totof2000 a écrit 1555 commentaires

  • [^] # Re: HS FSF et "pas de droits d'auteurs"

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 0.

    Les droits d'auteurs servent à… Limiter.

    C'est la seule phrase sur laquelle je suis d'accord.

    Les "méchant" veulent… Limiter.

    C' est qui "les méchants" ? Ils veulent liliter quoi ?

    Les "gentils" veulent… Limiter.

    C'est qui les gentils et ils veulent liliter quoi ?

    Les droits d'auteurs limitent. Par défaut lorsque tu es auteur de quelque chose, personne d'autre que toi n'a de droit sur ton oeuvre.

    Les "méchant" veulent… Limiter.

    Je ne sais pas qui sont t "les méchants". tout ce qu eje sais c'est que des personnes font sauter certaines limites aux droits d'auteur en autorisant uniquement l' "utilisation" de leur oeuvre (lecture pour un livre, visualiser pour un film, écouter pouyr de la musique …)". D'autres font sauter encore plus les limites (notamment sur les logiciels) en autorisant de modifier ceux ci pour ceux qui veulent bien mettre également à disposition les mêmes droits qu'ils ont reçus. Enfin d'autres vont plus loin en faisant sauter les limites, et se moque que d'autres ne donnent pas les mêmes possibilités que celles qu'ils ont rezçues aux autres. Ya ni "méchant", ni "gentils" dedans.

  • [^] # Re: HS FSF et "pas de droits d'auteurs"

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 3.

    Les "méchant" veulent… Limiter.
    Les "gentils" veulent… Limiter.
    Les droits d'auteurs servent à… Limiter.
    CQFD.

    Et ? Ca ne veut rien dire.

    Et si je mens, tu pourras le démontrer facilement vu que c'est "évident" pour toi.

    C'est à l'accusateur de porter la preuve de son accusation. Tu n'es pas d'accord avec la FSF ? Soit, c'est ton droit. MAis dire que les autres points de vues sont des mensonges parce qu'on ne les partage pas, c'est une forme d'extrémisme. Démontre le mensonge en reprenant les propos de la FSF. Pour mi i n'y a rien d'évident (note que je suis loin d'être d'accord sur tous les points de vue de la FSF, ce n'est pas pour autant que je qualifie ses propos de mensonge).

    Les "méchant" veulent… Limiter.

  • [^] # Re: HS FSF et "pas de droits d'auteurs"

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 4.

    Il faudrait un jour arrêter de colporter les mensonges "marketing" de la FSF : la FSF a besoin des droits d'auteurs pour sa cible (le copyleft).

    Je ne rentrerai pas dans ce débat que tu tues dès le départ. Prouves que c'est un mensonge et on verra. Pour moi là c'est toi le menteur.

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 1.

    C'est juste l'interprétation par Jimi Hendrix. Il ne lui a pas donné d'autre nom.

    Ben oui, parce que l'oeuvre c'est pas le texte uniquement, c'est aussi l'interprétation ….

    Quel est le rapport avec le fait de faire évoluer l'œuvre ? (

    Parce que tu dis qu'on "peut la retrouver" … Factuellement c'est pas toujours vrai.

    Agatha Christie a publiée en 1940 le livre "Ten Little Niggers" personne ne réécrira ça. Aujourd'hui les ayants droits donc ceux considérés comme les garants de la vision de l'auteur (et ça n'est pas une question de licence libre) considèrent que le nom n'aurait pas était choisi avec la connotation des mots d'aujourd'hui (ou plus exactement le regard que l'on porte sur ces mots).

    Donc dans 10, 20, 30, 50, 100ans, quand toutes les versions "qui ne conviennent pas" auront disparues ?

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 2.

    Prends l’exemple de Pepe the Frog : le créateur de ce personnage n’a jamais autorisé sa ré-utilisation par d’autres que lui, ça n’a pas empêché pour autant les membres de l’alt-right américaine d’en faire un de leurs symboles.

    Parce qu'il me semble qu'aux US la loi permet justement ce genre de réutilisation, sauf mention explicite de l'auteur (on a les exemples de musiques utilisées sur des meetings politiques ) - a mmoins que je confonde tout ce qui est possible :)

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 3.

    Tu essentialise, mais il n'y a pas de moment où une œuvre est finie et à partir du moment où toute action devient une altération. Il est décidé arbitrairement qu'une œuvre est finie et ce n'est pas forcément l'auteur qui le décide.

    Peu importe de qui le décide. A un moment l'oeuvre à un état donné est considérée comme "finie". Et les cas d'oeuvres individuelles ou d'oeuvres colectives sont un peu différent. Un film par exemple est une oeuvre collective qui pourrait à mon sens se traiter de façon plus proche des logiciels colaboratifs qu'une oeuvre individuelle.

    ce n'est pas forcément l'auteur qui le décide.

