Matthieu Weber a écrit 612 commentaires

  • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

    Posté par  . En réponse à la dépêche La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P. Évalué à 2.

    J'admets qu'on puisse numériser n'importe quel objet (encore que je ne suis pas sûr que le principe d'incertitude de Heisenberg ne contredise pas ce fait quant la numérisation de la position des atomes les uns par rapport aux autres, mais bon, là je coupe probablement les moustaches du chat en 4), mais pour ce qui est de recréer l'oeuvre à partir de cette numérisation, c'est impossible. On sait obtenir une copie très proche (le son d'un CD est considéré comme suffisamment proche de l'original), mais pas parfaitement identique (sinon on n'aurait pas de problème pour faire de la téléportation). Ça va donc dans mon sens de dire que les représentations numériques des oeuvres que l'ont fait aujourd'hui ne sont que des approximations (dont on se satisfait, certes). Il n'y a pas de bijection entre le nombre entier stocké sur mon CD et l'oeuvre originale, tout au plus une injection.
  • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

    Posté par  . En réponse à la dépêche La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P. Évalué à 0.

    Si justement c'est un nombre... par le simple fait que l'on peut la numériser...

    La représentation numérique de l'oeuvre n'est qu'une approximation. Une image JPEG ne sera jamais le tableau original.

    Non plus, l'oeuvre c'est l'interprétation cérébrale que tu en fais... rien d'autres... rien à voir avec les vibrations, la lumière, la couleur...

    Donc si je suis sourd, aucune oeubre musicale n'existe, si je suis aveugle, aucune oeuvre visuelle n'existe ?

    De toutes façons, si l'oeuvre est l'interprétation cérébrale de stimulis tels que la vibration de l'air ou des ondes électromagnétiques du domaine visible, une oeuvre n'est pas un nombre (contrairement à ce que tu affirmes plus haut) A fortiori, le phonogramme ou le videogramme ne sont pas des oeuvres (puisqu'on parle de « phonogramme et l'oeuvre qui y est fixée »). La loi sur la propriété intellectuelle, cependant, applique le droit d'auteur au phonogramme, ce qui est certes bien pratique, mais est abusif, à mon sens.
  • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

    Posté par  . En réponse à la dépêche La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P. Évalué à 1.

    À ce propos, justement : j'ai lu que l'on avait le droit de citer un livre, un texte, mais qu'il est interdit de citer une chanson, parce qu'on touche à l'intégrité de l'oeuvre. Pourquoi est-ce qu'un texte n'aurait pas le droit au respect de son intégrité ? Parce que la pratique fait que l'on cite des extraits de textes depuis la nuit des temps, mais que pour les chansons c'est moins courant, donc on s'est dépéché de l'interdire avant que ça ne devienne une pratique courante ?
  • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

    Posté par  . En réponse à la dépêche La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P. Évalué à 1.

    J'avoue avoir fait l'amalgame entre autorisation et rémunération. Cela dit, je suppose tout de même que si on refuse de rémunérer, on n'a pas l'autorisation de diffuser, non ? Sinon, la loi serait un peu bancale...

    Quant à la distinction entre videogrammes et phonogrammes, elle existe au niveau de la loi, mais en matière d'oeuvre d'art, je ne vois pas ce qui peut les distinguer.
  • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

    Posté par  . En réponse à la dépêche La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P. Évalué à 2.

    D'ailleurs c'est la même chose avec les bouquins hein ... ce ne sont que des lettres.

    Sauf qu'une suite de lettres organisée a une signification évidente (dans une langue donnée), alors qu'une suite de nombres, ça reste un nombre, sans signification évidente pour un humain. Si je te montre deux nombres entiers très grands, est-ce que tu pourras, sans l'aide d'un ordinateur, reconnaître lequel est un entier aléatoire et lequel est un échantillon de son/mp3/divx/binaire/jpeg/texte ascii ?

