lasher a écrit 2732 commentaires

  • [^] # Re: Par pitie

    Posté par  . En réponse au journal Du livre "Premiers cours de programmation en Scheme". Évalué à 2.

    En attendant, des cours d'architecture avancée des (micro)processeurs, d'optimisation de code dans le cadre de la compilation, d'optimisation dans les bases de données, etc., tout ça, je ne l'ai fait qu'en Master 2 recherche. Pas en école d'ingé.

    Pire, la programmation parallèle (qui m'est très chère, parce qu'elle va sans doute me permettre de vivre pendant au moins les 10 prochaines années à venir) reste enseignée au niveau Master 1 ou 2 au mieux. La programmation multithreadée est souvent abordée début/milieu de licence informatique — L3 —, mais très succinctement, et souvent sans prendre en compte les différents types de parallélisme, alors que justement, c'est le genre de trucs dont les physiciens, chimistes, biologistes et mathématiciens appliqués risquent d'avoir besoin lors de la simulation de phénomènes plus ou moins complexes !

  • [^] # Re: Par pitie

    Posté par  . En réponse au journal Du livre "Premiers cours de programmation en Scheme". Évalué à 2.

    Tiens, je ne connaissais pas. Je savais pour les IUT/ingés, mais je ne pensais pas que c'était si courant pour les écoles doctorales d'avoir des diplômés d'IUT... Mmmmf. Je ne sais pas si je dois me sentir moins seul ou si je dois me rappeler que je ne suis pas un unique flocon de neige ... :-/

  • [^] # Re: Par pitie

    Posté par  . En réponse au journal Du livre "Premiers cours de programmation en Scheme". Évalué à 3.

    La mission des universites a "tres" legerement change depuis que l'on donne le bac ou du moins l'aurait du.

    Le bac qu'on m'a donné en 2000 te dit merde. Je trouve ça insupportable ce côté « le niveau baisse ». Les connaissances transmises au collège ou au lycée sont globalement les mêmes; elles sont juste « mélangées » entre deux pseudo-réformes et ne sont plus enseignées au même niveau (Par exemple: j'ai fait de l'arithmétique « sérieuse » en option maths de Terminale Scientifique, et maintenant une partie de ce que j'y ai fait est enseigné en fin de Troisième ou Seconde, si je ne m'abuse). Je t'invite à regarder les examens d'entrée pour Polytechnique vers le milieu du XIXè siècle (ça se trouve sur le net, mais j'ai perdu mon signet...), et de le comparer à ce qu'on demande désormais pour entrer dans la même école. Un indice : avec mes connaissances au sortir de ma TS, j'aurais eu une chance d'entrer à l'X aux XIXè siècle; pas à l'aube du XXIè.

    En fait, j'aimerais que tu me dises comment tu évalues la « perte de niveau » que tu constates. Il y a d'excellentes vidéos sur ted.com à propos de l'éducation, et de l'évaluation des élèves, et d'à quel point la façon dont c'est effectué (notamment aux USA) est totalement ridicule (exemple : j'ai toujours été nul en examen, notamment parce que la plupart du temps il s'agissait de répéter stupidement ce que racontait le cours, sans réellement avoir besoin de comprendre -- et je sais que je ne suis pas le seul dans ce cas).

    Tu te plaints d'avoir du faire de la physique meca, chimie et astrophysique. Tu as mal lu ce qu'il a dit. Il ne se plaint pas du tout. Il dit au contraire que ça fait partie de sa culture générale.

    Dans un cursus a la fac la chimie n'est absolument pas obligatoire et tu peux faire la fac de science sans avoir une seule heure de cours de chimie de meme pour l'astrophysique qui est une option que TU choisis.

    Ah ben, sauf que si tu vas dans une école d'ingé généraliste par exemple (qui dont est censée être appliquée, orientée pro, tout ça, pas comme la fac quoi), la vérité, c'est que tu auras besoin de toucher à tout (même une école cotée hein, genre une École Centrale). Tu peux bien sûr te spécialiser dans un cursus plutôt info en dernière année, mais en attendant, tu vas bouffer de la méca, de la chimie, des maths, de la RdM, etc. pendant au moins un an, sans doute deux. À côté de ça, les connaissances autour de moi qui sont allées dans ce genre d'école m'ont toutes plus ou moins dit que l'info, ça a été appris sur le tas (en devenant sysadmin pour la résidence étudiante du coin, en écrivant un petit programme pour faire un moteur de recherche et faire du partage p2p en interne, etc.) et pendant les stages, et certainement pas grâce aux dites écoles.