    Effectivement, dans le cas d'ne fresque commandée par quelqu'un à un artiste par exemple (je pense aux plafonds du château de Versailles" c'est certainement le comanditaire qui au final décidera si une oeuvre est finie ou non … même si l'auteur de l'oeuvre n'est pas d'accord. Peut-être que our un auteur de roman associé à un éditeur, son éditeur lui donnera certainement des instructions ou lui fera des remarques quant à son oeuvre pour l' "améliorer". Mais même dans ce cas il est fort probable que la modification se fera sans dénaturer l'oeuvre originale, et c'est surtout l'auteur qui sera en mesure de déterminer si l'oeuvre en question correspond à ce qu'il avait dans la tête, à son "interprétation", parce que tu as beau le tourner dans tous les sens, à la base c'est son oeuvre.

    Il faut noter qu'une nouvelle version d'une œuvre ne détruit pas l'ancienne (il y a une problématique d'accès à la précédente, mais c'est plus une question logistique qu'autre chose).

    Pas qu'un problème logistique, mais aussi un problème d'identification claire de l'auteur de l'oeuvre dans le cas ou celle-ci est modifiée par un tiers comme je l'ai indiqué par ailleurs. A moins que l'auteur accepte d'effacer son nom de l'oeuvre et de la laisser dans le domaine public, mais en raison des droitspatrimoniaux inaliénables, s'il fait ça, il doit le faire de façon anonyme.

    Non puis que l'œuvre originale existera toujours. Le fait que Jimi Hendrix n'a pas changé l'hymne américain par exemple.

    Oeuvre dérivéer toujours …

    Pour moi si tu veux une coparaison … Prenons l'exemple de la Joconde : doit-on permettre à quelqu'un de la retoucher pour l'améliorer ? Si c'est le cas, l'oeuvre originale n'existe plus. Doit-on le permettre ? Si on ne le permet pas il faut partir d'une copie (quasi) parfaitede l'oeuvre originale et la reprendre pour l' "améliorer", ce qui constitue une oeuvre dérivée à mon sens.

    La question se pose de la même façon pour un texte (roman) : peut-on ou doit-on permettre qu'un texte soit repris et "amélioré" en considérant qu'il s'agit d'une oeuvre colective ou doit-on considérer qu'une copie + modification est une oeuvre dérivée de l'oeuvre inbitial ?

    Perso, je suis plutôt pour la seconde solution …. Mais je n'impose pas mon point de vue, je comprends qu'on puisse ne pas être d'accord et avoir un avis différent.

    les différentes versions des films Star Wars sont faites par le même réalisateur.

    C'est un bon exeple ça … la remasterisation des épisodes IV V et VI est un très bon exemple. Est-ce que les diverses versions ou la fin a changé sont toujours disponibles ? J'ai cru comprendre que non, tout du moins pas de façon officielle. Ben perso, c'est le genre de truc que je voudrais éviter.

    Non puis que l'œuvre originale existera toujours.

    Pas forcément …. Elle peut disparaître d'une façon ou d'une autre … parce qu'elle était si peu diffusée qu'on en a perdu trace par exemple. Dans le domaine des séries, pas mal des premiers épisodes de Doctor Who ont disparu parce que la pratique à l'époque était de réutiliser les bandes parce qu'elles coutaient cher …

    Le troisièe risque (sur lequel je ne e suis pas étalé) c'est une "réécriture de l'histoire" à la mode "ministère de la vérité" de 1984. Je n'en ai pas parlé parce qu'il faudrait un certain alignement de planètes pour que ça se passe mais le risque n'est pas nul, et est plus subtil qu'une cesure d'état (cf le renommage de l'oeuvre "les dix petits nègres" par exemple).

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 2.

    Tout le monde sait que ton œuvre est librement modifiable par n’importe qui, tu n’es pas responsable des versions modifiées.

    Certainement, mais si la version modifiée est loeuvre qu'une personne voit en premier, le risque d'amalgame est important. Après faut que je me pose des questions sur les risques que j'accepte ou pas. Et cette discussion va grandement m'aider (notamment ce commentaire-ci qui est assez pertinent dans la manière de oser la problématique).

    En tout cas, ce journal m'a redonné envie de me mettre à l'écriture (j'avais un peu abandonné ces dernières semaines, et relire l'histoire de Ploum ainsi que ces considérations m'a redonné de la motivation).

  • [^] # Re: VM ou Clef USB LIve

    Posté par  . En réponse au message Tout à fait débutant. Évalué à 2. Dernière modification le 06 juin 2021 à 23:11.

    Attention, pour "essayer" pourquoi pas, mais ne t'attends pas à des performances de ouf, ni que ce soit représentatif de ce que Linux peut réellement faire. 4 Gb minimum à mon avis pour faire tourner quelque chose de plus que l'OS de façon relativement fluide, de préférence avec un CPU dual core. N'oublie pas que faire tourner un OS c'est bien, mais qu'en général, un utilisateur utilise les applications sur la machine, il n'installe pas un OS pour un OS.

    En dessous ça peut marcher, mais moins tu auras de coeur, plus ça ramera, moins tu auras de RAM, plus ça ramera ( (chez moi, même un xfce a un peu de mal avec 1 GB de RAM et 2 cores, ou 1 core et 2 Gb de RAM).

  • # réponses ...

    Posté par  . En réponse au message Recherches. Évalué à 5. Dernière modification le 06 juin 2021 à 23:02.