    Puis la même chose avec les logiciels, que des 0 et 1. Donc je peux utiliser un logiciel GPL pour produire un binaire modifié sans distribuer mes modifications (pas de licence à respecter, ce ne sont que des 0 et 1), non ?

    À partir du moment où quelqu'un exécute un programme modifié qui ne respecte pas les voeux de l'auteur de la source (le programme avant modification), l'auteur est lésé. De la même manière, cela ne devrait pas poser de problème de diffuser des binaires modifiés sans les sources, tant que personne n'utilise ces binaires. Personne ne sera lésé. Si je ne m'abuse, Microsoft ne s'offusque pas qu'on fasse des millions de copies de leurs applications. Ce qu'ils veulent, c'est qu'on paye une license à l'utilisation (ou éventuellement à l'installation, ce qui sous-entend que si on installe, c'est pour utiliser). La GPL fait, comme la loi sur les droits d'auteur, l'amalgame entre le produit de l'esprit, l'algorithme, l'idée du programme, et le fichier qui n'est que le contenant de ce produit de l'esprit.

    > Finalement, si j'ai 3 millions de mp3 chez moi que je n'écoute jamais
    si c'est le cas faudra m'expliquer l'utilité de les télécharger.


    Je ne peux pas. N'empêche qu'il y a des gens qui ont la « téléchargite » et qui téléchargent des tas de trucs juste pour le plaisir d'amasser ou de collectionner. J'ai rencontré une personne qui a plusieurs centaines de CDs de mp3. Il a vraiment le temps d'écouter tout ça ?

    Sachant que tout ce qui peut être mis sur informatique est juste un grand nombre, que tout ce qui ne le peut pas est juste une association de mollécule, que tout tableau n'est qu'une suite de couleur que .... qu'est ce que peut gérer le droit d'auteur à ton avis ?

    Tu as bien écrit « tout ce qui peut être mis sur informatique » (sur support numérique en fait). Tant que l'oeuvre n'est pas mise sur support numérique, elle n'est pas un nombre. La musique que j'écoute (i.e. l'ensemble de vibrations organisées de l'air) n'est pas un nombre, mais c'est bel et bien ça, l'oeuvre. De même, la transcription de partition de musique n'est pas l'oeuvre elle-même, son enregistrement sur un support (vinyl, bande magnétique, cylindre, CD) n'est pas l'oeuvre elle-même. L'oeuvre n'apparait que lorsque le support est utilisé en conjonction avec un appareil capable de restituer l'oeuvre (un lecteur de CD, un tourne-disque, un lecteur de DVD/K7, un projecteur et un écran de télé/cinéma). Un tableau, une sculpture n'ont pas besoin de support, car le support est l'oeuvre elle-même, c'est ce qui la rend si difficile à copier. Un livre en revanche n'est qu'une transcription sur papier de la pensée de l'auteur à l'aide de symboles graphiques (les lettres), mais qui ne nécessite pas d'appareil spécialisé pour la lire (hormis un cerveau et une connaissance de la lange utilisée pour écrire). Un livre est, de nos jours, facile à copier, même sans passer par une numérisation.

    Le problème, c'est qu'il n'y a pas de moyen de faire appliquer une loi disant qu'on n'a pas le droit de « jouer/reproduire » ce qui est transcrit dans un fichier numérique, donc on amalgame le contenant et le contenu et on interdit la reproduction du contenant, alors que le contenant n'est pas l'oeuvre.

