• # Petit résumé sans IA

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6 (+4/-0). Dernière modification le 01 mars 2025 à 13:17.

    De ce que j'en comprends, dans ce billet, Thibault Martin nous dit ceci :

    • on a besoin d'un OS qui n'appartient pas à des Étatsuniens : l'UE pourrait le financer, "ça se verrait à peine dans son budget".
    • GNOME serait une base appropriée, notamment parce qu'il est bien adapté au mobile.
    • mais à l'heure actuelle, GNOME n'est encore qu'une brique, pas un OS à part entière : il faudrait qu'il le devienne, comme le suggère Adrian Vovk, et qu'il soit installé par défaut sur les ordis et smartphones.
    • en outre, GNOME n'a pas de modèle de gouvernance clair et représentatif de "ceux qu'il sert" : c'est une do-ocracy, où le pouvoir est détenu par les gens qui travaillent le plus, or ça pose problème quand on veut prioriser les choses sur lesquelles ces gens-là ne travaillent pas [je suis sûr qu'il pense à l'accessibilité quand il dit ça]. La Fondation GNOME n'est pas le développeur de GNOME, elle ne s'occupe que d'infrastructure.
    • c'est pour ça que GNOME a besoin d'un Product Committee avec des devs, des designers, et des représentants de "ceux qu'il entend servir" [son public cible ? ses utilisateurs ?], et surtout des financements, publics comme privés. Et il faudrait aussi une Development Team pour implémenter les décision du Product Committee. Tout ça pourrait faire partie de la Fondation GNOME.
    • le million du Sovereign Tech Fund c'était bien mais loin d'être assez [pour rappel, Tobias Bernard n'a pas voulu redemander cette subvention cette année, en arguant que la Fondation n'était pas outillée pour gérer ça].
    • la Fondation doit embaucher des gens : pour cela, elle doit faire une feuille de route, la financer, l'implémenter et la tester.
    • ceci dit, on peut proposer de rester sur le statu quo : que GNOME ne devienne pas un "produit fini" et reste une brique à la disposition d'autres projets (upstream-first). Dans cette optique, d'autres modèles de gouvernance peuvent être imaginés : rester sur une do-ocracy, ou instaurer plus de formalisme, sur le modèle des communautés Python ou Rust.

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