Non, je dirais que c'est effectivement suivant une certaine logique, à condition de supposer que la définition d'un père et d'une mère, c'est "parent masculin", "parent féminin", ça se tient.
Sauf qu'en Esperanto, "masculin", pour les animaux, ça se précise, et pour les parents, ça ne se précise pas.
Cheval: cevalo
Jument: cevalino
"cheval", en Français, ne donne aucune indication sur le sexe du cheval. "cevalo" non plus:
Etalon: vircevalo (personnellement, je trouve ça pas intuitif du tout, faut savoir que pour les animaux, il faut rajouter un préfixe pour le masculin, et pour patro, non, patro c'est pas neutre, c'est le père. "virpatro", apparemment, ça ne veut rien dire.
On pourrait très bien avoir un mot pour "parent" dans le sens "père ou mère", et ensuite préciser parent masculin et parent féminin. Mais non.
De même, j'aimerais connaître la logique qui veut que le féminin d'un animal se marque d'un suffixe, et son masculin d'un préfixe.
Pour hongre (étalon castré, ce qui est le cas de la presque totalité des mâles montés régulièrement), je n'ai pas trouvé de traduction. Google translate me propose "gelding", mais j'ose espérer que ce n'est pas la traduction officielle.
Par contre, je n'ai aucun doute que ça pourrait être le mot utilisé en pratique par deux Esperantistes qui se parlent (geldino??), parce que "étalon castré", ça va bien 5min, et puis après il faut abréger. Mais ça casse le côté "tout est cohérent et structuré" qui colle si mal avec le monde qui nous entoure.
Je doute aussi qu'une fois qu'une petite communauté d'Esperantistes utilise geldino régulièrement (on un autre mot d'ailleurs), l'influence d'une "décision collégiale" (prise par qui??) d'avoir un autre mot ne fera pas cesser l'utilisation par ce groupe. On aura soit un vocabulaire qui sera tôt ou tard incohérent, soit un vocabulaire spécifique à certaines communautés. Dans les deux cas, l'objectif est manqué.
Et bien évidemment, l'Esperanto pratiqué uniquement dans le cadre de conversations avec des étrangers qui le parleraient également comme une langue étrangère permettrait d'exprimer son point de vue de façon limpide, sans aucune fatigue, et pendant plusieurs heures?
Pour info, je peux te dire que cette fatigue s'estompe à travers la pratique, mais, au moins pour les cas que j'ai pu observer, il faut des années de pratique très régulière. Et encore une fois, je ne vois pas en quoi remplacer l'Anglais par une autre langue va résoudre le problème de la pratique, au contraire.
Je suis tout-à-fait d'accord sur le problème de l'enseignement de l'Anglais, qui favorise ceux qui ont les moyens de progresser hors système scolaire (séjours linguistiques, etc.: c'est pas gratuit!).
Mais je doute que ce problème soit magiquement résolu avec l'Esperanto: comme tu dis, une langue, il faut la pratiquer tous les jours, sinon elle s'oublie.
L'Anglais a au moins le mérite de pouvoir être pratiqué à l'écoute et la lecture grâce à la culture anglo-saxonne. Je doute de voir un jour quelque chose d'aussi prolifique dans une langue qui n'est la langue maternelle de personne.
A cela, on ajoutera que les séjours linguistiques ne seront que de peu de secours, voire de recours pour l'Esperanto.
Finalement, la solution Esperanto repose toujours sur le concept miraculeux qu'on va tous maîtriser la langue très rapidement et avec un minimum de ressources.
Je pense que tu seras bien placée pour dire qu'une langue qui n'est apprise que dans une salle de classe ne peut, en fait, pas être acquise. Aussi facile soit-il, je reste sceptique sur l'exception Esperanto qui serait maîtrisé depuis une chaise en écoutant un prof et en lisant un peu. Mais avec l'Esperanto, on ajoute d'autres handicaps: on élimine d'entrée de jeu les possibilités d'immersion, et on restreint les possibilités de pratique via supports d'autres cultures.
On enlève donc ce privilège de riche de pouvoir procurer un meilleur enseignement à leur progéniture. Mais je ne suis pas favorable au nivellement par le bas.
Bref, le principal problème est l'enseignement des langues étrangères. On propose ici une mauvaise solution à une vraie problématique.
Enfin, concernant le Mandarin, c'est vrai que c'est une langue très difficile d'accès. Mais au début du XXème siècle, le Français était la langue internationale, et on ne peut pas dire que c'était la plus simple.
Et c'est bien là-dessus que je veux insister: l'Anglais ne s'est pas imposé parce qu'il est plus simple que le Français, mais par un changement dans l'équilibre des puissances. Si la majorité du commerce international finit par se faire avec la Chine, de plus en plus de gens apprendront la langue par souci d'efficacité personnelle, ou de compétitivité sur le marché de l'emploi. Petit-à-petit, on verra de plus en plus de gens pratiquer le Chinois à la place de l'Anglais, apprendre le Chinois en première langue étrangère (ça commence à venir en Asie du sud-est), et ensuite, ça se propagera naturellement.
La langue internationale est affaire de puissance et rayonnement, pas de raison.
"De mon temps" (en fait, ça fait pas si longtemps que ça), ça dépendait de l'ATM, certains marchaient, d'autres non, complètement aléatoire, donc pas suivant la banque (ce qui laisse rêveur sur l'uniformisation du logiciel derrière l'ATM, mais passons).
Ce que je préfère, dans ce système, c'est que tu tapes toi-même le code que tu veux le jour de l'ouverture du compte. Si tu es un tout petit peu hors des grandes villes, tout le monde se fout de la vie privée, de la sécurité, et toutes ces conneries: tu le tapes avec une armée de mecs qui te poussent et regardent par-dessus ton épaule pour voir ce que "le blanc" écrit dans ses formulaires. La ligne rouge avec la mention "Attendez votre tour derrière la ligne" est purement décoratrice, et certains te diront même qu'ils n'attendent pas pour le guichet si tu leur fais remarquer qu'ils sont en contact physique avec toi alors que la banque est quasiment vide et la ligne rouge un bon mètre derrière.
La première fois, t'as l'impression que le remplissage de ton formulaire, c'est un travail d'équipe, vu qu'ils commentent en temps réél.
Au contraire, je pense que Yahoo a des stats, et que ces stats leur disent qu'il vaut mieux que la manœuvre soit simple:
-Qui voudrait pirater le compte? Dans la très grande majorité des cas, c'est un spammeur, via un bot. Ni le spammeur ni le bot n'appellent Dublin pour récupérer un accès, trop de boulot par compte, il faut du volume.
-Si c'est un réel malfaiteur qui en veut à ton compte en particulier, il y a de bonnes chances que ce soit l'actuel usurpateur, qui n'a donc pas besoin d'appeler Dublin.
-Si c'est le malfaiteur qui a déjà accès au compte qui demande des infos personnelles, il va très certainement les trouver dans tes mails!
-Statistiquement, il y a plus d'utilisateurs qui paument leur accès bêtement que de malfaiteurs qui en veulent à un compte particulier sans avoir pu y accéder et qui vont jusqu'à appeler Dublin.
Donc Yahoo mise sur le fait que le social engineering, c'est l'exception plutôt que la règle, et qu'il vaut mieux 1 utilisateur fâché pour 10,000 qui diront que "Yahoo a réglé mon problème d'accès en moins de deux!" que 1 sauvé de justesse peut-être même sans le savoir pour 10,000 qui ne comprennent pas pourquoi on leur fait toutes ces misères pour un bête mot de passe perdu alors qu'on peut créer un compte GMail en 5min.
Laisse-moi tout démonter: si je suis le pirate, et que j'en veux à ton compte en particulier (donc pas un spammeur qui utilise des bots):
Si c'est ton adresse principale, il y a de bonnes chances qu'un jour dans ta vie tu aies envoyé tes coordonnées postales à quelqu'un, et elles y sont toujours.
Ta date de naissance est dans tes paramètres personnels, pour que Hotmail puisse te souhaiter ton anniversaire, ça fait chaud au coeur.
La dernière fois que tu t'es connecté avec succès à une marge d'erreur près? Si je suis le pirate, je rentre une date aléatoire entre celle du dernier email reçu et lu, et celle où j'ai piraté le compte.
J'écrirai que je ne me rappelle plus du tout quand j'ai créé le compte. Au pire je regarde si ça se trouve, ou les plus vieux mails archivés.
Je crois que je peux envoyer la liste des dossiers qui apparaissent si je me connecte à ta place.
Ton FAI t'as-t-il jamais écrit sur cette adresse? Ou en as-tu jamais parlé dans tes mails?
Je crois qu'on peut certainement retrouver au moins le nom de la boite dans laquelle tu bosses en accédant à ton email principal.
Je prétexterai que je ne comprends pas bien la question.
Et pour conclure, je dirais simplement que toutes ces vérifications ne sont pas si sures, mais le principe c'est que c'est trop de boulot pour un simple compte du point de vue du spammeur.
Ton gestionnaire de mots de passe, tu le stockes en local ou tu y a accès en ligne?
S'il est local, c'est dommage pour toi dès que tu n'es plus devant ton ordi, ou que ton ordi tombe en panne: tu perds tout jusqu'à réparation/retour maison.
S'il est en ligne, je te souhaite qu'il ne soit jamais compromis parce que là c'est gros gavage pour l'attaquant: il a accès à tout!
Non, ce n'est pas étonnant du tout à mon avis. Il faut déjà compter l'installation de la chaîne de production qui doit pomper un bon petit paquet de fric. (C'est de l'électronique haute précision tout de même).
