le 30 novembre 2017 à 08:19.

                      Et on se retrouve sur Debian avec au moins 3 gestionnaires de paquets, 2 politiques de packaging différents, 2 formats de paquets différents, des arborescences différentes…

                      Je trouve assez débile de se plaindre de 2 (pas 3) gestionnaires de paquets si on compare au monde windows qui propose des dizaines voire centaines de gestionnaires de paquets / outils de déploiement pour pallier à un manque historique de standard dans ce domaine..

                      Microsoft Store, Chocolatey, Oneget, Scoop, RuckZuck, NPackd, Ninite, sans compter tous les outils de gestion centralisées de parcs tels que SCCM, Landesk, Opsi, MDT, Symantec Client Management Suite, Rudder, Novell Zenworks, WPKG…et j'en passe des tonnes qui ne me viennent pas en tête où que je ne connais pas. Le marché est littéralement noyé d'outils tiers d'installation de logiciel sous windows parce que justement out of the box ça a toujours été bien plus compliqué à gérer que sous linux.

                      • [^] # Re: Debian

                        Posté par  . Évalué à -1.

                        Ce n'est parce que sur windows c'est pire que cela justifie ce qui se passe sur Debian. D'autres systèmes n'ont qu'un seul gestionnaire, et qui fait mieux.

                        Et quand je parlais de 3 gestionnaires, je pensais à dpkg, apt et SNAP. Donc 3.

                        • [^] # Re: Debian

                          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

                          D'autres systèmes n'ont qu'un seul gestionnaire, et qui fait mieux.

                          [Citation needed]

                          Ouais bon apt et dpkg c'est un peu de sous-ensemble d'un même outil. Et si ça ne te plait pas d'utiliser snap ne l'utilise pas.

                          • [^] # Re: Debian

                            Posté par  . Évalué à 3.

                            [Citation needed]

                            Ok : Nix, le gestionnaire de paquets de Gentoo, dans une certaine mesure le gestionnaire de paquets apk d'Alpine puisqu'il gère correctement le pinning et que tu peux littéralement créer ton dépôt à la main tellement c'est simple… bref c'est pas les solutions qui manquent. Et pas besoin de 3 outils pour gérer des paquets.

                            C'est vraiment que chez Debian que ça pèche. À tel point qu'ils n'ont même pas un outil correct pour gérer la création d'un dépôt et faire des paquets… voir quelques posts plus loin où des utilisateurs Debian expliquent que c'est compliqué de faire des paquets, qu'il y a des outils non officiels pour en faire, mais que les paquets générés ne respectent pas les règles Debian… tout est comme ça chez Debian. Tout.

                            • [^] # Re: Debian

                              Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3. Dernière modification le 30 novembre 2017 à 18:00.

                              T'es juste en train de dire que debian hérite d'un historique que d'autres distrib n'ont pas.

                              Maintenant en dehors d'un cas type développeur/testeur, combien d'application utilises-tu dans x versions différentes en même temps ? Perso je n'en ai aucune et les rares fois où le besoin s'est fait sentir d'en ma vie ça ne représentait qu'une ou deux applications maxi à la fois. Au final c'était tout aussi simple d'aller l'installer dans /opt. Idem dans tous les boites où j'ai bossé s'il y'avait une version ancienne que les gens voulaient garder elle était donc installé une seule fois et posée dans un répertoire différent. Ces applis étant figées et ne recevant plus de mise à jour la plus-value de les installer via un gestionnaire de paquet est donc à peu près nulle.

                              Alors certe nix et le gestionnaire d'alpine et gentoo sont peut-être techniquement supérieurs et/ou plus élégants, mais qu'est-ce que ça apporte concrètement à l'utilisateur ?

                              • [^] # Re: Debian

                                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4. Dernière modification le 30 novembre 2017 à 18:47.

                                Ce n'est pas simplement Debian, les distributions RPM ont le même système de type dnf/yum, rpm, éventuellement flatpack.

                                • [^] # Re: Debian

                                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3. Dernière modification le 01 décembre 2017 à 10:50.

                                  Une précision importante : rpm n'est pas nécessaire en revanche, car dnf sait installer des paquets *.rpm (que l'on a récupéré sur le web par exemple). Au final, on a donc qu'un seul gestionnaire de paquet nécessaire.

                            • [^] # Re: Debian

                              Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 30 novembre 2017 à 18:35.

                              C'est vraiment que chez Debian que ça pèche.

                              Et apres tu te plaind de l'homme de paille… Alors que tu fais une attaque gratuite contre une distribution bien particuliere.

                              Connais tu les distribs a base de RPM? Parceque la bas c'est :

                              rpm
                              dnf/yum/whatever
                              flatpack

                              OH MON DIEU C'EST LE MEME BORDEL QUE CHEZ DEBIAN! AU BUCHER!!!!!

                              C'est du grand n'importe quoi.

                              Puis meme sur Nix tu peux installer des logiciels d'une autre facon que par le systeme de package… Il y a pas mal de logiciel proprio qui ne s'installeront que avec un fichier binaire qui va courcircuiter le systeme de package.

                              • [^] # Re: Debian

                                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

                                RPM n'est pas nécessaire chez Fedora ou RHEL. Alors que de souvenir DPKG a vraiment une plus valu chez Debian (certaines opérations n'étant pas proposées par les apt*).
                                DNF (et anciennement YUM) sait gérer les paquets hors dépôts.

                                • [^] # Re: Debian

                                  Posté par  . Évalué à -1. Dernière modification le 30 novembre 2017 à 21:32.

                                  Tu veux dire que si je fais:

                                  dnf remove rpm

                                  Le systeme pourra encore installer des paquets rpm?

                                  Parceque sur mon systeme fedora ca me dit que c'est pas possible. A croire que derriere dnf c'est rpm qui est utilise comme sur debian dpkg est utlise par apt.

                                  Maintenant je ne suis pas au courrant des arcanes de fedora comme toi donc je dois probablement me tromper.

                                  • [^] # Re: Debian

                                    Posté par  . Évalué à 5.

                                    L'utilisateur s'en fout que rpm soit utilisé par dnf, du moment qu'il n'a pas à utiliser rpm directement. Ce qu'il veut dire, c'est que sous Debian, certains cas ne sont pas gérés par apt et tu DOIS utiliser dpkg, alors que sous Fedora, tu peux t'en sortir avec dnf.

                                • [^] # Re: Debian

                                  Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

                                  Sous fedora/rhel on préconise de faire un yum/dnf install directement (anciennement yum localinstall) plutôt qu'un rpm -i mais ça utilise quand même rpm derrière. C'est juste qu'il gère les dépendances et vérifie la signature du paquet, chose que rpm ne fait pas.

                                  • [^] # Re: Debian

                                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

                                    Cela reste du détail technique. RPM n'est pas vraiment utilisé par les utilisateurs eux mêmes. Que DNF gère tout tout seul ou délègue une partie à RPM, l'utilisateur s'en fout et ne le voit pas.

                                    Ce qui est important dans la discussion c'est l’interaction avec l'utilisateur, ou ceux qui font les paquets. Dans les deux cas, la présence de l'outil RPM est indolore.

                                    • [^] # Re: Debian

                                      Posté par  . Évalué à -1.

                                      Ah OK en même temps je comprends que l'utilisation de rpm soit fortement découragé vu que tu pètes beaucoup plus facilement le système qu'avec dpkg.

                        • [^] # Re: Debian

                          Posté par  . Évalué à 2.

                          D'autres systèmes n'ont qu'un seul gestionnaire, et qui fait mieux.

                          Lequel? Haiku?

                          Parceque Windows ce n'est pas le cas, Mac ce n'est pas le cas.

                          • [^] # Re: Debian

                            Posté par  . Évalué à 1.

                            Parceque Windows ce n'est pas le cas, Mac ce n'est pas le cas.

                            Répondu plus haut : Nix, les gestionnaires de paquets de Gentoo et Alpine, et il en existe d'autres, avec des fonctionnement différents (gérant du slotting plus ou moins intelligemment et de manière automagique).

                            Donc bon, venir troller sur les gestionnaires de paquets de windows et de mac os… c'est vraiment pas nécessaire.

                            • [^] # Re: Debian

                              Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4.

                              Nix c'est un gestionnaire de paquet en plus hein. Tu l'installer sur une debian.

                              Du coup je ne vois pas trop ta critique de apt. Si ça ne te plait pas n'utilise pas apt/flatpack/whatever et utilise nix.

                              Où est le problème au juste ?

                              • [^] # Re: Debian

                                Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 01 décembre 2017 à 04:11.

                                Je parle de ce que je vois comme problème avec ces outils, et tu me dis qu'il n'y a pas de problème puisqu'on peut utiliser d'autres outils.

                                Faisons une petite analogie, me dirais-tu que si dans une voiture j'ai pas de freins, c'est pas grave parce que dans d'autres il y en a ? Non. Bah là c'est pareil.

                                Et l'argument de "c'est historique" je le conçois bien, je n'ai aucun problème avec ça, mais au bout d'un moment faut penser à réparer ce qui ne va pas : actuellement sur ubuntu il y a désormais "apt" (différent de apt-get, différent de dpkg) qui se greffe en plus de tout le reste, mais qui n'a pas les toutes les fonctionnalités. On a encore un programme supplémentaire (que j'ai pas installé spécifiquement, c'est par défaut) qui peut presque remplacer apt-get et apt-cache mais pas complètement car il n'a pas toutes leurs fonctionnalités et il ne remplace pas non plus dpkg, donc c'est un programme qui reprend partiellement les fonctionnalités d'autres programmes qui existent déjà, tout ça pour… un affichage plus joli ? C'est bel et bien ça le problème que j'ai avec cette (grande) famille de logiciels qui tournent autour de Debian : ça n'a aucun sens. Et pendant un moment aptitude était à la mode et était utilisé en même temps que apt-* parce que faire des choix, c'est aussi compliqué, comme pour les outils pour gérer des dépôts.
                                Et s'il y a autant d'outils qui tournent autour des paquets debian ce n'est pas "pour faire propre", c'est juste qu'on préfère laisser tout dans dpkg et surtout pas réécrire au propre car c'est trop complexe.

                                La seule chose que je regrette et qui fait que ce sujet me tient aussi à cœur c'est que Debian, avec sa très forte notoriété dans notre milieu, attire énormément de gens et fais perdre un temps monstre sur des problématiques déjà résolues depuis longtemps ailleurs. La propension à ne pas corriger les erreurs du passé est effarante. Même Slackware n'a pas un foutoir pareil alors que le système est antérieur à Debian. systemd a été choisi parce que les mainteneurs n'en pouvaient plus de leurs scripts non maintenables, et tant pis si ça nous fait changer tous les logiciels et que ça casse de la compatibilité partout et qu'il faille tout réapprendre. Le contenu d'un paquet est aussi ridiculement complexe, aucun autre OS n'a ça, et du coup il faudrait se taper des dizaines de pages d'explications pour savoir comment faire… et les documents ne sont de toutes façons pas respectés en interne.

                                Du coup Debian est un système tellement glorifié qu'on en arrive à justifier leurs moindres faits et gestes, même quand c'est évidemment ridicule. J'ai beaucoup de mal avec ça.

                                À l'inverse, si on prend le cas d'Alpine par exemple, tout semble beaucoup plus simple et efficace : on peut facilement parcourir le wiki, les informations sont généralement à jour, les paquets sont simples à faire et donc la communauté peut mettre à jour les programmes rapidement pour rester à jour (parfois même dans Sid les paquets sont anciens… voir certains outils Qt), créer un dépôt est facile, le gestionnaire de paquets est simple et rapide, créer un chroot pour faire des tests c'est quasi instantané (moyennement le cas avec debootstrap…), bref on pourrait continuer pendant longtemps.

                                • [^] # Re: Debian

                                  Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5.

                                  Le journal traitait de l'expérience vécue par les utilisateurs finaux sous Linux. Et il se trouve que ces derniers n'utiliseront jamais d'outils en ligne de commande. À partir de là, que Debian, Ubuntu ou qui tu veux possèdent différents outils à destination des utilisateurs confirmés, on s'en fout.

                                  L'utilisateur final ne verra qu'une seule et unique logithèque.

                                  Que ce soit pour parcourir ce que proposent les dépôts de la distribution ou Flathub s'il est pré-configuré, que ce soit pour installer un paquet téléchargé manuellement sur un site tiers, que ce soit après avoir cliqué sur un lien apt:// ou pointant vers un .flatpakref, c'est la logithèque qui doit se lancer - la seule que verra l'utilisateur - et où l'utilisateur n'a plus qu'à cliquer sur Installer.

                                  Depuis le début, tu te prend la tête pour rien.

                                • [^] # Re: Debian

                                  Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

                                  Je parle de ce que je vois comme problème avec ces outils, et tu me dis qu'il n'y a pas de problème puisqu'on peut utiliser d'autres outils.

                                  Ben c'est un peut ça oui.

                                  Faisons une petite analogie, me dirais-tu que si dans une voiture j'ai pas de freins, c'est pas grave parce que dans d'autres il y en a ? Non. Bah là c'est parei

                                  Analogie foireuse comme toutes les analogies avec les bagnoles (sérieux faut arrêter avec ça). Sur un système d'exploitation si un outil ne te convient pas tu peux en utiliser un autre. Et tu as tout le temps de la réflexion pour le faire.

