psychoslave__ a écrit 5873 commentaires

  • [^] # Re: increase your teleporter

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [journal bookmark] Et hop, c'est fait. Évalué à 3.

    La téléportation c'est vraiment un concept bizarre, si on était capable de se téléporter, alors on aurait aussi la technologie pour faire une copie parfaite du soi actuel. En fait dupliquer n'importe quel objet susceptible de rentrer dans le téléporteur.

  • [^] # Re: bookmark pour bookmark

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [journal bookmark] Et hop, c'est fait. Évalué à 1.

    Comme il est suggéré plus haut, peut être que les neutrinos peuvent prendre des raccourcis. Partons sur cette hypothèse. Maintenant peut être qu'ils peuvent prendre ce chemin, mais qu'ils ne vont pas le faire de façon invariante. Peut être que cette variation est décroissante, si bien qu'au départ les neutrinos mettent un vent aux photons, mais s’essoufflent ensuite. Voir les redépassent par la suite.

    Enfin bon, on peut raconter ce qu'on veut après…

  • [^] # Re: Exposition à risque!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [journal bookmark] Et hop, c'est fait. Évalué à 2.

    Bah faut voir ce que tu appels « plus vite que la lumière ». Parce que si le neutrino est capable d'emprunter un chemin plus « court » (qui lui permet d'atteindre le lieu d'arriver plus vite) qui est inaccessible aux photons, c'est qu'il peut aller « plus vite ».

  • [^] # Re:

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal de l'utilisation Desktop de Linux . Évalué à 2.

    Quel est le pourcentage critique pour que Linux passage de citoyen de seconde zone à citoyen de premier choix.

    Ce n'est pas une question de taux d'utilisation, mais d'assurance pour les décaïdeurs que lorsqu'il y aura une couille, y aura une grosse transnationale sur laquelle rejeter la faute.

  • [^] # Re: Je pense que j'ai mal expliqué le coté moins bon sous Linux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal de l'utilisation Desktop de Linux . Évalué à 3.

    Windows à tout un tas de défaut mais si c'était si calamiteux que cela les utilisateurs passeraient à autre chose...

    lol ! Si les êtres humains agissaient globalement de façon raisonnable, ça se saurait. Mais nous ne sommes pas comme ça, nous sommes là avec tous nos putains de biais cognitifs…

  • [^] # Re: Je pense que j'ai mal expliqué le coté moins bon sous Linux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal de l'utilisation Desktop de Linux . Évalué à 5.

    Bah il faut déjà utiliser windonws pour s'en rendre compte, mais ta remarque à déjà été le sujet de journaux,
    par exemple https://linuxfr.org/users/aurelieng/journaux/performance-des-navigateur-web-linux-parent-pauvre

    J'ai encore une installe de XP cela dit, mais il est bien rare que je la lance. La différence majeure qui me saute aux yeux quand je lance firefox, ce n'est pas la vitesse d’exécution, mais l’infâme gueule des caractères. Certes ce n'est pas le dernier windows, mais enfin, si l'OS proposait une mise à jour gratuite et pas trop fastidieuse comme elles sont de règle sous les OS libres, peut être que je la tenterais. Mais bon, comme dit, il est rare que je l'utilise.

    J'ai tout de même l'occasion de voir tourner des versions plus récentes ci et là. Souvent des machines sans doute vérolés jusqu'au MBR, qui mettent 5 minutes à démarrer, deux minutes de plus pour lancer firefox.

    Alors bon, c'est peut être mon entourage non-geek qui est particulièrement pas doué ; mais je constate que dans cette catégorie de personne, l'ordinateur devient inutilisable aux bout de 2 ou 3 ans d'utilisation. Pour des raisons uniquement logiciels ! Peut être que ça fait partie de l'obsolescence planifiée.

    Je ne sais pas ce qu'il en est coté mac, j'ai juste un bof graphiste qui ne jure que part ça, donc difficile de juger la qualité d'utilisation par un béotien.

  • [^] # Re: Mobiles et serveurs

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal de l'utilisation Desktop de Linux . Évalué à 6.

    I have always wished for my computer to be as easy to use as my telephone; my wish has come true because I can no longer figure out how to use my telephone. — Bjarne Stroustrup

  • [^] # Re:

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal de l'utilisation Desktop de Linux . Évalué à 4.