Ouai mais là on ne parle plus du tout de la même chose.
Le financement, c'est pour développer un téléphone et lancer une petite série, ou pour construire sa propre usine?
Plus aucun fabricant de téléphone ne construit sa propre usine, et très peu paient le développement de la ligne de prod. Ils utilisent des sous-traitant, et ce sont ces usines d'assemblage qui doivent rivaliser pour proposer le meilleur de la techno au plus faible coût. Il y a une raison pour que même Apple préfère sous-traiter à Foxconn!
Et du coup j'aimerais bien savoir comment l'argent est utilisé exactement, sachant que Jolla, par exemple, a levé environ 10M$ et a déclaré avoir perdu 1.1M$ en 2012. Le coût des composants du téléphone influant assez peu sur le coût du développement, où passe la différence??
Tu pourrais avoir un bien meilleur résultat que la situation actuelle où si tu parles anglais personne ne te comprends. Très peu de personnes sont capable d'avoir une vraie conversation en anglais car c'est une langue vraiment difficile, quoi qu'on en dise. L'espéranto étant incommensurablement plus simple, cela n'a rien à voir. C'est pas parce que tu ne sais pas piloter un avion que tu peux pas faire du vélo (j'exagère un peu, mais c'est l'idée). Dans tout les cas ça améliorerai la situation de manière non négligeable.
Donc la situation serai meilleur que celle d'aujourd'hui. Ce ne sera pas parfait, certes, mais est-ce que la situation actuelle l'est ?
Projection:
Je veux pratiquer l'Esperanto pour passer du stade de "je me démerde" au stade de "je suis un expert". Il faut pratiquer régulièrement, sinon, la langue ne rentre jamais, et pire: elle s'oublie. Comment faire?
Tiens, je vais m'abonner à une chaine de films en Esperanto… ah zut! Il en existe 20 au total, presque tous co-financés par l'UE, parce que faire un film dans une langue que personne ne parle tous les jours, c'est un peu la misère intellectuelle, et en plus, je les connais déjà. Comme ennui profond, on ne risque pas de faire mieux, et le but c'est pas que je m'ennuie.
Allons bon! Il est temps de faire un séjour linguistique. Où donc aller? Ah, problème: vu que personne n'est natif esperantiste, ça veut dire qu'en voyageant au hasard, je ne vais trouver que des locuteurs qui ont mon niveau: ils font des fautes et ne savent pas me corriger. Raté, à moins d'accepter l'idée qu'on parle tous très mal l'Esperanto.
Il ne reste qu'une solution: trouver un professeur d'Esperanto. Ah oui, mais encore une fois, l'idée c'est que ce soit agréable. Passer une partie de sa vie en salle de cours juste pour perfectionner la maitrise d'une langue que personne ne maitrise vraiment nulle part, c'est tout de même moyen.
Conclusion:
si je veux perfectionner mon Anglais, je peux aller:
-aux USA
-au Canada
-au Royaume-Uni
-en Australie
-peut-être même à Singapour, mais leur Anglais est allègrement mélangé avec des tournures de phrase traduites littéralement du Mandarin.
si je veux perfectionner mon Esperanto, je peux aller:
… ben, nulle part!
Alors soit effectivement l'Esperantro est tellement extraordinairement simplissime qu'on le parlera comme notre langue maternelle après quelques heures de cours par semaine, soit comme je le disais, on va faire un grand pas en avant vers la médiocrité.
Est-ce que ce sera moins bien qu'avec l'Anglais? Et bien avec l'Anglais, la plupart des gens ont un niveau médiocre et quelques-uns un bon niveau. Avec l'Esperanto, tout le monde aura un niveau moyen sans plus.
Les gens restent attaché à leur langue. L'espéranto ne va pas remplacer les langues maternelles, de la même façons que l'anglais ne le remplace pas.
Singapour: 78% de Chinois (langue maternelle: Mandarin), 20% d'Indiens (langue maternelle: Hindi), 2% de Malais (langue maternelle: Malais). Langue nationale: Anglais
Chine: des centaines, voire des milliers de dialectes à travers tout le pays. Un jour les dirigeants centraux ont tapé du poing sur la table et décrété que la seule langue nationale à partir d'aujourd'hui, c'est le Mandarin. Tu trouves encore beaucoup de personnes âgées qui n'en parlent pas un mot. Les dialectes sont encore enseignés de génération en génération, parce que oui, les gens restent attachés à leur langue, mais il en faut bien une commune à la fin.
Pourquoi les Suisses se priveraient-ils de ce formidable outil de communication si facile à apprendre par tous au lieu de devoir tout traduire dans 4 langues? Ah mais non, c'est inimaginable, pas une question de réalisme, juste que ça mettrait par terre une partie des arguments en faveur de l'Esperanto.
Fait: ce n'est pas parce que certaines choses ne sont pas souhaitables ou qu'elles ont une faible probabilité d'arriver qu'elles ne peuvent pas arriver
Ces deux exemples-là (Chine & Singapour), je les connais pour avoir vécu dans ces pays, et j'aurais du mal à croire que ce sont les 2 seuls au monde dans ce cas et que le fait que j'y sois passé est une pure coincidence.
Mains renseigne toi avant de dire cela. Des étude ont été faîte avec des enfants (qui n'était pas volontaire) et on a remarqué qu'ils avaient bien plus de simplicité pour apprendre l'espéranto que le français par exemple. Ça ne te viens pas à l'idée que c'est le fait que cette langue n'ai aucune exception, aucune règle inutile (pas de conjugaison, pas de déclinaison, pas de genre, pas d'idiome) et ça faculté impressionnante à combiner les mots qui permet d'avoir un vocabulaire extrêmement riche avec peu d'effort (comparé à l'anglais) qui rend la langue facile et très intuitive ?
Tu as raison, je ne suis pas au courant de toutes les expériences pas biaisées faites avec l'Esperanto par des gens totalement neutres. Je ne savais donc pas que des enfants avaient eu une matière appelée Esperanto avec exercices et examens exactement comme on le fait pour l'Anglais aujourd'hui.
Ah! Attends voir…
on a remarqué qu'ils avaient bien plus de simplicité pour apprendre l'espéranto que le français par exemple.
Je ne me souviens pas avoir jamais fait la promotion du Français comme langue commune internationale. C'est une langue compliquée à la grammaire très piégeuse. Pourquoi d'un coup on compare l'Esperanto avec le Français et pas l'Anglais?
ça faculté impressionnante à combiner les mots qui permet d'avoir un vocabulaire extrêmement riche avec peu d'effort (comparé à l'anglais) qui rend la langue facile et très intuitive ?
Ça c'est un argument pour être capable de parler, pas de comprendre. Quand on laisse la possibilité d'inventer des mots, on ouvre grand la porte à l'insertion de références culturelles locales!
Ordinateur, ça se dit "komputero" ou "komputilo"? Ah ben ça fait déjà 2 mots que j'ai intérêt à retenir pour ordinateur, à moins que je décide d'en créer un moi-même, parce que je peux le faire. Si je dis "ordigilo", les Esperantistes du monde entier savent instantanément de quoi je parle, n'est-ce pas?
(Note: j'espère que c'est une grosse blague: http://fr.wiktionary.org/wiki/komputilo, ça laisse rêveur!
Étymologie du mot "komputilo": de l'Anglais computer et de ilo: outil!)
Demande à un Chinois qui ne connait pas le mot, il ne comprendra aucun de ces mots. Un ordinateur, pour lui, intuitivement, c'est "cerveau électronique" (rien à voir avec intelligence artificielle).
Alors oui, c'est vrai: on ne parle ici que de l'Europe, mais je ne connais pas toutes les langues d'Europe. Je parle de ce que je connais: les mots "créés" le sont toujours dans un certain contexte, et ce contexte est propre à une culture. C'est certain qu'en parlant Esperanto avec un Espagnol ou un Belge, le gap culturel sera raisonnable.
On va bien se marrer quand l'Esperanto sera largement enseigné en cours en Europe avec chaque pays dont la langue maternelle locale est suffisamment différente pour aborder la création des mots avec des logiques différentes des nôtres.
Et pour apprendre l'anglais, tu regardes des films Allemands, Hongrois ou Anglo-saxon ? Tu vas en Russie et en Chine pour l'immersion ou en Angleterre et au USA ? La culture associé à la langue anglaise est celle des pays anglo-saxon. Apprendre un langue c'est s'imprégner de cette culture. C'est non neutre. En sois c'est bien, sauf que là on est tous tourné vers une seule culture, et ça c'est moins bien.
C'est vrai. Bannissons donc cette tendance abjecte à regarder chez les autres pour éviter d'en faire des privilégiés. Grâce à l'Esperanto, je pourrai totalement m'imprégner de la culture de n'importe quel autre pays… ou pas.
Aujourd'hui, l'immersion en Anglais, c'est dans les pays Anglo-saxons. Demain, l'immersion en Esperanto, c'est nulle part. Faudrait pas privilégier un pays en allant à sa rencontre, chacun chez soi c'est mieux pour tout le monde.
As-tu entendu parler de l'expression "nivellement par le bas"? Aujourd'hui, une partie de la population européenne parle la langue de références des communications internationales. C'est tout simplement inadmissible. Il faut faire une langue dont on est sûr qu'ils devront l'apprendre comme tout le monde, histoire qu'ils soient aussi emmerdés que les-autres. Ça renforcera certainement leur attachement à l'identité européenne. Ah oui, c'est vrai: vu qu'ils ne sont pas attachés à l'Euope aujourd'hui, priorité est faite de les en dégoûter le plus possible pour qu'ils se cassent le plus vite possible. C'est ça la "construction" européenne: tous ensembles, trouvons-nous un bouc-émissaire commun.
