totof2000 a écrit 1857 commentaires

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 2.

    Suite aux nombreux échanges qu'on a eu ici, je commence à y voir pas mal clair sur tout ça. Il y a des questions que j'ai posées, auxquelles vous avez répondu et qui m'ont permis de déterminer dansles grandes lignes ce que je voulais "ouvrir" ou non d'un livre de type roman ou nouvelle que je viendrais à écrire.

    Supposons que je vienne à écrire une histoire nommée "les six rots des rats bleus" raccontant l'histoire de trois rats bleux qui lorsqu'ils boivent un coup, ont pour habitude de finir leur verre par deux rots, un tour a tour en creschendo (sauf la soeur qui finit parce qu'elle rote plus fort que les autres).

    Cette histoire, je la nomme "les six rots des rats bleus" de Totof2000.

    Sur cette histoire, j'autorise la distribution/recopie/citation, telle quelle, avec juste l'obligation de mentionner le titre et l'auteur (comme dans toute citation).

    J'autorise à tout le monde d'en faire une oeuvre dérivée et des produits dérivés.

    Ce que j'entends par "produit dérivé" ou "oeuvre dérivée", c'est toute réécriture - complète ou partielle de l'histoire en reprenant tout ou partie du texte ou du scénario, les adaptations de toute sorte (textes, chansons, figurines, peluches, BD, film, dessin animé, pièce de théatre, parodie, etc …), traductions (plus ou moins libre), enfin, tout ce qui est contrôlé par beaucoup de majors dans le monde traditionnel.

    N'importe qui peut DONC modifier et adapter, sous toute forme, soit en l'appelant "les six rots des rats bleus" de , ou en changeant le titre s'ils le veulent. Pour l'instant je ne demande que d'indiquer "dérivé de l'oeuvre "les six rots des rats bleus" de Totof200 - cette oeuvre ne reflète pas forcément les idées ou les opinions de l'auteur de l'oeuvre initiale.
    (certains ne trouveront pas ça libre mais passons, ce sera un autre débat).

    Je n'introduis pas de notion de "copyleft" : si quelqu'un veut dériver l'oeuvre sous une forme "propriétaire" avec son univers, ses personnages, ses figurines, il n'y a as de problème, toujours en respectant de mentionner sa source d'inspiration.

    Si on regarde l'ensemble de tout ça on peut voir ça comme un arbre avec des "noeuds", chaque "noeud" correspondant à une oeuvre dérivée. Les gens qui créent des "noeuds"

    Supposon qu'une boite comme Disney produise un "noeud" ou "ensemble de noeuds" de l'histoire, qu'ils vont "propriétariser (ce que je n'empêche pas)". Ce "groupe de noeuds" aura son propre univers, ses propres représentations des personnages (figurines, etc …), traductions, suites en tout genre, bref, un sous ensemble contrôlé par Disney.

    Comment faire pour que, par armée d'avocats interposés, Disney ne puisse pas empêcher les histoires trop proche de ce qu'ils ont créé ?

    Comprenez-vous ce qui me préoccupe ou n'ai-je pas été assez clair ?

    Le cas existe - par exemple ils ont adaptés "les trois petits cochons" il me semble, la belle et la bête, Blanche Neige, etc …. Avec ce genre d'oeuvre très connue depuis longtemps, c'est difficile de se l'approprier au détriment des autres (à moins que des morceaux de l'oeuvre "semblable" soit trop proche d'un point de vue graphique, ou dans le détail du scénaio ou dans les dialogues de l'oeuvre de Disney). Mais comment gérer la limite ?

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 1.

    Ce préjugé sur le "un tout" est destructeur, il fige. Non, un livre n'est pas plus fini qu'un logiciel, il peut évoluer.
    J'adore le film "Blade Runner". Et :
    - Il est basé sur un livre, mais très largement modifié
    - Il a plusieurs fins (celle négociée par les producteurs, celle voulue par le réalisateur…)

    Pour moi il s'agit d'une (ou plusieurs) oeuvre dérivée.

  • [^] # Re: HS FSF et "pas de droits d'auteurs"

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 0.

    Les droits d'auteurs servent à… Limiter.