    Peut être qu'à contrario de la loi de Murphy, il faut ici voir une loi de l'emmerdement minimal.

    Des gens vont acheter des logiciels en boite au supermarché si cela leur paraît moins emmerdant que de se procurer une version (illégal ou non) ailleurs. On peut faire le parallèle avec la fameuse image on l'on vois tous les trucs chiants que doit se coltiner un utilisateur d'un film légalement acheté, que n'a pas à supporter l'utilisateur qui l'a obtenu illégalement.

    Sous une distro libre, en général tu utilises le gestionnaire de paquet pour te procurer les softs que tu veux. Hors, qui dit gestionnaire de paquet, dit (la majorité du temps), gestionnaire de dépendance. Hors là, on s'imagine bien comme il serait rapidement pète couille/ovaire de sortir sa carte bancaire à l'installation de chaque nouvelle dépendance. Et si on envoi chier la réutilisation du code on perd une bonne partie de l'intérêt du libre et de ses distros.

  • [^] # Re: Je ne crois pas à la société de droit et à la démocratie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le domaine public et ses ennemis. Évalué à 2.

    Pour revenir sur :
    >En revanche, je note un inflexion de ton discours, qui s'éloigne du ton initial « les religions c'est immoral, et la loi aussi ».

    Comme dit, je ne pense pas avoir dévié de discours dans cette discussion, mais que je l'ai ici précisé. Cela étant, il est évident qu'il ne s'agit pas ici de prétendre que je ne reviendrais jamais sur ce que j'ai dit ici.

    Si des arguments pertinents venaient démontrer l'absurdité de mes propos, il n'y aurait pas d'autre attitude raisonnable que de réviser mon point de vu.

    Il n'est bien sûr pas raisonnable de changer de point de vue au grès de l'opinion populaire, de « retourner sa veste » comme l'on dit.

    Une explication rationnelle au changement de point de vue est une condition nécessaire et suffisante à un changement de point de vue raisonnable.

  • [^] # Re: Je ne crois pas à la société de droit et à la démocratie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le domaine public et ses ennemis. Évalué à 2.

    Oublie le mot religion, et remplace le par le mot absolutisme. L'absolutisme patriotique (right or wrong, my country) ne vaut pas mieux qu'un absolutisme religieux, ou "athée". Le fait est que l'absolutisme s'est, à travers l'Histoire, principalement exprimé à travers la religion et les empires/états.

    Plutôt que de répéter que je suis ignorant, pourquoi ne pas plutôt tenté de me prodiguer un peu de cette culture qu'il me manquerait prétendument ? Le passage ou Dieu demande à Abraham d'assassiner son enfant juste pour voir s'il va obéir docilement n'est-il pas de l'absolutisme, et n'est-il pas un enseignement commun à toutes les religions hébraïques ?

    Il ne s'agit pas de critiquer pas la religion pour les horreurs commis par certains, mais comme mécanisme qui les facilite en inculquant l'acceptation de propositions absurdes. Reformulons encore une fois : c'est une critique des diverses formes d'absolutisme, sur le fait d'inculquer l'acceptation de propos absurdes (ou au moins moralement douteux) de manière indiscutable.

    Je ne pense pas avoir modifié mon discours au cours de la discussion, il me semble plutôt l'avoir précisé. Je continu d'argumenter la phrase « Les religions les plus influentes prêches des modèles de pensés immorales et fondent elles mêmes leur expansion et leur maintien par des actes immoraux. ».

    L'acte immorale le plus important commis par les religions, c'est d'inculquer l'acceptation de propos (absurdes qui plus est) de manière indiscutable. L'endoctrinement dont sont victimes nombre d'enfants est aussi intolérable que celui que subissent des adultes émotionnellement fragiles de la part de diverses sectes ; dont le travail aura d'ailleurs sans doute été facilité par celui d'une religion inculqué dans l'enfance.

  • [^] # Re: IBM un gentil dans le monde des brevets??

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS Patent] World War III, Episode IV. Évalué à 10.

    Le problème c'est qu'une phrase comme "IBM est un gentil" n'a pas de sens.

