GuieA_7 a écrit 675 commentaires

  • [^] # Re: Pas gagné

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Tentative de financement participatif pour projet OpenSource. Évalué à 9.

    Certes Zenitram a la diplomatie d'un bulldozer, mais il soulève des points intéressants.

    Quand tu dis "pas seulement OpenSource, mais surtout libre", dans la mesure où c'est pareil, ça donne le même effet que si tu disais par exemple "pas seulement gratuit, mais aussi avec un prix de 0" (sauf que mon exemple est tellement bête qu'il a un côté humoristique). Un simple "Libre (et donc Open Source)" serait, je pense, plus juste et tout aussi compréhensible.

    C'est un beau préjugé ça ! :)

    Je crois que pour le coup les études montrent que la plupart des financeurs participatifs sont des hommes blancs jeunes et gagnant bien leur vie. Ceci dit ça ne veut pas dire non plus qu'ils sont les seuls ou que les autres ne peuvent rien financer sans eux.

    Je rajoute une remarque: dans la mesure où tu n'a pas de prototype à présenter, je pense que mettre sur la page kickstarter un paragraphe sur toi, tes compétences, tes projets précédents, tes motivations… permettrait d'avoir plus confiance dans l'aboutissement du projet (tout le monde n'est pas capable, ni n'a envie, de fouiner sur ta page github).

    Bon courage pour la suite.

  • # À propos de la version 2D

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche incompact3d.com fête son premier anniversaire. Évalué à 6.

    Bonjour,

    J'aime beaucoup ce genre de dépêche qui nous font sortir de notre zone de confort en nous faisant découvrir des choses qu'on ne serait pas forcément allé chercher. Mais un petit paragraphe pour expliquer à la plèbe le genre d'utilisations pratiques de ce genre de logiciel aurait été bien je pense (ex: conception de barrage ?).

    vous pouvez faire tourner la version 2D sur un ordinateur personnel sans problème

    Est-ce que la version 2D permettrait de faire ce genre de chose ?
    Il s'agit d'un jeu (Pixel Junk Shooter) dans lequel on est amené, dans un petit vaisseau, à creuser la roche, et manipuler des fluides pour avancer (par exemple en faisant tomber de l'eau sur du magma afin de le refroidir et pouvoir le creuser). Ça tourne sur PlayStation3, et dans une interview un développeur disait que si l'aspect graphique était simple, c'est parce que la simulation de fluide prenait la majorité de la puissance de calcul (ça doit tourner à au moins 30 images par seconde, et donc me semble être techniquement plutôt balèze).

    Désolé si je suis à côté de la plaque.

  • [^] # Re: Moins de lynchage - plus de pédagogie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Comment vous inciter à contribuer plus souvent à LinuxFr.org ?. Évalué à 5.

    Tu penses que le principal problème, c'est l'intolérance. C'est un point de vue intéressant. Mais il manque la partie la plus importante dans ton commentaire: comment l'éliminer ?

    • en punissant les intolérants ? qui décide qu'ils sont intolérants ? quelles punitions ?
    • en anonymisant les contenus de ce qui le veulent pour minimiser l'impact de l'intolérance ?
    • en mettant sur le site des messages qui incitent à la tolérance ?
    • en priant pour une prise de conscience collective magique ?
  • [^] # Re: MySQL Workbench

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message mesurer temps d'exécution mysql. Évalué à 2.

    Il peut très bien se connecter à un serveur distant (et donc pas uniquement à localhost).

  • # MySQL Workbench

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message mesurer temps d'exécution mysql. Évalué à 1.

    Ce logiciel s'il te donne les temps d'exécution, est aussi capable analyser les requêtes (avec un résultat textuel ou graphique) comme voir si un index est utilisé, si une table temporaire est créée etc…

    Ce n'était peut être pas ce que tu cherches, mais pour optimiser des requêtes avec MySQL ça me semble le mieux.

  • [^] # Re: les SS2I

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Dans la peau d’un entrepreneur du Libre – Épisode 1. Évalué à 2.

    le repartage lié à l'esprit du libre facilite un peu cette mise en public, non ?