                                  La seule chose que je regrette et qui fait que ce sujet me tient aussi à cœur c'est que Debian, avec sa très forte notoriété dans notre milieu, attire énormément de gens et fais perdre un temps monstre sur des problématiques déjà résolues depuis longtemps ailleurs.

                                  En gros ça t'emmerde parce que c'est historiquement très populaire et qu'on n'en parle plus que nixos, alpine ou autre.

                                  Mes 2 centimes à la cause c'est que debian n'est pas parfaite, que je ne connais aucune distro ni OS parfait. Certains ne semblent pas apprécier la dilution des efforts dans X centaines de distribs différents mais moi je trouve que c'est bien qu'on ait du choix.

        • [^] # Re: Debian

          Posté par  . Évalué à 8.

          Les gestionnaires de paquet permettent ça, il n'y a pas besoin de gestionnaire séparé:
          -Tu fais un paquet pour les applis récentes compilées en statique, ou un paquet autosuffisant qui inclut ses propres bibliothèques dans une arborescence séparée (/opt?)
          -Tu le mets dans un repo séparé, sur le réseau local

          Qu'est-ce que je rate?
          Le plus gros obstacle que je vois, c'est la difficulté de générer des deb, mais une fois que l'admin a pris le truc, ça ne doit même plus être un obstacle, si?

          • [^] # Re: Debian

            Posté par  . Évalué à 8.

            Le plus gros obstacle que je vois, c'est la difficulté de générer des deb, mais une fois que l'admin a pris le truc, ça ne doit même plus être un obstacle, si?

            Avec dpkg-deb ça reste assez trivial, le paquet généré ne sera jamais accepté dans les repos debian, mais en interne ça fait le job.
            Si tout peut tenir dans un dossier dans /opt, tu peux aussi faire un bête tar, et déployer sur les machines avec ansible.

      • [^] # Re: Debian

        Posté par  . Évalué à -4.

        ark! ubuntu c'est à éviter comme la peste, sauf si tu aimes tout réinstaller tous les 6 mois.

        Pour répondre à ta question, si la priorité n'est pas la stabilité et mais d'avoir les mises à jour debian n'est pas adapté (ni ubuntu) il te faut une rolling release.

        On utilise debian en milieu hospitalier pour le monitoring des patients qui sortent du bloc et dans ce cas de figure on s'en fout pas mal d'avoir la dernière version de firefox ou de libreoffice, ce qu'on veut c'est que ça soit stable et pouvoir mettre à jour en toute confiance.

        Si on choisit une distro qui n'est pas adaptée aux besoins, c'est normal que les besoins ne soient pas satisfaits. On ne va pas mettre ubuntu ou arch pour des services critiques que ce soit industriel ou médical.

        • [^] # Re: Debian

          Posté par  . Évalué à 3.

          ark! ubuntu c'est à éviter comme la peste, sauf si tu aimes tout réinstaller tous les 6 mois.

          Preuve que tu n'as jamais utilisé Ubuntu, et encore moins une LTS.

          "Quand certains râlent contre systemd, d'autres s'attaquent aux vrais problèmes." (merci Sinma !)

    • [^] # Re: Debian

      Posté par  . Évalué à 2.

      tu supprimes un paquet totalement mineur puis apt te demande dans le plus grand des calmes si tu veux supprimer dpkg, apt, ton bureau…

      haha oui c'est un peu ça… mais on se fait pas avoir 10 fois !
      moi je reste quand meme sur debian meme si gentoo est super stable, pointue et cool aussi (j'hesite meme a me remonter une machine)

      Sinon moi je suis 100 % linux depuis 2001/2002 et si tout n'était pas parfait au début (pilotes, fonctionnalité majeures sur certains programmes), depuis 2007/2008 presque rien ne manque !

      Pour moi le seul truc chiant avec Open office and co (et meme aujourd'hui) c'est au niveau de la compatibilité des scripts et macros qu'il faut toujours reprendre. (et puis c'est un peu moche aussi)

  • # Détail du système + cout

    Posté par  . Évalué à 10.

    J'ai posté en croyant enregistrer (c'est mon premier journal en 6 ans).

    En détail niveau matos (je préviens j'y suis pour rien dans les choix):

    Un serveur 2 U acheté 18000 euros (une idée http://www.dell.com/fr-fr/work/shop/povw/poweredge-r830, c'est pas lui), 4 serveurs à l'intérieur (achat en 2014 il me semble), 256 giga de ram par serveurs et le reste qui va avec, de quoi faire un gros calculateur (les labos étaient moins bien équipés).
    Deux serveurs de 12 tera chacun pour les datas.

    Niveau infra pour 25 administratifs : un serveur en pxe + un ldap + en montage glusterfs pour les deux serveurs de data.
    Pour les étudiants : un serveur en pxe avec dessus : firefox, libreoffice et rien d'autre.

    Niveau activité : les étudiants (ayant leur propre réseau) font juste des regroupements (c'est des salles de prêt) et consultent les documents en ligne mis par le prof (power point, pdf, word, video youtube). Bref usage basique de chez basique.

    Les administratifs : 7 heures de boulot par jour : word, excel, logiciel universitaire de gestion sous java + les outils web maisons. Toujours rien de bien extraordinaire.

    Il n'y a aucun doute que des tours auraient mieux fonctionné (c'est ce que je proposais à l'époque avec un montage réseau du home). Mais ce qui est choquant pour moi c'est que les clients légers sous windows avec un serveur beaucoup moins puissant avec beaucoup d'utilisateurs (plus de 100 en simultané) fonctionnent parfaitement (exactement les mêmes modèles).

    Au niveau du choix, rien que pour avoir un système répliqué de data il y a beaucoup de choix. Et pour le pxe il y a aussi plusieurs manières. Rien que pour le glusterfs on peut choisir plusieurs modes. Le resultat c'est une impressionnante combinaison de d'outil qui n'ont pas forcément été testés pour chaque cas.

    Et lors d'un problème dans cet environnement trouver de la doc ou bien de l'aide c'est compliqué : par exemple, on avait un bug avec les marques pages de firefox qui s'effaçaient de temps en temps. Après un an de recherche, au final c'était un bug lié à l'usage de sqlite de firefox sur un montage nfs avec un client glusterfs. Après coup, on nous a dit que c'était pas comme ça qu'il fallait faire. Mais comment ?

    Mais le soucis venaient bien des problèmes utilisateurs. Les 25 personnes étaient habitués à linux. Mais réellement, à l'usage, il y avait des problèmes principalement lié à Libreoffice (mais je ne vois pas d'administration se passer des usages liés à la bureautique).

    Et non pour répondre au commentaire plus haut, ce n'est pas la meilleur façon de faire que d'exploiter un fichier de donnée avec excel, mais des outils d'extraction de donnée (dont des fichiers avec beaucoup de texte) pour que l'usager le traite de la façon qui n'est pas prévu par le logiciel (pour de multiples raisons) sont monnaie courante.

    Le monde Windows est beaucoup plus standardisé, et du coup il n'y a pas beaucoup de combinaison possible pour un choix donné.

    Evidement, je trouve ça dommage, mais quand je vois le monde desktop de linux, je vois énormément de choix, mais rarement des solutions finies.

    Je prend les exemples serveurs :

    Virtualisation : proxmod : simple, efficace jamais eu de problème, doc correcte.
    Parfeu/dns/vpn : pfsense : idem
    nginx : idem
    docker : idem
    postgresl: idem
    (je ne cite que ce que j'utilise tous les jours)

    Desktop :
    Libreoffice : ça bug de partout (c'est pas plus clair mais le peu de fois que je l'ai utilisé et dieu sait que c'est pas pour faire des trucs extraordinaires, ça a toujours foiré)
    les bureaux : il y en a t il un seul qui gère correctement un portable avec deux écrans qui mémorisent les emplacements des écrans et qui ne se dérèglent pas lors de changement de bureau temporaire ?

    Les mises à jours : avec un windows on a la possibilité de mettre à jour les logiciels quotidiens sans mettre à jour son OS. Comment dans une entreprise on peut se permettre de bloquer les versions des logiciels à usage quotidien pendant 3 ans ?

    Et je ne parle pas de l'absence de formation/support pro.

    Je sais bien que d'après mes messages on dirait que je crache sur mon OS favori, mais ce n'est qu'un retour d'user un peu désabusé. J'ai un mac car j'en ai eu assez des soucis avec mes portables et j'ai trouvé mon confort au prix de ma liberté. J'ai conservé mes tours sous linux qui tournent à merveille, mais je ne suis pas un utilisateur ordinaire, je ne fais pas ou peu de bureautique, je ne joue pas avec mes ordinateurs.

    Pour moi tant qu'il n'y aura pas le même investissement dans les outils basiques que dans les outils à usage pro serveurs, linux ne décollera pas des masses, et non aujourd'hui mon retour me montre que ce n'est vraiment pas prêt pour un usage administratif.

    Je tiens à préciser que je n'ai pas évoqué le cout : ce n'est pas un paramètre qui rentrait en compte. Mon ancien directeur voulait du libre, croyant qu'on pouvait le faire. Il a mis des moyens démesurés dans le système. Il n'y a pas eu de commercial windows, de rapport X ou Y nous montrant qu'avec WIndows ça serait mieux.

    Niveau coup : Linux : gratos niveau licence, à nécessiter la mobilisation de 3 informaticiens à quart temps pendant 6 ans avec des centaines d'heures de perdues à cause des pannes.
    Windows : 3 jours de mise en place, 1 heure de dépannage par semaine en tout, aucune panne en 8 mois de mise en place, un administrateur pour toute l'université (du coup 3 développeurs en plus dans les équipes).
    Je ne pense pas que les licences windows + office pour 25 postes vaillent plus que tout ça.

    • [^] # Re: Détail du système + cout

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      Dans mon école d'ingénieur la plupart des postes étaient sous Debian avec /home partagé en NFS. Les avis des étudiants étaient similaires, étonnés d'avoir des versions pas à jour des logiciels, plus tout un tas de problèmes bizarres liés au NFS. J'ai également administré un petit parc avec des clients légers, puis des clients lourds avec partage NFS, et pu mesure la difficulté de faire ça à large échelle.
      En effet utiliser Debian implique d'avoir des logiciels pas à jours, ce qui est gênant pour les utilisateurs. L'idéal serait d'avoir une distribution avec un système stable et une couche logicielle qui est mise à jour. Je me demande si RHEL par exemple a des versions à jour de Firefox ? Ubuntu LTS semble répondre à ce genre de critères.
      Vous utilisiez quel protocole pour transférer l'affichage aux clients légers ? De mon expérience faire du X11 distant est horriblement lent.
      En général je pense que comme cette configuration est peu courante (large parc Linux desktop dans une même organisation), il y a donc pas mal de choses pas bien testées ou même mal intégrées. Essayer de maintenir un tel parc avec une petite équipe semble donc très difficile, car il est difficile de maîtriser l'ensemble du système. Peut-être qu'utiliser des solutions avec support entreprise genre Suse ou RedHat permet d'éviter les écueils en utilisant le support fourni ? De plus ces deux entreprises ont des développeurs qui travaillent à améliorer l'intégration dans ce type d'organisation, donc je suppose qu'elles savent bien répondre à ces problématiques.

      • [^] # Re: Détail du système + cout

        Posté par  . Évalué à 2.

        Je sais que la première version mise en place par le prestataire était du X11 distant par ssh. C'était d'une lenteur horrible. Ensuite je ne sais plus ce qu'il a choisi comme solution à l'époque. A la fin, niveau perf ça allait, on avait juste un problème de synchro avec les glusterfs ( les autres admins que j'ai croisé m'ont dit que ce n'était pas du tout une bonne idée d'utiliser du glusterfs en prod , mais j'ai lu tout et le contraire sur ce sujet, toujours en fonction de la stack). Avant le retour en arrière on a eu même une perte de 22 giga de données utilisateurs.

        C'est vrai que la solution d'une distribution avec support entreprise n'avait pas été envisagée (soucis de marché public). J'aurais bien aimé avoir des retours là dessus.

        • [^] # Re: Détail du système + cout

          Posté par  . Évalué à 1.

          les bureaux : il y en a t il un seul qui gère correctement un portable avec deux écrans qui mémorisent les emplacements des écrans et qui ne se dérèglent pas lors de changement de bureau temporaire ?

          GNOME

      • [^] # Re: Détail du système + cout

        Posté par  . Évalué à 4.

        Oui il y a des logiciels qui ont (ou qui avaient?) des problèmes avec NFS, comme firefox, virtualbox, gedit.

        Je crois que c'est dû au fait qu'ils exploitent des spécificités du système de fichiers pas présentes dans NFS.

        *splash!*

    • [^] # Re: Détail du système + cout

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

      Pour la problématique de la base stable et des applications à jour, il y a désormais le format Flatpak, qui permet de bénéficier facilement des dernières versions des applications, y compris sur une Debian stable :p

      On en trouve déjà un certain nombre sur Flathub, et j'ai cru comprendre que Fedora comptait inciter ses packageurs à proposer également des Flatpak, ce qui devrait aider à augmenter leur nombre.

      • [^] # Re: Détail du système + cout

        Posté par  . Évalué à -5.