Si. Ça change l'image que les citoyens ont de l'Europe. Et donc ça influence la politique. Si on renforce le sentiment européen, la politique peut devenir plus solidaire. Bon c'est des grosses spéculations, je l'admet. Mais comme l'euro, ce serait une manière de donner une forme plus concrète à l'Europe.
Effectivement, pure spéculation teintée de beaucoup d'optimisme que je ne partage pas.
On te parle d'une politique qui ferait que l'UE en entier pourrait utiliser l'espéranto un minimum correctement. Avec une telle politique tu peux te permettre de le pratiquer dans ton propre pays si tu le souhaites ou aller dans n'importe quel pays de l'UE.
Tu crois vraiment qu'une politique de l'UE va me faire parler Esperanto avec mon voisin juste pour le plaisir?
Tu crois vraiment qu'une politique de l'UE va être tellement révolutionnaire sur l'apprentissage d'une langue étrangère que je pourrai aller dans n'importe quel pays et vivre normalement en parlant Esperanto à tous les locaux au détriment de la langue locale? Je n'appellerais pas ça de l'immersion d'ailleurs.
Aucun ne le fera, une langue est culturellement important et de nombreux pays tentent de conserver au maximum l'usage de leur langue pour préserver leurs cultures.
L'UE oblige d'ailleurs ses membres à respecter les cultures locales dont les langues régionales, en tout cas l'UE ne pourrait voir un pays avec un tel changement de langue par défaut sans se faire taper les doigts ou sans un plan mené conjointement pour le faire proprement.
Que ce soit par la force ou pas, les exemples existent. Si l'Esperanto devient vraiment langue commune, des pays comme la Belgique ou la Suisse pourraient être intéressés par un basculement en système langue officielle et reléguer les auters au rang de dialectes.
Non car forcément il faut fixer un alphabet et l'espéranto utilise le latin. Puis la langue devra respecter une convention de sens de lecture, de gamme de fréquence de fonctionnement, etc. Il est impossible de créer une langue qui rende l'apprentissage strictement identique pour tous ou alors tu crées une langue très difficile (le japonais a de mémoire plusieurs alphabets et sens de lectures possibles ce qui rend difficile son apprentissage).
Donc on peut créer une autre langue encore avec un alphabet unique, en tout cas pour le moment je parle d'un projet en UE avec une majorité de langue à base d'alphabet latin et l'alphabet latin est de facto le plus utilisé au monde.
Nous instaurons donc un favoritisme pour les utilisateurs d'alphabet latin par rapport aux utilisateurs d'autres alphabets, et ce pour remplacer le favoritisme outrageux accordé aux anglophones.
Le choix de l'alphabet latin se base sur le fait qu'il est le plus utilisé au monde. L'Anglais est la langue étrangère la plus utilisée au monde… mais là c'est pas pareil?!
L'alphabet latin n'est pas si cohérent, avec un "c" et "s", ou "c", "k", "q", ou "s" et "z". Pourquoi ne pas virer les sons identiques et éliminer toute redondance? Pourquoi ne pas carrément demander l'alphabet phonétique?
Mais surtout l'espéranto a une structure simple, élégante ce qui rend beaucoup plus facile son apprentissage de manière logique… Moins une langue a de règles bizarres, des exceptions dans ces règles, plus c'est simple indépendamment de la culture de la personne qui devra l'apprendre.
Et encore une fois, on oublie deux facteurs très importants dans l'apprentissage de la langue:
la motivation par immersion culturelle: en plus d'apprendre une langue, tu découvres un (ou plusieurs!) pays, des moeurs, tu peux t'entrainer sur du vrai contenu (livres, films, autre)
la démotivation liée à l'enseignement forcé ("je suis nul en langues" comme posture, tout comme on peut entendre "je suis nul en maths/physique/autre"
le fait que l'Esperanto n'ait jusqu'à maintenant été appris que par des volontaires, ce qui joue énormément sur l'efficacité de l'apprentissage
On parle de la langue à utiliser pour la communication entre pays membre de l'UE, pas du reste du monde.
Or le seul pays qui utilise l'anglais en langue nationale est le Royaume-Uni (et dans une autre mesure, l'Irlande) qui est le pays sans doute parmi les moins investis dans la construction de la dite UE et a mis pas mal de bâtons dans les roues. ça fait bizarre de se dire que la langue "commune" serait-celle de l'état qui y participe le moins…
C'est parce que tu considères que l'Anglais appartient au Royaume-Uni, alors qu'une langue n'appartient à personne. Je n'adopte pas leur langue, mon monde n'est pas centré sur eux. J'utilise la langue la plus utilisée dans les communications internationales, et je me fiche de ce que les Anglais peuvent parler. S'ils changent leur langue nationale, ça ne changerait rien au fait que l'Anglais est la langue de communication internationale par excellence.
Si la seule motivation de tout ça, c'est de faire chier les Anglais, c'est tout sauf sérieux.
On parle toujours du cas où une politique serait mise en place pour que l'espéranto soit apprise partout en tant que LV1 et sur plusieurs générations. Du coup ta phrase n'a aucun intérêt si on à cette diée en tête (dans les autres scénarios tu as raison).
Pas du tout, on parle dans mon paragraphe du commentaire auquel je réponds. L'intérêt de ma phrase est certe limité parce que j'affirme courageusement une évidence: On peut mettre l'Anglais, l'Esperanto, le Klingon ou le Français comme langue commune, ça n'aura aucune incidence sur la politique économique européenne. Mais ce n'est qu'en réponse à un paragraphe que j'ai trouvé assez peu raisonné.
Je pourrais être tenté de les corriger, mais je n'ai pas le droit !
Tu as parfaitement le droit de soumettre les corrections à l'auteur. Je pourrais aussi de demander pourquoi tu ne voudrais pas voir les polices corrigées diffusées avec toute la puissance d'un ministère de l'E.N. vers les établissements d'enseignement?
La BBC n’a longtemps montré que des gens parlant avec l’accent standard. Quand ils ont commencé à interviewer des gens normaux aux infos, ils ont été sous-titrés, parce que pas forcément compréhensibles pour les téléspectateurs… ni même pour le journaliste, qui posait donc des questions sans rapport avec les réponses qu’on lui faisait (évidemment, il ne disposait pas des sous-titres).
Moi qui croyais naïvement qu'utiliser l'Anglais comme langue de communication internationale favorisait les Anglais…
En espéranto, la prononciation est clairement définie. Il n’y a pas d’accent imposé, même s’il me semble qu’un accent assez proche de l’italien est l’accent idéal.
Il y a néanmoins une certaine tolérance sur la prononciation, dans la mesure où le nombre de phonèmes est raisonnable, mais ça ne veut pas dire qu’une prononciation différente est correcte, juste qu’on peut être compris sans prononcer parfaitement.
Par exemple, on peut être compris en prononçant les R à la française, même si ce n’est pas la prononciation correcte. Mais il faut faire plus attention à ne pas prononcer les O (sensés être ouverts) très fermés (ils pourraient être confondus avec des U (prononcés OU) par des locuteurs qui ne pratiquent pas une langue incluant ces phonèmes.
Oui, ben quand tu auras isolé l'apprentissage par pays, tu pourras constater par toi-même que "o pas trop fermé" et "u prononcé ou", ça va complètement disparaître à l'usage suivant les locuteurs.
Vu que je navigue au milieu de l'Anglais avec accent indien, chinois, américain (de plusieurs états) et d'autres plus exotiques les-uns que les-autres, j'ai un peu de mal avec l'affirmation que l'Anglais serait pas assez tolérant à la prononciation.
Les problèmes ne sont pas tellement entre les américains et les australiens qu’entre les habitants du même pays, le Royaume Uni.
Oui, donc on est d'accord: ça se passe bien malgré l'éloignement géographique. La langue supporte assez bien les variations.
S’il faut aller dans un pays anglophone pour parler réussir à parler l’anglais, c’est bien que l’anglais est une langue nationale et en aucun cas une langue internationale.
Pour apprendre une langue, il n'y a qu'une seule formule magique: pratique, pratique, pratique. Avec l'Esperanto, tu ne pratiqueras jamais ailleurs que dans une salle de classe. Avec l'Anglais, tu peux aller t'immerger dans un environnement anglophone, et ça marche à merveille: je ne connais personne qui ait jamais fait un séjour linguistique qui soit revenu en disant "je pige rien à l'Anglais". Mais le séjour linguistique est aussi une démarche volontaire, tout comme l'apprentissage de l'Esperanto.
Du reste, je ne vois pas le rapport entre le fait qu'un pays utilise une langue et le fait que cette langue ne puisse être internationale.
Ou alors tu vas avoir un sérieux problème: si un seul pays dans le monde décide que sa langue nationale sera l'Esperanto, tu devras inventer une nouvelle langue pour être bien sûr qu'il ne soit pas avantagé. C'est quoi le but? Qu'on puisse tous se comprendre suffisamment ou qu'on ait tous la même barrière à franchir? Dans ce dernier cas, je pose la question: on dit que l'Esperanto est plus facile à apprendre que l'Anglais, mais est-il aussi facile à apprendre selon que l'on soit Italien, Chinois , Algérien ou Russe? Si ce n'est pas le cas, alors on va encore favoriser des peuples!
