Tu ne cherches pas vraiment de réponse, très rhétorique qui en réalité n'appelle aucune réponse.
Tu es je pense mal placé pour dire ça. Tu avances avec assurance des éléments, tu les laisses le plus flou possible, et tu ignore dans cette analyse tout le reste de la réalité du Royaume Uni.
Dogme contre réalisme : on se fout complet de savoir qu'ils ont fait moins qu'en 2019, on ne mesure pas une nombre brut mais un rapport de force, aux UK ils ont compris ça, ils n'ont pas essayé d'avoir le plus de monde mais que ceux qui vont voter votent pour eux plutôt que pour les autres.
Je suis pas certain que tu t'adresses à la bonne personne. C'est toi qui y voit du dogme, et une histoire de programme et de parti expurgé de brebis galeuses et qui aurait réussi une brillante stratégie pour conquérir une forcé électorale permettant une réussite forte. C'est une narration assez élégante, mais pas grand chose de plus.
Soyons réalistes, justement : moins de monde à voté à ces élections qu'aux précédentes, et les voix historiques de la droites se sont dispersées entre droite et extrême droite suite à un ressenti très fort contre la politique de droite de ces dernières années.
Ça me semble hors des réalités et parfaitement dogmatique d'avancer que lors d'élections dont les dynamiques historiques sont bi-partisanes, lorsqu'un parti est élu suite à l'avancée d'une troisième force électorale, on puisse penser ça comme une réussite fondamentale du programme et du projet politique du parti vainqueur.
Et faut bien voir que je suis le premier qui souhaiterait une gauche plus terre à terre en france, hein ? C'est simplement que le monde est plus compliqué que ce que tu décris.
Posté par Yala .
En réponse au journal [HS] Comme un air de haine.
Évalué à 1.
Dernière modification le 06 juillet 2024 à 08:05.
Comme Zenitram ne répondra pas, et que ça m'ennuie de rester sur la réponse passive-agressive que je lui ai faite, je m'auto-répond pour être un peu plus constructif. Parce que les postures d'assurance non argumentées comme ça, ça me fatigue.
J'imagine donc qu'il faisait allusion à ces choses là :
Bon. Et grâce à tout ça, les travaillistes auraient enfin eu des résultats extraordinaires aux élections. Si j'ai bien compris, c'est l'analyse de Zenitram (je suis toujours ouvert à une précision quand à ces arguments, hein).
Les brebis galeuses qui n'amélioraient pas en pratique la situation et n'offraient aucune alternative crédible avaient littéralement une plus grande force électorale que les travaillistes d'aujourd'hui.
Alors qu'est-ce qui se passe pour que cette gauche faible soit élue ? C'est à cause de la présence de plus en plus forte de l'extrême droite, qui a causé une fragmentation des voix entre le parti de droite traditionnel et le parti de Nigel Farage.
J'ai l'impression que tu as une vision simpliste à la fois de l'histoire politique, et des dynamiques actuelles. Concernant les caractéristiques intrinsèques à la gauche et le droite, c'est plus complexe que ça. La réalité, c'est que gauche et droite sont des tendances, toutes deux en mouvement permanent. Tu le dis toi même d'une certaine façon :
Face à la réalité des choses, la gauche a toujours tendance à minimiser ses propres renoncements (le fait d'être passé d'un modèle universaliste post-chrétien au multi-culturalisme) sans comprendre que la droite, elle, a beaucoup évolué (passé d'un modèle très libéral au protectionnisme).
Sauf que tu met en lumière ce qui est selon toi un renoncement côté gauche, et tu la compares à une évolution à droite. C'est malhonnête : ce sont des changements. Changer, par défaut, c'est neutre : ça n'est pas renoncer. Ça peut être une adaptation, un apprentissage de ses propres erreurs, une compréhension qui se fait de certains enjeux dans le temps, une errance plus ou moins passagère, un effet de mode, etc.
Résultat de ces changements permanents, certaines valeurs, certains combat, en fonction du contexte, changent de camp. Un exemple classique, c'est la place de la chasse dans la société. Ce fut une valeur de gauche (et ça l'est toujours en partie, notamment au PCF il me semble), c'est aujourd'hui plutôt défendu par la droite. Les raisons en sont multiples et bien connues, mais pour faire simple, on est passé du symbole d'un privilège aboli à une pratique critiquée pour ses risques, sa violence, et sa perception faussée de l'écologie. L'écologie est aussi intéressante, en fonction des pays et des époques, elle n'est pas toujours vue comme une "valeur" de gauche.
Tu évoques aussi la mondialisation. Est-ce une valeur de gauche ? De droite ? De quelle mondialisation parle-t-on exactement ? C'est un sujet complexe et mouvant dans le temps, justement en fonction de ses influences sur la vie quotidienne.
Ce que je déduis de ta phrase, c'est surtout que tu trouves le multi-culturalisme plutôt négatif, et le protectionnisme plutôt positif, et donc que tu préfères la droite. C'est une opinion parfaitement valide, mais autant argumenter directement sur ces sujets là, non ?
Bref, pour convaincre que la gauche est réfractaire au changement, il va falloir de meilleurs arguments que ça.
Ensuite, ton quizz :
Pensez vous que le RN ferait 35% si il n'y avait pas eu les émeutes l'an dernier ?
Je ne sais pas. Ce parti, sous ce nom ou son ancien est en croissance électorale depuis des décennies, quelle que soit la tendance politique aux manettes. Cela me semble fragile de tenter d'expliquer leur résultat avec simplement cet exemple.
Que dire des manifestations des agriculteurs, de la façon dont a parlé des gilets jaunes, des policiers traités comme des assassins potentiels, de la façon dont on parle de la France, des français, de notre histoire, et cela à longueur d'années…
Et surtout, pensez vous que le RN ferait 35% si la réaction de la gauche face à tous ces événements avait été autre ?
Je crois bien que la droite ne fait pas mieux que la gauche sur ces sujets : cracher sur les gilets jaune fut un sport national (selon moi pour de bonnes ET de mauvaises raisons, à gauche comme à droite), les gilets jaunes que tu dis malmenés par la gauche n'ont pas été les derniers à pointer du doigt la violence extrême de la police, etc.
Et puis soyons raisonnables dans l'analyse, certes la gauche s'est exprimée sur ces sujets, mais la droite s'est non seulement exprimée mais a agit. À ma connaissance, c'est la droite qui était au pouvoir, et donc qui était en mesure d'apporter des réponses politiques aux revendications des gilets jaunes, des agriculteurs et des émeutes de l'an dernier. Tu sous-entends que ces derniers se tournent vers l'extrême droite à cause des réponses de la gauche, cela me semble ignorer la responsabilité d'un gouvernement élu élections après élections pour contrer l'extrême droite mais qui semble répondre à côté des aspirations populaires à chaque fois.
Concernant la façon dont "on" parle de "la France, des français, de notre histoire, et cela à longueur d'années", ce sont des allusions vagues auxquelles et il est impossible de répondre. Si tu veux expliciter ton propos, ça sera plus simple.
Les gens subventionnés finissent par devenir des donneurs de leçon d'un monde révolu qu'ils souhaitent immuable, ce qui donne aujourd'hui des discours qui n'ont pas évolué depuis les années 80 et SOS racisme. Sauf que le RN, lui a évolué.
Qu'appelles tu les *gens subventionnés" ? C'est une notion extrêmement floue. On peut dire que le RN est subventionné, étant donné qu'on peut déduire des impôts les dons qu'on fait à ce parti. Comme tu sembles avoir mis en avant "les médias" dans ton message, regardons les tableaux des titres de presse aidés en 2023.
Regardons la colonne total des aides, le top 10 :
AUJOURD'HUI EN FRANCE (Le parisien) - 12 372 464 €
LE FIGARO / lefigaro.fr - 10 592 277 €
LA CROIX / la-croix.com - 9 255 922 €
LE MONDE / lemonde.fr - 8 398 319 €
OUEST-FRANCE / ouest-France.fr - 6 872 189 €
L’HUMANITÉ / humanite.fr - 6 582 480 €
LIBERATION - 6 315 410 €
TELERAMA - 5 538 042 €
LE PROGRÈS - LES DEPECHES - LA TRIBUNE - 4 214 608 €
SUD OUEST / Sudouest.fr - 4 167 723
Le Parisien est un journal appartenant à Bernard Arnault, et se veut je crois plutôt apolitique. Le Figaro est le journal français de droite le plus connu. La Croix, c'est catholique, mais plutôt la frange sociale du catholicisme, et encore que ça dépend des sujets (tu vois, gauche/droite c'est compliqué). Le Monde est plutôt centriste et pluriel, capable de présenter des avis divergents. Bref Le Monde est de gauche pour les gens de droite, et de droite pour les gens de gauche. Ensuite L'Humanité et Libération deux grand historiques de la presse de gauche. Ensuite, Télérama, assez connu pour avoir un lectorat plutôt bobo/urbano-écolo, bref, qui représente une partie de la gauche.