    Ce qui me gène, c'est que si je parviens à fabriquer un appareil capable de jouer un morceau 1 (soumis au droit d'auteur de A) à partir d'un nombre aléatoire, tout fichier contenant n'importe quel nombre aléatoire sera soumis au droit d'auteur de A. Le problème, c'est qu'un fichier F représentant un morceau 2 (dont l'auteur est B) pourra aussi être joué dans mon appareil, qui fera entendre le morceau 1. On sera alors en face d'un problème intéressant : le fichier F peut, selon la méthode utilisée, peut être interprété soit comme 1, soit comme 2. À qui je vais payer les droits d'auteurs ? À A ou à B ? Je pense que tant que le cerveau humain est capable de reconnaître l'oeuvre fixée sur un support, il n'y a pas (trop) de problème pour définir ce qui est l'oeuvre en question. À partir du moment où il faut un interpréteur entre le support et l'oeuvre elle-même (lecteur de CD par exemple), ça devient plus difficile à gérer.
  • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

    Posté par  . En réponse à la dépêche La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P. Évalué à 1.

    Tu veux me faire croire que lorsque j'écoute de la musique à la radio ou que je regarde un film à la télé, personne n'a demandé l'autorisation de le faire ? C'est à dire que si j'étais animateur radio, je pourrais passer autant de musique que je veux sans que personne ne puisse raler ? J'en doute fort. Les oeuvres qui sont télé/radiodiffusées sont autorisées par les auteurs parce que les droits ont été payés pour ce faire. Ce que la loi, que tu as commodément tronquée, dit, c'est :

    Ces utilisations des phonogrammes publiés à des fins de commerce, quel que soit le lieu de fixation de ces phonogrammes, ouvrent droit à rémunération au profit des artistes-interprètes et des producteurs.
    Cette rémunération est versée par les personnes qui utilisent les phonogrammes publiés à des fins de commerce dans les conditions mentionnées aux 1° et 2° du présent article. Elle est assise sur les recettes de l'exploitation ou, à défaut, évaluée forfaitairement dans les cas prévus à l'article L.131-4.
    (Ceci est la suite et la fin de l'article CPI 214-1).

    J'avoue, j'ai assimilé le payement des droits à une autorisation (puisque le non-payement des droits équivaut à une interdiction), et c'etait un peu source de confusion.

    Donc tu as le droit de diffuser si tu payes le prix fixé par les ayant-droits. Si tu ne payes pas, il est bien évident que tu n'auras pas le droit de diffuser... Dans un magasin, tu as le droit de prendre si tu payes, et si tu payes, le vendeur ne peut pas refuser de vendre. Là c'est pareil : une fois que l'oeuvre a été mise en vente, les ayant-droits n'ont pas le droit de s'opposer à sa télé/radiodiffusion, tant que quelqu'un paye pour ça.
  • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

    Posté par  . En réponse à la dépêche La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P. Évalué à 1.

    J'ai jamais dit que mon discours allait être compréhensible. C'est pas pour rien que j'ai toujours eu de mauvaises notes en dissert de français ou de philo :)

    Nombre:
    Une oeuvre n'est pas un nombre, ou plutôt un nombre n'est pas une oeuvre. Dans le monde merveilleux des ordinateurs, il n'y a pas d'oeuvre tant qu'on n'a pas « joué » le fichier de manière à reproduire l'oeuvre. Je refuse de croire que la suite de 0 et de 1 sur mes CDs soient des oeuvres d'art. Ce que je voulais montrer, c'est que, d'un point de vue purement logique, il n'y a pas de contrefaçon lorsqu'on copie un fichier, parce qu'un fichier est un nombre et qu'il n'y a pas de droit d'auteur sur un nombre. La contrefaçon apparait au moment où on « joue » ce fichier, c'est à dire qu'on reproduit l'oeuvre sans en avoir eu la permission de l'auteur. C'est pourquoi je considère que partager des fichiers sur Internet (que ce soit en P2P, par FTP ou par le Web) ne peut pas, d'un point de vue purement logique, être interdit, puisque ça reviendrait à limiter l'utilisation de nombres entiers, donc des maths, de la finance, de l'éco, de la physique, de l'info... Cependant, les jusristes diront que, puisque la seule utilisation possible d'un fichier mp3 est de jouer de la musique, on assimile le fichier mp3, donc le nombre, à l'oeuvre qui sera jouée par l'appareil qui lit ce fichier.