    C'est la seule phrase sur laquelle je suis d'accord.

    Les "méchant" veulent… Limiter.

    C' est qui "les méchants" ? Ils veulent liliter quoi ?

    Les "gentils" veulent… Limiter.

    C'est qui les gentils et ils veulent liliter quoi ?

    Les droits d'auteurs limitent. Par défaut lorsque tu es auteur de quelque chose, personne d'autre que toi n'a de droit sur ton oeuvre.

    Les "méchant" veulent… Limiter.

    Je ne sais pas qui sont t "les méchants". tout ce qu eje sais c'est que des personnes font sauter certaines limites aux droits d'auteur en autorisant uniquement l' "utilisation" de leur oeuvre (lecture pour un livre, visualiser pour un film, écouter pouyr de la musique …)". D'autres font sauter encore plus les limites (notamment sur les logiciels) en autorisant de modifier ceux ci pour ceux qui veulent bien mettre également à disposition les mêmes droits qu'ils ont reçus. Enfin d'autres vont plus loin en faisant sauter les limites, et se moque que d'autres ne donnent pas les mêmes possibilités que celles qu'ils ont rezçues aux autres. Ya ni "méchant", ni "gentils" dedans.

  • [^] # Re: HS FSF et "pas de droits d'auteurs"

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 3.

    Les "méchant" veulent… Limiter.
    Les "gentils" veulent… Limiter.
    Les droits d'auteurs servent à… Limiter.
    CQFD.

    Et ? Ca ne veut rien dire.

    Et si je mens, tu pourras le démontrer facilement vu que c'est "évident" pour toi.

    C'est à l'accusateur de porter la preuve de son accusation. Tu n'es pas d'accord avec la FSF ? Soit, c'est ton droit. MAis dire que les autres points de vues sont des mensonges parce qu'on ne les partage pas, c'est une forme d'extrémisme. Démontre le mensonge en reprenant les propos de la FSF. Pour mi i n'y a rien d'évident (note que je suis loin d'être d'accord sur tous les points de vue de la FSF, ce n'est pas pour autant que je qualifie ses propos de mensonge).

    Les "méchant" veulent… Limiter.

  • [^] # Re: HS FSF et "pas de droits d'auteurs"

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 4.

    Il faudrait un jour arrêter de colporter les mensonges "marketing" de la FSF : la FSF a besoin des droits d'auteurs pour sa cible (le copyleft).

    Je ne rentrerai pas dans ce débat que tu tues dès le départ. Prouves que c'est un mensonge et on verra. Pour moi là c'est toi le menteur.

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 1.

    C'est juste l'interprétation par Jimi Hendrix. Il ne lui a pas donné d'autre nom.

    Ben oui, parce que l'oeuvre c'est pas le texte uniquement, c'est aussi l'interprétation ….

    Quel est le rapport avec le fait de faire évoluer l'œuvre ? (

    Parce que tu dis qu'on "peut la retrouver" … Factuellement c'est pas toujours vrai.

    Agatha Christie a publiée en 1940 le livre "Ten Little Niggers" personne ne réécrira ça. Aujourd'hui les ayants droits donc ceux considérés comme les garants de la vision de l'auteur (et ça n'est pas une question de licence libre) considèrent que le nom n'aurait pas était choisi avec la connotation des mots d'aujourd'hui (ou plus exactement le regard que l'on porte sur ces mots).

    Donc dans 10, 20, 30, 50, 100ans, quand toutes les versions "qui ne conviennent pas" auront disparues ?

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 2.

    Prends l’exemple de Pepe the Frog : le créateur de ce personnage n’a jamais autorisé sa ré-utilisation par d’autres que lui, ça n’a pas empêché pour autant les membres de l’alt-right américaine d’en faire un de leurs symboles.

    Parce qu'il me semble qu'aux US la loi permet justement ce genre de réutilisation, sauf mention explicite de l'auteur (on a les exemples de musiques utilisées sur des meetings politiques ) - a mmoins que je confonde tout ce qui est possible :)

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 3.