    Oui tout à fait (comme je l'ai dit nous sommes sûrement déjà d'accord). J'ai d'ailleurs déjà conseillé à des gens en recherche d'emploi d'ouvrir un compte sur une forge de ce type et d'y mettre leur travail.

    Mais comme nous sommes là pour pinailler :) , je vais préciser 2 choses:

    • on peut tout à fait mettre du code non-libre/open source sur github (le fait que les sources soient visibles ne suffisant pas à en faire du libre) ; mais évidemment que ce n'est pas l'usage le plus courant. Et comme tu le dis, en effet l'auteur d'une application populaire aura une certaine visibilité et pourra lister ses créations sur son site web (ne pas voir les sources laisse évidemment planer un doute sur certaines de leurs qualités, mais ça reste un candidat intéressant à recevoir).
    • le thread parle des SS2I. J'imagine que certaines se sont spécialisées dans les techniciens assez pointus, mais elles ne sont pas vraiment le cas général. Les boîtes qui cherchent réellement des gens compétents (et sont prêtes à payer pour ça) sont plutôt des boîtes qui font des produits (Apple, Google, Microsoft, Redhat… ou des tas de start-up par exemple) plutôt que des vendeurs de viande. Ma boîte est amenée à travailler avec 2 des plus grosses SS2I françaises depuis quelques années pour des gros clients ; et bien les techniciens qu'on a en face, on les aurait recalés à un entretien de stage…
  • [^] # Re: les SS2I

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Dans la peau d’un entrepreneur du Libre – Épisode 1. Évalué à 3.

    Je comprends, mais tu tombes dans l'amalgame que mon commentaire soulevait, à savoir confondre "passionné de code" et "libriste". Un passionné peut très bien faire du propriétaire, un libriste pourra contribuer de manière active sans faire de code ni aimer ça.

    Ensuite, les grosses SS2I (pas mal de petites SS2I aussi) ne recherchent pas vraiment des gens maîtrisant la techno 'XY' (souvent libre, mais pas toujours), mais juste des gens ayant 'XY' sur leur CV, et qu'ils pourront vendre en tant qu'experts sur 'XY'. Et, comme tu le soulignes, des gens serviles ; mais ça ils y arrivent très bien avec des débutants qu'ils mettent sous pression.

    Au final, les chasseurs de têtes voulant vraiment des gens pointus, cherchent des passionnés (même si ça ne suffit pas), mais l'aspect libriste ils s'en tapent (quand ils ont même conscience que ça existe) ; dans ces passionnés il y aura des libristes, mais aussi des non-libristes.

    Je pense quand même que nous sommes d'accord sur le fait que la communauté des libristes est une communauté de passionnés, et est donc un 'vivier' intéressant.

  • [^] # Re: les SS2I

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Dans la peau d’un entrepreneur du Libre – Épisode 1. Évalué à 3.

    ils recherchent d'un autre côté toujours avec difficulté des libriste.

    Ils ne cherche pas des libristes ; ils cherchent des gens connaissant (éventuellement seulement vaguement, mais c'est un autre débat) les technologies populaires. Et elles sont souvent libres.

  • # SLAB

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie du noyau Linux 4.7. Évalué à 5.

    ordonnanceur SLAB

    Ce n'est pas un allocateur plutôt ?

  • [^] # Re:intéressant

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le web distribué: Zeronet, IPFS, Dat.data, Maidsafe,.... Évalué à 5.

    'Libre' (pour du logiciel) veut dire qui suit permet les 4 libertés du logiciel libre.
    'open source' veut dire qui suit les 10 points définis par l'Open Source Initiative.
    En pratique les licences considérées comme Open Source sont considérées à 99% comme libre (que ça soit par la FSF, debian…) et donc ça recouvre en pratique la même chose (la différence est philosophique, les uns mette en avant la liberté, les autres les avantages techniques).

