imr a écrit 4145 commentaires

  • [^] # Re: je commence

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le noyau Linux 2.6.36 est disponible. Évalué à 3.

    >J'ai particulierement aime la partie sur le OOM killer c'etait un vrai roman policier.

    Et pleines de détails intéressants, par exemple cette phrase:
    « Cette technique est particulièrement utile sur les ordinateurs de bureau pour les cas dans lesquels KDE ou GNOME étaient choisis par l'OOM killer à la place du vrai processus coupable. »
    prouve qu'ils n'utilisent pas KDE4 chez google.
  • [^] # Re: Ca sent le sapin

    Posté par  . En réponse à la dépêche OpenOffice.Org : tu l'aimes ou tu le quittes. Évalué à 2.

    les personnes n'arrivent pas à faire bouger le comité Oracle
    De quel comité oracle parles tu?
  • [^] # Re: Ca sent le sapin

    Posté par  . En réponse à la dépêche OpenOffice.Org : tu l'aimes ou tu le quittes. Évalué à 9.

    Là où il peut y’avoir conflit d’intérêt (et c’est ce que j’ai compris) c’est lorsque les gens ont un poids dans les décisions ou orientations du projet et qu’ils défendent ouvertement un projet concurrent. Je ne connais pas bien le rôle du Ooo cc, a-t-il un pouvoir sur le projet (décisions, orientations, avis ou leadership) ?

    C'est la bonne question, voila là réponse: oui au 3 et même plus, fonds, identité, marque:

    About the Community Council

    The OpenOffice.org community is governed by the Community Council (CC). The Community Council adjudicates conflicts, gathers and allocates funds, and offers a forum for community members; it also suggests Project goals, including those related to product identity and trademark. The CC members represent the Project: They are your representatives. Any OpenOffice.org community member is eligible to serve on the Community Council. Eligibility is more fully described in the charter establishing the Community Council and in subsequent amendments.


    http://council.openoffice.org/

    Rien que ça c'est déjà un conflit d"intérêt: including those related to product identity and trademark puisque le projet Document Fondation veut promouvoir la marque Libre Office.

    Ensuite, en lisant la charte http://council.openoffice.org/councilcharter12.html on trouve qu'ils peuvent carrément etre amené à faire ce genre de chose:

    Occasionally, the Council may have to close some business to the public, in which case a confidential session may be established with a Council vote. ... :

    1. Sensitive strategic, legal or marketing discussions with Sun.


    Rien que ça!
    Que des types qui sont contre le fait qu'openoffice soit sous gouvernance stricte de sun veuille participer à la fois à libre office et à la fois à ce genre de réunions représente un problème à la fois du point de vue de open office version sun que du point de vue de libre office version document fondation c'est à dire une fondation ouverte, communautaire et participative .

    Document foundation:
    # It was created in the belief that the culture born of an independent Foundation brings out the best in contributors and will deliver the best software for users.
    # It is open to any individual who agrees with our core values and contributes to our activities.
    # It welcomes corporate participation, e.g. by sponsoring individuals to work as equals alongside other contributors in the community.



    Je n'ai rien contre le projet de libre office mais il dit clairement que la manière dont openoffice est menée n'est pas la bonne, qu'il y en a une meilleure. Quelqu'un qui rejoint ce projet doit assumer cette position et ne peut pas rester dans les instances de gouvernances de l'autre projet qu'il mésestime par son choix.
    C'est une question d'intégrité personnelle d'abord, d'intégrité des projets ensuite du fait du respect des valeurs attachées à chaque projet, et il est raisonnable que si les types ne voient pas le problème tous seuls comme des grands, les autres responsables du projet le leur rappelle.
    C'est normal, c'est leur responsabilité.
  • [^] # Re: Ca sent le sapin

    Posté par  . En réponse à la dépêche OpenOffice.Org : tu l'aimes ou tu le quittes. Évalué à 4.

