scylla a écrit 159 commentaires

OpenDarwin a l'avantage que (sous certaines conditions) on peut réutiliser des pilotes (propriétaires) de MacOSX. Mais il manque AMHA d'intégration, il n'est pas très agréable à utiliser.
À côté, le Darwin d'Apple n'est pas toujours très propre comme OS (sur celui que j'utilise il y a deux systèmes de scripts d'initialisation, je soupçonne que c'est parce qu'ils n'ont pas pris le temps de tout migrer de l'ancien au nouveau).

Bref faut être geek dans l'âme pour utiliser ça. Une distribution Linux sera moins prise de tête à mon avis.

Sinon, installer les DarwinPorts ou Fink directement sous MacOSX, c'est la solution de facilité. Il y a moyen de démarrer en ligne de commande, de lancer X et de bosser normalement, puis de revenir en ligne de commande et lancer Quartz, et de lancer le serveur X de Quartz pour faire cohabiter ses applications du monde Unix et ses applications du monde Apple.

Je me considère comme agnostique à tendance athée.

Et moi comme agnostique à tendance athée de la famille des inutiliseurs : non seulement je pense que la religion est une question de foi et ne peut être expérimentée rationnellement, mais surtout j'en déduis qu'une fois ce principe établi il n'a plus besoin d'être débattu, et que les discussions sur ce point sont inutiles, en particulier les threads sur linuxfr.

-1

Leur argument principal est régulierement du FUD sur les téléchargements sur réseaux P2P : des bouchons chez Noos, une bande passante fluctuante chez Free et 9Online, des limites contractuelles sur le débit et un filtrage des ports P2P chez Club Internet.
Ce sont visiblement des documents à destination de leurs vendeurs, et on voit bien quels sont les arguments retenus sans les ambiguités habituelles des publicités : les gens utilisent l'ADSL pour télécharger.

Maintenant, cela existe : http://charybde.homeunix.org/~schmitz/slax-csedu/(...)
Si quelqu'un passe par là, je suis intéressé par les retours potentiels.

Quand on tape en français correct, on a besoin des majuscules accentuées, et là encore un clavier AZERTY n'est pas adapté, comparé à une simple touche compose (qui permet d'utiliser cette stupide touche avec une fenêtre flottante).

Franchement si tu ne passes pas la moitié de ton temps à saisir des chiffres, un clavier numérique ne sert tout bonnement à rien. Il t'oblige à déplacer ta main droite qui quitte la partie alphanumérique, et te fait perdre un temps fou lors d'une saisie.

Si les claviers AZERTY n'étaient pas aussi mal foutus (les chiffres sont en majuscules, c'est invivable), tu ne te poserais même pas la question d'utiliser le clavier numérique ou non.

Pour le propriétaire, les apparences comptent beaucoup plus, donc les plantages "accidentels" sont beaucoup mieux contrôlés.

Opera n'est pas libre, et il est sujet à ce type de plantages aussi. De plus, rien ne dit que ce script ne permettra pas de révéler un problème dans IE aussi ; on sait uniquement qu'il est moins sensible. Ça laisse néanmoins supposer que le parser utilisé dans IE est écrit assez proprement, contrairement à ses concurrents. Les exemples fournis sont assez édifiants sur ce point.

Ce script est globalement révélateur des problèmes qui surviennent quand on veut accepter des entrées non valides, ce qui est généralement difficile (et non souhaitable, mais allez savoir pourquoi au début des navigateurs web on a laissé passer tout et n'importe quoi, ça a crée de mauvaises habitudes).

Moralité, faites du XHTML lu en mode strict, le navigateur vous jette quand il y a un problème.

Je vais voir, mais j'ai enfin trouvé la documentation pour le faire (il y a trop de sites Knoppix, on s'y perd) :

• le HowTo : http://www.knoppix.net/docs/index.php/KnoppixRemasteringHowto(...)
• des scripts pour faciliter le tout : http://www.knoppix.net/forum/viewtopic.php?t=12530(...)

Merci, mais pourrais-tu développer ? Si je veux créer un CD depuis une Knoppix, je suppose que je dois commencer par en installer une ; connais-tu une documentation pour les étapes à suivre pour créer ensuite le CD ?

Le choix d'une Slackware visait plutôt à me faire gagner du temps, puisque je connais assez bien cette distribution.