    Tu essentialise, mais il n'y a pas de moment où une œuvre est finie et à partir du moment où toute action devient une altération. Il est décidé arbitrairement qu'une œuvre est finie et ce n'est pas forcément l'auteur qui le décide.

    Peu importe de qui le décide. A un moment l'oeuvre à un état donné est considérée comme "finie". Et les cas d'oeuvres individuelles ou d'oeuvres colectives sont un peu différent. Un film par exemple est une oeuvre collective qui pourrait à mon sens se traiter de façon plus proche des logiciels colaboratifs qu'une oeuvre individuelle.

    ce n'est pas forcément l'auteur qui le décide.

    Effectivement, dans le cas d'ne fresque commandée par quelqu'un à un artiste par exemple (je pense aux plafonds du château de Versailles" c'est certainement le comanditaire qui au final décidera si une oeuvre est finie ou non … même si l'auteur de l'oeuvre n'est pas d'accord. Peut-être que our un auteur de roman associé à un éditeur, son éditeur lui donnera certainement des instructions ou lui fera des remarques quant à son oeuvre pour l' "améliorer". Mais même dans ce cas il est fort probable que la modification se fera sans dénaturer l'oeuvre originale, et c'est surtout l'auteur qui sera en mesure de déterminer si l'oeuvre en question correspond à ce qu'il avait dans la tête, à son "interprétation", parce que tu as beau le tourner dans tous les sens, à la base c'est son oeuvre.

    Il faut noter qu'une nouvelle version d'une œuvre ne détruit pas l'ancienne (il y a une problématique d'accès à la précédente, mais c'est plus une question logistique qu'autre chose).

    Pas qu'un problème logistique, mais aussi un problème d'identification claire de l'auteur de l'oeuvre dans le cas ou celle-ci est modifiée par un tiers comme je l'ai indiqué par ailleurs. A moins que l'auteur accepte d'effacer son nom de l'oeuvre et de la laisser dans le domaine public, mais en raison des droitspatrimoniaux inaliénables, s'il fait ça, il doit le faire de façon anonyme.

    Non puis que l'œuvre originale existera toujours. Le fait que Jimi Hendrix n'a pas changé l'hymne américain par exemple.

    Oeuvre dérivéer toujours …

    Pour moi si tu veux une coparaison … Prenons l'exemple de la Joconde : doit-on permettre à quelqu'un de la retoucher pour l'améliorer ? Si c'est le cas, l'oeuvre originale n'existe plus. Doit-on le permettre ? Si on ne le permet pas il faut partir d'une copie (quasi) parfaitede l'oeuvre originale et la reprendre pour l' "améliorer", ce qui constitue une oeuvre dérivée à mon sens.

    La question se pose de la même façon pour un texte (roman) : peut-on ou doit-on permettre qu'un texte soit repris et "amélioré" en considérant qu'il s'agit d'une oeuvre colective ou doit-on considérer qu'une copie + modification est une oeuvre dérivée de l'oeuvre inbitial ?

    Perso, je suis plutôt pour la seconde solution …. Mais je n'impose pas mon point de vue, je comprends qu'on puisse ne pas être d'accord et avoir un avis différent.

    les différentes versions des films Star Wars sont faites par le même réalisateur.

    C'est un bon exeple ça … la remasterisation des épisodes IV V et VI est un très bon exemple. Est-ce que les diverses versions ou la fin a changé sont toujours disponibles ? J'ai cru comprendre que non, tout du moins pas de façon officielle. Ben perso, c'est le genre de truc que je voudrais éviter.

    Non puis que l'œuvre originale existera toujours.

    Pas forcément …. Elle peut disparaître d'une façon ou d'une autre … parce qu'elle était si peu diffusée qu'on en a perdu trace par exemple. Dans le domaine des séries, pas mal des premiers épisodes de Doctor Who ont disparu parce que la pratique à l'époque était de réutiliser les bandes parce qu'elles coutaient cher …

    Le troisièe risque (sur lequel je ne e suis pas étalé) c'est une "réécriture de l'histoire" à la mode "ministère de la vérité" de 1984. Je n'en ai pas parlé parce qu'il faudrait un certain alignement de planètes pour que ça se passe mais le risque n'est pas nul, et est plus subtil qu'une cesure d'état (cf le renommage de l'oeuvre "les dix petits nègres" par exemple).