Et puis il y a les quotidiens régionaux : Ouest-France, le Progrès, Sud Ouest pas bien réputés pour être révolutionnaires, mais plutôt pour présenter du fait divers. L'influence de ce matraquage permanents de faits divers sur la perception des violences et de la délinquance est assez bien documenté, si ça t’intéresse je peux te filer un paquet de sources sur le sujet.
Après ça, tu peux regarder le tableaux de plus près : tu y verras que des grands noms de la droite la plus dure ont aussi leur part du gâteau. La presse appartement à monsieur Bolloré est subventionnée à hauteur de quelques millions par exemple.
Bref, si tu veux parler de subventionnement des idées politiques, je t'en prie, c'est intéressant, mais appuie tes propos. Parce que là comme ça, j'ai l'impression qu'un peu tout est subventionné.
J'ai rien compris à ton message, mais il est écrit avec grande certitude. J'imagine que tu peux sans peine étayer ton propos de manière posée et non condescendante. J'ai donc quelques questions :
Qu'appelles-tu "améliorer en pratique la situation" ? (Quelle situation exacte évoques-tu, et quelle est la bonne façon de l'améliorer "en pratique")
Quand tu parles de "se débarrasser des brebis galeuses", tu parles de qui ?
Pourquoi selon toi ce sont des "brebis galeuses" ?
Quand tu parles de "sociétal" et d'économie, tu parles précisément de quoi ?
Est-ce que tu crois que ce succès à venir n'est pas en grande partie lié aux décisions d'une droite dure qui n'a pas su répondre aux attentes ?
Quand tu parle de faire le même ménage en France, qui désignes-tu, et pour quelles raisons ?
J'ai l'impression que tu ne sais pas ce qu'est le devoir de réserve. C'est un cliché de penser qu'un fonctionnaire n'a pas le droit d'exprimer publiquement ses opinions. Qu'en gros, il doive faire son boulot et ne pas dire un mot qui dépasse.
Regardons ça de plus près. Les fonctionnaires sont soumis au devoir de réserve. Qu'est ce que ça veut dire ?
Tout d'abord, le devoir de réserve n'empêche en rien le fait d'exprimer ses opinions personnelles. La loi est absolument limpide sur le sujet :
La liberté d'opinion est garantie aux fonctionnaires.
Avant que tu ne m'avances que liberté d'expression et liberté d'opinion sont choses séparées, et que je brouille les pistes volontairement, voici ce que la Direction de l’information légale et administrative nous dit sur le sujet :
Dans les faits, il n’est pas possible de séparer liberté d’opinion et liberté d’expression. La liberté d'opinion se prolonge également avec la liberté d'association et de manifestation, par exemple.
Reprenons donc. Le devoir de réserve concerne spécifiquement la façon de s'exprimer et le contexte de l'expression. Comme le dit ce bon vieux service-public.fr :
Le devoir de réserve désigne l'obligation faite à tout agent public de faire preuve de réserve et de retenue dans l'expression écrite et orale de ses opinions personnelles.
L'obligation de réserve n'est pas conçue comme une interdiction d'exercer les droits élémentaires du citoyen : liberté d'opinion et liberté d'expression.
Le devoir de réserve ne concerne pas le contenu de vos opinions, mais leur mode d'expression.
En l’occurrence, le manifeste en question est mesuré dans son propos. Il parle de la situation actuelle quant à la montée de l'extrême droite dans le paysage politique. Il fait rappel du rapport que l'extrême droite entretient généralement avec la liberté de la presse. Et il exprime ensuite une position à partir de ces éléments.
Concernant ce manifeste, là ou cela devient complexe, c'est qu'on peut considérer le texte comme un appel à voter pour un parti ou pour un candidat précis. Et sur ce point précis, on pourrait considérer ça comme une faute professionnelle. Mais même ici, c'est compliqué. Pour exemple, une affaire citée dans un dossier de la gazette des communes :
Lors d’élections législatives, un agent municipal a fait état de ses opinions politiques défavorables à l’égard du candidat sortant et maire de la commune, et a appelé à voter contre lui, par l’envoi d’un message SMS, et par des propos publiés sur sa page personnelle « Facebook », sans faire état de sa qualité d’agent municipal. Le juge n’a pas considéré que ces prises de position, bien que rédigées en des termes inappropriés et irrévérencieux, en particulier à l’égard du maire, excédaient les limites de la polémique électorale.
En gros, le devoir de réserve est quelque chose d'aussi important que complexe, et de souvent mal compris. Équilibre précaire, il limite la liberté d'expression sans l'enfreindre. Il est construit uniquement sur de la jurisprudence. En cas de litige sur le sujet entre un agent et sa hiérarchie, c'est l'interprétation d'un juge administratif qui primera. Pour dire ça simplement, tu n'es pas en mesure de dire que ce devoir a été bafoué.
La conduite sur un espace partagé ne doit pas être considérée comme un acte individuel en isolation du reste du monde. S'assurer de la sécurité collective est par contre un effort individuel que doit faire chaque conducteur.
Un conducteur qui conduit vite n'est pas forcément un kéké, et n'est pas forcément un risque plus grand que quelqu'un qui conduit doucement. Tout dépend du nombre d'accidents qu'il a provoqués. Un pilote de rally peut conduire plus vite que la majorité des gens avec un risque quasiment nul.
Statistiquement, un même conducteur est moins dangereux à vitesse "normale" qu'à vitesse "au dessus de la moyenne". Et cela pour une raison simple : son comportement est mieux prévisible par les autres usagers de l'espace en question. Sans même parler de ses propres réflexes, de la capacité du véhicule à freiner, etc.
…n'est pas forcément un risque plus grand que quelqu'un qui conduit doucement […] Tout dépend du nombre d'accidents qu'il a provoqués.
C'est absolument faux et c'est une manière de penser qui pousse au danger. Déjà parce que tu confonds le bilan des accidents passé (donc, de l'avéré), et la notion de risque (par définition du non-avéré). Et puis c'est tout de même pas compliqué de comprendre (et de constater !) qu'on peut être un danger public et avoir de la chance. Et qu'on peut conduire prudemment et avoir des accidents graves. C'est justement ça, la notion de risque, avec ses incertitudes.
J'ai eu une moto et ai du coup une vision des véhicules qui m'entourent dans l'espace et dans le temps (i.e. je visualise où ils seront par rapport à moi dans quelques secondes). Je roule donc plus vite que la moyenne (mais raisonnablement), je n'ai eu que 2 accidents (matériels) un peu conséquents depuis pas loin d'un demi-siècle que je conduis (et je conduis beaucoup), dont un seul dans mon tort (et j'étais en ville, à faible vitesse, faute d'inattention).
Bref, si tu veux conduire vite et avoir des sensations, va sur un circuit. L'espace public n'a pas besoin de gens qui pensent pouvoir se permettre de rouler plus vite que la moyenne et qui se justifient avec n'importe quel argument plus ou moins rationnel.
Tout à fait d'accord. Et dans les cultures occidentales traditionnelles (qui ne cherchaient pas l'innovation à tout prix), on a pu voir des phénomènes similaires, avec des chants, des instruments, ou des danses qui se sont propagés d'un coin à un autre de l'europe au gré des rencontres entre peuples et cultures. Traditionnel ne veut pas dire figé.
Globalement, si on peut dire une chose, c'est que certains artistes innovent… et que d'autres non. Et puis voilà. Ça ne rend pas les uns ou les autres moins artistes.
Ça a en effet semble-t-il toujours été l’essence même de la démarche artistique que d’innover, je dirais : de surprendre. De montrer aux gens ce qu’ils n’ont jamais vu. De faire ce que personne n’a jamais fait.
Cela me semble hautement exagéré, sinon très faux. L'histoire de l'art regorge de tensions entre partisans de la nouveauté et défenseurs de la manière ancienne. Et si cela montre une chose… c'est qu'il y a des partisans de la nouveautés, et des défenseurs de la manière ancienne. Et c'est précisément une des ces anecdotes qui est contée dans ce journal. On peut aussi citer la bataille d'Hernani, la défense de l'ars antiqua face à l'ars nova par Jacques de Lièges, les différents drames du concours de Rome (citons Saint-Saëns et Ravel), la querelle des anciens et des modernes et bien d'autres encore. Je n'ai pris que des exemples occidentaux, mais le reste du monde n'est pas épargné par ces phénomènes.
Il y a toujours eu des artistes qui ne cherchaient pas la nouveauté, l'innovation ni la surprise, et ont préféré se conformer à des formats pré-existant. Cela ne diminue pas leur position d'artistes, et n'enlève rien à la réalité de leurs démarches artistiques. Alors oui, parfois le temps fait qu'on se souvient mieux de ceux qui ont innové, mais ça ne change rien à la réalité.
L'art est un domaine complexe et pluriel, son histoire est parallèle à celle d'à peu près toute l'humanité. Les pratiques et les démarches artistiques échappent assez joyeusement à toute tentative de généralisation.