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 2. Dernière modification le 06 juin 2021 à 22:51.

    raduttore, traditore 1  ;-) forcément, une traduction changerait le ressenti (le seul exemple qui me vient en tête où l'esprit de l'œuvre est conservé et adapté, c'est pour Gödel, Escher, Bach, les brins d'une guirlande éternelle 2 mais — bien sûr — c'est l'auteur qui s'est chargé de la traduction en français et allemand (et anglais…).

    Tu as tout à fait raison, une traduction est bien une oeuvre dérivée. J'irais même plus loin : un film traduit dans une autre version qu'une VO est également une oeuvre dérivée (et certaines traductions non officielles d'oeuvres originales sont bien mieux que la traduction officielle fourni par le producteur du film ou de la série).

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 1.

    Possible, mais en attendant que faire ? Ne pas oublier que l'idéal de la FSF, c'est qu'il n'y ait pas de droits d'auteurs ni de licences sur les logiciels. Les licences libres ne sont qu'une contrainte d'adaptation. Et mettre des licences sur les contenus artistiques pour qu'au moins sa propre oeuvre puisse être libérée des contraintes actuelles peut être une solution de contournement acceptable ( mais je suis d'accord, loin d'être suffisante).

  • [^] # Re: Inconvénients pratiques d'une licence libre pour de la littérature ?

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 3.

    Je ne suis personnellement pas sûr que ce soit facile.

    Moi non plus, mais poser le problème des logiciels non libres, les libertés fondamentales ainsi que les licences qui permettent de gérer" le libre et ses problématiques n'a pas été simple non plus à l'époque ou ça a été fait. Aujourd'hui ça nous paraît peut-être évident, ais pas sûr que ça l'était à l'époque des débuts de la FSF.

    il n'est pas facile de restreindre clairement sans ambiguïté les modifications de sorte à ne pas autoriser des versions avec un « ressenti » différent ou qui donneraient une vision différente de certaines idées.

    Le but n'est pas de restreindre, mais de distinguer d'ou les idées viennent. Aujourd'hui les gens réfléchissent tellement peu … c'est pour ça qu'il faut un moyen relativement simple pour faire la distinction. Comme je t'ai dit, perso, si je venais à écrire un roman, et que quelqu'un voulait le reprendre pour émettre des idées racistes, libre à lui de le faire. Je ne veux juste pas être impliqué dans ce qu'il fait. Je veux juste ne pas être associé à cette personne (note que je ne veux pas non plus iposer de vision de "bien" et de "mal", de moral ou d'éthique, juste pouvoir me désoidariser des oeuvres dérivées si besoin).

    Perso, j'ai l'impression qu'on peut difficilement demander beaucoup mieux que « œuvre modifiée d'après l'œuvre originale blabla. L'auteur original n'a pas validé les modifs. ».

    Ce serait déjà pas mal … En tout cas je vois que tu as compris ce que je voulais dire.

    On peut trancher sur certains cas évidents (probablement souvent déjà traités par les droits moraux), mais en général ça me semble compliqué. Si la licence qu'on obtient est trop vague, on risquerait d'avoir le même problème qu'avec les licences « éthiques ».

    Voir ma réponse plus haut : qu'une personne n'ayant pas les mêmes valeurs que moi reprenne un roman ou une nouvelle que j'aurais potentiellement écrite ne me gène pas plus que ça tant qu'elle assume ses idées et qu'il y a clairement un moyen pour moi de montrer que je ne suis pas l'auteur de l'oeuvre ou des passages en question, que les passages ou il y a des valeurs que je ne partage pas ne sont pas de moi. Par contre j'aimerais que cette personne me cite quand même(en disant par exemple comme tu l'indiquais au minimum oeuvre dérivée de de Totof2000).

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 8.

    Traduction, adaptation sur un autre support (film, lecture à haute voix, jeux vidéo) ou changements de scénario (suffit de voir la quantité de fan fictions sur Internet avec des idées intéressante), correction d'une incohérence dans le récit, etc.

    Tout ça risque de dénaturer l'oeuvre en elle-même qui est un tout (avec ses défauts et ses qualités).

    Bref, il y a largement de quoi faire. D'ailleurs devons nous rappeler que certains des plus gros succès du cinéma ont été des adaptations d’œuvres littéraires où l'auteur d'origine n'a pas été impliqué car déjà mort ? Disney par exemple mais pensons aussi au Seigneur des Anneaux aussi.

    Il s'agit d'oeuvre dérivée, d'adaptation, pas d' "amélioration" d'une oeuvre existante.

    Croire que seul l'auteur a le droit de juger ce qui est bon ou pas pour son texte me semble en fait ridicule. En quoi il est plus légitime qu'un autre pour juger la vie ou de mort sur son récit ? En quoi les autres ne peuvent pas faire mieux sur certains points ?

