Pierre Jarillon a écrit 5758 commentaires

Les anglophones n'ont qu'un mot : standard. Ils font donc la confusion entre deux notions, comme ils la font avec le mot free. Le pire est qu'ils nous exportent leur confusion.

En français, nous avons deux mots : norme et standard.
Le standard est décrété par le fabricant - Modèle standard.
La norme est publiée et gérée par un organisme indépendant de ceux qui l'appliquent.

Le W3C comme OASIS publient des normes, Le PDF est un standard créé et géré par Adobe.

Je ne parle pas des standards des documents Microsoft, le seul à ma connaissance qu'ils ont publié, le RTF n'est pas respecté.

Encore faut-il pouvoir les ouvrir avec word pour avoir une chance de les faire entrer en entreprise...

Très mauvais raisonnement ! C'est justement en envoyant des documents avec des nouveaux formats que l'on oblige son correspondant à se procurer le plugin ou le programme qui permet de les lire.
Ce procédé qui a été employé par Word, Acrobat, Flash, ... Alors, il faut renvoyer l'ascenseur. De cette façon, on peut espérer stopper le rouleau compresseur de Microsoft.

Dis donc çà n'inspire personne cette news. Aucun commentaire alors qu'elle est publiée depuis 13:17 donc preums ;o)

Je pense que c'est une nouvelle qui mérite la première page mais qui n'incite pas au troll^Wcommentaire.
Maintenant, c'est aux députés de jouer. Il peut y avoir encore quelques indécis parmi eux si vous en connaissez, essayez de les rencontrer et de les convaincre avec les excellent documents de la FFII et ceux de http://abul.org/brevets/(...) ou http://abul.org/rubrique9.html(...)

C'est facile, Michel Rocard, le principal acteur dans la lutte contre les brevets logiciels a donné la réponse dans cet article : http://www.ouisocialiste.net/article.php3?id_article=357(...)

Avec la licence BSD, on peut faire du logiciel propriétaire.
On dit maintenant que c'est pour faciliter l'adoption des standards, mais initialement c'était pour permettre aux étudiants de créer leur entreprise.

Dans le cas de la licence BSD, le logiciel peut se refermer et plus personne hors de l'entreprise ne peut y accéder. Ce logiciel n'a donc plus de descendance, il est stérile. (Exemple : Ingres).

La GPL et sa nature récursive (virale ?), ne permet pas de refermer l'accès au code et permet au logiciel d'avoir une descendance.

On peut comparer la licence BSD à la production des mulets, forts comme des chevaux et intelligents comme les ânes, mais stériles.

NB: les ânes du Poitou (espèce menacée) qui servaient à produire des mulets, sont de grands animaux très intelligents, qui ne font rien sans l'avoir compris. D'ailleurs le bonnet d'âne servait à conférer de l'intelligence à celui que l'on coiffait avec, mais le sens a dérivé.

Dans la gamme des Orange, il y a aussi ces idiots de protestants qui, tous les ans, revêtus de parements oranges traversent les quartiers catholiques de Belfast pour les narguer.
Ici encore, c'est à cause de la "Maison d'Orange".

Les Hollandais ont une certaine nostalgie pour la maison d'Orange. C'est de là que vient la couleur des joueurs de football des Pays-Bas.
Vu que c'est plus vieux que tous les opérateurs téléphoniques, il y a antériorité. Cela ne neutralise maheureusement pas le risque de terrorisme juridique.

Maison d'Orange, ville d'Orange, Orange mécanique, couleur orange, orange pressée, jus d'orange... Que d'oranges et de procès possibles ! Nous vivons dans l'insécurité....

Tu as oublié de parler de l'intervalle de confiiance et de la loi de Xhi 2 ! C'est avec ça qu'on peut donner des résultats faux avec un taux de confiance élévé ;-)

Si on admet que l'évaluation de l'erreur sur la la valeur moyenne d'une gaussienne suit une loi de Xhi2, on peut démontrer que le rapport entre deux évaluations suit une loi de Fisher-Snedecor.
C'est assez évident et je ne pense pas qu'il soit nécessaire de vous le démontrer ;-))

C'est comme les sondages.... surtout quand on sait que 78.36% des statistiques sont fausses.