Du haut de gamme, la meilleur qui se fasse ; mais malheureusement ça ne fait pas de la climatologie une science dur au sens ou on l'entend pour les mathématiques, la physique, ou la chimie.
Que ça ne soit pas une science formelle comme les mathématiques ou la logique, d'accord. Par contre, la climatologie rentre très exactement dans la même branche que des disciplines comme la physique ou la chimie : les sciences de la nature (ou sciences naturelles).
On ne devrait pas entendre un sens à "science dure" pour les mathématiques, la physique, ou la chimie. Ce terme est imprécis et ne désigne pas grand chose.
L'usage des polices sans empattement est conseillé pour l'affichage sur écran car elles sont plus faciles à lire. Pour un document Word ou LibreOffice destiné à être directement lu sur écran ou transformé en PDF, ça semble logique d'utiliser le Sans Serif.
Il me semble que l'idée d'éviter les polices à empattement pour la lecture sur écran date d'une époque ou les résolutions courantes bien plus faible qu'aujourd'hui. De nos jours, je ne crois pas que l'utilisation de polices de ce type pose de problème.
tous simplement au mois d'aout tous le monde est en vacances en particulier les fonctionnaires (ce n'est pas péjoratif hein !) qui peuvent plus facilement se mettre en gréve mais en payant le prix sur leur salaire.
Si c'est péjoratif.
C'est bien connu, en août aucun lieu public n'est ouvert, aucune administration ne répond, les ordures ne sont plus ramassées, les hôpitaux sont entièrement fermés (et bien entendu, tous les médecins libéraux travaillent à ce moment pour compenser), aucun camping municipal n'est géré, on ne voit jamais de contrôle de police, etc.
Et puis bien entendu, dire que les fonctionnaires peuvent facilement payer le prix de leur salaire pour faire grève. Il est bien connu que la fonction publique est parfaitement homogène, et que tout le monde y touche exactement le même salaire mirobolant.
Je vais pas m'amuser à te sortir les grilles indiciaires concernant les salaires (histoire que tu vois les écarts extrêmes, qu'on rencontre aussi dans le privé), ni le nombre de professions bien représentées dans la fonction publique qui doivent maintenir un service minimum à n'importe quel moment de l'année.
Absolument faux. Tu connais peut-être une école dans laquelle une pratique hors norme et illégale est mise en place, mais ça n'est dans l'ensemble pas vrai.
À ce niveau là, je peux dire que dans le privé on est payé à faire grève. Parce que j'ai été déjà été une fois dans une boîte qui avait la flemme de se renseigner sur qui faisait grève, et payait quoi qu'il arrive.
Ce que tu dis ne tiens même pas de l'anecdote amusante. C'est une tromperie (je pense que tu en es victime, mais ça n'empêche pas que ce soit très problématique).
Mais je ne parles pas d'enseigner l'épanouissement personnel au travers du Yoga et de l'art. Je parles d'enseigner les sciences dures, l'histoire et a construire une pensée rationnelle. Or de plus en plus l'école va vers le 1er et abandonne le second. Bien sûr qu'il faut de la littérature, de la musique, du dessin et du sport mais cela devrait constituer un à côté, un équilibre, pas l'essentiel.
Je suis d’accord pour dire que le système éducatif a des soucis, mais j’ai du mal à imaginer que l’école abandonne activement les sciences dures pour se tourner vers le yoga et l’art. Il n’y a pas longtemps, j’ai aidé des ados à plancher sur de la trigonométrie. Par contre, ces ados en question n’ont à peu près aucune connaissance théorique ni pratique en art.
À une généralité non étayée, je réponds une anecdote pas forcément représentative. Cette discussion n’a pas grande valeur jusque là.
Alors regardons de plus près ce que service-public.fr nous indique concernant les heures de cours au collège. Je reprend tes catégories.
Littérature, musique, dessin et sport
Le premier bloc que tu décris. Je développe un peu par matière pour montrer que ça ne croît pas tant que ça dans temps, au contraire même.
« Littérature » : Concernant le français, cette matière représente 4h30 de cours par semaine, et 4 seulement pour les classes de 3ᵉ. C’est en gros une heure et demie de moins qu’il y a quelques décennies. L’enseignement du français représentait environ 6 heures de cours dans les années 70, et ce quota a graduellement baissé jusqu’à nos jours.
« Musique » et « dessin » : les enseignements artistiques. Y sont consacrés 1 heure pour les arts plastiques et 1 heure pour l’éducation musicale. Ces enseignements ont toujours été des enseignements de seconde zone. Rien de neuf depuis très longtemps.
« Sport » : l’éducation physique et sportive, c’est 4 heures en 6ᵉ, 3 heures ensuite. Certes, une heure a été ajoutée en 6ᵉ. Pour le reste, c’est similaire à ce qu’on trouve dans les programmes depuis le début des années 80 au moins.
Sciences dures
Comparons avec ton autre catégorie, les sciences dures (ça n’est pas très sérieux comme typologie des sciences, mais passons). Je ne sais pas trop si tu fais rentrer la technologie dedans. Dans le doute, je l'ajoute. J’écarte les langues vivantes, l’histoire-géo et les options diverses et variées.
« Sciences dures » : En 6ᵉ, mathématiques et SVT, technologie, physique-chimie représentent 8h30. Ensuite, jusqu’en 3ᵉ, 8 heures. On peut noter d’ailleurs que certains blocs ont été renforcés : la physique-chimie avait disparu des cours de 6ᵉ et 5ᵉ entre 1990 et 2015.
Autres trucs
Et puis la dernière catégorie dans ta typologie, celle que tu ignores. Je ne sais pas comment l’appeler. Le reste, les sciences molles, les autres trucs ? Bref, allons-y.
« Les autres trucs » : en 6ᵉ, les autres trucs sont représentés à hauteur de 7 heures par semaine. Puis 8h30 en 5ᵉ et 4ᵉ, et cela culmine à 9h en 3ᵉ.
Ces données sont assez claires, et ne décrivent pas du tout ce que tu crois être la réalité. Le fait est que le bloc qui doit être un « à côté » et non l’essentiel forme… un à côté et non l’essentiel. Et même un à côté qui perd du poids dans le temps, on est loin de l’abandon que tu décris.
On voit par contre que les « autres trucs » que tu ne cites pas ont une grande importance. Cela concerne entre autres l’histoire géo et les langues vivantes. Tu les ignores volontairement ou non dans ton argumentaire, donc je ne sais pas quoi te répondre sur le sujet. Personnellement, je trouve que ce sont des matières importantes.
Ah, aussi, je n’ai pas trouvé de mention du yoga dans les programmes scolaires.
Ce que tu écris est invraisemblablement confus pour dire au final très peu de chose.
ça manquait de piquant ici, les antivax ou pro-HCQ se taisant un peu face à la honte, l'actualité polémique libre étant faible car l'open source a pris le relai, fallait qu'ils lancent ça.
Invention ou fantasme. Maderios, c'est une seule personne. Je suis très loin d'être d'accord avec pas mal de ses positions, mais vraiment, on parle de quelqu'un qui certes a parlé à l'occasion de l'hydroxychloroquine mais aussi de la mort d'Higelin, du développement de Digikam, du nucléaire, etc.
Tu essaies donc de dévaloriser le contenu du lien en inventant une histoire.
La quadrature était née d'autre chose qu'un soutien à la violence sous n'importe quelle excuse "camp du bien donc on peut", il y avait une réflexion à la base, comme EELV d'ailleurs (fusion des verts et d'Europe Ecologie, d'où les initiales, mais une des 2 entités n'y est en pratique plus du tout dans les idées), il y a la structure avec un nom mais la vie (les gens qui la composent) fait parfois que la structure est utilisée pour autre chose qu'initialement.
C'est une longue phrase bien peu claire. Passons sur l'attaque à base de bien-pensance (ça n'est même pas une critique, c'est du vide argumentaire). La phrase entière, si on enlève les trucs qui servent à rien ou sont inventés/sous-entendus sans fondement peut se résumer en :
"La quadrature du net a changé depuis sa création". (sous-entendu : elle n'aurait pas communiqué sur ce sujet lorsqu'elle a été créée, parce que les soulèvements de la terre c'est violent).
Bon, au moins, c'est clair pour eux, comme pour d'autres, les gens soutiendront et voteront en conséquence.
Si on essaie de suivre ta syntaxe (vraiment, c'est pas facile) : les gens soutiennent et votent en conséquence de ce qu'une organisation soutient et propose ? Original et surprenant…
Ta position, désormais clarifiée c'est :
Les antivax et pro-HCQ font de la polémique en postant ce lien sur linuxfr.
La quadrature du net a changé depuis sa naissance et les soulèvements de la terre c'est une organisation violente.
Les gens soutiennent les associations et partis politiques dans lesquels ils se reconnaissent.