    Léser:
    Au contraire, c'est bien là le noeud du problème de la copie privée : tant qu'elle reste marginale par rapport aux copies en vente dans le commerce (les CD de la fnac), elle ne lèse pas l'auteur. Si elle prend des proportions telles qu'elle concurrence, en terme de volume, la distribution commerciale, alors elle lèse l'auteur, puisqu'un grand nombre de personnes peut profiter du travail de l'auteur sans lui fournir son salaire. Depuis l'apparition de Napster, la distribution de musique à grande échelle par des particuliers avec des moyens réduits est possible, et les auteurs ne sont pas rémunérés (ils le sont en partie, grâce aux taxes sur les supports, mais ce système est imparfait, d'une part parce que ça passe par la SACEM, et d'autre part parce qu'on paye la même taxe sur un CD, alors que le CD peut contenir 1h de musique (cd audio) ou 10h (mp3), ce qui n'est clairement pas la même chose).
    Donc même si la copie a été effectuée dans un but privé, étant donné qu'une personne a les moyens aujoursd'hui de copier un très grande quantité de musique ou films sans se fatiguer (y'a qu'a laisser KaZaA faire tout le boulot), la copie privée commence à avoir des répercussions plus importantes que par le passé, c'est à dire que le ratio entre ceux qui jouissent du travail de l'auteur et ceux qui rémunèrent le travail de l'auteur a tendance à augmenter. D'une certaine manière, l'auteur est donc lésé par la copie, même à usage privé, à cause de cet accroissement du volume.

    Download:
    Dans un réseau P2P, il n'y a pas à proprement parler d'upload, il n'y a que du download (sauf dans les cas de « push »). De même sur les serveurs Web. On met des fichiers à la disposition de ceux qui veulent les copier. Le « délit », c'est de les laisser à la disposition de n'importe qui (comme si tu ouvrais la porte de ta maison pour que tout le monde puisse venir copier tes CD et tes DVD). La question est alors : est-ce que cette pratique est comparable à de la diffusion par ondes radio ou non ? Je dirais non, mais les juristes disent oui, parce que l'effet et les même.
  • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

    Posté par  . En réponse à la dépêche La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P. Évalué à 2.

    En résumé, on peut copier pour son usage propre une oeuvre que l'on a acquise par un moyen légal (achat, emprunt en médiathèque, émission radio/télé...). Le problème, c'est que la diffusion sur un réseau P2P n'est pas considéré comme un moyen de diffusion légal (on distribue sans l'accord de l'auteur), et donc la copie de fichiers est à ce moment là considéré comme du recel et/ou de la falsification.

    La loi (française tout du moins) a une réponse à la question de la copie via les réseaux P2P.

    La vraie question qu'on est en droit de se poser, c'est que les fichiers qu'on échange, ce sont des nombres, et ça reste des nombres tant qu'aucun programme/appareil n'en fasse de la musique (ou un film, ou une image). Et jusqu'à présent, les nombres ne peuvent pas être soumis au droit d'auteur/copyright (sinon je vais de ce pas déposer 0 et 1). On peut très bien imaginer un programme qui ne fera pas de la musique avec un mp3, mais l'utilisera comme source pour tracer une fractale, comme clé de chiffrement de données,... Tout dépend donc de l'appareil utilisé pour lire le fichier. Autant une oeuvre sur support analogique ne peut pas être utilisée pour autre chose que ce à quoi on s'attend (un 33 tours, à part le lire, on ne peut pas en faire grand chose, même pas un frisbee, une cassette vidéo peut éventuellement servir à caler un meuble, mais bon...), autant un fichier n'est rien d'autre qu'un nombre tant qu'il n'y a pas un appareil qui va décider de l'interpréter comme du mp3, du wav, du mpeg, ou l'exécuter. Le fait de tout stocker en tant que nombres permet d'avoir un niveau d'abstraction entre le support physique (carte perforée, disque/bande magnétique, disque optique) et l'oeuvre qui est enregistrée. C'est ce niveau d'abstraction qui permet de stocker des données numérisées sur n'importe quel support, sans perte de qualité. Mais comme tout est nombre, on peut être de mauvaise foi en prétendant que ce ne sont rien que des nombres, pas de la musique copyrightée, ou être de mauvaise foi à l'opposé, en prétendant que, bien que ce soient des nombres, la seule utilisation qu'on en fait c'est jouer de la musique, donc c'est de la musique. C'est probablement le deuxième point de vue qui prévaudra chez la plupart des gens, bien que l premier, d'un point de vue purement logique, a autant de valeur que le deuxième.