J'ai 25 ans d'expérience dans l'interopérabilité entre systèmes. J'ai réalisé des interfaces physiques (je suis électronicien de formation initiale) et des interfaces logiques entre beaucoup de systèmes.
Essaie de lire et surtout de comprendre ce document : http://pjarillon.free.fr/redac/interface.html(...) . C'est la base de toute communication, qu'elle soit orale, informatique ou écrite, en français ou en XML.

Un exemple d'interopérabilité : le téléphone. Je peux en changer sans que cela influe sur mon opérateur et mon opérateur peut changer ses équipements sans que j'aie besoin de changer de téléphone. Pourquoi ? Parce que les interfaces sont conformes à des normes.

Quand tu auras compris cela, tu auras aussi compris que la nécessité d'un parc homogène est un cache-misère qui permet de masquer les erreurs d'architecture d'un système d'information.

Mon épouse (ancienne directrice d'école) vient de m'affirmer que la conseillère pédagogique a outrepassé son rôle. Elle n'a pas le droit d'imposer quoi que ce soit à une institutrice titulaire.

L'incompétence de la conseillère pédagogique me parait évidente !
C'est le genre d'information qu'il faut faire (poliment) remonter à l'inspection académique par les LUGs de la région : http://euskalug.org(...) et http://abul.org(...) peuvent servir à cela.
Je pense que des actions d'information des inspecteurs et conseillers pédagogiques font partie de nos priorités.

NB: Ma femme a subi des conseillères pédagogiques stupides pas seulement en informatique ! Mais les instituteurs ne peuvent pas le dire car la crainte de sanctions est réelle.

J'y suis finalement arrivé avec mplayer et win32-codecs que PLF met à disposition (Suivre le lien Easyurpmi sur http://urpmi.org(...) )

Direct 8 devrait même être content qu'on diffuse leur émission sans les faire payer ;-)
Je dois dire que sans cette émission, je n'aurais pas encore entendu parler de Direct 8 !

Lorsque Didier Lambert dit qu'il faut un parc homogène pour faire communiquer les machines, et que c'est la seule solution alors que chacun sait que l'utilisation de formats ouverts est la bonne réponse. Il semble que des commerciaux et les revues pour décideurs pressés lui aient lavé le cerveau.
Cette ignorance dénote une certaine incompétence sur ce sujet, il la confirme lorsqu'il préconise l'utilisation de logiciels fermés pour des questions de pérennité et de sécurité !
Malheureusement, c'est le lot de beaucoup de DSI.

Heureusement que la diffusion de l'émission, cela devrait être possible ! Car c'est déjà fait par nombre de personnes, ce qui me permet de t'écouter en ce moment.

Ce qui est dommage, c'est que je ne suis pas arrivé à voir les images.

Le seul département qui me manquait vient de se manifester grâce à Hilaire Fernandes et Freeduc : http://linuxfr.org/2005/05/15/18937.html(...)

Dans l'article « Le grand Sud-Ouest se déchaîne ! » http://linuxfr.org/2005/05/12/18921.html(...) , j'avais mentionné tous les départements de l'Aquitaine sauf les Landes.
Voila donc cet incroyable omission réparée.

PS: Hilaire, quand tu m'as écris il y a quelques jours, tu aurais pu me glisser un mot de ton action ;-)

Si mes renseignements sont bons, tu dois habiter à Auch et j'espère que tu auras vu :
"Logiciels libres dans le Gers" : http://abul.org/article297.html(...)
et l'agenda : http://conf.ll32.free.fr/agenda/(...)
J'espère que nous pourrons nous y rencontrer.