La première phrase est fausse. La troisième est une évidence. Il reste la deuxième, qui est la seule dans laquelle on voit ta position. Qui est donc (sans aucune forme d'argument) :
Je n'aime pas les soulèvements de la terre, ni ceux qui soutiennent cette organisation parce qu'ils sont violents.
La prochaine fois, écris simplement ça, s'il te plaît. Vraiment, ça sera moins fatigant pour toi comme pour ceux qui te lisent. Et puis si tu essaies de faire des phrases, relis toi. Ta manière de t'exprimer, ta syntaxe et ta ponctuation, montrent que tu écris ce qui te passe par la tête sans aucune réflexion. On sait tous que tu es capable de mieux que ça.
Et pourquoi du jour au lendemain changer les règles pour une personne qui a géré sa vie en comptant sur un système, et lui reprocher ensuite d'avoir basé ses choix sur ce système ?
Les règles changent. Tout le temps. L'inflation fait bouger les lignes, les prix de l'immobilier aussi. La santé du marché du travail brise des carrières et des parcours de vie. Globalement, les gens aux salaires les plus élevés sont ceux qui sont déjà le plus à l'abri de ces changements. Le fait de changer les règles du jeu pour les personnes qui ont déjà les cartes en main pour absorber les soucis ne me chagrine pas plus que ça.
Pourquoi aurait-elle du mettre plus de côté ? Si on lui avait dit ça au début de carrière, la proposition tiendrait, mais là …
À un moment, passé un certain salaire, mettre de l'argent de côté c'est un peu automatique. Je suis à peu près certain que les gens qui ont des revenus élevés mettent bien plus de côté tout au long de leur carrière que les gens au salaire minimum.
Enfin, les 'fortes retraîtes', je ne pense pas que ça soit suffisant pour combler le déficit du régime des retraîtes.
Malgré ce que j'ai pu dire juste au dessus, je ne pense pas que ça soit une piste intéressante pour ce sujet là, je tenais simplement à nuancer le propos. Les plafonds de retraites ne sont pas si haut (ça reste toujours plus élevé que mon salaire brut, alors ça va quand même). Je serai plutôt d'avis qu'il faut sacrément ré-hausser les retraites les plus basses, et faire en sorte de trouver comment financer ça.
(petit pic pour les grévistes de demain, même si c'est un peu HS car ça ne joue pas temps contre taux horaire mais que sur taux horaire : ils ne demandent pas de réduire leur temps de travail pour partager avec les autres et/ou que ce soit moins difficile pour leur vie perso comme ils affichent pour dire que leur métier est difficile, mais de gagner plus alors qu'ils gagnent déjà plus que la médiane, sans l'afficher comme ça car ils savent que la réalité "c'est pour ma thune et rien que pour ma thune que je fais grève" n'est pas vendeur auprès de la population, qui est leur actionnaire soit dit au passage, qu'ils font chier à Noël sensé être plus une trêve que la dessus; on s'en souviendra).
Un HS malvenu et… malhonnête.
Demander à être mieux rémunéré, ça va avec le fait pouvoir de se mettre à temps partiel, quand on fait un boulot pénible. Mais bon, t'avais juste envie de taper sur les grévistes dans un sujet qui n'a rien à voir, je crois.
Tiens, je me disais bonne idée d'avoir des recopies de Twitter, je vais m'abonner pour avoir une transition plus douce, et quelqu'un a développé une passerelle, c'est sympa… Et mon instance ne le permet pas non plus!
Non, tu ne te disais pas que c'était une bonne idée et que tu allais t'abonner pour avoir une transition tranquille.
Tous tes messages indiquent que tu n'apprécies pas mastodon, ses choix, sa manière de fonctionner, etc.
Tu sais que tu peux critiquer quelque chose sans avoir à te créer une posture imaginaire, ça te permettra d'avoir des arguments plus solides. C'est très fatigant à lire. Quand on lit le début de ton message, et qu'on connaît déjà ta posture (qui en soit est raisonnée, avec de vrais avis qui sont argumentés et qui même s'ils sont subjectifs apportent un éclairage sur les limites de mastodon), la seule réaction que ça provoque est de l'exaspération.
De la même manière que cette vraie-fausse question :
Combien de mauvaises surprises que je n'ai pas encore vues?
Posté par Yala .
En réponse au journal Hypocrisie d'énergie .
Évalué à 10.
Dernière modification le 24 juillet 2022 à 19:08.
Certainement mais c'est aussi très différent : je m'en fiche. Je ne trouve pas le sujet intéressant. L'apocalypse ne m'émeut pas. Pas plus que les lumières sur les parkings, la prostitution, Windows ou les intentions de vote. C'est tout sauf passionnant, c'est toujours hypocrite, la lutte n'a aucune direction et socialement, l'écologie ne me semble être qu'une niche d'opportunistes et de faux-semblants.
En gros, tu t'en fiches d'un peu tout. Globalement, t'as pas envie qu'on t'emmerde avec les problèmes qui peuvent exister, tant qu'ils ne te touchent pas trop. Et ta façade publique pour justifier cette sorte d'égoïsme, c'est de dire que la (comme s'il en existait qu'une) lutte n'a aucune direction (forcément, si tu considères qu'il n'en existe qu'une), et que c'est toujours hypocrite.
Je suis comme toi, moi, tu sais…à ceci près que je n'ai pas confiance en l'écologie actuelle.
Alors sache simplement, que sur presque n'importe quel sujet (notamment ceux qui concernent des problèmes à grande échelle), l'unité et le consensus n'existent pas quant aux méthodes et solutions à appliquer. Oui, bien entendu, il y a, et il y aura toujours des hypocrites, des vendeurs de solutions miraculeuses, des opportunistes sans foi ni loi. Il y aura aussi toujours des gens comme toi qui s'en tapent et préfèrent faire comme si de rien n'était. Il y aura aussi toujours des gens qui nieront le problème, voire qui se battront pour avoir le droit de l'accentuer. Et parmi les gens qui pensent, proposent ou appliquent des solutions, il y aura toujours des visions divergentes et contradictoires.
Au final, tu te réfugies derrière un fantasme de solution logique, parfaite, qui parlerait à tout le monde, et qui ne serait promue par aucune sorte d'opportuniste ou hypocrite. Et tu poses ça en condition à une quelconque action ou investissement personnel de ta part. Sous couvert d'une vision critique fallacieuse, c'est une justification au laisser faire permanent, une prise de position un peu facile, et en définitive parfaitement égoïste.
Ah ouais quand même, t'es sympa toi. Quelqu'un veut payer son ticket, mettons lui une pénalité. Punissons les gens qui veulent bien faire.
Plus sérieusement, dans la vraie vie, on peut être un peu ouvert d'esprit, et accepter que les aléas arrivent.
Ça m'est arrivé il y a fort longtemps, je prenais le train pour aller un entretien d'embauche extrêmement important pour moi. J'étais très stressé. C'était vraiment important pour moi. J'ai oublié mon ticket de train chez moi. Je m'en rend compte en montant dans le train, et je vais voir le contrôleur pour payer un deuxième ticket. Crois-moi que je l'aurai très mal pris qu'on me mette une amende.
Encore une fois, la personne veut acheter son billet… Ce n'est pas comme si c'était une infraction qui allait avoir un impact négatif que ce soit sur le trajet ou sur le reste des voyageurs.
J'ai beau avoir voté Macron pour la simple raison que l'extrême droite me terrifie, je trouve ton texte à la fois lourd, insipide et hautain à la fois.
À ce niveau, l'arrogance est presque palpable. Tu es tellement convaincu de la stupidité de ceux qui t'entourent (et en comparaison, de ta propre finesse d'esprit et d'analyse) que tu pense devoir en passer par une métaphore bas de gamme, inappropriée, et médicalement douteuse.
Tu te vautres dedans, certainement heureux d'avoir étalé ta verve légendaire, et triste de l'accueil qui est fait à ton message par une foule abrutie.
La prochaine fois, contente toi de quelque chose comme "hey les gens, c'est des nazis en face là, macron c'est peut-être pas votre pote, mais à mon avis c'est important de pas laisser carte blanche aux nazillons de service". On comprendra le message, et au moins, ça sera plus rapide à lire.
Et surtout, ne t'aventures pas sur le terrain de l'abstention. Ça fait 20 ans qu'on nous bassine avec le fait que la force électorale de l'extrême droite, c'est l'abstention. Si l'extrême droite est présente dans le paysage politique, c'est que certains votent en ce sens, non que certains votent pas (ou refusent le vote utile, ou je ne sais quoi d'autre).
Mon ennemi n'est pas celui qui est tellement dépité par le paysage politique (il y a de quoi l'être) qu'il préfère passer sous dimanche sous la couette. Ce n'est pas non plus la personne qui pense que notre système politique est corrompu jusqu'à l'os, et qu'il vaudrait mieux amputer, pour reprendre ton analogie que continuer à faire comme si de rien n'était. Ce n'est pas non plus celui qui considère que que voter, c'est justement légitimer le vainqueur (difficile de lui donner tort, jouer le jeu de la démocratie représentative, c'est de facto accepter le résultat). Ce n'est pas celui qui, victime de la politique du gouvernement actuel (par exemple, je suis plus pauvre qu'il y a 5 ans, et c'est imputable aux choix politiques des dernières années) et ne peut envisager de donner une voix à son bourreau.
