Pierre Jarillon a écrit 5758 commentaires

Je met de 4 à 8 bureaux, j'ajoute de jolis fonds d'écran pris sur le site d'Andreas Tille http://people.debian.org/~tille/debian-background/(...) ainsi que sur le mien. Je crée un double du fond par défaut et j'y 'ajoute le nom de la machine (fabriqué avec avec Gimp->Scripts-fu->logo auquel j'enlève le fond).

Ensuite, je configure le ou les navigateurs de façon à avoir une page d'accueil personnalisée et je vérifie que la page (ce n'est pas de la pub pour eux) http://www.hiroshi-group.com/tarif.htm(...) fonctionne bien : elle contient du java, du flash, du javascript, des frames, ... bref, toute la panoplie du web !

Je charge ensuite les plugins nécessaires pour écouter et visualiser une collection de fichiers son et video d'origines et de types divers et variés.

Enfin je met dans la barre du bureau et sur le fond d'écran les icônes qui correspondent à l'usage prévu.

Pour terminer, en présence de la personne, je lui configure son accès web et son courrier avec kmail en lui expliquant comment en tirer le meilleur parti.

En faisant comme ça depuis des années, je n'ai que des utilisateurs heureux qui ne me posent aucun souci. Alors je dis haut et fort que Linux est prêt pour le desktop depuis un bon moment... une fois qu'il est installé.
Grâce à Mandrake, linstallation et la prise en mains initiale me prennent environ 2 heures.

Yapuka te les faire rembourser ! Ou les echanger contre une clef USB ;-)
Il y a deux ans Epson m'avait échangé les logiciels livrés avec l'imprimante contre des cartouches d'encre.

Le PC Gericom à 779 euros.
Celeron 2.8GHz, 256Mo, 40Mo, graveur DVD
En se faisant rembourser les logiciels proprio, ça devrait faire moins de 700 €

Le changement est inexorable !

J'ai terminé mes études en 1971. Heureusement que je n'ai jamais arrêté d'apprendre ! Sinon j'en serai toujours à l'algèbre de Boole. D'ailleurs, ce que j'ai le plus appris pendant mes études, c'est à apprendre.

KDE est vraiment très bien ! Il faut lire un peu l'excellente documentation et essayer quelques fonctionnalités pour s'en rendre compte.
KDE est très paramétrable et adaptable à ses besoins. Quand j'installe une Mandrake, je prend toujours le temps de fignoler l'installation et personne n'a jamais regretté Windows, bien au contraire.

Ce regroupement régional est un complément très utile voire indispensable à la réussite des LUGs ou GULLs.
Selon les expériences de l'ABUL, il semble qu'il existe des tailles optimales pour certaines activités.

Ainsi, pour lancer un nouveau LUG, une trentaine de personnes me paraissent nécessaires. Si la vingtaine de membres n'est pas atteinte, il vaut mieux attendre et faire une section locale à partir d'un autre LUG. Quand la section locale devient assez forte, elle peut prendre son autonomie.

Les listes techniques nécessitent un grand nombre d'adhérents. Il me semble qu'une taille de 200 à 500 est optimale. Sinon, de trop nombreuses questions restent sans réponses.

Par contre, toutes les activités locales doivent rester sur des listes propres à chaque LUG, dès le départ.

Les cycles de conférences ont intérêt à être régionalisés. Ainsi les animateurs acquièrent une plus grande maitrise de leur exposé et sont mieux perçus par les auditeurs. Un autre intérêt est de faire se rencontrer des personnes de LUGs différents afin de renforcer la confiance entre eux.

Il peut y avoir des prêts de matériel et mutuelle assistance entre LUGs pour organiser des actions de plus grande envergure.

Toutes ces raisons justifient parfaitement l'initiative de Lorlibre à laquelle je souhaite le succès le plus complet.

Tout d'abord un grand bravo à Fabrice Bonny et à Elie Sloïm ansi qu'au Conseil Régional d'Aquitaine pour son soutien.
Cet excellent site est très utile, mais il est difficilement utilisable tel quel par un donneur d'ordres qui cherche un prestataire qui lui fera le travail. On peut même craindre que cette somme de bonnes pratiques ne l'affolent alors qu'elles ne font que décrire un métier tel qu'il devrait être.

Après http://www.openweb.eu.org/(...) , Opquast vient ajouter une pierre à l'édifice mais les deux s'adressent plus à des connaisseurs qu'à des clients qui ne sont que rarement au courant des normes du W3C et duWAI.

Lorsque le client rédigera les conditions de réception avec un questionnaire où les choix par défaut seront déjà faits, un peu comme la sélection des packages dans une Mandrake, on pourra dire que l'essai sera transformé. Plus qu'une étape !

Amarok , tel qu'il est livré dans la Mandrake 10.1 ne lit pas le stream de http://www.mostlyclassical.com/mp3/classical96k.pls(...) par exemple mais kaffeine le fait très bien et permet même de l'enregistrer.
Entre amarok, totem, xmms, wine et mplayer, il est toujours possible de trouver le lecteur qui va bien mais la multiplicité des formats surtout en video est une vraie galère. Aussi, je me suis fait un jeu de fichiers multimedia qui me permet de tester une installation en peu de temps.