Tout d'abord, je recommande Mandriva car l'outil de partitionnement et de redimensionnement est une merveille d'une simplicité d'utilisation remarquable.
Du point de vue reconnaissance de matériels, Mandriva est aussi très complet et à mon avis la solution la plus facile.
Je conseille de 3 à 5Go pour /, 800Mo de swap et beaucoup pour /home.
Dans le cas d'un serveur, ce n'est pas du tout optimisé, mais pour un usage domestique, c'est très bien.
Les choix par défaut de Mandriva sont bons. Il suffit ensuite d'aller sur http://urpmi.org(...) puis de suivre easyurpmi pour pouvoir charger les paquets qui permettent de lire les videos et les formats exotiques à partir de plf.
Le CD4 réservé au club comprend de nombreux utilitaires quasi indispensables (java, flash, nvidia,....). Il y a intérêt à l'utiliser.

Les infos locales sont toujours en page secondaire, c'est la politique de linuxfr.
J'aurais mieux fait de passer une demi-douzaine d'infos locales, ça se serait mieux vu. Parce que je pense que la somme de toutes ces conférences (une douzaine) va atteindre beaucoup de monde. De plus, ce sont les premières manifestations du logiciel libre dans deux départements. On peut croire que le Gers, le Lot et Garonne, la Dordogne, le Pays Basque et Bordeaux ça ne fait pas assez, je le veux bien, mais il faut qu'on m'explique.

Deux personnes, c'est encore trop juste pour faire un LUG ou GULL (Groupe d'Utilisateurs de Logiciels Libres), mais il ne faut pas perdre espoir. Voici d'après les expériences vécues à l'ABUL, comment je vois la création de nouveaux groupes d'utilisateurs :

1) La première des choses à organiser, c'est une sensibilisation du public, des enseignants et de nos élus. C'est le but de mon périple dans le Gers. Il devrait en résulter la formation d'un noyau de linuxiens qui, pour beaucoup, se rencontreront pour la premère fois.

2) Il est très commode de s'appuyer sur une association existante pour démarrer. On a ainsi tout de suite une liste de diffusion, un site web et des relations avec le monde associatif. Les participants mettront toute leur énergie par exemple à monter un ou des projets d'install-party plutôt que de disperser leur énergie en formalités administratives pour former une association loi de 1901. Ils peuvent agir sous le couvert de l'association qui les parraine.

3) Après avoir organisé ses premières manifestations, les participants ont appris à se connaitre et à s'apprécier. On sait qui est chaque fois présent et qui vient quand il faut se retrousser les manches. La création du LUG/GULL est alors possible. Il me semble que la taille critique est d'une vingtaine de personnes lors de l'AG constituante. C'était le cas d'AGeNUx. Euskalug qui a démarré avec une trentaine de membres a eu plus de facilités à fonctionner.

4) Support technique : Pour supporter tous les nouveaux arrivants et résoudre la multitude de problèmes techniques qui vont inévitablement se poser, il faut qu'un nombre important de gurus soit disponible.
Je considère que c'est vers 200 à 400 abonnés qu'un liste technique fonctionne de façon optimale. Plus, cela fait trop de courriels pour certains, moins, cela demande beaucoup (trop?) de travail aux gurus de service.

En conclusion : appuyez-vous sur une association proche, fonctionnez en tant que section avec une liste de diffusion qui traite des problème locaux. Quand cette section sera assez forte, elle prendra son autonomie et son indépendance.

Il y a des communes qui montrent l'exemple. La mienne, Saint Aubin de Médoc est de celles là. La nouvelle mairie inaugurée ces jours ci est de celles-là. Elle est maintenant essentiellement équipée de logiciels libres sauf pour un logiciel spécifique pour lequel aucune autre solution n'était possible.
Le responsable informatique de Saint Aubin de Médoc viendra apporter son témoignage lors de cette journée.
Ce que je sais, c'est que le travail a été fait dans l'enveloppe budgétaire prévue et dans le temps imparti par une entreprise locale.

Je proteste avec véhémence ! Quand j'ai soumis l'idée:de ce sondage, la dernière option était :

[x] En même temps que ma copine.

On a supprimé cette option scandaleusement ! Si c'est pour être linuxfrement correct et influer sur le résultat du rédérendum, c'est tout simplement inadmissible ! C'est la bien la preuve qu'il existe une censure honteuse sur linuxfr qui transforme un sondage humoristique en sondage sérieux. C'est honteux et je le dirai à ma femme ;-)