Je ne sais pas comment tu as configuré l’intégration AD
Je fais référence aux exemples donnés (ce sont ces exemples qui ne me satisfont pas), je ne dis pas que ce n’est pas faisable, mais que je suis en attente d’un exemple qui me montre que c’est faisable et comment.
Ajoute l’entrée dans /etc/fstab avec les options user,sec=krb5. L’utilisateur pourra monter le dossier avec mount
Dans les systèmes que j’administre, n’importe quel utilisateur peut utiliser n’importe quel poste. La configuration doit donc être complètement indépendante de l’utilisateur. Si une machine tombe en panne je la remplace ni vue ni connue, si un utilisateur change de bureau, il retrouve tout en se connectant sur le poste de ce nouveau bureau, etc. Est-ce que cette configuration est indépendante de l’utilisateur ? Cela permet-il de connecter plusieurs utilisateurs sur la même machine ?
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Pour bien préciser aux utilisateurs qu'il ne faut rien enregistrer en local sur l'ordinateur, on peut créer un fichier dans « ~/ » nommé « NE-RIEN-ENGISTRER-ICI », […] Copier ces fichiers dans le profil par défaut :
$ sudo cp ~/NE-RIEN-ENREGISTRER-ICI* /etc/skel/
Ce qui signifie que le HOME des gens n’est pas sur le réseau (et on le voit ailleurs dans la doc, le bureau non-plus), je sais que c’est le comportement habituel et hyper généralisé de nombre de configurations réseau dans un domaine Windows, mais pas dans les structures qui sont à ma charge. La quasi intégralité des données (incluant le bureau, et AppData) sont sur le réseau, seul quelque rares choses sont conservées dans le profil en roaming (comme la ruche utilisateur). Je ne comprend pas que dans tant d’entreprise la politique ce soit “ne mettez rien sur le bureau c’est pas sauvegardé”, ou bien quand c’est sauvegardé (roaming), ça ne l’est qu’à condition que l’utilisateur ait 1. proprement fermé sa session, 2. l’ait fait avant la sauvegarde. Je sais que c’est le comportement par défaut dans plein de structures et que Microsoft pour à ça, mais c’est inadmissible.
C’est probablement réalisable avec smbnetfs cela dit. Tout cela est très intéressant.
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C’est pas mal, mais pour que ce soit vraiment utilisable il faudrait que le montage des disques réseaux se fasse tout seul à l’ouverture de session, sans aucune intervention, et qu’on puisse exécuter un script arbitraire (note qu’une solution à ce problème peut résoudre le problème précédent), et que la session s’ouvre sur un dossier ${HOME} qui n’existe pas encore avant que la session ne soit ouverte. Autrement tu ne peux pas concurrencer Windows en tant que client.
Je serais vraiment intéressé par une telle solution. Faire tout le domaine Active Directory avec Samba sous Linux ça marche, y connecter des postes sous Windows ça marche, y connecter des postes sous Linux, bah…
Déjà rien que pour commencer il faudrait que l’utilisateur n’ait pas à saisir le domaine quand il s’identifie… Ça commence là.
Vraiment je serais intéressé par une solution qui me permettrait d’installer un poste Linux à un utilisateur et que dans GDM il pose son identifiant et son mot de passe (sans saisir le domaine) et que hop, la session s’ouvre avec tous les dossiers réseaux monté (incluant le ${HOME} complet), et que tous les déverrouillages annexes (seahorse etc.) basé sur le mot de passe de session fonctionnent, et ce exactement comme avec un client Windows.
Note: il me semble qu’il n’est pas commun de fournir un environnement entièrement réseau sans roaming (incluant le bureau, %AppData%) sous Windows, mais ça se fait assez bien avec Samba. Une fois cela mis en place, la sauvegarde des documents personnels ne dépend plus d’une extinction correcte du poste utilisateur (c’est une aberration !). Vu que tous mes postes Windows sont configurés ainsi, je ne peux pas déployer un poste Linux sans le même niveau d’intégration.
Et vraiment, j’aimerai bien déployer des postes Linux, parce qu’il y a plein de petits outils très cool (comme ça) qui sont très faciles à installer sous Linux et que franchement la qualité de la logithèque Linux est sans commune mesure à côté de celle pour Windows, et que le déploiement de paquets est tellement plus pratique !
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Parce que j'ai certes des données collectées par Google, voire revendues mais je préfère cela à un système où la sécurité et l'audit ne semblent pas abordée.
Ceci est une affirmation péremptoire et une accusation non-vérifiée. L’ignorance permet d’en faire mais l’ignorance n’oblige pas à en faire. Donc, ici l’ignorance est un moyen pleinement choisi.
Par ailleurs il suffit de voir le nombre d’applications qui ont dans leur fiche f-droid une mention explicite indiquant que l’application a été expurgée de tel ou tel composant publicitaire ou tel composant de remontée d’information contrairement à celle du play store pour comprendre que le code est non seulement-lu, mais aussi modifié.
Clairement, si tu vois une même appli sur le google play-store et sur f-droid, il est plus prudent de prendre celle de f-droid : il se peut que celle du play-store, bien que libre, t’espionne ou t’assaille de publicités (ce qui n’est rien d’autre que permettre à un tiers de t’espionner, aussi).
Dans de très nombreux cas, installer l’appli play store c’est avoir ses données collectées par google (voir revendues), c’est installer un binaire qui n’a pas été audité par des hommes, et c’est avoir des données collectées par d’autres entités encore, et des publicités. De son côté, installer l’appli f-droid c’est ne pas avoir ses données collectées par google ni par d’autres entités, c’est ne pas avoir de publicité, et installer une application dont le code source a été nettoyé par un être humain, en partie réécrit pour au moins permettre le fonctionnement sans la pub ni le tracking.
Donc oui il faut faire confiance aux gars d’f-droid, mais j’ai plus confiance en eux qu’en google.
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Le “code qui efface le disque” est seulement un marqueur, parce qu’on sait par avance qu’une chaîne de ce type sera transmise sans modification jusqu’à la fin du processus de compilation et qu’on peut donc la retrouver dans le code assembleur ou le binaire final pour vérifier qu’elle est toujours là, même sans tout maîtriser. En fait l’exemple est réalisé de telle manière que même quelqu’un qui n’a jamais lu d’assembleur comprenne ce qui se passe. L’auteur aurait pu écrie simplement “je suis encore là”, c’est un marqueur.
lune, sage, doigt, toussa.
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Non la décision n’est pas rationnelle, la fonction Do n’est pas définie, elle est seulement déclarée. Si le compilateur ne sait pas voir ça, l’utilisateur devrait au moins s’attendre à une erreur d’exécution. Le fait que la fonction en exemple efface le disque n’est qu’une aspect contingent du problème. Puisqu’il fallait montrer qu’on pouvait exécuter du code a priori mort, l’utilisateur a choisi cet exemple mais aurait pu choisir d’imprimer “hello world” et l’exemple aurait été aussi efficace mais moins effrayant.
J’imagine que ce type de comportement peut être employé pour rebrancher l’exécution de manière discrète vers d’autres parties du code dans le but d’introduire des fonctionnalité cachées ou d’en faire ignorer d’autres. Ce n’est pas le compilateur qui a écrit cette fonction mais c’est le compilateur qui fait en sorte qu’on puisse exécuter du code mort. Peu importe ce code mort, c’est un exemple.