    Désolé, je ne vois aucun conflit d’intérêt à participer au deux projets, au contraire : avoir des gens qui participent aux deux pourrait faire un pont entre les deux projets, qu'ils se parlent.
    Encore une fois, aucun rapport avec ce que j'ai écrit, il n'est pas question de participer à 2 projets, il est question de faire partie des instances décisionnaires d'un projet tout en rejoignant un projet concurrent qui se définit contre la gouvernance de l'autre projet.
  • [^] # Re: Ca sent le sapin

    Posté par  . En réponse à la dépêche OpenOffice.Org : tu l'aimes ou tu le quittes. Évalué à 1.

    C'est comme demander à un mainteneur Debian de ne pas faire de paquets pour une autre distribution.
    C'est pas très comparable et ce n'est pas ce qui est demandé. Si j'ai bien compris le log de la discussion, ceci est faux:
    a demandé aux membres du conseil d'OOo de choisir entre leur participation à OpenOffice.Org et leur participation à LibreOffice

    Il leur est demandé de démissionner de leur poste de responsable du Community Council pour cause de conflit d'intérêt, ce n'est pas la même chose et ça me semble raisonnable étant donné qu'on parle d'un fork agressif.
  • [^] # Re: gros contribueur...

    Posté par  . En réponse à la dépêche OpenOffice.Org : tu l'aimes ou tu le quittes. Évalué à 2.

    Ce qui au bout du compte, fait un nombre inférieur à ce que tu écris.
    Quand à croire ce qui est écrit sur le blog de quelqu'un qui fait du marketing
    Ce n'est pas moi qui ait écrit ça, je l'ai juste citée. C'est sophie Gautier, ce n'était pas sur un blog mais ici (lis le lien) dans un article où elle répondait aux questions des lecteurs de linuxfr.

    Elle n'était pas présentée en tant que "quelqu'un qui fait du marketing" mais en tant que personne représentative de la communauté et elle n'était pas seule, je cite, ancienne responsable du projet francophone d'OOo et désormais simple membre du conseil consultatif (Advisory Board), et Jean-Baptiste Faure, nouveau responsable depuis le 25 juillet dernier (assisté de Laurent Godard).

    Personne n'a contesté alors ces propos ni la qualité de ceux qui les tenaient.
    En ce qui concerne les chiffres, c'est comme les chiffres de manifestants, il y a ceux qui croient ceux de la préfecture ou des syndicats et il y a ceux qui savent que les 2 sont faux. Mais ça permet de faire des estimations sur l'implication de chacun.

    et IBM, ils ne reversent rien.
    Une déception de plus alors.

    chez Red Flag : pourquoi les ajoute-t-on ?
    A l'époque on parlait beaucoup d'eux parce qu'ils venaient de mettre beaucoup de développeurs sur le projet, une cinquantaine, une déception de plus alors?
  • [^] # Re: gros contribueur...

    Posté par  . En réponse à la dépêche OpenOffice.Org : tu l'aimes ou tu le quittes. Évalué à 3.

    Difficile de répondre à cette question, il doit y avoir *environ* 150 développeurs qui travaillent à plein temps sur OOo. Si l'on totalise des estimations (donc un chiffre non sûr) on pourrait dire qu'il y a plus de 70 développeurs Sun, environ 20 chez Novell, peut-être plus de 50 chez RedFlag. IBM a annoncé 35 développeurs, Canonical 1 développeur, RedHat peu également. Google et Intel ne contribuent plus.

    Bref, red hat n'est pas un gros contributeur à ooo selon Sophie Gautier dans http://linuxfr.org/2008/09/10/24469.html . A l'époque elle n'était pas favorable à un fork. Elle est maintenant dans les supporters http://www.documentfoundation.org/supporters/
    On ne voit pas IBM dans la liste des supporters non plus, donc à part novell, il n'y a pas vraiment beaucoup de contributeurs dans ce projets, on dirait.

    Donc l'interrogation est que: vont faire red flag et ibm?
  • [^] # Re: tant qu'on parle de Microsoft

    Posté par  . En réponse au journal Machine à Trolls. Évalué à 3.