        Flatpak, qui permet de bénéficier facilement des dernières versions des applications, y compris sur une Debian stable :

        Une belle idiotie, bonjour les terabytes de données (le cow a ses limites) et la traçabilité.

        Quelles sont les logiciels utilisateurs qui en ont vraiement besoin?

        Libreoffice est packagé et distribuée par la fondation si ta version distro est à la bourre. Firefox, pareil. VS Code…

        Les logiciels utilisateurs un tant soit peu conséquents ne sont pas assemblés sur damnsmalllinux ou manjaro-ARM. C'est du CentOS, Debian/Ubuntu/Fedora x86*.

        Une compilation statique ou fournir les biblios manquantes sera infiniment moins lourds et plus maintenable.

        Ce n'est pas de la résistance au changement me concernant.
        La communauté gnu/linux délire simplement… ou s'ennui ;)

        • [^] # Re: Détail du système + cout

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

          Une compilation statique ou fournir les biblios manquantes sera infiniment moins lourds

          Ok, encore un mec qui parle d'un truc qu'il ne comprend pas…

          • [^] # Re: Détail du système + cout

            Posté par  . Évalué à 0.

            De la pédagogie, gnumdk de la pédagogie?

            Mais en passant, en quoi cette techno est d'une quelconque utilité pour le grand public?
            Je suis encore allé faire un tour sur flathub décrit comme, je cite:

            Flathub is a build and distribution service for Flatpak applications. Its goal is to act as a central hub for making desktop applications available to users.

            Rien de ce qui est listé n'est pas trouvable dans les 3 distros majeures que le public devrait utiliser ou via le site officiel. Non, je ne proposerais pas la distro Kevin-ian-2.0 qui soit compile ses trucs, soit… on s'en fout en fait.

            Le seul intérêt crédible serait celui pour distribuer du logiciel propriétaire.

            Non mais Wikipedia dit:

            L'objectif est de fournir un environnement « bac à sable » (sandbox) sûr, isolé du reste du système, dans lequel les utilisateurs peuvent exécuter des applications non validées par les dépôts de la distribution (des versions de test, par exemple)

            J'ai un tar.gz Firefox nightly extrait dans /opt/ pesant 238mo au final et qui se met à jour tout seul. 1min30s à 2mo/s entre le téléchargement et la décompression.
            J'ai testé Eolie via flatpak; runtime+libs = 1.3Go… 5min-7min à 2mo/s. Certes les mises à jours devraient prendre moins de temps.

            Bon, je passe l'aspect isolation.

        • [^] # Re: Détail du système + cout

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          Une belle idiotie, bonjour les terabytes de données (le cow a ses limites) et la traçabilité.

          Tant que ça ? Pour jouer avec docker, les grosses images font rarement plus que l'installation d'un gros logiciel windows (~ 1 Go).

          "La première sécurité est la liberté"

    • [^] # Re: Détail du système + cout

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 8. Dernière modification le 28 novembre 2017 à 07:45.

      Libreoffice : ça bug de partout (c'est pas plus clair mais le peu de fois que je l'ai utilisé et dieu sait que c'est pas pour faire des trucs extraordinaires, ça a toujours foiré)

      Je le trouve assez stable. Et il m'est arrivé souvent de corriger des documents office qui ne s'ouvraient plus avec la suite office donc je serais moins négatif.

      Par contre ce qu'il y'a de très négatif chez libreoffice, et pour moi rédhibitoire en entreprise, c'est son incapacité à ouvrir un fichier sur un share. Enfin ça marche sous gnome et que tes montages sont fais via gvfs mais dès que t'es sur un autre bureau ou que tu le montes d'une autre façon, niet.

      les bureaux : il y en a t il un seul qui gère correctement un portable avec deux écrans qui mémorisent les emplacements des écrans et qui ne se dérèglent pas lors de changement de bureau temporaire ?

      KDE ou gnome s'en sortent très bien. Moi j'ai des bugs aléatoires quand je sors et reviens de la docking mais j'ai les mêmes bugs sous windows alors c'est pas linux que je vais blâmer pour cela.

      Les mises à jours : avec un windows on a la possibilité de mettre à jour les logiciels quotidiens sans mettre à jour son OS. Comment dans une entreprise on peut se permettre de bloquer les versions des logiciels à usage quotidien pendant 3 ans ?

      Mais pourquoi ce serait un problème de mettre à jour ton OS ?

      Cela-dit il existe pleins de façon d'utiliser des logiciels plus récents : backports, repos externes, ppa (ubuntu), epel (rh/centos), rpmfusion (fedora), création de ton repo perso, snap, flatpaks…N'importe quelle boite qui a des systèmes unix en général maintiens son repo avec des versions spécifiques de certains logiciels (qu'ils soient téléchargés à l'origine sous forme binaire ou recompilés) de la même manière que dans tout environnement windows on maintient des share avec des logiciels et/ou repackage des applications à la pelle.

      Pour moi tant qu'il n'y aura pas le même investissement dans les outils basiques que dans les outils à usage pro serveurs, linux ne décollera pas des masses, et non aujourd'hui mon retour me montre que ce n'est vraiment pas prêt pour un usage administratif.

      Tu parlais de lenteurs et de problèmes d'impression. Je crois que le problème ne vient pas des outils basiques mais de l'architecture choisie et de sa mise en oeuvre. Un serveur cups bien dimensionné connecté à des imprimantes bien supportées sous linux c'est robuste et ça a bien fait ses preuves.

      Je ne suis pas non plus d'accord sur le fait que des clients légers soient une mauvaise solution (quelque soit l'OS d'ailleurs). Je ne vois d'ailleurs pas le rapport entre clients légers et glusterfs à vrai dire. Il existe une grande administration près de chez moi qui n'utilisais que des thin clients sun ray pour faire tourner du solaris avec openoffice et ça se passait bien pour eux (en tout cas avant le rachat de Sun par Oracle).

      • [^] # Re: Détail du système + cout

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

        Il y a aussi le fait que l'on est souvent bien plus libre sous windows que sous linux…

        Quand on est pas root sous linux, cela veut dire qu'il est impossible de configurer sa machine comme on le veut, avec les applications que l'on veut.

        Avec windows, 90% du temps tu installes le logiciel qui te plait. Avec un linux classique, c'est impossible.

        Mandriva avait tenté le urpmi (u pour user) mais des clients (administrateur système donc) avait refusé le principe.

        Le truc hallucinant en 2017, est d'avoir un firefox qui ne se met pas à jour tout seul avec l'infra mozilla, mais de dépendre de la distribution. Si il y un problème de cloisonnement, docker proposer déjà un début de solution.

        "La première sécurité est la liberté"

        • [^] # Re: Détail du système + cout

          Posté par  . Évalué à 10.

          Avec windows, 90% du temps tu installes le logiciel qui te plait. Avec un linux classique, c'est impossible.

          Tu veux dire que quand on est administrateur de la machine on a plus de liberté sur la machine que quand on ne l'est pas ? No shit.

          *splash!*

          • [^] # Re: Détail du système + cout

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

            Exactement. Chose qui n'est pas le cas par défaut sous windows.

            "La première sécurité est la liberté"

            • [^] # Re: Détail du système + cout

              Posté par  . Évalué à 2.

              Même en étant admin, l'utilisateur n'exécute rien en tant qu'admin. Seuls les applications qu'il a spécifié qu'il voulait exécuter avec un niveau d'authentification "Admin" le seront.

              Ce qui est très différent d'être en root sous linux, ou administrateur sous Windows XP et antérieur.

              "Quand certains râlent contre systemd, d'autres s'attaquent aux vrais problèmes." (merci Sinma !)

        • [^] # Re: Détail du système + cout

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 6.

          Quand on est pas root sous linux, cela veut dire qu'il est impossible de configurer sa machine comme on le veut, avec les applications que l'on veut.

          À moins d'avoir le home en noexec c'est complètement faux.

          • [^] # Re: Détail du système + cout

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Cela implique de recompiler le tout, donc d'avoir le compilateur d'installé. Ou de compilé sur une autre machine pour avoir le ./configure qui pointe vers le bon path.

            Ce n'est pas du tout une solution comparable à un installeur windows !

            "La première sécurité est la liberté"

            • [^] # Re: Détail du système + cout

              Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4.

              N'importe quoi.

              1. Plein de softs sont fournis sous forme binaire que tu peux simplement extraire. <--- là c'est comparable à un installeur windows, même mieux.
              2. Tu peux installer un rpm où un deb n'importe où.
              3. Beaucoup plus bricolo mais tu peux utiliser proot (j'adore ce nom) pour faire tourner des applis fournies par une autre distrib dans n'importe quelle autre. C'est un peu plus avancé et espacedisquophage comme utilisation mais c'est faisable quand ta distrib n'a pas tout ce qu'il te faut.

              Accessoirement installer des package de développement c'est peanuts comme espace disque utilisé si tu compares avec l'espace utilisé par un windows 7 ou 10 de base qui arrive avec zéro applis à part un notepad et un navigateur pourri. Reste le temps de compilation qui peut être long pour de gros projets. Mais honnêtement ça fait belle lurette que j'ai compilé une grosse appli, comme dit plus tous les gros projets intéressant sont soit déjà assez populaire pour être très bien packagés, soit dispos sous forme binaire et installables dans un homedir (souvent le cas pour du logiciel proprio sous linux).

              • [^] # Re: Détail du système + cout

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                Cela reste des solutions de bricolages, infiniment plus complexe qu'un installeur. La version binaire directement utilisable depuis un répertoire quelconque, je n'ai vu que firefox sous cette forme.

                "La première sécurité est la liberté"

                • [^] # Re: Détail du système + cout

                  Posté par  . Évalué à 3.

                  La version binaire directement utilisable depuis un répertoire quelconque, je n'ai vu que firefox sous cette forme.

                  De mémoire, Java est filé par Oracle sous la forme d'un installeur binaire qui s'extrait dans ton home si exécuté par un utilisateur standard, ailleurs sinon. C'était aussi le cas des compilateurs Javacard jusqu'à recemment (Ils ne sont plus filés que pour windows :-/ ).

                  Personnellement ce genre de trucs, j'en rencontre régulièrement. Ça ou de simples zip à extraire quelque part. Les outils ST, par exemple, sont filés sous cette forme.

                • [^] # Re: Détail du système + cout

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  y'a openarena aussi /o/

                  *splash!*

                • [^] # Re: Détail du système + cout

                  Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

                  Lancer un executable d'installation, c'est infiniment plus complexe qu'un installeur ? C'est la même chose.

      • [^] # Re: Détail du système + cout

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        KDE ou gnome s'en sortent très bien.

        Vraiment ? J'ai trois écrans (celui de mon laptop plus 2 autres que j'ai branché sur ma station d'accueil) et il suffit que j'éteigne mes deux écrans satellites et que je les rallume pour que mon KDE/Plasma perde les pédales et réorganise l'ordre de mes écrans, déplaçant par la même occasion mes barres de tâches d'un écran à l'autre. Donc non désolé, c'est pas encore au point.

        • [^] # Re: Détail du système + cout

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4.

          Donc non désolé, c'est pas encore au point.

          Oui mais ça ne l'est dans aucun OS.

          Et ce pour une raison très simple. C'est pas trivial à gérer et l'OS n'est pas dans ta tête pour savoir ce que tu veux et où sont physiquement placés tes écrans.

          • [^] # Re: Détail du système + cout

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Hmmmm j'ai pas d'autres OS à ma disposition mais j'imagine pourtant qu'en demandant un peu plus l'avis aux utilisateurs au moment opportun, ce problème pourrait se régler. On a bien des ID uniques pour les écrans. (ok, j'ai plus qu'à proposer un patch maintenant, c'est malin !)

            • [^] # Re: Détail du système + cout

              Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5.

              C'est bien beau d'avoir des ID uniques mais ils n'ont pas de géolocalisation pour se dire l'un à l'autre "Hey je suis à ta droite !".

              Accessoirement sous linux tu peux facilement utiliser xrandr pour enregistrer des config spécifiques d'écrans que tu retrouves régulièrement dans des one liners tout bête et les appeler via un simple raccourci clavier. Sous windows 10 il y'a des outils qui existent fournis par les constructeurs de cartes mais c'est pas dispo d'origine dans windows, d'expérience pas spécialement plus user friendly et t'as pas forcément envie d'avoir leurs outils qui tournent au démarrage de ton desktop.

              • [^] # Re: Détail du système + cout

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                C'est bien beau d'avoir des ID uniques mais ils n'ont pas de géolocalisation pour se dire l'un à l'autre "Hey je suis à ta droite !".

                C'est justement à l'OS de retenir cette géolocalisation.
                Dès qu'il voit passer des ID, il retient quelque part l'ancienne géolocalisation du "set" d'écrans pour pouvoir la restaurer plus tard.

                Par contre oui, avec xrandr, on peut se bricoler un truc sympa pour garder des "sets" au chaud. Je le faisais à une époque, je vais probablement y revenir. Par contre, on est plus trop dans une utilisation "basique"…

                • [^] # Re: Détail du système + cout

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  C'est justement à l'OS de retenir cette géolocalisation.

                  Je ne sais pas où tu situes la limité de l’OS, mais XFCE retient l’arrangement de mes écrans multiples, pour chaque configuration [0] qu’il a déjà rencontrée (c’est à dire que je n’ai pas à reconfigurer quand je remets mon portable sur son dock, en revenant de réunion pendant laquelle mon portable était connecté à un projecteur).