Le compilateur ne fait que ce qu'on lui dit de faire et il exploite notamment tous les comportements indéfinis.
Si c’est indéfini il n’y a rien à exploiter. Le code est inaccessible.
On pourrait imaginer qu’une fonction définie ait pour adresse nullptr tant qu’elle n’est pas déclarée, ce qui permettrait de tuer le programme à l’exécution au moment où nullptr serait appelé comme une fonction.
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Guillaume Knispel:
Ou alors passer à des langages moins débiles.
Zenitram:
les personnes qui pondent les specs du langages étant loin d'être des débiles
Tu fais chier Zenitram, je peux pas lire tranquilou un fil de discussion sur un sujet passionnant concernant les compilateurs sans me farcir des horreurs comme ça. Nan mais ho, ce glissement de langage à personne, il est quand même vachement grossier là, non ? Et puis, pourquoi être susceptible à la place des autres et en faire une affaire personnelle pour les autres ?
Oh et puis cet homme de paille sans aucune dignité :
ce n'est pas pour le plaisir de faire chier les gens
Et cet homme de paille il est au service de quel argumentaire ?
je pense que si c'est indéfini
Ah ok, donc en fait t’est juste en train de mettre des conneries dans la bouche de Guillaume Knispel pour te faire passer pour quelqu’un qui pense. Ouah, c’est beaucoup d’irrespect et d’indécence pour pas grand chose !
Ah au fait, « débile » signifie « faible ».
Ton argumentaire est débile.
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J’avais commencé à répondre à l’enquête il y a quelques jours, mais débordé par le travail j’avais dû remettre à quelques jours de plus. Ayant le temps aujourd’hui je décide de m’y remettre et je découvre avec stupeur que l’enquête est close, 10 jours c’est super court non ?
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Sinon une autre idée serait de surcharger la balise image en l’entourant de {} :
Ceci est une {[image](//linuxfr.org/images/icones/chat.svg)} alignée dans le texte.
Ceci est une suite de logos DLFP alignés, trois sur la première ligne, deux sur la seconde:
{} {} {}
{} {}
Là encore il serait cool si le parseur savait détecter qu’il n’y a que des images dans la ligne, pour centrer la ligne.
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``` est utilisé comme balise de code de code
~~~ est utilisé comme balise de code alternative à ```
=== est utilisé comme balise de titre lorsque placé sous un texte
--- est utilisé comme balise de titre lorsque placé sous un texte
___ est utilisé comme ligne horizontale
je ne sais pas ce qui nous reste…
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Haha! Quand je l'envoie à Google Image, il croit que c'est un sac à main!
Peut-être parce que les photos de sac à main sont toutes très trafiquées et l’algorithme ne reconnaît pas les formes visuelles mais bien le fait que ta photo ait été trafiquée comme une photo de sac à main… ( ͡° ͜ʖ ͡°)
Je dis ça en blaguant, mais faut se préparer à des surprises question « apprentissage automatique », pas forcément sur le plan auquel on s’attend.
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Il y a même des extensions firefox pour faire ça en un clic droit sur une image. C’est assez puissant, ça permet souvent de trouver des images en meilleur définition que celle qu’on a, et sait plutôt bien reconnaître les formes. Par exemple un fois je suis tombé sur une vidéo partagée et re-re-re-partagé via l’intermédiaire de moulte rézosocio et j’étais curieux de savoir quelle de quelle chaîne et de quelle pays elle provenait. J’ai redessiné grossièrement à la main dans gimp le logo que je voyais en haut à droite de la vidéo, j’ai fait une recherche par image, et j’ai trouvé les logos originaux, et de fil en aiguille, tout ce que je cherchais.
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Ah ça c’est une faute, cet texte est censé être écrit convenablement justement (cf. le scan historique), mais c’est vrai que mes doigts commençaient à être perdus… ^_^
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Ce qui est fou c’est que c’était déjà le futur en 1904, mais bon, vu qu’on attend encore les voiture volantes de l’an 2000, c’est peut-être un peu trop tôt pour lAcadémi francez et les aéropassages à niveau.
Un truc qui m’a plu dans ce texte, c’est le savoureux troll sur le genre des mots :
lartikl la nétil pas ampleman sufizan pour nou certifié ke le mo ki vient imédiatement après é bien du genre feminin, e kil é talor de la plu franche gamineri dalé savizé de mètr 1 e à boul pour nou le confirmé
Bah oui pourquoi faire de l’écriture inclusive, plutôt que de rajouter des lettres dans les mots avec des séparateurs, il suffit juste de retirer les e partout ! ( ͡° ͜ʖ ͡°)
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Ayant glorieusement retranscrit ces antique mots avec mes dix doigts, n’hésitez pas à les relire avec beaucoup de soin en quête de coquilles éventuelles. Un siècle et l’avènement de l’informatique plus tard, mon logiciel de correction orthographique assistée par ordinateur me semble d’aucun secours. 😱😱😱
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Si tes raw sont des raw Canon (CR2), alors c’est un format proche du tiff, dont il partage le même nombre magique (49 49 2a 00), il y a des chances donc que tes 28000 tifs soient en réalité des raw.
Pour les txt, ce sont généralement des bouts de fichiers, par exemple des métadonnées qu’il n’a pas réussi à relier au fichier d’origine, ou juste des suites de caractères ascii trouvées dans des binaires, genre il y a des chances que si dans une zone d’octets aléatoires il trouve une suite de caractère ascii conséquente avec des alinéa dedans, il te fasse un txt, mais ça peut juste une suite aléatoire d’octets sans aucun sens.
Un peu comme ce que te sortirai la sortie de find . -exec strings {} \;, beaucoup de bruit…
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Le pluriel est carrément plus commun mais les deux sont justes, les deux formes sont à disposition du rédacteur qui peut en jouer. Le fait d’utiliser un singulier là où le pluriel est commun permet d’y placer une emphase discrète. C’est le cas pour « effet sonore ». Quelqu’un peut dire « Je suis un pro en dessin », ce qui désigne surtout la matière (quelque chose qu’il peut et sait travailler), désignant moins le produit de son travail que son domaine de compétence.
Dans d’autre cas le passage au singulier indénombrable peut l’absolutiser en quelque sorte. Pour le singulier de « qualité » c’est le cas, cette différence est du même ordre que la différence entre « le bien » et « les biens » : le premier est un absolu (un principe transcendantal en philosophie), les seconds sont monnayables et contingents.
Cela peut dans certains cas complètement changer le sens. Dans la liturgie sacrificielle, le presbytre qui dirait « agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde » (au lieu du singulier « qui enlève le péché du monde ») enlèverait pour le coup toute sa dimension au sacrifice qui se trouverait réduit à un passage de serpillière : incapable de désigner le mal dans son absolu, il ne s’y attaquerait pas dans son principe et ne pourrait le vaincre. Le combat entre le bien et le mal serait un non-lieu. Linguiste du dimanche, linguiste du dimanche et demi. ^_^
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Tu remarqueras que j’ai employé le mot de « vocation » et non celui d’ « objectif », parce que sincèrement je pense qu’Unvanquished est appelé à être un jeu libre.