    Finalement, si j'ai 3 millions de mp3 chez moi que je n'écoute jamais, l'auteur n'est pas lésé. C'est à partir du moment où je reproduis l'oeuvre originale (c-à-d que j'écoute les mp3) que je profite du travail de l'auteur sans le rémunérer. De la même manière, faire 3 millions de copies d'un CD et les entreposer, ça ne lèse pas l'auteur ni le producteur. Mais les vendre va léser le producteur, puisque celui-ci vit de la vente du CD en tant qu'objet (et que si quelqu'un achète une copie, il ne va pas acheter un original).

    Donc l'acte de copie d'un fichier numérique ne lèse personne, donc n'a aucune raison d'être illégal. De plus, le fichier étant par essence un nombre entier très grand, il ne peut pas être soumis au droit d'auteur.

    Le problème, c'est qu'il est très difficile de faire respecter une loi disant que « vous pouvez copier, mais pas écouter », donc des raccourcis sont pris et la copie elle-même devient l'objet du délit.

    Voila les reflexions de quelques nuits passées à ne pas réussir à m'endormir :)
  • [^] # Re: Jabber ? Yahoo ? Msn ?

    Posté par  . En réponse au journal Jabber ? Yahoo ? Msn ?. Évalué à 3.

    Je peux peut-être. Quel est ton problème ? note que "ça marche pas" n'est pas une bonne description du problème :)
  • # Re: Jabber ? Yahoo ? Msn ?

    Posté par  . En réponse au journal Jabber ? Yahoo ? Msn ?. Évalué à 2.

    Le transport Yahoo fonctionne sur mon serveur en ce moment même, de même que le transport ICQ.
  • # Re: ce Maudit GRSecurity

    Posté par  . En réponse au journal ce Maudit GRSecurity. Évalué à 2.

    Donner la permission ExecCGI aux fichiers dont le suffixe est (par exemple) .cgi fonctionne chez moi (©®tm). Ils ne doivent être accessible en écriture qu'au seul propriétaire du fichier mais exécutable par tous (chmod 755). Je sais pas si tu as exploré cette piste...
  • [^] # Re: On peut enfin se faire rembourser les logiciels fournis avec son PC

    Posté par  . En réponse à la dépêche On peut enfin se faire rembourser les logiciels fournis avec son PC. Évalué à 2.

    Les exécutants sont soumis à l'oppression du fournisseur (« si tu fais pas comme je veux, je te vire »). Donc de deux maux (travail illégal ou chomage), ils préfèrent le moindre. Il y a peut-être des gens ici qui peuvent se permettre de choisir le chômage, mais ils sont, je pense, peu nombreux.

    Cela dit, c'est un peu caricatural...
  • [^] # Re: sobig and .pif

    Posté par  . En réponse au journal sobig and .pif. Évalué à 1.

    Pour virer les messages des daemons, j'ai trouvé un filtre sympa : je filtre ce qui vient prétendument de moi et qui a été envoyé par Outlook Express:)
  • [^] # Re: xMule

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le développeur principal d'xMule poursuivi en justice. Évalué à 2.

