psychoslave__ a écrit 5873 commentaires

  • # -elle

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De l'utilisation contemporaine des titres honorifiques.. Évalué à 4.

    Du latin -ella, féminin de -ellus qui donne -el en ancien français puis -eau en français.

    -ellus : Suffixe à valeur diminutive.

    Sinon, même monsieur, c'est quand même vachement pompeux (dérivé de mon sieur, ie mon seigneur).

    Dans le genre pédanterie linguistiquo-sociale, en français on a aussi « vous ».

  • [^] # Re: 1984 et Wikipedia

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La mort de Knol est annoncée. Évalué à 4.

    Oui mais non, parce que là ce que tu dis c'est que les gens font confiance à une certaine source et qu'en compromettant le canal de cette source on pourrait manipuler ces gens. C'est valable pour toutes sources.

    Je trouve qu'au contraire wikipedia met en exergue ce problème des sources multiples, là où avant le pékin moyen aurait lu un journal et écouter les commentaires au bar du coin sans ce poser ces questions des sources (multiples ou non).

  • [^] # Re: rrr

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La mort de Knol est annoncée. Évalué à 2.

    Si tu connais un mode de fonctionnement qui empêche systématiquement toutes les erreur, n'hésites pas à nous la fournir. :)

  • [^] # Re: 1984 et Wikipedia

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La mort de Knol est annoncée. Évalué à 3.

    Bien entendu le problème n'est pas Wikipedia mais le fait qu'on ne puisse identifier si un article est réellement l'original où s'il a été modifié durant le transport.

    N'y a-t-il pas de multiples problèmes plutôt, il semble qu'on pourrait distinguer au moins ceux-ci :

    • fiabilité du canal de transmission ;
    • confiance accordé à la source ;
    • vérifiabilité de l'information.

    Le premier pourrait trouver une réponse dans le domaine de la cryptographie. Les articles pourraient être signé numériquement par wikipedia, par exemple. Évidemment, ça vient avec toutes les limitations de la cryptographie :
    - tiers de confiance et homme du milieu, dans le cas symétrique ;
    - l'utilisateur ne comprends toute façon rien à tous ces trucs clic toujours oui, ce qui est pire avec l'asymétrique et une infrastructure à clef public.

    Le second point n'a pas vraiment de solution à ma connaissance. Il y a bien quelques pistes du coté de la théorie des jeux mais cela paraît assez limité quand à la confiance concernant des enjeux géopolitiques.

    Du coté psychologique, l'être humain à semble-t-il un mal fou à se dépêtré de son point de vu initial. Par exemple la flogistique à été défendu avec vigueur par des physiciens tout à fait respectable, et qui happé par l'élégance qu'ils voyaient en ce modèle, eurent du mal à admettre autre chose (voir ne l'admire jamais).

    Ce qui nous amène à la vérifiabilité de l'information. Qu'est-ce qui fait qu'une théorie est fiable ? On peut vérifier en expérimentant et en comparant les résultats obtenus avec ceux prévus par la théorie. La tendance humaine serait plutôt de tenter de gueuler plus fort la théorie préféré de la personne, et de faire taire les autres.

    Mais il y a des cas où l'on ne peut pas expérimenter. On ne va pas reconstruire un LHC dans notre salon pour vérifier que ces physiciens ne pipote pas, c'est sûr. Mais de manière général, expérimenter demande du temps et des moyens matériels et on ne peut pas tout vérifier.

    Évidemment dans le cas de l'histoire, c'est encore plus problématique. Dans le cas de la physique si une théorie est complétement pipoté, elle permettra pas de fabriquer quoi que ce soit, d'où moins d'investissement. Tandis que pipoter l'histoire pour manipuler le peuple, cela peut attirer des investisseurs.

    Il est effectivement difficile (est-ce même possible ?) de dire qu'est-ce qui, dans nos cours d'histoire, relève de la propagande pure et simple, et qu'est-ce qui relève du travail de l'historien animé uniquement par le désir d'exposer le plus objectivement possible les données dont nous disposons sur l'histoire de l'humanité.