    IBM n'est pas un être humain, c'est une entité virtuelle qui sert de moyen d'organisation. De plus, elle réunis une multitude de personne à travers le temps et l'espace, personnes avec des points de vu divergent. Ce qu'on peut à la limite dire, c'est si les actions de cette organisation sont actuellement (localité temporel) globalement (globalité spatial) propice au développement du libre. Le libre étant lui même quelque chose de très abstrait.

    Bref, lisez De la dénotation de Russel et revenez faire des trolls plus subtils. :)

  • [^] # Re: Je ne crois pas à la société de droit et à la démocratie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le domaine public et ses ennemis. Évalué à 2.

    Est-ce à dire qu'il faudrait rejeter le principe de précaution ?

  • [^] # Re: Je ne crois pas à la société de droit et à la démocratie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le domaine public et ses ennemis. Évalué à 3.

    Un indice, ça s'est passé en France peu après 1789, et ça se passe aujourd'hui en Chine.

    Ce sont de bons exemples d'autres formes d'absolutisme. Quoi de plus naturel que d'être scandalisé par ces comportements ? Ça n'est pas moins scandaleux quand elles sont commis dans le cadre de croyances religieuses ou patriotique/étatique.

    Pourquoi parles-tu au présent en généralisant à tous les religions alors ?

    Parce que toutes les religions apprennent à leurs disciple à accepter des propositions sans chercher à les critiquer, aussi grotesque soient-elles. À partir du moment où quelqu'un est formé à accepter l'absurdité, il est bien plus simple de le manipuler pour l'envoyer (se faire) tuer (par) un total inconnu.

    Avec des arguments pareils je pourrais condamner tous les athées d'un coup de la même façon.

    Mais je ne condamne personne, je ne cherche le désarroi de quiconque. Je critique la religion, non ceux qui la subissent. Tout comme on peut critiquer le gouvernement chinois sans être animé d'une volonté de blâmer tous les chinois.

    Tu peux critiquer l'athéisme tant que tu veux, peut-être même pourrais-tu fournir des arguments pertinents susceptibles de faire réviser sa position à un athée, qui sais. Ça ne ferait pas de toi un condamnateur d'athées pour autant.

    Ce n'est pas la même chose de critiquer l'athéisme et de mettre des athées au bûché. Ce n'est pas la même chose de critique la religion et d'assassiner des clercs.

    Tu confonds critique et condamnation. La critique n'est pas une insulte. Le refus de toute critique, lui, est peut être une insulte à la raison.

    Tu confonds critique d'un système de pensé, et pensés (et actions en découlant) d'un individu se déclarant comme adepte du dit système de pensé.

  • [^] # Re: Je ne crois pas à la société de droit et à la démocratie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le domaine public et ses ennemis. Évalué à 3.

    Croire et exprimer comme ça que les religions et le loi sont mauvaises, c'est de l'ordre du religieux

    D'abord ce que j'ai dit c'est que les religions sont immorales. Maintenant si par mal/mauvais tu entends quelque chose qui entraine d'inutiles souffrances humaines, alors oui, il me semble que "les religions c'est mal".

    Ce que je dit n'a rien de religieux ni d'intégriste, car ce sont des propos argumentés. Bien sûr mes arguments peuvent être erroné, car tout humain est sujet à l'erreur de raisonnement. Cela étant, si quelqu'un me pointe une erreur dans mon raisonnement, je la reconnaîtrait, et réviserait mon point de vu en conséquence. Une pensé religieuse est incapable d'un tel retournement. C'est le principe de la foie : croire en quelque chose même quand tout indique l'absurdité de cette chose, ce que la raison demande de rejeter.

    Une religion ne se définit certainement pas comme un carcan qu'il est interdit de remettre en cause

    N'as-tu jamais entendu parlé d'inquisition, de bûcher, de lapidation ? Certes dans une France contemporaine on peut critiquer ouvertement les religions comme je le fait (et encore, vois comme tu rejètes avec haine mes propos), mes il y a encore des gens qui sont condamner à mot de nos jours pour avoir oser avoir des propos "impies" (notamment des des régimes islamiques).

    lorsque c'est pour les critiquer de façon aussi intransigeante (« la religion, c'est mal, c'est complètement immoral, etc. »), c'est tout simplement détestable.