    Un logiciel dont tu peux juste voir le code (mais pas le modifier, revendre…) n'est donc pas open source. Il se trouve que des tas de gens commettent l'erreur (je ne sais plus si c'est April ou l'Aful qui par exemple recommande du coup de ne pas employer ce terme car mal compris) ; mais bon ici sur LinuxFR ça serait bête de laisser passer cette erreur. Par exemple, quand les gens de Epic mettent le UnrealEngine4 sur github (on peut donc voir le code, mais leur licence oblige à payer des royalties à la commercialisation), ils ne parlent pas dans leur communication de Open Source (parce que ce sont des gens sérieux), mais de 'source code is available' ou 'get the code'.

  • [^] # Re: intéressant

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le web distribué: Zeronet, IPFS, Dat.data, Maidsafe,.... Évalué à 3.

    Si on veut être rigoureux, open source = libre. Et donc si le code est obscurci (obfuscated), et/ou que sa licence interdit par exemple la modification, alors on ne peut pas vraiment parler d'open source/libre.

  • # Des contrôleurs de jeux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Appel à idées pour prof(s) de lycée. Évalué à 5.

    • Un tapis du genre Dance Dance Revolution.
    • Une sorte Wiimote très simplifiée (ça pourrait ne détecter que quatre positions, le joueur devenant une croix directionnelle).
    • Des contrôleurs instruments de musique (comme Donkey Konga par exemple).

    (Désolé si mes idées sont stupides)

  • [^] # Re: Rien de neuf

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Java dans le navigateur : ce n'est pas fini, ça sera pire !. Évalué à 3.

    Je voulais dire que basé sur du http(s), on fait du point à point donc on a tendance a centraliser les ressources via un modèle classique client serveur. C'est un peu dans le protocole lui même. Après on peut avoir une architecture plus ou moins décentralisé de serveur ;-)

    Oui tout à fait. En réseau on a 2 architecture extrêmes: le pur plein client-serveur (un seul gros serveur, plein de clients) et le peer-to-peer où tous les nœuds sont symétriques. Entre les 2, on a tout un tas d'architectures possibles (ex: peer-to-peer mais avec des super-nœuds et des nœuds terminaux). Vouloir aller vers plus de décentralisation ne veut pas forcément dire aller directement à l'autre extrême ; chaque architecture a ses avantages et défauts. Tout ce qui est peer-to-peer rend pas mal de choses beaucoup plus complexes (il faut dupliquer pleins de choses car les nœuds tombent plus souvent, l'authentification est plus difficile, la mise à jour aussi …); ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas en faire (au contraire) ; mais il n'est pas du tout trivial de faire une version peer-to-peer d'un service classique.

    Cependant, je ne vois pas beaucoup le navigateur/OS pousser les protocoles peer to peer pour le moment et pourtant, pour la diffusion de certain flux comme des télé ou des radios, c'est pas si mal pour l’infrastructure.

    La question initiale était de savoir si le fait que les navigateurs deviennent hyper-complexes était un problème ; pour moi non. Les technologies Web sont plutôt satisfaisantes (mais pas parfaites évidemment) quand il s'agit de faire des applications collaboratives (standardisées, multi-plateforme, le déploiement est aisé, la connexion est facile entre les applications …). Et si elles ne permettent pas vraiment du peer-to-peer pur (nœuds symétriques), la complète centralisation n'est pas du tout forcée par ces technologies (c'est juste une volonté des géants du Web, la technologie n'est pas en cause).

    Après faut-il rendre les browsers capables d'utiliser des protocoles peer-to-peer (et donc les rendre encore plus complexes, vu que c'était le point initial), ou est-ce que ces technologies peer-to-peer doivent se développer à côté, je ne sais pas.

  • [^] # Re: Rien de neuf

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Java dans le navigateur : ce n'est pas fini, ça sera pire !. Évalué à 1.

    Quand (rêvons un peu) FaceBook aura été supplanté par des tas de pods Diaspora* fédérés, on y accédera encore via nos browsers Web ; je ne vois pas le rapport avec la centralisation.