Mais tu as raison, tous les européens doivent continuer de rapporter des milliards au Royaume Uni, tellement les britanniques ont fait pour l’Europe et les autres pays (comme fuiter des infos y compris commerciales aux américains, faire une comédie pour contribuer moins que les autres, sans oublier le plus grandiose, imposer leur système économique de merde). C’est beau la soumission.
Waouh! Je n'avais jamais réalisé à quel point parler Anglais faisait passer autant d'argent chez les Britanniques. Faudrait peut-être leur imposer une taxe sur la langue?
Je n'avais jamais vu non plus le rapport entre le fait que je parle Anglais avec des Singapouriens, Chinois, Indiens et Américains et la position de la Grande-Bretagne vis-à-vis de l'UE.
Enfin j'ai un gros doute sur le fait que l'Esperanto ait le moindre impact sur la politique économique européenne. Le contraire me ferait flipper d'ailleurs.
Maintenant je me demande vraiment si tu crois aux vertus de l'Esperanto ou si c'est juste que tu n'aimes pas les Anglais.
Soumission? Oui, oui, oui. On se calme, on va respirer un peur d'air frais, et on reprendra peut-être après.
Hélas, c'est tellement vrai, et pas simplement entre particuliers et grande entreprise, mais aussi entre PME et grande entreprise, et ainsi de suite.
Exemple:
Comme le disait un auteur dans le domaine, si vous montez une startup, et que vous déposez un brevet, le principal bénéfice est que… vos parents seront fiers de vous!
En effet, comme l'explique le monsieur, si Microsoft, Apple ou Google décide de marcher sur votre gueule, la perspective d'un procès contre une de ces entités même preuve flagrante à l'appui fera rire bon nombre d'avocats.
Le brevet ne remplit plus, et depuis longtemps, aucun des rôles qui lui était attribué:
Protéger l'inventeur contre les contre-façons abusives: c'est maintenant uniquement une question de rapport de force
Permettre de diffuser les idées: les brevets étant maintenant rédigés par des avocats avec pour seule perspective l'utilisation légale, ils sont écrits dans un langage peu compréhensible par le commun des mortels
Les exemples de ce genre sont nombreux, les brevets n'étant qu'un aspect du problème. Mais curieusement, on voit que malgré les différences fondamentales entre le système des USA et le système Français, les effets sont les mêmes: que vous soyez humbles ou puissants, vous n'êtes PAS à égalité face à la justice!
Je n'enchaînerai pas sur l'égalité face à la justice suivant que vous êtes (ex-)Président de la République et que le procureur est un pote ou que vous êtes un petit cambrioleur miséreux chopé en flagrant délit, bien que j'aie une opinion assez tranchée sur la question…
Mouai…
J'ai comme un doute sur les moyens qui seraient vraiment mis en oeuvre en pratique.
Je ne sais pas, je n'imagine pas la police arriver avec un tas de matériel super high-tech. Je doute que ça se pratique beaucoup ailleurs que dans les séries télé.
Moi je crois plutôt que c'est moi qui leur demanderais de faire gaffe et me laisser éteindre proprement plutôt que tirer sur le câble, et c'est là que le Brigadier-chef claquera que "nan, arrache la prise! on sait jamais, des fois qu'il en profiterait pour effacer des trucs!"
Ça te semble une règle simple, mais elle ne sert aucun propos vraiment objectif (pourquoi juste la 3è personne?), et en espéranto tu n'as pas de règles en ce genre.
Même en Anglais, faire la faute n'empêche pas de comprendre et être compris. C'est disons un artefact historique et culturel. Maintenant, j'aurais du mal à croire que l'Anglais est difficile à apprendre à cause de la 3ème personne du singulier.
Je ne sais pas si tu as vu, mais on a déjà expliqué pourquoi il semble peu probable que l'espéranto évoluerait en dialectes. Pour les accents, tu en auras forcément mais la langue a des sonorités suffisamment simples pour que ce ne soit pas un problème (un français prononçant le « r » à la française est tout à fait compréhensible par exemple). C'est différent de l'anglais où par exemple « ou » peut avoir au moins 4 prononciations différentes officielles déjà, c'est pas que les gens ne veulent pas bien le parler, mais vu le problèmes, quand ils ne savent pas, ils choisissent une des prononciations au pif.
"On" ce sont les Esperantistes qui affirment que "non, aucun souci, vu que tout est bien standardisé.
Moi je peux te prédire plusieurs choses:
-Une langue sans prononciation de référence va évoluer dans sa prononciation. L'Anglais est utilisé nativement dans plusieurs pays, ça aide même si on voit déjà des problèmes. Quand la référence n'existe pas… et bien le Mandarin et le Cantonais s'écrivent exactement de la même manière, tout comme une myriade de dialectes en Chine. J'imagine d'ici un professeur Chinois avec un accent Chinois enseigner l'Esperanto à des centaines de Chinois dans sa campagne isolée du monde, pendant qu'un professeur Péruvien fait la même chose de son côté.
Deux générations plus tard, mettons-les étudiants dans la même pièce et écoutons…
Cela dit, un argument en faveur de la non-évolution de l'Esperanto est que personne ne le pratiquerait comme langage de la vie courante, ce qui est d'ailleurs un plus gros souci encore!
Heu, au moins tout le monde connaît sa grammaire très vite.
Si tu avais appris l'espéranto pendant 6 ans tu le parlerais peut-être mieux même que le français (en tous cas, en deux étés je connaissais mieux la grammaire que celle de mes deux langues natales, qui m'ont toujours laissé perplexe).
Le niveau de ceux qui l'apprennent même un peu n'est pas catastrophique, et personne ne peut dire « bah, ça fait 6 ans que j'apprends et je suis nul ».
Comme c'est biaisé!
Déjà, l'enseignement de l'Anglais à l'école est aujourd'hui imposé, et imposer un enseignement favorise toujours un rejet fort chez une partie des étudiants. Oui, j'affirme qu'après 6ans à apprendre l'Anglais, déclarer "Je suis nul" est une posture plus qu'une révélation sur la difficulté à apprendre.
Les Esperantistes actuels ont tous une démarche volontaire, et ça change complètement la donne!
Enfin, tu as 2 langues maternelles, tu devrais te renseigner: statistiquement tu es autrement plus capable d'apprendre une langue étrangère que les "monolingues".
Mais à quel prix? Des heures et des heures qui pourraient être consacrées à des choses plus utiles. Et « mieux », ce n'est pas dire beaucoup non plus. Je te conseille d'aller dans d'autres pays que la france, au hasard l'Espagne, et à moins que tu sois juste sur un coin touristique il y a toutes les chances que tu trouves des gens auquels tu ne va même pas réussir à demander l'heure sans gesticuler. En fait, dès que ton pays n'est pas voisin d'un pays anglophone ou germanophone c'est un désastre, et si ton pays n'a même pas une langue d'origine latine (comme le Hongrois), je te laisse deviner les dégâts. D'ailleurs, (coïncidence?) en Hongrie on peut étudier l'espéranto dans l'enseignement (c'est la quatrième langue la plus étudiée dans mes souvenirs je crois).
Tout-à-fait, on devrait réduire ce temps d'apprentissage sur les bancs de l'école et profiter d'un vaste accès à la culture anglo-saxonne pour que les étudiants pratiquent "naturellement". On devrait voir moins de films doublés (surtout qu'une fois qu'on a pris l'habitude de la VO, le doublage devient vite insupportable) et plus de VOST. On devrait favoriser d'avantage les séjours linguistiques.
Avec l'Esperanto, une garantie qu'on a, c'est que les occasions de pratiquer seront très rares sauf si on se force à parler Esperanto entre natifs d'une autre langue commune. Je n'y crois pas trop. Du reste, c'est un effet de bord auquel je n'avais même pas pensé, mais valable aussi: on arrête les séjours linguistiques ou on se joue la comédie à dire "Je vais en Angleterre/Espagne/Allemagne pour apprendre une langue que personne là-bas ne parle nativement"?
Du coup j'ai de gros doutes sur le niveau réel des étudiants si on remplaçait l'Anglais par l'Esperanto dans les salles de classe, et c'est bien le seul endroit où ils auront une chance de l'apprendre!
Ah mais c'est une excellente raison, et ça rentre tout-à-fait dans un "cahier des charges" de projet perso: c'est pour ton usage, tu te sers de Python, il est naturel que tu développes pour Python.
(Je considère que tous les projets perso ont un cahier des charges, même non écrit. C'est simplement la description de ce que tu veux faire!)
Je ne remettrais certainement pas en cause les choix que tu fais sur tes projets (surtout qu'y a pas longtemps j'ai fait une interface en tk, et pourquoi tk? ben parce que je n'ai pas cherché plus loin que le binding intégré…)
Ce que je me demandais, c'est pourquoi les micro-benchmarks ne contiennent que des solutions Python (en dehors de l'évidence: parce que c'est un évènement Python). Je suppose que c'est fait moins souvent, mais de temps en temps, il doit bien y avoir comparaison avec des solutions non-Python, non?
Et sinon, non, je suis au regret de te dire que je ne suis pas employeur, et en fait même pas dans une branche info.
Tu es bien modeste sur les résultats de Pythran face aux solutions alternatives. Pour ceux qui ne cliquent pas, par "s'en sort bien", il veut dire que suivant les tests, soit Pythran n'est pas loin des meilleurs, ou soit il leur met une méchante raclée.
Par contre, ces microbenchmarks ne semblent pas concerner autre chose que des solutions Python. Et c'est là que je demande: pourquoi?
Parce que si je suis utilisateur final qui a besoin d'une solution performante, apprendre un peu de R (assez facile à appréhender vu de ma fenêtre), un peu de C (bon, là, clairement moins, mais je le ferais quand même) ou autre, ce ne sera pas un facteur rebutant.
