JSL a écrit 604 commentaires

  • [^] # Re: C'est un peu court, jeune homme !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Linus s'est exprimé sur le DRM dans le noyau Linux !. Évalué à 3.

    > «Les DRM qui efface les MP3, et verifie que vos videos sont bien vos vacances a la mers, c'est un mythe ca n'existe pas.»

    Rectification : ça n'existe pas encore, et si on ne prend pas les devants, rien ne pourra empêcher que ça puisse exister.
    D'ailleurs, il y avait eu un article sur linuxfrench montrant que les CLUFs du windows media player avait déjà prévu ce genre d'utilisation, uniquement au cas où ? Par contre, je ne le retrouve pas, mais tu peux aller jetter un ?il à la source ;)
    Et comme je ne fais pas vraiment confiance à l'humanité des majors et autre m*st, ni à celle des politiques, j'ai tendance à penser que si c'est possible, ça sera fait, mais évidemment pas du jour au lendemain : c'est l'histoire de la grenouille dans une casserolle dont on chauffe l'eau tout doucement et qui y reste, alors qu'elle bondit si on la jette dans de l'eau déjà bouillante (à noter que ça doit pas marcher dans la réalité ;)

    Je résumerai ainsi : pourquoi ne pas prendre les devants ? Au mieux, ça n'aura servi à pas grand chose, par contre, si on laisse la porte ouverte et que ça se produit, nous n'aurons plus que nos yeux pour pleurer :(
  • [^] # Re: Linus s'est exprimé sur le DRM dans le noyau Linux !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Linus s'est exprimé sur le DRM dans le noyau Linux !. Évalué à 2.

    quelqu'un d'autre a déjà posé la question, mais je me sens obligé de renchérir : nul part on ne parle de gratuité dans la GPL.

    Il est vrai que si on distribue contre 5 € un binaire d'un programme, il nous est interdit de demander 2 € de plus pour donner les sources. À partir du moment où on a distribué un programme à quelqu'un, contre finance ou non, on est obligé de mettre à disposition les sources également sans pouvoir demander un centime de plus. Si on distribue directement les sources, on peut alors faire payer.
    Le tout est qu'on ne peut faire payer une seconde fois pour quelquechose qui est un droit accordé d'office à partir du moment où on a acquérit le programme : l'accès aux sources.

    Tu peux considérer qu'il y a, dans un cas particulier, gratuité du source, mais ça serait vrament tiré par les cheveux.

    Et si ce n'est pas à ça que tu pensais, je peux l'affirmer : il n'est pas question de gratuité dans la GPL.
  • [^] # Re: Linus s'est exprimé sur le DRM dans le noyau Linux !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Linus s'est exprimé sur le DRM dans le noyau Linux !. Évalué à 6.

    > «1 - La gratuité est un des points les plus importants de la GPL.»

    NON ! La liberté d'utiliser, de modifier, de redistribuer le programme sont les points importants de la GPL. La redistribution peut se faire moyennant finance.
    Si, dans la pratique, on peut bien souvent obtenir un logiciel libre sans délier sa bourse, ce n'est qu'un très heureux effet «colatéral», mais la GPL parle de LIBERTÉ. Il est bien malheureux de voir que des gens n'y voit que la gratuité, qui n'a jamais été l'essentiel :(
  • [^] # Re: Logiciels libres: on m'aurait menti ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Linus s'est exprimé sur le DRM dans le noyau Linux !. Évalué à 2.

    tu ne peux pas nier que, si cette implémentation sert ensuite à priver tout à chacun d'exécuter son noyau modifié et compilé soi-même, alors ce sera contraire à l'esprit de la GPL, qui veut justement garantir ces droits, comme ça a déjà été dit dans un autre post.
  • [^] # Re: C'est un peu court, jeune homme !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Linus s'est exprimé sur le DRM dans le noyau Linux !. Évalué à 2.

    Finalement, le problème est qu'il va falloir prendre en compte les moyens techniques qui viserons à nous priver du droit de faire ce qu'on veut du code.
    Ce n'est pas pour rien que le DMCA a pris en compte ce problème, sauf qu'il nous faudrait évidemment le considérer dans une optique opposée !

