Pierre Jarillon a écrit 5758 commentaires

J'ai découvert Khéops en 1998 dans une revue. Ça ne remplissait même pas tout le CD !
Mais c'était pour moi la révélation que Linux sur le bureau, c'était pour bientôt.

Mon parcours unixien a été :
- 1989 : HPUX (au travail, bien entendu !)
- 1991 : Coherent (à la maison)
- 1995 : Linux ! Distribution Infomagic
- 1998 : Kheops
- 1998 : Mandrake 5.1
- 2005 : Mandriva

Khéops est dû à Joël Bernier qui fut le correspondant RedHat en France. C'est aussi lui qui a envoyé un CD de RedHat 5.1 à Gaël Duval. Comme il ne plaisait qu'à moité à Gaël, il a entrepris de l'améliorer pour créer Mandrake 5.1 ! Ce fait est avéré car je leur ai posé la question à Solution Linux 2004 alors que nous étions réunis tous les trois.
Comme quoi c'est souvent longtemps après que l'on peut mesurer les conséquences de ses actions.

Les brevets coûtent cher à IBM : ils doivent payer leur bataillon d'avocats, les dépôts de brevets et payer encore chaque année pour les brevets déjà déposés. Plus le temps passe et plus la facture augmente.
La direction d'IBM a certainement dû se rendre compte que le système allait droit dans le mur.

Si le wifi passe dans les WC, où est le problème ? :-D

Déclarer ses impots en ligne sur Ubuntu ou comment déjouer toutes les embuches de la déclaration d?impots sous Linux ?

C'est ce qu'a fait Olivier Cortes, l'un des développeurs d'Abuledu. C'est lui le O de Ryxeo, Ryx venant d'Éric Seigne.

Vous trouverez sa recette sur http://abul.org/article293.html(...)

Le terme Limited Edition ne reflète pas pour un Français la nature de cette distribution. Je ne vois pas pourquoi elle devrait être réservée à certaines catégories d'utilisateurs.

C'est effectivement une transition dans les numéros de versions mais elle est parfaitement dans la continuité des précédentes. Si Mandrake n'avait pas fusionné avec Connectiva, cette version se serait appelée Mandrakelinux 10.2 et tout le monde aurait dit que c'était l'aboutissement de la version 10.
D'ailleurs 7.2, 8.2 et 9.2 ont été de grandes réussites. La 10.2 continue la tradition et pour avoir suivi de près son dévelopement, je pense pouvoir dire qu'il s'agit d'un très grand cru (vers Bordeaux; on parle souvent comme ça :-).

La version Club est remarquable et comprend tous les ajouts plus ou moins libres qui donnent à la distribution une facilité d'installation et d'utilisation sans égales.

en France, seuls les médecins se gargarisent de titre (docteur, professeur)

En Allemagne, on pratique aussi le "Herr Doktor". En France, iIl y a aussi les avocats et les notaires qui se font appeler "Maitre" (Exemple: Maître Aruban et Maître Pliant, notaires associés ;-).
Comme beaucoup, je préfère la simplicité pour les autres comme pour moi.

Le fait que SuSE soit passé sous contrôle d'un entreprise américaine n'est peut être pas étranger au choix de Debian. J'avais cru comprendre que SuSE était le choix incontournable... avant l'arrivée de Novell.
Est-ce que mon intuition est fondée ? J'aimerais bien le savoir.

Quand on ne veut pas s'embêter avec le système, quelle idée de jouer avec FreeBSD, on peut utiliser Ubuntu, mais pour la plupart des machines Mandriva LE2005 (que je suis en train de charger) devrait être un cran au dessus si j'en juge par la cooker qui lui est actuellement pratiquement identique.

sujettes a changement, raison pour laquelle elles ne sont pas documentees

La bonne blague.... Tout est sujet à changement. C'est une excuse bidon et hyppocrite qui tente vainement de cacher une pratique anti-concurrentielle.

Les développeurs de wine n'arrêtent pas de découvrir des fonctions non documentées. Et ils les trouvent comment et pourquoi ? Parce qu'elles sont utilisées, ce qui veut bien dire qu'elles ont été documentées un jour pour quelqu'un.

Après tout, ça pourrait être bon que les applications les plus à jour soient sous Linux, ça pourrait inciter ceux qui y ont goûté sous Windows à aller voir comment ça se passe avec Linux si ils veulent rester à la pointe. Imaginons que le nouveau Kmail soit disponible tout de suit sous Linux et dans quelques mois sous Windows, ce sera un appel très fort vers Linux.

C'est un peu ce qu'a fait Microsoft en cachant pas mal d'API : les concurrents (Lotus, Wordperfect, Borland, ...) fonctionnaient juste un peu moins bien que Word et Visual C++, et les gens préféraient celui qui fonctionnait un peu mieux. Bon, ce ne sera qu'un juste retour !