    >Power Point n'est qu'un outil. Si des personnes n'ont plus assez d'esprit critique pour noter qu'une présentation est totalement creuse, tant pis.
    Je crois que le livre attaque l'outil lui même de par ses effets sur la société, pas seulement les présentations creuses.
  • [^] # Re: Beurk :(

    Posté par  . En réponse au journal Benoît Mandelbrot change de dimension. Évalué à 10.

    >À chaque relecture de son article, il s'est rendu compte qu'il fallait rentrer plus dans le détail.
    Heureusement, au bout d'un moment, il s'est rendu compte qu'il avait beau rentrer des détails et faire de plus en plus minutieux, la forme générales des sous parties restait la même que celle de l'ensemble.
    Donc il en est resté au niveau de détail superficiel habituel d'un article, du moment que la forme générale est respectée, ça suffit.
  • [^] # Re: Entreprise

    Posté par  . En réponse à la dépêche VirtualBox disponible en version 3.2.10. Évalué à 10.

    VBox est plutôt comparable à ... du virtualbox
    quelque chose me choque ici ...
  • [^] # Re: 8 ans ?

    Posté par  . En réponse au journal Le plus long tunnel au monde percé. Évalué à 10.

    >ben y a le gros oeuvre à terminer
    >puis l'équipement du tunnel
    >Après il y aura les tests

    C'est là qu'on voit que ça a pas été fait à la mode logiciel libre.

    En LL, on enverrait les gens dans le tunnel dès maintenant, on rajouterait les installations au fur et à mesure, parfois en fermant le tunnel alors que des gens sont dedans.
    On commencerait aussi immédiatement un autre tunnel à coté, pareil mais tellement différent vu que la foreuse tourne dans l'autre sens, en divisant les équipes d'ingénieurs et d'ouvriers par 2.
    A chaque accident grave, on effectuerait des changements dans l'orientation des travaux, à condition que les survivants sachent se servir de bugzilla ou d'une mailing list pour détailler les conditions de la catastrophe parce que les ingénieurs refusent de parler aux témoins dans des forums.
    Avant que les tunnels soient tout à fait finis et quand les problèmes les plus graves auraient commencé à être résolu, on recommencerait deux autres tunnels à coté. Plus mieux.
  • [^] # Re: Ma première expérience avec Ubuntu

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ubuntu 42, la réponse universelle aux besoins de Madame Michu. Évalué à 3.

    Il parle peut être des effets graphiques au boot, mais que ça boot?
  • [^] # Re: Inutile d'essayer la version netbook dans VirtualBox

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ubuntu 42, la réponse universelle aux besoins de Madame Michu. Évalué à 1.

    Résolu comment?
  • [^] # Re: BRUB

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ubuntu 42, la réponse universelle aux besoins de Madame Michu. Évalué à 8.

    Un pigeon européen ou un pigeon africain?
  • [^] # Re: Inutile d'essayer la version netbook dans VirtualBox

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ubuntu 42, la réponse universelle aux besoins de Madame Michu. Évalué à 2.

    Je ne vois pas le rapport avec ce que j'ai écris.
  • [^] # Re: Wow !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ubuntu 42, la réponse universelle aux besoins de Madame Michu. Évalué à 10.

    Et il n'y a que 0,2 miyard d'entre eux qui a des roupies. Et la moitié n'a pas l'électricité.

    Et ouais, ça recalme, hein.
  • # Inutile d'essayer la version netbook dans VirtualBox

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ubuntu 42, la réponse universelle aux besoins de Madame Michu. Évalué à 8.

    Ça ne marche pas.
    Le login graphique reboot en boucle sans explications.