    Or, il y a un problème spécifique : c'est que l'auteur du code peut ne pas être la même personne qui donne les droits car contrôlant l'aspect technique. Autrement dit, A distribue son logiciel en toute bonne volonté à B, et C donne le droit à B de l'exécuter, mais C peut ne pas donner les certificats nécessaires au fonctionnement d'une version modifiée par B pour ses propres besoins.
    Bref, au niveau de la GPL, je ne vois pas ce qu'on pourrait imposer comme nouveau devoir au producteur A (en plus des classiques comme la fourniture du code) pour que le consommateur B soit assuré de pouvoir exécuter son code modifié.

    Ma proposition (il faudra voir les problèmes légaux et les implications auquelles je n'ai pas encore pensé) : toute personne donnant l'autorisation technique d'exécuter un code libre sur la machine d'autrui doit nécessairement lui donner le droit d'en exécuter toute version modifiée aussi.

    quelques remarques en plus :
    1) c'est un peu du tout ou rien, mais accepter de n'avoir le droit d'exécuter que quelques binaires «reconnus», ça serait de toute façon la mort du logiciel libre en quelques années.
    2)paradoxalement, aux USA, cette close pourrait s'appuyer sur le DMCA pour assurer son application (amusant, non ?).
    3)au pire, si les utilisations abusives des dmr devenaient illégales (on peut toujours rêver), cette close serait juste inutile.
    4)il resterait un gros problèmes : si toutes les bécanes avec lesquelles on veut communiquer réclament un noyau certifiés, on peut avoir l'impression qu'on n'a pas avancé d'un iota, sauf qu'ils nous resteraient toujours le droit d'exécuter du code non certifié, et on peut espérer à tout moment un abandon en masse de cette technologie, alors que si on ne peut exécuter que du code certifié, la prison se sera refermé à jamais.

    Voilà, comme dit je sais plus qui sur ce forum, c'est mes 0,02 €
  • [^] # Re: Écrire en français...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le film OpenSource.... Évalué à 2.

    Je ne vois pas où est le problème, ils sont tous les deux d'accord pour dire qu'en français ça s'écrit «licence» (et tu n'as qu'à ouvrir ton dico pour vérifier par toi-même), tu peux donc corriger de suite.
  • [^] # Re: Promotion de l'usage du libre dans l'état de l'Orégon

    Posté par  . En réponse à la dépêche Promotion de l'usage du libre dans l'état de l'Orégon. Évalué à 7.

    > Déjà très bien mis en évidence par la réponse du Perou à Microsoft D'ailleurs, le site résumant toute cette histoire (avec le courrier original de MS, la réponse, toutes les traductions... bref la totale) semble avoir disparu (il n'est plus accessible depuis plusieurs jours). Il s'agissait du site www.pimientolinux.com/peru2ms/. Cependant, vous pouvez retrouver une partie des documents liés à cette histoire ici : http://www.aful.org/politique/perou/index.html Et évidemment, cela inclut la réponse en question : http://www.aful.org/politique/perou/rescon-fr.html (sur le site de l'AFUL, ils disent que cette réponse est «longue, remarquablement construite et argumentée, est un document à lire absolument», je suis bien d'accord avec eux :)
  • [^] # Re: Pari de Pascal (HS)

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pétition Soumise au Parlement Européen. Évalué à -1.

    > celà dit c'est quand même un petit peu le même hein...
    Houla non, va dire à un juif que son Dieu est le même que le Dieu chrétien, et tu vas voir...
  • [^] # Pari de Pascal (HS)

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pétition Soumise au Parlement Européen. Évalué à 2.