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 2.

    Tout le monde sait que ton œuvre est librement modifiable par n’importe qui, tu n’es pas responsable des versions modifiées.

    Certainement, mais si la version modifiée est loeuvre qu'une personne voit en premier, le risque d'amalgame est important. Après faut que je me pose des questions sur les risques que j'accepte ou pas. Et cette discussion va grandement m'aider (notamment ce commentaire-ci qui est assez pertinent dans la manière de oser la problématique).

    En tout cas, ce journal m'a redonné envie de me mettre à l'écriture (j'avais un peu abandonné ces dernières semaines, et relire l'histoire de Ploum ainsi que ces considérations m'a redonné de la motivation).

  • [^] # Re: VM ou Clef USB LIve

    Posté par  . En réponse au message Tout à fait débutant. Évalué à 2. Dernière modification le 06 juin 2021 à 23:11.

    Attention, pour "essayer" pourquoi pas, mais ne t'attends pas à des performances de ouf, ni que ce soit représentatif de ce que Linux peut réellement faire. 4 Gb minimum à mon avis pour faire tourner quelque chose de plus que l'OS de façon relativement fluide, de préférence avec un CPU dual core. N'oublie pas que faire tourner un OS c'est bien, mais qu'en général, un utilisateur utilise les applications sur la machine, il n'installe pas un OS pour un OS.

    En dessous ça peut marcher, mais moins tu auras de coeur, plus ça ramera, moins tu auras de RAM, plus ça ramera ( (chez moi, même un xfce a un peu de mal avec 1 GB de RAM et 2 cores, ou 1 core et 2 Gb de RAM).

  • # réponses ...

    Posté par  . En réponse au message Recherches. Évalué à 5. Dernière modification le 06 juin 2021 à 23:02.

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 2. Dernière modification le 06 juin 2021 à 22:51.

    raduttore, traditore 1  ;-) forcément, une traduction changerait le ressenti (le seul exemple qui me vient en tête où l'esprit de l'œuvre est conservé et adapté, c'est pour Gödel, Escher, Bach, les brins d'une guirlande éternelle 2 mais — bien sûr — c'est l'auteur qui s'est chargé de la traduction en français et allemand (et anglais…).

    Tu as tout à fait raison, une traduction est bien une oeuvre dérivée. J'irais même plus loin : un film traduit dans une autre version qu'une VO est également une oeuvre dérivée (et certaines traductions non officielles d'oeuvres originales sont bien mieux que la traduction officielle fourni par le producteur du film ou de la série).

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 1.

    Possible, mais en attendant que faire ? Ne pas oublier que l'idéal de la FSF, c'est qu'il n'y ait pas de droits d'auteurs ni de licences sur les logiciels. Les licences libres ne sont qu'une contrainte d'adaptation. Et mettre des licences sur les contenus artistiques pour qu'au moins sa propre oeuvre puisse être libérée des contraintes actuelles peut être une solution de contournement acceptable ( mais je suis d'accord, loin d'être suffisante).

  • [^] # Re: Inconvénients pratiques d'une licence libre pour de la littérature ?

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 3.

    Je ne suis personnellement pas sûr que ce soit facile.

    Moi non plus, mais poser le problème des logiciels non libres, les libertés fondamentales ainsi que les licences qui permettent de gérer" le libre et ses problématiques n'a pas été simple non plus à l'époque ou ça a été fait. Aujourd'hui ça nous paraît peut-être évident, ais pas sûr que ça l'était à l'époque des débuts de la FSF.

    il n'est pas facile de restreindre clairement sans ambiguïté les modifications de sorte à ne pas autoriser des versions avec un « ressenti » différent ou qui donneraient une vision différente de certaines idées.

    Le but n'est pas de restreindre, mais de distinguer d'ou les idées viennent. Aujourd'hui les gens réfléchissent tellement peu … c'est pour ça qu'il faut un moyen relativement simple pour faire la distinction. Comme je t'ai dit, perso, si je venais à écrire un roman, et que quelqu'un voulait le reprendre pour émettre des idées racistes, libre à lui de le faire. Je ne veux juste pas être impliqué dans ce qu'il fait. Je veux juste ne pas être associé à cette personne (note que je ne veux pas non plus iposer de vision de "bien" et de "mal", de moral ou d'éthique, juste pouvoir me désoidariser des oeuvres dérivées si besoin).