    Parce qu'une oeuvre est un ensemble d'une part, et que d'autre part une oeuvre a vocation artistique entre dans le subjectif. Et comme tu le dis, c'est "son" texte. D'autre part, ce qui sera mieux pour toi ne le sera pas forcémet pour un autre. Comme je le disais plus bas, tu peux considérer qu'un point de vue exprimé par l'auteur dans un récit nuit à la qualité de celui-ci, alors que c'est justement un des points que celui-ci voulait faire sortir. Tiens si on partie de Disney … Tu pourrais trasformer mickey en souris psychopate, mais est-ce que ce serait Mickey de Walt Disney ? Ne serait-ce pas dénaturer le personnage. Certes Mickey étant très connu, le fait de le dénaturer se verrait vite, mais ce n'est pas forcément le cas d'un personnage moins connu qui serait dénaturé par qqn d'autre, et que ce "dénaturement" devienne plus connu que l'original, ou que confusion se fasse entre les deux (parce que le personnage dénaturé porte des valeurs que l'auteur original ne partage pas …).

    Note qu'en soi je n'ai rien contre le fait de dériver une oeuvre, si on pense qu'on peut faire mieux, mais en tant qu'auteur je préfèrerais que mon oeuvre et l'oeuvre dérivée soient bien distinguables, c'est tout. (et je me pose ces questions car je suis en train d'essayer d'écrire une nouvelle en ce moment, et toutes ces questions de droit d'auteur me sont passées par la tête).

    Pensons aussi aux détendeurs des droits qui ont donné et contribué à un film, genre Gaston Lagaffe et qui ont craché sur le réalisateur une fois le film sortie après les critiques assassines. Pourtant encaisser le chèque ne leur avait pas posé de soucis.

    Toujours une oeuvre dérivée ….

    Pensons aux nombreux jeux vidéo tiré d'un film ou d'un livre à la base et qui ont été développé dans un but purement commercial mais dont le potentiel n'a pas été exploité du tout.

    Oeuvre dérivée.

    Pensons aussi à H2G2 le film par exemple où Douglas Adams (son auteur) avait contribué à sa réalisation et avait changé pas mal d'éléments par rapport à ses livres. Techniquement personne n'a le droit de se lancer aujourd'hui dans une nouvelle version qui respecterait mieux le texte d'origine.

    Oeuvre dérivée.

    Tous les exemples que tu donnes ne remettent pas en question l'oeuvre originale en se proposant de l'améliorer … Ce sont des adaptations.

    Bref, les exemples ne manquent pas où le détenteur des droits fait des choses discutables vis à vis de l'oeuvre, ou que les lecteurs proposent des scénarios alternatifs intéressants, ou encore que d'autres ont pu faire de très belles adaptations sur un autre support sans pour autant que l'auteur ne soit impliqué. La question est : pourquoi l'auteur devrait avoir un monopole absolu sur ce texte, ces idées, ces personnages ? En quoi les autres ne pourraient pas tenter de s'appuyer dessus pour faire autrement ?

    Mais je suis d'accord avec toi. La seule chose que je demande c'est de distinguer l'oeuvre originale de l'oeuvre dérivée. En effet perso en tant qu'auteur je ne voudrais pas être associé à une oeuvre qui me paraîtrait moins bien, qui dénaturerait les personnages, ou qui pronerait des valeurs que je ne partage pas. Je n'ai pas envie de l'empêcher de le faire, je veux juste qu'on ne puisse pas dire par exemple que je suis raciste si une oeuvre dérivée de mon oeuvre en vient à le promouvoir (il y a d'autres raisons, mais celle-ci peut en être une suffisante). Peut-être qu'ilm existe des licences permettant de le faire, je ne sais pas … mais quand tu écri, quelque part c'est parfois le genre de question que tu es amené à te poser.

  • [^] # Re: Inconvénients pratiques d'une licence libre pour de la littérature ?

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 2.

    Mais bon, ce problème existe pour n'importe quelle chose qu'on écrit publiquement, même sur linuxfr : une citation mal coupée ou un peu modifiée et avec un contexte différent, et hop, quelqu'un te fait dire quelque chose que tu n'as pas dit.

    On est d'accord. Mais dans le cas de linuxfr, tu peux facilement retrouver la citation originale et la resituer dans son contexte. Dans la presse écrite i y a le droit de réponse ou la personne qui est victime de ce genre de chose peut faire quelque chose. En fait ma réflexion ne pose pas sur le fait que ce soit possible ou non, une licence bien pensée devrait pouvoir régler le problème : ma réflexion pose surtout sur le fait de bien penser ça en posant les bonnes problématiques, et que ces problématiques sont des problématiques que tu ne trouves pas forcément au niveau des logiciels, donc une transposition des licences logicielles libres vers l'art et la littérature n'est pas forcément possible (et je pense qu'une licence sur une oeuvre d'art sera par nature plus restrictive qu'une licence sur les logiciels) car s'il y a des problématiques similaires, la nature même des oeuvres est différente et du coup il y aura des adaptations à faire.

    A mon avis ce n'est pas pour rien que Stallmann et la FSF ne se sont limités qu'aux logiciels.

  • [^] # Re: Inconvénients pratiques d'une licence libre pour de la littérature ?

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 2.

    À part des contraintes externes (d'une maison d'édition ou d'un programme particulier comme KU pour Amazon), je ne vois personnellement pas.