    Sauf que le réseau qu'utilise Kazaa n'est plus utilisable avec l'implémentation libre de FastTrack (à cause de chiffrement de données dont les clés ont été changées il y a un an pour évincer les utilisateurs de Morpheus. Morpheus est à ce moment devenu un client Gnutella). À moins que tout cela ait changé récemment, mlDonkey n'accède pas aux clients Kazaa, mais seulement aux clients utilisant l'implémentation libre de FastTrack (OpenGift).
  • # Re: resolutions d'ecrans

    Posté par  . En réponse au journal resolutions d'ecrans. Évalué à 3.

    Le NTSC, format TV américain contient 525 lignes et 30 images/seconde (en fait 60 demi-images par seconde, entrelacées). La manière dont fonctionne la TV est telle que seules 480 lignes sont visibles à l'écran. Le choix du 640 s'est fait probablement parce que 480 * 4/3 = 640 (les lignes d'une image TV sont continues, il n'y a pas de notion de pixels horizontaux, seulement des lignes, donc on a du choisir une division de la ligne en pixels). D'où le 640x480@60Hz.

    Je dis pas que c'est la réponse à ta question, mais c'est une piste qui semble assez probable.
  • [^] # Re: Le mythe du nucléaire !!!

    Posté par  . En réponse au journal Le mythe du nucléaire !!!. Évalué à 1.

    1€50 le ticket c'est le rêve. Dans ma petite ville de Finlande, le ticket à l'unité coute 2€30, et 3€50 si tu fais un changement. Il n'y a pas d'horaires fixes à tous les arrêts, et un bus toutes les 15-20 minutes en moyenne.
  • [^] # Re: P2P face au droit d'auteur : vers la reconnaissance du droit du public

    Posté par  . En réponse à la dépêche P2P face au droit d'auteur : vers la reconnaissance du droit du public. Évalué à 7.

    Certes, mais la copie licite (copie à usage privée) est justifiée, notament pour un besoin d'interopérabilité (entre un CD protégé et un lecteur incapable de lire les CD protégés, ou encore un lecteur de cassette/MiniDisc/mp3/OggVorbis), ou de copie de sauvegarde (la durée de vie du CD étant limitée, j'ai pas envie de racheter toute la musique de mes CD dans un autre format dans 20 ans sous prétexte que j'ai pas le droit de la copier).

    Et c'est cet copie licite et justifiée que certains essayent de rendre illicite. Ce n'est pas parce qu'une poignée d'hommes d'affaire véreux prétendent que toute copie est illicite que c'est forcément vrai.
  • # Re: Un firewall/proxy sur une compacte flash 32Mb

    Posté par  . En réponse au journal Un firewall/proxy sur une compacte flash 32Mb. Évalué à 1.

    Tu mets un filesystem compressé sur la carte flash, que tu charges au boot dans un ramdisk (par initrd par exemple, ça marche tout seul). Comme ça, la carte est utilisée en écriture seulement quand on fait des mises à jour du système, en lecture quand tu bootes, et tout le reste se passe en mémoire.

    Pour ce qui est des logs, il faut configurer syslogd/klogd pour qu'ils les redirigent soit sur un terminal branché sur le port série, soit sur la console, soit vers une autre machine, ou encore mettre les fichiers de log sur une partition montée par NFS (éventuellement samba).

    Pour éviter les ennuis, on peut aussi monter la partition root en read-only (les logs ne pourront pas s'y écrire).
  • # Re: Identification unique pour DVD

    Posté par  . En réponse au journal Identification unique pour DVD. Évalué à 3.

    Le système de fichier (UDF) contient surement des informations utilisables pour identifier le DVD de manière unique (il y a ce genre de choses dans ISO9660, notamment les champs ID et LABEL). Autant que je sache, Freevo utilise l'ID du système de fichier du DVD pour l'identifier. (http://www.freevo.org,(...) et c'est libre). Comme je n'ai ni DVD ni lecteur de DVD, je peux pas en dire davantage (si ce n'est que CSS, c'est MAL©TM®)
  • [^] # Re: Tests de codec vidéos

    Posté par  . En réponse au journal Tests de codec vidéos. Évalué à 7.