Je suis tout à fait d'accord avec l'analyse de Bruno. Elle ressemble à ce que Microsoft a fait avec Borland par exemple : Le compilateur Borland fonctionnait bien mais Visual C++ fonctionnait mieux car il utilisait des API non documentées. Le résultat a été un abandon de Borland.

Ici, nous pouvons imaginer que la version Windows subisse de petites brimades : elle sort plus tard, elle est limitée, elle est payante... Ce sont des critères suffisant pour que les utilisateurs de ces logiciels aillent les essayer sous Linux. On peut aussi porter le coup décisif : maintenant que vous êtes habitués à ce logiciel, sachez que la prochaine version n'est disponible que pour Linux.

Ces pratiques sont dignes de Microsoft, mais pourquoi avoir des scrupules envers une entreprise qui n'a ni scrupules ni éthique ?

Les 6 CD du Power Pack de Mandrake ne se gravent pas : ils s'achètent.

Les grandes distributions ont toutes une communauté et une équipe de permanents qui prennent les décisions finales.... sauf Debian. Elles arrivent toutes à sortir régulièrement des versions stables... sauf Debian.
Je pense qu'il y a une relation de cause à effet.

La dernière étape de création d'une distribution nécessite un processus de décision qui, pour Debian, n'est pas optimal. Ce travail n'est ni très facile ni toujours très motivant, et surtout demande une très grande disponibilité de ceux qui le font. Ce sont donc gens qui doivent vivre de leur travail, on les appelle des professionnels.
Alors que cooker donne Mandriva, Fedora donne RedHat, Debian donne Ubuntu, Xandros, Knoppix, Linex, Kaella, Connectiva, etc. Ce sont plusieurs groupes de professionnels qui suivent Debian. Je pense que Debian aurait dû se donner les moyens de fédérer toutes ces entreprises au moyen d'une "Fondation Debian" qui aurait pour but de gérer le fond commun.
Cette fondation pourrait avoir son centre de formation, de certification et payer les quelques développeurs permanents chargés de faire vivre les versions.
Le bénévolat est indispensable mais son efficacité a des limites. Il faut savoir prolonger le travail communautaire par un travail professionnel en harmonie avec lui.

Alors, on la lance cette fondation Debian ?

Voici ce que j'ai vu un matin de printemps en me rasant : http://pjarillon.free.fr/docs/fonds/medoc-95b.jpg(...) la photo est prise depuis ma salle de bains.
Vous comprendrez aisément que je ne vis pas en ville dans un placard à balais.
Ce qui fait que je ne vois pas très souvent les parisiens prendre le métro. De toutes façons, ça n'a rien d'agréable, ils ne se disent pas bonjour, ne parlent pas entre eux et font preuve d'un autisme profond. Inutile d'essayer de leur adresser la parole, ça ne se fait pas.

NB: il y a d'autres fonds d'écran originaux sur http://pjarillon.free.fr/docs/fonds/(...) servez-vous.

Intégrer les *drake serait une bonne chose et ça devrait aller dans le sens de Mandriva qui va faire converger le meilleur de Mandrake avec le meilleur de Connectiva qui utilise Debian.

Les logiciels *drake sont éprouvés, avec une mention particulière pour DiskDrake qui est un remarquable outil de partitionnement pour le pas dire le meilleur.

Sur http://www.linuxfr-france.org.invalid/(...) il y a dans Articles - Débutants quelques pages qui permettent de progresser très vite.

Il ne faut pas oublier non plus le livre "Débuter sous Linux" :
http://www.eyrolles.com/Informatique/Livre/9782212115598/livre-debu(...)
qui est bien plus recommandable que "Linux pour les nuls".

Le lien The Australian History of Tux : http://jamesthornton.com/linux/gazette/issue59/jones.html(...)
semble ne passer que si on veut sur répondre ! Peut être à cause des doubles quotes ou parce que le lien termine la réponse ?

Faut pas vivre à Paris. Avec les moyens de communication actuels s'entasser dans des grandes villes est aberrant et surtout n'est plus justifié.

Je confirme, les Treets, c'était très bon, ça ressemblait à un petit oeuf de chocolat enrobé d'une fine couche de sucre pour que ça ne colle pas et à l'intérieur, il y avait une cacahuète bieb tendre à l'intérieur.
J'en avais fait une cure quand j'avais arrêté de fumer et j'avais pris 10kg en peu de temps. Alors j'ai aussi arrêté les treets. C'était en 1980. Depuis j'ai aussi arrêté Windows.

Que l'on arrête de fumer ou que l'on arrête Windows, c'est pareil, dans les deux cas on retrouve la liberté.

POUR une sortie rapide de Sarge !