  • [^] # Re: Par pitie

    Posté par  . En réponse au journal Du livre "Premiers cours de programmation en Scheme". Évalué à 3.

    Mmmh, dans l'absolu je serais d'accord avec toi, sauf que euh ...

    1. Les écoles d'ingé ont un nombre de places limitées
    2. Les IUT, STS, IUP itou (dans ma promo d'IUT, nous étions 190 de pris, pour plus de 3000 dossiers de candidature)
    3. Même les Masters en fait !
    4. Beaucoup des gens qui n'ont pas été retenus dans les filières sélectives atterrissent à la fac... À défaut d'avoir trouvé une place ailleurs. Et s'aperçoivent qu'ils subissent un tout autre genre de sélection : qui saura être suffisamment autonome pour travailler dans son coin, sans l'impulsion de profs ? (cela dit cela change petit à petit parce que les profs sont bien conscients du problème, mais n'ont absolument pas les moyens en termes de personnels pour remédier efficacement à la situation)

    Donc, oui, mille fois oui, l'université doit rester un lieu où l'on peut apprendre sans se soucier de « l'utilitaire », mais cela ne devrait pas l'empêcher de proposer une formation professionnalisante. Par cela, je veux dire que les aspects théoriques, etc., peuvent rester, mais que rien n'empêche d'utiliser des technologies plus ou moins « populaires » pour donner un aspect pratique et immédiatement « rentable » quand un étudiant cherche un stage, par exemple. C'est déjà en partie le cas avec les Licences et Masters Pro. Manque de bol, au moins pour les licences pro, j'ai l'impression qu'elles sont principalement empruntées par des gens qui ont déjà un BTS ou un DUT, et que peu de gens venant de Licence généraliste y vont (cela dit, je n'ai pas de chiffres, et c'est possible que mon appréciation pifométrique se plante).

  • [^] # Re: Par pitie

    Posté par  . En réponse au journal Du livre "Premiers cours de programmation en Scheme". Évalué à 2.

    Les langages fonctionnelles devaient remplacer tout mais bon aujourd'hui encore c'est le C, C++, java, C#, fortran, python, perl, ruby qui dominent et tres tres largement

    Alors d'une part, ça a déjà été dit, mais si on regarde Java et C#, de plus en plus de constructions venant des langages fonctionnels s'incrustent. La construction « foreach » (et ses variantes) vient directement des constructions type « mapcar » en Lisp par ex. Ensuite, Perl par exemple a, dès le début [1], proposé des constructions initialement inventées dans les langages fonctionnels (« mapcar » donc, mais aussi les fermetures transitives, etc.).

    Mieux encore: il existe des langages dérivés du C (je pense notamment à Cilk et sa « suite » Cilk++) qui permettent la programmation parallèle en rajoutant un minimum de constructions au langage. Et devine quoi ? Ça passe principalement par la construction d'algos « divide-and-conquer » [2]. La notion de récursivité en algorithmique est essentielle, et même naturelle pour tout un tas de structures de données (je pense notamment aux arbres). Lisp, par exemple, permet (tout comme OCaml) de construire aussi bien des boucles que de faire de la récursion (Scheme est purement fonctionnel si je ne me trompe pas, donc le cas est un peu à part). L'important est de piger comment structurer sa pensée, décomposer une action complexe en actions élémentaires simples. Le langage ne changera rien à ça.

    [1] Bon en fait non, mais au moins depuis Perl 5.x, et peut-être 4.x, si quelqu'un peut m'aider à retrouver les dates...
    [2] désolé, je ne connais pas la formule adéquate en français — « diviser et conquérir » ? « dichotomique » ?

  • [^] # Re: Par pitie

    Posté par  . En réponse au journal Du livre "Premiers cours de programmation en Scheme". Évalué à 7.