    Voilà l'effet de la religion, la haine de ceux qui pensent différemment. Aucune critique constructive. Bien sûr si j'ose critiquer c'est forcément que je suis ignorant (et si tu devais découvrir que ce n'est pas le cas, j'imagine que ça ferait de moi un hérétique pire encore).

  • [^] # Re: Je ne crois pas à la société de droit et à la démocratie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le domaine public et ses ennemis. Évalué à 3.

    Pourquoi refuser si obstinément de faire une distinction entre philosophie et religion, au point de nier la possibilité que d'autres personnes peuvent penser autrement que dans un carcan religieux ?

    Ma pensé n'est pas guidé par une croyance en un absolu qu'il est proscrit de remettre en question. Il y a certes des choses aux quelles je crois, comme le fait que j'existe. Cela étant si cette croyance est erronée, je n'ai pas de raison de me faire du mouron. Ça ne fait pas de mes réflexions une démarche religieuse.

  • [^] # Re: Je ne crois pas à la société de droit et à la démocratie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le domaine public et ses ennemis. Évalué à 3.

    Extrait du wiktionnaire :

    intégriste masculin et féminin identiques

    (Religion) Relatif à l'intégrisme, au maintien, à l'intégrité de la tradition religieuse.

    Ta réflexion est donc particulièrement cocasse. :)

    Sinon, si tu tiens à me coller une étiquette, disons que je suis omnicrate.

  • [^] # Re: Je ne crois pas à la société de droit et à la démocratie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le domaine public et ses ennemis. Évalué à 4.

    Il faut bien distinguer morale de religion. Les religions les plus influentes prêches des modèles de pensés immorales et fondent elles mêmes leur expansion et leur maintien par des actes immoraux.

    Les religions sont tout à fait à l'opposer de tout acte morale dans le sens où elle demande l'acceptation irréfutable de principes arbitraire.

    La morale est, elle, une branche de la philosophie, qui invite au dialogue et à la réflexion sur la manière dont on peut se comporter et de l'influences de ces actes sur soi, les autres, la société en générale.

    La loi est immorale pour les mêmes raisons d'absolutisme que les religions. Bien sûr dans notre société il y a les juges qui sont capable de tenir compte du contexte, et qui modère quelque peut cet absolutisme. Mais l'un dans l'autre le juge ne peut faire autrement que d'appliquer les lois, aussi absurdes et scandaleuses puissent-elles lui paraître.

  • [^] # Re: Je ne crois pas à la société de droit et à la démocratie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le domaine public et ses ennemis. Évalué à 2.

    Manger gras, sucré, salé, ce n'est pas bon pour la santé, pourtant c'est un vecteur de plaisir.

    Tu fais une confusion entre une activité et l'excès de pratique d'une activité. Le sport également est bon et peut provoquer du plaisir, mais l'excès de sport également nuit à la santé.

    Manger trop de gras, de sucre de sel n'est pas bon pour la santé, trop peu non plus.

    Pourquoi devrait on être obligé de se laisser dicter sa conduite vis à vis de son corps ?

    C'est effectivement une question qui devrait être soulevé dans l'éducation de tout à chacun. C'est aussi pour ça qu'il est sans doute judicieux de placer le devoir de critique avant tous les autres. Cela étant dit, il ne s'agit pas tant de dicter à tous d'être en bonne santé que de donner à tous les moyens d'être en bonne santé. L'éducation devrait enseigner (moyen) pourquoi se maintenir en bonne santé devrait être considéré comme un devoir, et qu'elles sont les moyens d'y parvenir.

    Les scarifications corporelles, sont une forme d'art, souvent jugée déviante, qui pour le coup serait interdite dans ta société morale.

    Encore une fois il ne s'agit pas d'interdire (ce que font les lois) mais de proposer des objectifs avec les moyens de les atteindre. Si la scarification va à l'encontre des objectifs énoncés, alors il serait effectivement préférable que personne ne s'y résout. La question est de savoir, est-ce que les gens se scarifie pour exprimer un mal être ? Si c'est le cas, il faut évidemment donner les moyens de l'exprimer et de le dépasser. Si ce n'est pas le cas, que des gens accepte une douleur physique momentané car elle leur procure un plaisir intellectuel plus intense et durable par la suite, cela peut être défendable dans le cadre des objectifs cités. Je doute cependant fortement que ce soit le cas, mais j'admets n'avoir lu aucune étude sur le sujet.