Est-ce que utiliser Python à tout prix fait partie du cahier des charges, ou est-ce parce que les alternatives ne sont pas tellement meilleures? (Je pense à R en particulier, surtout que ça s'interface avec à peu près tous les autres langages, mais on pourrait facilement allonger la liste).
à l'heure de la télévision UHD, qu'est-ce qu'on peut s'en foutre de la place du texte sur le disque
C'est original de remplacer les disques par des télés.
Sans mauvaise foi, je crois que t'as compris le message (avec lequel je suis d'accord):
À une époque où le moindre téléphone doit être capable de lire des vidéos HD1080, il va être difficile de dire que "on n'a pas pu mettre les fontes chinoises parce que ça prend trop de place!".
Le projet Movim atteint maintenant un bon niveau de maturité ce qui tend à me faire croire que la version 0.7 peut être présentée comme quelque chose d'utilisable par le grand public (peut être pas Mme Michu, mais presque).
D'ailleurs, marketing oblige (oui, je sais, t'aimes pas ce mot là), quand ils auront une version compatible Mme Michu, léchée, robuste, il faudra l'appeler 1.0 et surtout pas 0.8, avec fanfare et trompette. C'est le moment de faire un coup médiatique pour commencer à exister auprès du grand public.
Je ne vois pas du coup comment on peut comparer la concision de langues ayant une approche linguistique si différentes, il faudrait le faire en se limitant à un alphabet commun pour que cela ait un minimum de sens.
Tu t'es trompé de journal. Ton commentaire aurait sa place dans ce journal-ci.
Et comment vas-tu choisir cet alphabet commun sans favoriser à outrance certaines langues qui l'utilisent naturellement face à d'autres langues pour qui il est totalement étranger?
(J'ai peur qu'on me présente l'esperalphabet…)
Au passage, le codage des caractères chinois n'a pas à être sur 4 octets. En UTF-8, on a choisi de mettre d'abord les caractères ASCII, puis on a classé les suivants. Le Chinois prend plus d'octets par conception de la table.
Si on avait "rangé" les caractères chinois les plus utilisés en premier, et l'alphabet latin tout à la fin, on pourrait dire qu'un texte écrit en langue latine prend énormément plus de place en mémoire qu'un texte chinois (moins de signes, et la plupart sur un ou deux octets, contre beaucoup de signes chacun codé sur 3 octets).
Par contre, il est certain que les fontes chinoises prennent plus de place sur le disque.
Ils ont même renoncé à la direction gauche vers droite. Tu n'as pas besoin de source: plus personne n'utilise l'écriture verticale avec droite vers gauche depuis belle lurette. On ne trouve ça que dans les textes anciens.
La Chine a également adopté un système d'écriture dit "chinois simplifié" avec une certaine standardisation des traits et symboles de base qui composent les caractères.
Moi je dirais que la principale raison pour laquelle l'Esperanto n'évolue pas c'est qu'il est très peu parlé et pratiqué.
À partir du moment où tu auras une quantité de locuteur critique suffisante pour qu'il soit largement pratiqué, l'évolution va suivre: néologisme, simplification, importations de mots d'autres langues, etc.
[^] # Re: Prononciation
Posté par Maclag . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 2.
Non, je dirais que c'est effectivement suivant une certaine logique, à condition de supposer que la définition d'un père et d'une mère, c'est "parent masculin", "parent féminin", ça se tient.
Sauf qu'en Esperanto, "masculin", pour les animaux, ça se précise, et pour les parents, ça ne se précise pas.
Cheval: cevalo
Jument: cevalino
"cheval", en Français, ne donne aucune indication sur le sexe du cheval. "cevalo" non plus:
Etalon: vircevalo (personnellement, je trouve ça pas intuitif du tout, faut savoir que pour les animaux, il faut rajouter un préfixe pour le masculin, et pour patro, non, patro c'est pas neutre, c'est le père. "virpatro", apparemment, ça ne veut rien dire.
On pourrait très bien avoir un mot pour "parent" dans le sens "père ou mère", et ensuite préciser parent masculin et parent féminin. Mais non.
De même, j'aimerais connaître la logique qui veut que le féminin d'un animal se marque d'un suffixe, et son masculin d'un préfixe.
Pour hongre (étalon castré, ce qui est le cas de la presque totalité des mâles montés régulièrement), je n'ai pas trouvé de traduction. Google translate me propose "gelding", mais j'ose espérer que ce n'est pas la traduction officielle.
Par contre, je n'ai aucun doute que ça pourrait être le mot utilisé en pratique par deux Esperantistes qui se parlent (geldino??), parce que "étalon castré", ça va bien 5min, et puis après il faut abréger. Mais ça casse le côté "tout est cohérent et structuré" qui colle si mal avec le monde qui nous entoure.
Je doute aussi qu'une fois qu'une petite communauté d'Esperantistes utilise geldino régulièrement (on un autre mot d'ailleurs), l'influence d'une "décision collégiale" (prise par qui??) d'avoir un autre mot ne fera pas cesser l'utilisation par ce groupe. On aura soit un vocabulaire qui sera tôt ou tard incohérent, soit un vocabulaire spécifique à certaines communautés. Dans les deux cas, l'objectif est manqué.
C'est comme ça qu'une langue vivante évolue…
[^] # Re: Je suis d'accord (parce que c'est bien de le dire aussi)
Posté par Maclag . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 1.
Et bien évidemment, l'Esperanto pratiqué uniquement dans le cadre de conversations avec des étrangers qui le parleraient également comme une langue étrangère permettrait d'exprimer son point de vue de façon limpide, sans aucune fatigue, et pendant plusieurs heures?
Pour info, je peux te dire que cette fatigue s'estompe à travers la pratique, mais, au moins pour les cas que j'ai pu observer, il faut des années de pratique très régulière. Et encore une fois, je ne vois pas en quoi remplacer l'Anglais par une autre langue va résoudre le problème de la pratique, au contraire.
[^] # Re: Joyeuse fête... ou pas
Posté par Maclag . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 1.
Je suis tout-à-fait d'accord sur le problème de l'enseignement de l'Anglais, qui favorise ceux qui ont les moyens de progresser hors système scolaire (séjours linguistiques, etc.: c'est pas gratuit!).
Mais je doute que ce problème soit magiquement résolu avec l'Esperanto: comme tu dis, une langue, il faut la pratiquer tous les jours, sinon elle s'oublie.
L'Anglais a au moins le mérite de pouvoir être pratiqué à l'écoute et la lecture grâce à la culture anglo-saxonne. Je doute de voir un jour quelque chose d'aussi prolifique dans une langue qui n'est la langue maternelle de personne.
A cela, on ajoutera que les séjours linguistiques ne seront que de peu de secours, voire de recours pour l'Esperanto.
Finalement, la solution Esperanto repose toujours sur le concept miraculeux qu'on va tous maîtriser la langue très rapidement et avec un minimum de ressources.
Je pense que tu seras bien placée pour dire qu'une langue qui n'est apprise que dans une salle de classe ne peut, en fait, pas être acquise. Aussi facile soit-il, je reste sceptique sur l'exception Esperanto qui serait maîtrisé depuis une chaise en écoutant un prof et en lisant un peu. Mais avec l'Esperanto, on ajoute d'autres handicaps: on élimine d'entrée de jeu les possibilités d'immersion, et on restreint les possibilités de pratique via supports d'autres cultures.
On enlève donc ce privilège de riche de pouvoir procurer un meilleur enseignement à leur progéniture. Mais je ne suis pas favorable au nivellement par le bas.
Bref, le principal problème est l'enseignement des langues étrangères. On propose ici une mauvaise solution à une vraie problématique.
Enfin, concernant le Mandarin, c'est vrai que c'est une langue très difficile d'accès. Mais au début du XXème siècle, le Français était la langue internationale, et on ne peut pas dire que c'était la plus simple.
Et c'est bien là-dessus que je veux insister: l'Anglais ne s'est pas imposé parce qu'il est plus simple que le Français, mais par un changement dans l'équilibre des puissances. Si la majorité du commerce international finit par se faire avec la Chine, de plus en plus de gens apprendront la langue par souci d'efficacité personnelle, ou de compétitivité sur le marché de l'emploi. Petit-à-petit, on verra de plus en plus de gens pratiquer le Chinois à la place de l'Anglais, apprendre le Chinois en première langue étrangère (ça commence à venir en Asie du sud-est), et ensuite, ça se propagera naturellement.
La langue internationale est affaire de puissance et rayonnement, pas de raison.
[^] # Re: En fait, trois mails en 2 jours :(
Posté par Maclag . En réponse au journal OVH sous le coup d'un acte de piraterie. Évalué à 6.
"De mon temps" (en fait, ça fait pas si longtemps que ça), ça dépendait de l'ATM, certains marchaient, d'autres non, complètement aléatoire, donc pas suivant la banque (ce qui laisse rêveur sur l'uniformisation du logiciel derrière l'ATM, mais passons).
Ce que je préfère, dans ce système, c'est que tu tapes toi-même le code que tu veux le jour de l'ouverture du compte. Si tu es un tout petit peu hors des grandes villes, tout le monde se fout de la vie privée, de la sécurité, et toutes ces conneries: tu le tapes avec une armée de mecs qui te poussent et regardent par-dessus ton épaule pour voir ce que "le blanc" écrit dans ses formulaires. La ligne rouge avec la mention "Attendez votre tour derrière la ligne" est purement décoratrice, et certains te diront même qu'ils n'attendent pas pour le guichet si tu leur fais remarquer qu'ils sont en contact physique avec toi alors que la banque est quasiment vide et la ligne rouge un bon mètre derrière.