    Je suis partagé en ce qui concerne le langage à utiliser pour un premier cours d'algo/programmation. Il y a quelques années, j'aurais sans doute dit comme toi: Python, Perl (oui je sais, plein de gens trouvent ça caca, mais moi j'aime), ou Ruby me semblaient de bons candidats. Et puis à partir de 2004-2005 y'a eu la petite révolution des architectures multicœur. Et depuis je me dis que l'important, ce serait plutôt, quel que soit le langage, de donner de bonnes bases d'algorithmique à tout le monde (au moins pour les algos « fondateurs »), de façon à ce que le programme soit relativement facilement parallélisable. Selon moi cela signifie aborder les algorithmes un peu différemment, et ça passe par des langages différents. Par exemple, à l'université de Rice (Houston, TX), ils utilisent un langage appelé CnC (Concurrent Collection), qui « découple » la description de l'algorithme (les étapes de calcul) et la programmation proprement dite de chaque étape. CnC est juste un langage de description qui rend explicite les dépendances de données entre les étapes d'un algorithme. Suivant l'implémentation faite de CnC (Intel a l'implémentation de référence, écrite en C++, et qui repose sur Threading Building Blocks; Rice a une implémentation en Java de CnC; il existe une implémentation pour Haskell; etc.), on doit écrire l'étape dans un langage impératif, de façon séquentielle. L'idée est de rendre correctement modulaire ses algorithmes, mais de ne pas utiliser de constructions parallèles explicites (seules les dépendances de données, de type producteur-consommateur, sont exprimées).

    Du coup, l'expert dans un domaine (physique, bio, méca...) exprime son algo sous forme d'étapes, programme lesdites étapes dans un langage « séquentiel » (C/C++, Java, Haskell, ...), et plus tard, un expert en optimisation (un infoteux donc) pourra, s'il le faut, optimiser chaque étape, forcer un ordonnancement spécifique entre les étapes pour rendre l'application plus rapide, etc.

    Évidemment, ça ne résout pas le problème de « quel langage séquentiel choisir », mais ça force à repenser l'enseignement-même de l'algorithmie. Concernant Scheme, LISP, etc., j'ai vu des linguistes aller de la linguistique pure vers la reconnaissance vocale (donc au départ, pas de formation informatique à proprement parler), etc., et user de combinaisons entre Java et LISP assez étranges, et ils ne s'en portaient pas plus mal. Je pense que le problème de LISP ou Scheme n'est pas le langage (et il faudrait arrêter un peu de se focaliser là-dessus); il s'agit plus de la manière dont le langage est enseigné. Quand j'ai lu que le bouquin dont il est question ici a été écrit par un agrégé de maths, je me suis dit « encore un bouquin qui ne servira qu'aux informaticiens/théoriciens ». Je pense que ça me plairait beaucoup comme bouquin hein, c'est juste que je pense que beaucoup de gens (infoteux compris) détestent la programmation fonctionnelle parce qu'elle est enseignée par des gens un chouïa trop matheux. Bien sûr, les langages fonctionnels ont une origine qui s'y prêtent, mais quand on y pense, Fortran aussi, et pourtant ...

    Bref. L'auteur de ce journal n'avait visiblement pas l'étudiant moyen en tête lorsqu'il a écrit sa bafouille, et pensait clairement à un futur informaticien. Et dans ce cadre-là, je pense que ce genre de bouquin passe parfaitement.

  • [^] # Re: Par pitie

    Posté par  . En réponse au journal Du livre "Premiers cours de programmation en Scheme". Évalué à 3.

    De plus j'ai bien dit qu'il devait savoir se servir d'un langage et que le scheme est absolument inexistant dans la physique, les maths et les autres matieres scientifiques que l'informatique.

    Oui ben à ce propos. Justement, comme LISP, OCaml, et tout un tas de langages fonctionnels ne font pas partie des canons de l'industrie, on se retrouve avec des physiciens qui ne connaissent QUE Fortran et C++ et qui implémentent (avec moultes difficultés) des analyseurs syntaxiques et préprocesseurs pour des langages pour domaines spécialisés/spécifiques (DSL) plutôt que d'écouter un de mes anciens collègues qui se proposait de leur montrer comment implémenter simplement [1] les mêmes DSL en OCaml (qui pourtant est un langage qui s'y prêterait bien plus, tout comme LISP ou Scheme).