Mon ennemi, c'est le type qui va voter Le Pen. C'est celui qui a voté Zemmour. Si tu as un peu de courage politique, va combattre ce qui mérite d'être combattu, et arrête de donner tes leçons fadasses et éculées dès que tu en as l'occasion.
Tiens, bizarrement tu n'as pas pris le sens inverse, la boite investit (ton salaire) mais n'arrive pas à vendre. Avec ta morale le salarié devrait rendre son salaire.
La réalité est toujours un poil plus complexe. Si jamais la boîte investit ton salaire, mais n'arrive pas à vendre, tu peux tout à fait en payer les conséquences. On en a vu, des plans sociaux liés à une mauvaise gestion, alors même que la direction de l'entreprise ne semblait pas trop se sacrifier elle même.
Sur le reste, je suis en bonne partie d'accord, mais faut tout de même apprendre à nuancer (ou à redescendre sur terre, pour reprendre tes mots).
La malveillance, c'est en effet la volonté de nuire. Par contre, cela n'écarte pas la possibilité d'en retirer quelque chose. Et ce n'est en rien incompatible avec les visées d'une entreprise. Un exemple parmi tant d'autre peut être donné avec l'industrie du tabac et ses agissements : vouloir accroître sa clientèle alors que l'on connaît la nocivité extrême de son seul et unique produit, c'est effectivement vouloir nuire.
Tout à fait. Je répondais uniquement au "si on veut utiliser linux". Parce qu'utiliser chromeOS, c'est utiliser linux. Par ailleurs, et malgré ses aspects bloqués et propriétaires, la base reste chromiumOS qui est bel est bien libre, et éminemment bidouillable.
Sachant aussi qu'il "suffit" d'y ajouter GCC et make pour en faire un gnu/linux a sa sauce, ça n'est pas évident, mais c'est faisable (bon, c'est un peu de la torture de vouloir utiliser ça pour un usage quotidien, mais c'est une assez bonne manière d'apprendre un petit paquet de trucs).
Après ça, dans le fond, je suis entièrement d'accord, un chromebook, ça n'est pas un "ordinateur avec linux" au sens ou on l'entend (et ou on le souhaite, au moins pour la plupart des gens par ici) habituellement.
[^] # Re: pas que
Posté par Yala . En réponse au journal [HS] Comme un air de haine. Évalué à 3.
Tu es je pense mal placé pour dire ça. Tu avances avec assurance des éléments, tu les laisses le plus flou possible, et tu ignore dans cette analyse tout le reste de la réalité du Royaume Uni.
Je suis pas certain que tu t'adresses à la bonne personne. C'est toi qui y voit du dogme, et une histoire de programme et de parti expurgé de brebis galeuses et qui aurait réussi une brillante stratégie pour conquérir une forcé électorale permettant une réussite forte. C'est une narration assez élégante, mais pas grand chose de plus.
Soyons réalistes, justement : moins de monde à voté à ces élections qu'aux précédentes, et les voix historiques de la droites se sont dispersées entre droite et extrême droite suite à un ressenti très fort contre la politique de droite de ces dernières années.
Ça me semble hors des réalités et parfaitement dogmatique d'avancer que lors d'élections dont les dynamiques historiques sont bi-partisanes, lorsqu'un parti est élu suite à l'avancée d'une troisième force électorale, on puisse penser ça comme une réussite fondamentale du programme et du projet politique du parti vainqueur.
Et faut bien voir que je suis le premier qui souhaiterait une gauche plus terre à terre en france, hein ? C'est simplement que le monde est plus compliqué que ce que tu décris.
[^] # Re: pas que
Posté par Yala . En réponse au journal [HS] Comme un air de haine. Évalué à 1. Dernière modification le 06 juillet 2024 à 08:05.
Comme Zenitram ne répondra pas, et que ça m'ennuie de rester sur la réponse passive-agressive que je lui ai faite, je m'auto-répond pour être un peu plus constructif. Parce que les postures d'assurance non argumentées comme ça, ça me fatigue.
J'imagine donc qu'il faisait allusion à ces choses là :
Bon. Et grâce à tout ça, les travaillistes auraient enfin eu des résultats extraordinaires aux élections. Si j'ai bien compris, c'est l'analyse de Zenitram (je suis toujours ouvert à une précision quand à ces arguments, hein).
Et pourtant les travaillistes ont eu moins de voix qu'aux élections précédentes : 9,6 millions de voies en 2024, contre 10,2 millions en 2019 à l'époque de la brebis galeuse Corbyn, ou 12.8 millions en 2017 toujours avant la purge des brebis galeuses.
Les brebis galeuses qui n'amélioraient pas en pratique la situation et n'offraient aucune alternative crédible avaient littéralement une plus grande force électorale que les travaillistes d'aujourd'hui.
Alors qu'est-ce qui se passe pour que cette gauche faible soit élue ? C'est à cause de la présence de plus en plus forte de l'extrême droite, qui a causé une fragmentation des voix entre le parti de droite traditionnel et le parti de Nigel Farage.
[^] # Re: Avis d'une personne de droite (si tant est que ça intéresse des convaincus du bord opposé)
Posté par Yala . En réponse au lien "Influenceurs" d’extrême droite : le moteur caché du succès du RN ?. Évalué à 10.
J'ai l'impression que tu as une vision simpliste à la fois de l'histoire politique, et des dynamiques actuelles. Concernant les caractéristiques intrinsèques à la gauche et le droite, c'est plus complexe que ça. La réalité, c'est que gauche et droite sont des tendances, toutes deux en mouvement permanent. Tu le dis toi même d'une certaine façon :
Sauf que tu met en lumière ce qui est selon toi un renoncement côté gauche, et tu la compares à une évolution à droite. C'est malhonnête : ce sont des changements. Changer, par défaut, c'est neutre : ça n'est pas renoncer. Ça peut être une adaptation, un apprentissage de ses propres erreurs, une compréhension qui se fait de certains enjeux dans le temps, une errance plus ou moins passagère, un effet de mode, etc.
Résultat de ces changements permanents, certaines valeurs, certains combat, en fonction du contexte, changent de camp. Un exemple classique, c'est la place de la chasse dans la société. Ce fut une valeur de gauche (et ça l'est toujours en partie, notamment au PCF il me semble), c'est aujourd'hui plutôt défendu par la droite. Les raisons en sont multiples et bien connues, mais pour faire simple, on est passé du symbole d'un privilège aboli à une pratique critiquée pour ses risques, sa violence, et sa perception faussée de l'écologie. L'écologie est aussi intéressante, en fonction des pays et des époques, elle n'est pas toujours vue comme une "valeur" de gauche.
Tu évoques aussi la mondialisation. Est-ce une valeur de gauche ? De droite ? De quelle mondialisation parle-t-on exactement ? C'est un sujet complexe et mouvant dans le temps, justement en fonction de ses influences sur la vie quotidienne.
Ce que je déduis de ta phrase, c'est surtout que tu trouves le multi-culturalisme plutôt négatif, et le protectionnisme plutôt positif, et donc que tu préfères la droite. C'est une opinion parfaitement valide, mais autant argumenter directement sur ces sujets là, non ?
Bref, pour convaincre que la gauche est réfractaire au changement, il va falloir de meilleurs arguments que ça.
Ensuite, ton quizz :
Je ne sais pas. Ce parti, sous ce nom ou son ancien est en croissance électorale depuis des décennies, quelle que soit la tendance politique aux manettes. Cela me semble fragile de tenter d'expliquer leur résultat avec simplement cet exemple.
Je crois bien que la droite ne fait pas mieux que la gauche sur ces sujets : cracher sur les gilets jaune fut un sport national (selon moi pour de bonnes ET de mauvaises raisons, à gauche comme à droite), les gilets jaunes que tu dis malmenés par la gauche n'ont pas été les derniers à pointer du doigt la violence extrême de la police, etc.
Et puis soyons raisonnables dans l'analyse, certes la gauche s'est exprimée sur ces sujets, mais la droite s'est non seulement exprimée mais a agit. À ma connaissance, c'est la droite qui était au pouvoir, et donc qui était en mesure d'apporter des réponses politiques aux revendications des gilets jaunes, des agriculteurs et des émeutes de l'an dernier. Tu sous-entends que ces derniers se tournent vers l'extrême droite à cause des réponses de la gauche, cela me semble ignorer la responsabilité d'un gouvernement élu élections après élections pour contrer l'extrême droite mais qui semble répondre à côté des aspirations populaires à chaque fois.