Il y a une assez forte volonté dans ce sens, mais ce n’est pas une volonté de « faire changer les choses », mais plutôt de « faire ainsi ». En ce sens il n’y a pas de projet de « libération de données ». Sur le plan du code, les licences les plus permissives sont préférées, il y a plein de GPL de part l’héritage id Tech, mais tout nouveau code est en BSD et toute réécriture est en BSD. Sur le plan des données, les données non-libres n’étaient pas préférées mais tolérées et pour le moment rien de contraire n’a été statué, et si un jour le jeu complet est libre, il le deviendra certainement sans avoir à statuer autre chose, parce simplement la méthode aura changé.
La position officielle a été définie de manière très claire il y a 4 ans :
In order to be able to ship your work as a part of the game (and attribute you as the author properly), we need you to release it under a free public license that allows distribution and further modification to the general public. In order to do so, just leave a line like this in the relevant thread in the Assets & Artwork section:
This work is licensed under a license, attribute it to .
As the , we prefer one of the following:
CC-BY-SA 3.0 (recommended)
CC-BY 3.0
CC0 1.0
You may also choose any newer version of any of these licenses or choose another license that is atleast equally permissive as CC-BY-SA. If you are unsure which license is best, choose CC-BY-SA 3.0 (since it is the least permissive that works for us and you can always decide to release under a more permissive license later on).
There are a few exceptions where we accept a less permissive license:
Concept art isn't shipped with the game and doesn't need to be licensed, except when we need to modify or distribute it further (e.g. a logo or promotional material).
Artwork that isn't shipped as a part of the main game but downloaded seperately may also choose CC-BY-NC-SA 3.0. This applys to maps and texture sets. However, this license is considered "unfree" by some linux distributions (e.g. Debian), so we can't put any asset with it in the core game if we want it to be packaged inside their official repositories.
Il y a donc toujours eu une volonté très claire de faire du “CC By-SA 3.0 compatible” pour le cœur du jeu (c’est à dire ce qui ne peut pas être retiré sans dénaturer le jeu ni le rendre injouable). Maintenant le vrai problème n’était pas les données non-libre, mais de laisser le choix de la licence, ce qui a amené la situation suivante : plein de contributeurs sont venus, ont travaillé dur pendant des mois, ont publié leur travail et ont disparu avant d’avoir statué la licence. Et sans licence libre, c’est pas libre.
J’ai donc pris sur moi de relancer un par un tous ces contributeurs pour obtenir la licence. Mais je n’ai pas pris de risque, j’ai fait au plus simple : je leur ai dit à chacun que je n’avais pas trouvé de mention légale et que pour permettre au projet Unvanquished d’utiliser leur travail en confiance nous avions besoin qu’ils confirment que leur travail été distribué sous CC By-SA 3.0. Tous ceux qui m’ont répondu m’ont répondu oui.
Le vrai problème, c’était de ne pas poser une licence comme condition, mais d’offrir un panel de licences possibles. Cela change beaucoup de chose parce que ça reporte le choix de la licence après publication du travail. La politique que je pousse est de faire comme pour un wiki : en contribuant, le contributeur place sa contribution sous telle licence. Fini les problèmes.
Xonotic est un bon exemple pour ça. Ils ont une licence et une seule, quelqu’un se pointe sur le forum, montre une musique qu’il a composé en pensant à Xonotic, un développeur se pointe et dit « woaw, c’est cool, si tu la mets en GPLv2 on peut l’intégrer », le musicien répond « sérieux, ma musique dans Xonotic ? ok pour la licence alors ! ». Voilà, c’est fait.
Si tu dis aux gens, « alors, c’est ça, ça, ça ou ça », tu prends le risque de recevoir comme seule réponse de l’indécision, si tu dis aux gens « on a besoin de ça », les gens disent « oui ».
J’ai donc une volonté très claire qu’à partir de maintenant on pose une licence par principe (CC By-SA 3.0 parce que c’est la majorité de ce qu’on a) et personne n’est contre cela vu que maintenant on sait combien ça complique les choses si on fait autrement. Il faut que la licence soit statuée avant contribution, pas après. Si le gars fait un modèle et se prend un platane en sortie de route ou bien devient ermite avant d’avoir fait les textures, on doit pouvoir garder ce qu’on a déjà…
Maintenant passons à l’état actuel des choses… Comme on a 2 sets de textures en CC By-SA 4.0 et vu que la 3.0 est compatible vers la 4.0, je vais parler de « CC By-SA 4.0 compatibilité ».
L’état actuel c’est : 80% de nos modèles sont CC By-SA 4.0 compatibles, 80% de nos set de textures sont CC By-SA 4.0 compatible (un seul ne l’est pas), 8% de nos cartes sont CC By-SA 4.0 compatible (une seule en fait) un saut à 41% est attendu vu qu’un mapper a annoncé vouloir relicencier toutes ses cartes en libre, c’est juste pas encore fait. Pour les sons hérités de Tremulous, quasi tout est à refaire, et il y a toujours eu volonté de faire cela en libre, il ne s’agit donc pas de libérer mais de réaliser.
Excepté ces sons, la seule chose qui aujourd’hui nous empêche d’être un jeu libre, c’est ce 20% de modèles non-libres. Cela ne concerne en fait que 3 personnes seulement. Un contributeur a 7 modèles rien que pour lui et a utilisé la CC By-NC-SA 3.0 à cause d’un doute qu’il a sur sa capacité à ne pas mettre une clause non-commerciale sur sa contribution à cause d’un contrat tiers. C’est un point légal à tirer complètement au clair, je m’en charge. Ce contributeur n’est pas un contributeur extérieur (qui vient, qui publie un truc et qui disparaît) c’est juste que ce point n’est pas encore complètement tiré au clair. L’avantage c’est que ça compte comme un seul cas : c’est 7 modèles pas libre ou 7 modèles libres, d’un seul coup. Ensuite il reste deux personnes, ces deux cas ne sont pas libres tout simplement parce que je n’ai pas encore reçu de réponse de leur part. Les 30~40 autres modèles sont déjà en CC By-SA 3.0.
Excepté les sons, en fait ces trois seuls cas sont la seule chose qui empêchent Unvanquished d’être libre, car il n’est pas possible de jouer sans eux. Unvanquished est libre si au moins une seule carte est libre, les textures qu’utilise cette carte sont libres et que tous les sons et les modèles sont libres. Dans ce cas le reste ne sont que des données compatibles non-libres, par exemple Trisquel pourrait distribuer le jeu sans ces données que le jeu serait entièrement jouable, Debian pourrait distribuer le jeu dans main ou contrib, et faire un paquet optionnel dans non-free.
On a déjà une carte entièrement libre (Vega) qui utilise son propre set de textures (Vega), donc quand on aura tous nos modèles et nos sons libres, Unvanquished sera automatiquement libre. D’autres cartes et d’autres set de textures pourraient être libérés et cela est déjà prévu pour certaines cartes, cela ne fera que diversifier l’expérience de jeu (plus de cartes). Ce serait préférable mais ça n’ajoutera pas de liberté au joueur qui souhaite se restreindre à ce qui n’est que libre.
Pour les sons, il n’y a rien à libérer, il faut remplacer. Le contributeur de Tremulous n’a jamais prouvé qu’il avait les droits sur ces sons, donc ces sons ne peuvent être considérés comme libre, donc Tremulous n’a jamais été libre. Donc tout ce dont nous avons besoin, c’est de contributions sonores sous CC By-SA 3.0 ou plus permissif.