    Perso, j'ai l'impression qu'on peut difficilement demander beaucoup mieux que « œuvre modifiée d'après l'œuvre originale blabla. L'auteur original n'a pas validé les modifs. ».

    Ce serait déjà pas mal … En tout cas je vois que tu as compris ce que je voulais dire.

    On peut trancher sur certains cas évidents (probablement souvent déjà traités par les droits moraux), mais en général ça me semble compliqué. Si la licence qu'on obtient est trop vague, on risquerait d'avoir le même problème qu'avec les licences « éthiques ».

    Voir ma réponse plus haut : qu'une personne n'ayant pas les mêmes valeurs que moi reprenne un roman ou une nouvelle que j'aurais potentiellement écrite ne me gène pas plus que ça tant qu'elle assume ses idées et qu'il y a clairement un moyen pour moi de montrer que je ne suis pas l'auteur de l'oeuvre ou des passages en question, que les passages ou il y a des valeurs que je ne partage pas ne sont pas de moi. Par contre j'aimerais que cette personne me cite quand même(en disant par exemple comme tu l'indiquais au minimum oeuvre dérivée de de Totof2000).

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 8.

    Traduction, adaptation sur un autre support (film, lecture à haute voix, jeux vidéo) ou changements de scénario (suffit de voir la quantité de fan fictions sur Internet avec des idées intéressante), correction d'une incohérence dans le récit, etc.

    Tout ça risque de dénaturer l'oeuvre en elle-même qui est un tout (avec ses défauts et ses qualités).

    Bref, il y a largement de quoi faire. D'ailleurs devons nous rappeler que certains des plus gros succès du cinéma ont été des adaptations d’œuvres littéraires où l'auteur d'origine n'a pas été impliqué car déjà mort ? Disney par exemple mais pensons aussi au Seigneur des Anneaux aussi.

    Il s'agit d'oeuvre dérivée, d'adaptation, pas d' "amélioration" d'une oeuvre existante.

    Croire que seul l'auteur a le droit de juger ce qui est bon ou pas pour son texte me semble en fait ridicule. En quoi il est plus légitime qu'un autre pour juger la vie ou de mort sur son récit ? En quoi les autres ne peuvent pas faire mieux sur certains points ?

    Parce qu'une oeuvre est un ensemble d'une part, et que d'autre part une oeuvre a vocation artistique entre dans le subjectif. Et comme tu le dis, c'est "son" texte. D'autre part, ce qui sera mieux pour toi ne le sera pas forcémet pour un autre. Comme je le disais plus bas, tu peux considérer qu'un point de vue exprimé par l'auteur dans un récit nuit à la qualité de celui-ci, alors que c'est justement un des points que celui-ci voulait faire sortir. Tiens si on partie de Disney … Tu pourrais trasformer mickey en souris psychopate, mais est-ce que ce serait Mickey de Walt Disney ? Ne serait-ce pas dénaturer le personnage. Certes Mickey étant très connu, le fait de le dénaturer se verrait vite, mais ce n'est pas forcément le cas d'un personnage moins connu qui serait dénaturé par qqn d'autre, et que ce "dénaturement" devienne plus connu que l'original, ou que confusion se fasse entre les deux (parce que le personnage dénaturé porte des valeurs que l'auteur original ne partage pas …).

    Note qu'en soi je n'ai rien contre le fait de dériver une oeuvre, si on pense qu'on peut faire mieux, mais en tant qu'auteur je préfèrerais que mon oeuvre et l'oeuvre dérivée soient bien distinguables, c'est tout. (et je me pose ces questions car je suis en train d'essayer d'écrire une nouvelle en ce moment, et toutes ces questions de droit d'auteur me sont passées par la tête).