J'ai de la famille à Poitiers. Mon informateur est Amélie. Mais je ne peux en dire plus, même sous la torture la plus atroce comme écrire un script pour windows avec edlin.
Si tu y tiens, tu peux chercher l'Ohm dans la rue de l'inventeur de la machine à vapeur (né à Blois). Le mot de passe est xistu.

Je pense que cette série de journées thématiques correspond bien aux attentes des gens.
C'est d'ailleurs l'orientation prise par l'ABUL. En effet, les "Linux-Party" d'autrefois n'ont plus le succès qu'elles avaient. Cette désaffection est essentiellement de la faute à Mandrake qui a fait des distributions trop faciles à installer ;-)
Heureusement, il y a LFS pour le furieux, mais il faudrait faire des Linux-Party beaucoup trop longues ;-)

L'initiative poitevine devrait être un succès car elle vise juste et parce que l'Université de Poitiers utilise largement les logiciels libres (j'ai mes informateurs).

Amarok version 1.0.2 est le lecteur audio par défaut sur Mandrake 10.1 Community Edition.

Si KDE ne veut pas d'amarok, il suffit de le lire à l'envers : korama, ça devrait leur konvenir, non ? À moins que le palodrome koramarok ne mette tout le monde d'accord.

Mais le portage demande des ressources et il n'est pas évident que syllable tienne la cadence.
Quel avantage y aura-t-il à utliser syllable ? La rapidité, oui, si on veut jouer, mais pour tout le reste, les machines sont tellement puissantes que presque personne ne verra la différence. Même une machine à 299 € est un monstre par rapport à ce que l'on faisait il y a 3 ans.

Je pense donc que Syllable risque d'être de devenir comme BeOS et Hurd, une espèce endémique qui sera peut-être un jour la relève de Linux. Mais il faudra être très patient !

C'est tout le problème des développements sous licence BSD : C'est libre, c'est libre, c'est libre, c'est libre, ah, ça ne l'est plus mais c'est gratuit, c'est gratuit, c'est gratuit, faut payer.
La licence BSD a été faite pour permettre la création d'entreprises vendant du logiciel propriétaire. Elle atteint parfois son but mais cesse généralement de réalimenter la source.
La GPL par contre, ne permet pas à la liberté de cesser et entretient un phénomène d'avalanche. Je pense que c'est cela qui explique pourquoi la GPL est beaucoup plus répandue que la licence BSD.

Arrêtez de croire que le vinyl est supérieur au CD, c'est totalement faux. C'est une légende pour quelques nostalgiques, un bon business pour des personnes moins scrupuleuses et un sujet de discussions oiseuses pour des revues qui n'ont plus grand chose à raconter. Je suis un grand amateur de Hi-Fi depuis 1955.
J'ai réalisé des amplis à tubes et ensuite j'ai été parmi les pionniers des amplis à transistors. J'ai même créé deux modèles originaux. Le deuxième était d'une qualité exceptionnelle avec des taux de distorsion qui se perdaient dans le bruit de fond pourtant imperceptible à plus de 10cm des haut-parleurs. L'impédance de sortie se mesurait en milliohms et le taux de réaction principal de 60dB était constant de 0 à 10kHz. Le problème est que nous n'avons jamais trouvé un haut parleur à la hauteur de ses performances. Il faut savoir que l'amplificateur doit être installé à quelques centimètres du HP pour que les fils de liaison ne dégradent pas ses performances.
J'ai réalisé de nombreuses enceintes acoustiques et en ce moment j'écoute la musique dans ma pièce-auditorium avec des Altec-Lansing montés dans des enceintes de 500 litres chacunes.
Tout ça pour vous dire qu'on ne me fera pas prendre des vessies pour des lanternes dans ce domaine.

Le problème du CD vient que les microphones electro-statiques captent les sons jusqu'à 40kHz et que certains, voulant soit faire des économies, soit trop bien faire ont omis de couper les aigus au delà de 20kHz. Alors le thérorème de Shanon s'est mis en colère et a replié le spectre. Il en résulte des sons aigus, non harmoniques des autres qui sont identifiés en tant que sons agressifs. Malheureusement, quand le mal est fait, il est totalement impossible de le réparer. C'est de là que vient cette triste réputation de dureté des compact-disques, entretenue par ceux qui y trouvent un intérêt.

Ce n'est qu'une affaire de goûts ! Les chiffres sont clairs, le vynil a une précision maximale de l'ordre de 1/100 alors que le CD fait 1/32000 ...
J'avais gravé des vinyls avec mon père il y a quelques années. Cette technique est pleine d'erreurs en tous genre à commencer par une distorsion due à l'erreur de piste et à des bruits de surface. Si certains trouvent ça agréable, c'est leur affaire, mais on ne peut pas dire que c'est meilleur.