    [1] Attention, « simplement » ne signifie pas que ça ne prend pas de temps à tester, valider, etc.

  • [^] # Re: et dans la lettre de motivation...

    Posté par  . En réponse au journal Licence pro et stage ... :/. Évalué à 2.

    Désolé, côte Est. Nous recherchons des stagiaires en compilation ou écriture de « runtime systems » (si quelqu'un a une bonne traduction à proposer, je suis preneur). Si tu penses que c'est dans tes cordes et que ça t'intéresse, tu peux me contacter en message privé.

  • [^] # Re: Humpf

    Posté par  . En réponse à l’entrée du suivi plein d'erreur 500 ce matin. Évalué à 2 (+0/-0).

    Yopla,

    Je viens de tenter de poster un message (prévisualisation passée), et j'ai récupéré un code 500 en retour. :-/

  • [^] # Re: et dans la lettre de motivation...

    Posté par  . En réponse au journal Licence pro et stage ... :/. Évalué à 10.

    Oui enfin, là il me semble évident que le monsieur se permet d'être plus cool que pour une « vraie lettre de motivation qui lèche bien tout partout », car il sait qu'on est « entre nous ». Et je trouve ça très bien : si j'étais intéressé par ce genre de profil, je demanderais sans doute via message privé quelque chose de plus formel (pour pouvoir montrer à mes collègues non-geeks qui ont un pouvoir de décision pour ce genre de trucs).

    Manque de bol, j'ai bien besoin de stagiaires pour cet été, mais je suis aux USA, et ce n'est absolument pas le profil que je recherche. :-/

  • [^] # Re: Durée de vie des OS

    Posté par  . En réponse à la dépêche Petites brèves : RHEL 4.9, Scientific Linux 6.0 et CentOS 4.9. Évalué à 3.

    Honnêtement je ne me souviens plus. Mais Wikipedia (EN) a une jolie entrée sur le sujet : Productivity paradox.

  • [^] # Re: Durée de vie des OS

    Posté par  . En réponse à la dépêche Petites brèves : RHEL 4.9, Scientific Linux 6.0 et CentOS 4.9. Évalué à 4.

    Je ne suis pas d'accord. Enfin, plus exactement, la notion de valeur ajoutée a parfaitement sa place. Je n'ai pas les études en tête, mais certains de mes profs de génie logiciel nous rappelaient en permanence 2 choses :

    1. Facilement 50% des projets informatiques échouent et sont annulés au cours de leur mise en œuvre (parfois juste à la fin, une fois qu'ils ont été vérifiés, mais finalement ne passent pas à cause de la validation, qui aurait dû marcher, sauf que les syndicats n'avaient pas été mis au courant qu'une nouvelle pointeuse allait être mise en place et ... PAF, aplu système de pointage révolutionnaire).
    2. Au moins jusqu'au milieu des années 90, les gains en productivité offerts par l'outil informatique par rapport aux méthodes manuelles plus classiques étaient marginaux, voire provoquaient une perte de productivité¹.

    Maintenant je ne veux pas dire que l'informatique ne rend pas la vie plus pratique dans de nombreux domaines : certains problèmes ne peuvent être résolus dans un temps raisonnable qu'à l'aide d'outils informatique (je pense aux problèmes liés à l'ingénierie mécanique par exemple). Les réseaux sociaux (et parmi eux, je me permets d'inclure IRC comme étant le précurseur) ont développé tout un tas de possibilités d'interactions entre les gens (il suffit de bien choisir quel réseau nous convient, en fonction de ce que l'on cherche).

    En fait je pense que là où l'informatique permet des « gains de productivité », c'est justement dans les domaines où l'on ne pouvait virtuellement rien faire avant que l'informatique existe (et où donc le gain de productivité est proche de l'infini).

    ¹ D'ailleurs, je crois bien qu'un journal sur linuxfr avait fini par déboucher sur un fil de discussion où il était question des gains illusoires en productivité apportés par l'informatique.

  • [^] # Re: Et pendant ce temps

    Posté par  . En réponse au journal Numérobis : encore une révolution !. Évalué à 3.