  • [^] # Re: Debian is dying, tué par ubuntu

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Chute des valeurs du logiciel libre et perte d'influence de la FSF. Évalué à 2.

    À la fac on bosse principalement sous 2 serveurs *NIX, et ceci tournent désormais sous ubuntu. Comme quoi même là il y a du grignotage de part d'utilisation.

  • [^] # Re: quid des services ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Chute des valeurs du logiciel libre et perte d'influence de la FSF. Évalué à 2.

    Gtk+ 3.2 Will Let You Run Any Application In A Browser.

    Après on peu pas demander à un mouvement qui prône l'abolition de l'esclavage de soutenir des démarches qui visent à enchaîner plus de gens en utilisant des chaînes d'or.

  • [^] # Re: Il n'y aurait pas un mélange FSF / Libre?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Chute des valeurs du logiciel libre et perte d'influence de la FSF. Évalué à 4.

    OSI c'est plutôt open source non ?

    Les moyens de construire une société où l'exclusion est perçu comme un objectif souhaitable et désirable, ne doutons pas que ça intéresse ceux qui jouissent de l'exclusivité.

    Ce qu'on doit attendre du libre c'est la défenses des intérêts des utilisateur finaux. Ce qui dans notre société de l'information, constitue une défense des citoyens et de la citoyenneté.

    Quel intérêt à le citoyen à ce que le dernier gadget à la mode tourne sous linux, avec impossibilité de modifier quoi que ce soit non prévu par le constructeur, pour envoyer toutes ses données persos à un serveur qui tourne sous linux in da cloud.

  • [^] # Re: trad

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Chakra 2011.11. Évalué à 3.

    synonyme de paquet : apostrophe, attirail, bagage, balle, ballot, ballotin, balluchon, barda, bloc, bouchon, colis, courrier, empaquetage, envoi, excrément, faisceau, fournée, grappe, gros, groupe, lame, masse, monceau, obèse, pack, pacson, paquetage, peloton, pile, poignée, quantité, quantum, réprimande, sachet, tapon, tas.

    définitions de bundle sur le wiktionnaire :
    Faisceau ; groupe d'objet enveloppé ou attaché ensemble.
    Ballot, baluchon.
    Fagot.
    A bundle of sticks : un fagot de bois.
    (Familier) Liasse, paquet d'argent.
    You really made a bundle on that bet!

    Pack me semble être ce qui correspond le plus à ce que tu recherches, définitions de bundle sur le wiktionnaire :
    pack /pak/ masculin

    (Commerce) Lot d'une même marchandise présenté sous film de plastique, en emballage de carton etc.
        J'ai acheté trois packs de bière pour ce soir.
    (Par métonymie) Conditionnement généralement cartonné et parallélépipédique, appelé plus justement brique et contenant lait, soupe, jus de fruit, etc.
        Pense à prendre deux packs de lait.
    (Par extension) Ensemble de services vendus ; forfait.
        Le pack comprend le vol aller-retour, l'hébergement en hôtel trois étoiles et deux excursions.
    (Sport) Ensemble des avants, le paquet, d'une équipe de rugby.
        Le pack toulousain a dominé la mêlée.
    (Marine) (Géographie) Ensemble de blocs de glace détachés de la banquise et flottant dans l'océan jusqu'à leur fonte totale.
        L'aspect de muraille qu présente la banquise du Nord cesse à l'origine du « Nordbugt » ; la lisière des glaces plus lâches et plus morcelées devient inégale et très variée, on rencontre d'abord du brash-ice (trés petits glaçons plus ou moins disséminés), puis de la glace de dérive et enfin le pack franchissable ou infranchissable. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    
    
  • [^] # Re: Avis de Linus Torvalds sur les micro-noyaux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Entretien avec Andrew Tanenbaum à propos de MINIX. Évalué à 3.

    Mouais, je sais pas, je pense que « le problème de performances s'efface de plus en plus avec l'évolution des perfs matérielles » était déjà un argument de tanenbaum en 91.

    Ce qui me paraît clair c'est qu'une large utilisation domestique de windows c'est celle de vm pour jeu vidéo, où les perfs ont de l'importance. Hors les jeux n'ont pas de soucis pour te demander toujours plus de perfs que ce que la dernière machine roxor du marché est capable de cracher.