                  [0]: j’avoue, je n’ai pas lu le code pour vérifier. De manière sûre je sais qu’il conserve l’arrangement enregistré même si entre temps on en a réglé d’autres. À l’usage, j’ai bien plusieurs bureaux avec station d’accueil, mais mes écrans ont la même résolution et sont du même côté du portable, donc je ne le vois pas si XFCE s’embrouille.

        • [^] # Re: Détail du système + cout

          Posté par  . Évalué à 4.

          Sous Windows7, je "perds" encore des fenêtres quand j'enlève l'ordi de la station d'accueil parce qu'il envoie encore les fenêtres dans l'écran fixe qui n'est plus là: elles sont hors champ, et je dois retrouver un écran externe pour les récupérer.

          Sous Win10, je ne sais pas encore, mais on ne va pas tarder à migrer…

          • [^] # Re: Détail du système + cout

            Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

            Je n'ai pas ce problème avec Windows 10.

            Cela dit, avec ma configuration tordue, la gestion du multi-écran est meilleure sous Windows 10 que sous Ubuntu (dernière version). Je m'explique :

            J'ai un bureau (physique) muni d'un PC fixe avec 2 écrans. Dans la pièce à côté, relié par un long câble, j'ai un vidéoprojecteur qui doit être considéré comme étant l'écran principal s'il est branché (ça permet d'y lancer les jeux et les vidéos en plein écran sans manip spécifique).

            Je passe sur le fait qu'un écran branché mais éteint est considéré comme présent quel que soit l'OS, ça a l'air d'être un standard, mais ça m'emmerde parce que ça m'oblige à débrancher physiquement le vidéoprojecteur quand je ne suis pas devant.

            Sous Windows, pas de souci : si le vidéoprojecteur est débranché, l'écran 1 est considéré comme principal, et tout se passe comme si le vidéoprojecteur n'existait pas.

            Sous Ubuntu, c'est plus exotique. Le cas classique (mais bizarrement pas systématique, ça a l'air de dépendre aussi de ce qui était présent au boot). Généralement je me retrouve avec un écran 1 du bureau qui repasse bien en écran principal quand le vidéoprojecteur est débranché mais le vidéoprojecteur est encore considéré comme présent (donc je peux y laisser des fenêtres !) ; parfois il n'y a tout simplement plus d'écran principal.

            Bref, « en gros ça fonctionne » mais ça manque de finition. Alors que pendant des années (jusque Win10 je dirais) c'était plutôt l'inverse, la gestion d'un écran souvent absent était plus propre sous Ubuntu que Windows (notamment la gestion des résolutions différentes).

            La connaissance libre : https://zestedesavoir.com

          • [^] # Re: Détail du système + cout

            Posté par  . Évalué à 6.

            elles sont hors champ, et je dois retrouver un écran externe pour les récupérer

            Bro tip : Alt-tab jusque tomber sur l'application fantôme. Alt+Espace pour afficher le menu de la petite case en haut à gauche (il apparaîtra dans un des coins de l'écran), descendre avec la flèche bas jusque "déplacer", entrer. Un ou ou plusieurs grands coups de flèche gauche ou droite vont ramener la fenêtre sur l'écran principal.

        • [^] # Re: Détail du système + cout

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 0.

          J'ai trois écrans (celui de mon laptop plus 2 autres que j'ai branché sur ma station d'accueil) et il suffit que j'éteigne mes deux écrans satellites et que je les rallume pour que mon KDE/Plasma perde les pédales et réorganise l'ordre de mes écrans, déplaçant par la même occasion mes barres de tâches d'un écran à l'autre. Donc non désolé, c'est pas encore au point.

          C'est bizarre, je constate la même chose sur le Windows que j'utilise au boulot. Mince…

          “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

        • [^] # Re: Détail du système + cout

          Posté par  . Évalué à -2. Dernière modification le 29 novembre 2017 à 11:22.

          Vraiment ? J'ai trois écrans (celui de mon laptop plus 2 autres que j'ai branché sur ma station d'accueil) et il suffit que j'éteigne mes deux écrans satellites et que je les rallume pour que mon KDE/Plasma perde les pédales et réorganise l'ordre de mes écrans,

          KDE/Plasma? donc déjà pas sur une distro stable-LTS ou grand public. Est-ce une JeanKevManjaro?

          Sur Gnome Shell* aucuns soucis. Un seul laptop pour le bureau et la maison, il se souvient toujours de l'orientation. Dock HP au bureau et connexion directe à la maison.

          Fais unn essai avant de partir vers Mac comme tous les gars déçus de leur MintElementory dev par 3 pekins.

          * je ne précise même plus la version.

          • [^] # Commentaire supprimé

            Posté par  . Évalué à 3.

            Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

          • [^] # Re: Détail du système + cout

            Posté par  . Évalué à 6.

            KDE/Plasma? donc déjà pas sur une distro stable-LTS ou grand public. Est-ce une JeanKevManjaro?

            Ça dépend, est-ce que la Debian Stable est une distro JeanKev?
            Et Ubuntu LTS, elle est pas assez LTS?

            Faut arrêter de croire que Plasma est sorti la semaine dernière, ils en sont à la 5.11 en upstream!

      • [^] # Re: Détail du système + cout

        Posté par  . Évalué à 4.

        Mais pourquoi ce serait un problème de mettre à jour ton OS ?

        C'est plutôt un problème de ne pas mettre à jour l'OS !
        Tu dois appliquer les correctifs si tu ne veux pas exposer les machines sur internet…

        C'est vrai sous Windows ça ne change pas l'apparence des programmes…
        Sous Linux, avec XFCE les changements ne sont pas bouleversants !
        Même avec Gnome ou KDE, hors des versions majeures (Gnome 2->3, KDE 4->5), on ne remarque les changements que si on regarde bien.

    • [^] # Commentaire supprimé

      Posté par  . Évalué à -2.

      Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

      • [^] # Re: Détail du système + cout

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10. Dernière modification le 28 novembre 2017 à 12:18.

        J'administre le réseau du lycée privé de Saint-Hippolyte-du-Fort. On a une vingtaine de postes de travail et deux serveurs, du 100 % Linux pour les profs, les élèves, la CPE, la secrétaire et jusqu'au directeur. Authentification centralisée, proxy filtrant, monitoring réseau, partages Samba pour les profs qui sont sous Mac ou sous Windows sur leurs portables perso. Pour l'impression on a deux grosses HP laser couleur en réseau qui tournent non-stop, sans le moindre souci. Les postes de travail ont un bureau personnalisé basé sur Xfce (https://www.microlinux.fr/poste-de-travail-linux-mled-7-xfce/). Tout le monde en est ravi.

        À part ça on a le site de l'école qui tourne sur CMSMS, le blog sur Wordpress, la plate-forme pédagogique sur GEPI, la compta de l'école sur Dolibarr, et le tout sur un dédié.

        À la lecture de l'article, ma seule réaction a été : il branle quoi, votre admin ?

        Un gentil bonjour de la garrigue gardoise,

        Nico

        Dyslexics have more fnu.

        • [^] # Re: Détail du système + cout

          Posté par  . Évalué à 2.

          Mais tu n'es pas en client léger, si ?

          "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

          • [^] # Re: Détail du système + cout

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Non, pas de clients légers. Côté matériel, les postes clients sont des Dell Optiplex 330 gracieusement offerts par une administration régionale. Processeur Dual Core, 2 Go de RAM, 80 Go de disque, ça suffit largement. Pour les serveurs, on a pris deux stations de travail Fujitsu Celsius reconditionnées. On a juste pris du neuf pour les grappes de disques.

            Dyslexics have more fnu.

            • [^] # Re: Détail du système + cout

              Posté par  . Évalué à 5.

              Dans son cas, c'est le client léger cause pas mal de problèmes si j'ai bien compris. Pour en avoir mis en place plusieurs fois, je comprends tout à fait.
              Un poste XFCE aux petits oignons est une super solution.

              "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

          • [^] # Re: Détail du système + cout

            Posté par  . Évalué à 4.

            À mon avis, la réponse s'adressait plutôt à yPhil qui disait :

            Windows est obligatoire en milieu scolaire/administration.

        • [^] # Re: Détail du système + cout

          Posté par  . Évalué à 9.

          Chez nous, le marché public universitaire nous a fourni des imprimantes photocopieurs réseaux Tochiba 100% compatibles linux après la multitude de papier que j'ai rempli, avec la totalité des cases et commentaires remplis : service 100% linux.
          Résultat livraison de 7 beaux photocopieurs ultraperformants, qui font le café, livrent les pizzas du midi, le tout accompagné d'un beau CD de driver pour Windows.
          Après avoir fouiller leur site, essayer des dizaines de drivers, et que le support faisait parti du marché, j'ai appelé le service de Toshiba, service commercial qui m'a répondu que si si leur imprimante était compatible Linux vu que c'était sur la brochure (la brochure ne ment jamais). Visiblement vu que je suis un gros nul, j'avais l'immense privilège de pouvoir avoir l'assistance d'un des informaticiens du support (il n'y a pas à dire j'ai trop de chance).

          Personne fort sympathique, qui me dit que si si elle a déjà tester une fois un driver dans une virtualbox sous un linux et que tout avait marché. Ou est il ce petit driver tant désiré lui répondis je. Mais c'est très facile à trouver me répond il :
          On télécharge le driver winows (un exe) d'un autre modèle (j'ai plus des détails des numéros), ensuite on décompresse le exe, puis un coup de cabextract, et dans les répertoires, se trouve le petit coquin, le fameux PPD.
          Tellement content de l'avoir, je n'hurle pas, je reste poli, et je me lance dans l'installation de mes photocopieurs/scanners/imprimante/cafetières.
          Et là miracle toutes les options fonctionnent. Youpi !!!! On débouche le champagne.
          Ah il y a juste un petit truc qui ne fonctionne pas, mais vraiment juste un petit détail : les caractères accentués sont remplacés par des carrés.

          Je sais bien que là c'est le constructeur qui est responsable. Mais lorsqu'on est une administration, on n'a pas le choix des fournisseurs, et en plus ça change. Du coup c'est forcément un cout à prendre en compte.

      • [^] # Re: Détail du système + cout

        Posté par  . Évalué à -3.

        je suis malheureusement d'accord avec ce commentaire.

        L'université/l'école doivent être « professionnalisantes ». Peu importe ce que ça veut dire, ça implique former les étudiants aux logiciels métiers de leur future profession. Et pour tous ceux qui feront autre chose que du code, lesdits logiciels ont toutes les chances d'être Windows (graphisme, CAO, bureautique, imagerie médicale, etc.).

        Même dans le domaine de l'informatique embarquée, STM se préoccupe de sortir des drivers et IDE STM32 sous Linux seulement depuis 2016 : http://www.st.com/content/st_com/en/about/media-center/press-item.html/fr/p3781.html. Et en réalité, ce n'est même pas eux qui s'en chargent, mais une boîte tierce et la communauté. L'essentiels des outils (Keil par exemple) ne tournent que sous Windows.

        Alors bon, ça coûte à mon petit cœur de libriste, mais Linux ne sert pas à grand chose pour la plupart des gens.

        • [^] # Re: Détail du système + cout

          Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 28 novembre 2017 à 21:22.

          Et pour tous ceux qui feront autre chose que du code, lesdits logiciels ont toutes les chances d'être Windows

          Je proteste. Visual Studio est 1.très demandé, 2.très bon.

          C'est d'ailleurs utilisé chez MS depuis des décennies pour coder Windows, Office, Edge, le Framework .NET, DirectX, etc. … des petits projets sans conséquence, quoi…

          "Quand certains râlent contre systemd, d'autres s'attaquent aux vrais problèmes." (merci Sinma !)

        • [^] # Re: Détail du système + cout

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          L'université/l'école doivent être « professionnalisantes ». Peu importe ce que ça veut dire

          Le noyau numéro un au monde est très très certainement LINUX et cela depuis des années. Bon allez tous les écoliers du primaire et plus apprennent LINUX, peu importe ce que ça veut dire ;-)

        • [^] # Re: Détail du système + cout

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10. Dernière modification le 01 décembre 2017 à 10:57.

          L'université/l'école doivent être « professionnalisantes ».

          C'est une vision parmi d'autres. On peut voir l'éducation aussi comme un facteur d'émancipation intellectuelle.

        • [^] # Re: Détail du système + cout

          Posté par  . Évalué à 6. Dernière modification le 01 décembre 2017 à 11:48.

          C'est du grand n'importe quoi. L'universite/ecole doit apprendre des techniques et pas des outils lies a un vendeur.

          Alors bon, ça coûte à mon petit cœur de libriste, mais Linux ne sert pas à grand chose pour la plupart des gens.

          Ah mince il faudra le dire aux milliard de personnes qui utilisent Android que cela leur sert a rien… et aussi aux milliards de personnes qui utilisent google, facebook ou le net en general vu que l'enorme majorite tourne sur des serveurs linux et dois je continuer sur les HPC?

          C'est completement ridicule ce que tu dis.

    • [^] # Re: Détail du système + cout

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Les mises à jours : avec un windows on a la possibilité de mettre à jour les logiciels quotidiens sans mettre à jour son OS. Comment dans une entreprise on peut se permettre de bloquer les versions des logiciels à usage quotidien pendant 3 ans ?

