Cette distribution était soit disant adaptée aux non-experts en informatique
C'est vrai pour l'utilisation, mais pas son installation ni sa mise à jour. L'installation et la mise à jour sont toujours des opérations sensibles et qui peuvent potentiellement amener des complications. Ubuntu ne fait pas exception à la règle.
Mon avis c'est qu'une mise a jour d'une version dite stable ne doit pas foirer comme ça, et si on est pas raisonnablement sur que c'est le cas alors on ne pousse pas une gigantesque mise a jour aux utilisateurs comme ça.
Je suis d'accord. Cela aurait mérité plus d'explications. Un rappel de faire une sauvegarde avant la mise à jour n'aurait également pas été inutile. En tous, tu l'as appris à tes dépends : la prochaine fois que tu fais une mise à jour majeure, une montée de version, fais une sauvegarde avant.
je vais maintenant repasser sur une distro qui ne propose que des mises a jour vraiment "stables" et testées (je penche pour Ubuntu
Ubuntu s'est déjà aussi plantée sur ses mises à jour. Et a parfois aussi des problèmes de stabilité.
D'une manière générale, des préceptes très généraux, qui tournent autour de «tout travail mérite salaire» ou autres alternatives, ont bien du mal à s'intégrer avec les réalités économiques modernes.
On dirait du Macron dans le texte. Tu pars du principe que le rapport de force économique est forcément juste et justifié. Ce n'est pas forcément le cas.
On pourrait servir le même discours aux caissières d'aujourd'hui, aux mineurs de Germinal du XIXe siècle ou aux ouvriers textiles au Cambodge. Si le patron ne veut pas les augmenter, qu'ils sont en grande précarité, c'est qu'ils sont mauvais en négociation et le patron a raison.
Bref, je ne comprends pas comment, à partir d'un taux style "8%", on peut conclure que le partage est injuste.
Le partage serait juste si dans les 92% qui reste, le tout servait à payer l'impression, la promotion et les frais de l'éditeur (locaux, matériel personnel etc.). Mais dans la majorité des cas, ce n'est pas le cas. L'éditeur te dit c'est 8% (souvent c'est moins) et le reste j'en fait ce que je veux, si tu n'es pas content, tu peux prendre la porte.
C'est comme les prix de la téléphonie mobile il y a quelques années. Le prix était juste? Non. Mais il n'y avait pas d'alternative, alors tu payais ton abonnement Orange, Bouygues ou SFR très cher. Tu étais sans doute très mauvais en négociation.
Justement, le débat ne porte pas sur le domaine public, que personne ne remet en question. Le débat portait sur la pertinence ou non de mettre une close "non modifiable" sur une création artistique, dès sa création.
Est-ce qu'un auteur de romans accepterait de se faire salarier par un éditeur?
Certains auteurs à succès (Marc Lévy) qui produisent un ou deux livres par an, ou ceux qui écrivent des romans de gare, sont probablement plus ou moins dans ce cas.
Peut-être peut-on au moins partiellement attribuer ça à l'idée que les éditeurs fournissent un service (communication, publicité, distribution) qu'aucun auteur serait capable de gérer lui-même?
C'est le cas. L'éditeur est un vrai métier, il aide aussi à améliorer les écrits (suggestions d'améliorations, corrections des fautes, mise en page etc).
Mais est-ce la faute des éditeurs? Les revenus des auteurs sont grosso-modo proportionnels aux ventes.
Quel modèle alternatif veux-tu donner aux auteurs?
Franchement oui, parce que comme dans la musique (ou même plus largement dans le monde du travail), le ratio entre celui qui créé et celui qui produit ou diffuse n'est pas équilibré. Ce n'est pas normal qu'un auteur ne gagne que 6-8% sur un roman qu'il a mis un ou deux ans à écrire. En musique, les auteur-compositeur-interprète qui touchent le plus sur un disque touchent dans les 15%. C'est faible. Je pense que le créateur devrait être mieux rémunérés.
Comment gagner sa vie en publiant de l'art libre?
C'est un autre sujet. On peut aussi faire de l'art libre sans vouloir être rémunéré. Le choix de la licence n'a pas forcément rapport avec la volonté de rémunération. Je pense que le mécénat est sûrement une piste, comme pour l'art non libre.