    Pour moi, si je me mets à la place de l'auteur, je verrais juste le risque de dénaturer l'oeuvre de l'auteur telle qu'il voulait qu'elle soit, oufaire porter à l'auteur initial des idées qu'il n'a pas (ou supprimer justement des idées ou réflexions de l'oeuvre initiale. Par exemple, un auteur décide d'écrire une oeuvre et dans cette oeuvre mettre en évidence les comportements racistes ou sexistes, et quelqu'un reprend l'oeuvre telle quelle et supprime ces passages "dérangeants" à son gout. Pour moi il ne faut pas forcément empêcher qqn de le faire, par contre il faut vraiment trouver un moyen dee savoir qui a écrit quoi de façon claire ).

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 3.

    Voir ma réponse au poste auquel tu réponds … Sauf incompréhension de ma part, rien n'empêche de dériver un logiciel sous licence GPL (fork) et de lui faire garder le même nom … On a d'ailleurs en exemple les diverses implémentations des commandes Unix sous diverses licences ou auteurs.

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 2.

    Là c'est le droit des marques qui entre en compte …. Parce que je ne pense pas que la licence GNU t'empêche de forker GCC si GCC n'est pas une marque déposée, et de continuer à l'appeler GCC tout en lui faisant vivre une vie différente.
    Onp eut même allert plus loin : qu'est-ce qui empêche qqn de créer un loigiciel GCC dans le cas ou la marque n'est as déposée et de lui faire faire autre chose que de la compilation de code ?

  • [^] # Re: Avantages d'une licence libre

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 4. Dernière modification le 06 juin 2021 à 15:59.

    Non … comme je disais ce qyue tu suppose être une "correction" n'en est peut-être pas aux yeux de l'auteur. Corriger dénaturerat peut-être l'oeuvre qu'il a voulu transmettre§ Une "correction" sans accord de l'auteur, de mon point de vue constituerait en une oeuvre dérivée.

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 3.

    En fait rien que cette idée peut elle-même être sujet à débat et à analyse longue, ou on peut truver beaucoup de similitudes, mais aussi tellement de différences qui font qu'on ne peut traîter code libre et logiciel libre (voire art libre) de la même façon, et que même dans chaque sous-ensembles de l'art (écrits, arts plastiques, musique, etc …) il y a tellement de différences que le sujet est loin d'être évident. Et même dans chaque sous ensemble, il y a des sous ensembles qui ne peuvnt pas être traités de la même façon …

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 4.

    L'important ce n'est pas le code source en lui même mais l'effet que fait ce code source.

    En fait je viens de me rendre compte que littérature ou code, l'important est bien l'effet produit par la source, la différence étant qu'un code logiciel produit un effet "technique" plutôt simple
    tandis qu'un code source littéraire produit un effet moins simple parce que la "machine" qui lit et interprete ce code n'est pas aussi homogène que la machine qui interprete et exécute le code source …

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 3.

    Un petit lien intéressant issu des quelques brèves recherches que j'ai faites pour ce commentaire :

    https://gallica.bnf.fr/essentiels/perrault/contes

  • [^] # Re: Avantages d'une licence libre

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 6. Dernière modification le 06 juin 2021 à 12:37.

    La liberté de modification couplé à la liberté de redistribution, y compris commerciale, présente le grand intérêt de pouvoir corriger les fautes d'orthographe et de grammaire et d'en faire profiter le plus grand nombre sans attendre que ces corrections soient réalisées par l'éditeur (qui parfois ne le fait jamais).

    Qu'est-ce qui te dit que les fautes d'orthographes ou de grammaire ne sont pas volontaires ? Ca peut être le style de l'auteur, ou participer à l'oeuvre en elle-même, et corriger ces fautes peut nuire à ce que l'auteur voulait faire. C'est pour ça qu'à mon avis, seul l'auteur est légitime à faire ces corrections. On peut lui suggérer, mais ne pas le faire à sa place, sans toucher à ce que l'auteur voulait transcrire.

  • # Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 9.

    En effet j'ai toujours eu du mal à comprendre comment on fait pour "améliorer" une oeuvre, notamment un texte littéraire. En effet le logiciel la un but "technique" (réaliser une tache pour l'utilisateur), et bien qu'il y ait plusieurs façons de faire, ce qui importe c'est que la tâche soit réalisée de la meilleure façon qu'il soit, et qu'il y ait possibilité d'ajouter des "fonctionnalités" à cette tache, ou d'améliorer la façon dont cette tache sera effectuée. L'important ce n'est pasd le code source en lui même mais l'effet que fait ce code source.

    Le but d'une oeuvre est totalement différent … Un texte en général représente la représentation d'une idée d'une ou plusieurs personnes à un instant T, afin d'exprimer une opinion, ou une manière d'agencer un ensemble de mots/phrases/idées pour susciter des émotions/sentiments, etc … Certaines choses qui peuvent paraitre des imperfections pour les uns peuvent être des imperfections volontaires de l'auteur pour une raison qui lui est propre, et qui auront un effet sur l'oeuvre (je pense par exemple à des jeux de mots qui ont peut-être un "défaut" vis à vis de la grammaire/syntaxe ou autre mais qui vont avoir un effet certain sur la façon dnt le lecteur va percevoir ce qu'il lit).