    > «Ç'est le même raisonnement que le pari de Pascal.» Ben non, ce n'est pas vraiment le même raisonnement que celui du Pari de Pascal, qui ne tient pas vraiment la route d'ailleurs. Dans la cas de pétition, tu as deux choix : la faire ou ne pas la faire. À moins de pouvoir consacrer la temps libéré à quelquechose de bien plus efficace (or, à part quelques personnes, ça n'a pas pris beaucoup de temps pour les signataires), il paraît effectivement raisonnable de la faire, dans le doute, parce que tu as tout à gagner, et bien peu à perdre si ça ne sert à rien. Dans le cas du Pari de Pascal, le raisonnement semble le même, je cite : «En ne croyant pas en dieu, on risque la damnation éternelle. En y croyant, on ne perd rien (ou peu). Mieux vaut donc parier sur l'existence de dieu.». Sympa, sauf qu'il y a une toute petite différence avec le cas précédent : ici, il n'y a pas deux positions possibles (la faire ou ne pas la faire), mais une infinité, puisqu'il s'agit de voir sur quel dieu parier : le dieu chrétien, ou tout ceux que Blaise Pascal oublie volontairement, comme le dieu des musulmans, des juifs ? ou encore le Nirvana Bouddhiste ? (et l'infinité de croyance possible) Bref, non, ce n'est pas la même chose que le Pari de Pascal, ou alors, je dirais plutôt que c'est un contexte où le type de raisonnement du Pari de Pascal est valable, alors que ça ne l'était même pas dans le contexte original !
  • [^] # Re: Cachez ce domaine public que je ne saurais voir

    Posté par  . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 1.

    > «Quant à Tintin et Mickey, il me semble que la logique du droit moral d'auteur implique de rendre obligatoire une signalétique "vrai tintin" ou "faux tintin" selon que l'on est la légitimité ou non. Et cela ad vitam eternam. Je laisse la question de la légitimité aux juges et aux législateurs»

    Déjà, pour bien saisir mon point de vue, je t'invite à te référer à http://linuxfr.org/comments/196539.html(...)

    Sinon, je ne pense pas qu'il faille laisser la question de la légitimité aux juges et aux législateurs. Évidemment, du vivant de l'auteur (tu parles de 20 ans pour le cas des supports numériques), il a son mot à dire, je crois que nous sommes tous d'accord, et son avis, s'il en a un, devrait obligatoirement apparaître sur l'?uvre dérivée (1).
    Mais même de son vivant, il n'est pas le seul à pouvoir dire son mot. Chacun peut donner son avis, et certaines personnes peuvent finir par devenir des réfèrences pour certains publics. L'exemple classique est celui des critiques cinéma : certains ne jurent que par les critiques presse d'allociné, d'autres par les critiques spectateurs d'allociné, et moi je ne considère que les critiques de cinopsis ( http://www.cinopsis.be/home.cfm?lang=fr(...) , et oui, c'est de la pub pour un site que j'apprécie ;).
    Bref, si ce n'est l'auteur original, tous les autres avis «se valent» (attention, au niveau légal, je n'ai pas dit que tout le monde avait raison simultanément), et je ne vois pas pourquoi un seul avis serait choisi par des instances judiciaires.
    Ce qui ferait que, si l'auteur est mort, il ne pourrait y avoir que des «vrai-faux tintin», si l'auteur ne s'est pas exprimé, ou des «faux tintin» si l'auteur avait déclaré de son vivant que rien de ce que pourrait faire autrui serait valable.

    (1)D'ailleurs, pour les ?uvres non numériques, ça pose un problème, comment faire si l'auteur original se réveille et donne un avis, on rappelle tous les livres pour rajouter la mention ? Alors que dans le cas d'?uvres numériques, on peut toujours donner un lien pointant vers l'avis de l'auteur, qui sera complété si il le donne un jour.
  • [^] # Re: Cachez ce domaine public que je ne saurais voir

    Posté par  . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 1.

    > «Mais globalement, c'est un traitement spécial pour les peintres ou c'est général pour les oeuvres d'art ?»

    Bon, là, j'avoue mon ignorance.
  • [^] # Re: Cachez ce domaine public que je ne saurais voir

    Posté par  . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 2.

    tu n'as même pas besoin de le ressusciter, les trous dans son existence suffiront. Tu n'as qu'à faire un «tout ce qu'Agatha Christie ne vous a jamais raconté de la vie d'Hercule Poirot, ou les aventures surnaturelles d'un détective rationnel». Et là, tu peux même y caser une tueuse de vampire... ;)
  • [^] # Re: Cachez ce domaine public que je ne saurais voir

    Posté par  . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 2.