    On ne pourrait plus manger en se focalisant uniquement sur le plaisir parce qu'à terme, c'est mortel.

    Je ne vois pas en quoi passer un agréable moment à apprécier un repas est néfaste en soi.

    On ne pourrait plus pousser ses écouteurs pour s'isoler dans les transports en communs parce que ça détériore les tympans.

    Le problème n'est donc pas d'écouter la musique trop forte, mais ce qui pousse à écouter si fort. Bien entendu nous avons tous besoin de nos moments de solitude. Mais il est étrange qu'on cherche à s'isoler plutôt qu'à communiquer dans des lieux communs. On pourrait même réfléchir à ce qui pousse ces prise de transport en commun indésirable.

    En tout cas, je doute que le problème que tu soulèves ici soit la possibilité de se crever les tympans au pic à glace si cela nous chante.

    On ne pourrait pas paresseusement éviter le moindre effort pour le confort et le plaisir que ça apporte.

    L'économie d'effort et le repos ne sont pas à proscrire pour les objectifs donnés. L'absence abusive d'activités peut être elle fort néfaste.

  • [^] # Re: Je ne crois pas à la société de droit et à la démocratie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le domaine public et ses ennemis. Évalué à 4.

    D'abord il ne serait pas de trop de distinguer (au moins) deux types de personnes dans celles qui choisissent de se suicider, celles qui ont un problème psychiatriques (donc un problème de santé qu'il faut l'aider à surmonter), et celles qui y voient le seul échappatoire envisageable aux misères qu'ils traversent (pas de boulot, pas de passion, pas d'amis…).

    Dans les deux cas, il est clair qu'on a pas donné à ces personnes les moyens d'atteindre l'objectif de passer des heures agréables.

    Je n'ai parlé nul part de « payer » il me semble. Il ne s'agit pas d'imposer aux gens des pénitences, de condamner les miséreux d'oser afficher leur misère à la face du monde en les blâmant. Il s'agit de fournir aux gens des moyens de sortir de leur misères, des moyens matériels évidemment, mais également psychologiques/intellectuelles et relationnels.

    Il ne s'agit pas non plus de cherché l'égalité dans les moyens. Les personnes dont la santé est plus fragile ont besoin de plus de moyens dans ce domaine. On peut parler alors des abus. Si ceux-ci conduisent à plus d'heures humaines de misères, c'est qu'il y a violation des devoirs et qu'il est nécessaire de donner aux personnes qui ne respect pas leurs devoirs, les moyens de comprendre pourquoi ils doivent le faire. Et là encore je ne parle pas de brutaliser ces personnes, mais je pense plutôt à des séminaires éducatifs forcés. Bien sûr il faut être prudent avec de tels idées, on a tôt fait de créer des goulags en se fixant des objectifs somme toute attrayantes sur le papier. D'où l'importance de la formation à la critique et l'auto-critique. Cela étant dit, ce dont je parle ici, au moins ce que je me figure, devrait être bien moins terrible que les inacceptables prisons qui sont tolérés aujourd'hui.

  • [^] # Re: Sacré Denis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le domaine public et ses ennemis. Évalué à 5.

    Kant fournie une démarche assez simple pour les questions morales, qui ne marche pas nécessairement tout le temps dans les cas les plus tordus, mais donne une bonne ligne directrice : n'est morale que ce qui peut s'appliquer universellement.

    Opprimer son prochain ne fonctionne pas de manière général, aider son prochain oui. Monopoliser l'utilisation d'œuvres ne fonctionne pas de manière général. Limiter la vitesse sur les nationales à 90km/h fonctionne de manière générale.

  • # Je ne crois pas à la société de droit et à la démocratie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le domaine public et ses ennemis. Évalué à 2.

    Si la seule chose qui réfreine notre voisin de venir nous égorger est un texte de loi rangé les juristes savent où, je ne donne pas chère de notre peau. Je n'ai pas peur d'un monde sans loi. Je craint bien plus un monde sans morale, comme celui qu'érige une société dont les acteurs dépersonnifiés se fixent la rentabilité financière maximale comme but ultime : business is business.