    Pareil si votre carte a besoin de drivers proprio pour avoir de la 3D et qu'ils ne sont pas installés, pareil si votre carte est une des ATI ou Intel dont les drivers ne supportent pas certaines fonctions avancées voire mentent sur leurs capacités.
    Bref tous les problèmes qu'on a vu avec KDE4 sauf que là, c'était prévisible vu que c'était connu mais ça n'a pas été prévu, il n'y a pas de message d'erreur (2 mois pour l'implémenter, c'était trop court), ni de message qui prévient sur la page de download que c'est expérimental et merdique (2 mois pour l'écrire sur le site web, c'était trop court).

    https://bugs.launchpad.net/ubuntu/+source/unity/+bug/614088

    Mais bon, c'est pas grave, c'est une release pour les OEM, pas pour les users, tant pis pour eux s'il veulent faire les bétas testeurs.
    J'imagine que tous les gens qui ont fustigé la mandriva 2006 pour avoir été rushée avec des drivers ATI et Intel plantogènes à cause de deals OEM et qui s'ont passé à ubuntu parce que c'était une distro qui prenait son temps pour sortir des release bien finies et qui ne faisait pas passer les intérêts commerciaux avant ceux des utilisateurs "parce qu'ils comprennent la communauté" vont réagir avec la même virulence qu'alors.

    Quant à moi, j'ai perdu 20 minutes de ma vie à essayer de faire marcher ce truc, et on ne m'y reprendra plus.
    Si la dépêche est véridique sur ce point: utilisant les technologies de GNOME 3, ben on est pas dans la merde. J'espère qu'ils ont prévu une version sans effets graphiques, eux.
  • [^] # Re: C'te prise de tête…

    Posté par  . En réponse au journal BOUML vs Wikipedia administrators : la fin du combat. Évalué à 2.

    L'affiliation des auteurs aux branches professionnelles suivantes :

    1- Branche des Ecrivains
    * auteurs de livres, brochures et autres écrits littéraires et scientifiques (ce qui exclut les textes à caractère publicitaire ou promotionnel et de communication) ;
    * auteurs de traductions, adaptations et illustrations des oeuvres précitées ;
    * auteurs d'oeuvres dramatiques et de mises en scène d'ouvrages dramatiques, lyriques et chorégraphiques ;
    * auteurs d'oeuvres de même nature enregistrées sur un support matériel autre que l'écrit ou le livre (tel que disque, cassette, CD-Rom, réseau câblé), auxquels sont rattachés les auteurs de logiciels exerçant leur activité à titre indépendant.

    Encore faut il se déclarer auteur. Ils ont leur propre sécu ensuite à l'AGESSA. A l'AGESSA, on m'avait dit qu'un simple code de site web suffisait.

    En ce qui concerne les informaticiens en entreprise, j'imagine que le raisonnement est celui qui prévaut pour tous les arts entre un auteur/artiste et un technicien.
    Par exemple dans un cas réel qui faisait figure d'exemple il y a quelques années, un directeur de film avait été engagé pour tourner des scènes d'un jeu vidéo interactif (c'était l'émergence du CDROM) et il avait par la suite essayé de faire valoir ses droits moraux. Le juge avait estimé qu'il n'avait pas travaillé en tant qu'artiste mais comme technicien parce qu'on lui avait fourni une description détaillée de chaque plan de sorte qu'il n'avait fait que tourner ce qu'on lui disait, il n'y avait pas d'invention personnelle ni de choix, hop, technicien de l'image, pas de droits moraux.
  • [^] # Re: C'te prise de tête…

    Posté par  . En réponse au journal BOUML vs Wikipedia administrators : la fin du combat. Évalué à 3.

    Georges Lucas n'a réussi en dehors du circuit des studios, même s'il a toujours voulu être indépendant..
    It was only because Alan Ladd, Jr., at Fox Studios liked American Graffiti that he forced through a production and distribution deal for the film, which ended up restoring Fox to financial stability after a number of flops.
    Ensuite, s'il a accédé à la richesse qui lui a permis d'établir son propre studio, c'est parce qu'il a profité du fait que le merchandizing et les franchises n'existaient pas à l'époque.
    C'est difficilement le modèle d'un indépendant qui a réussi en dehors des studios grace à son travail cinématographique. C'est un producteur qui a réussi à saisir un marché émergeant. Vu que la loophole des produits dérivées est connue, ce n'est même plus un modèle du tout, juste un exemple d'une opportunité unique.