    En plus, comme le dit le texte, chaque personne qui lit le texte va l'interpréter différemment (nous ne sommes pas des compilateurs ) : certains seront plus sensibles à certaines choses qu'à d'autre. Au final dans la tête, ou le "coeur" (siège des émotions), du lecteur, l'effet su "code source" (le texte) ne sera pas le même ou n'aura pas la même intensité (en fonction du vécu et de la perception e l'auteur), donc ce qui peut paraître une amélioration pour l'un ne sera qu'une régression pour l'autre ….

    Enfin, pour moi une oeuvre textuelle, ce n'est pas juste du texte, mais c'est du texte associé à une personne à un instant T (qu'on pourrait comparer à une "release" de code). Les idées et es opinions changeant avec le temps, un auteur ne produira pas le même texte sur un même sujet à 10 ans d'intervalle, alors qu'un code destiné à réaliser une certaine tâche dans un langage donné réalisé par une personne aura probablement beaucoup plus de ressemblances ( pour moi l'exception est le langage Perl sans les options strict par exemple, qui permettait d'écrire du code de façon plus proche qu'on écrit du tete - ce qsui à l'époque me plaisait beaucoup, car écrire du perl à un instant t pour une action donnée pouvait ne pas ressembler au code écrit 6 mois plus tôt pour la même action). Un roman écrit par une personne ne serait-ce qu'à quelques années d'écart ne sera pas le même : l'histoire sera certainement identique mais la façon de l'écrire sera différente.

    Comme le dit l'auteur, il serait probablement plus judicieux pour les licences libres en terme de littérature de s'intéresser aux droits de "dériver" des oeuvres à partir de l'original. Mais dans ce cas une oeuvre "dérivée" doit être distinguée de l'oeuvre originale, parce que l'auteur de l'oeuvre dérivée risque de "modifier" le "ressenti" de l'oeuvre originale. Par exemple, une réécriture de "Notre Dame de Paris" de Victor Hugo pourraît être réécrite, mais s'appeler "Notre dame de Paris" de Ploum si Ploum décidait de réécrire cette histoire en version SF ou en version contemporaine, et l'auteur devrait être un composant de la définition de l'oeuvre. Et je suis d'avis qu'un auteur qui réécrirait une oeuvre de laquelle il s'inspire devrait le mentionner dans la "licence" ou quelque part dans son texte (un peu comme certaines oeuvres de cinéma précisent que leur oeuvre est une adaptation d'un roman de telle ou telle personne).

    En fait pour moi, une version 'libre' de la littérature ressemblerait à ce qui se faisait il y a quelques siècles pour les légendes ou pour les contes (légendes arthuriennes , ou on avait une trame, mais que chacun pouvait racconter un peu comme il le voulait. Je pense également aux contes de Grimm ou de Perrault qui ne sont pas des histoires originales mais la mise à l'écrit de contes et d'histoires qui étaient raccontées oralement ou chantées. Chacun peut mettre par écrit comme il le veut une histoire qui lui a été contée ou qu'il a lue, éventuellement en reprenant des morceaux d'un texte de quelqu'un d'autre (avec par contre obligation de le citer quelque part), et d'ajouter ou supprimer ce qui l'intéresse ou pas, et d'en faire une oeuvre à son nom (une "release" ) dérivée de tele ou telle oeuvre ….

  • [^] # Re: La plaisanteirie

    Posté par  . En réponse au lien Les gens "intelligents" sont devenus cons. l' "intelligence artificielle" les dépassera-t-elle ? . Évalué à 5. Dernière modification le 05 juin 2021 à 14:34.

    Bof, à lire ça, ça m'a fait me poser pas mal de questions. Tu parles de racisme (ce qui est possiblement un point), mais je suis allé plus loin dans ma réflexion. En effet si on analyse le sujet : une ersonne fait une plaisanterie … la personne en face la prend au pied de la lettre, et appelle la police pour un signalement. Ici on a une personne qui ne sait (ou ne veut pas) analyser le côté plaisanterie de la déclaration (pour nuire). Est-ce qu'une intelligence artificielle qui analyse des conversations/textes saura faire la nuance entre premier degré, second degré ?

    Ensuite, lorsqu'on voit comment est traitée l'affaire (aller jusqu'en garde à vue et retirer l'enfant à la famille), alors qu'on a des gensq ui seraient censés faire l'analyse un peu plus poussée ….. dans le cas du traitement de ce genre de situation par une IA, il se passe qui ? (il suffit de voir par exemple la galère lorsque tu es administrativement décédé … ou que tu as un problème avec une administration parce que "l'ordinateur a dit ceci" alors que ça ne correspond pas à a réalité).

    Honetement, quand je vois que des humains sont trop stupides pour mettre en marche leur cerveau, qui surréagissent à tout et à n'importe quoi, je me demande ce que ce sera avec des IA qui surveilleront/censureront à outrance. Tu parles de connerie naturelle, mais va-t-on avoir aussi de la connerie artificielle ?

  • [^] # Re: Je trouve le sujet souvent caricatural

    Posté par  . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 3.

    Ensuite, tu parles du support client (genre le support d'un éditeur logiciel), alors que je parle du support interne (eg, ton département info).