      Solution : Ubuntu !

      Les mises à jours du système n’ajoutent pas de fonctionnalités, ce sont des corrections de bug ou de sécurité. Tant que tu ne montes pas en version (16.4 → 16.10 etc.) ton système est le même. Et si tu as besoin de longue durée, tu prends une LTS. Pour logiciels quotidiens (Firefox par exemple), ils sont mis à jours à la dernière version. Ubuntu fait une distinction « mise à jour système » et « mise à jour de logiciel quotidien ». Bon alors tout est fait dans le même dépôt donc tu subis la liste des « logiciels du quotidien » éligible à une mise à jour de fonctionnalité, mais vraiment, c’est probablement le meilleur compromis possible : dépôt et gestionnaire de paquet pour le sysadmin, logiciel dernier cri pour l’utilisateur, et puis si t’as un logiciel qu’est pas dans la liste des « logiciels du quotidien éligibles » bah tu fais comme sous Windows (donc ça peut pas être pire) : appimage, etc.

      Avec une Ubuntu tu as un système figé (sauf bugs et sécurité) et logiciels utilisateurs “qui bougent vite” (comme firefox) à la dernière version. Même les LTS permettent une montée de noyau si désiré pour la question de la prise en charge matérielle. Et s’il y a une exception, un zip avec un binaire dedans (comme sous Windows) ça marche, un installeur (comme sous Windows), ça marche, un AppImage (aussi pratique qu’une application portable sous windows, sans avoir à dézipper donc plus pratique en fait) ça marche, un FlatPak ça marche, un ppa ça marche (la préférence du sysadmin).

      Faut arrêter de fantasmer sous Windows : les mises à jour ça concerne Paint et encore. Les logiciels tiers tu prie pour avoir un .msi déployable, autrement faut apprendre les commandes spécifiques à l’installeur (alors tu prie pour qu’ils utilisent tous la même techno), et tu tombes un installeur exotique pas automatisable, tu pleures. À lire les « Windows cémieux pour les applis » on dirait que personne n’a jamais rencontré la problématique d’installer un logiciel sur des centaines de machines. Non, les trucs à la OCS ne résolvent pas le problème, ces outils de « déploiement » permettent de « déployer » des fichiers et des commandes à exécuter, mais ça ne fournit pas une méthode magique pour tous les logiciels, il te faudra envoyer le msi et la commande msiexec et les switch kivonbien, le setup.exe et les switch, le zip et le script de dézippage et de configuration à la mano, alors que tu pourrais simplement mettre une unique commande “apt-get install…” ou similaire dans ta commande OCS à déployer.

      ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

      • [^] # Re: Détail du système + cout

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

        Pour le moment, une des rares distributions à réellement proposer une base stable et des applications utilisateur à jour, c'est Linux Mint. Pour la base, c'est de l'Ubuntu LTS, et pour les applications, depuis la version 18.3 sortie il y a peu, ils mettent désormais en avant les Flatpak (le dépôt Flathub est d'ailleurs proposé par défaut dans leur logithèque).

        Ce qui permet, non seulement d'avoir des applications à jour sur une base stable, mais offre également une bien meilleure sécurité : les Flatpak sont isolés et demandent l'autorisation de l'utilisateur pour pouvoir accéder à certains périphériques (micro, webcam…), à la géolocalisation, à certaines ressources…

        Autre bonne nouvelle, LibreOffice, qui proposait un Flatpak depuis quelques temps sur son propre dépôt, a récemment décidé de rejoindre Flathub. Les Flatpak étant distribution-agnostiques, j'espère sincèrement que Flathub deviendra rapidement la référence sur laquelle tous les éditeurs d'applications proposeront leurs projets.

        • [^] # Re: Détail du système + cout

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 01 décembre 2017 à 11:07.

          Pour le moment, une des rares distributions à réellement proposer une base stable et des applications utilisateur à jour, c'est Linux Mint.

          Sauf qu'on ne peut/pouvait pas leur faire confiance pour la sécurité, qui illustre aussi un défaut d'organisation - avec tous les impacts que cela peut avoir.

      • [^] # Re: Détail du système + cout

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Solution : Ubuntu !

        Ou n'importe quelle autre distribution majeure.

    • [^] # Re: Détail du système + cout

      Posté par  . Évalué à 2.

      C'est dingue ton cas de figure, j'ai géré deux salles machines de ma fac en 1999-2000 celles sous windows (windows 2000) et celle sous UNIX les deux en mode client léger avec des serveurs bien moins puissants, beaucoup plus d'utilisateurs (100 à 200) et des usages je pense assez similaires.
      Les performances étaient du même ordre entre UNIX et windows2000, avec un peu plus de panne et de maintenance sous windows.

      AMHA le problème de performance rencontré vient de votre install / config qui a probablement été mal faite.

      Quand je vois java, youtube et pdf, je ne pense pas basique de chez basique mais plutôt usage qui consomme de la ressource. Je ne suis pas convaincu que remplacer le modèle client/serveur par chacun sa machine dédiée aurait mieux fonctionné, en tout cas dans mon expérience ça a rarement été le cas et ça a causé plus de problèmes que ça n'en résout et ça coûte sensiblement plus cher.

      Ton expérience personnelle avec libreoffice est à l'opposé de la mienne, pour moi libreoffice a permis de faire ce qu'on voulait avec dans plus de 90% des cas sans le moindre souci. Je ne sais d'où peuvent venir tes difficultés, peut être essayer une autre suite bureautique (openoffice, calligra, onlyoffice, freeoffice ou autre).
      Son mon laptop j'utilise KDE et ça fait quelques années que je juste branche un écran externe et que ça juste marche. Sinon je crois que ce que tu veux nécéssite simplement que tu écrives le fichier de configuration approprié parce que la configuration n'est pas mémorisée.

      Il existe des formations et du support pro dans le monde du libre et des distros, c'est même souvent la principale source de revenus. Il y a même des boites spécialisées dans cette activité.

  • # edubuntu

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    Il y a des systèmes fait pour ça, comme edubuntu.
    Je ne comprend pas bien la critique par rapport aux versions des logiciels: c'est un choix d'utiliser Debian stable avec ses repo. Sinon il faut choisir une autre distri, ou ajouter d'autres dépôts. Sur les postes Windows ce n'est pas différent: de ce que je connais, on reste coincé avec de vieilles versions de logiciels pour ne pas payer une maj, ou pour ne pas casser tout le bricolage du système ( On ne fait même plus les maj chez nous…).
    Sinon, j'imagine que des clients lourds marcheraient mieux, en partageant juste les disques sur le réseau et en faisant travailler le processeur du client.
    PS: je ne suis pas admin

    Un LUG en Lorraine : https://enunclic-cappel.fr

    • [^] # Re: edubuntu

      Posté par  . Évalué à 1.

      non, non et non.

      Il n'y a pas de edu windows/os x/chrome OS et donc il ne doit pas y avoir de edu ubuntu.

      C'est ce qui fout la merde, ces spinoff/forks de projets.

      Arrêtez le bricolage en prod. Utilisez l'upstream LTS sérieux et les outils fait pour (gestion de config).

      PS: je ne suis pas admin

      ben voilà.

      • [^] # Re: edubuntu

        Posté par  . Évalué à 5. Dernière modification le 28 novembre 2017 à 13:41.

        Utilisez l'upstream LTS

        il se trouve que l'upstream LTSP c'est edubuntu, ou peu s'en faut

        "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

        • [^] # Re: edubuntu

          Posté par  . Évalué à 1.

          A la source, on aurait pas Debian Edu / Skolelinux ?
          Il me semble que ce projet établit déjà pas mal de choses qui évitent de réinventer la roue carrée…

          • [^] # Re: edubuntu

            Posté par  . Évalué à 6. Dernière modification le 28 novembre 2017 à 15:28.

            Non. La source, dans les années 90, c'est le projet LTSP.
            Edubuntu est le seconp projet d'Ubuntu, lancé dans la foulée voire en parallèle de la première version d'Ubuntu, pour aider au développement de l'Afrique sub-saharienne (via la fondation de Mark Shuttleworth). Shuttleworth a évalué beaucoup de projets existant, beaucoup de façon de faire du client léger. Il retient LTSP et apporte beaucoup de développements dans le projet. Le travail est essentiellement conduit par son équipe et deux développeurs Debian. Bref, le leader et l'upstreamn de fait, c'est alors Edubuntu.

            Plusieurs acteurs y ont participé, cités plus haut, mais il y en a d'autres, dont Skolelinux. Cette confusion, c'est le pendant de ce que dénonce le journal : trop de solutions possibles (et même au sein de LTSP il y a plusieurs façons de faire : NFS, NBD, SSHFS, …).
            Je t'aurai bien retracé l'historique en incluant Skolelinux et les autres, mais même après y avoir bossé intensivement c'est difficile de démêler.

            "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

  • # Problème de méthode ?

    Posté par  . Évalué à 10.

    Peut-être que la méthode n'était pas la bonne pour vous ? En effet, une migration n'est jamais une sinécure, et si vous cumulez d'autres problèmes (pas d'admin, pas de communication, méthode brutale), ça ne vas pas arranger les choses.

    Ici j'ai un retour tout à fait différent, avec une méthode différente. Je bosse dans un environnement ressemblant : labo de recherche public, environ 200/300 machines, avec 2 admin systèmes. Ici les gens ont une grandes autonomie : impossible de les forcer à utiliser un système ou un autre… pas possible non plus de les forcer à utiliser tel ou tel logiciel.

    À mon arrivée en 2011, il y avait quelques linuxiens seulement, qui s'auto-gérait sous Ubuntu. J'ai donc commencer par créer un système qui leur convenait, qui améliorait leur existant tout en les intégrant dans une gestion de parc classique. On est donc parti sur un système simple, qui ne changait que très peu leur habitude : Debian stable, avec migration tous les 2/3 ans, une authentification centralisée LDAP, et un dépôt local pour y packager tout ce qui est utile: logiciel libre non dispo dans les dépôts, logiciel proprio, etc.
    Ça a très bien fonctionné, avec une bonne adhésion des gens au système.

    En parallèle, j'ai essayé d'éduquer les gens à l'informatique, notamment l'aspect éthique, maîtrise de leurs outils, etc. Par exemple il me semble bizarre qu'un labo public donne plus de 150 € de licence par poste, qui vont s'évader tranquillement en Irlande, alors que des alternatives existent.
    Nous avons également eu quelques déboires, avec des acqui ne fonctionnant que sous Windows XP, ou des logiciels dont la facture ont fortement augmenté, ce qui a permis de mettre l'accent sur la maîtrise de son cœur de métier par exemple.

    Au fil du temps, de plus en plus d'équipe se sont intéressée à un passage sous Linux, notre système a évolué aussi (suppression des droits root notamment). Certaines équipes ont pu passer complètement, d'autres pas du tout (dépendances à MS Office, logiciels spécifique, etc.).
    Lorsqu'une équipe veut passer, on en profite pour revoir également la gestion des systèmes : quels logiciels sont utilisés/installés, la gestion des versions, etc.

    Aujourd'hui nous avons un système Linux qui fonctionne mieux que Windows, qui demande moins d'entretien. Chez nous l'agrafage du copieur fonctionne mieux sous Linux que Windows ;-) La proportion de Linux est de 25/30%, en augmentation constante.
    Mais plus généralement, les gens sont bien plus sensible au logiciel en général : nous avons des gens qui essayent de migrer leur code Matlab vers du python, d'autres portent vers gfortran des codes ne tournant auparavant que sous Intel Fortran, même s'ils n'ont pas fait le grand saut vers Linux.

    Pour finir, j'aimerais simplement déconstruire certaines erreurs de l'article:
    – firefox n'est pas vieux dans Debian : actuellement c'est la version la version 52 (ESR) dans toutes les distrib, y compris wheezy, sortie en 2013. Dans unstable, c'est la version 57.
    – les dépôts backports fournissent des versions plus à jour de certains logiciels, dont libreoffice… Actuellement il y a la version 5.4 en stable, 5.2 dans les backports jessie (ancienne stable). Ce n'est pas ridicule.

    • [^] # Re: Problème de méthode ?

      Posté par  . Évalué à 10.

      Pour ton dernier point je soupconne que le probleme vient du fait qu'ils avaient fait faire l'installation par un prestataire qui a disparu et apres ils ont peur de tout casser du coup cela n'a jamais ete mis a jour.

      On critique Linux sur le sujet mais bon il me semble qu'il n'y a pas tres longtemps il y a eu un petit probleme avec un ransomware sous windows qui a essentiellement touche des postes windows XP pas mise a jour car cela cassait tou/etait trop cher etc. Une paille cela a coute juste quelques milliards au total dans les pertes de donnees et quelques vies au passage vu que certains hopitaux ont ete oblige d'eteindre tous leur systeme informatique… Une paille.

    • [^] # Re: Problème de méthode ?

      Posté par  . Évalué à 10.

      Nous aussi on a des labos qui tournent avec des postes sous linux et c'est nickel. Le département d'info est aussi entièrement sous linux, avec plusieurs salles de client légers pour les étudiants qui fonctionnent bien.