Une œuvre d'art, finie? Ah! La bonne blague! Une œuvre d'art ne finit que parce qu'à un moment, il faut bien passer à autre chose.
Cela dépend des types d'arts et cela dépend des artistes. Les artistes sont souvent perfectionistes et insatisfaits, mais ils ont aussi parfois une idée très précise de la qualité de leur production. Dans certains romans, chaque mot est pesé. Dans certains tableaux, rien n'est laissé au hasard, ni la couleur, ni le type de pinceau, ni la technique.
La différence avec le logiciel? D'une c'est qu'il est (parfois/souvent) plus embêtant d'avoir un bug dans un logiciel que dans ton texte/peinture.
C'est bien là la différence essentielle : une œuvre d'art n'est pas un besoin. Un bug dans un tableau ou un roman ne pénalise pas grand monde. D'autre part, même si une œuvre n'est pas libre, son auteur (ou l'ayant droit, souvent l'éditeur pour un roman) peut toujours la modifier (tant qu'il est en vie). Un bug dans un logiciel t'empêche de faire quelque chose, voire il introduit une faille de sécurité. Un manque de fonctionnalité t'empêche de réaliser une tâche. Un manque dans un roman ou un tableau te procure une insatisfaction, c'est tout.
Une recette de cuisine ce n'est pas un roman. Une chorégraphie ce n'est pas un tableau. Un logiciel n'est aucun de ces trucs. Il y a quand même plusieurs catégories de créations: celles qui sont des outils ou des modes opératoires (logiciel, recette de cuisine, manuel), celles qui sont par essence destinées à être adaptées (chorégraphie, pièce de théâtre - même si on peut aussi imaginer qu'un auteur veuille en faire un spectacle unique), celles qui ne sont pas essentielles, ni indispensables, ni utiles autrement que par le plaisir de les voir (roman, tableau).
On peut être pour le libre pour tout, ou pour rien, mais je peux comprendre qu'on le soit pour certaines catégories et pas d'autres.
Parce qu'on peut ne pas être d'accord avec cette réforme, qui est facultative, qui introduit des corrections intéressantes mais aussi des inepties. Par exemple la réforme dit d'écrire "leadeur" au lieu de "leader" (et pas "lideur" par exemple)…
Dans quel mesure l'appat du gain a-t-il aussi encouragé les auteurs a accepter un système de rémunération différée?
Parce qu'il n'existe parfois pas d'autre système rémunérateur. Aujourd'hui dans le cas du monde de l'édition, les éditeurs possèdent tous les principaux réseaux de diffusion et de distribution, il n'y a pas vraiment le choix. Notons qu'il plus dur et plus long pour un écrivain de se faire connaître sans publicité, qu'un groupe de musique qui peut faire concert sur concert, par exemple. En dehors de passer par un éditeur relativement gros, la possibilité d'être en librairie ou dans les médias est nulle. En France, les éditeurs prennent en général 94% du prix d'un roman et n'investissent pas tout cet argent pour promouvoir leurs auteurs, vivent très bien en faisant des bénéfices (pour les éditeurs principaux), alors que seuls une dizaine d'écrivains (ceux qui passent à la télévision) vivent de leur métier. De plus en plus de libraires sont simplement des vendeurs qui se moquent du contenu des livres. Le système n'est pas orienté pour favoriser la création mais simplement pour générer des revenus: c'est plus rentable de publier les anecdotes de Zidane ou de Johnny que de signer le roman d'un inconnu.
Donc soit un écrivain fait un roman sans vouloir se rémunérer (libre ou non), éventuellement en auto-édition, soit il veut faire écrivain de son métier et il est captif du système.
Après, il y a les droits moraux, ceux là sont perpétuels et inaliénables. Et typiquement, au nom de ces droit, un auteur ou ses ayants droits peuvent s’opposer à une modification d'une œuvre.
Je ne savais pas, merci pour l'info. Je pense que ces droits devraient être supprimés lors du passage dans le domaine public.
Peu importe. Pourquoi si un auteur meurt dans la misère, pourquoi ses enfants devraient toucher quelque chose si son œuvre devient célèbre? Ils y sont pour quelque chose? Ou c'est juste pour le plaisir de faire des rentiers, comme les fils de Claude François ou la fille de Goscinny?