    Je perle en tant que product owner, donc de support sur le produit. Interne ou externe ça m'est égal. Et ça tombe bien en ce moment je suis sur une mission ou le support est un point chaud, point chaud qui a été atténué par la mise en place d'un système de tickets. Après que les tickets soient ouverts par une cellule que tu appelles ou par l'utilisateur de ton produit je dirais que c'est pas mon problème : je n'ai pas les ressources nécessaire pour avoir une personne à plein temps (voire plus) par jour qui entegistre des appels de support, du coup les utilisateurs (qui sont des utilisateurs internes ou partenaires ) ouvrent des tickets.

    forcer les gens à ouvrir un ticket avant de leur répondre, pas d'avoir un ticket. EG, l'acte précis de dire "maintenant, on ne parle que si il y a un ticket avant".

    C'est une phaser par laquelle on doit parfois passer lorsque les gens abusent. Après ça dépend des circonstances. Parce que sinon tu as des équipes qui passent les 2/3 de leur temps à faire du support alors qu'elles ne sont pas là pour ça à la base (ou que la charge de support doit être moindre), parce que des gens par facilité contactent directement les personnes alors que ça ne doit pas être le cas.

    C'est principalement pour le bénéfice de la boite. Je ne vais pas être cynique de bon matin et dire que c'est utiliser les clients comme testeurs, car ça serait une énorme simplification trompeuse, mais on peut se poser la question du travail gratuit.

    Non. Pas du tout. Une demande de support ce n'est pas simplement un ticket pour corriger des bugs. Ca peut être une demande d'informations sur ton produit, des choses que tu aurais pu oublier dans une doc, un accompagnement à l'utilisation de telle ou telle fonctionnalité. Le support peut englober pas mal de choses.

    Mais le scope du support doit être cadré, ce qui n'est pas souvent le cas (et c'est bienb souvent ça la base du problème). Je pourrais te citer des tas d'exemples de demandes de support faites à un service, demandes qui n'ont rien à voir avec le produit mais qui y sont envoyés parce que la personne ne sait pas ou le faire (en gros des tickets du style "ma box ne marche pas ), j'ai plus de courant électrique, pouvez-vous me la faire remarcher ?" auprès d'un FAI …).

    ça rajoute de la latence (comme les mails), latence qui coûte de l'argent à la boite.

    Euh … Non. Ca c'est ne voir qu'un aspect du problème. Pour ma part le fait de répondre "on demand" à des gens comme tu le suggère me ferait passer 100% de temps de l'équipe à faire du support, et empêcherait de réaiser les fonctionnalités attendues par la boite ce qui couterait plus cher encore, surtout lorsque les clients abusent.

    À savoir que si j'ai un souci sur le produit, je passe mon temps avec le support pour indiquer comment le résoudre, mais que le bénéfice principal retombe sur l'éditeur qui a un meilleur produit sur la base du support, support que les clients payent.

    Faut savoir … Tu parles de support interne ou de support aux utilisateurs ? Parce que si je reste sur le cadre d'utilisateurs "internes", le fait qu'il n'y ait pas de facturation est un "pousse au crime" à l'abus de sollicitation de support. J'ai eu des utilisateurs qui ont appelé parce qu'ils n'arrivent pas à se connecter à leur base de données, ou parce qu'ils ne savent pas utiiser vi, alors que le produit sur lequel je travaillais était du déploiement via CI/CD ….. Pour quantifier ce genre d'appel, si tu n'as pas de système de ticket c'est mort … Et si tu ne peux pas le quantifier pour prendre les mesures adéquates, c'est l'ensemble des clients de ton produit qui en paye les conséquences.

    Snon les utilisateurs peuvent appeler le support parce que le produit ne marche as comme attendu Donc ça peut vouloir dire que le produit est bugge (dans ce cas il fgaut corriger, et c'est rarement de la correction "online" avec l'utilisateur). Un ticket permet de faire en sorte que l'équipe de dev prenne en compte la demande (que ce soit dans l'immédiat ou un peu plus tard), et au client de suivre lui-même la situation de résolution e son problème. Mais ça peut vouloir dire également que la doc associée n'est pas claire (c'est pas évident d'avir une doc qui répond à tout), qu'une comm n'a pas été bien faite ou que le produit devient trop complexe pour qu'on le donne tel quel à l'utilisdateur et qu'il faut mettre en place des sessions de formation …. Sans suivi, les problèmes sous-jacents aux incidents passent "sous le tapis" et au final, c'est l'utilisateur qui à long terme en paye les conséquences. Ca peut vouloir dire également que le roduit ou la fonctionnalité ne couvre oas un use case qui n'a pas été identifié, donc ça te fait une nouvelle user story dans ton backlog … Ca peut vouloir dire plein de choses qu'il est plus efficace de traiter avec des tickets …

    Un système de ticket va avoir tendance à subtilement inciter à passer par le système de ticket plutôt que de se retrouver ensemble pour résoudre le probléme .

    L'un n'empêche pas l'autre. Sauf que le lendemain une autre personne risque de te recontacter pour le même problème tu vas passer 15 mn encore avec … et ainsi de suite sans que le problème de fond ne soit résolu Alors je t'accorde pour ça qu'il est nécessaire de faire de la revue de tickets pour que ça puisse marcher, et que c'est loin d'être toujours le cas (chez nous il y en a une, ça aide beaucoup, bien que je vois encore des choses à améliorer pour qu'elles soient plus productivesmais ça aide beaucoup pour la prise en compte des besoins clients).