Dans la dépêche je parle de musique aussi parce qu’on a trois musiques et pour l’une d’entre elle le musicien a écrit dans son README qu’il mettait sa musique sous licence CC By-SA 3.0 et qu’il donnait l’exclusivité à Unvanquished, sauf que cette seconde clause invalide la CC By-SA 3.0, donc poubelle. Quand j’ai découvert ça, le musicien avait disparu et son adresse mail était devenue invalide. On peut se satisfaire de 2, mais 3 apporte plus de diversité donc voilà… Ça donne un aperçu des situations vraiment absurdes que je rencontre parfois et de ce que je dois résoudre.
Ce qu’il faut pour qu’Unvanquished soit libre :
retirer la clause -NC sur les fichiers d’un contributeur de modèle. Note que cette clause va à l’encontre de ce qui a toujours été voulu, car c’est un modèle non optionnel.
obtenir la réponse de deux contributeurs de modèle, ou refaire ces deux modèles (il faudrait donc remodeler, réanimer etc. depuis zéro, j’espère qu’on aurait pas à en venir là)
remplacer les effets sonores.
Si on peut se permettre de distribuer ces deux modèles parce qu’ils ont été clairement réalisés et livrés pour qu’on puisse le faire, on n’a pas de licence claire donc c’est pas libre, et accessoirement, ce serait bloquant pour une distribution sur une plateforme de distribution comme Steam , libre ou pas libre.
Le ponpon étant cette musique avec le readme qui invalide sa licence… Wat? On sait qu’on a le droit de distribuer, mais le contrat est invalide.
Bref, j’ai encore fait un journal. En fait je ferai probablement un journal sur ce sujet, écrit autrement, ne serait-ce que pour faire un retour avec plus de recul plus tard, mais rédiger ce commentaire m’a permit de mettre de l’ordre ces idées. ;-)
Il y a un dernier point, je travaille à montrer combien il est très important que toutes nos données utilisent des licences compatibles entre elles. Il est tout à fait légal de distribuer un jeu avec des données qui ont des licences incompatibles entre elles (comme une musique et une textures avec des licences incompatibles entre elles) et il est tout à fait légal d’y jouer, mais certains usages ne le sont pas, comme le cas du [machinima].
C’est pourquoi si certaines licences non-libres pouvaient être tolérées, il y a très très peu de chance que ça se reproduise à nouveau, pas à cause de l’aspect non-libre, mais à cause de son incompatibilité légale avec le reste. C’est exactement pour cette raison qu’il y a de très forte chance que tous les modèles soient libre à moyen terme, pas pour les libérer, mais pour n’avoir aucune incompatibilité de licences. C’est pour ça que je dis qu’il n’y a pas de plan de libération des données, il y a un plan de rendre le jeu légal, et sa liberté est un effet de bord. C’est pour cela aussi que je parle de vocation : si on poursuit ce chemin de compatibilité entre licence afin de rendre possible certaines œuvres dérivées et réduire les potentielles zones grises, alors le jeu sera libre. Si je continue ce travail d’audit légal que je fait et si des contributeurs continuent de contribuer, un jour on se réveillera et le jeu sera libre.
Ma capture d’écran avec le Tyrant est une œuvre couverte par la licence CC By-SA 3.0, c’est une œuvre dérivée des textures et du modèle de carte de Stijn Buys (Ingar) sous CC By-SA 3.0, de l’arme et de ses textures par Ludwig Dresch (Geno527) sous CC By-SA 3.0, du modèle de joueur humain et de ses textures par Angel Bedolla (Angelo) sous CC By-SA 3.0. La texture du modèle humain a été modifiée par Jan van der Weg (Stannum) dans le cadre de la licence CC By-SA 3.0. Le cadrage original a été réalisé par Thomas Debesse (illwieckz) sous CC By-SA 3.0.
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Prudence, grammalecte relève deux faux positifs sur mon texte :
trois-quatre dernières← années
À vrai dire je ne sais pas comment il se plante là.
des contributeurs en effet sonore←
Il ne s’agit pas de contributeurs qui sont, en effet, sonores, mais de personnes qui contribuent avec de l’effet sonore. Le singulier est volontaire, je l’emploi ici comme un indénombrable comme on peut dire « j’écoute de la musique », une matière en quelque sorte. Évidemment mettre un pluriel calme grammalecte et par chance n’introduit pas de faute, mais le singulier est volontaire ici. ;-)
De même le singulier est volontaire quand j’écris « ce sont vraiment leur qualité humaine, leur passion et leur talent » même si on se doute qu’il y a plusieurs qualités etc. il s’agit là d’un singulier exactement comme si on disait de quelqu’un « c’est vraiment son humanité ».
Notez que j’ai mis un lien sur préhensible exprès pour prévenir les méprises (les correcteurs orthographiques ne connaissent habituellement pas ce mot). Je me souviens d’une fois où j’avais placé le mot dissentir à propos d’un fork qui tournait à la guerre de religion je crois, l’opposé valide mais peu usité de consentir et qui donne dissension (mot plus courant celui-là), et il était passé au bistouri. :-) Autant dissentir est considéré comme du moyen français (je kiffe grave l’exemple “historique“ donné dans le littré), autant préhensible est encore considéré comme du français contemporain, mais assez rare pour être ignoré des correcteurs orthographiques usuels (ne pas confondre avec préhensile ni compréhensible). Ici on peut entendre le mot préhensible dans un sens proche de « palpable » mais en plus fort (on peut le saisir).
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Voir mon article d’il y a cinq ans : « Une histoire de fork ». Le projet est parti avec un sale bagage de fork sauvage en pagaille. Mais en gros, une personne a exclu tout le monde (elle voulait que ce soit “son projet et que les autres y contribuent”), donc en fait cette personne s’est effectivement retrouvée tout seul… C’est à ce moment-là que le site unvanquished.net a été créé et que le nouveau nom « Unvanquished » a été pris, car c’est ce qu’est devenu l’intégralité de l’équipe moins un après avoir été viré. On peut comparer ça à la façon dont Oracle a géré avec OpenOffice : tout le monde s’est retrouvé sur LibreOffice, le seul truc qui manque c’est le nom d’origine, et l’entité toxique.
Quelques personnes ont probablement été bloquées au début aussi, parce que grosso-modo, la do-ocratie n’est pas un dogme : être productif ne donne pas le droit à être irrespectueux, on ne peut pas acheter un comportement de merde avec du code. Cinq ans c’est trop vieux pour ma mémoire, mais sur les quatre dernières année je n’ai aucun souvenir de truc pourri. C’était déjà complètement assaini quand j’ai rejoint le canal #unvanquished-dev, et kharnov avait un excellent relationnel qui rejaillissait sur tout le monde mais a aussi sû être très ferme. Certaines personnes moins « faciles » se sont regroupées sur d’autres projets et ça les occupe ailleurs.
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Si vous voulez, à part quelques travaux de mise en forme obligées (le découpage en châpo/corps de texte, le "lien de dépêche") il ne devrait y avoir rien à reprendre, le journal ayant été déjà consciencieusement relu par deux personnes et repris soigneusement.
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[^] # Re: automatisation de la session utilisateur
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Intégration d'un poste GNU/Linux dans un domaine Windows. Évalué à 2.