      Mais dans les deux cas c'est un public assez spécifique, avec des besoins différents. Dans les labos, la plupart des chercheurs (même les non informaticiens) rédigent leurs articles sous latex par exemple. Ce type de population même si plus exigeante en terme de service est beaucoup plus tolérante au petit problème et possède aussi une bonne capacité d'autoformation ou d'apprentissage rapide.

      Ce n'est pas du tout la même chose quand tu t'adresse à un public administratif, public qui éteint son écran pour redémarrer son ordinateur, et qui appelle la maintenance lorsque la souris s'est débranchée.

      Cette population n'a pas ou peu de capacité d'autoformation (je parle juste d'ensemble d'un point de vue stratégique). Lors d'une mise en poste, une personne doit partir en formation Bureautique, Web etc.

      Un des autres soucis qu'on avait rencontré c'est l'absence de formation à l'utilisation des outils de bureautique sous linux. Je sais bien qu'on va me dire que c'est pareil, que si on sait utiliser Word on sait utiliser Writer. Mais quand on touche comme munich plusieurs milliers de personnes, c'est vraiment quelque chose de couteux, pas forcément en argent, mais en temps et perception de l'environnement de travail pour le personnel

      • [^] # Re: Problème de méthode ?

        Posté par  . Évalué à 8.

        Ce n'est pas du tout la même chose quand tu t'adresse à un public administratif, public qui éteint son écran pour redémarrer son ordinateur, et qui appelle la maintenance lorsque la souris s'est débranchée.

        +25 000 !

        "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

      • [^] # Re: Problème de méthode ?

        Posté par  . Évalué à 9.

        Ce n'est pas du tout la même chose quand tu t'adresse à un public administratif, public qui éteint son écran pour redémarrer son ordinateur, et qui appelle la maintenance lorsque la souris s'est débranchée.

        Ce n'est pas que le "public administratif", hein! C'est juste toute personne qui n'a pas l'habitude d'appréhender des outils complexes et/ou nouveau sur un ordinateur, et ça fait patate de monde!

        Un admin m'a déjà raconté avoir dû se déplacer jusqu'au bureau d'un Professeur en technologie des semiconducteurs parce que "ça marche pas" et impossible de lui faire dire ce qui ne marchait pas au téléphone.
        Bilan:
        1. Internet ne marchait pas
        2. Le câble Ethernet traînait par terre sans susciter la moindre interrogation de l'utilisateur

        • [^] # Re: Problème de méthode ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          Je parlais d'un vieux mail avec un collègue, je l'entends scroller durant un long moment.

          Il n'était pas au courant qu'il y avait un moteur de recherche dans le client mail…

          • [^] # Re: Problème de méthode ?

            Posté par  . Évalué à -2.

            Les moteurs de recherche dans les client email sont une légende urbaine.
            Tout juste des interfaces en trompe l'oeil qui régurgitent une sélection aléatoire de mails.

            En tout cas c'est comme ça sous Lotus Notes, Outlook, Thunderbird, Gmail, …

            BeOS le faisait il y a 20 ans !

            • [^] # Re: Problème de méthode ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Celui de gmail m'a toujours satisfait.

              • [^] # Re: Problème de méthode ?

                Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.

                Je confirme, en plus de 6 ans, aucun souci avec celle de gmail.

                La recherche d'Outlook-le-client-lourd renvoie n'importe quoi, mais curieusement celle d'Outlook-le-client-web a l'ai plutôt pertinente.

                La connaissance libre : https://zestedesavoir.com

                • [^] # Re: Problème de méthode ?

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                  On est sous Outlook-le-client-lourd et je suis relativement content du moteur de recherche

                  Par contre celui dans l'outil pour faire les sites intranet de chez microsoft (sharepoint? je sais plus), c'est juste du délire.
                  On a plus l'impression de trouver un document par hasard qu'autre chose

            • [^] # Re: Problème de méthode ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

              Les moteurs de recherche dans les client email sont une légende urbaine.

              Sous Thunderbird je suis satisfait, je trouve ce que je veux.

              • [^] # Re: Problème de méthode ?

                Posté par  . Évalué à 5.

                Pareil pour moi, zéro soucis.

                Et surtout je peux rechercher les emails envoyés à tel client (qui se terminent par @nom-du-domaime) il y a moins d'un an et contenant le texte « blabla ». Ça permet de retrouver vraiment facilement des choses précises lorsque nécessaire.

                Le truc qui m'enquiquine est qu'il ne peut chercher que dans une boîte à la fois. J'ai pas mal de boîtes email, donc je suis parfois obligé d'appuyer sur le bouton de recherche plusieurs fois.

        • [^] # Re: Problème de méthode ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

          J’ai eu un collègue qu’avait fait Paris-Roubaix en voiture pour découvrir que la souris avait été débranchée par la femme de ménage par maladresse.

          Il s’est forcément farci le retour évidemment…

          ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

          • [^] # Re: Problème de méthode ?

            Posté par  . Évalué à 6.

            Et le lendemain:
            "Merci bien pour la souris. Mais maintenant c'est le clavier qui ne marche plus, vous voulez bien revenir?"

    • [^] # Re: Problème de méthode ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

      Peut-être que la méthode n'était pas la bonne pour vous ? En effet, une migration n'est jamais une sinécure, et si vous cumulez d'autres problèmes (pas d'admin, pas de communication, méthode brutale), ça ne vas pas arranger les choses.

      Il me semble que le problème décrit dans le texte est relativement clair: le prestataire sensé assister l'administration dans la transition était complètement bidon. Cela ouvre sur deux problèmes. Le premier est la capacité de l'État, ici une collectivité locale, à défendre ses intérêts dans un marché public: si le sous-traitant laisse en plan son partenaire comme c'est indiqué ici, il y a certainement de bonnes raisons de terminer le contrat prématurément et peut-être même de demander une indemnisation, ce qui ne semble pas avoir été fait. Le deuxième est que la dominance du modèle Microsoft entretient un cercle vicieux: puisqu'il y a peu de demande pour un service différent, il n'y a pas de marché, donc ni mise en concurrence des prestataires ni consolidation des compétences; pour sortir de cela il faut une politique ambitieuse et de long terme non pas au niveau local mais national ou européen (puisque la situation est semblable à l'échelle européenne).

      • [^] # Re: Problème de méthode ?

        Posté par  . Évalué à 4.

        Non le contrat était fini et il n'y a pas eu suite. Et oui les recours en cas de soucis de marché sont d'une complexité bien trop importante pour qu'un service puisse le faire.

        • [^] # Re: Problème de méthode ?

          Posté par  . Évalué à 3.

          Et oui les recours en cas de soucis de marché sont d'une complexité bien trop importante pour qu'un service puisse le faire.
          Ça me rappelle un gars qui avait délégation pour accepter les livraisons d'un marché, mais qui devait monter tout un dossier à son chef pour refuser… Et qui était noté sur le bon déroulement de son marché ! Heureusement qu'il était consciencieux !

  • # Abandon de GlusterFS ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    Bonjour,

    Le point qui a particulièrement attiré mon attention est GlusterFS.
    D'après ce que j'en ai lu, et partiellement d'après mon expérience pro, GlusterFS est performant lorsqu'il gère peu de très gros fichiers, du genre des fichiers de VM. Et il est mauvais lorsqu'il doit gérer une multitude de petits fichiers et répertoires.

    Lors de votre passage sous windows, avez-vous également abandonné le stockage sous GlusterFS ?

    • [^] # Re: Abandon de GlusterFS ?

      Posté par  . Évalué à 1.

      GlusterFS
      Je ne sais pas pour les gros fichiers, vu que c'était les homes des utilisateurs qui étaient sous gluster, mais du coup oui avec les petits fichiers bien c'est pas bien terribles. Niveau perf, ça allait, c'était surtout la désynchro sur les petits fichiers avec beaucoup d'écriture (typiquement les fichiers de firefox ou thunderbird)

      Windows :

      Oui, c'est un windows server avec un active directory qui gère tout ça (un montage d'un disque réseau pour les documents).
      Après pour les détails techniques, je m'en occupe pas du tout, je constate juste que les usagers sont contents xD (pourtant au début ils ont rallé de passer de linux à windows)

    • [^] # Re: Abandon de GlusterFS ?

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

      GlusterFS est performant lorsqu'il gère peu de très gros fichiers, du genre des fichiers de VM. Et il est mauvais lorsqu'il doit gérer une multitude de petits fichiers et répertoires.

      Un peu hors sujet, mais typiquement, avec CodaFS, c'est plutôt l'inverse vu que les fichiers sont rapatriés dans le cache ce qui peut prendre un temps non négligeable.

    • [^] # Re: Abandon de GlusterFS ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      C'est pas juste Glusterfs, c'est les systèmes de fichiers distribués et réseaux. Lire 100G par fichier de 1k, ça implique d elire une tonne de meta données et de faire une tone d'aller retour. Lire 100G d'un coup, c'est juste ça, 100G de transfert.

      Ensuite, il y a du tuning à faire sans doute pour améliorer les choses, mais il y a des moments ou la latence réseau est visible, et le cas des petits fichiers en fait parti.

  • # Linux vs Windows

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7. Dernière modification le 28 novembre 2017 à 12:17.

    Tu n'a pas l'air de parler de la même chose:
    - Un client léger Linux, c'est souvent un boot PXE + montage NFS et donc pas de disque dur local.
    - Un client léger Windows, c'est souvent un windows normal qui lance une connexion RDP

    Ce n'est donc pas tout à fait la même chose… Si chez vous?

    • [^] # Re: Linux vs Windows

      Posté par  . Évalué à 2.

      Comme je n'ai pas la moindre idée de comment les clients légers sous windows fonctionnent, je ne peux pas répondre.
      Par contre niveau usage c'est pareil. Les usagers se connectent via leur identifiant sur n'importe quel client léger, et ils ont leur bureau.

      Du coup :
      - Usage nomade.
      - Sauvegarde centralisée.
      - L'utilisateur n'est pas admin, il s'occupe de rien.
      - Aucune dépendance au matériel, un poste crame, on le remplace aussitôt, l'usager le démarre et c'est reparti.

      Du coup, niveau fonctionnalité c'est pareil.

      • [^] # Re: Linux vs Windows

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        Oui, mais tu peux pas comparer une connexion RDP sur un serveur survitaminé qui n'aura que des accès locaux et 200 clients Linux qui attaque le serveur en NFS…

        Dans le premier cas, tu déportes l'affichage, dans le second, tu déportes le système.

        • [^] # Re: Linux vs Windows

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Disons qu'il compare la mise en place qui a été faite.

          Peut-être qu'il y a moyen de faire plus optimisé sous Linux que l'installation qui a été faite mais visiblement ça demande un de recherche parmi toutes les possibilités offertes.

    • [^] # Re: Linux vs Windows

      Posté par  . Évalué à 10. Dernière modification le 28 novembre 2017 à 13:45.

      En fait si, c'est à peu près la même chose. Un client léger Linux Terminal Server charge un système Linux de base pour pouvoir gérer l'affichage déporté avec le serveur et les différents points de montage (on a depuis longtemps remplacé NFS par le couple NBD - SSH pour avoir du son, l'USB, le lecteur CD, l'imprimante locale, etc.).

      Le chargement du système linux de base par le réseau n'est pas un problème, car c'est très rapide. Les problèmes se rencontrent avec les applications. La différence qui explique tout c'est RDP contre X11.
      C'est très simple, même si on a rien vu venir : l'an 2000 est passé par là. Grâce à l'arrivée conjointe de l'ADSL, de la RAM et de la puissance des processeurs, tout est devenu beaucoup plus graphique, beaucoup plus lourd et donc beaucoup plus gourmand en bande passante.
      Typiquement, en affichage déporté avec X11, la consommation de Ram explose au XXIème siècle, provoquant bugs et plantages avec les visionneuses PDF, Firefox et OpenOffice. Autrement dit, impossible de bosser. Au niveau LTSP (Linux Terminal Server Project) l'équipe conjointe Edubuntu - Debian - LTSP a tenté plusieurs contournement : les visionneuses, Firefox et OpenOffice ont été améliorés, NFS a été remplaçé, on tue les processus avant que ça plante, … C'était comme vouloir limiter la course à l'échalotte entre les développeurs web, les fabricants de PC et ceux de smartphones.
      Puis on s'est mis à lutter contre les interfaces, je veux dire les thèmes de bureau, et on a compris que c'était foutu… le protocole X11 est un trop gros problème — pour vous donner une idée, l'affichage de KDE4 avec Oxygène pouvait ressembler à la capture d'écran hyper-compressée ci-dessus.

      Avec NX ça va déjà mieux, en plus c'est la fête : comme RDP il gère lui-même l'USB, le son, etc. C'est ce qu'a choisi X2GO qui a surgi comme un météore et qu'on a préféré rapidement. Mais dessous traîne encore X11. Si vous saviez comme j'ai rêvé d'un serveur RDP sous Linux ! Spice pourrait dans quelques années nous remettre à niveau, mais en attendant…

      LTSP fonctionne bien dans une école primaire ou un pays pauvre sans ADSL ou pour des étudiants exclusivement sous VIM ou Emacs. Pour tout le reste, on a passé des heures et des jours à configurer, tester, reconfigurer, rajouter de la Ram, imaginer autre chose, … et pour ma part j'ai mis des années à admettre qu'en effet ça ne marchait pas. Sans parler du manque d'écoute vers les utilisateurs, par exemple quand un développeur répond « mais si ! l'utilisateur doit voir le menu de configuration puisqu'il est là » ça vient d'une très grande méconnaissance des besoins des gens, or comment changer cela sans financement pour des tests d'ergonomie (on ne changera pas les développeurs) ?