Concernant la façon dont "on" parle de "la France, des français, de notre histoire, et cela à longueur d'années", ce sont des allusions vagues auxquelles et il est impossible de répondre. Si tu veux expliciter ton propos, ça sera plus simple.
Qu'appelles tu les *gens subventionnés" ? C'est une notion extrêmement floue. On peut dire que le RN est subventionné, étant donné qu'on peut déduire des impôts les dons qu'on fait à ce parti. Comme tu sembles avoir mis en avant "les médias" dans ton message, regardons les tableaux des titres de presse aidés en 2023.
Regardons la colonne total des aides, le top 10 :
Le Parisien est un journal appartenant à Bernard Arnault, et se veut je crois plutôt apolitique. Le Figaro est le journal français de droite le plus connu. La Croix, c'est catholique, mais plutôt la frange sociale du catholicisme, et encore que ça dépend des sujets (tu vois, gauche/droite c'est compliqué). Le Monde est plutôt centriste et pluriel, capable de présenter des avis divergents. Bref Le Monde est de gauche pour les gens de droite, et de droite pour les gens de gauche. Ensuite L'Humanité et Libération deux grand historiques de la presse de gauche. Ensuite, Télérama, assez connu pour avoir un lectorat plutôt bobo/urbano-écolo, bref, qui représente une partie de la gauche.
Et puis il y a les quotidiens régionaux : Ouest-France, le Progrès, Sud Ouest pas bien réputés pour être révolutionnaires, mais plutôt pour présenter du fait divers. L'influence de ce matraquage permanents de faits divers sur la perception des violences et de la délinquance est assez bien documenté, si ça t’intéresse je peux te filer un paquet de sources sur le sujet.
Après ça, tu peux regarder le tableaux de plus près : tu y verras que des grands noms de la droite la plus dure ont aussi leur part du gâteau. La presse appartement à monsieur Bolloré est subventionnée à hauteur de quelques millions par exemple.
Bref, si tu veux parler de subventionnement des idées politiques, je t'en prie, c'est intéressant, mais appuie tes propos. Parce que là comme ça, j'ai l'impression qu'un peu tout est subventionné.
[^] # Re: pas que
Posté par Yala . En réponse au journal [HS] Comme un air de haine. Évalué à 7.
J'ai rien compris à ton message, mais il est écrit avec grande certitude. J'imagine que tu peux sans peine étayer ton propos de manière posée et non condescendante. J'ai donc quelques questions :
Merci d'avance !
[^] # Re: je m'étonne toujours de voir ce devoir de réserve baffoué..
Posté par Yala . En réponse au lien France TV met au ban des journalistes signataires de la tribune contre l'extrême droite - blast. Évalué à 6.
J'ai l'impression que tu ne sais pas ce qu'est le devoir de réserve. C'est un cliché de penser qu'un fonctionnaire n'a pas le droit d'exprimer publiquement ses opinions. Qu'en gros, il doive faire son boulot et ne pas dire un mot qui dépasse.
Regardons ça de plus près. Les fonctionnaires sont soumis au devoir de réserve. Qu'est ce que ça veut dire ?
Tout d'abord, le devoir de réserve n'empêche en rien le fait d'exprimer ses opinions personnelles. La loi est absolument limpide sur le sujet :
Avant que tu ne m'avances que liberté d'expression et liberté d'opinion sont choses séparées, et que je brouille les pistes volontairement, voici ce que la Direction de l’information légale et administrative nous dit sur le sujet :
Reprenons donc. Le devoir de réserve concerne spécifiquement la façon de s'exprimer et le contexte de l'expression. Comme le dit ce bon vieux service-public.fr :
En l’occurrence, le manifeste en question est mesuré dans son propos. Il parle de la situation actuelle quant à la montée de l'extrême droite dans le paysage politique. Il fait rappel du rapport que l'extrême droite entretient généralement avec la liberté de la presse. Et il exprime ensuite une position à partir de ces éléments.
Concernant ce manifeste, là ou cela devient complexe, c'est qu'on peut considérer le texte comme un appel à voter pour un parti ou pour un candidat précis. Et sur ce point précis, on pourrait considérer ça comme une faute professionnelle. Mais même ici, c'est compliqué. Pour exemple, une affaire citée dans un dossier de la gazette des communes :
En gros, le devoir de réserve est quelque chose d'aussi important que complexe, et de souvent mal compris. Équilibre précaire, il limite la liberté d'expression sans l'enfreindre. Il est construit uniquement sur de la jurisprudence. En cas de litige sur le sujet entre un agent et sa hiérarchie, c'est l'interprétation d'un juge administratif qui primera. Pour dire ça simplement, tu n'es pas en mesure de dire que ce devoir a été bafoué.
[^] # Re: ce qui est le pus désolant ...
Posté par Yala . En réponse au journal Quand votre voiture vous espionne… et vous le fait payer. Évalué à 8. Dernière modification le 26 avril 2024 à 20:26.
La conduite sur un espace partagé ne doit pas être considérée comme un acte individuel en isolation du reste du monde. S'assurer de la sécurité collective est par contre un effort individuel que doit faire chaque conducteur.
Statistiquement, un même conducteur est moins dangereux à vitesse "normale" qu'à vitesse "au dessus de la moyenne". Et cela pour une raison simple : son comportement est mieux prévisible par les autres usagers de l'espace en question. Sans même parler de ses propres réflexes, de la capacité du véhicule à freiner, etc.
C'est absolument faux et c'est une manière de penser qui pousse au danger. Déjà parce que tu confonds le bilan des accidents passé (donc, de l'avéré), et la notion de risque (par définition du non-avéré). Et puis c'est tout de même pas compliqué de comprendre (et de constater !) qu'on peut être un danger public et avoir de la chance. Et qu'on peut conduire prudemment et avoir des accidents graves. C'est justement ça, la notion de risque, avec ses incertitudes.
Tout ça pour dire que tu conduis mieux que la moyenne, c'est ça ? Apparemment, 80% des automobilistes pensent comme toi…
Bref, si tu veux conduire vite et avoir des sensations, va sur un circuit. L'espace public n'a pas besoin de gens qui pensent pouvoir se permettre de rouler plus vite que la moyenne et qui se justifient avec n'importe quel argument plus ou moins rationnel.
[^] # Re: To hack
Posté par Yala . En réponse au journal [PHS] Les hackers de la peinture du dix-neuvième. Évalué à 3. Dernière modification le 17 avril 2024 à 22:46.
Tout à fait d'accord. Et dans les cultures occidentales traditionnelles (qui ne cherchaient pas l'innovation à tout prix), on a pu voir des phénomènes similaires, avec des chants, des instruments, ou des danses qui se sont propagés d'un coin à un autre de l'europe au gré des rencontres entre peuples et cultures. Traditionnel ne veut pas dire figé.
Globalement, si on peut dire une chose, c'est que certains artistes innovent… et que d'autres non. Et puis voilà. Ça ne rend pas les uns ou les autres moins artistes.
[^] # Re: To hack
Posté par Yala . En réponse au journal [PHS] Les hackers de la peinture du dix-neuvième. Évalué à 3.
Cela me semble hautement exagéré, sinon très faux. L'histoire de l'art regorge de tensions entre partisans de la nouveauté et défenseurs de la manière ancienne. Et si cela montre une chose… c'est qu'il y a des partisans de la nouveautés, et des défenseurs de la manière ancienne. Et c'est précisément une des ces anecdotes qui est contée dans ce journal. On peut aussi citer la bataille d'Hernani, la défense de l'ars antiqua face à l'ars nova par Jacques de Lièges, les différents drames du concours de Rome (citons Saint-Saëns et Ravel), la querelle des anciens et des modernes et bien d'autres encore. Je n'ai pris que des exemples occidentaux, mais le reste du monde n'est pas épargné par ces phénomènes.
Il y a toujours eu des artistes qui ne cherchaient pas la nouveauté, l'innovation ni la surprise, et ont préféré se conformer à des formats pré-existant. Cela ne diminue pas leur position d'artistes, et n'enlève rien à la réalité de leurs démarches artistiques. Alors oui, parfois le temps fait qu'on se souvient mieux de ceux qui ont innové, mais ça ne change rien à la réalité.
L'art est un domaine complexe et pluriel, son histoire est parallèle à celle d'à peu près toute l'humanité. Les pratiques et les démarches artistiques échappent assez joyeusement à toute tentative de généralisation.
[^] # Re: Le GIEC trop optimiste ?
Posté par Yala . En réponse au lien la "sensibilité climatique" possiblement plus grande qu'estimée jusqu'à présent et ses conséquences . Évalué à 3.
Que ça ne soit pas une science formelle comme les mathématiques ou la logique, d'accord. Par contre, la climatologie rentre très exactement dans la même branche que des disciplines comme la physique ou la chimie : les sciences de la nature (ou sciences naturelles).
On ne devrait pas entendre un sens à "science dure" pour les mathématiques, la physique, ou la chimie. Ce terme est imprécis et ne désigne pas grand chose.