  • [^] # Re: Rien de neuf

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Java dans le navigateur : ce n'est pas fini, ça sera pire !. Évalué à 5.

    le problème de JAVA, c'est que la machine virtuelle avait une connexion directe avec la machine physique

    Pour moi les problèmes étaient multiples à l'époque où les applets Java étaient en vogue (vers 2000):

    • la marque Java appartenait à Sun.
    • la JVM de référence était propriétaire.
    • la JVM de référence était bien moins performante que maintenant.
    • les machines et les connexions de l'époque étaient loin d'être ce qu'elles sont maintenant (elles seraient plus où moins incapables de gérer le web d'aujourd'hui, avec ou sans Java).

    D'une certaine façon, Sun a presque eu raison mais trop tôt (ce qui arrive souvent en technique).

    Je dirais le problème majeur, c'est que les navigateurs sont déjà en voit d'avoir autant de fonctionnalité qu'un OS

    Est-ce réellement un problème ? La complexification des navigateurs amène évidemment tout un tas de problèmes techniques difficiles à résoudre (de la même manière qu'un PC s'accompagne de problèmes qu'on n'a pas avec une calculatrice de poche). Tu peux tout à fait écrire 3 lignes de JS qui vont faire ramer ta page Web ; mais tu peux aussi avec une web app libre qui utilise lourdement JS (et toutes les technos récentes des browsers) afin de rendre service à l'utilisateur (et non pas l'espionner ou le bombarder de pub). Moi ce qui m'embête c'est que toute cette belle technologie est utilisée en majorité par des services centralisés aux pratiques douteuses ; mais l'outil en lui-même est plutôt excitant (mais évidemment pas dénué de problèmes ; parce que ça ça n'existe pas).

  • [^] # Re: Karmageddon

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Karma LinuxFR − objectifs et méthodes ?. Évalué à 2.

    Quels sont les signes, les preuves, qui te permettent d’affirmer cela ?

    D'après ce sondage Ipsos/sofres/figaro magazine:
    https://linuxfr.org/sondages/sur-linuxfr-org-quand-je-vote-pertinent-inutile-en-fait-je-vote-ff3e3f7f-0ec2-4156-bbb6-5a7794289475

    entre les "d'accord / pas d'accord" et les "j'apprécie l'auteur / il m'énerve", on arrive à peu près à 15% des votants. Bon après, vu que les réponses rigolotes ("je vote au hasard" et "je ne vais pas sur LinuxFr.org") font 25%, on peut douter de la grande exactitude du sondage (en plus des problèmes habituels des sondages). Mais du coup si on croit le sondage, le système est utilisé pour marquer un désaccord de fond de temps en temps ; c'est très loin d'être la majorité du temps.

  • [^] # Re: "le libre ça pue"

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Aseprite devient propriétaire. Évalué à 6.

    Blender et Krita (pour citer d'autres logiciels de graphisme) arrivent à payer des gens à plein temps, et pourtant ils sont packagés gratuitement dans toutes les grosses distributions, ainsi que Windows et OSX.

  • [^] # Re: j'aime / j'aime pas

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Karma LinuxFR − objectifs et méthodes ?. Évalué à 2.

    Mais je suis moins sûr que le commentaire "poli" soit très important tant qu'il ne tombe pas dans la catégorie des insultes gratuites ou d'attaques ad hominem

    Oui c'est exactement ce que je voulais dire ; à savoir que les commentaires agressifs/insultants/… se font descendre (même si bien construits par ailleurs).

  • # j'aime / j'aime pas

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Karma LinuxFR − objectifs et méthodes ?. Évalué à 7.

    Dans les vieilles version de LinuxFR, les boutons "pertinent/inutile" s'appelaient quelque chose comme "Plus/Moins". Mais comme l'intention était d'encourager les discussions construites/constructives, leur sémantique a légèrement changé pour devenir ce qu'ils sont maintenant.

    Il y a encore plein de personnes qui s'en servent comme des boutons "j'aime/j'aime pas", mais une bonne partie des gens sont de bonne intention et 'pertinentent' régulièrement des commentaires avec lesquels ils ne sont pas d'accord, mais qui sont construits, argumentés & polis.