Pour réduire la charge d'appels, un moyen radical : engager un BOFH [http://bofh.ntk.net/Bastard.html(...)][http://www.theregister.co.uk/odds/bofh/(...)].

pourquoi bien que disponible dès 2003 personne ne s'est intéressé à ces bibliothèques disponibles en GPL

Si : [http://linuxfr.org/2003/04/18/12123.html(...)], où un employé de NoMachine avait présenté le produit, et où quelques trolleurs s'étaient jetés dessus sous prétexte que les outils graphiques n'étaient pas libres.

CamlP4 est plus qu'un pré-processeur comme celui de C. Il permet d'effectuer une analyse récursive descendante (LL(1))). Voir le tutorial [http://caml.inria.fr/camlp4/tutorial/(...)].

OCamlYacc est lui un analyseur LALR(1) très conventionnel.

Ce n'est pas une alternative, mais un programme complémentaire à utiliser conjointement avec yacc/bison pour générer et manipuler facilement les arbres de syntaxe abstraite à partir d'une entrée.

Pour les alternatives à yacc/bison (LALR(1) + GLR pour bison), j'ai dans mes bookmarks :

• Elkhound, un générateur GLR [http://www.cs.berkeley.edu/~smcpeak/elkhound/(...)]
• CamlP4, je ne sais pas quelle classe de grammaires ça analyse... [http://caml.inria.fr/camlp4/(...)]
• ANTLR, c'est du LL(+/- k), et ça fait aussi lexer [http://www.antlr.org/(...)]
• Lemon, un LALR(1) léger [http://www.hwaci.com/sw/lemon/(...)]
• Happy, un LALR(1) sous Haskell [http://haskell.cs.yale.edu/happy/(...)]
• BtYacc, un LALR(1) avec backtracking [http://www.siber.com/btyacc/(...)]
• BNF, un LALR(1) léger [http://www.nongnu.org/bnf/(...)]

Il y a le sempiternel catalogue de comp.compilers ici : [http://www.idiom.com/free-compilers/(...)].

Totalement au pif, mais les rares fois où j'ai eu des problèmes de plantages, c'était lié à un plugin (Java, Flash, ... ). Il faudrait voir aussi les extensions que tu utilises.

Je pense que la difficulté se compare assez à celle de Molière.

Pour continuer dans ce hors-sujet, je le comparerais plutôt à Corneille ou Racine : les tournures de phrases en vers ne facilite pas la lecture, c'est du vieil anglais avec une grammaire, un vocabulaire et des expressions qui ne sont plus forcément très usuels.
Enfin, je me fonde principalement sur quelques-uns de ses drames, c'est vrai que les comédies sont plus faciles d'accès.

Hop, un petit lien vers le projet Gutemberg pour que tout le monde puisse se faire son idée : [http://www.gutenberg.net/catalog/world/authrec?fk_authors=65(...)].

Les collisions calculées dans les papiers d'Antoine Joux pour SHA-0 et Xiaoyun Wang et al. pour MD5 sont entre messages de même longueur (2048 bits pour SHA-0 et 1024 pour MD5).

SHA-[01] et MD5 sont des fonctions de hachage. Elles calculent une signature de longueur fixée par avance à partir d'un message quelconque. Comme toutes fonctions de hachage, il y a des collisions entre messages de même taille (plusieurs messages sur par exemple 2048 bits auront fatalement la même signature sur 160 bits).

Ce sont plus exactement des fonctions de hachage cryptographique, parce que les collisions sont difficiles à prévoir : il faut que la signature présente une apparence d'entropie, de hasard, de sorte qu'on ne puisse aisément trouver un faux message partageant une signature avec le message original.

La nouvelle sur SHA-0 [1] est que Antoine Joux a réussi à calculer une collision. Il a tout de même utilisé 80000 heures de temps CPU sur un calculateur doté de 256 Itaniums2. Cela ne signifie pas (encore) qu'il soit capable de calculer une collision pour à peu près n'importe quel message. Mais cela ouvre des portes dans cette direction.

Les collisions sur MD5 [2] ont été calculées sur des messages plus courts (et cela fait quelques années que des collisions sur MD5 ont été trouvées, il est généralement recommandé d'utiliser SHA-1), et beaucoup plus vite.