    j'ai un peu suivi cette conversation, et je me sens obligé de t'«achever» avec la révélation suivante : figure-toi qu'en France, même si le peintre t'as vendu la toile, il reste le propriétaire de l'?uvre... tu ne vois pas la subtilité ? Hé bien figure-toi qu'il peut débarquer chez toi pour faire des retouches !! Et barrer le tout d'un gros trait de peinture rouge si ça le chante !! (pour ne pas changer, c'est également dans Chasseur d'Images que j'ai entendu de parler de ça)
  • [^] # Re: Cachez ce domaine public que je ne saurais voir

    Posté par  . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 1.

    oups, en fait je cherchais une réfèrence à ce documentaire, et en faisant une recherche sur google, je suis tombé sur cette page, et je me suis dit «tiens, ils l'ont rediffusé récemment sur canal+», mais en fait, il semblerait que ça ne soit pas le mois d'avril de cette année. Bref, le reportage reste, mais vous pouvez oublié la réfèrence à canal+, qui n'a finalement aucun intérêt.
  • [^] # Re: Cachez ce domaine public que je ne saurais voir

    Posté par  . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 1.

    D'autant que l'homosexualité animale est chose bien plus courante qu'on ne le croit, il y a d'ailleurs eu un reportage sur le sujet qui a été diffusé récemment sur canal+ :
    http://www.canalplus.fr/docs/homosexualite/homosexualite.html(...)
  • [^] # Re: Citation

    Posté par  . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 1.

    > «Très concretement, je pense que l'objet de la musique est d'apporter quelque chose aux gens. Et dans cette perspective, connaitre l'auteur exact -même si cela est meilleur- n'est pas une affaire si capitale.»

    Pour le «consommateur», ça peut ne pas être une information capitale, mais elle peut être très utile, et comme tu le dis, être informé plus complétement est toujours un plus, alors pourquoi se priver (dans le cas d'un fichier numérique, ça ne fait que quelques octets en plus). En plus, dans le cas de systèmes interactifs, ces informations peuvent parfaitement être disponibles en permanence, tout en ne s'affichant que sur demande explicite.

    Par contre, pour l'auteur, c'est bien souvent une information capitale, qu'il «reconnaisse» l'?uvre dérivée ou non, il veut que les publics sachent qu'il a contribué à cette nouvelle ?uvre par l'objet artistique qu'il a créé, que ce soit pour dire «c'est nul, allez plutôt voir ce que j'ai fait, parce qu'il n'a rien compris à ce que j'ai fait» ou «c'est pas mal, mais n'oubliez pas que je suis le point de départ».

    Bref, en tant que consommateur, je trouve cette information au pire peu intrusive, et puisque ça paraît important pour l'auteur, je joue le jeu de bon c?ur. En tant qu'auteur, j'avoue que ça ne me dérangerait pas qu'on réutilise ce que j'ai fait, même pour des choses qui ne me correspondent pas, mais je ne supporterais pas «qu'on m'oublie» !
  • [^] # Re: Cachez ce domaine public que je ne saurais voir

    Posté par  . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 1.

    > «Il me semble que la famille Hugo avait été totalement contre l'ecriture de la suite des Miserables. Sous pretexte de preserver l'oeuvre de l'ecrivain»

    Ce n'est pas la première fois que je pose la question, mais je la repose : en quoi cela dénaturerait l'?uvre de l'écrivain ?

    Le public est tout de même assez grand pour savoir que cette «suite» n'est pas de Victor Hugo. L'existence ou non de ce type d'?uvres «satellites» ne changent rien la nature de l'?uvre originale.
  • [^] # Re: Citation

    Posté par  . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 1.

    Pour le « droit de contrôler la diffusion d'objets dérivant de l'objet original», l'exemple du contrôle de la diffusion des albums de Tintin est un bon exemple (auquel j'ajouterai le contrôle de la diffusion de dérivés et nouveaux...). Par contre, l'exemple de la possibilité de faire un nouvel album mettant en jeu les personnages de Tintin rentre, aussi dans cette catégorie.