Je fais référence aux exemples donnés (ce sont ces exemples qui ne me satisfont pas), je ne dis pas que ce n’est pas faisable, mais que je suis en attente d’un exemple qui me montre que c’est faisable et comment.
Dans les systèmes que j’administre, n’importe quel utilisateur peut utiliser n’importe quel poste. La configuration doit donc être complètement indépendante de l’utilisateur. Si une machine tombe en panne je la remplace ni vue ni connue, si un utilisateur change de bureau, il retrouve tout en se connectant sur le poste de ce nouveau bureau, etc. Est-ce que cette configuration est indépendante de l’utilisateur ? Cela permet-il de connecter plusieurs utilisateurs sur la même machine ?
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[^] # Re: automatisation de la session utilisateur
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Intégration d'un poste GNU/Linux dans un domaine Windows. Évalué à 4.
Ça a l’air pas mal, cependant un petit point :
Ce qui signifie que le HOME des gens n’est pas sur le réseau (et on le voit ailleurs dans la doc, le bureau non-plus), je sais que c’est le comportement habituel et hyper généralisé de nombre de configurations réseau dans un domaine Windows, mais pas dans les structures qui sont à ma charge. La quasi intégralité des données (incluant le bureau, et AppData) sont sur le réseau, seul quelque rares choses sont conservées dans le profil en roaming (comme la ruche utilisateur). Je ne comprend pas que dans tant d’entreprise la politique ce soit “ne mettez rien sur le bureau c’est pas sauvegardé”, ou bien quand c’est sauvegardé (roaming), ça ne l’est qu’à condition que l’utilisateur ait 1. proprement fermé sa session, 2. l’ait fait avant la sauvegarde. Je sais que c’est le comportement par défaut dans plein de structures et que Microsoft pour à ça, mais c’est inadmissible.
C’est probablement réalisable avec smbnetfs cela dit. Tout cela est très intéressant.
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# automatisation de la session utilisateur
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Intégration d'un poste GNU/Linux dans un domaine Windows. Évalué à 9.
C’est pas mal, mais pour que ce soit vraiment utilisable il faudrait que le montage des disques réseaux se fasse tout seul à l’ouverture de session, sans aucune intervention, et qu’on puisse exécuter un script arbitraire (note qu’une solution à ce problème peut résoudre le problème précédent), et que la session s’ouvre sur un dossier
${HOME}
qui n’existe pas encore avant que la session ne soit ouverte. Autrement tu ne peux pas concurrencer Windows en tant que client.Je serais vraiment intéressé par une telle solution. Faire tout le domaine Active Directory avec Samba sous Linux ça marche, y connecter des postes sous Windows ça marche, y connecter des postes sous Linux, bah…
Déjà rien que pour commencer il faudrait que l’utilisateur n’ait pas à saisir le domaine quand il s’identifie… Ça commence là.
Vraiment je serais intéressé par une solution qui me permettrait d’installer un poste Linux à un utilisateur et que dans GDM il pose son identifiant et son mot de passe (sans saisir le domaine) et que hop, la session s’ouvre avec tous les dossiers réseaux monté (incluant le
${HOME}
complet), et que tous les déverrouillages annexes (seahorse
etc.) basé sur le mot de passe de session fonctionnent, et ce exactement comme avec un client Windows.Note: il me semble qu’il n’est pas commun de fournir un environnement entièrement réseau sans roaming (incluant le bureau, %AppData%) sous Windows, mais ça se fait assez bien avec Samba. Une fois cela mis en place, la sauvegarde des documents personnels ne dépend plus d’une extinction correcte du poste utilisateur (c’est une aberration !). Vu que tous mes postes Windows sont configurés ainsi, je ne peux pas déployer un poste Linux sans le même niveau d’intégration.
Et vraiment, j’aimerai bien déployer des postes Linux, parce qu’il y a plein de petits outils très cool (comme ça) qui sont très faciles à installer sous Linux et que franchement la qualité de la logithèque Linux est sans commune mesure à côté de celle pour Windows, et que le déploiement de paquets est tellement plus pratique !
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[^] # Re: Le plus malin est en général le premier qui cède
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Seconde mise en demeure pour l'association LinuxFr. Évalué à 3.
En fait c’est peut-être une forme primitive d’écrire “inclusive”. /o\
À première vue ça a pour but de ne choquer personne, avec comme effet de t’empêcher de verbaliser ce que tu lis. C’est donc bien ça ! :D
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[^] # Re: open-bar
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche F-Droid 1.0 est sorti. Évalué à 2.
FUD.
Parce que quand je lis ça :
Ceci est une affirmation péremptoire et une accusation non-vérifiée. L’ignorance permet d’en faire mais l’ignorance n’oblige pas à en faire. Donc, ici l’ignorance est un moyen pleinement choisi.
Par ailleurs il suffit de voir le nombre d’applications qui ont dans leur fiche f-droid une mention explicite indiquant que l’application a été expurgée de tel ou tel composant publicitaire ou tel composant de remontée d’information contrairement à celle du play store pour comprendre que le code est non seulement-lu, mais aussi modifié.
Clairement, si tu vois une même appli sur le google play-store et sur f-droid, il est plus prudent de prendre celle de f-droid : il se peut que celle du play-store, bien que libre, t’espionne ou t’assaille de publicités (ce qui n’est rien d’autre que permettre à un tiers de t’espionner, aussi).
Dans de très nombreux cas, installer l’appli play store c’est avoir ses données collectées par google (voir revendues), c’est installer un binaire qui n’a pas été audité par des hommes, et c’est avoir des données collectées par d’autres entités encore, et des publicités. De son côté, installer l’appli f-droid c’est ne pas avoir ses données collectées par google ni par d’autres entités, c’est ne pas avoir de publicité, et installer une application dont le code source a été nettoyé par un être humain, en partie réécrit pour au moins permettre le fonctionnement sans la pub ni le tracking.
Donc oui il faut faire confiance aux gars d’f-droid, mais j’ai plus confiance en eux qu’en google.
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[^] # Re: Utilisateur trop bête
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Compilateur trop intelligent. Évalué à 10.
Le “code qui efface le disque” est seulement un marqueur, parce qu’on sait par avance qu’une chaîne de ce type sera transmise sans modification jusqu’à la fin du processus de compilation et qu’on peut donc la retrouver dans le code assembleur ou le binaire final pour vérifier qu’elle est toujours là, même sans tout maîtriser. En fait l’exemple est réalisé de telle manière que même quelqu’un qui n’a jamais lu d’assembleur comprenne ce qui se passe. L’auteur aurait pu écrie simplement “je suis encore là”, c’est un marqueur.
lune, sage, doigt, toussa.
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[^] # Re: Utilisateur trop bête
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Compilateur trop intelligent. Évalué à 10. Dernière modification le 01 novembre 2017 à 18:56.
Non la décision n’est pas rationnelle, la fonction
Do
n’est pas définie, elle est seulement déclarée. Si le compilateur ne sait pas voir ça, l’utilisateur devrait au moins s’attendre à une erreur d’exécution. Le fait que la fonction en exemple efface le disque n’est qu’une aspect contingent du problème. Puisqu’il fallait montrer qu’on pouvait exécuter du code a priori mort, l’utilisateur a choisi cet exemple mais aurait pu choisir d’imprimer “hello world” et l’exemple aurait été aussi efficace mais moins effrayant.J’imagine que ce type de comportement peut être employé pour rebrancher l’exécution de manière discrète vers d’autres parties du code dans le but d’introduire des fonctionnalité cachées ou d’en faire ignorer d’autres. Ce n’est pas le compilateur qui a écrit cette fonction mais c’est le compilateur qui fait en sorte qu’on puisse exécuter du code mort. Peu importe ce code mort, c’est un exemple.