Le client léger, c'est ce qui est employé avec succès par Abuledu http://abuledu.org(...) . Il utilise LTSP http://ltsp.org/(...) .
Pour mettre des serveurs de qualité il faut voir capacité et prix sur http://abuledu.com(...)
Selon que l'on mette un serveur pour 10 ou 70 postes, son prix n'est pas lemême et on ne faut pas faire une mauvaise économie sur la qualité du serveur.

Vu que l'essentiel du budget de Microsoft France est versé aux USA sous forme d'achat de licences, c'est un gros manque pour la France.
Une simple estimation à la louche : Microsoft fait 90% de bénéfice et emploie 1000 personnes en France. Ce qui veut dire que si l'argent était réinvesti sur place, on pourrait payer 10000 techniciens hautement qualifiés. Quand Microsoft "crée" 1000 emplois, il en empêche 9000. Et pour finir le travail, BSA voudrait que l'on reconnaisse les brevets sur les logiciels afin d'être bien certain que les 9000 ne lui portent pas ombrage.

Non, Microsoft ne contribue pas à la richesse nationale, bien au contraire.

Pas tout à fait d'accord : tuer son voisin coûte très cher à la société.

Quand on aura vu les DTD ou XML schemas qui spécifient entièrement le XML et que l'on pourra vérifier que les documents de Microsoft les respectent entièrement, alors on pourra utiliser ces documents.
Par le passé, Microsoft a créé et publié le RTF : la documentation est incomplète et non respectée. Est-ce Microsoft changera de politique ? C'est possible, mais on est en droit d'en douter.

...d'autres structures de coopération pour mutualiser références et retours d'expériences.

Très bonne explication. Il y a déjà deux ans que nous avions fait la même analyse à l'ABUL, les petites entreprises de l'agglomération bordelaise, offrant des prestations en logiciels libres, se sont regroupées sous forme d'une section de l'ABUL. Ils se sont trouvé un nom : ProLibre.

Il ne faut pas croire que ce rassemblement soit facile et naturel car intrinsèquement, ces entreprises sont concurrentes. Il se trouve aussi qu'elles sont souvent complémentaires.

C'est parce qu'ils ont tous compris qu'ils avaient besoin des autres pour assoir leur crédibilité que ce groupe a vraiment commencé à fonctionner. Mais il aura fallu attendre 18 mois pour qu'ils apprennent à se connaitre et pour que des relations de confiance puissent apparaitre. Depuis 6 mois le groupe essaie de se structurer et commence à en retirer les premiers fruits.

Cette initiative bordelaise pourrait s'étendre à d'autres villes. Pour cela, il reste encore du travail de structuration à faire. Encore un challenge pour l'ABUL !

OpenOffice est maintenant une solution mature. Il n'y a plus d'urgence à ajouter des fonctionnalités nouvelles et à corriger des bugs.
Le revers de la médaille est que OpenOffice ne peut plus supporter l'à peu près et chaque nouvelle version doit être passée au crible avant toute parution officielle. Le délai prévu pour une version majeure n'est pas du tout fantaisiste.

... les grandes entreprises de l'informatique (de petites aussi) ont constitué un stock phénoménal de brevets devant servir à leur défense au cas où (évidemment !) !

Les brevets, c'est entre les grandes entreprises une arme de dissuasion, exactement comme les missiles à tête nucléaire.
Le problème, c'est que vis à vis des entreprises qui pourraient devenir gênantes, les brevets permettent de les anéantir. Il n'y a pas de morts, on n'en parle pas au JT de 20 heures, c'est très propre en apparence et on dit que c'est pour protéger l'innovation (ben voyons !).

Les seuls gagnants dans cette affaire sont les cabinets de juristes qui se sont déclarés conseillers en propriété intellectuelle et qui se comportent comme des mafieux : Payez-nous, nous vous protégerons de nous.

C'est bien la preuve que le logiciel libre est incontournable. Si Microsoft est obligé de faire quelque chose dans le sens open/shared source, c'est bien parce qu'il y est contraint par le logiciel libre.
Le problème c'est qu'on ne peut pas savoir si les sources qu'il montre sont les bonnes. Pour cela, il faudrait pouvoir les compiler.
Bref, malgré la pub anti-Linux, les actions juridiques par SCO interposé et tout le FUD distillé par Microsoft, le logiciel libre progresse inexorablement.
Si Microsoft mettait aujourd'hui tous ses logiciels sous GPL, il porterait un terrible coup de frein à Linux, mais ce serait contre nature !
Si Microsoft attend encore quelques années pour mettre tout son code sous licence libre, je pense que ce sera trop tard car la plupart des développeurs seront passés sous GNU/Linux ou un autre Unix.

Il y a des thèmes génériques comme KDE.
Si tu te trompes sur le rpm, ce n'est pas très grave. Il y aura quelq'un pour le corriger ensuite. Le plus important est de bien caractériser le défaut en particulier avec les fichiers de /var/log/* de façon à ce qu'un développeur de Mandrake puisse trouver le problème.

Il faut toujours faire un effort d'imagination pour comprendre quelle sera la compréhension d'une personne qui n'est pas dans ton contexte.