    Mmm... Ce qui est pas mal avec les US, c'est que quand il y a du fric à faire, tu trouveras toujours quelqu'un.
    Non, ça c'est le mythe, l'exemple d'Orson Welles montre exactement le contraire. Les salles de ciné sont controlées par les studios, s'ils veulent que ton film ne soit pas vu, il ne sera pas vu.

    Et si tu sais que tu es bénéficiaire, ben tu peux te lancer dans l'aventure de la production.
    Et pour être bénéficiaire, il te faut les salles de ciné, et pour les salles de ciné, il te faut les producteurs. Ensuite, un projet comme sundance a un peu déplacé les lignes pendant un moment, mais il est en train de se faire rattraper par les producteurs. C'est devenu une semi alternative dans laquelle on va piocher les nouveau directeurs, ce qu'ils faisaient beaucoup en europe ses dernières années. Mais du coup, les gens commencent à réaliser pour sundance en fonction des producteurs qui vont les voir et les pêcher.

    c'est aussi un peu facile de tout mettre sur le dos des "producteurs"
    J'ai rien mis sur le dos de personne, je décris les 2 nuances de 2 systèmes. Dans un, comme je le disais et comme tu le dis toi même, le producteur a le dernier mot et les artistes qui réussissent doivent devenir producteurs s'ils veulent imposer leur vision. Mais ils doivent d'abord passer par la case, je fais ce que tu veux.
    Dans l'autre, l'artiste a le dernier mot, mais le pouvoir du producteur reste énorme vu les couts d'une oeuvre et donc ce dernier mot ne sert qu'à mitiger la relation et le rapport de force.
    Mais rien n'empêche dans le système français non plus de devenir producteur comme Claude Berri par exemple, pour les mêmes raisons de controle intégral sur l'oeuvre.
    Par contre, le droit moral plus les systèmes d'avance sur recette extérieurs aux producteurs plus l'investissement obligatoire dans le cinéma des chaines de télé font qu'il existe toujours une production de films dont le but est la vision artistique de son auteur.
    C'est un vrai luxe.
  • [^] # Re: C'te prise de tête…

    Posté par  . En réponse au journal BOUML vs Wikipedia administrators : la fin du combat. Évalué à 2.

    Oui et comme il dit lui même: La législation sur le droit d’auteur protège ma vision du film et, en cas de procès, je le gagnerais. Il a pu utiliser ça dans sa lutte pour que son film existe, soit vu et soit vu comme lui le voulait.
    Comme je le disais, ça remet de l'équilibre dans le rapport de force entre les 2 c'est à dire que je pense comme toi que les producteurs jouent le rapport de force financier e tje pense même qu'ils le jouent au départ.
    Je me rends bien compte que c'est un levier tout relatif, qu'il n'a pas lieu dans tous les domaines artistiques et pas avec autant de force et pas à chaque fois.

    Aux USA la loi ne protège pas mais du coup les réalisateurs sont devenus producteurs pour renverser ce rapport de force.
    Seulement une élite qui a réussi et qui est déjà introduite dans le système des gros studios. Sinon il y a le circuit indépendant mais ça veut dire pas de sortie dans les réseaux de cinés.
    Orson Welles expliquait bien que les producteurs refusaient de sortir ses derniers films parce qu'il refusait de les laisser les sortir comme ils voulaient alors même que ses films étaient bénéficiaires.
    C'est bien une lutte de pouvoir, ce n'est pas financier ou esthétique. Dans cette lutte de pouvoir, une loi de ce genre est bonne à avoir, elle est mieux que rien.
  • [^] # Re: C'te prise de tête…

    Posté par  . En réponse au journal BOUML vs Wikipedia administrators : la fin du combat. Évalué à 3.