Ça sent le troll à plein nez ! On l'attend depuis trois ans, soit, mais n'est plus à un an près.

Ce n'est pas Linus qui a inventé Tux mais Larry Ewing http://www.isc.tamu.edu/~lewing/linux/(...)
Illui a été suggéré par Alan Cox car Linus s'était fait mordre par un manchot 'fairy penguin" en Australie.
Voir "The Australian History of Tux": http://jamesthornton.com/linux/gazette/issue59/jones.html(...)

Tu illustres parfaitement mon propos, Debian, ce n'est pas compliqué pour toi ni pour kolter qui t'as répondu. Mais si nous essayons de nous mettre dans la peau d'un débutant qui lit : "le kde + HAL +DBUS", il saura peut-être ce qu'est KDE mais pas HAL ni DBUS.
Kolter en ajoute une couche avec "plugdev, alioth et pmount" et quand il écrit "m'ajouter au groupe plugdev" le débutant na absolument aucune idée sur la façon d'y parvenir.

Tous les concepts que nous avons acquis et que nous manipulons quotidiennement ne nous demandent plus d'efforts de compréhension. C'est parce que nous y avons passé beaucoup de temps que nous pouvons conceptualiser tous ces mots. Mais ce n'est pas le cas pour un débutant qui va buter presque sur chacun d'entre eux. Il n'est pas facile d'imaginer que l'on puisse savoir aussi peu de choses. Se mettre dans la peau d'un débutant est un exercice difficile que tous les geeks devraient pratiquer périodiquement.

Pour Debian, la première marche est beaucoup trop haute pour les débutants. L'intérêt de Kubuntu, Kaella, Knoppix, Ubuntu est justement de créer une marche intermédiaire qui permette au nouveaux arrivants d'accéder au paradis de Debian.

batterie est en cours de charge alors même qu'il est branché au secteur en permanence, j'ai pas trop confiance. C'est l'âge, peut-être.

Effectivement, c'est l'âge et il est temps de penser à la changer.
Il y a qulques semaines, j'ai eu en mains un onduleur MGE Pular EL7 qui refusait de laisser fonctionner ce qu'il était censé alimenter. Les batteries étaient complètement mortes, je crois que je n'avais même pas 10V au lieu de 24V.
Après avoir changé les batteries, il fonctionnait à merveille.

J'ai rencontré à Solutions Linux, Arnaud Quette, le développeur de MGE (et Debian) qui m'avait expliqué qu'il y avait intérêt à utiliser le tout dernier logiciel sur un serveur Mandrake 9.2 plutôt que celui qui était fourni avec l'onduleur ou avec Mdk9.2 car le logiciel a beaucoup évolué depuis qu'il s'en occupe.
Il a fait un travail remarquable de normalisation avec NUT. Je lui ai suggéré d'inviter tous les fabricants d'onduleurs aux RMLL à Dijon pour faire avancer la norme mais il a besoin d'aide pour cela.

Le successeur de mon MGE EL4 sera sans nul doute un autre MGE mais cette fois avec une liaison informatique et NUT !

je les dirige vers la Sarge tout simplement

Et combien reviennent directement à Windows ? Combien vont dire ensuite que Linux c'est compliqué ? On ne peut mettre les nouveaux directement sur Debian que si ils ont soit un bon niveau en informatique, soit un bon accompagnateur. Sinon, l'échec est quasiment assuré.

Les distributions Mandrake/Mandriva et (k)ubuntu sont justement conçues pour faciliter l'accès du monde libre aux débutants. Si Sarge était suffisant, il n'y aurait pas eu besoin de faire Ubuntu, Knoppix, Kaella, Linex, Kubuntu,... qui ont en plus l'avantage de sortir des versions stables et actualisées.
Pour moi, Debian est une meta-distribution, c'est à dire qu'elle permet de créer d'autres distributions. En comparant aux objets, Debian est une classe dont les instances se nomment Ubuntu, Knoppix, Kaella, Linex, Kubuntu, etc.
Utiliser directement Debian, c'est se faire sa propre distribution et ça demande un niveau de compétence que la plupart des geeks sous-estiment largement.

Conectado -> Connectiva -> Mandriva : normalement on devrait voir Mandriva un peu partout au Brésil. Quand on connait le potentiel du Brésil, on peut espérer un dynamisme hors du commun à Mandriva.

Le logiciel libre permet l'indépendance nationale grâce à une collaboration internationale. C'est un paradoxe, mais les logiciels libres bousculent beaucoup d'idées reçues.

Juste un bémol : sur la page "PC Conectado" (Le portugais est facile à comprendre), on voit souris à 2 boutons et anti-virus. Bon, c'est un peu hérité du passé mais je dis bien fort : vive le Brésil ! Oui, mais pas pour la gestion de la forêt équatoriale.