    Les gens qui de toutes les façons voudront marquer leur désaccord et faire baisser un karma volontairement continueront à utiliser les boutons "pertinent/inutile" comme ils le font déjà actuellement à mon avis (puisqu'ils utilisent déjà le système actuel à leur manière, pas de la façon dont il est voulu).

    Pour moi ces boutons "j'aime/j'aime pas" seraient donc inutiles (et donc complexifieraient l'interface pour rien), en plus d'être une régression à la mode FaceBook.

    PS: de toutes les façons les habitués du site naviguent à -42 (ils voient tous les commentaires).

  • [^] # Re: Une team, un projet, un moteur de jeu libre ( ou pas )

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ouverture du site Libre Games Initiatives. Évalué à 6.

    on obtiendra que des jeux anciens de cette façon

    C'est vrai.

    et les jeux libres resteront en retard

    Non, seulement les jeux libres obtenus de cette façon, qui n'est en rien incompatible avec d'autres méthodes (autres méthodes qui, pour le moment, donnent aussi des jeux en retard). De plus, dans l'absolu, tous les jeux sont dépassés (techniquement) à un moment ou un autre, donc des jeux libres qui s'inscrivent dans la durée seront toujours en retard la majorité de leur vie (même s'il sont l'état de l'art pendant 3 mois).

    En plus, ça fait longtemps que les joueurs n'ont aucun problème à acheter des compilation de vieux jeux (Steam, Gog), jouer à des émulateurs de vieilles consoles, jouer à des jeux indés clairement old school, à acheter des 'remaster HD' (ce qu'est d'une certaine façon le Warzone 2100 repris par la communauté).

  • [^] # Re: Une autre philosophie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Haiku a 15 ans. Évalué à 10.

    L'intérêt aussi des BSD (ou Mac qui est basé sur BSD) par rapport à Linux, c'est que Linux est un OS au noyau monolithique alors que les BSD fonctionne sur une base de micro-noyau.

    Les systèmes BSD classiques (FreeBSD, NetBSD, OpenBSD) utilisent aussi un noyau monolithique. En revanche XNU, le noyau de MacOS X (entre autres) est bien basé sur micro-noyau (mais c'est Mach, pas BSD), associé à un noyau BSD ; c'est du micro-noyau hybride puisque le noyau BSD reste monolithique et tourne en dans l'espace mémoire noyau (contrairement à un micro noyau tel que Hurd où les services sont fournis par des serveurs qui ne sont pas en espace noyau).

    Sinon il y a plein d'autres OS libres alternatifs comme Plan 9 par exemple.

  • [^] # Re: Une team, un projet, un moteur de jeu libre ( ou pas )

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ouverture du site Libre Games Initiatives. Évalué à 5.

    Je dev un jeu libre, avec un moteur libre, pour un OS libre.

    Tu fais ce que tu veux. Tu te coupes de plein de contributions, mais si tu le fais en toute connaissance de cause, je te laisse te forger ta propre expérience.

    Voila pourquoi si l'on suit ton raisonnement aucune boite n'a d'interets a porter son jeu sous gnu-linux, et pourquoi les jeux AAA ne prendront jamais dans les foyers utilisant gnu-linux.

    On dirait vraiment à te lire que c'est MA faute s'il n'y pas de AAA sur Linux !
    Développer pour Windows est plus rentable que développer pour Linux, c'est un fait. Il se trouve que les boîtes qui font du AAA en tirent la conclusion que ça ne vaut pas le coup de faire des jeux pour Linux (mais ils n'ont pas attendu de me lire pour tirer cette conclusion—en fait ils ne te lisent ni toi ni moi). Mais moi la conclusion que j'en tire c'est que c'est stupide de ne faire un jeu QUE pour Linux ; parce que les Windowsiens ne seront pas dégoûtés de ne pas avoir ton jeu (en tout cas pas assez pour changer d'OS), et que ton jeu sera moins bon faute de contributions.