La première fois, t'as l'impression que le remplissage de ton formulaire, c'est un travail d'équipe, vu qu'ils commentent en temps réél.
[^] # Re: Social engineering
Posté par Maclag . En réponse au journal Oui, mais si on oublie la réponse à sa question secrète ?. Évalué à 4.
Au contraire, je pense que Yahoo a des stats, et que ces stats leur disent qu'il vaut mieux que la manœuvre soit simple:
-Qui voudrait pirater le compte? Dans la très grande majorité des cas, c'est un spammeur, via un bot. Ni le spammeur ni le bot n'appellent Dublin pour récupérer un accès, trop de boulot par compte, il faut du volume.
-Si c'est un réel malfaiteur qui en veut à ton compte en particulier, il y a de bonnes chances que ce soit l'actuel usurpateur, qui n'a donc pas besoin d'appeler Dublin.
-Si c'est le malfaiteur qui a déjà accès au compte qui demande des infos personnelles, il va très certainement les trouver dans tes mails!
-Statistiquement, il y a plus d'utilisateurs qui paument leur accès bêtement que de malfaiteurs qui en veulent à un compte particulier sans avoir pu y accéder et qui vont jusqu'à appeler Dublin.
Donc Yahoo mise sur le fait que le social engineering, c'est l'exception plutôt que la règle, et qu'il vaut mieux 1 utilisateur fâché pour 10,000 qui diront que "Yahoo a réglé mon problème d'accès en moins de deux!" que 1 sauvé de justesse peut-être même sans le savoir pour 10,000 qui ne comprennent pas pourquoi on leur fait toutes ces misères pour un bête mot de passe perdu alors qu'on peut créer un compte GMail en 5min.
[^] # Re: Hotmail
Posté par Maclag . En réponse au journal Oui, mais si on oublie la réponse à sa question secrète ?. Évalué à -2.
Laisse-moi tout démonter: si je suis le pirate, et que j'en veux à ton compte en particulier (donc pas un spammeur qui utilise des bots):
Si c'est ton adresse principale, il y a de bonnes chances qu'un jour dans ta vie tu aies envoyé tes coordonnées postales à quelqu'un, et elles y sont toujours.
Ta date de naissance est dans tes paramètres personnels, pour que Hotmail puisse te souhaiter ton anniversaire, ça fait chaud au coeur.
La dernière fois que tu t'es connecté avec succès à une marge d'erreur près? Si je suis le pirate, je rentre une date aléatoire entre celle du dernier email reçu et lu, et celle où j'ai piraté le compte.
J'écrirai que je ne me rappelle plus du tout quand j'ai créé le compte. Au pire je regarde si ça se trouve, ou les plus vieux mails archivés.
Je crois que je peux envoyer la liste des dossiers qui apparaissent si je me connecte à ta place.
Ton FAI t'as-t-il jamais écrit sur cette adresse? Ou en as-tu jamais parlé dans tes mails?
Je crois qu'on peut certainement retrouver au moins le nom de la boite dans laquelle tu bosses en accédant à ton email principal.
Je prétexterai que je ne comprends pas bien la question.
Et pour conclure, je dirais simplement que toutes ces vérifications ne sont pas si sures, mais le principe c'est que c'est trop de boulot pour un simple compte du point de vue du spammeur.
[^] # Re: Spam
Posté par Maclag . En réponse au journal Oui, mais si on oublie la réponse à sa question secrète ?. Évalué à 4.
Ou encore mieux: ils ne s'en sont toujours pas rendu compte, c'est la fête du slip tous les jours chez les spammeurs!
[^] # Re: Social engineering
Posté par Maclag . En réponse au journal Oui, mais si on oublie la réponse à sa question secrète ?. Évalué à 3.
A sa place, je dirais que non, ce n'est pas vraiment une citation…
[^] # Re: Password manager
Posté par Maclag . En réponse au journal OVH sous le coup d'un acte de piraterie. Évalué à 3.
Ton gestionnaire de mots de passe, tu le stockes en local ou tu y a accès en ligne?
S'il est local, c'est dommage pour toi dès que tu n'es plus devant ton ordi, ou que ton ordi tombe en panne: tu perds tout jusqu'à réparation/retour maison.
S'il est en ligne, je te souhaite qu'il ne soit jamais compromis parce que là c'est gros gavage pour l'attaquant: il a accès à tout!
# P'tits joueurs
Posté par Maclag . En réponse au journal Le logiciel libre, en fait, ça paie !. Évalué à 10.
Instagram, en 18mois, ils se sont fait valoriser à 1milliard par Facebook.
Ce qui compte, c'est pas Libre ou pas Libre, c'est la taille du pigeon qui rachète…
[^] # Re: Trendeu myons ?!
Posté par Maclag . En réponse au journal Ubuntu Edge : Révolution ou bide annoncé ?. Évalué à 3.
Ouai mais là on ne parle plus du tout de la même chose.
Le financement, c'est pour développer un téléphone et lancer une petite série, ou pour construire sa propre usine?
Plus aucun fabricant de téléphone ne construit sa propre usine, et très peu paient le développement de la ligne de prod. Ils utilisent des sous-traitant, et ce sont ces usines d'assemblage qui doivent rivaliser pour proposer le meilleur de la techno au plus faible coût. Il y a une raison pour que même Apple préfère sous-traiter à Foxconn!
Et du coup j'aimerais bien savoir comment l'argent est utilisé exactement, sachant que Jolla, par exemple, a levé environ 10M$ et a déclaré avoir perdu 1.1M$ en 2012. Le coût des composants du téléphone influant assez peu sur le coût du développement, où passe la différence??
[^] # Re: Prononciation
Posté par Maclag . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 0.
Projection:
Je veux pratiquer l'Esperanto pour passer du stade de "je me démerde" au stade de "je suis un expert". Il faut pratiquer régulièrement, sinon, la langue ne rentre jamais, et pire: elle s'oublie. Comment faire?
Tiens, je vais m'abonner à une chaine de films en Esperanto… ah zut! Il en existe 20 au total, presque tous co-financés par l'UE, parce que faire un film dans une langue que personne ne parle tous les jours, c'est un peu la misère intellectuelle, et en plus, je les connais déjà. Comme ennui profond, on ne risque pas de faire mieux, et le but c'est pas que je m'ennuie.
Allons bon! Il est temps de faire un séjour linguistique. Où donc aller? Ah, problème: vu que personne n'est natif esperantiste, ça veut dire qu'en voyageant au hasard, je ne vais trouver que des locuteurs qui ont mon niveau: ils font des fautes et ne savent pas me corriger. Raté, à moins d'accepter l'idée qu'on parle tous très mal l'Esperanto.
Il ne reste qu'une solution: trouver un professeur d'Esperanto. Ah oui, mais encore une fois, l'idée c'est que ce soit agréable. Passer une partie de sa vie en salle de cours juste pour perfectionner la maitrise d'une langue que personne ne maitrise vraiment nulle part, c'est tout de même moyen.
Conclusion:
si je veux perfectionner mon Anglais, je peux aller:
-aux USA
-au Canada
-au Royaume-Uni
-en Australie
-peut-être même à Singapour, mais leur Anglais est allègrement mélangé avec des tournures de phrase traduites littéralement du Mandarin.
si je veux perfectionner mon Esperanto, je peux aller:
… ben, nulle part!
Alors soit effectivement l'Esperantro est tellement extraordinairement simplissime qu'on le parlera comme notre langue maternelle après quelques heures de cours par semaine, soit comme je le disais, on va faire un grand pas en avant vers la médiocrité.
Est-ce que ce sera moins bien qu'avec l'Anglais? Et bien avec l'Anglais, la plupart des gens ont un niveau médiocre et quelques-uns un bon niveau. Avec l'Esperanto, tout le monde aura un niveau moyen sans plus.
Singapour: 78% de Chinois (langue maternelle: Mandarin), 20% d'Indiens (langue maternelle: Hindi), 2% de Malais (langue maternelle: Malais). Langue nationale: Anglais
Chine: des centaines, voire des milliers de dialectes à travers tout le pays. Un jour les dirigeants centraux ont tapé du poing sur la table et décrété que la seule langue nationale à partir d'aujourd'hui, c'est le Mandarin. Tu trouves encore beaucoup de personnes âgées qui n'en parlent pas un mot. Les dialectes sont encore enseignés de génération en génération, parce que oui, les gens restent attachés à leur langue, mais il en faut bien une commune à la fin.
Pourquoi les Suisses se priveraient-ils de ce formidable outil de communication si facile à apprendre par tous au lieu de devoir tout traduire dans 4 langues? Ah mais non, c'est inimaginable, pas une question de réalisme, juste que ça mettrait par terre une partie des arguments en faveur de l'Esperanto.
Fait: ce n'est pas parce que certaines choses ne sont pas souhaitables ou qu'elles ont une faible probabilité d'arriver qu'elles ne peuvent pas arriver
Ces deux exemples-là (Chine & Singapour), je les connais pour avoir vécu dans ces pays, et j'aurais du mal à croire que ce sont les 2 seuls au monde dans ce cas et que le fait que j'y sois passé est une pure coincidence.
Tu as raison, je ne suis pas au courant de toutes les expériences pas biaisées faites avec l'Esperanto par des gens totalement neutres. Je ne savais donc pas que des enfants avaient eu une matière appelée Esperanto avec exercices et examens exactement comme on le fait pour l'Anglais aujourd'hui.