[^] # Re: L'auteur n'a pas tort sur tout, mais chipote un peu quand même
Posté par Yala . En réponse au lien Le « mauvais outil » – à propos de Word, d’accessibilité et de lisibilité. Évalué à 5.
Il me semble que l'idée d'éviter les polices à empattement pour la lecture sur écran date d'une époque ou les résolutions courantes bien plus faible qu'aujourd'hui. De nos jours, je ne crois pas que l'utilisation de polices de ce type pose de problème.
[^] # Re: NO-GO ?
Posté par Yala . En réponse au journal Non mais MERDE !. Évalué à 6.
Si c'est péjoratif.
C'est bien connu, en août aucun lieu public n'est ouvert, aucune administration ne répond, les ordures ne sont plus ramassées, les hôpitaux sont entièrement fermés (et bien entendu, tous les médecins libéraux travaillent à ce moment pour compenser), aucun camping municipal n'est géré, on ne voit jamais de contrôle de police, etc.
Et puis bien entendu, dire que les fonctionnaires peuvent facilement payer le prix de leur salaire pour faire grève. Il est bien connu que la fonction publique est parfaitement homogène, et que tout le monde y touche exactement le même salaire mirobolant.
Je vais pas m'amuser à te sortir les grilles indiciaires concernant les salaires (histoire que tu vois les écarts extrêmes, qu'on rencontre aussi dans le privé), ni le nombre de professions bien représentées dans la fonction publique qui doivent maintenir un service minimum à n'importe quel moment de l'année.
[^] # Re: NO-GO ?
Posté par Yala . En réponse au journal Non mais MERDE !. Évalué à 2.
Absolument faux. Tu connais peut-être une école dans laquelle une pratique hors norme et illégale est mise en place, mais ça n'est dans l'ensemble pas vrai.
À ce niveau là, je peux dire que dans le privé on est payé à faire grève. Parce que j'ai été déjà été une fois dans une boîte qui avait la flemme de se renseigner sur qui faisait grève, et payait quoi qu'il arrive.
Ce que tu dis ne tiens même pas de l'anecdote amusante. C'est une tromperie (je pense que tu en es victime, mais ça n'empêche pas que ce soit très problématique).
[^] # Re: la sciences ou la liberté d'expression
Posté par Yala . En réponse au journal La science sur internet, ça m'inquiète. Évalué à 3.
Je suis d’accord pour dire que le système éducatif a des soucis, mais j’ai du mal à imaginer que l’école abandonne activement les sciences dures pour se tourner vers le yoga et l’art. Il n’y a pas longtemps, j’ai aidé des ados à plancher sur de la trigonométrie. Par contre, ces ados en question n’ont à peu près aucune connaissance théorique ni pratique en art.
À une généralité non étayée, je réponds une anecdote pas forcément représentative. Cette discussion n’a pas grande valeur jusque là.
Alors regardons de plus près ce que service-public.fr nous indique concernant les heures de cours au collège. Je reprend tes catégories.
Littérature, musique, dessin et sport
Le premier bloc que tu décris. Je développe un peu par matière pour montrer que ça ne croît pas tant que ça dans temps, au contraire même.
« Littérature » : Concernant le français, cette matière représente 4h30 de cours par semaine, et 4 seulement pour les classes de 3ᵉ. C’est en gros une heure et demie de moins qu’il y a quelques décennies. L’enseignement du français représentait environ 6 heures de cours dans les années 70, et ce quota a graduellement baissé jusqu’à nos jours.
« Musique » et « dessin » : les enseignements artistiques. Y sont consacrés 1 heure pour les arts plastiques et 1 heure pour l’éducation musicale. Ces enseignements ont toujours été des enseignements de seconde zone. Rien de neuf depuis très longtemps.
« Sport » : l’éducation physique et sportive, c’est 4 heures en 6ᵉ, 3 heures ensuite. Certes, une heure a été ajoutée en 6ᵉ. Pour le reste, c’est similaire à ce qu’on trouve dans les programmes depuis le début des années 80 au moins.
Sciences dures
Comparons avec ton autre catégorie, les sciences dures (ça n’est pas très sérieux comme typologie des sciences, mais passons). Je ne sais pas trop si tu fais rentrer la technologie dedans. Dans le doute, je l'ajoute. J’écarte les langues vivantes, l’histoire-géo et les options diverses et variées.
Autres trucs
Et puis la dernière catégorie dans ta typologie, celle que tu ignores. Je ne sais pas comment l’appeler. Le reste, les sciences molles, les autres trucs ? Bref, allons-y.
Ces données sont assez claires, et ne décrivent pas du tout ce que tu crois être la réalité. Le fait est que le bloc qui doit être un « à côté » et non l’essentiel forme… un à côté et non l’essentiel. Et même un à côté qui perd du poids dans le temps, on est loin de l’abandon que tu décris.
On voit par contre que les « autres trucs » que tu ne cites pas ont une grande importance. Cela concerne entre autres l’histoire géo et les langues vivantes. Tu les ignores volontairement ou non dans ton argumentaire, donc je ne sais pas quoi te répondre sur le sujet. Personnellement, je trouve que ce sont des matières importantes.
Ah, aussi, je n’ai pas trouvé de mention du yoga dans les programmes scolaires.
[^] # Re: Cette histoire va permettre de clarifier les positions...
Posté par Yala . En réponse au lien La Quadrature du Net apporte son soutien au collectif Les Soulèvements de la Terre (long fil). Évalué à 10.
Ce que tu écris est invraisemblablement confus pour dire au final très peu de chose.
Invention ou fantasme. Maderios, c'est une seule personne. Je suis très loin d'être d'accord avec pas mal de ses positions, mais vraiment, on parle de quelqu'un qui certes a parlé à l'occasion de l'hydroxychloroquine mais aussi de la mort d'Higelin, du développement de Digikam, du nucléaire, etc.
Tu essaies donc de dévaloriser le contenu du lien en inventant une histoire.
C'est une longue phrase bien peu claire. Passons sur l'attaque à base de bien-pensance (ça n'est même pas une critique, c'est du vide argumentaire). La phrase entière, si on enlève les trucs qui servent à rien ou sont inventés/sous-entendus sans fondement peut se résumer en :
"La quadrature du net a changé depuis sa création". (sous-entendu : elle n'aurait pas communiqué sur ce sujet lorsqu'elle a été créée, parce que les soulèvements de la terre c'est violent).
Si on essaie de suivre ta syntaxe (vraiment, c'est pas facile) : les gens soutiennent et votent en conséquence de ce qu'une organisation soutient et propose ? Original et surprenant…
Ta position, désormais clarifiée c'est :
La première phrase est fausse. La troisième est une évidence. Il reste la deuxième, qui est la seule dans laquelle on voit ta position. Qui est donc (sans aucune forme d'argument) :
La prochaine fois, écris simplement ça, s'il te plaît. Vraiment, ça sera moins fatigant pour toi comme pour ceux qui te lisent. Et puis si tu essaies de faire des phrases, relis toi. Ta manière de t'exprimer, ta syntaxe et ta ponctuation, montrent que tu écris ce qui te passe par la tête sans aucune réflexion. On sait tous que tu es capable de mieux que ça.
[^] # Re: Les propositions que je trouve démagogiques
Posté par Yala . En réponse au journal Des idées pour financer la retraite. . Évalué à 4.
Les règles changent. Tout le temps. L'inflation fait bouger les lignes, les prix de l'immobilier aussi. La santé du marché du travail brise des carrières et des parcours de vie. Globalement, les gens aux salaires les plus élevés sont ceux qui sont déjà le plus à l'abri de ces changements. Le fait de changer les règles du jeu pour les personnes qui ont déjà les cartes en main pour absorber les soucis ne me chagrine pas plus que ça.
À un moment, passé un certain salaire, mettre de l'argent de côté c'est un peu automatique. Je suis à peu près certain que les gens qui ont des revenus élevés mettent bien plus de côté tout au long de leur carrière que les gens au salaire minimum.
Malgré ce que j'ai pu dire juste au dessus, je ne pense pas que ça soit une piste intéressante pour ce sujet là, je tenais simplement à nuancer le propos. Les plafonds de retraites ne sont pas si haut (ça reste toujours plus élevé que mon salaire brut, alors ça va quand même). Je serai plutôt d'avis qu'il faut sacrément ré-hausser les retraites les plus basses, et faire en sorte de trouver comment financer ça.
[^] # Re: Pas si étonnant
Posté par Yala . En réponse au lien Les trois quarts des développeurs seraient prêts à démissionner pour un nouvel emploi. Évalué à 3.
Un HS malvenu et… malhonnête.
Demander à être mieux rémunéré, ça va avec le fait pouvoir de se mettre à temps partiel, quand on fait un boulot pénible. Mais bon, t'avais juste envie de taper sur les grévistes dans un sujet qui n'a rien à voir, je crois.