    J'avais lu une interview de Carmac où il parlait des pilotes graphiques comme goulot d'étranglement de la pipeline graphique, où au moins de leur primordialité.

    D'autres part j'avais lu dans un dossier de LWN que les pilotes graphiques sont de loin la partie la plus complexe de la programmation noyau. Pour le moment il faut bien admettre qu'on a encore des pilotes libres assez mauvais comparé à ce qui se fait du coté proprio.

    Des micronoyaux partout, bah non. Un fonctionnement sans panne pendant 50 ans, ça ne va pas intéressé beaucoup d'industrielles qui vendent aux particuliers. La tendance ce serait au contraire je te vends un truc pas chère qui tombe souvent en panne et je me fais ma marge sur la réparation, ou carrément le nouveau produit top moumoute est moins chers que ton « vieille » de 2 ans.

    Bien sûr, coté B2B, dans certaines industries on voudra du truc le plus sûr possible, genre l'aviation.

  • [^] # Re: Opus

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [lecteur d'ebook] Cybook Odyssey. Évalué à 3.

    Que reproches-tu au tactile ? Il y a toujours les touches physiques de navigations sur les cotés (pour tourner les pages) et sur le devant. Bref, le tactile est juste là pour offrir des métaphores d'action direct sur les objets qui apparaissent à l'écran, ce qui offre une meilleur efficacités dans bien des cas d'utilisation.

    Je pense l'utiliser principalement pour lire des fichiers epub/pdf, cela dit je ne crache pas sur le fait de pouvoir lire également des pages web dessus. Rien que pour wik(ipedia|isource|ibook|tionnaire), ça justifie amplement l'intérêt du wifi à mes yeux. De manière général, cela me permettrait de troquer un temps considérable d'écran LCD par de la liseuse.

    Après évidemment ça ne peut pas remplacer complètement l'usage d'un LCD pour le web, mais au moins une partie.

    Pour ce qui est de la musique, pour moi ça ne change rien à ma motivation d'achat. J'ai déjà un baladeur et une chaîne si besoin est. Cela étant je conçois parfaitement que lire en mettant une musique dont l'ambiance colle bien à la lecture n'est pas dénué d'intérêt.

    Je ne comprend pas trop tes rejets, mais merci des retours.

  • [^] # Re: Nook Touch

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [lecteur d'ebook] Cybook Odyssey. Évalué à 2.

    Et autre avantage encore, comme c'était déjà signalé dans le journal, cela offre la possibilité d'une interface utilisateur interactive plus agréable. Naviguer dans des menus qui mettent une seconde à s'afficher est un peu pénible.

  • [^] # Re: Chassez le naturel...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [lecteur d'ebook] Cybook Odyssey. Évalué à 5.

    Non, je ne suis pas belge, désolé. L'explication de JGO correspond bien à ce que je pensais.

    J'ai séjourné quelques mois en votre beau royaume, cela n'a suffit à m'imprégner des us locaux que tu cites, mais je sais comprendre ta déduction.

    Sauras-tu me pardonner de t'avoir fourvoyer ? :)

  • [^] # Re: Proposition

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [lecteur d'ebook] Cybook Odyssey. Évalué à 2.

    En inclusivité, entre autres pour toi :http://bookeen.com/blogfr/cybook-odyssey-hsis/

  • [^] # Re: Alternative ? Testée et approuvé !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Fin de la vie privée sur Google Search ? Au revoir.. Évalué à 1.

    Moi ce qui me manque avec seeks c'est les recherches par site, par exemple « moule site:linuxfr.org ».

  • [^] # Re: culture ou art ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Serial encoding, droit d'auteur, licences partageables et trollitude. Évalué à 2.

    Si les conditions de référence sont respectés et que l'œuvre initiale plaît vraiment d'avantage que la dérivée, pourquoi adviendrait-il qu'elle soit moins populaire ?