    Mon collègue passe son temps à faire des schémas pour expliquer les idées qu'il a sur sa tablette. On peut difficilement faire moins actif. Autant je doute fortement que la prise de note soit un jour aisé sur ce genre de trucs (mais bon, je peux me tromper), autant pour tout ce qui est dessin fait à la va-vite, c'est génial : si j'avais ce genre de trucs je pense que je ne passerais plus un temps fou à chercher où j'ai bien pu foutre ce !@#$ de schéma que j'avais fait sur un bloc-note (sauf qu'entre temps, j'ai rempli ledit bloc-notes, que mes dessins se mélangent avec d'autres notes de choses qui n'ont rien à voir, tout ça).

    Bref, j'ai vu l'utilisation que certains en font, celle que moi j'en ai fait aussi, et je trouve ça plutôt cool. Couple ça avec le fait que nous passons notre temps à lire des PDF d'articles de recherche: entre 5 et 20 pages en moyenne (donc pas trop trop long, et supportable pour ce genre d'écrans), c'est vraiment pratique.

    Maintenant, ça reste ce que j'appelle un « beau jouet » : c'est cool, c'est pratique, mais clairement pas indispensable.

  • [^] # Re: Marrant

    Posté par  . En réponse au journal L'engagement de Red Hat envers l'open source. Évalué à 5.

    CentOS ne fait absolument pas d'ombre à Red Hat. J'ai eu à installer certains softs pour mon ancien labo (softs proprios), qui, s'ils ne détectaient pas une Red Hat, refusaient purement et simplement de s'installer. Par paresse (j'aurais pu regarder dans les nombreux scripts d'install et tenter de changer certains trucs), j'ai préféré installer une CentOS. Après tout, j'allais avoir d'autres softs du même éditeur à installer, donc bon.

    Maintenant, nous n'avions pas besoin de support. Ça tombe bien, CentOS n'en fournit pas. Si nous en avions eu besoin, nous aurions évidemment regardé du côté de Red Hat. Je vois vraiment CentOS comme une version stable (au sens de Debian) de Fedora. Puisque Red Hat ne la fournit plus, on la cherche ailleurs. :)

  • [^] # Re: lastseen

    Posté par  . En réponse à la dépêche Nouvelle version de LinuxFr.org. Évalué à 5.

    Salut,

    Je me servais régulièrement de « lastseen » aussi, même avec mes visites quotidiennes, pour une seule raison : couplé avec le fait que je pouvais voir quels journaux avaient de nouveaux commentaires, je pouvais faire du suivi sur les journaux/dépêches déjà visités, le tout regroupé en un même endroit.

  • [^] # Re: regle ou exception

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les formations diplômantes en logiciel libre en 2011. Évalué à 2.

    Je suis assez d'accord. Maintenant, j'estime que contrairement au lycée (où il faut être neutre à tout prix pour des raisons évidentes — même si c'est jamais totalement le cas, voire pas du tout parfois), à la fac un prof peut avoir un avis ouvertement « biaisé », tant que c'est clair qu'il ne s'agit que de son avis, et dans ce cas, orienter son discours en faveur des LL et donner les « bons » arguments. :)

    Après bien sûr, il ne s'agirait pas de faire un cours de rhétorique sur comment convaincre son chef d'utiliser les LL, mais au final ça reviendrait au même.
  • [^] # Re: regle ou exception

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les formations diplômantes en logiciel libre en 2011. Évalué à 1.

    « La seule chose que l'ingenieur a besoin c'est de comprendre la GPL. » Ça dépend. Par exemple, s'il s'agit seulement d'utilisation de logiciels, GPL/BSD/LGPL/CeCILL/whatever, du moment que ça garantit le droit d'utiliser le logiciel dans un contexte commercial, on s'en fout.

    S'il s'agit de développement fait à partir d'une base logicielle libre sous GPL (ou LGPL), alors il vaut mieux en connaître les tenants et aboutissants dès le départ. Bref, l'important du point de vue ingénierie dans ce cas est la partie « légale ». Et c'est là que le côté « idéologique » (et « ethique ») peut faire surface, car du coup tu te retrouves à devoir expliquer que le soft, t'as les sources et tout, tu peux le modifier, ce qui te permet de le tailler comme il faut pour tes besoins, mais que si jamais tu le diffuses, tu dois fournir les sources à ceux à qui tu l'as diffusé.