    J'ai l'impression que ton plan génial consiste à faire un jeu libre qui soit si bon que des armées de Windowsiens passeront à Linux rien que pour lui, et que du coup les grosses boîtes soient obligées de porter leur jeux sous Linux (et à les rendre libres pour on ne se sait quelle raison magique). Je pense que tu es bien jeune, et c'est très bien de rêver un peu. Moi j'ai créé ma boite qui fait du logiciel libre alors que je sortais à peine de l'école ; c'était une décision absolument pas raisonnable (et si j'avais été plus vieux peut être que je ne l'aurais pas fait) ; mais comme ma boite fêtera bientôt ses 11 ans, autant dire que je ne regrette rien. Donc je serais content d'en rediscuter dans quelques années avec toi.

  • [^] # Re: Une team, un projet, un moteur de jeu libre ( ou pas )

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ouverture du site Libre Games Initiatives. Évalué à 3.

    Je pensais que Blend4Web était principalement fait pour visualiser des modèles ; je vois que ça va plus loin que ce que je pensais.
    J'aimerai beaucoup que tu fasses des retours sur ce que tu as pu en faire (dans un futur journal par exemple).

  • [^] # Re: Une team, un projet, un moteur de jeu libre ( ou pas )

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ouverture du site Libre Games Initiatives. Évalué à 4.

    Dans la mesure où cela fait quelques années que je ne fais plus de Blender (j'ai lancé rapidement une version récente pour voir avec un vieux modèle), et que je suis juste les news BlenderNation, je ne voudrais surtout pas que tu n'écoutes que mon avis, parce qu'il est sûrement très perfectible.

    Il y a quelques années la fondation blender a lancé le projet 'apricot' pour faire un jeu libre, à l'image de ce qu'ils font avec les films libres. Et si ces films sont, pour certains, critiquables pour leur écriture, techniquement ils montrent ce que Blender à dans le ventre (et pour cause des artiste expérimentés ont bossé en coopération avec les développeurs). Mais le jeu libre lui a plutôt été une déception, et a un peu disparu dans les limbes (et c'est triste), alors que là aussi c'était censé être un vitrine.

    À un moment il était question de faciliter l'export vers des "vrais" moteurs 3D (des moteurs faits pour du jeux temps réel en fait), et puis finalement l'idée a été abandonnée, pour se tourner vers le moteur intégré ; mais pour faire un bon moteur de jeu (ce qui est différent d'un modeleur) il faut investir des ressources dedans. Or j'ai l'impression que le BGE est un peu laissé à l'abandon.

    Après j'ai vu passé 2 jeux (amateurs a priori), un de voiture et un d'action, faits avec le BGE et qui avaient l'air pas mal. Bon on était plus proche techniquement de jeux de 2000 que de 2016, mais selon tes ambitions j'imagine que ça peut être intéressant.

    Mais comme je l'ai dit je serais ravi de me tromper.

  • [^] # Re: Une team, un projet, un moteur de jeu libre ( ou pas )

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ouverture du site Libre Games Initiatives. Évalué à 3.

    Ryzom n'est pas complètement libre à ma connaissance (les musiques ne sont pas libres). Et à l'époque où il était le plus populaire, il était bien moins libre que maintenant ; même si le moteur NeL était libre (ce qui est très cool), il est globalement devenu ce qu'il est en étant un jeu propriétaire classique (mais libéré ensuite—s'il avait été un succès commercial je doute qu'il ait été libéré).

    Ce n'est pas une critique en soit, mais on est loin d'un jeu libre (intégralement et depuis sa création) ayant connu un succès commercial permettant de payer ses créateurs.

    En revanche ça me permet de rebondir ; je me demande quelle somme d'argent demanderait un éditeur pour libérer un jeu un peu ancien (je pense à des jeux ayant eu de bonnes critiques—l'idée n'étant pas de payer pour du caca libre non plus—mais n'ayant pas forcément rencontré un gros succès commercial, et donc ne faisant pas partie d'un licence encore exploitée). Ça me parait être une voie intéressante pour obtenir des jeux libres aboutis.