    Bien sûr il existe des exemples où c'est la notoriété de l'interprète qui à conduit une reprise à une popularité ≥ à l'original. Par exemples The man who sold the world reprise par Kurt Cobain ou [[Hallelujah (chanson de Leonard Cohen)|Hallelujah]] reprise par Jeff Buckley.

  • [^] # Re: culture ou art ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Serial encoding, droit d'auteur, licences partageables et trollitude. Évalué à 8.

    Justement, il n'y a pas de limite clair définissable entre le moment où je fais une œuvre dérivé et celle où on fait appel à ce qui constitue notre patrimoine culturel.

    Pour donner un exemple célèbre, essai donc de faire une scène de film d'une nuit parisienne avec la tour Eiffel illuminé en arrière plan. Strictement interdit mon coco, l'éclairage est sous droit d'auteur jalousement gardé. Pourtant ça n'est qu'un élément anodin par rapport à ton film.

    Autre exemple célèbre, adaptation de Germinal en film, les héritiers s'oppose sur la base du droit morale (imprescriptible), respect de l'œuvre, tout ça, tout ça. Après enquête, la famille acceptait l'adaptation moyennant brousoufs, et le juge les a donc envoyés paître.

    Bref, l'histoire du respect de l'œuvre c'est parfois un manque d'humilité, mais plus souvent c'est un moyen d'embrousoufer tout ce qui se rapproche un tant soit peu de l'œuvre originale.

    À l'époque où on hésite pas à déposé des plaintes pour des bords arrondis, on s'imagine bien ce que ça peut donner.

  • [^] # Re: culture ou art ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Serial encoding, droit d'auteur, licences partageables et trollitude. Évalué à 4.

    Oui enfin en même temps, dans les licences CC-by-* et LAL par exemples, il y a obligation de citer les auteurs originaux et la source. Donc si c'est respecté plus l'œuvre dérivé est populaire, plus l'œuvre originale joui d'une importante visibilité.

  • [^] # Re: culture ou art ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Serial encoding, droit d'auteur, licences partageables et trollitude. Évalué à 5.

    Et donc, tu penses qu'il faudrait pendre la personne qui à fait cette version dérivé de l'œuvre ?

    C'est marrant comme tu fais toi même remarquer que toutes les œuvres sont destinées à s'élever au domaine public, et que donc toutes les prétentions d'interdiction de modifier ne peuvent être que temporaire heureusement. Bon c'est vrai qu'en France on a les droit (im)moraux qui n'expire jamais, malheureusement.

    En tout cas on se demande bien ce que cela t'a retiré d'avoir eu accès à cette œuvre dérivé. Espérons que tu en as imprimé une copie pour la brûler en psalmodiant des paroles de haine à l'encontre de tout ceux qui ose faire des œuvres dérivées.

  • [^] # Re: culture ou art ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Serial encoding, droit d'auteur, licences partageables et trollitude. Évalué à 5.

    Oui mais le but est de produire un outil (en général), pas une oeuvre (message, émotion, tout ça...).

    Et c'est quoi une musique si ce n'est un outil pour produire une émotion (sortez les violons) ?

    L'étude des interactions hommes machines est un sujet de recherche en plein ébullition, et il s'intéresse notamment à tout ce qui est réaction sensoriomotrice ainsi que psychologique (influence de la culture sur l'utilisabilité tout ça).

    Certes on peut aboutir à des œuvres sans faire d'étude aussi minutieuse et systématique, mais ça ne retire pas le caractère utilitaire de ces œuvres. Certains utilisent des œuvres comme moyen d'expression de leur ressentie, certains pour monopoliser des biens matériels (showbiz).

    La GPL limite l'utilisation qui sera faite d'un code, encore plus la v3 contre la tivoisation, donc c'est bien qu'on ne se fout pas complètement de ce qui en sera fait. Je ne trouverais pas anormal qu'un programmeur décide que ses travaux ne doivent pas contribuer à faire quelque chose qu'il réprouve (tout comme Lise Meitner a refusé de participer au projet Manhattan justement parce qu'elle n'était pas indifférente à ça).