Cela dépend des logiciels effectivement. Cependant, si le logiciel enon libre st un pilote d'imprimante, tu empêches les gens d'utiliser l'imprimante, ou tu leur compliques la tâche. Si c'est un morceau de piano, ce n'est essentiel à personne (on peut trouver d'autres logiciels de piano pour se divertir).
Franchement croire qu'un texte (technique ou artistique) ou toute autre œuvre est "finie" est une vision faussée de ce que sont ces activités.
Cela dépend des activités artistiques et cela dépend de l'auteur. Il a aussi des cas de romans qui ont été remaniés plusieurs fois… mais par l'auteur lui-même. Toutes les œuvres artistiques ne sont pas finies, mais certaines le sont, par le souhait de leur auteur.
Je suis sûr d'en choque plus d'un ici, mais dire que toute création d'une personne doit à sa mort revenir au domaine public, signifie la suppression de la notion d'héritage.
Effectivement. L'héritage n'est pas forcément quelque chose de juste. Pourquoi devrait-on récupérer de l'argent sur quelque chose auquel on n'a pas contribué du tout?
Pas forcément, car le domaine public ne s'applique pas tout de suite.
Donc on aurait le droit de bafouer l'intégrité de l’œuvre des frères Grim par exemple mais pas de Steven Spielberg ou JK Rowling ?
Exactement. Parce que JK Rowling veut d'abord que l'on connaisse son œuvre telle qu'elle l'a écrite, comme l'ont fait les frères Grimm auparavant.
Je peux aussi retourner l'argument pour l'univers logiciel et dire que mon nom (via mon logiciel) ne veut pas être associé à des essais nucléaires ou à une propagande nazie.
Tu as le droit de faire une licence qui dit cela.
cela me paraît très contradictoire d'être pour le LL mais pas pour l'art libre (et inversement).
Comme je l'ai écrit ci-dessus, je pense que l'art et le logiciel sont deux choses différentes. L'art vise souvent à créer quelque chose de personnel (un livre, un tableau) dans lequel on met sa notion de perfection, pas un outil qui va être utilisé par d'autres. Je peux comprendre qu'on souhaite mettre une clause "non modifiable" dans ce cas.
Dans ce cas l'œuvre tombera dans le domaine public au bout d'un certain temps. De mon point de vue, l'œuvre devrait tomber immédiatement dans le domaine public à la mort de quelqu'un, mais la loi ne va généralement pas dans ce sens.
Je resterai toujours impressionné par la capacité à sortir tranquille tous les arguments contre le logiciel libre, du moment où on parle de non logiciel
Je ne pense pas qu'une œuvre artistique soit en tous points similaire à un logiciel. Un logiciel, c'est un outil et cela peut presque toujours être amélioré, ne serait-ce qu'en rajoutant des fonctionnalités, en corrigeant des bugs ou en mettant à jour par rapport aux nouveaux protocoles etc. Un tableau, c'est fait et après c'est fini. Le but est souvent d'être beau ou d'exprimer quelque chose, il n'est pas prévu de le mettre à jour.
Voir "on peut comprendre que pour l'auteur, c'est la fin qu'il a choisi qui lui plaît" juste au dessus, un autre classique contre le logiciel libre.
Il y a des auteurs de logiciels qui sont contre le logiciel libre, ils ont le droit aussi, non?
Modifier peut avoir du sens dans certains cas même en cas d'œuvre finie, mais en interdisant la modification de base, l'artiste originel peut garder un droit de regard sur les modifications.
Toutes les histoires que tu as pu lire, écouter (radio) ou voir (cinéma / séries) t'ont toujours plu ? Tu ne t'es jamais demandé s'ils ne pouvaient pas modifier certains passages pour être plus cohérent, sympas, que sais-je ?
En revanche, on peut comprendre que pour l'auteur, c'est la fin qu'il a choisi qui lui plaît. Et que si c'est une autre fin, il n'a pas envie d'avoir son nom associé à l'œuvre ainsi déformée. Quand on écrit, on choisit soigneusement des idées, des mots. De même quand on peint, on choisit le pinceau ou la couleur. Si on change cela, on dénature l'œuvre, le message de l'artiste. On peut donc comprendre que certains artistes veuillent que leur création soit librement partageable mais pas modifiable.