      "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

      • [^] # Re: Linux vs Windows

        Posté par  . Évalué à 2.

        Merci pour les explications, super intéressante.

      • [^] # X2GO... VNC ?

        Posté par  . Évalué à 3.

        Je suis surpris de ne voir mentionné nulle part VNC.
        Nous sommes plusieurs dizaines (centaines ?) à travailler sur des applications graphiques assez lourdes (genre layout électronique avec annotations temps réel), tout est servi par VNC (RealVNC pas libre, c'est vrai que les serveurs libres sont à la traîne).
        On avait fait des comparaisons (il y a plus de 10 ans) et X11 déporté c'était bien moins performant, et en plus on perd sa session si le client se déconnecte…
        Ca passe le son, on peut partager sa session, transférer des fichiers entre client et serveur, etc.
        Wayland arrivant (déjà par défaut dans plusieurs distributions), les cartes vont être rebattues, je ne sais pas ce qui est la bonne solution sur laquelle investir aujourd'hui ?

        • [^] # Re: X2GO... VNC ?

          Posté par  . Évalué à 8.

          En fait j'ai évité d'en parler, c'est déjà assez confus  ;-)
          On s'y est beaucoup intéressé (les membres de la liste courriel LTSP). À l'époque on était, conjointement avec les devs X11, tous attentifs à

          • FrameBuffer Project (dans l'idée FB + VNC)
          • les merdes et le futur de X11
          • VNC en fenêtre d'application (seamless apps)
          • VNC pour la 3D (VirtualGL qui dépote grave)
          • VNC avec un proxy (cf UltraVNC)
          • le couteau suisse qui a déjà toutes les solutions qu'est X11VNC (j'en ai dépanné des sessions LTSP gelées avec lui!)
          • RDestktop / FreeRDP + les seamless apps

          Aujourd'hui, avec les progrès en VNC, en bande passante et en puissance CPU, TurboVNC est un excellent choix, simple à gérer, avec l'avantage de pouvoir mettre un serveur VNC sur Windows, Mac et Linux et aussi sur un serveur dans le nuage.
          On peut avoir peut-être de meilleunres performances en mêlant RDP et NX à travers X2Go.

          Mais l'avenir bien sûr c'est Wayland qui va l'amener : RDP sous Wayland, Spice sous Wayland, VNC sous Wayland, … on aura assez vite l'embarras du choix. RDP est très très très avancé, il gère tout (imprimantes, USB, seamless apps, etc.) ; VNC est très léger ; je crois que Spice partage mieux les ressources entrse serveur et client, mais le travail sur le réseau est balbutiant.

          "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

          • [^] # Re: X2GO... VNC ?

            Posté par  . Évalué à 4.

            Encore des petites choses, assez évidentes quand on connait LTSP, mais

            • LTSP c'est très bien parce qu'il n'y a rien à faire : le serveur s'installe tout seul, les clients démarrent dessus et c'est bon.
            • On peut l'utiiser pour du client lourd. C'est à dire qu'on charge un Linux complet dans le client, et le serveur ne gère "que" les /home. Vous avez un système en Ram, c'est très réactif.
            • Pour des petits groupes, je préfère le multiseat (plusieurs écrans-clavier-souris sur le même poste)
            • On peut combiner LTSP + multiseat.
            • Un Rapsberry Pi (ou autre) fait un assez bon poste de travail bureautique.

            On a donc des solutions assez efficaces et peu chères pour des petits groupes.

            "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

            • [^] # Re: X2GO... VNC ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

              Et pourquoi cela ne passe pas mieux à l'échelle ? Il n'y a pas moyen d'avoir les /home sur plusieurs serveurs ?

              "La première sécurité est la liberté"

              • [^] # Re: X2GO... VNC ?

                Posté par  . Évalué à 3.

                Si bien sûr. Mais l'idée au départ de LTSP c'est le client léger. Il permet aussi, en s'arrangeant avec la sécurité, de faire des postes de travail "lourd" sans disque. C'est l'idée que j'exposais. Elle est valable pour des petites structures parce que ça se fait tout seul.
                Le problème n'est pas le passage à l'échelle. Si on a des admins sous la main, il vaut mieux aller voir des technos plus efficaces, comme Wayland + RDP.

                "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

      • [^] # Re: Linux vs Windows

        Posté par  . Évalué à 2.

        Au passage, que penses-tu d'une solution type xrdp, qui utilise du VNC en local, et le transforme en RDP pour le réseau si j'ai bien compris ?
        Ça a l'air d'une solution intéressante, mais je ne m'y connais pas assez.

        • [^] # Re: Linux vs Windows

          Posté par  . Évalué à 3.

          Pas testé. Pas eu le temps ni l'occasion.
          Ce n'est pas du RDP, c'est une interface RDP sur du VNC, donc l'intérêt n'est que pour des clients Windows. Sauf qu'on na pas ce qu'apporte RDP, on a seulement ce qu'apporte VNC. Et puis tant qu'il y aura un serveur X11 (même X11VNC), ça ne vaudra pas RDP ou VNC sous Windows. C'est vraiment X11 le problème. Keith Packard en a parlé lors d'une conf il y a une dizaine d'année, il avait des pistes d'améliorations. C'est alors que Wayland est apparu…
          Sous Linux, il faut tester Wayland / XWayland avec RDP, VNC, SPICE, …
          Sous BSD et les autres, on reste sur X11, et là c'est VNC ou NX les vainqueurs.

          "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

      • [^] # Re: Linux vs Windows

        Posté par  . Évalué à 2.

        Je ne comprends pas du tout ton envolée X vs Wayland. Il y a peu de différence sur le rendu actuellement. Wayland, c'est surtout des interfaces en moins, de la sécurité en plus, mais le système de rendu est très proche de ce qui se fait actuellement avec X (on peut faire du rendu commme en 1990, mais ce n'est pas comme ça que les logiciels fonctionnent). Tu as des chiffres pour montrer que Wayland est fondamentalement plus efficace que X ?

        Sinon, avoir un RDP pour X, ça ne me semble pas très compliqué. Tu prends un compositeur et tu fais du RDP avec l'image qu'il génère, a priori, ça ne me semble pas compliqué. Mais ça ne fera pas beaucoup mieux que x2go à priori. (après, je ne dis pas que ça se code en 2 minutes, mais ça ne me semble pas insurmontable non plus)

        « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

        • [^] # Re: Linux vs Windows

          Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 29 novembre 2017 à 14:44.

          Non pas de données chiffrées. Tout ça c'est assez ancien pour moi, je n'ai plus les pieds dans LTSP depuis un bon moment. Je viens de faire qq recherches, mais c'est flou dans ma mémoire. En gros, X induit une énorme latence et consomme trop de ressources. Les usages ayant changé, X n'est plus du tout adapté, surtout sur le réseau. En simplifiant les échanges avec le compositeur, Wayland devrait mieux s'en sortir, et en laissant le réseau à des outils tiers (VNC, RDP, …) mieux évoluer.

          "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

          • [^] # Re: Linux vs Windows

            Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 29 novembre 2017 à 11:00.

            En simplifiant les échanges avec le compositeur, Wayland devrait mieux s'en sortir, et en laissant le réseau à des outils tiers (VNC, RDP, …) mieux évoluer.

            Mais c'est déjà ce qui se passe quand tu fais du VNC, tu n'utilise pas le protocole de X pour le réseau.

            « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

            • [^] # Re: Linux vs Windows

              Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 29 novembre 2017 à 11:09.

              En simplifiant les échanges avec le compositeur, Wayland devrait mieux s'en sortir, et en laissant le réseau à des outils tiers (VNC, RDP, …) mieux évoluer.

              Mais c'est déjà ce qui se passe quand tu fais du VNC, tu n'utilise pas le protocole de X pour le réseau.

              Mais tu as toujours les interactions entre les clients X, le serveur X, le compositeur, le serveur X à nouveau, le matériel du serveur, les clients X et enfin le matériel du client. Plus tous les allers-retours à cause des frames incomplètes. C'est ce qui introduit la latence.
              Tandis qu'avec le backend RDP inclus dans le compositeur de Wayland, on a des interactions plus simples : client Wayland, compositeur, matériel. Et toutes les frames sont complètes.

              Change aussi, je crois, la façon de gérer la mémoire.

              "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

              • [^] # Re: Linux vs Windows

                Posté par  . Évalué à 2.

                Mais tu as toujours les interactions entre les clients X, le serveur X, le compositeur, le serveur X à nouveau, le matériel du serveur, les clients X et enfin le matériel du client. Plus tous les allers-retours à cause des frames incomplètes. C'est ce qui introduit la latence.

                Non, car tout ça se passe en local sur le serveur, et VNC ne fait que transférer l'image finale de l'écran.
                Ce qui fait que VNC est lent, c'est que si l'image affichée à l'écran change souvent (comme c'est le cas avec des interfaces un peu modernes) il doit ré-envoyer très souvent une mise à jour de l'image, et il est moins bien optimisé que RDP pour ça.

                • [^] # Re: Linux vs Windows

                  Posté par  . Évalué à 3.

                  Non, car tout ça se passe en local sur le serveur, et VNC ne fait que transférer l'image finale de l'écran.

                  Justement! avant que VNC ne reçoive l'image à transférer il s'est passé tout ce que je décris, même si en l'occurence "les clients X" et "le matériel du client" c'est VNC. On ne parle pas de la lenteur de VNC, mais des problèmes de latence dus à l'architecture de XWindow.

                  "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

          • [^] # Re: Linux vs Windows

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            De mémoire, il y a un certain nombre de "roundtrip" obligatoire avec X, qui n'existe pas avec Wayland. La latence est forcément bien plus faible.

            "La première sécurité est la liberté"

  • # oisiveté ?

    Posté par  . Évalué à -1.

    incroyable, la solution qui nécessite du travail a été abandonné au profit de celle ou il ne faut rien faire.

    Et oui c'est dans l'air du temps, par chez moi, les extraction SAP et son utilisation sont un repoussoir pour beaucoup d'administratif, et oui il faut travailler pour savoir comment l'utiliser. Du coup feuille excel a remplir a la main, c'est tellement plus facile !

    de toute manière a chaque fois ou cela nécessite un vrai travail d'apprentissage et de compréhension, la majorité des personnes préféreront ne pas le faire. Si en plus il faut lire de la doc technique …

    • [^] # Re: oisiveté ?

      Posté par  . Évalué à 7.

      Et l'argent tu y as pensé ? Si ça nécessite un vrai travail d'apprentissage et de compréhension, la majorité des personnes préféreront ne pas le faire gratuitement. Et qui se charge du boulot habituel pendant cet apprentissage ? qui demande aux clients de ne pas appeler, ne pas réclamer, ne pas commander pendant ce temps là ?

      "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

    • [^] # Re: oisiveté ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      la majorité des personnes préféreront ne pas le faire.

      Et elles ont bien raison, la machine étant au service de l'être humain et non l'inverse (à part pour les masochistes, mais pas le sujet).

      Si en plus il faut lire de la doc technique …

      Mauvais logiciel, changer logiciel, on n'est plus en 1990.


      Le problème de Linux est en partie ses fans, pour qui tout se mériterait, et traite "oisiveté" dès que les gens pensent juste à se faciliter la vie. La où il faut commencer à éduquer, ce sont les fans Linux pour qu'ils grandissent un peu et comprennent que tout le monde n'a pas envie de se faire chier à apprendre quand ce n'est pas utile.
      A partir du moment où les fans Linux n'arrivent pas à comprendre l'interlocuteur, il est normal que l'interlocuteur (re)passe à Windows, dont le vendeur s’intéresse à remplir les demandes.

      Et après, on se demande pourquoi les gens (re)passe à Windows, vraiment?

    • [^] # Re: oisiveté ?

      Posté par  . Évalué à 10.

      Paradoxal:

      Je lis sans arrêt qu'un bon admin est un admin feignant qui automatise ses tâches pour ne plus avoir à les faire.

      Mais dès qu'on parle des utilisateurs, ce sont de grosses feignasses qui ne veulent pas se taper "juste quelques opérations de plus à la main" au nom du Libre, et ça, c'est mal.

      • [^] # Re: oisiveté ?

        Posté par  . Évalué à 8.

        Personne n'a dit que l'admin n'automatisait pas ses tâches à travers les utilisateurs :)

        « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

  • # Tu la vois la réalité ?

    Posté par  . Évalué à -10.

    Alors LinuxFR, la vois tu enfin ?

    "Quand certains râlent contre systemd, d'autres s'attaquent aux vrais problèmes." (merci Sinma !)

    • [^] # Re: Tu la vois la réalité ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10. Dernière modification le 28 novembre 2017 à 15:48.

      Je pense que LinuxFR est depuis longtemps convaincu que les prestataires bon marché et de mauvaise foi ne font pas de bonnes infrastructures ni de bons choix techniques.

      kentoc'h mervel eget bezan saotred

      • [^] # Re: Tu la vois la réalité ?

        Posté par  . Évalué à 0.

        Oui, concentrons-nous sur la faute du prestataire, et pas sur le reste.