    Et ça, même si quelque part, je trouve ça parfaitement normal (dans le cas de LGPL/GPL), ben pas mal de gens en entreprise trouvent que ça l'est pas (normal). Après tout, OK, ils ont eu la base de code pour rien, ils ont « juste » eu à l'améliorer/la packager/rajouter un gros logo et ne rien toucher d'autre, alors pourquoi ils devraient rediffuser le fruit de leur dur labeur [1] à tout un chacun hein ? [2]

    Je ne suis pas certain que faire une formation « pour » les logiciels libres en université soit le bon endroit, mais parler des différents modèles logiciels et de la façon dont les licences fonctionnent, etc., dans des cours de droit liés aux logiciels, oui, je pense que c'est une bonne idée.

    Après, les modèles basés sur l'exploitation de logiciels libres ont suffisamment de différences avec les modèles traditionnels pour que là encore, quelques heures de cours pour expliquer les spécificités de chacun soient un plus. Expliquer en quoi la publication des modifications d'un soft libre peut aider tout le monde à mutualiser les coûts, par exemple, c'est quelque chose d'important. Expliquer que dans ce cas, si une boite veut faire de l'argent sur la solution logicielle qu'elle vend, il faudra faire dans le multi-licence, mais que ça a aussi ses pièges, c'est important aussi.


    [1] Un consultant en pub/comm' payé 40 000€/mois, mais ça va, parce qu'il n'a travaillé qu'une semaine officiellement, donc on lui doit juste 10 000€.
    [2] Et là aussi, il faut rappeler que ben non, le logo ils ont le copyright, et qu'il n'est pas sous (L)GPL...
  • [^] # Re: O Canada !

    Posté par  . En réponse au journal Neutralité d'internet, téléscopage. Évalué à 5.

    Que dire alors des rushes d'un concert de Nine Inch Nails que Trent Reznor a diffusés sur le net ? 450Gio de données librement téléchargeables. Je suis un fan de NiN, et pour une fois dans ma vie, je peux avoir accès à tout ces trucs : il faut que je paie un machin pro ?
  • [^] # Re: Le troll deux-en-un

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les formations diplômantes en logiciel libre en 2011. Évalué à 3.

    Euh, sous Win comme sous Linux, j'utiliserais Perl pour ça ...
  • [^] # Re: Système réseau etc.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les formations diplômantes en logiciel libre en 2011. Évalué à 3.

    Je vais jouer l'avocat du diable [1], mais euh :

    — sauvegarde automatique (incrémentale, dernière version sur disque dur externe, tous les jours, extinction du dit disque dur, envoi d’un mail de rapport
    — actions diverses et variées après le démarrage du système, à la (dé)connexion réseau, sur des évènement ACPI, etc. (QoS, pare-feu, réglages du matériel)


    C'est le genre de truc que tu établis une fois pour toutes, ou en tout cas que tu changes rarement. A-t-on vraiment besoin d'un script pour ça ? Ou plus exactement, en quoi scripter serait-il meilleur que clicouiller dans ce cas (à supposer que dans les deux cas on connaisse bien son système, les raccourcis clavier, etc, et que donc on ne perde pas de temps inutilement) ?

    — surveillance de modifications sur des répertoires et des fichiers, scriptage pour des actions diverses et variées dont l’enregistrement d’un mail comme spam ou ham, surveillance de log pour bannir une IP et envoi d’un mail, et très prochainement je pense l’utiliser pour savoir quand faire une synchro. (j’aime beaucoup inotify, y’a un équivalent Win?) ;


    Ça par contre je suis intéressé aussi de savoir comment on ferait ça sous Windows.

    — actions diverses et variées après le démarrage du système, à la (dé)connexion réseau, sur des évènement ACPI, etc. (QoS, pare-feu, réglages du matériel) ;
    ­— suivi du débit réseau.


    Ça par contre, je suis quasiment certain que c'est possible en scriptant (sur NT4 la commande « net » était un peu la commande à tout faire pour pas mal de choses qui touchaient à ce dont tu parles). Il y a aussi tout un tas de répertoires/fichiers qui servent justement pour des « triggers » du même genre que ce que tu décris.