De mon expérience cela reste des cas isolés actuellement. Si tu as un business en ligne, te passer des utilisateurs de Firefox, c'est quand même te priver de 15% des utilisateurs en moyenne, voire davantage en Europe.
C'était effectivement l'inverse avant, mais en 2018, Firefox est plus rapide que Chrome.
Pour l'interface, cela dépend quand. Chrome existe depuis 2008, Firefox depuis 2002 et il était basé sur Mozilla et Netscape qui datent des années 1990.
[^] # Re: Quel est vraiment la nature du problème ?
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal Mise à jour Mageia: attention danger. Évalué à 2.
Ci-dessous une capture de Mageia 3, qui est assez explicite sur ce point 3:

[^] # Re: Quel est vraiment la nature du problème ?
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal Mise à jour Mageia: attention danger. Évalué à 4.
C'est vrai pour l'utilisation, mais pas son installation ni sa mise à jour. L'installation et la mise à jour sont toujours des opérations sensibles et qui peuvent potentiellement amener des complications. Ubuntu ne fait pas exception à la règle.
Je suis d'accord. Cela aurait mérité plus d'explications. Un rappel de faire une sauvegarde avant la mise à jour n'aurait également pas été inutile. En tous, tu l'as appris à tes dépends : la prochaine fois que tu fais une mise à jour majeure, une montée de version, fais une sauvegarde avant.
Ubuntu s'est déjà aussi plantée sur ses mises à jour. Et a parfois aussi des problèmes de stabilité.
[^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 1.
On dirait du Macron dans le texte. Tu pars du principe que le rapport de force économique est forcément juste et justifié. Ce n'est pas forcément le cas.
On pourrait servir le même discours aux caissières d'aujourd'hui, aux mineurs de Germinal du XIXe siècle ou aux ouvriers textiles au Cambodge. Si le patron ne veut pas les augmenter, qu'ils sont en grande précarité, c'est qu'ils sont mauvais en négociation et le patron a raison.
Le partage serait juste si dans les 92% qui reste, le tout servait à payer l'impression, la promotion et les frais de l'éditeur (locaux, matériel personnel etc.). Mais dans la majorité des cas, ce n'est pas le cas. L'éditeur te dit c'est 8% (souvent c'est moins) et le reste j'en fait ce que je veux, si tu n'es pas content, tu peux prendre la porte.
C'est comme les prix de la téléphonie mobile il y a quelques années. Le prix était juste? Non. Mais il n'y avait pas d'alternative, alors tu payais ton abonnement Orange, Bouygues ou SFR très cher. Tu étais sans doute très mauvais en négociation.
[^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 0. Dernière modification le 15 mai 2018 à 14:55.
Justement, le débat ne porte pas sur le domaine public, que personne ne remet en question. Le débat portait sur la pertinence ou non de mettre une close "non modifiable" sur une création artistique, dès sa création.
[^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 1. Dernière modification le 15 mai 2018 à 13:40.
Certains auteurs à succès (Marc Lévy) qui produisent un ou deux livres par an, ou ceux qui écrivent des romans de gare, sont probablement plus ou moins dans ce cas.
C'est le cas. L'éditeur est un vrai métier, il aide aussi à améliorer les écrits (suggestions d'améliorations, corrections des fautes, mise en page etc).
Franchement oui, parce que comme dans la musique (ou même plus largement dans le monde du travail), le ratio entre celui qui créé et celui qui produit ou diffuse n'est pas équilibré. Ce n'est pas normal qu'un auteur ne gagne que 6-8% sur un roman qu'il a mis un ou deux ans à écrire. En musique, les auteur-compositeur-interprète qui touchent le plus sur un disque touchent dans les 15%. C'est faible. Je pense que le créateur devrait être mieux rémunérés.
C'est un autre sujet. On peut aussi faire de l'art libre sans vouloir être rémunéré. Le choix de la licence n'a pas forcément rapport avec la volonté de rémunération. Je pense que le mécénat est sûrement une piste, comme pour l'art non libre.
[^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 3.