Enfin, il reste la rumeur selon laquelle les techniques employées par Antoine Joux sur SHA-0 ont été appliquées avec succès sur SHA-1 [3]. C'est plus ennuyeux, car jusqu'à présent SHA-1 était considéré comme sûr. À suivre donc.

Enfin, pour votre correspondance personnelle ou pour vos paquets de distribution linux, rassurez-vous : la probabilité qu'une collision se fasse entre deux messages qui ont un sens (en français ou en tant que paquet linux) est nulle.

[1] http://www.mail-archive.com/cryptography%40metzdowd.com/msg02554.ht(...)
[2] http://eprint.iacr.org/2004/199/(...)
[3] http://www.freedom-to-tinker.com/archives/000661.html(...)

Et si tu n'as pas accès à Python mais que tu as Perl d'installé, il y a le projet original http://www.blosxom.com/(...) qui a inspiré pyblosxom.

Pour répondre à ta question un brin trollesque :

• Y a t il autant de packages supportés que debian ? Non, il n'y a pas autant de paquets supportés que debian. D'ailleurs, il me paraît probable qu'aucune distribution ne propose officiellement autant de paquets que debian. Et c'est très logique, si on considère la philosophie de Slackware : garder un ensemble cohérent et réduit, simple d'installation comme d'utilisation. D'une manière générale, il y a tout le nécessaire pour une utilisation courante, et s'il te faut plus tu peux le compiler toi-même comme un grand, ou chercher si quelqu'un d'autre l'a déjà fait pour toi sur http://www.linuxpackages.net/(...) . Comme les paquets Slackware sont complets (avec documentation et headers), la compilation est habituellement aussi simple qu'un make && sudo make install et la copie de la documentation dans /usr/share/doc si elle n'est pas effectuée par le make install.
• qu'apporte-t-elle de plus si elle cherche à parodier apt-get avec swaret ?
  • swaret n'est pas un outil officiel Slackware, il est développé par de généreux contributeurs pour pallier à un manque vis-à-vis d'apt-get et consorts. Comme il a été très apprécié par la communauté Slackware, c'est plus ou moins devenu l'outil de référence pour la mise à jour d'une Slackware.
  • Il me semble réducteur de limiter l'intérêt d'une distribution à son système de mise à jour. Pour la Slackware, je citerais comme beaucoup l'extraordinaire simplicité d'utilisation. Tout les mécanismes sont clairs (je pense en particulier aux scripts de démarrage, mais c'est vrai de tous les scripts maison et de la documentation qui les accompagne), les paquets collent aux paquets produits par les projets, et fonctionnent très bien entre eux. La distribution est bien maintenue et à jour. Ça convient très bien à pas mal de personnes :)

J'espère avoir répondu à tes interrogations.

Et il ne faut pas oublier que Misc à l'instar de beaucoup d'autres journaux propose dans ce numéro un petit jeu de réflexion, avec une solution dans le prochain numéro ! Non, il ne s'agit pas de mots croisés mais de l'analyse d'une faiblesse dans un calcul DSA codé en Java.

J'espère bien voir fleurir une rubrique jeux avec des problèmes Systèmes et Réseaux en sus !

Quand on lit l'autre article récent de ce journaliste [ http://www.techworld.com/opsys/news/index.cfm?NewsID=1497(...) ], et comment il résume l'article sur le forum [ http://www.techworld.com/forums/msgs.cfm?msg=729&forum=99(...) ], il n'y a pas de doute sur ses habitudes FUDesques.

Java [a] une syntaxe deterministe plus claire

Muhahahah !

Je n'ai pas le temps de donner des explications détaillées, mais un petit lien illustrera mon propos :
http://java.sun.com/docs/books/jls/first_edition/html/19.doc.html(...)

... c'est connu que les donations en packs de bière sont appréciées. Existe-t-il un équivalent à Interflora pour la bière ?

Vous vous en seriez doutés, moi c'est charybde, scylla et ulysse.

C'est juste moi, ou ils ont une façon bizarre de compter en binaire ?

Dans leur exemple, [ http://www.thinkgeek.com/images/products/other/led-binclock-describ(...) ], ils mélangent une base dix et une base deux du style « 36 = 10 + 20 + 2 + 4 » au lieu de « 36 = 32 + 4 ».

C'est très décevant.