Ah! Attends voir…
Je ne me souviens pas avoir jamais fait la promotion du Français comme langue commune internationale. C'est une langue compliquée à la grammaire très piégeuse. Pourquoi d'un coup on compare l'Esperanto avec le Français et pas l'Anglais?
Ça c'est un argument pour être capable de parler, pas de comprendre. Quand on laisse la possibilité d'inventer des mots, on ouvre grand la porte à l'insertion de références culturelles locales!
Ordinateur, ça se dit "komputero" ou "komputilo"? Ah ben ça fait déjà 2 mots que j'ai intérêt à retenir pour ordinateur, à moins que je décide d'en créer un moi-même, parce que je peux le faire. Si je dis "ordigilo", les Esperantistes du monde entier savent instantanément de quoi je parle, n'est-ce pas?
(Note: j'espère que c'est une grosse blague: http://fr.wiktionary.org/wiki/komputilo, ça laisse rêveur!
Étymologie du mot "komputilo": de l'Anglais computer et de ilo: outil!)
Demande à un Chinois qui ne connait pas le mot, il ne comprendra aucun de ces mots. Un ordinateur, pour lui, intuitivement, c'est "cerveau électronique" (rien à voir avec intelligence artificielle).
Alors oui, c'est vrai: on ne parle ici que de l'Europe, mais je ne connais pas toutes les langues d'Europe. Je parle de ce que je connais: les mots "créés" le sont toujours dans un certain contexte, et ce contexte est propre à une culture. C'est certain qu'en parlant Esperanto avec un Espagnol ou un Belge, le gap culturel sera raisonnable.
On va bien se marrer quand l'Esperanto sera largement enseigné en cours en Europe avec chaque pays dont la langue maternelle locale est suffisamment différente pour aborder la création des mots avec des logiques différentes des nôtres.
C'est vrai. Bannissons donc cette tendance abjecte à regarder chez les autres pour éviter d'en faire des privilégiés. Grâce à l'Esperanto, je pourrai totalement m'imprégner de la culture de n'importe quel autre pays… ou pas.
Aujourd'hui, l'immersion en Anglais, c'est dans les pays Anglo-saxons. Demain, l'immersion en Esperanto, c'est nulle part. Faudrait pas privilégier un pays en allant à sa rencontre, chacun chez soi c'est mieux pour tout le monde.
As-tu entendu parler de l'expression "nivellement par le bas"? Aujourd'hui, une partie de la population européenne parle la langue de références des communications internationales. C'est tout simplement inadmissible. Il faut faire une langue dont on est sûr qu'ils devront l'apprendre comme tout le monde, histoire qu'ils soient aussi emmerdés que les-autres. Ça renforcera certainement leur attachement à l'identité européenne. Ah oui, c'est vrai: vu qu'ils ne sont pas attachés à l'Euope aujourd'hui, priorité est faite de les en dégoûter le plus possible pour qu'ils se cassent le plus vite possible. C'est ça la "construction" européenne: tous ensembles, trouvons-nous un bouc-émissaire commun.
Effectivement, pure spéculation teintée de beaucoup d'optimisme que je ne partage pas.
[^] # Re: Prononciation
Posté par Maclag . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 3.
Tu crois vraiment qu'une politique de l'UE va me faire parler Esperanto avec mon voisin juste pour le plaisir?
Tu crois vraiment qu'une politique de l'UE va être tellement révolutionnaire sur l'apprentissage d'une langue étrangère que je pourrai aller dans n'importe quel pays et vivre normalement en parlant Esperanto à tous les locaux au détriment de la langue locale? Je n'appellerais pas ça de l'immersion d'ailleurs.
Que ce soit par la force ou pas, les exemples existent. Si l'Esperanto devient vraiment langue commune, des pays comme la Belgique ou la Suisse pourraient être intéressés par un basculement en système langue officielle et reléguer les auters au rang de dialectes.
Nous instaurons donc un favoritisme pour les utilisateurs d'alphabet latin par rapport aux utilisateurs d'autres alphabets, et ce pour remplacer le favoritisme outrageux accordé aux anglophones.
Le choix de l'alphabet latin se base sur le fait qu'il est le plus utilisé au monde. L'Anglais est la langue étrangère la plus utilisée au monde… mais là c'est pas pareil?!
L'alphabet latin n'est pas si cohérent, avec un "c" et "s", ou "c", "k", "q", ou "s" et "z". Pourquoi ne pas virer les sons identiques et éliminer toute redondance? Pourquoi ne pas carrément demander l'alphabet phonétique?
Et encore une fois, on oublie deux facteurs très importants dans l'apprentissage de la langue:
C'est parce que tu considères que l'Anglais appartient au Royaume-Uni, alors qu'une langue n'appartient à personne. Je n'adopte pas leur langue, mon monde n'est pas centré sur eux. J'utilise la langue la plus utilisée dans les communications internationales, et je me fiche de ce que les Anglais peuvent parler. S'ils changent leur langue nationale, ça ne changerait rien au fait que l'Anglais est la langue de communication internationale par excellence.
Si la seule motivation de tout ça, c'est de faire chier les Anglais, c'est tout sauf sérieux.
Pas du tout, on parle dans mon paragraphe du commentaire auquel je réponds. L'intérêt de ma phrase est certe limité parce que j'affirme courageusement une évidence: On peut mettre l'Anglais, l'Esperanto, le Klingon ou le Français comme langue commune, ça n'aura aucune incidence sur la politique économique européenne. Mais ce n'est qu'en réponse à un paragraphe que j'ai trouvé assez peu raisonné.
[^] # Re: Mais pourquoi diable autoriser les modifications ?
Posté par Maclag . En réponse au journal L'éducation nationale publie des polices de caractères cursive libres... de diffusion. Évalué à 7.
Tu as parfaitement le droit de soumettre les corrections à l'auteur. Je pourrais aussi de demander pourquoi tu ne voudrais pas voir les polices corrigées diffusées avec toute la puissance d'un ministère de l'E.N. vers les établissements d'enseignement?
[^] # Re: Prononciation
Posté par Maclag . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 2.
Moi qui croyais naïvement qu'utiliser l'Anglais comme langue de communication internationale favorisait les Anglais…
Oui, ben quand tu auras isolé l'apprentissage par pays, tu pourras constater par toi-même que "o pas trop fermé" et "u prononcé ou", ça va complètement disparaître à l'usage suivant les locuteurs.
Vu que je navigue au milieu de l'Anglais avec accent indien, chinois, américain (de plusieurs états) et d'autres plus exotiques les-uns que les-autres, j'ai un peu de mal avec l'affirmation que l'Anglais serait pas assez tolérant à la prononciation.
Oui, donc on est d'accord: ça se passe bien malgré l'éloignement géographique. La langue supporte assez bien les variations.
Pour apprendre une langue, il n'y a qu'une seule formule magique: pratique, pratique, pratique. Avec l'Esperanto, tu ne pratiqueras jamais ailleurs que dans une salle de classe. Avec l'Anglais, tu peux aller t'immerger dans un environnement anglophone, et ça marche à merveille: je ne connais personne qui ait jamais fait un séjour linguistique qui soit revenu en disant "je pige rien à l'Anglais". Mais le séjour linguistique est aussi une démarche volontaire, tout comme l'apprentissage de l'Esperanto.
Du reste, je ne vois pas le rapport entre le fait qu'un pays utilise une langue et le fait que cette langue ne puisse être internationale.
Ou alors tu vas avoir un sérieux problème: si un seul pays dans le monde décide que sa langue nationale sera l'Esperanto, tu devras inventer une nouvelle langue pour être bien sûr qu'il ne soit pas avantagé. C'est quoi le but? Qu'on puisse tous se comprendre suffisamment ou qu'on ait tous la même barrière à franchir? Dans ce dernier cas, je pose la question: on dit que l'Esperanto est plus facile à apprendre que l'Anglais, mais est-il aussi facile à apprendre selon que l'on soit Italien, Chinois , Algérien ou Russe? Si ce n'est pas le cas, alors on va encore favoriser des peuples!
Waouh! Je n'avais jamais réalisé à quel point parler Anglais faisait passer autant d'argent chez les Britanniques. Faudrait peut-être leur imposer une taxe sur la langue?
Je n'avais jamais vu non plus le rapport entre le fait que je parle Anglais avec des Singapouriens, Chinois, Indiens et Américains et la position de la Grande-Bretagne vis-à-vis de l'UE.
Enfin j'ai un gros doute sur le fait que l'Esperanto ait le moindre impact sur la politique économique européenne. Le contraire me ferait flipper d'ailleurs.
Maintenant je me demande vraiment si tu crois aux vertus de l'Esperanto ou si c'est juste que tu n'aimes pas les Anglais.
Soumission? Oui, oui, oui. On se calme, on va respirer un peur d'air frais, et on reprendra peut-être après.
[^] # Re: La loi doit être adaptée
Posté par Maclag . En réponse au journal une mise en demeure de la part de TF1, pour l'auteur de Captvty. Évalué à 10.
Hélas, c'est tellement vrai, et pas simplement entre particuliers et grande entreprise, mais aussi entre PME et grande entreprise, et ainsi de suite.
Exemple:
Comme le disait un auteur dans le domaine, si vous montez une startup, et que vous déposez un brevet, le principal bénéfice est que… vos parents seront fiers de vous!
En effet, comme l'explique le monsieur, si Microsoft, Apple ou Google décide de marcher sur votre gueule, la perspective d'un procès contre une de ces entités même preuve flagrante à l'appui fera rire bon nombre d'avocats.