Cela dépend des types d'arts et cela dépend des artistes. Les artistes sont souvent perfectionistes et insatisfaits, mais ils ont aussi parfois une idée très précise de la qualité de leur production. Dans certains romans, chaque mot est pesé. Dans certains tableaux, rien n'est laissé au hasard, ni la couleur, ni le type de pinceau, ni la technique.
C'est bien là la différence essentielle : une œuvre d'art n'est pas un besoin. Un bug dans un tableau ou un roman ne pénalise pas grand monde. D'autre part, même si une œuvre n'est pas libre, son auteur (ou l'ayant droit, souvent l'éditeur pour un roman) peut toujours la modifier (tant qu'il est en vie). Un bug dans un logiciel t'empêche de faire quelque chose, voire il introduit une faille de sécurité. Un manque de fonctionnalité t'empêche de réaliser une tâche. Un manque dans un roman ou un tableau te procure une insatisfaction, c'est tout.
[^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 1.
Une recette de cuisine ce n'est pas un roman. Une chorégraphie ce n'est pas un tableau. Un logiciel n'est aucun de ces trucs. Il y a quand même plusieurs catégories de créations: celles qui sont des outils ou des modes opératoires (logiciel, recette de cuisine, manuel), celles qui sont par essence destinées à être adaptées (chorégraphie, pièce de théâtre - même si on peut aussi imaginer qu'un auteur veuille en faire un spectacle unique), celles qui ne sont pas essentielles, ni indispensables, ni utiles autrement que par le plaisir de les voir (roman, tableau).
On peut être pour le libre pour tout, ou pour rien, mais je peux comprendre qu'on le soit pour certaines catégories et pas d'autres.
[^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 1. Dernière modification le 15 mai 2018 à 12:58.
Parce qu'on peut ne pas être d'accord avec cette réforme, qui est facultative, qui introduit des corrections intéressantes mais aussi des inepties. Par exemple la réforme dit d'écrire "leadeur" au lieu de "leader" (et pas "lideur" par exemple)…
[^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 2.
Parce qu'il n'existe parfois pas d'autre système rémunérateur. Aujourd'hui dans le cas du monde de l'édition, les éditeurs possèdent tous les principaux réseaux de diffusion et de distribution, il n'y a pas vraiment le choix. Notons qu'il plus dur et plus long pour un écrivain de se faire connaître sans publicité, qu'un groupe de musique qui peut faire concert sur concert, par exemple. En dehors de passer par un éditeur relativement gros, la possibilité d'être en librairie ou dans les médias est nulle. En France, les éditeurs prennent en général 94% du prix d'un roman et n'investissent pas tout cet argent pour promouvoir leurs auteurs, vivent très bien en faisant des bénéfices (pour les éditeurs principaux), alors que seuls une dizaine d'écrivains (ceux qui passent à la télévision) vivent de leur métier. De plus en plus de libraires sont simplement des vendeurs qui se moquent du contenu des livres. Le système n'est pas orienté pour favoriser la création mais simplement pour générer des revenus: c'est plus rentable de publier les anecdotes de Zidane ou de Johnny que de signer le roman d'un inconnu.
Donc soit un écrivain fait un roman sans vouloir se rémunérer (libre ou non), éventuellement en auto-édition, soit il veut faire écrivain de son métier et il est captif du système.
[^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 2.
s/logiciels/morceaux de piano
[^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 1.
Je ne savais pas, merci pour l'info. Je pense que ces droits devraient être supprimés lors du passage dans le domaine public.
[^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 4.
Peu importe. Pourquoi si un auteur meurt dans la misère, pourquoi ses enfants devraient toucher quelque chose si son œuvre devient célèbre? Ils y sont pour quelque chose? Ou c'est juste pour le plaisir de faire des rentiers, comme les fils de Claude François ou la fille de Goscinny?
[^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 3.
Rien ne dit que cela aurait plu à Victor Hugo. Les Misérables est aujourd'hui dans le domaine public, tu peux faire ce que tu veux.
[^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 2.
Peut-être que certains auteurs n'ont pas envie de ce genre de dérivés. D'autres si.
[^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 4.