    Par contre, être poli et respectueux ne veut pas dire non plus "se coucher devant un auteur qui réclame des droits qu'il n'a pas". être poli et respectueux n'aurait pas empêché la conclusion.
    Je ne vois pas le rapport avec ce que j'écrivais.
  • [^] # Re: C'te prise de tête…

    Posté par  . En réponse au journal BOUML vs Wikipedia administrators : la fin du combat. Évalué à 3.

    Les droits moraux incessibles sont une pure co..erie.
    Non, ça a plutôt bien marché jusque là. C'est grace à eux que les realisateurs ont le cut final en France au contraire des USA où ce sont les producteurs par exemple.

    Comme tu le notes pas assez posément,
    J'étais très posé au contraire.

    la personne qui possède un tableau hyperchère qui se ferait retoucher à coup de cuter par son auteur d'origine
    Ca ne marche pas comme ça, l'auteur doit aller en justice faire valoir ses droits.

    son auteur d'origine peut exiger des réparations à auteur des dommages subits
    Cela limite donc toute porté au texte. Et on revient au financier.

    Dans ton exemple totalement extrême et pas du tout représentatif de ce que couvre le droit moral, l'auteur a reçu de l'argent de la personne qui détient le tableau et peut donc payer en fonction de cette somme.

    Le bute des licences libres est aussi et surtout que l'on a pas besoin de demander de permission pour utiliser l'objet sous droit d'auteur.
    Ca n'empêche pas d'être poli et respectueux. Le but des logiciels libres c'est de faire une société où les gens communiquent, pas une société où on n'écoute pas les demandes des autres.
  • [^] # Re: C'te prise de tête…

    Posté par  . En réponse au journal BOUML vs Wikipedia administrators : la fin du combat. Évalué à 3.

    Et bien franchement, ça m'a l'air d'un bon frustré qui se prend la tête pour rien, voire à tort.
    En général, il faut être 2 pour faire ce genre de fiascos.
    En Afrique, ils ont un dicton:
    "C'est tête d'homme contre tête de bélier, l'homme arrête de pousser et mange la bête".
    C'est pas gagné.
  • [^] # Re: De la difficulté d'intervenir lorsqu'on est partie prenante.

    Posté par  . En réponse au journal BOUML vs Wikipedia administrators : la fin du combat. Évalué à 3.

    Et bravo aux modos de wikipédia. Mais bravo aussi pour l'auteur de ce logiciel.
    Toi, t'as trop lu de dépêches de releases fedora. Continue comme ça et tu vas pleurer en lisant le blog de shuttleworth.
  • [^] # Re: C'te prise de tête…

    Posté par  . En réponse au journal BOUML vs Wikipedia administrators : la fin du combat. Évalué à 4.

    L'envie et le désir de l'auteur ultérieurs à la distribution de sa création n'entre pas en considération dans l'étude des possibilités offertes par la licence de distribution initiale.
    Sauf dans le cas d'une oeuvre artistique où il y a un droit moral incessible que l'auteur peut faire valoir après tout contrat et quelles que soient les modalités de ce contrat, pour des raisons morales.
    Si le caractère moral de l'action de l'artiste et le caractère artistique de l'oeuvre sont avérés, l'artiste peut faire arrêter la diffusion de son oeuvre, il peut éventuellement devoir dédommager la personne avec qui il avait établi le contrat des coûts de cet arrêt.

    C'est l'exception culturelle française qui donne à l'artiste le dernier mot contre le financier et remet de l'équilibre dans le rapport de force entre les 2 en rajoutant dans le système une notion de morale, au contraire du système du copyright qui donne le dernier mot au financier qui peut devenir définitivement le propriétaire de l'oeuvre.
    L'être (artiste) dans un cas cas, l'avoir (le pouvoir) dans l'autre.

    J'y vois un net parallèle avec la GPL qui donne un droit moral au(x) créateur(s) de l'oeuvre en obligeant les suivants à respecter les devoirs attachés aux 4 libertés.