    Pour le «droit de contrôler la diffusion d'?uvres de l'esprit cherchant à s'associer, au-delà de la reconnaissance de la réutilisation, à l'?uvre originale», je vais rester avec l'exemple «Tintin» (mais qu'est-ce que vous avez tous avec Tintin ?). Imaginons que le premier droit est été abandonné ou non octroyé, et qu'un tiers écrive une nouvelle aventure de Tintin : même si cette nouvelle aventure est conforme à l'idée qu'il se fait de l'?uvre, et au message qu'il pense qu'elle veut transmettre, il est évidemment impossible qu'elle soit parfaitement conforme à l'idée de l'auteur, et à l'idée des publics. Pour tout cela, il m'apparaît moralement nécessaire :
    - de préciser de quels ?uvres ont s'est inspiré de manière réellement visible. Évidemment, dans le cas Tintin, tout le monde sait qu'il s'agit d'Hergé, mais nombreux sont les fans de Nirvana qui ignorent que la chanson «the man who sold the world» est une reprise d'une chanson de David Bowie.
    - il devrait être tout aussi visible le fait que cela n'a rien à voir avec l'auteur original (sauf si celui-ci reconnaît l'affiliation évidemment), ainsi que le nom du ou des auteur(s) de l'?uvre dérivée. Il est trop courant (justement en BD) de se cacher derrière l'aura de l'auteur original, de tricher sur la couverture pour implicitement présenter une reconnaissance de l'auteur original qui n'existe pas (ou pire, l'acheteur croit parfois qu'il s'agit carrément de l'auteur original !!).

    D'ailleurs, j'aimerais savoir, pour une ?uvre tombé dans le domaine publique, est-il nécessaire d'indiquer sa source d'inspiration ?
  • [^] # Re: Citation

    Posté par  . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 2.

    Déjà, quand dans l'esprit du grand public sera totalement dissocié :
    - d'une part le droit à une rémunération pour la production d'une ?uvre de l'esprit
    - et d'autre part le droit au contrôle des utilisations (simples copies ou dérivations) faites de cette ?uvre,
    nous aurons fait un très très grand pas... et dans le cas présent, le «droit de l'écrivain» relève de la seconde catégorie, pas de la première.

    De même, il serait bon, en vue d'un débat sain et constructif, de dissocier ce second droit en deux nouvelles catégories :
    - le droit de contrôler la diffusion d'objets dérivant de l'objet original
    - le droit de contrôler la diffusion d'?uvres de l'esprit cherchant à s'associer, au-delà de la reconnaissance de la réutilisation, à l'?uvre originale.
    (cette deuxième dissociation est claire dans mon esprit, mais je constate que ce n'est absolument pas clair à l'écrit, si vous voyez ce que je veux dire, et que vous voyez comment l'exprimer clairement, n'hésitez pas ;)
  • [^] # Re: Amaya 8.0-pre avec SVG animation

    Posté par  . En réponse à la dépêche Amaya 8.0-pre avec SVG animation. Évalué à 2.

    Évidemment, maintenant que j'ai envoyé ma remarque, je me rend compte que la réponse à ma question y était bien :

    «This changes the URI associated with the frameset, by adding or replacing an association between the frame and the URI for the frame document; this would normally be visible to the user.»

    À croire qu'ils ont rajouté cettte phrase cette nuit ;) Quoiqu'il en soit, et puisque le ridicule ne tue pas, j'ai au moins la satisfaction de voir que ça se comporte effectivement comme je le voulais.
  • [^] # Re: Amaya 8.0-pre avec SVG animation

    Posté par  . En réponse à la dépêche Amaya 8.0-pre avec SVG animation. Évalué à 4.

    En fait, les XFrames n'ont plus grand chose à voir avec l'xhtml. L'XFrames est effectivement un remplaçant xml des frames html, mais il ne fait pas partie du futur xhtml 2 :

    http://www.w3.org/TR/xframes/(...)
    (avec une sélection des plus gros défauts des frames)
    http://www.w3.org/TR/2003/WD-xhtml2-20030131/(...)

    il y a une nouveauté intéressante, c'est le fait d'appeller un XFrame avec une URI du type :
    home.xfm#frames(a=one.xhtml,b=two.xhtml,c=three.xhtml)
    où a, b et c sont les IDs des trois frames de l'XFrame.