Cela dépend des logiciels effectivement. Cependant, si le logiciel enon libre st un pilote d'imprimante, tu empêches les gens d'utiliser l'imprimante, ou tu leur compliques la tâche. Si c'est un morceau de piano, ce n'est essentiel à personne (on peut trouver d'autres logiciels de piano pour se divertir).
[^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 2.
Cela dépend des activités artistiques et cela dépend de l'auteur. Il a aussi des cas de romans qui ont été remaniés plusieurs fois… mais par l'auteur lui-même. Toutes les œuvres artistiques ne sont pas finies, mais certaines le sont, par le souhait de leur auteur.
[^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 1.
Tant mieux? Peut-être que si l'auteur a mis une licence non modifiable c'est pour ne pas voir écrit "cout" ou "contrappel" dans son texte.
[^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 4.
Effectivement. L'héritage n'est pas forcément quelque chose de juste. Pourquoi devrait-on récupérer de l'argent sur quelque chose auquel on n'a pas contribué du tout?
[^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 4.
Je pense que si l'œuvre est libre, tu dois citer tous les auteurs, donc y compris l'auteur original.
[^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 3.
Pas forcément, car le domaine public ne s'applique pas tout de suite.
Exactement. Parce que JK Rowling veut d'abord que l'on connaisse son œuvre telle qu'elle l'a écrite, comme l'ont fait les frères Grimm auparavant.
Tu as le droit de faire une licence qui dit cela.
Comme je l'ai écrit ci-dessus, je pense que l'art et le logiciel sont deux choses différentes. L'art vise souvent à créer quelque chose de personnel (un livre, un tableau) dans lequel on met sa notion de perfection, pas un outil qui va être utilisé par d'autres. Je peux comprendre qu'on souhaite mettre une clause "non modifiable" dans ce cas.
[^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 3.
Dans ce cas l'œuvre tombera dans le domaine public au bout d'un certain temps. De mon point de vue, l'œuvre devrait tomber immédiatement dans le domaine public à la mort de quelqu'un, mais la loi ne va généralement pas dans ce sens.
Je ne pense pas qu'une œuvre artistique soit en tous points similaire à un logiciel. Un logiciel, c'est un outil et cela peut presque toujours être amélioré, ne serait-ce qu'en rajoutant des fonctionnalités, en corrigeant des bugs ou en mettant à jour par rapport aux nouveaux protocoles etc. Un tableau, c'est fait et après c'est fini. Le but est souvent d'être beau ou d'exprimer quelque chose, il n'est pas prévu de le mettre à jour.
Il y a des auteurs de logiciels qui sont contre le logiciel libre, ils ont le droit aussi, non?
[^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 3.
Modifier peut avoir du sens dans certains cas même en cas d'œuvre finie, mais en interdisant la modification de base, l'artiste originel peut garder un droit de regard sur les modifications.
[^] # Re: La FSF défend le logiciel libre, pas le libre
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal La FSF n-a-t-elle rien compris au libre ?. Évalué à 3.
En revanche, on peut comprendre que pour l'auteur, c'est la fin qu'il a choisi qui lui plaît. Et que si c'est une autre fin, il n'a pas envie d'avoir son nom associé à l'œuvre ainsi déformée. Quand on écrit, on choisit soigneusement des idées, des mots. De même quand on peint, on choisit le pinceau ou la couleur. Si on change cela, on dénature l'œuvre, le message de l'artiste. On peut donc comprendre que certains artistes veuillent que leur création soit librement partageable mais pas modifiable.
[^] # Re: Payer un abonnement
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal De la publicité dans Firefox (sur un air de déjà vu). Évalué à 5.
De mon expérience cela reste des cas isolés actuellement. Si tu as un business en ligne, te passer des utilisateurs de Firefox, c'est quand même te priver de 15% des utilisateurs en moyenne, voire davantage en Europe.
[^] # Re: Opera v5?
Posté par Jiel (site web personnel) . En réponse au journal De la publicité dans Firefox (sur un air de déjà vu). Évalué à 3.
C'était effectivement l'inverse avant, mais en 2018, Firefox est plus rapide que Chrome.
Pour l'interface, cela dépend quand. Chrome existe depuis 2008, Firefox depuis 2002 et il était basé sur Mozilla et Netscape qui datent des années 1990.