    Pensons aussi aux détendeurs des droits qui ont donné et contribué à un film, genre Gaston Lagaffe et qui ont craché sur le réalisateur une fois le film sortie après les critiques assassines. Pourtant encaisser le chèque ne leur avait pas posé de soucis.

    Toujours une oeuvre dérivée ….

    Pensons aux nombreux jeux vidéo tiré d'un film ou d'un livre à la base et qui ont été développé dans un but purement commercial mais dont le potentiel n'a pas été exploité du tout.

    Oeuvre dérivée.

    Pensons aussi à H2G2 le film par exemple où Douglas Adams (son auteur) avait contribué à sa réalisation et avait changé pas mal d'éléments par rapport à ses livres. Techniquement personne n'a le droit de se lancer aujourd'hui dans une nouvelle version qui respecterait mieux le texte d'origine.

    Oeuvre dérivée.

    Tous les exemples que tu donnes ne remettent pas en question l'oeuvre originale en se proposant de l'améliorer … Ce sont des adaptations.

    Bref, les exemples ne manquent pas où le détenteur des droits fait des choses discutables vis à vis de l'oeuvre, ou que les lecteurs proposent des scénarios alternatifs intéressants, ou encore que d'autres ont pu faire de très belles adaptations sur un autre support sans pour autant que l'auteur ne soit impliqué. La question est : pourquoi l'auteur devrait avoir un monopole absolu sur ce texte, ces idées, ces personnages ? En quoi les autres ne pourraient pas tenter de s'appuyer dessus pour faire autrement ?

    Mais je suis d'accord avec toi. La seule chose que je demande c'est de distinguer l'oeuvre originale de l'oeuvre dérivée. En effet perso en tant qu'auteur je ne voudrais pas être associé à une oeuvre qui me paraîtrait moins bien, qui dénaturerait les personnages, ou qui pronerait des valeurs que je ne partage pas. Je n'ai pas envie de l'empêcher de le faire, je veux juste qu'on ne puisse pas dire par exemple que je suis raciste si une oeuvre dérivée de mon oeuvre en vient à le promouvoir (il y a d'autres raisons, mais celle-ci peut en être une suffisante). Peut-être qu'ilm existe des licences permettant de le faire, je ne sais pas … mais quand tu écri, quelque part c'est parfois le genre de question que tu es amené à te poser.

  • [^] # Re: Inconvénients pratiques d'une licence libre pour de la littérature ?

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 2.

    Mais bon, ce problème existe pour n'importe quelle chose qu'on écrit publiquement, même sur linuxfr : une citation mal coupée ou un peu modifiée et avec un contexte différent, et hop, quelqu'un te fait dire quelque chose que tu n'as pas dit.

    On est d'accord. Mais dans le cas de linuxfr, tu peux facilement retrouver la citation originale et la resituer dans son contexte. Dans la presse écrite i y a le droit de réponse ou la personne qui est victime de ce genre de chose peut faire quelque chose. En fait ma réflexion ne pose pas sur le fait que ce soit possible ou non, une licence bien pensée devrait pouvoir régler le problème : ma réflexion pose surtout sur le fait de bien penser ça en posant les bonnes problématiques, et que ces problématiques sont des problématiques que tu ne trouves pas forcément au niveau des logiciels, donc une transposition des licences logicielles libres vers l'art et la littérature n'est pas forcément possible (et je pense qu'une licence sur une oeuvre d'art sera par nature plus restrictive qu'une licence sur les logiciels) car s'il y a des problématiques similaires, la nature même des oeuvres est différente et du coup il y aura des adaptations à faire.

    A mon avis ce n'est pas pour rien que Stallmann et la FSF ne se sont limités qu'aux logiciels.

  • [^] # Re: Inconvénients pratiques d'une licence libre pour de la littérature ?

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 2.

    À part des contraintes externes (d'une maison d'édition ou d'un programme particulier comme KU pour Amazon), je ne vois personnellement pas.