    Au support interne, c'était l'inverse (et mon chef m'avait explicitement interdit d'utiliser le script que j'avais fait pour ouvrir le ticket rapidement).

    Nous on a mis en place des interfaces simplifiées … En gros on a partagé l'équivalent de ton script pour tout le monde sur une interface accessible à l'utilisateur qui n'a qu'a remplir le composant sur lequel il a un problème ou un besoin, le type de problème qu'il a et une description. Je trouve ça plus efficace … Et en pratique je demande aux équipes de ne pas ouvrir les tickets à la place des gens parce que sinon ils ne font que ça, et que c'est la porte ouverte aux abus de toute sorte.

    Des cas de ce genre existent, mais mêmes les personnes que tu qualifies de feignasses doivent avoir du support, et la seule raison de ne pas leur donner, c'est le coût (eg, on veut pas embaucher 2 personnes pour faire le travail d'une).

    Non. C'estaussi le érimètre et le cadre de ton produit et de ton support.

    Si tu fournis un outil sans mode d'emploi, effectivement. C'est à toi d'assumer le fait que tu ne fournis pas les instructions nécessaires à la bonne utilisation du produit. Maintenant, si ton outil est documenté et que la pertsonne a la flemme de lire cette doc, elle peut demander du support mais dans ce cas elle paye. Et enfin il y a des gens qui ne te demande pas du support sur l'outil mais de faire le travail à leur place avec l'outil, (potentiellement parce qu'ils ne sont pas non plus bien formés à leur métier … ou qui passent leur temps à demander aux autres pour chercher à leur place), ce qui de mon avis n'est pas du ressort du support.

    On pourrait prendre l'exemple d'une pelleteuse : est-ce au constructeur de former les utilisateurs à la conduite d'engin de travaux ? Non, c'est la charge de l'employeur de recruter du personnel formé à ça. Est-ce au support du constructeur d'utiliser l'outil pour creuser ? Non, c'est l'employé qui est censé être formé pour ça. Par contre rien n'empêche le constructeur de mettre en place des sessions de présentation/formation à son matériel, que les utilisateurs pourront choisir de suivre ou non, et qu'il fera payer (ou non) …. Mais en aucun cas ce n'est au support du constructeur constructeur de faire le trou ….

    Et comme le but est de réduire les coûts, tu te retrouve avec les gens qui ont le moins de qualifications spécialisées en première ligne (car c'est moins cher), qui vont parfois avoir du mal à piger les tickets (j'ai plusieurs fois du aller moi même dans le backend et contourner l'agent pour mes propres tickets). Parce que les incitations sont de traiter X tickets par jour, donc forcement, tu pousses à passer moins de temps.

    Ce n'est pas qu'un problème de cout c'est aussi du au fait que des personnes qualifiées ne voudront pas passer leurs journées à faire ce genre de travail. Dans une boite ou j'ai travaillé, une solution simple était de faire e sorte que les personnes qui développaient/mettaient en place les solutions passent 1/2 à 1 journée par semaine à faire du support, et 1/2 à 1 journée par semaine à traiter les taches récurrentes. Ca marchait plutôt bien, par contre ça n'enlevait pas à l'utilisateurt la respoinsabilité d'ouvrir un ticket (et en général quand c'était la première fois on les accompagnait …).

    J'ai eu quelqu'un qui est venu me voir parce que le site de la banque n'était pas fonctionnel et il fallait uploader un document pour un plan pour les salariés. Je n'ai aucun contrôle dessus, mais clairement, la personne était en panique à cause d'une deadline, et même si c'est pas mon scope, je pense que c'est mon devoir d'aider, parce que ça rends quand même l'ambiance plus sympa au travail.

    Ce n'est as mon point de vue : occasionnellement pourquoi pas, mais il arrive un moment ou ce genre d'attitude ne fait que cacher la poussière sous le tapis … De plus tu ne peux pas non plus prendre tous es malheurs du monde. Un support c'est une quantité de ressource limités pour un scope défini. Le hors scope ça peut se faire de temps en temps mais faut pas que ce soit une habitude. Enfin quand tu traites des choses hors-scope tu prend le risque de te mettre toi et ton équipe dans des situations très inconfortables (du vécu de ma part).

    Et malhereusement, ce que j'ai vu depuis plus de 20 ans que je bosse, c'est que les mauvaises habitudes se prennent vite, mais que curieusement elles mettent beaucoup de temps à disparaître.

    Et tout ça, pour moi, ça rentre aussi dans l'ambiance que tu veux à ton travail. Si tu veux une ambiance ou les gens se soutiennent et que les gens se sentent bien, c'est mieux de ne pas mettre de barrières à l'entraide.

    C'est typiquement le gere d'attitude qui fait que toi et ton équipe risquent de passer 50% de son temps à faire le boulot des autres au détriment de son propre boulot. Parce que "faut aider", "faut une bonne ambiance", etc …. et les managers et les directions comptent sur ça (c'est une autre façon d'avoir "une personne qui fait le boulot à la pace de deux" que tu citais plus tôt).