    Et on peut utiliser la GPL pour exactement les mêmes raisons que l'on refuserait d'attacher un caractère sacré à une œuvre « artistique » : refuser les interdits arbitraires qui n'ont d'autres fins que la monopolisation matériel et/ou des prétentions de glorioles.

  • [^] # Re: ??

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Serial encoding, droit d'auteur, licences partageables et trollitude. Évalué à 3.

    « It's easier to ask for forgiveness than it is to get permission. » Grace Hopper (il paraît)

  • [^] # Re: culture ou art ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Serial encoding, droit d'auteur, licences partageables et trollitude. Évalué à 1.

    Ce que je critique ce n'est pas la culture modifiable mais la volonté de l'imposer.

    Doit-on comprendre ici imposer comme « expliquer pourquoi il n'est pas raisonnablement envisageable de faire autrement et pourquoi nous devrions rejeter tout ce qui n'est pas raisonnable » ?

  • [^] # Re: Question basique ⇒ FAQ

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Serial encoding, droit d'auteur, licences partageables et trollitude. Évalué à 5.

    Bah c'est juste énormément plus de boulot, avec un pourcentage non-négligeable du syndrome de l'île déserte qui vont te bloquer dès que personne ne répond. C'est un des plus génial intérêt de la licence libre que de faire gagner du temps et ne pas coincer en cas d'impossibilité de joindre l'auteur.

  • [^] # Re: culture ou art ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Serial encoding, droit d'auteur, licences partageables et trollitude. Évalué à 5.

    On va surtout lutter contre toute possibilité musicale avec un tel raisonnement. Et quel est le soucis si quelqu'un fait une œuvre dérivé qui ne nous plaît pas ? Personne ne nous force à l'écouter.

    N'importe quel instrumentiste devrait savoir que c'est en pratiquant qu'on s'améliore. Et que l'important est d'aboutir à la capacité d'exprimer un style en accord avec ce que l'on ressent.

  • [^] # Re: culture ou art ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Serial encoding, droit d'auteur, licences partageables et trollitude. Évalué à 4.

    Un artiste doit avoir le droit qu'on ne modifie pas son œuvre, fusse en la copiant, car c'est un artiste.

    Un roi doit avoir le droit de faire arbitrairement trancher la tête de quiconque, car c'est un roi.

    Je ne le crois pas mais je veux préserver a d'autre le droit de le croire.

    Et même si nous ne le croyons pas, préservons à d'autres le droit de croire qu'ils font partie d'une race supérieur, d'un sexe qui doit dominer l'autre pour son propre bien, fusse par la violence, que leurs croyances sont les seuls vrais pures croyances et que tous les autres êtres humains qui pensent autrement ne mérite que dédain et haine et connaîtrons d'éternelles souffrance.

    Ce n'est pas ce que je fait. Je respecte juste la volonté d'un autre. Volonté qui ne nuis pas à ma liberté (tant que les lois ne l'impose pas).

    Mais, justement, les lois t'impose la soumission. Le respect n'est possible que dans des relations symétriques, toute relation asymétrique crée des dominants/dominés. Qu'appels-tu liberté pour penser qu'une volonté de t'interdire même l'acte d'interpréter, c'est à dire penser, ne te paraisse pas comme une nuisance à celle-ci ?

    Les artistes ont un droit de regard sur comment leur œuvre est exposée car parfois parfois seulement cela compte aussi.

    On ne peut pas accepter cela, car ce serait accepter que les auteurs aient un droit de contrôler autrui à travers leur œuvres.

    Je veux une culture parfois modifiable et parfois figée, je veux les deux et toutes les autres possibilités aussi car je ne sacralise rien.

    Mais une culture figée ça n'est physiquement et raisonnablement pas possible, c'est un non sens, c'est absurde. Et si on accepte l'absurde on peut tout aussi bien accepter qu'on existe pas. Toute assertion qui mène à la négation de soi est intolérante, intolérable et inacceptable.

  • [^] # Re: culture ou art ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Serial encoding, droit d'auteur, licences partageables et trollitude. Évalué à 6.

    Je conçois qu'une œuvre d'art soit parfois le résultat du regard d'un artiste à un moment donné.
    Il existe d'autre forme d'art mais cette forme là (regard+instant=œuvre) me parait licite, morale, louable et tout et tout.