    Ils ne définissent pas ce comportement au niveau du navigateur, mais si l'URI se mettait automatiquement à jour quand une des frames change (1), ça retirerait une de mes principales critiques envers le système, et qui est le fait que l'URL pointant sur une frame ne bouge plus, même si les pages «internes» changent (avec tous les problèmes que l'on imagine aisément).

    Ça serait le comportement logique, donc j'espère qu'il en est bien ainsi, mais ce n'est pas écrit explicitement. [d'ailleurs, je vais de ce pas apporter ma contribution en leur faisant savoir]

    (1)exemple : dans le frame b, je clique sur un lien qui fait que ce frame n'affiche plus two.xhtml, mais another.xhtml, j'aimerais qu'automatiquement l'URI change pour home.xfm#frames(a=one.xhtml,b=another.xhtml,c=three.xhtml)
  • [^] # Re: Un test négatif (mais constructif) de la Mandrake 9.1

    Posté par  . En réponse à la dépêche Un test négatif (mais constructif) de la Mandrake 9.1. Évalué à 2.

    Pour faire un bon troll, il faut déjà s'assurer de ne pas être correctement informé ;)

    Plus sérieusement, j'ai lancé une recherche sur ce site uniquement via google :
    http://www.google.fr/search?hl=fr&ie=ISO-8859-1&as_qdr=all&(...)

    et par ce biais, tout ce que j'obtiens est une critique sur la béta 3 de la 9.1, qui est dans le cache google :
    http://www.google.fr/search?q=cache:lrp-SzZoF4UC:www.phatvibez.net/(...)
  • [^] # Re: Mozilla pour déboguer

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mozilla pour déboguer. Évalué à 6.

    après vérification, je confirme que tu n'est pas obligé d'utiliser l'UTF-8 ou l'UTF-16. En effet, tout document xml peut commencer par une ligne de ce type :

    <?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>

    Tu peux parfaitement y sélectionner un autre encodage comme le latin 9 (ISO-8859-15) qui est le codage le mieux adapté au français (1).

    Et si tu ne me crois pas, regarde ce qu'ils racontent au point 4 du 3.1.1 de cette page :

    http://www.w3.org/TR/xhtml2/conformance.html(...)

    (1)Au passage, j'en profite pour signaler que je suis toujours frustré de voir mes «?uvres» ne pas s'afficher correctement sur linuxfr, puisque le latin 1 n'aime pas les ligatures e dans l'o :(
  • [^] # Re: La BSA aide GNU/Linux

    Posté par  . En réponse à la dépêche La BSA aide GNU/Linux. Évalué à 7.

    > «Si un jour le LL envahit vraiment le marché du soft alors combien on parie qu'on assiste à une explosion des violations de GPL»

    C'est probable, mais il faut relativiser et garder à l'esprit que le gauche d'auteur apporte une réponse originale à ce problème, puisqu'elle inverse le rapport producteur/consommateur :

    1) le cas propriétaire : c'est le producteur qui a en général des choses à reprocher au consommateur, si celui-ci a par exemple distribué des copies illicites, mais ceux qui les ont reçu n'iront jamais faire une dénonciation, et il est difficile pour le producteur de les débusquer...

    2) le cas gauche d'auteur : ici, c'est au contraire le consommateur qui a en général des choses à reprocher au producteur, si celui-ci par exemple refuse de distribuer les sources. Or, dans ce cas, la dénonciation est immédiate !

    En résumé, en inversant le rapport producteur/consommateur, le gauche d'auteur se crée un cadre qui pousse chacun à s'assurer du respect de son application, alors que dans le cas propriétaire, seul le producteur est intéressé par le respect des règles qu'il a édicté !
  • [^] # Re: La BSA aide GNU/Linux

    Posté par  . En réponse à la dépêche La BSA aide GNU/Linux. Évalué à 6.

    > «Donc, comme j'ai pas les moyens de m'acheter une Porsche, c'est une excuse pour la voler ?»

    D'un point de vue légal, rien à dire, mais il ne faut pas oublier qu'il y a une différence fondamentale entre une porsche et un logiciel : quand on vole une porsche, le propriétaire n'en a plus la jouissance, alors que quand on copie un logiciel ce n'est pas le cas :)