Si c’est indéfini il n’y a rien à exploiter. Le code est inaccessible.
On pourrait imaginer qu’une fonction définie ait pour adresse
nullptr
tant qu’elle n’est pas déclarée, ce qui permettrait de tuer le programme à l’exécution au moment oùnullptr
serait appelé comme une fonction.ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: [HS] Pourquoi ce besoin d'insulter?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Compilateur trop intelligent. Évalué à 10.
Tu fais chier Zenitram, je peux pas lire tranquilou un fil de discussion sur un sujet passionnant concernant les compilateurs sans me farcir des horreurs comme ça. Nan mais ho, ce glissement de langage à personne, il est quand même vachement grossier là, non ? Et puis, pourquoi être susceptible à la place des autres et en faire une affaire personnelle pour les autres ?
Oh et puis cet homme de paille sans aucune dignité :
Et cet homme de paille il est au service de quel argumentaire ?
Ah ok, donc en fait t’est juste en train de mettre des conneries dans la bouche de Guillaume Knispel pour te faire passer pour quelqu’un qui pense. Ouah, c’est beaucoup d’irrespect et d’indécence pour pas grand chose !
Ah au fait, « débile » signifie « faible ».
Ton argumentaire est débile.
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# 10 jours pour répondre, même pas ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Améliorons l’expérience utilisateur de LinuxFr.org !. Évalué à 4. Dernière modification le 31 octobre 2017 à 14:15.
J’avais commencé à répondre à l’enquête il y a quelques jours, mais débordé par le travail j’avais dû remettre à quelques jours de plus. Ayant le temps aujourd’hui je décide de m’y remettre et je découvre avec stupeur que l’enquête est close, 10 jours c’est super court non ?
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# autre idée
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à l’entrée du suivi suggestions d’extension markdown pour faire des lignes d’image. Évalué à 2 (+0/-0). Dernière modification le 26 octobre 2017 à 12:55.
Sinon une autre idée serait de surcharger la balise image en l’entourant de
{}
:Là encore il serait cool si le parseur savait détecter qu’il n’y a que des images dans la ligne, pour centrer la ligne.
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# rrr
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à l’entrée du suivi suggestions d’extension markdown pour faire des lignes d’image. Évalué à 2 (+0/-0).
pour référence:
je ne sais pas ce qui nous reste…
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[^] # Re: Animateur
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Le projet ZeMarmot a besoin de votre soutien. Évalué à 4.
Il y a tout de même ça avant la première occurrence du mot animateur :
Ce mot a tout de même plein de sens très différents. ;-)
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[^] # Re: vu du ciel
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Repas du soir. Évalué à 2.
Peut-être parce que les photos de sac à main sont toutes très trafiquées et l’algorithme ne reconnaît pas les formes visuelles mais bien le fait que ta photo ait été trafiquée comme une photo de sac à main… ( ͡° ͜ʖ ͡°)
Je dis ça en blaguant, mais faut se préparer à des surprises question « apprentissage automatique », pas forcément sur le plan auquel on s’attend.
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[^] # Re: vu du ciel
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Repas du soir. Évalué à 5. Dernière modification le 22 octobre 2017 à 12:33.
Avec divers services en ligne il est possible de rechercher par image, à partir d’un lien d’une image déjà en ligne ou même de l’uploader.
Bref :
Il y a même des extensions firefox pour faire ça en un clic droit sur une image. C’est assez puissant, ça permet souvent de trouver des images en meilleur définition que celle qu’on a, et sait plutôt bien reconnaître les formes. Par exemple un fois je suis tombé sur une vidéo partagée et re-re-re-partagé via l’intermédiaire de moulte rézosocio et j’étais curieux de savoir quelle de quelle chaîne et de quelle pays elle provenait. J’ai redessiné grossièrement à la main dans gimp le logo que je voyais en haut à droite de la vidéo, j’ai fait une recherche par image, et j’ai trouvé les logos originaux, et de fil en aiguille, tout ce que je cherchais.
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[^] # Re: (╯°□°)╯
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Une Demande d’Emploi en 2017. Évalué à 2.
Ah ça c’est une faute, cet texte est censé être écrit convenablement justement (cf. le scan historique), mais c’est vrai que mes doigts commençaient à être perdus… ^_^
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[^] # Re: C'est le futur
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Une Demande d’Emploi en 2017. Évalué à 10.
Ce qui est fou c’est que c’était déjà le futur en 1904, mais bon, vu qu’on attend encore les voiture volantes de l’an 2000, c’est peut-être un peu trop tôt pour lAcadémi francez et les aéropassages à niveau.
Un truc qui m’a plu dans ce texte, c’est le savoureux troll sur le genre des mots :
Bah oui pourquoi faire de l’écriture inclusive, plutôt que de rajouter des lettres dans les mots avec des séparateurs, il suffit juste de retirer les e partout ! ( ͡° ͜ʖ ͡°)
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[^] # Cépamoicélui!
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Une Demande d’Emploi en 2017. Évalué à 5. Dernière modification le 20 octobre 2017 à 10:31.
Il faut cliquer sur les liens ;-)
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[^] # Re: (╯°□°)╯
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Une Demande d’Emploi en 2017. Évalué à 4.
Ah j’ai rajouté par erreur au moins une faute qu’il n’y avait pas dans l’original !
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# (╯°□°)╯
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Une Demande d’Emploi en 2017. Évalué à 7.
Ayant glorieusement retranscrit ces antique mots avec mes dix doigts, n’hésitez pas à les relire avec beaucoup de soin en quête de coquilles éventuelles. Un siècle et l’avènement de l’informatique plus tard, mon logiciel de correction orthographique assistée par ordinateur me semble d’aucun secours. 😱😱😱
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[^] # Re: usage de testdisk
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au message récup' de disque dur en NTFS : photorec ou testdisk ?. Évalué à 4.
Si tes raw sont des raw Canon (CR2), alors c’est un format proche du tiff, dont il partage le même nombre magique (
49 49 2a 00
), il y a des chances donc que tes 28000 tifs soient en réalité des raw.Pour les txt, ce sont généralement des bouts de fichiers, par exemple des métadonnées qu’il n’a pas réussi à relier au fichier d’origine, ou juste des suites de caractères ascii trouvées dans des binaires, genre il y a des chances que si dans une zone d’octets aléatoires il trouve une suite de caractère ascii conséquente avec des alinéa dedans, il te fasse un txt, mais ça peut juste une suite aléatoire d’octets sans aucun sens.
Un peu comme ce que te sortirai la sortie de
find . -exec strings {} \;
, beaucoup de bruit…ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: qui veut une dépêche ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment je suis devenu chef de projet. Évalué à 4.
Le pluriel est carrément plus commun mais les deux sont justes, les deux formes sont à disposition du rédacteur qui peut en jouer. Le fait d’utiliser un singulier là où le pluriel est commun permet d’y placer une emphase discrète. C’est le cas pour « effet sonore ». Quelqu’un peut dire « Je suis un pro en dessin », ce qui désigne surtout la matière (quelque chose qu’il peut et sait travailler), désignant moins le produit de son travail que son domaine de compétence.