    [1] En pratique, j'ai fait presque que ça sur cette news, tellement les gens ont montré une méconnaissance des systèmes Windows en général (et pourtant, je suis moi-même totalement has-been, mais les quelques heures de formation que j'ai eues y'a bientôt 10 ans sur NT4 m'ont bien montré que oui, on scripte grave sous Windows quand y'a besoin).
  • [^] # Re: Système réseau etc.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les formations diplômantes en logiciel libre en 2011. Évalué à 3.

    Bon, faut bien faire la distinction entre deux types d'admins Windows hein:

    - les mecs qui ont appris à cliquer partout
    - les informaticiens

    La première catégorie se contente de savoir utiliser des outils tout clicka-convis. La deuxième a appris à programmer/scripter/etc., et utilise les outils adéquats pour faire des tâches d'admin. Donc comme je le disais avant, il est possible d'utiliser le shell pour scripter tout un tas de trucs depuis un moment (même si le shell de NT4/Win2K/WinXP est par défaut bien pourri), il est possible d'utiliser Perl et Python depuis au moins 10 ans sur Windows pour scripter plein de trucs, etc.

    Les bons admins Windows (ceux que j'appelle « les informaticiens ») coûtent aussi cher que les admins UNIX, parce qu'on leur reconnaît les mêmes compétences (tant théoriques que pratiques), simplement sur des OS différents.
  • [^] # Re: regle ou exception

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les formations diplômantes en logiciel libre en 2011. Évalué à 4.

    Je ne suis pas d'accord. Je comprends pourquoi une entreprise voudrait en général un truc efficace, le plus efficace, et tant pis si c'est propriétaire ou pas (à cause des coûts, de la disponibilité de support/main d'œuvre déjà qualifiée sur le marché, etc.).

    Donc en bref : c'est toujours une question de court terme Vs moyen/long terme, de disponibilité de fonds, de compétences déjà présentes dans la boite, et aussi d'image de la boite.

    Si une boite annonce « nous utilisons les logiciels libres parce que [raison X] et [raison Y] », tout en mettant l'accent sur le côté éthique/entraide, ça peut [1] en inciter certains à préférer les services de cette boite plutôt qu'une autre.

    Enfin, oui, je suis d'accord, il ne faut pas être aveuglé par le « tout libre » dans une boite, parce que si tu utilises que tu logiciel libre mais que tu es dans un secteur mal desservi par celui-ci, ta boite sera peut-être 100% libre, mais sans doute aussi 100% morte au bout de quelques mois (sauf à avoir des mecs super forts qui codent les patches, les soumettent, font des rapports de bugs...). Cependant, il ne faut pas non plus tomber dans l'autre extrême en disant « le libre n'a pas sa place dans les boites, ailleurs que sur des serveurs [2] », car y'a tout un tas de logiciels libres parfaitement viables (sous win et linux) qui permettent de bosser correctement.

    [1] Potentiellement hein, c'est comme pour le commerce équitable, tout le monde n'achète pas de café équitable, même si on lui explique à grands renforts de pub que vraiment, c'est plusse mieux.
    [2] Spéciale casse-dédi à Zénitram, avec légère déformation/amplification/répétition de ses propos. ;-)
  • [^] # Re: Système réseau etc.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les formations diplômantes en logiciel libre en 2011. Évalué à 4.

    Là-dessus je suis tout à fait d'accord. J'avais eu droit à quelques heures de formation en admin sur NT4 (y'a maintenant un bail), et si on nous avait montré comment rajouté au cas par cas des utilisateurs en clicouillant, très vite, il s'agissait de savoir utiliser le shell (pourri à l'époque) pour rajouter directement des listes d'utilisateurs, en utilisant les bonnes commandes.
  • [^] # Re: Minix

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'année 2010 du Hurd. Évalué à 3.

    J'avais regardé le code source de Minix 3 à l'époque de sa sortie. Le code est très simple à comprendre. Une des raisons est entre autre l'absence de multithreading. Officiellement c'était parce que « personne ne les utilise sérieusement et efficacement de toute manière ».

    Évidemment c'est une manière bien pratique de dire « nous n'avons pas eu le temps de les implémenter et ça va tout casser si c'est mal utilisé »... :-)
  • [^] # Re: Minix

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'année 2010 du Hurd. Évalué à 1.

    Minix 3 est sous licence BSD.