    Un objectif d'une société morale, pourrait peut être être : maximiser le nombre d'heures humaines agréables et minimiser le nombre d'heures humaines désagréables.

    Ce qu'il nous faut, ce ne sont pas des droits, mes des devoirs et les moyens de les accomplir.

    Ainsi un des premiers devoirs d'un être humain devrait être la critique : critique de la société et des autres bien sûr (mais ceux là viennent souvent assez facilement), mais également critique de soit par soit et écoute des critiques de soit par les autres. Pour être en mesure de formuler et apprécier de tels critiques, une formation en dialectique (voir logique formelle), psychologie cognitive (et notamment les biais cognitifs) devrait être inscrit à tous les cursus scolaires, le plus tôt possible dans l'éducation des citoyens.

    Bien entendu, se maintenir en bonne santé devrait également être un devoir, et tout à chacun devrait disposer des moyens qui sont nécessaire à cet objectif. Une société qui n'offre pas à tout à chacun ces moyens est immorale, tout comme il est immorale d'obéir à cette société. Il est bien plus morale de prendre quelque chose pour se nourrir, fusse à l'encontre d'une loi, que de se laisser souffrir de faim. Cela étant, il n'est pas morale non plus de manger à sa faim et de refuser d'aider aux activités agricoles. Mais si les activités agricoles demande moins de pairs de mains pour les réaliser que de bouches qu'elle peuvent nourrir, tout le monde n'aura pas – au moins simultanément – les moyens d'apporter une telle contribution.

    D'un autre coté, l'acharnement thérapeutique est immorale. Ce n'est pas la longévité de la vie humaine qui importe, mais maximiser le nombre d'heures humaines agréables et minimiser le nombre d'heures humaines désagréables. Si selon toutes probabilités il ne reste à un humain que des heures de souffrances à venir, en ne lui proposant pas les moyens de mettre fin à ses souffrances, on se détourne de cet objectif. Il ne s'agit évidemment pas d'aller à l'encontre de la volonté de la personne, ce en quoi on pourrait préciser « minimiser le nombre d'heures humaines désagréables allant à l'encontre de la volonté de ceux qui les vive », bien que la formulation gagnerait à être mieux analysé.

    Ce sont là les grandes lignes d'une société qui hui me semble souhaitable. Non pas une société où l'on donne au plus grand nombre l'illusion plus ou moins crédible que la majorité est en mesure d'imposer son opinion à tous (lors qu'on impose ce qui convient aux avares les plus méthodiques) ; mais une société ou les moyens sont répartis entre tous et ou tous on le devoir de veiller à user de ces moyens pour maximiser le nombre d'heures humaines agréables et minimiser le nombre d'heures humaines désagréables.

    Non pas une démocratie, mais une omnicratie.

  • [^] # Re: je me suis trompe de boulot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le domaine public et ses ennemis. Évalué à 2.

  • [^] # Re: D'un autre coté

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De l'importance d'un code libre: le cas d'école de couchsurfing. Évalué à 2.

    Contrairement à ce que tu sembles supputer, il est tout à fait légal pour une organisation à but non-lucratif de gagner de l'argent, mais c'est alors un simple moyen pour par exemple embaucher des développeurs à plein temps. Par exemple le projet gnu, ou l'april.

    En revanche, il n'est point possible pour le président d'une association de décider de verser un pourcentage arbitraire des revenus de l'association sur son compte privé, contrairement à un patron d'entreprise. C'est là la différence majeur.

  • [^] # Re: Je ne comprends pas

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Google rachète Motorla Mobility, autre raison. Évalué à 4.

    Je doute qu'une loi si stupide soit en vigueur.

    Quel naïveté !

  • [^] # Re: J'ai une solution

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ddate n'est plus. Évalué à 5.

    Non, moi ça ne me va pas du tout ! Je propose plutôt que nous lancions un fil de discorde^Wdiscussion sur la liste de diffusion idoine. Et même ailleurs, d'ailleurs.

    Dans le sincère espoir que vos désaccords avec cette vision des choses soit prolixe.