    Pour moi, si je me mets à la place de l'auteur, je verrais juste le risque de dénaturer l'oeuvre de l'auteur telle qu'il voulait qu'elle soit, oufaire porter à l'auteur initial des idées qu'il n'a pas (ou supprimer justement des idées ou réflexions de l'oeuvre initiale. Par exemple, un auteur décide d'écrire une oeuvre et dans cette oeuvre mettre en évidence les comportements racistes ou sexistes, et quelqu'un reprend l'oeuvre telle quelle et supprime ces passages "dérangeants" à son gout. Pour moi il ne faut pas forcément empêcher qqn de le faire, par contre il faut vraiment trouver un moyen dee savoir qui a écrit quoi de façon claire ).

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 3.

    Voir ma réponse au poste auquel tu réponds … Sauf incompréhension de ma part, rien n'empêche de dériver un logiciel sous licence GPL (fork) et de lui faire garder le même nom … On a d'ailleurs en exemple les diverses implémentations des commandes Unix sous diverses licences ou auteurs.

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 2.

    Là c'est le droit des marques qui entre en compte …. Parce que je ne pense pas que la licence GNU t'empêche de forker GCC si GCC n'est pas une marque déposée, et de continuer à l'appeler GCC tout en lui faisant vivre une vie différente.
    Onp eut même allert plus loin : qu'est-ce qui empêche qqn de créer un loigiciel GCC dans le cas ou la marque n'est as déposée et de lui faire faire autre chose que de la compilation de code ?

  • [^] # Re: Avantages d'une licence libre

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 4. Dernière modification le 06 juin 2021 à 15:59.

    Non … comme je disais ce qyue tu suppose être une "correction" n'en est peut-être pas aux yeux de l'auteur. Corriger dénaturerat peut-être l'oeuvre qu'il a voulu transmettre§ Une "correction" sans accord de l'auteur, de mon point de vue constituerait en une oeuvre dérivée.

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 3.

    En fait rien que cette idée peut elle-même être sujet à débat et à analyse longue, ou on peut truver beaucoup de similitudes, mais aussi tellement de différences qui font qu'on ne peut traîter code libre et logiciel libre (voire art libre) de la même façon, et que même dans chaque sous-ensembles de l'art (écrits, arts plastiques, musique, etc …) il y a tellement de différences que le sujet est loin d'être évident. Et même dans chaque sous ensemble, il y a des sous ensembles qui ne peuvnt pas être traités de la même façon …

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 4.

    L'important ce n'est pas le code source en lui même mais l'effet que fait ce code source.

    En fait je viens de me rendre compte que littérature ou code, l'important est bien l'effet produit par la source, la différence étant qu'un code logiciel produit un effet "technique" plutôt simple
    tandis qu'un code source littéraire produit un effet moins simple parce que la "machine" qui lit et interprete ce code n'est pas aussi homogène que la machine qui interprete et exécute le code source …

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 3.

    Un petit lien intéressant issu des quelques brèves recherches que j'ai faites pour ce commentaire :

    https://gallica.bnf.fr/essentiels/perrault/contes

  • [^] # Re: Avantages d'une licence libre

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 6. Dernière modification le 06 juin 2021 à 12:37.

    La liberté de modification couplé à la liberté de redistribution, y compris commerciale, présente le grand intérêt de pouvoir corriger les fautes d'orthographe et de grammaire et d'en faire profiter le plus grand nombre sans attendre que ces corrections soient réalisées par l'éditeur (qui parfois ne le fait jamais).

    Qu'est-ce qui te dit que les fautes d'orthographes ou de grammaire ne sont pas volontaires ? Ca peut être le style de l'auteur, ou participer à l'oeuvre en elle-même, et corriger ces fautes peut nuire à ce que l'auteur voulait faire. C'est pour ça qu'à mon avis, seul l'auteur est légitime à faire ces corrections. On peut lui suggérer, mais ne pas le faire à sa place, sans toucher à ce que l'auteur voulait transcrire.

  • # Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 9.

    En effet j'ai toujours eu du mal à comprendre comment on fait pour "améliorer" une oeuvre, notamment un texte littéraire. En effet le logiciel la un but "technique" (réaliser une tache pour l'utilisateur), et bien qu'il y ait plusieurs façons de faire, ce qui importe c'est que la tâche soit réalisée de la meilleure façon qu'il soit, et qu'il y ait possibilité d'ajouter des "fonctionnalités" à cette tache, ou d'améliorer la façon dont cette tache sera effectuée. L'important ce n'est pasd le code source en lui même mais l'effet que fait ce code source.