Dans d’autre cas le passage au singulier indénombrable peut l’absolutiser en quelque sorte. Pour le singulier de « qualité » c’est le cas, cette différence est du même ordre que la différence entre « le bien » et « les biens » : le premier est un absolu (un principe transcendantal en philosophie), les seconds sont monnayables et contingents.
Cela peut dans certains cas complètement changer le sens. Dans la liturgie sacrificielle, le presbytre qui dirait « agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde » (au lieu du singulier « qui enlève le péché du monde ») enlèverait pour le coup toute sa dimension au sacrifice qui se trouverait réduit à un passage de serpillière : incapable de désigner le mal dans son absolu, il ne s’y attaquerait pas dans son principe et ne pourrait le vaincre. Le combat entre le bien et le mal serait un non-lieu. Linguiste du dimanche, linguiste du dimanche et demi. ^_^
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[^] # Re: Libération des données
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment je suis devenu chef de projet. Évalué à 10. Dernière modification le 09 octobre 2017 à 22:34.
Tu remarqueras que j’ai employé le mot de « vocation » et non celui d’ « objectif », parce que sincèrement je pense qu’Unvanquished est appelé à être un jeu libre.
Il y a une assez forte volonté dans ce sens, mais ce n’est pas une volonté de « faire changer les choses », mais plutôt de « faire ainsi ». En ce sens il n’y a pas de projet de « libération de données ». Sur le plan du code, les licences les plus permissives sont préférées, il y a plein de GPL de part l’héritage id Tech, mais tout nouveau code est en BSD et toute réécriture est en BSD. Sur le plan des données, les données non-libres n’étaient pas préférées mais tolérées et pour le moment rien de contraire n’a été statué, et si un jour le jeu complet est libre, il le deviendra certainement sans avoir à statuer autre chose, parce simplement la méthode aura changé.
La position officielle a été définie de manière très claire il y a 4 ans :
Il y a donc toujours eu une volonté très claire de faire du “CC By-SA 3.0 compatible” pour le cœur du jeu (c’est à dire ce qui ne peut pas être retiré sans dénaturer le jeu ni le rendre injouable). Maintenant le vrai problème n’était pas les données non-libre, mais de laisser le choix de la licence, ce qui a amené la situation suivante : plein de contributeurs sont venus, ont travaillé dur pendant des mois, ont publié leur travail et ont disparu avant d’avoir statué la licence. Et sans licence libre, c’est pas libre.
J’ai donc pris sur moi de relancer un par un tous ces contributeurs pour obtenir la licence. Mais je n’ai pas pris de risque, j’ai fait au plus simple : je leur ai dit à chacun que je n’avais pas trouvé de mention légale et que pour permettre au projet Unvanquished d’utiliser leur travail en confiance nous avions besoin qu’ils confirment que leur travail été distribué sous CC By-SA 3.0. Tous ceux qui m’ont répondu m’ont répondu oui.
Le vrai problème, c’était de ne pas poser une licence comme condition, mais d’offrir un panel de licences possibles. Cela change beaucoup de chose parce que ça reporte le choix de la licence après publication du travail. La politique que je pousse est de faire comme pour un wiki : en contribuant, le contributeur place sa contribution sous telle licence. Fini les problèmes.
Xonotic est un bon exemple pour ça. Ils ont une licence et une seule, quelqu’un se pointe sur le forum, montre une musique qu’il a composé en pensant à Xonotic, un développeur se pointe et dit « woaw, c’est cool, si tu la mets en GPLv2 on peut l’intégrer », le musicien répond « sérieux, ma musique dans Xonotic ? ok pour la licence alors ! ». Voilà, c’est fait.
Si tu dis aux gens, « alors, c’est ça, ça, ça ou ça », tu prends le risque de recevoir comme seule réponse de l’indécision, si tu dis aux gens « on a besoin de ça », les gens disent « oui ».
J’ai donc une volonté très claire qu’à partir de maintenant on pose une licence par principe (CC By-SA 3.0 parce que c’est la majorité de ce qu’on a) et personne n’est contre cela vu que maintenant on sait combien ça complique les choses si on fait autrement. Il faut que la licence soit statuée avant contribution, pas après. Si le gars fait un modèle et se prend un platane en sortie de route ou bien devient ermite avant d’avoir fait les textures, on doit pouvoir garder ce qu’on a déjà…
Maintenant passons à l’état actuel des choses… Comme on a 2 sets de textures en CC By-SA 4.0 et vu que la 3.0 est compatible vers la 4.0, je vais parler de « CC By-SA 4.0 compatibilité ».
L’état actuel c’est : 80% de nos modèles sont CC By-SA 4.0 compatibles, 80% de nos set de textures sont CC By-SA 4.0 compatible (un seul ne l’est pas), 8% de nos cartes sont CC By-SA 4.0 compatible (une seule en fait) un saut à 41% est attendu vu qu’un mapper a annoncé vouloir relicencier toutes ses cartes en libre, c’est juste pas encore fait. Pour les sons hérités de Tremulous, quasi tout est à refaire, et il y a toujours eu volonté de faire cela en libre, il ne s’agit donc pas de libérer mais de réaliser.
Excepté ces sons, la seule chose qui aujourd’hui nous empêche d’être un jeu libre, c’est ce 20% de modèles non-libres. Cela ne concerne en fait que 3 personnes seulement. Un contributeur a 7 modèles rien que pour lui et a utilisé la CC By-NC-SA 3.0 à cause d’un doute qu’il a sur sa capacité à ne pas mettre une clause non-commerciale sur sa contribution à cause d’un contrat tiers. C’est un point légal à tirer complètement au clair, je m’en charge. Ce contributeur n’est pas un contributeur extérieur (qui vient, qui publie un truc et qui disparaît) c’est juste que ce point n’est pas encore complètement tiré au clair. L’avantage c’est que ça compte comme un seul cas : c’est 7 modèles pas libre ou 7 modèles libres, d’un seul coup. Ensuite il reste deux personnes, ces deux cas ne sont pas libres tout simplement parce que je n’ai pas encore reçu de réponse de leur part. Les 30~40 autres modèles sont déjà en CC By-SA 3.0.
Excepté les sons, en fait ces trois seuls cas sont la seule chose qui empêchent Unvanquished d’être libre, car il n’est pas possible de jouer sans eux. Unvanquished est libre si au moins une seule carte est libre, les textures qu’utilise cette carte sont libres et que tous les sons et les modèles sont libres. Dans ce cas le reste ne sont que des données compatibles non-libres, par exemple Trisquel pourrait distribuer le jeu sans ces données que le jeu serait entièrement jouable, Debian pourrait distribuer le jeu dans
main
oucontrib
, et faire un paquet optionnel dansnon-free
.On a déjà une carte entièrement libre (Vega) qui utilise son propre set de textures (Vega), donc quand on aura tous nos modèles et nos sons libres, Unvanquished sera automatiquement libre. D’autres cartes et d’autres set de textures pourraient être libérés et cela est déjà prévu pour certaines cartes, cela ne fera que diversifier l’expérience de jeu (plus de cartes). Ce serait préférable mais ça n’ajoutera pas de liberté au joueur qui souhaite se restreindre à ce qui n’est que libre.