Le brevet ne remplit plus, et depuis longtemps, aucun des rôles qui lui était attribué:
Les exemples de ce genre sont nombreux, les brevets n'étant qu'un aspect du problème. Mais curieusement, on voit que malgré les différences fondamentales entre le système des USA et le système Français, les effets sont les mêmes: que vous soyez humbles ou puissants, vous n'êtes PAS à égalité face à la justice!
Je n'enchaînerai pas sur l'égalité face à la justice suivant que vous êtes (ex-)Président de la République et que le procureur est un pote ou que vous êtes un petit cambrioleur miséreux chopé en flagrant délit, bien que j'aie une opinion assez tranchée sur la question…
[^] # Re: Quid de TrueCrypt
Posté par Maclag . En réponse au journal Microsoft : pbpg a-t-il eu une attaque ? "Votre vie privée est notre priorité". Évalué à 7.
Mouai…
J'ai comme un doute sur les moyens qui seraient vraiment mis en oeuvre en pratique.
Je ne sais pas, je n'imagine pas la police arriver avec un tas de matériel super high-tech. Je doute que ça se pratique beaucoup ailleurs que dans les séries télé.
Moi je crois plutôt que c'est moi qui leur demanderais de faire gaffe et me laisser éteindre proprement plutôt que tirer sur le câble, et c'est là que le Brigadier-chef claquera que "nan, arrache la prise! on sait jamais, des fois qu'il en profiterait pour effacer des trucs!"
[^] # Re: L'anglais c'est pratique
Posté par Maclag . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 2.
Même en Anglais, faire la faute n'empêche pas de comprendre et être compris. C'est disons un artefact historique et culturel. Maintenant, j'aurais du mal à croire que l'Anglais est difficile à apprendre à cause de la 3ème personne du singulier.
"On" ce sont les Esperantistes qui affirment que "non, aucun souci, vu que tout est bien standardisé.
Moi je peux te prédire plusieurs choses:
-Une langue sans prononciation de référence va évoluer dans sa prononciation. L'Anglais est utilisé nativement dans plusieurs pays, ça aide même si on voit déjà des problèmes. Quand la référence n'existe pas… et bien le Mandarin et le Cantonais s'écrivent exactement de la même manière, tout comme une myriade de dialectes en Chine. J'imagine d'ici un professeur Chinois avec un accent Chinois enseigner l'Esperanto à des centaines de Chinois dans sa campagne isolée du monde, pendant qu'un professeur Péruvien fait la même chose de son côté.
Deux générations plus tard, mettons-les étudiants dans la même pièce et écoutons…
Cela dit, un argument en faveur de la non-évolution de l'Esperanto est que personne ne le pratiquerait comme langage de la vie courante, ce qui est d'ailleurs un plus gros souci encore!
Comme c'est biaisé!
Déjà, l'enseignement de l'Anglais à l'école est aujourd'hui imposé, et imposer un enseignement favorise toujours un rejet fort chez une partie des étudiants. Oui, j'affirme qu'après 6ans à apprendre l'Anglais, déclarer "Je suis nul" est une posture plus qu'une révélation sur la difficulté à apprendre.
Les Esperantistes actuels ont tous une démarche volontaire, et ça change complètement la donne!
Enfin, tu as 2 langues maternelles, tu devrais te renseigner: statistiquement tu es autrement plus capable d'apprendre une langue étrangère que les "monolingues".
Tout-à-fait, on devrait réduire ce temps d'apprentissage sur les bancs de l'école et profiter d'un vaste accès à la culture anglo-saxonne pour que les étudiants pratiquent "naturellement". On devrait voir moins de films doublés (surtout qu'une fois qu'on a pris l'habitude de la VO, le doublage devient vite insupportable) et plus de VOST. On devrait favoriser d'avantage les séjours linguistiques.
Avec l'Esperanto, une garantie qu'on a, c'est que les occasions de pratiquer seront très rares sauf si on se force à parler Esperanto entre natifs d'une autre langue commune. Je n'y crois pas trop. Du reste, c'est un effet de bord auquel je n'avais même pas pensé, mais valable aussi: on arrête les séjours linguistiques ou on se joue la comédie à dire "Je vais en Angleterre/Espagne/Allemagne pour apprendre une langue que personne là-bas ne parle nativement"?
Du coup j'ai de gros doutes sur le niveau réel des étudiants si on remplaçait l'Anglais par l'Esperanto dans les salles de classe, et c'est bien le seul endroit où ils auront une chance de l'apprendre!
[^] # Re: Et hors de Python?
Posté par Maclag . En réponse au journal Pythran revient de SciPy2013. Évalué à 3.
Ah mais c'est une excellente raison, et ça rentre tout-à-fait dans un "cahier des charges" de projet perso: c'est pour ton usage, tu te sers de Python, il est naturel que tu développes pour Python.
(Je considère que tous les projets perso ont un cahier des charges, même non écrit. C'est simplement la description de ce que tu veux faire!)
Je ne remettrais certainement pas en cause les choix que tu fais sur tes projets (surtout qu'y a pas longtemps j'ai fait une interface en tk, et pourquoi tk? ben parce que je n'ai pas cherché plus loin que le binding intégré…)
Ce que je me demandais, c'est pourquoi les micro-benchmarks ne contiennent que des solutions Python (en dehors de l'évidence: parce que c'est un évènement Python). Je suppose que c'est fait moins souvent, mais de temps en temps, il doit bien y avoir comparaison avec des solutions non-Python, non?
Et sinon, non, je suis au regret de te dire que je ne suis pas employeur, et en fait même pas dans une branche info.
# Et hors de Python?
Posté par Maclag . En réponse au journal Pythran revient de SciPy2013. Évalué à 4.
Tu es bien modeste sur les résultats de Pythran face aux solutions alternatives. Pour ceux qui ne cliquent pas, par "s'en sort bien", il veut dire que suivant les tests, soit Pythran n'est pas loin des meilleurs, ou soit il leur met une méchante raclée.
Par contre, ces microbenchmarks ne semblent pas concerner autre chose que des solutions Python. Et c'est là que je demande: pourquoi?
Parce que si je suis utilisateur final qui a besoin d'une solution performante, apprendre un peu de R (assez facile à appréhender vu de ma fenêtre), un peu de C (bon, là, clairement moins, mais je le ferais quand même) ou autre, ce ne sera pas un facteur rebutant.
Est-ce que utiliser Python à tout prix fait partie du cahier des charges, ou est-ce parce que les alternatives ne sont pas tellement meilleures? (Je pense à R en particulier, surtout que ça s'interface avec à peu près tous les autres langages, mais on pourrait facilement allonger la liste).
[^] # Re: Le chinois triche
Posté par Maclag . En réponse au journal i18n: la langue la plus concise est le chinois. Évalué à 5.
Sans mauvaise foi, je crois que t'as compris le message (avec lequel je suis d'accord):
À une époque où le moindre téléphone doit être capable de lire des vidéos HD1080, il va être difficile de dire que "on n'a pas pu mettre les fontes chinoises parce que ça prend trop de place!".
[^] # Re: Movim
Posté par Maclag . En réponse au journal Identi.ca est mort, vivie identi.ca ? / Movim 0.7. Évalué à 3.
Sur la page d'accueil du projet:
D'ailleurs, marketing oblige (oui, je sais, t'aimes pas ce mot là), quand ils auront une version compatible Mme Michu, léchée, robuste, il faudra l'appeler 1.0 et surtout pas 0.8, avec fanfare et trompette. C'est le moment de faire un coup médiatique pour commencer à exister auprès du grand public.
[^] # Re: Le chinois triche
Posté par Maclag . En réponse au journal i18n: la langue la plus concise est le chinois. Évalué à 5.
Tu t'es trompé de journal. Ton commentaire aurait sa place dans ce journal-ci.
Et comment vas-tu choisir cet alphabet commun sans favoriser à outrance certaines langues qui l'utilisent naturellement face à d'autres langues pour qui il est totalement étranger?
(J'ai peur qu'on me présente l'esperalphabet…)
Au passage, le codage des caractères chinois n'a pas à être sur 4 octets. En UTF-8, on a choisi de mettre d'abord les caractères ASCII, puis on a classé les suivants. Le Chinois prend plus d'octets par conception de la table.
Si on avait "rangé" les caractères chinois les plus utilisés en premier, et l'alphabet latin tout à la fin, on pourrait dire qu'un texte écrit en langue latine prend énormément plus de place en mémoire qu'un texte chinois (moins de signes, et la plupart sur un ou deux octets, contre beaucoup de signes chacun codé sur 3 octets).
Par contre, il est certain que les fontes chinoises prennent plus de place sur le disque.
[^] # Re: Axiomatique différente = IHM différente
Posté par Maclag . En réponse au journal i18n: la langue la plus concise est le chinois. Évalué à 6.
Ils ont même renoncé à la direction gauche vers droite. Tu n'as pas besoin de source: plus personne n'utilise l'écriture verticale avec droite vers gauche depuis belle lurette. On ne trouve ça que dans les textes anciens.
La Chine a également adopté un système d'écriture dit "chinois simplifié" avec une certaine standardisation des traits et symboles de base qui composent les caractères.
[^] # Re: L'anglais c'est pratique
Posté par Maclag . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 5.
Moi je dirais que la principale raison pour laquelle l'Esperanto n'évolue pas c'est qu'il est très peu parlé et pratiqué.
À partir du moment où tu auras une quantité de locuteur critique suffisante pour qu'il soit largement pratiqué, l'évolution va suivre: néologisme, simplification, importations de mots d'autres langues, etc.