[^] # Re: Et on ne peut donc pas non plus utiliser de passerelles
Posté par Yala . En réponse au lien Si vous êtes sur mastodon.social ou mastodon.online, ceci peut vous concerner. Évalué à 7.
Non, tu ne te disais pas que c'était une bonne idée et que tu allais t'abonner pour avoir une transition tranquille.
Tous tes messages indiquent que tu n'apprécies pas mastodon, ses choix, sa manière de fonctionner, etc.
Tu sais que tu peux critiquer quelque chose sans avoir à te créer une posture imaginaire, ça te permettra d'avoir des arguments plus solides. C'est très fatigant à lire. Quand on lit le début de ton message, et qu'on connaît déjà ta posture (qui en soit est raisonnée, avec de vrais avis qui sont argumentés et qui même s'ils sont subjectifs apportent un éclairage sur les limites de mastodon), la seule réaction que ça provoque est de l'exaspération.
De la même manière que cette vraie-fausse question :
[^] # Re: C'est d'autant plus important que
Posté par Yala . En réponse au journal Technopolice is launched . Évalué à 5. Dernière modification le 26 septembre 2022 à 18:55.
Pour rappel, voici ce que veut dire, et d'où vient le terme mondialisme : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mondialisme
[^] # Re: Je m'en fiche de plus en plus.
Posté par Yala . En réponse au journal Hypocrisie d'énergie . Évalué à 10. Dernière modification le 24 juillet 2022 à 19:08.
En gros, tu t'en fiches d'un peu tout. Globalement, t'as pas envie qu'on t'emmerde avec les problèmes qui peuvent exister, tant qu'ils ne te touchent pas trop. Et ta façade publique pour justifier cette sorte d'égoïsme, c'est de dire que la (comme s'il en existait qu'une) lutte n'a aucune direction (forcément, si tu considères qu'il n'en existe qu'une), et que c'est toujours hypocrite.
Alors sache simplement, que sur presque n'importe quel sujet (notamment ceux qui concernent des problèmes à grande échelle), l'unité et le consensus n'existent pas quant aux méthodes et solutions à appliquer. Oui, bien entendu, il y a, et il y aura toujours des hypocrites, des vendeurs de solutions miraculeuses, des opportunistes sans foi ni loi. Il y aura aussi toujours des gens comme toi qui s'en tapent et préfèrent faire comme si de rien n'était. Il y aura aussi toujours des gens qui nieront le problème, voire qui se battront pour avoir le droit de l'accentuer. Et parmi les gens qui pensent, proposent ou appliquent des solutions, il y aura toujours des visions divergentes et contradictoires.
Au final, tu te réfugies derrière un fantasme de solution logique, parfaite, qui parlerait à tout le monde, et qui ne serait promue par aucune sorte d'opportuniste ou hypocrite. Et tu poses ça en condition à une quelconque action ou investissement personnel de ta part. Sous couvert d'une vision critique fallacieuse, c'est une justification au laisser faire permanent, une prise de position un peu facile, et en définitive parfaitement égoïste.
[^] # Re: PV assuré
Posté par Yala . En réponse au journal Testons la concurrence à la concurrence à la SNCF. Évalué à 6.
Ah ouais quand même, t'es sympa toi. Quelqu'un veut payer son ticket, mettons lui une pénalité. Punissons les gens qui veulent bien faire.
Plus sérieusement, dans la vraie vie, on peut être un peu ouvert d'esprit, et accepter que les aléas arrivent.
Ça m'est arrivé il y a fort longtemps, je prenais le train pour aller un entretien d'embauche extrêmement important pour moi. J'étais très stressé. C'était vraiment important pour moi. J'ai oublié mon ticket de train chez moi. Je m'en rend compte en montant dans le train, et je vais voir le contrôleur pour payer un deuxième ticket. Crois-moi que je l'aurai très mal pris qu'on me mette une amende.
Encore une fois, la personne veut acheter son billet… Ce n'est pas comme si c'était une infraction qui allait avoir un impact négatif que ce soit sur le trajet ou sur le reste des voyageurs.
# Quelle fatigue !
Posté par Yala . En réponse au journal Une personne malade qui ne veut pas explicitement choisir aura.... Évalué à 10. Dernière modification le 24 avril 2022 à 15:22.
J'ai beau avoir voté Macron pour la simple raison que l'extrême droite me terrifie, je trouve ton texte à la fois lourd, insipide et hautain à la fois.
À ce niveau, l'arrogance est presque palpable. Tu es tellement convaincu de la stupidité de ceux qui t'entourent (et en comparaison, de ta propre finesse d'esprit et d'analyse) que tu pense devoir en passer par une métaphore bas de gamme, inappropriée, et médicalement douteuse.
Tu te vautres dedans, certainement heureux d'avoir étalé ta verve légendaire, et triste de l'accueil qui est fait à ton message par une foule abrutie.
La prochaine fois, contente toi de quelque chose comme "hey les gens, c'est des nazis en face là, macron c'est peut-être pas votre pote, mais à mon avis c'est important de pas laisser carte blanche aux nazillons de service". On comprendra le message, et au moins, ça sera plus rapide à lire.
Et surtout, ne t'aventures pas sur le terrain de l'abstention. Ça fait 20 ans qu'on nous bassine avec le fait que la force électorale de l'extrême droite, c'est l'abstention. Si l'extrême droite est présente dans le paysage politique, c'est que certains votent en ce sens, non que certains votent pas (ou refusent le vote utile, ou je ne sais quoi d'autre).
Mon ennemi n'est pas celui qui est tellement dépité par le paysage politique (il y a de quoi l'être) qu'il préfère passer sous dimanche sous la couette. Ce n'est pas non plus la personne qui pense que notre système politique est corrompu jusqu'à l'os, et qu'il vaudrait mieux amputer, pour reprendre ton analogie que continuer à faire comme si de rien n'était. Ce n'est pas non plus celui qui considère que que voter, c'est justement légitimer le vainqueur (difficile de lui donner tort, jouer le jeu de la démocratie représentative, c'est de facto accepter le résultat). Ce n'est pas celui qui, victime de la politique du gouvernement actuel (par exemple, je suis plus pauvre qu'il y a 5 ans, et c'est imputable aux choix politiques des dernières années) et ne peut envisager de donner une voix à son bourreau.
Mon ennemi, c'est le type qui va voter Le Pen. C'est celui qui a voté Zemmour. Si tu as un peu de courage politique, va combattre ce qui mérite d'être combattu, et arrête de donner tes leçons fadasses et éculées dès que tu en as l'occasion.
[^] # Re: Dans la fonction publique, c'est la même chose
Posté par Yala . En réponse au journal Droits d'auteurs. Évalué à 4.
La réalité est toujours un poil plus complexe. Si jamais la boîte investit ton salaire, mais n'arrive pas à vendre, tu peux tout à fait en payer les conséquences. On en a vu, des plans sociaux liés à une mauvaise gestion, alors même que la direction de l'entreprise ne semblait pas trop se sacrifier elle même.
Sur le reste, je suis en bonne partie d'accord, mais faut tout de même apprendre à nuancer (ou à redescendre sur terre, pour reprendre tes mots).
[^] # Re: Dans la fonction publique, c'est la même chose
Posté par Yala . En réponse au journal Droits d'auteurs. Évalué à 4.
La plupart des "artistes" que je connais sont déjà content quand ils se stabilisent un équivalent de smic mensuel.
[^] # Re: faut voir
Posté par Yala . En réponse au journal Petites observations sur le travail (que l'on fait pour soi). Évalué à 6.
La malveillance, c'est en effet la volonté de nuire. Par contre, cela n'écarte pas la possibilité d'en retirer quelque chose. Et ce n'est en rien incompatible avec les visées d'une entreprise. Un exemple parmi tant d'autre peut être donné avec l'industrie du tabac et ses agissements : vouloir accroître sa clientèle alors que l'on connaît la nocivité extrême de son seul et unique produit, c'est effectivement vouloir nuire.
[^] # Re: Pourquoi ?
Posté par Yala . En réponse au lien Remplacer ChromeOS par Linux sur un Dell 3189 (prévoir un tournevis). Évalué à 4.
Tout à fait. Je répondais uniquement au "si on veut utiliser linux". Parce qu'utiliser chromeOS, c'est utiliser linux. Par ailleurs, et malgré ses aspects bloqués et propriétaires, la base reste chromiumOS qui est bel est bien libre, et éminemment bidouillable.
Sachant aussi qu'il "suffit" d'y ajouter GCC et make pour en faire un gnu/linux a sa sauce, ça n'est pas évident, mais c'est faisable (bon, c'est un peu de la torture de vouloir utiliser ça pour un usage quotidien, mais c'est une assez bonne manière d'apprendre un petit paquet de trucs).
Après ça, dans le fond, je suis entièrement d'accord, un chromebook, ça n'est pas un "ordinateur avec linux" au sens ou on l'entend (et ou on le souhaite, au moins pour la plupart des gens par ici) habituellement.