Pour les sons, il n’y a rien à libérer, il faut remplacer. Le contributeur de Tremulous n’a jamais prouvé qu’il avait les droits sur ces sons, donc ces sons ne peuvent être considérés comme libre, donc Tremulous n’a jamais été libre. Donc tout ce dont nous avons besoin, c’est de contributions sonores sous CC By-SA 3.0 ou plus permissif.
Dans la dépêche je parle de musique aussi parce qu’on a trois musiques et pour l’une d’entre elle le musicien a écrit dans son
README
qu’il mettait sa musique sous licence CC By-SA 3.0 et qu’il donnait l’exclusivité à Unvanquished, sauf que cette seconde clause invalide la CC By-SA 3.0, donc poubelle. Quand j’ai découvert ça, le musicien avait disparu et son adresse mail était devenue invalide. On peut se satisfaire de 2, mais 3 apporte plus de diversité donc voilà… Ça donne un aperçu des situations vraiment absurdes que je rencontre parfois et de ce que je dois résoudre.Ce qu’il faut pour qu’Unvanquished soit libre :
Si on peut se permettre de distribuer ces deux modèles parce qu’ils ont été clairement réalisés et livrés pour qu’on puisse le faire, on n’a pas de licence claire donc c’est pas libre, et accessoirement, ce serait bloquant pour une distribution sur une plateforme de distribution comme Steam , libre ou pas libre.
Le ponpon étant cette musique avec le
readme
qui invalide sa licence… Wat? On sait qu’on a le droit de distribuer, mais le contrat est invalide.Bref, j’ai encore fait un journal. En fait je ferai probablement un journal sur ce sujet, écrit autrement, ne serait-ce que pour faire un retour avec plus de recul plus tard, mais rédiger ce commentaire m’a permit de mettre de l’ordre ces idées. ;-)
Il y a un dernier point, je travaille à montrer combien il est très important que toutes nos données utilisent des licences compatibles entre elles. Il est tout à fait légal de distribuer un jeu avec des données qui ont des licences incompatibles entre elles (comme une musique et une textures avec des licences incompatibles entre elles) et il est tout à fait légal d’y jouer, mais certains usages ne le sont pas, comme le cas du [machinima].
C’est pourquoi si certaines licences non-libres pouvaient être tolérées, il y a très très peu de chance que ça se reproduise à nouveau, pas à cause de l’aspect non-libre, mais à cause de son incompatibilité légale avec le reste. C’est exactement pour cette raison qu’il y a de très forte chance que tous les modèles soient libre à moyen terme, pas pour les libérer, mais pour n’avoir aucune incompatibilité de licences. C’est pour ça que je dis qu’il n’y a pas de plan de libération des données, il y a un plan de rendre le jeu légal, et sa liberté est un effet de bord. C’est pour cela aussi que je parle de vocation : si on poursuit ce chemin de compatibilité entre licence afin de rendre possible certaines œuvres dérivées et réduire les potentielles zones grises, alors le jeu sera libre. Si je continue ce travail d’audit légal que je fait et si des contributeurs continuent de contribuer, un jour on se réveillera et le jeu sera libre.
Ma capture d’écran avec le Tyrant est une œuvre couverte par la licence CC By-SA 3.0, c’est une œuvre dérivée des textures et du modèle de carte de Stijn Buys (Ingar) sous CC By-SA 3.0, de l’arme et de ses textures par Ludwig Dresch (Geno527) sous CC By-SA 3.0, du modèle de joueur humain et de ses textures par Angel Bedolla (Angelo) sous CC By-SA 3.0. La texture du modèle humain a été modifiée par Jan van der Weg (Stannum) dans le cadre de la licence CC By-SA 3.0. Le cadrage original a été réalisé par Thomas Debesse (illwieckz) sous CC By-SA 3.0.
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[^] # Re: qui veut une dépêche ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment je suis devenu chef de projet. Évalué à 7.
Prudence, grammalecte relève deux faux positifs sur mon texte :
À vrai dire je ne sais pas comment il se plante là.
Il ne s’agit pas de contributeurs qui sont, en effet, sonores, mais de personnes qui contribuent avec de l’effet sonore. Le singulier est volontaire, je l’emploi ici comme un indénombrable comme on peut dire « j’écoute de la musique », une matière en quelque sorte. Évidemment mettre un pluriel calme grammalecte et par chance n’introduit pas de faute, mais le singulier est volontaire ici. ;-)
De même le singulier est volontaire quand j’écris « ce sont vraiment leur qualité humaine, leur passion et leur talent » même si on se doute qu’il y a plusieurs qualités etc. il s’agit là d’un singulier exactement comme si on disait de quelqu’un « c’est vraiment son humanité ».
Notez que j’ai mis un lien sur préhensible exprès pour prévenir les méprises (les correcteurs orthographiques ne connaissent habituellement pas ce mot). Je me souviens d’une fois où j’avais placé le mot dissentir à propos d’un fork qui tournait à la guerre de religion je crois, l’opposé valide mais peu usité de consentir et qui donne dissension (mot plus courant celui-là), et il était passé au bistouri. :-) Autant dissentir est considéré comme du moyen français (je kiffe grave l’exemple “historique“ donné dans le littré), autant préhensible est encore considéré comme du français contemporain, mais assez rare pour être ignoré des correcteurs orthographiques usuels (ne pas confondre avec préhensile ni compréhensible). Ici on peut entendre le mot préhensible dans un sens proche de « palpable » mais en plus fort (on peut le saisir).
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[^] # Re: Recette ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment je suis devenu chef de projet. Évalué à 10. Dernière modification le 08 octobre 2017 à 19:12.
Voir mon article d’il y a cinq ans : « Une histoire de fork ». Le projet est parti avec un sale bagage de fork sauvage en pagaille. Mais en gros, une personne a exclu tout le monde (elle voulait que ce soit “son projet et que les autres y contribuent”), donc en fait cette personne s’est effectivement retrouvée tout seul… C’est à ce moment-là que le site unvanquished.net a été créé et que le nouveau nom « Unvanquished » a été pris, car c’est ce qu’est devenu l’intégralité de l’équipe moins un après avoir été viré. On peut comparer ça à la façon dont Oracle a géré avec OpenOffice : tout le monde s’est retrouvé sur LibreOffice, le seul truc qui manque c’est le nom d’origine, et l’entité toxique.
Quelques personnes ont probablement été bloquées au début aussi, parce que grosso-modo, la do-ocratie n’est pas un dogme : être productif ne donne pas le droit à être irrespectueux, on ne peut pas acheter un comportement de merde avec du code. Cinq ans c’est trop vieux pour ma mémoire, mais sur les quatre dernières année je n’ai aucun souvenir de truc pourri. C’était déjà complètement assaini quand j’ai rejoint le canal
#unvanquished-dev
, et kharnov avait un excellent relationnel qui rejaillissait sur tout le monde mais a aussi sû être très ferme. Certaines personnes moins « faciles » se sont regroupées sur d’autres projets et ça les occupe ailleurs.ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: qui veut une dépêche ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Comment je suis devenu chef de projet. Évalué à 5.
Si vous voulez, à part quelques travaux de mise en forme obligées (le découpage en châpo/corps de texte, le "lien de dépêche") il ne devrait y avoir rien à reprendre, le journal ayant été déjà consciencieusement relu par deux personnes et repris soigneusement.
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