    Ou on peu concevoir qu'il y a autant de conception d'une œuvre que d'observateur de l'œuvre. Ce qui donne du sens à une œuvre c'est l'interprétation. Interdire aux autres de faire des œuvres dérivées, c'est leur interdire le l'interpréter. C'est un non-sens irréalisable, d'autant plus si on publie l'œuvre et qu'on cherche à la rendre célèbre.

    Et si l'œuvre est vraiment purement personnelle, elle ne devrait retenir l'attention que de la personne en question. Si l'on conçoit notre propre langue et que l'on compose une œuvre dans celle-ci, il n'y aurait rien d'étonnant à ce que personne d'autre n'y trouve d'intérêt.

    Mais si l'on compose une œuvre dans une langue issue d'une culture, alors cette œuvre est bien plus le fruit de cette culture que de la personne à travers qui elle s'exprime. D'ailleurs, même les langues « artificielles » s'inspirent d'autres langues, et elles sont construites à travers des pensés qui s'expriment dans des langues issues d'une culture.

    Que la culture modifiable existe et soit prisée de certains (dont moi) n'enlève rien à l'existence de formes d'art "intimiste" liées, d'abord, au regard de l'auteur.
    Si je prend une telle œuvre et que je la modifie, alors je la dénature. Ce n'est plus la même œuvre, voir même, ce n'est plus une œuvre du tout.

    Il est illusoire de croire qu'il est quelque objet en ce monde qui puisse échapper au changement. La culture modifiable, n'est-ce pas là un pléonasme ? La culture c'est ce qui se forge dans l'interaction sociale. Une culture qui ne bouge pas est une culture morte. Et encore, même les cultures de civilisations disparues continuent d’animer des des débats, de nourrir les pensés qui les redécouvre.

    Il faudrait quand même garder la raison avec ces histoires de culture libre.
    AMHA ça ne doit pas remplacer la culture "pas libre" ça doit s'y ajouter ou en être révéler, extrait et pas de façon systématique.

    Justement, il n'y a de culture raisonnable que dans la culture qui ne s’asphyxie pas en sacralisant l'existant au mépris du devenir.

    Il y aura j'espère toujours une place pour des œuvres définitives, finies par quelqu'un et dont toute modification serait une destruction totale. C'est une vision de l'art que j'apprécie aussi pour tout ce qu'elle dit de l'auteur : sentiments, opinion, sensibilité...

    Il n'y a jamais eu de place pour de telles œuvres. Le monde bouge, les atomes se désagrège au rythme de leur demie-vie. Conserver des archives pour de se donner un contexte historique est intéressant, mais il est illusoire de croire qu'on saurait l’interpréter avec exactitude, quand on est bien incapable de comprendre avec exactitude ceux qui vivent sous le même toit que nous dans le même contexte social.

    Je ne crois pas que les être humains soient interchangeables et c'est pour ça que je pense que si un artiste ne veut pas que sont œuvre soit modifiée alors il faut respecter ce choix car une œuvre d'art c'est aussi profondément lié à l'humain.

    Ce n'est pas parce qu'il ne sont pas interchangeables qu'il faut en mettre certains sur un piédestal et céder tous leurs caprices irréalistes ; surtout qu'en ces caprices réclament la soumission de tous les autres êtres humains.

    Ce petit truc insaisissable qui fait l'art, génère une énorme différence entre culture et logiciel. Du coup ce qui est bon pour l'un n'est pas forcément bon pour l'autre.

    Comme le dit Donald Knuth, on fait basculer un art vers une science en affinant de façon suffisante la méthodologie employée. Knuth parle évidemment de descriptions suffisamment affinées pour que même un ordinateur les comprenne.

    L'énorme différence qu'il y a donc, c'est que dans le logiciel on a poussé la conscience du procédé à un point tel qu'on peut le mécaniser. Le petit truc non encore saisie ne devrait pas nous pousser à l'admiration, au contraire. Admirer et sacraliser l’inexpliqué, c'est admirer et sacraliser l'ignorance.