    Le but d'une oeuvre est totalement différent … Un texte en général représente la représentation d'une idée d'une ou plusieurs personnes à un instant T, afin d'exprimer une opinion, ou une manière d'agencer un ensemble de mots/phrases/idées pour susciter des émotions/sentiments, etc … Certaines choses qui peuvent paraitre des imperfections pour les uns peuvent être des imperfections volontaires de l'auteur pour une raison qui lui est propre, et qui auront un effet sur l'oeuvre (je pense par exemple à des jeux de mots qui ont peut-être un "défaut" vis à vis de la grammaire/syntaxe ou autre mais qui vont avoir un effet certain sur la façon dnt le lecteur va percevoir ce qu'il lit).

    En plus, comme le dit le texte, chaque personne qui lit le texte va l'interpréter différemment (nous ne sommes pas des compilateurs ) : certains seront plus sensibles à certaines choses qu'à d'autre. Au final dans la tête, ou le "coeur" (siège des émotions), du lecteur, l'effet su "code source" (le texte) ne sera pas le même ou n'aura pas la même intensité (en fonction du vécu et de la perception e l'auteur), donc ce qui peut paraître une amélioration pour l'un ne sera qu'une régression pour l'autre ….

    Enfin, pour moi une oeuvre textuelle, ce n'est pas juste du texte, mais c'est du texte associé à une personne à un instant T (qu'on pourrait comparer à une "release" de code). Les idées et es opinions changeant avec le temps, un auteur ne produira pas le même texte sur un même sujet à 10 ans d'intervalle, alors qu'un code destiné à réaliser une certaine tâche dans un langage donné réalisé par une personne aura probablement beaucoup plus de ressemblances ( pour moi l'exception est le langage Perl sans les options strict par exemple, qui permettait d'écrire du code de façon plus proche qu'on écrit du tete - ce qsui à l'époque me plaisait beaucoup, car écrire du perl à un instant t pour une action donnée pouvait ne pas ressembler au code écrit 6 mois plus tôt pour la même action). Un roman écrit par une personne ne serait-ce qu'à quelques années d'écart ne sera pas le même : l'histoire sera certainement identique mais la façon de l'écrire sera différente.

    Comme le dit l'auteur, il serait probablement plus judicieux pour les licences libres en terme de littérature de s'intéresser aux droits de "dériver" des oeuvres à partir de l'original. Mais dans ce cas une oeuvre "dérivée" doit être distinguée de l'oeuvre originale, parce que l'auteur de l'oeuvre dérivée risque de "modifier" le "ressenti" de l'oeuvre originale. Par exemple, une réécriture de "Notre Dame de Paris" de Victor Hugo pourraît être réécrite, mais s'appeler "Notre dame de Paris" de Ploum si Ploum décidait de réécrire cette histoire en version SF ou en version contemporaine, et l'auteur devrait être un composant de la définition de l'oeuvre. Et je suis d'avis qu'un auteur qui réécrirait une oeuvre de laquelle il s'inspire devrait le mentionner dans la "licence" ou quelque part dans son texte (un peu comme certaines oeuvres de cinéma précisent que leur oeuvre est une adaptation d'un roman de telle ou telle personne).

    En fait pour moi, une version 'libre' de la littérature ressemblerait à ce qui se faisait il y a quelques siècles pour les légendes ou pour les contes (légendes arthuriennes , ou on avait une trame, mais que chacun pouvait racconter un peu comme il le voulait. Je pense également aux contes de Grimm ou de Perrault qui ne sont pas des histoires originales mais la mise à l'écrit de contes et d'histoires qui étaient raccontées oralement ou chantées. Chacun peut mettre par écrit comme il le veut une histoire qui lui a été contée ou qu'il a lue, éventuellement en reprenant des morceaux d'un texte de quelqu'un d'autre (avec par contre obligation de le citer quelque part), et d'ajouter ou supprimer ce qui l'intéresse ou pas, et d'en faire une oeuvre à son nom (une "release" ) dérivée de tele ou telle oeuvre ….