        Comme d'habitude.

        "Quand certains râlent contre systemd, d'autres s'attaquent aux vrais problèmes." (merci Sinma !)

        • [^] # Re: Tu la vois la réalité ?

          Posté par  . Évalué à 2.

          Sur le reste ?

          Si c'est linux (Debian) qui est daubé, alors j'ai souvent croisé des dieux du sys-admin.

          Un administrateur pour un peu plus de dix serveur et 500 station de travaille. Le tout sous Debian. Et ça fonctionnait très bien.

        • [^] # Re: Tu la vois la réalité ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

          Oui, concentrons-nous sur la faute du prestataire, et pas sur le reste.

          Ben la réalité c'est qu'une grosse structure genre TÜV qui fait un changement de version de Microsoft Office par exemple prépare le projet pendant un an, pour s'assurer de la compatibilité, préparer les scénarios de migration, former les employés à la nouvelle suite, éventuellement adapter les logiciels spéciaux basés sur office, etc. Autrement dit, c'est un problème compliqué qui demande un investissement en temps très conséquent. Or ici:

          Le déploiement n'avait pas été fait correctement, c'est à dire qu'il n'y avait pas eu information, ni formation auprès des usagers qui évidement ont un peu rallé après la perte de leur cher XP et de leur tour individuelle

          … et pour couronner le tout, il n'y avait pas d'admin système,

          Comment-veux tu que ça ait une chance de marcher?

  • # Le noeud du problème

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

    On voit directement les secteurs qui sont soutenus par les
    entreprises.

    Je pense que c'est le noeud du problème. On vends l'idée d'utiliser Linux pour économiser de l'argent, ce qui aboutit juste à un secteur économique anémique, vu que les gens dépensent moins pour ça la ou je pense qu'il faut dépenser plus.

    Je comprends bien que le prix soit un levier puissant, mais sur le long terme, ça n'aide pas à atteindre un équilibre.

    • [^] # Re: Le noeud du problème

      Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 30 novembre 2017 à 15:50.

      Son journal semble dire que la les moyens ont été mis. Mais il ne faut pas se voiler la face sur les faiblesses du libre et de Linux pour le bureau:

      • les fabricants ne s'intéressent que peu a la plateforme. D'une part parce qu'elle est minoritaire et, dans une moindre mesure, car aucun commercial / programme de certification ne leur donne un joli logo ou autre. Bref il y a peu d'incentive (motivation par la récompense)
      • pour pas mal de logiciels, il y a une difficulté de financement / modèle économique, et le mode communautaire, fournit parfois des logiciels peu finis, au moins pour certaines fonctionnalités, ou ne s'adresse pas à des utilisateurs trop peu formés ou à l'aise avec l'informatique. C'est souvent par manque de moyen et quelque fois par manque d'intérêt pour le "marketing" de son produit (en mode communautaire il y a moins d'incentive pour ça que dans le monde commercial)
      • la pluralité des solutions et de leur composition multiplient les chances d'anomalies

      Il me semble que les distributions (éventuellement commerciales) sont celles qui peuvent/doivent répondre à ce défi. Elle peuvent fournir un choix plus restreint mais homogène (je parle dans le cadre d'une certification) et avoir des partenariats avec les constructeurs. Redhat a réussi ça sur le serveur, mais pour le bureau, le marché semble plus difficile à attaquer et satisfaire…

      Bien sur les initiatives comme freedesktop sont aussi super importantes, et font parti de la solution.

      • [^] # Re: Le noeud du problème

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

        Son journal semble dire que la les moyens ont été mis.

        Je ne dit pas que les moyens ne sont pas mis dans le cas présenté, et pour être franc, je ne parle même pas de ce cas en particulier. Mais mettre les moyens ne suffit pas toujours, ni même ne décrit grand chose, car mettre les moyens ne dit pas "mettre les moyens suffisant".

        Tu peux mettre les moyens pour faire marcher quelque chose, ça veut pas dire que ça va améliorer les choses pour tout le monde. C'est typiquement tout le souci d'avoir une version custom d'une distribution Linux. Les moyens sont mis pour que ça marche chez l'utilisateur final, en ayant des admins pour que la plateforme marche, en faisant des backports et des modifs. Mais ça rends rarement la migration et/ou le support des autres plus simples et moins couteux. Donc ça fait pas avancer le schmilblick.

        Les fabricants ne s'intéressent que peu a la plateforme. D'une
        part parce qu'elle est minoritaire et, dans une moindre mesure,
        car aucun commercial / programme de certification ne leur donne
        un joli logo ou autre. Bref il y a peu d'incentive (motivation
        par la récompense)

        Pas vraiment, y a des programmes de certifs pour un certains nombres de distributions avec un acteur commercial (exemple, RHEL, SLES, et Ubuntu ). Ça reste minoritaire, mais pas parce que personne ne donne de logo.

        pour pas mal de logiciels, il y a une difficulté de financement /
        modèle économique,

        ce qui est mon point. On vends le truc comme étant pas cher, ben y a pas d'argent qui rentre.

        la pluralité des solutions et de leur composition multiplient
        les chances d'anomalies

        Encore une fois, il y a des distributions qui vont faire des choix. Mais curieusement, les gens convaincu du libre ne veulent pas de ça, voir boude l'idée. Juste sur les environnement de bureau, tout le monde veut avoir son favori dans chaque distribution. Et tout le monde veut tout avoir à jour, mais stable. Et gratos. Avec des changements, mais sans avoir à changer la doc et/ou changer l'UX. Et j'ai dit sans bugs ?

        Redhat a réussi ça sur le serveur, mais pour le bureau, le
        marché semble plus difficile à attaquer et satisfaire…

        Parce que les examples de desktop qu'on donne sont surtout des examples ou l'argent ne remonte pas vers les éditeurs.

        Prenons les divers projets phares de migration sur Linux sur le desktop.

        L'assemblée nationale en France, c'est Linagora qui a eu le marché à l'époque, la boite a mis 1 personne qui a fait un dérivé de Kubuntu, et pas un centime n'est sans rien payer à Canonical que je sache.

        La province autonome d'Estramadura, ils sont parti sur un dérivé de Debian (GNU/Linex)

        La ville de Munich, ils sont parti sur une distro custom, encore une Debian.

        3 cas, 3 fois ou l'argent n'a pas été filé à un éditeur, avec un intermédiaire qui a du se financer pas mal. Quand l'éditeur reverse son obole au libre, ça donne un secteur sain, mais en général, on te file des thunes pour un service, et ce qui pourrait aller au logiciel libre, c'est ce qui reste. Pire encore, vu qu'on parle à chaque fois d'une distro custom, il y a pas de partage des améliorations, cf ce que j'ai dit plus haut.

        Ensuite, y en a qui font les choses proprement, par exemple Google. L'entreprise a une distro custom (surprise), mais payent (ou payaient) Canonical pour le support. Et c'est plus parce que Google a du pognon à perdre et pour financer le libre de façon indirect qu'autre chose, AMHA.

        Et pourtant, des clients sur le desktop, y en a. La division Desktop de RH est auto suffisante si j'en croit les gens qui bossent la bas (e.g., ça rapporte assez pour embaucher du monde et faire des choses). Et c'est pas non plus rare d'avoir des stations de travail dans certains secteurs spécialisés (exemple, Pixar a des stations de travail sous RHEL, ma fac à Montreal en avait, l'université de Caroline du Nord aussi) si j'en croit une rapide recherche sur le web (exemple: https://www.reddit.com/r/linux/comments/71mx9s/how_many_of_you_actually_use_red_hat_enterprise/ ). Et pas que RH, je sais que Qualcomm avait des postes sous Ubuntu, et je suis sur que quelqu'un peut me donner des examples de client sous SLES pour le desktop.

        Mais la différence entre les examples que j'ai donné au début et ceux la, c'est qu'il s'agit de postes bureautiques vs des stations de travail. Et quand je dit "station de travail", je parle de trucs qui étaient sous Unix il y a 20 ou 30 ans (Irix, Solaris), dans des secteurs ou on s'attend à dépenser de l'argent pour ça.

        Pas sur le poste bureautique moyen.

        • [^] # Re: Le noeud du problème

          Posté par  . Évalué à 4.

          Redhat a réussi ça sur le serveur, mais pour le bureau, le marché semble plus difficile à attaquer et satisfaire…
          Parce que les examples de desktop qu'on donne sont surtout des examples ou l'argent ne remonte pas vers les éditeurs.

          Je suis d'accord qu'une cause c'est ça, mais ce qui est intéressant c'est que Red Hat aurait pu avoir le même problème sur le serveur, mais a réussit à le contourner par la certification fabricant. (certains n'aiment pas ça d'ailleurs, mais globalement on peut quand même dire que ça a fait avancer le libre, surtout que RedHat a eu une stratégie long terme en étant un gros contributeur du logiciel libre).

          Je me demande si une raison n'est pas aussi que le desktop n'est pas un marché qui est "conduit" (driven) par les entreprises mais plutôt par le marché grand public (et dont les entreprises font ensuite usage). Les règles sont assez différentes entre le monde du b2b et du b2c comme on dit. Quand on vend aux entreprises (et administrations) ont peu rafler des gros projets qui permettent d'assurer le financement d'un projet. Dans le b2c il faut investir en amont et attendre une réponse du public qui sera en plus longue à venir et avec des besoins plus hétérogènes et donc un écosystème plus riche qu'il faut réussir à emporter avec soi.

          • [^] # Re: Le noeud du problème

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            Je suis d'accord qu'une cause c'est ça, mais ce qui est
            intéressant c'est que Red Hat aurait pu avoir le même problème
            sur le serveur, mais a réussit à le contourner par la
            certification fabricant. (certains n'aiment pas ça d'ailleurs,
            mais globalement on peut quand même dire que ça a fait avancer
            le libre, surtout que RedHat a eu une stratégie long terme en
            étant un gros contributeur du logiciel libre).

            C'est marrant, parce qu'il y a une demande pour avoir du matos qui marche sous Linux. Et c'est quoi du matos qui marche sous Linux si c'est pas du matos certifié ?

            Il y a une demande, mais pas suffisante pour payer ça (parce que des machines certifiés desktop, y a eu des tentatives d'aussi loin que je me souvienne, Mandrakesoft en a eu, Red hat en a eu, Suse en a eu, Canonical en a eu, et en a encore via Dell). Et pourtant, j'en croise très rarement. Encore une fois, la demande ne suit pas les moyens, parce que quand les gens disent "je veux tel truc", c'est "je veux tel truc mais sans payer trop cher" (ce que je peux comprendre, l'argent pousse pas sur les arbres).

            Dans le b2c il faut investir en amont et attendre une réponse
            du public qui sera en plus longue à venir et avec des besoins
            plus hétérogènes et donc un écosystème plus riche qu'il faut
            réussir à emporter avec soi.

            Il faut surtout avoir la logistique qui va avec. Il y a 15 ans, c'était passer par la Fnac, Surcouf, etc. Il y a 5 ans, c’était ce que Mozilla a tenté avec Firefox OS. On sait comment ça s'est fini hélas, et c'est pas faute d'avoir tenté de faire au mieux de la part des acteurs du libre.

            Aujourd'hui, les seules qui se débrouillent sur le marché, c'est des petites boites comme system76 ou purism. Et je pense principalement parce qu'elles ont du matériel reconditionné et pas besoin de magasin physique (merci le web).

            Et quand on regarde ce qui est arrivé, ceux qui ont réussi à mettre du Linux pour le grand publique, c'est Google. Et ils ont réussi en créant un écosystème de zéro, mais surtout en créant un écosystème proprio et générateur d'argent. Personnellement, j’abhorre Android et son écosystème (parce que grandement proprio, parce que grandement non maintenu, parce que rempli de mouchard, etc, etc), mais je reconnait qu'ils ont rendu ça attractif d'une façon qui n'arriverais sans doute pas sur le bureau pour nos distributions classiques.

  • # revoir la rédaction svp

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    Je pense que l'auteur devrait reprendre la rédaction de son billet, il y a des passages qui y gagneraient en lisibilité.

    Par exemple avec le paragraphe suivant :

    "Je suis développeur dans une université, j'ai jusqu'à récemment, responsable d'un tout petit service informatique pour un département (équipe de trois personnes en tout)."

    ==> j'ai jusqu'à récemment, la responsabilité d'un

    Lors de mon arrivé en 2010, j'ai eu l'agréable surprise de voir que l'ensemble du parc informatique était sous client léger sous debian (parc étudiant + administratif), sous environ 100 de machines."

    ==> hem… je sais que l'on dit qu'une machine tourne sous windows mais là c'est un peu lourd.

    La direction aurait mieux fait de confier le déploiement à des étudiants ça aurait au moins servi à quelque chose.
    A l'époque de mes études au SI de mon école on avait des postes client léger linux qui fonctionnaient bien (seulement on faisait pas grand chose avec), puis ils ont acheté des MAC, et au lieu de laisser mac OS X ils ont porter un noyau linux dessus, et en émulation x86 je pense car ça ramait comme pas permis. Un gâchis !

    A croire que le déploiement de postes Linux est une véritable malédiction. Il faut au moins un expert sur le sujet sinon on court tout droit à la cata', et peut-être faire un essai sur un poste avant de se jeter à l'eau.

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