    ASF est un format de conteneur, tout comme AVI ou Ogg.
    DIVX, XVID, MP3, Vorbis sont des codecs, donc en quelques sortes du contenu.

    Pour le MPEG, c'est un peu plus compliqué, parce que sous cette désignation sont rangés des formats de fichiers/flux (Transport Stream, Program Stream, Program Elementary Stream) et des codecs (pour la video et l'audio, avec des variantes pour chacun).

    Ensuite, AVI n'est pas un format de fichier qui peut être facilement streamé, puisqu'un certain nombre de données importantes (index) sont à la fin du fichier... En ce sens, ASF est un format qui est mieux adapté, puisqu'il a été conçu pour les flux, tout comme Ogg ou les flux définis par MPEG.

    Étant donné que sous Windows, le support de Ogg est plutôt rare chez l'utilisateur de base, ce format est à éviter. Reste MPEG et ASF. Produire un flux MPEG est possible si le contenu est de la video MPEG1 ou MPEG2, mais je sais pas comment divers lecteurs video réagissent à du MPEG4 (divx, xvid + mp3) emballé dans un flux MPEG. Donc ASF pour contenir du divx+mp3 est le moins mauvais choix. Malheureusement.
  • # Re: sniffeur de port série

    Posté par  . En réponse au journal sniffeur de port série. Évalué à 1.

    Tu lances Windows dans vmware, et tu bricoles le module serial.o de Linux pour qu'il loggue tout ce qui passe par le port série. Ça marche, je l'ai fait pour espionner les communications entre Windows et mon Nokia 9210 communicator.

    L'ingénierie inverse du protocole, après, c'est une autre paire de manches, mais j'avais au moins des exemples de dialogues entre les deux machines...
  • [^] # Re: Matrox G400 et AGP 1.0, 2.0. 3.0, soleil...

    Posté par  . En réponse au journal Matrox G400 et AGP 1.0, 2.0. 3.0, soleil.... Évalué à 1.

    Contient 4A.

    Je viens de trouver ça à l'instant, et ça répond à ma question :
    http://www.matrox.com/mga/support/faq/details.cfm?id=30(...)

    Et ça, c'est la FAQ que j'avais vue plus tôt :
    http://www.matrox.com/mga/products/faqs/home.cfm#technical(...)
  • [^] # Re: Un exemple de media box sous Linux

    Posté par  . En réponse à la dépêche Un exemple de media box sous Linux. Évalué à 2.

    On peut aussi booter sur le disque dur (un vieux, petit et pas cher), puis le mettre en veille (hdparm -Y). C'est la méthode que j'utilise pour mon lecteur de mp3/OggVorbis de salon (dont je suis très fier, et qui est presque fini :)
  • [^] # Re: Matrox G400 et AGP 1.0, 2.0. 3.0, soleil...

    Posté par  . En réponse au journal Matrox G400 et AGP 1.0, 2.0. 3.0, soleil.... Évalué à 1.

    Ben non, même pas
  • [^] # Re: Nouvelle version de Xawdecode

    Posté par  . En réponse à la dépêche Nouvelle version de Xawdecode. Évalué à 1.

    J'ai pourtant acheté une carte Hauppauge WinTV Express Pal/Secam mi-juin, et elle fonctionne très bien avec une Knoppix (Linux 2.4.20). Le chipset de la carte est bien un BT 878 (c'est écrit dessus), la seule source de problèmes a été la détection du tuner (il faut forcer le type de tuner à 24 ou un truc de ce genre, un des tuners Philips du bas de la liste fournie dans les docs du noyau)
    Et encore, les problèmes n'arrivaient que lorsque je voulais recevoir la télé PAL, le SECAM fonctionnait bien.